Différences entre les versions de « Contraception œstroprogestative - Risques vasculaires »

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Mots clés : Pilules œstroprogestatives – accident vasculaire cérébral
Mots clés : Pilules œstroprogestatives – accident vasculaire cérébral
Qualité de la preuve : niveau 1
==Augmentent-elles le risque d’infarctus du myocarde ?==
'''C’est possible, mais le faible nombre de cas notifiés rend hasardeuse toute évaluation'''
- Le risque de base est très faible : 0,14 par million de femmes et par an à 20-24 ans, 21 à 40-44 ans, il est en moyenne x 1,8 en cas de prise de pilule. L’âge, le tabagisme et l’HTA sont des facteurs déterminants (la plupart des IM concernent des fumeuses de plus de 35 ans).
- Le passage aux doses d’estrogènes actuelles (entre 20 et 35 μg) a fait passer le risque de 5 pour les 1ères ‘pilules ‘ à moins de 2 pour les actuelles.
- Il n’y a pas de différence significative entre les générations de progestatifs. Le nombre absolu d’évènements reste trop faible pour conclure.
Références :
* [http://toxsci.oxfordjournals.org/content/125/1/2.full.pdf+html Chadwick KD, Burkman RT, Tornesi BM, Mahadevan B. Fifty Years of ‘‘the Pill’’: Risk Reduction and Discovery of Benefits. Beyond Contraception, Reflections, and Forecast. Toxicological Sciences. 2012;125(1): 2–9.]
* [http://jcem.endojournals.org/content/90/7/3863.full.pdf+html Baillargeon JP, McClish DK, Essah PA, Nestler JE. Association between the Current Use of Low-Dose Oral Contraceptives and Cardiovascular Arterial Disease: A Meta-Analysis. J Clin Endocrinol Metab. 2005;90:3863–70.]
Mots clés : Mots clés : Pilules œstroprogestatives – infarctus du myocarde


Qualité de la preuve : niveau 1
Qualité de la preuve : niveau 1

Version du 5 février 2013 à 13:03

Les pilules actuelles (< 50γ d’estrogènes) augmentent-elles le risque d’AVC ?

Oui : le risque relatif d’AVC ischémiques et hémorragiques est environ doublé, quel que soit le progestatif utilisé ; il reste très faible en valeur absolue.

- Pour les AVC ischémiques, l'âge est le facteur de risque le plus évident (de 6 par million de femmes et par an à l’âge de 20-24 ans à 16 à 40-44 ans selon l’OMS en 2000), puis le tabac et surtout l'hypertension et les antécédents familiaux. La migraine, le diabète, les dyslipidémies, l’obésité, la durée de prise de pilule ont un rôle aggravant difficile à chiffrer, variable selon les études. Le nombre de covariables et facteurs confondants est tel que toute analyse épidémiologique est aléatoire.

- Avant l’âge de 35 ans, rien ne permet d’affirmer que la pilule augmente le risque d’AVC hémorragique, sauf présence des co-facteurs signalés précédemment (la multiparité et un allaitement prolongé antérieur apparaissant comme facteurs protecteurs).

Références:

Mots clés : Pilules Å“stroprogestatives – accident vasculaire cérébral

Qualité de la preuve : niveau 1

Augmentent-elles le risque d’infarctus du myocarde ?

C’est possible, mais le faible nombre de cas notifiés rend hasardeuse toute évaluation

- Le risque de base est très faible : 0,14 par million de femmes et par an à 20-24 ans, 21 à 40-44 ans, il est en moyenne x 1,8 en cas de prise de pilule. L’âge, le tabagisme et l’HTA sont des facteurs déterminants (la plupart des IM concernent des fumeuses de plus de 35 ans).

- Le passage aux doses d’estrogènes actuelles (entre 20 et 35 μg) a fait passer le risque de 5 pour les 1ères ‘pilules ‘ à moins de 2 pour les actuelles.

- Il n’y a pas de différence significative entre les générations de progestatifs. Le nombre absolu d’évènements reste trop faible pour conclure.

Références :

Mots clés : Mots clés : Pilules Å“stroprogestatives – infarctus du myocarde

Qualité de la preuve : niveau 1