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Question Baz’Uriap

Titre : A quel rythme doit se faire le suivi ?
Thème : Polyarthrite rhumatoïde
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : Le suivi est effectué conjointement par le médecin spécialisé en rhumatologie et le médecin traitant, éventuellement en collaboration avec un médecin de médecine physique et de réadaptation et d'autres professionnels de santé.
L'évaluation de l'activité de la maladie, la mesure de l'efficacité thérapeutique et le contrôle de la progression radiologique doivent être réalisés par un médecin spécialisé en rhumatologie.
La tolérance du traitement doit être évaluée régulièrement par le patient ou son entourage,son médecin traitant et le médecin spécialisé en rhumatologie.
Il est recommandé de suivre l'activité de la PR en phase d'état jusqu'au contrôle de la maladie (activité faible) :
· tous les 3 à 6 mois lorsque la maladie est stabilisée .
· tous les mois en cas de poussée évolutive ou de modification du traitement de fond. Il est recommandé d'évaluer la progression radiologique :
· tous les 6 mois la première année .
· puis au minimum tous les ans pendant les 3 à 5 premières années et en cas de changement de stratégie thérapeutique .
· puis de manière plus espacée.
Le retentissement du handicap fonctionnel peut être évalué au moins une fois par an.
Il est rappelé que le cas échéant, les formalités de demande d'exonération du ticket modérateur au titre d'affections de longue durée (ALD n° 22) doivent être expliquées au patient dès lors que les critères d'admission en ALD sont confirmés
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. Polyarthrite rhumatoïde Prise en charge en phase d'état
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Date de la source : 30-11-2007
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : A quel rythme effectuer le suivi ?
Thème : Asthme
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : Le rythme de suivi proposé est donné à titre indicatif et doit être adapté à chaque cas
particulier. Il ne tient pas compte par exemple des séances d'éducation thérapeutique,
des consultations pour un événement intercurrent ou du rapprochement possible des
consultations lors de la prise en charge initiale ou de modifications thérapeutiques.

V.1. En période de contrôle acceptable ou optimal
· Patient recevant une corticothérapie inhalée à forte dose
- Minimum : consultation avec examen clinique incluant la mesure du DEP tous les 3 mois et EFR tous les 6 mois. Un avis spécialisé est à envisager.
- Au mieux : consultation et EFR tous les 3 mois.
· Patient recevant une corticothérapie inhalée à dose moyenne ou faible
- Minimum : consultation avec examen clinique incluant la mesure du DEP tous les 6 mois et EFR tous les ans.
- Au mieux : consultation et EFR tous les 6 mois.
· Patient ne recevant pas de traitement de fond
Examen clinique incluant le DEP tous les ans et si possible EFR.

V.2. En période de contrôle inacceptable
· En cas de recours à une corticothérapie orale de courte durée
Consultation avec au minimum examen clinique incluant la mesure du DEP, et au mieux des EFR, dans la semaine suivant l'arrêt de la corticothérapie orale et 1 mois plus tard. Un avis spécialisé est à envisager.
· En l'absence de recours à une corticothérapie orale de courte durée
Consultation avec au minimum examen clinique incluant la mesure du DEP, et au mieux des EFR, dans les 1 à 3 mois suivant la modification thérapeutique.
Complément : Tableau p 14
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Source : AFSSAPS, ANAES. Recommandations pour le suivi médical des patients asthmatiques adultes
et adolescents
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Date de la source : 01-09-2004
Type de document : Recommandation

Titre : A quel rythme effectuer un TV ?
Thème : Grossesse
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : En l'état actuel des connaissances, il n'y a pas d'arguments pour la réalisation en routine
du toucher vaginal.
Le toucher vaginal systématique chez une femme asymptomatique comparé à un examen réalisé sur indication médicale ne diminue pas le risque d'accouchement prématuré (grade B).
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Source : HAs. Comment mieux informer les femmes enceintes ?
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Date de la source : 02-05-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : A quel rythme surveiller le patient ?
Thème : Insuffisance rénale
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : Une surveillance clinique et biologique de l'IRC et des traitements est conseillée tous les 3 à 6 mois. La périodicité de cette surveillance (en mois) peut s'envisager en divisant le DFG estimé par 10 (par exemple, un patient ayant un DFG à 40 ml/min sera surveillé tous les 4 mois). Les prélèvements veineux sont à faire préférentiellement sur le dos de la main pour préserver le capital veineux.
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Source : ANAES. Moyens thérapeutiques pour ralentir la progression de l'insuffisance rénale chronique chez l'adulte
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Date de la source : 01-09-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : A quel stade de changement se trouve le patient ? (Prochaska)
Thème : Addictions (Alcool)
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Outil
Outil d'aide à la décision : Il apparaît essentiel chez tout patient à un moment donné de préciser son niveau de motivation. Le modèle le plus utilisé est celui de Prochaska : il propose six stades de changement :
- la pré-intention : la personne n'envisage pas de changer son comportement dans les six prochains mois .
- l'intention : la personne envisage de modifier ses habitudes dans un avenir relativement proche, elle pèse le pour et le contre .
- la préparation : la décision est prise et la personne se prépare au changement .
- l'action : la personne modifie ses habitudes, c'est la période la plus délicate où le risque de rechute est le plus important .
- le maintien : il s'agit d'éviter les rechutes .
- la résolution : la personne n'a plus la tentation de revenir à la situation antérieure, même si elle se trouve dans des conditions défavorables. Une étude auprès d'anciens fumeurs et d'anciens alcooliques a montré que moins de 20% des personnes de chaque groupe avaient atteint ce stade. Cette étape semble un idéal pour beaucoup de patients, mais un objectif réaliste est de rester au stade de maintien.
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Source : ANAES Objectifs, indications et modalités du sevrage du patient alcoolodépendant
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Date de la source : 08-03-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : A quel trimestre de la grossesse, rechercher systématiquement un trouble du sommeil ?
Thème : Insomnie
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Vous sentez vous déprimé?
Complément : En début de grossesse « Les troubles du sommeil du début de grossesse peuvent être un signe d'alerte d'une anxiété ou d'une dépression. Il est conseillé de les rechercher systématiquement.»
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Source : SFTG. HAs. Prise en charge du patient adulte se plaignant d'insomnie en médecine générale. 2006

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Date de la source : 05-03-2007
Type de document : Recommandation

Titre : A quelle fréquence pratiquer une DMO ?
Thème : Ostéoporose
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Imagerie
Outil d'aide à la décision : L'ostéodensitométrie a peu d'indications dans le suivi des patients
Dans certaines situations, une réévaluation du risque de fracture peut être nécessaire, ce qui peut alors conduire à la réalisation d'une seconde ostéodensitométrie.
Chez la femme ménopausée, une seconde ostéodensitométrie peut être réalisée dans deux indications :
- elle est recommandée à l'arrêt du traitement anti-ostéoporotique, en dehors d'un arrêt précoce pour effet indésirable .
- lorsqu'un traitement n'a pas été mis en route après une première ostéodensitométrie montrant une valeur normale ou une ostéopénie, une seconde ostéodensitométrie peut être proposée 3 à 5 ans après, en fonction de l'apparition de nouveaux facteurs de risque.
Par contre, la mesure de la DMO par ostéodensitométrie n'est utile à ce jour ni pour suivre l'efficacité du traitement ostéoporotique, ni pour apprécier son observance.
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Source : HAs. Prévention, diagnostic et traitement de l'ostéoporose. Note de synthèse Juillet 2006
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Date de la source : 01-03-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : A quelles occasions repérer une incontinence urinaire ?
Thème : Incontinence urinaire
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : En raison de la multiplicité des facteurs déclenchant ou aggravant une incontinence urinaire et de leur prévalence, il est recommandé de rechercher une incontinence urinaire chez une femme consultant en médecine générale lorsque le motif de consultation est :
- en rapport avec la sphère uro-génitale, notamment lors d'un examen pré ou post-natal, lors d'une demande de contraception, ou lors d'une consultation de suivi de la ménopause ou pour troubles sexuels .
- une toux chronique .
- un diabète .
- une constipation ou un trouble de la fonction ano-rectale (perte de matières fécales, impossibilité de retenir les gaz) .
- un certificat de non-contre-indication à la pratique du sport .
- une atteinte neurologique.
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Source : ANAES. Prise en charge de l'incontinence urinaire de la femme en médecine générale
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Date de la source : 01-05-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : À qui signaler ?
Thème : Syndrome du bébé secoué
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Le secouement revêt un caractère de gravité qui justifie la saisine directe du procureur de la République au titre de la protection de l'enfant. Le signalement se justifie également parce qu'il s'agit d'une infraction pénale.
Le procureur de la République peut délivrer une OPP, engager l'enquête pénale, nommer un administrateur ad hoc. Il peut aussi saisir la cellule de recueil, de traitement et d'évaluation des informations préoccupantes (CRIP) (voir 5.2.1).

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Source : SOFMER. Audition publique. Syndrome du bébé secoué. Audition piblique. Recmmandations de la commission d'audition.
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : A quoi faut il veiller en cas de garde à vue?
Thème : Garde à vue
Chapitre : Bilan Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : La santé, l'intégrité et la dignité des personnes gardées à vue doivent être sauvegardées.
Il est recommandé à l'OPJ de réquisitionner, chaque fois que cela est possible, des médecins répondant à des critères d'indépendance et de compétence, inscrits, à ce titre, sur une liste établie par le procureur de la République et requis à tour de rôle .
Il est recommandé de pratiquer l'examen médical dans les locaux de police ou de gendarmerie pour pouvoir apprécier les conditions de rétention. Si les conditions minimales nécessaires à l'examen médical ne sont pas réunies, le médecin peut sur son certificat refuser de se déterminer quant à l'aptitude au maintien en garde à vue et/ou demander que la personne gardée soit examinée à l'hôpital.

Il est recommandé aux OPJ d'utiliser des réquisitions types. Ces réquisitions devraient comporter au minimum trois demandes :
- une demande sur la compatibilité de l'état de santé de la personne avec le maintien en garde
à vue dans les locaux de police ou de gendarmerie .
- une demande de constatation d'éventuelles lésions ou blessures .
- une demande d'indications sur la capacité de la personne à répondre aux interrogatoires.
Pour la compatibilité, le médecin a trois options principales : certifier que la garde à vue
- peut se poursuivre sur place et sans condition particulière .
- peut se poursuivre sur place à certaines conditions .
- ne peut pas se poursuivre sur place.

Le jury souligne que le recours à la compatibilité conditionnelle (par exemple : heure limite de rétention, nécessité d'un nouvel examen, réalisation de soins sur place ou à l'hôpital, conditions particulières de garde à vue) est une option permettant souvent de concilier les impératifs médicaux et les impératifs de l'enquête.

Le médecin est soumis à une obligation de soin et de prévention, même s'il n'est pas médecin traitant. Il doit prescrire et faire procurer à la personne gardée les traitements en cours devant être poursuivis ainsi que les traitements nécessaires en urgence.

Le médecin doit respecter son devoir d'information et de recueil de consentement. Le jury insiste sur la nécessité, pour le médecin, d'informer très précisément la personne gardée à vue du cadre de l'intervention médicale et de ses conséquences.

Il est recommandé que l'examen soit pratiqué dans l'optique du repérage des principaux risques :
suicide, pathologies mentales, conduites addictives, risques infectieux, pathologies à risque de décompensation (asthme, diabète etc.).

Les gardiens peuvent jouer un rôle de surveillance et de délivrance des médicaments. Ce rôle ne peut aller au delà de ce qui peut être demandé à l'entourage familial en milieu libre et doit être précisé par écrit, sur le certificat médical.

Il est recommandé que la réponse médicale prenne la forme d'un document uniformisé à l'échelon national et comportant deux volets :
- le premier volet constituant le certificat médical remis à l'autorité requérante .
- le second volet, non transmis à l'autorité requérante, constituant le dossier médical confidentiel.

Il est recommandé d'être particulièrement prudent sur le recours aux expertises psychiatriques et aux déterminations d'âge ainsi qu'à leur interprétation dans le contexte de la garde à vue.
Il est recommandé que le médecin avertisse la personne gardée chaque fois que le secret médical ne peut être totalement respecté notamment pour la délivrance des médicaments.
Si les conditions de rétention sont jugées indignes par le médecin, ce dernier peut signaler ses observations sur le registre de garde à vue, refuser, sur son certificat, de se prononcer sur l'aptitude à la garde à vue, voire dénoncer par courrier au procureur de la République les situations constituant un délit ainsi que toutes situations portant atteinte à la dignité humaine.
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Source : ANAES. Conférence de consensus Intervention du médecin auprès des personnes en garde à vue
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Date de la source : 01-12-2004
Type de document : Document administratif Recommandation

Titre : A quoi sert la recherche de l'index de pression systolique chez un patient avec ulcère de jambe veineux?
Thème : Ulcère de jambe
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic différentiel
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de mesurer l'IPS chez tout patient présentant un ulcère des membres inférieurs car cette mesure clinique simple permet :
- de rechercher une AOMI associée, susceptible d'expliquer ou d'aggraver l'ulcère (grade B) .
- d'adapter la compression (accord professionnel)
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Source : HAs. Prise en charge de l'ulcère de jambe à prédominance veineuse hors pansement
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Date de la source : 30-11-2005
Type de document : Recommandation

Titre : Auprès de qui rechercher des informations?
Thème : Alzheimer et maladies apparentées : prise en charge des troubles du comportement perturbateurs

Outil d'aide à la décision : Il est recommandé dans l'évaluation d'effectuer un entretien avec le patient et d'observer son comportement, quand il est seul et en interaction avec les autres personnes, et à différents moments de la prise en charge.
Il est recommandé d'avoir d'autres sources de renseignements pour préciser les troubles. Elles doivent provenir des aidants naturels ou des professionnels (soignants, auxiliaires de vie, travailleurs sociaux, etc.). Elles ne peuvent pas remplacer l'observation directe du patient et l'entretien avec lui.
Il est recommandé que les professionnels utilisent des outils d'évaluation, en particulier pour les troubles persistant depuis plusieurs jours (grilles, questionnaires, échelles, etc.).
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Avec quels médicaments traiter en dehors de toute fracture?
Thème : Ostéoporose
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : En l'absence de fracture
Le diagnostic de l'ostéoporose à risque de fracture élevé repose sur un faisceau d'arguments. Il faut tenir compte, non seulement des résultats de l'ostéodensitométrie (T-score du rachis lombaire et de l'extrémité supérieure du fémur), mais aussi des facteurs suivants :
- âge .
- antécédent de corticothérapie ou corticothérapie en cours .
- antécédent de fracture de l'extrémité supérieure du fémur chez un parent au 1er degré .
- faible indice de masse corporelle .
- tabagisme .
- trouble de l'acuité visuelle .
- troubles musculaires ou orthopédiques.
La décision thérapeutique est prise en fonction de l'ensemble de ces facteurs, selon des modalités codifiées, notamment, par les recommandations de l'Afssaps actualisées en 2006. Le traitement diffère selon l'âge du patient, son sexe et une éventuelle prédominance de l'ostéoporose au rachis ou au fémur.
Chez la femme, plusieurs médicaments (alendronate 10 mg et 70 mg, risédronate 5 mg et 35 mg, raloxifène, ranélate de strontium) possèdent l'indication « Traitement de l'ostéoporose postménopausique » (pour réduire le risque de fracture vertébrale et/ou de hanche). Néanmoins, leur remboursement par l'Assurance maladie est, à la date d'écriture de cette note, assorti d'une restriction : « avec au moins une fracture ostéoporotique ».
La CT (avis du 5 juillet 2006) propose le remboursement de ces médicaments dans les indications suivantes :
- pour l'alendronate 10 mg et 70 mg, le risédronate 5 g et 35 mg et le ranélate de strontium : traitement de l'ostéoporose post-ménopausique pour réduire le risque de fractures vertébrales et de hanche, chez les patientes ayant une fracture par fragilité, ou un T score ? -3, ou un T score ? -2,5 avec facteurs de risque de fracture associés .
- pour le raloxifène : traitement de l'ostéoporose post-ménopausique pour réduire le risque de fractures vertébrales, chez les patientes ayant une fracture par fragilité, ou un T score ? -3, ou un T score ? -2,5 avec facteurs de risque de fracture associés.
Chez l'homme, seul l'alendronate 10 mg a l'AMM dans l'ostéoporose masculine. Il est déjà remboursé dans le cadre de son indication.
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Source : HAs. Prévention, diagnostic et traitement de l'ostéoporose. Note de synthèse Juillet 2006
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Date de la source : 01-03-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Avec quoi peut on confondre une urticaire?
Thème : Urticaire
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic différentiel
Outil d'aide à la décision : Il faut enfin savoir différencier une urticaire de certaines éruptions cutanées pouvant prendre un aspect urticarien au cours de leur évolution : l'érythème polymorphe, notamment chez l'enfant, peut prêter à confusion, la mastocytose (l'urticaire pigmentaire chez l'enfant en cas de poussées urticariennes fréquentes et en l'absence de lésions pigmentaires typiques), les maladies bulleuses auto-immunes sous-épidermiques acquises comme la pemphigoïde (une éruption oedémateuse, prurigineuse, fixe peut précéder de plusieurs semaines l'apparition des lésions bulleuses caractéristiques).
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Source : HAs. Indications du dosage des IgE spécifiques dans le diagnostic et le suivi des maladies allergiques
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Date de la source : 01-01-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Ce patient présente t'il des FR?
Thème : Chute personne âgée
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Antécédents personnels
Outil d'aide à la décision : Facteurs intrinsèques
- Âge : plus de 80 ans
- Santé et état fonctionnel : activités de la vie quotidienne et mobilité réduites, antécédents de chutes
- Pathologies spécifiques : maladie de Parkinson, démences, dépression, incontinence, notamment urinaire par impériosité
- Troubles locomoteurs et neuro-musculaires :
force diminuée au niveau des genoux, hanches, chevilles, préhension manuelle réduite, troubles de la marche (anomalies et vitesse), équilibre postural et/ou dynamique altéré
- Réduction de l'acuité visuelle
- Prise de médicaments : polymédication (au delà de 4), psychotropes
Facteurs extrinsèques
- Comportementaux : consommation d'alcool, sédentarité, malnutrition
- Environnementaux : nécessité d'un instrument d'aide (ex. : canne), prise de risque, habitat mal adapté
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Source : SFDRMG. HAs. Prévention des chutes accidentelles chez la personne âgée.2005
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Date de la source : 01-11-2005
Type de document : Recommandation

Titre : Chez qui et quand dépister ?
Thème : Obésité enfant
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Dépistage
Outil d'aide à la décision : La probabilité qu'un enfant obèse le reste à l'âge adulte varie selon les études de 20 à 50 % avant la puberté, et de 50 à 70 % après la puberté.

Il est recommandé de surveiller l'indice de masse corporelle (IMC)1 systématiquement chez tous les enfants et adolescents :
- quel que soit leur âge.
- quelle que soit leur corpulence apparente.
- quel que soit le motif de la consultation.
- au minimum 2 ou 3 fois par an.
Il est recommand2 d'être particulièrement attentif aux enfants présentant des facteurs de risque précoces de surpoids et d'obésité.
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Source : Has: urpoids et obésité de l'enfant et de l'adolescent
(Actualisation des recommandations 2003) Méthode « Recommandations pour la pratique clinique » RECOMMANDATIONS Septembre 2011
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Chez un nourrisson, vivant ou décédé, quels sont les signes cliniques pouvant ou devant faire évoquer le diagnostic, ou risquant d'égarer le diagnostic ?
Thème : Syndrome du bébé secoué
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : Symptômes initiaux :
- Dans les cas les plus graves, l'enfant a été trouvé mort. Il est essentiel de suivre dans ce cas les recommandations de la Haute Autorité de Santé. En particulier l'autopsie est essentielle . sauf indication médico-légale et décision du procureur de la République, elle requiert l'autorisation des parents.
- Une atteinte neurologique grave peut être évoquée d'emblée : malaise grave, troubles de la vigilance allant jusqu'au coma, apnées sévères, convulsions, plafonnement du regard, signes orientant vers une hypertension intracrânienne aiguë, voire vers un engagement.
- D'autres signes orientent aussi vers une atteinte neurologique : moins bon contact, diminution des compétences de l'enfant
- Certains signes non spécifiques d'atteinte neurologique peuvent égarer le diagnostic : modifications du comportement (irritabilité, modifications du sommeil ou des prises alimentaires), vomissements, pauses respiratoires, pâleur, bébé douloureux.
L'examen clinique doit être complet, sur un nourrisson dénudé . il comprend en particulier la palpation de la fontanelle, la mesure du périmètre crânien qu'il faut reporter sur la courbe en cherchant un changement de couloir, la recherche d'ecchymoses sur tout le corps, y compris sur le cuir chevelu.
Étant donné l'absence de spécificité de certains signes, leur association présente un intérêt majeur : association de vomissements avec une tension de la fontanelle, des convulsions, une hypotonie axiale, un trouble de la vigilance . association de convulsions avec une hypotonie axiale, une tension de la fontanelle . tension de la fontanelle avec cassure vers le haut de la courbe de périmètre crânien.
Dans la majorité des cas, sinon dans tous les cas, le secouement entraîne immédiatement des symptômes. Cela est bien sûr distinct du fait qu'il peut y avoir un délai entre le secouement et la consultation.

Autres éléments pouvant faire évoquer un secouement
-> Données de l'anamnèse :
- retard de recours aux soins .
- absence d'explications des signes, ou explications incompatibles avec le tableau clinique ou le stade de développement de l'enfant, ou explications changeantes selon le moment ou la personne interrogée .
- histoire spontanément rapportée d'un traumatisme crânien minime .
- consultations antérieures pour pleurs ou traumatisme quel qu'il soit .
- histoire de mort(s) non expliquée(s) dans la fratrie.
-> Facteurs de risque :
- les bébés secoués sont plus souvent des garçons, des prématurés ou des enfants issus de grossesses multiples .
- l'auteur du secouement est la plupart du temps un homme vivant avec la mère (qui peut être le père de l'enfant ou le compagnon de la mère), mais les gardiens de l'enfant sont en cause dans environ 1 cas sur 5 .
- tous les milieux socio-économiques, culturels, intellectuels peuvent être concernés, mais il a été noté, d'une part, qu'une histoire de consommation d'alcool, de drogue illicite ou de violence familiale est un facteur de risque, d'autre part, que les auteurs du secouement ont souvent une méconnaissance importante des besoins ou comportements normaux de leur enfant .
- il existe fréquemment un isolement social et familial des parents.
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Source : SOFMER. Audition publique. Syndrome du bébé secoué. Audition piblique. Recmmandations de la commission d'audition.
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Comment doit on traiter une primo-infection herpétique génitale ?
Thème : Maladies infectieuses
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : Primo-infection et infection initiale non primaire
Traitements par voie générale : l'aciclovir oral a fait la preuve de son efficacité sur la douleur, le délai de guérison et la durée du portage viral. Les doses de l'AMM sont de 200 mg x 5 par jour pendant 10 jours par voie orale ou de 5 mg/kg x 3 par jour pendant 5 à 10 jours par voie IV. Il n'y a pas d'intérêt à augmenter les doses. Le valaciclovir est utilisé par voie orale 500 mg x 2 par jour pendant 10 jours selon l'AMM. Le famciclovir à la dose de 250 mg x 3 par jour pendant 5 jours a obtenu l'AMM mais n'est plus commercialisé en France actuellement.
Traitements locaux : les traitements locaux n'ont pas fait la preuve de leur utilité clinique.
Autre mesure : prise en charge de la douleur.
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Source : ANAES. Prise en charge de l'herpès cutanéo-muqueux chez le sujet immunocompétent (manifestations oculaires exclues)
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Date de la source : 07-11-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment aborder la personne en excès pondéral ?
Thème : Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours
Chapitre : Information du patient Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé au médecin d'éviter tout discours culpabilisant qui ferait de la personne en excès pondéral la seule responsable de son poids.
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Source : HAs: Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours. Septembre 2011.
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Comment accueillir le mineur ?
Thème : Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur
Chapitre : Communication Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : L'accueil du mineur est primordial. Il est recommandé de se montrer particulièrement attentif, prévenant, face à un enfant parfois choqué et traumatisé.
Ce temps consacré à l'accueil et à la prise en charge permet également de préparer le mineur aux éventuelles suites tant sur un plan judiciaire et médical que psychologique et social.
Comme toute consultation médicale, l'entretien peut avoir lieu en présence du mineur et de sa famille ou de la personne qui l'accompagne.
Il est recommandé d'avoir un entretien seul avec le mineur, quel que soit son âge, avec son accord.
Il peut aussi être utile d'avoir un entretien individuel avec l'adulte accompagnateur seul.

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Source : HAs. Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur. Mai 2011
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Comment adapter le traitement ?
Thème : Asthme
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Les recommandations qui suivent portent sur l'adaptation de la stratégie
thérapeutique au cours du suivi. Elles n'abordent pas la stratégie initiale de prise en charge, ni la prise en charge des événements aigus (crises, exacerbations, asthme aigu grave).
Il est proposé d'adapter le traitement en fonction de 2 éléments principaux :
- le degré de contrôle de l'asthme .
- le traitement de fond en cours.

IV.3.1. Situation n° 1 : contrôle inacceptable de l'asthme
En cas de contrôle inacceptable de l'asthme tel que défini au II.2, la prise en charge doit être améliorée. Dans un but didactique, les recommandations sont présentées en 3 étapes.

1re étape
S'assurer :
- qu'il s'agit bien d'un asthme. Cette question est particulièrement pertinente en l'absence de réversibilité de l'obstruction bronchique .
- que l'observance du traitement actuel est satisfaisante .
- que la technique d'utilisation des dispositifs d'inhalation est correcte.

2e étape
Rechercher et traiter :
- des facteurs aggravants : exposition allergénique, rhinite, tabagisme actif ou
passif, médicaments (bêta-bloquants par exemple), exposition à des aérocontaminants, infection ORL, reflux gastro-oesophagien .
- des pathologies associées : bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO),
insuffisance cardiaque .
- des formes cliniques particulières rares : aspergillose bronchopulmonaire
allergique, vascularite de Churg et Strauss.

3e étape
Adapter le traitement de fond en fonction du traitement reçu jusque-là, et en
particulier de la dose de corticostéroïde inhalé (CSI) selon les modalités ci-dessous.
Les doses de CSI sont définies dans le tableau 2
.
Tableau 2. Doses journalières faibles, moyennes et fortes de corticostéroïde inhalé chez l'adulte,
en Vg/j.
Doses « faibles » « moyennes » « fortes »
Béclométasone* < 500 500-1 000 > 1 000
Budésonide < 400 400-800 > 800
Fluticasone < 250 250-500 > 500
* Doses à diviser par 2 pour les spécialités QVARÒ et NEXXAIRÒ.

i) Malades n'ayant pas de traitement de fond ou recevant exclusivement une
corticothérapie inhalée :
- chez les malades n'ayant pas de traitement de fond, il est recommandé de débuter un CSI à dose moyenne. En cas de symptômes fréquents et de baisse
importante du VEMS, l'association d'un traitement additionnel (bêta-2 agonistes de longue durée d'action, antagonistes des récepteurs aux cystéinylleucotriènes, théophylline et ses dérivés) est recommandée .
- chez les malades sous CSI à dose faible ou moyenne, il est recommandé
d'ajouter un traitement additionnel. Alternativement, la posologie du CSI
pourra être augmentée. En cas de symptômes fréquents et de baisse importante
du VEMS, il est recommandé d'augmenter la dose de CSI et d'ajouter un
traitement additionnel .
- chez les malades sous CSI à forte dose, il est recommandé d'ajouter un
traitement additionnel.
Ces recommandations sont résumées dans le tableau 3.

Tableau 3. Malades n'ayant pas de traitement de fond ou recevant exclusivement une corticothérapie inhalée.
Nouveau Traitement de fond traitement*
en cours Option 1 Option 2
Aucun CSI CSI à dose moyenne CSI à dose moyenne + TA
Dose faible ou
moyenne de CSI
Ajouter un TA
Augmenter la dose de CSI avec ou sans
TA
Dose forte de CSI Ajouter un TA
CSI : corticostéroïde inhalé.
TA : traitement additionnel. Le terme « traitement additionnel » inclut les bêta-2 agonistes de longue durée d'action, les
antagonistes des récepteurs aux cystéinyl-leucotriènes, la théophylline et ses dérivés (bamiphylline).
CO : corticothérapie orale. Le recours à la corticothérapie orale est rare chez l'adolescent.
* Le choix entre les 2 options de traitement de fond dépendra de la fréquence des symptômes et de la fonction
respiratoire (en particulier le VEMS post-bronchodilatateurs).
ii) Malades ayant une corticothérapie inhalée et au moins un traitement additionnel :
- chez les malades sous CSI à dose faible et prenant un traitement additionnel, il est recommandé d'augmenter la dose de CSI .
- chez les malades sous CSI à dose moyenne et prenant un traitement additionnel, il est recommandé d'augmenter la dose de CSI. Alternativement, un 2e traitement additionnel pourra être ajouté. En cas de symptômes fréquents et de baisse importante du VEMS, il est recommandé d'augmenter la dose de CSI et d'ajouter un traitement additionnel .
- chez les malades sous CSI à dose forte et prenant un traitement additionnel, il est recommandé d'ajouter un 2e traitement additionnel. En cas de symptômes fréquents et de baisse importante du VEMS, une corticothérapie orale peut être proposée .
- chez les malades sous CSI à dose forte et prenant deux traitements additionnels, il est recommandé une corticothérapie orale qui sera probablement un traitement de longue durée. Alternativement, un 3e traitement additionnel pourra être ajouté.
Ces recommandations sont résumées dans le tableau 4.

Tableau 4. Malades ayant une corticothérapie inhalée et au moins un traitement additionnel.
Traitement de fond en cours Nouveau traitement*
CSI Nombre de TA Option 1 Option 2
Dose faible de CSI 1 Augmenter la dose de CSI
Dose moyenne de CSI 1 Augmenter la dose de CSI
Ajouter un 2e TA avec ou sans
augmentation de la dose de CSI
Dose forte de CSI 1 Ajouter un 2e TA CO
Dose forte de CSI 2 CO Ajouter un 3e TA
CSI : corticostéroïde inhalée.
TA : traitement additionnel. Le terme « traitement additionnel » inclut les bêta-2 agonistes de longue durée d'action, les
antagonistes des récepteurs aux cystéinyl-leucotriènes, la théophylline et ses dérivés (bamiphylline).
CO : corticothérapie orale. Le recours à la corticothérapie orale est rare chez l'adolescent.
* Le choix entre les 2 options de traitement de fond dépendra de la fréquence des symptômes et de la fonction
respiratoire (en particulier le VEMS post-bronchodilatateurs).
Le recours à la corticothérapie orale devra être évité, autant que possible, particulièrement chez l'adolescent. C'est notamment dans ces situations de choix
thérapeutique difficile que le recours à un avis spécialisé peut être demandé.
Recommandations pour le suivi médical des patients asthmatiques adultes et adolescents
Anaes - Afssaps / Service des recommandations professionnelles / septembre 2004
- 13 -
Dans les cas où les symptômes sont fréquents et/ou la baisse du VEMS importante,
l'augmentation du traitement de fond peut être associée initialement à une corticothérapie orale de courte durée (moins de 15 j, dose de 0,5-1 mg/kg/j), afin d'accélérer l'obtention du contrôle.
La durée des paliers thérapeutiques recommandée est de 1 à 3 mois. Cette durée
dépend de la réponse clinique et fonctionnelle.
Dans certains cas particuliers, malgré un traitement maximal, un contrôle acceptable
ne peut être obtenu. Ces cas relèvent d'un avis spécialisé.

IV.3.2. Situation n° 2 : contrôle acceptable ou optimal de l'asthme
Une fois le contrôle de l'asthme obtenu, la recherche du traitement minimal efficace pour maintenir un contrôle au moins acceptable, au mieux optimal, est recommandée. Chez l'adolescent, plus le patient est jeune, plus un contrôle optimal est souhaitable.
La durée des paliers thérapeutiques recommandée au cours de la décroissance du
traitement de fond est en règle générale de 3 mois. Aucune étude ne compare
plusieurs durées de paliers.
La diminution des doses de corticothérapie inhalée peut se faire par paliers de
25-50 %. Aucune donnée ne permet de recommander un schéma précis d'arrêt des
traitements additionnels.
Si des effets secondaires du traitement de fond sont notés ou si le malade est à risque
de tels effets secondaires, une réévaluation plus fréquente du rapport efficacité/tolérance est recommandée.
Cas particulier des patients asthmatiques traités par corticothérapie orale au long cours : chez les malades recevant au départ une corticothérapie orale au long cours, la dose doit être diminuée très progressivement sous corticothérapie inhalée à forte dose et bêta-2 mimétique d'action prolongée. Les paliers peuvent être de l'ordre de 3 mois, et la durée totale du sevrage peut aller jusqu'à plusieurs années.
Complément : Tableau p 12
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Source : AFSSAPS, ANAES. Recommandations pour le suivi médical des patients asthmatiques adultes
et adolescents
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Date de la source : 01-09-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment adapter le traitement de fond ?
Thème : Asthme enfant
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Voir le fichier à télécharger en bas de page


Visualiser les éléments complémentaires
Source : HAs, SP²F. Asthme de l'enfant de moins de 36 mois : diagnostic, prise en charge et traitement en
dehors des épisodes aigus
Cliquer ici pour visualiser le lien
Date de la source : 25-05-2009
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Comment adpater l'accompagnement au cas par cas?
Thème : Surdité de l'enfant : accompagnement des familles et suivi de l'enfant de 0 à 6 ans
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Accompagner les familles nécessite l'intervention de nombreux professionnels et de personnes civiles (réseau social des parents, associations), en vue :
- de transmettre une vision positive des compétences de l'enfant sourd et de son ?devenir .
- d'encourager les parents à partager leurs expériences et à poser des questions, afin de permettre des relations de partenaires entre parents et professionnels et non des relations de dépendance .
- d'informer et de soutenir les parents dans leur choix, et leur donner les moyens d'adapter leur projet éducatif en les informant régulièrement de l'évolution globale de l'enfant et de l'évolution spécifique de l'acquisition de la ou des langues proposées .
- d'aider les parents à :
o développer des compétences parentales spécifiques nécessaires à l'enfant sourd,
o connaître les ressources locales (associations et services) et comprendre les démarches à réaliser en expliquant les différents rôles et formation des professionnels et des institutions
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-12-2009

Titre : Comment agir devant une suspicion d'infection du liquide d'ascite?
Thème : Cirrhose
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de réaliser une ponction du liquide d'ascite et de l'analyser en urgence...
...Les critères diagnostiques d'ILA sont la présence d'au moins 250 polynucléaires neutrophiles/mm3 avec ou sans germe à l'examen direct. La faible concentration bactérienne, expliquant la fréquente négativité de l'examen direct, justifie un ensemencement systématique d'ascite sur flacons d'hémoculture aéro et anaérobie au lit du malade (grade B).
Une culture positive avec un nombre de polynucléaires neutrophiles dans l'ascite inférieur à 250 /mm3 (bactérascitie) démontre la présence d'une ILA si elle est associée à des signes locaux ou généraux d'infection.
L'utilisation de bandelettes urinaires permet de diagnostiquer rapidement une ILA avec une bonne spécificité , mais avec une sensibilité insuffisante et une valeur prédictive négative faible . En cas de négativité du résultat de la bandelette urinaire, si le doute persiste (notamment en cas de signes locaux ou généraux d'infection), il est recommandé de privilégier le résultat de l'analyse du liquide d'ascite.
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES COMPLICATIONS CHEZ LES MALADES ATTEINTS DE CIRRHOSE
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Date de la source : 24-12-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment aider le patient à décrire sa douleur?
Thème : Douleur
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Télécharger le fichier (lien en bas de page)
Complément : Les versions longues des questionnaires d'adjectifs ont été validées. Leur longueur les rend difficilement applicables en médecine ambulatoire. Les scores donnent une indication de l'importance de la douleur. Le vocabulaire de la douleur possède également une valeur d'orientation diagnostique pour faciliter la reconnaissance de certaines douleurs (par exemple les douleurs neurogènes), et apprécier le retentissement affectif de la douleur. Les versions courtes ne sont pas actuellement validées. L'expérience des utilisateurs indique qu'elles peuvent apporter des informations utiles, notamment le questionnaire de la douleur de Saint-Antoine (QDSA) abrégé.
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Source : ANAES. Évaluation et suivi de la douleur chronique chez l'adulte en médecine ambulatoire. Février 1999
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Date de la source : 01-02-1999
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment annoncer le diagostic ?
Thème : Obésité enfant
Chapitre : Information du patient Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : - Expliquer, rassurer, dédramatiser, déculpabiliser.
- Explorer la représentation qu'a l'enfant ou l'adolescent de son corps et de son poids et celle qu'en ont ses parents.
- Présenter de façon simple les objectifs à long terme et les moyens de les atteindre ensemble.
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Source : Has: Surpoids et obésité de l'enfant et de l'adolescent
(Actualisation des recommandations 2003) Méthode « Recommandations pour la pratique clinique » RECOMMANDATIONS Septembre 2011
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Comment apprécier le développement pubertaire chez l'adolescent ?
Thème : Dépistage pédiatrique
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Outil
Outil d'aide à la décision : LES DIFFÉRENTS STADES DU DÉVELOPPEMENT PUBERTAIRE D'APRÈS J.-M. TANNER
(TIRÉ DE ALVIN P. PUBERTÉ. IN : ALVIN P, MARCELLI D. MÉDECINE DE L'ADOLESCENT (2E ÉDITION). PARIS : MASSON 2005 : 15-27)

1. Pilosité pubienne (filles et garçons)
· Stade 1 : infantile, absence de « vrais » poils pubiens.
· Stade 2 : croissance de poils épars, duveteux et légèrement pigmentés, parfois légèrement ondulés, limitée chez la fille le long des berges de la fente vulvaire (verticale), chez le garçon à la base du pénis (horizontale).
· Stade 3 : poils beaucoup plus épais, frisés et pigmentés, s'étendant au-delà de la zone médiopubienne vers les bords du triangle pubien.
· Stade 4 : aspect « adulte », mais surface recouverte limitée au strict triangle pubien, sans extension à la racine des cuisses.
· Stade 5 : pilosité étendue de type adulte, débordant sur la racine des cuisses (et chez le garçon, éventuellement sur la ligne blanche au-dessus de la base du triangle pubien).
Note : cette cotation se fait exclusivement sur la surface recouverte par les poils pubiens, non sur leur densité.

2. Organes génitaux externes (garçons)
· Stade 1 : OGE d'apparence infantile.
· Stade 2 : accroissement en taille du scrotum, lui-même plus rouge et de texture différente. Pas encore ou seulement peu de changement au niveau du pénis.
· Stade 3 : accroissement en taille du pénis, surtout en longueur. Poursuite de la croissance du scrotum et de son contenu (testicules).
· Stade 4 : accroissement en taille du pénis, tant en longueur qu'en largeur. Poursuite de la croissance du scrotum, de pigmentation plus foncée.
· Stade 5 : OGE de taille et de forme adulte.
Note : la cotation des OGE (G) est indépendante de celle de la pilosité (P). Ne fait pas partie de cette cotation l'appréciation du volume des testicules par la palpation, qui réalise un examen à part.

3. Développement mammaire (filles)
· Stade 1 : aspect infantile : aréole plate.
· Stade 2 : bourgeon aréolaire : surélévation limitée à l'aréole (zone aréolaire et juxtaaréolaire).
· Stade 3 : aspect de « sein adulte miniature » à contour régulier.
· Stade 4 : outre l'augmentation de volume, aspect très caractéristique de l'aréole : son contour forme une saillie supplémentaire sur le profil du sein.
· Stade 5 : aspect mature avec contour régulier.
Note : certaines filles peuvent passer directement du stade 3 au stade 5. D'autres peuvent rester au stade 4, sans atteindre le stade 5.
Complément : Télécharger les images (lien ci-dessous)
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Source : HAs. Propositions portant sur le dépistage individuel chez l'enfant de 7 à 18 ans, pédiatres et médecins scolaires
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Date de la source : 01-09-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment apprécier le niveau d'une glycémie capillaire ?
Thème : Diabète
Chapitre : Dépistage Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : En l'absence de données, les valeurs seuils de 1,20 g/L (6,7 mmol/L) si le prélèvement a été fait plus de 2 heures après le dernier repas et 1,50 g/L (8,4 mmol/L) s'il a été fait moins de 2 heures après ont été proposées de manière arbitraire et devront être révisées en fonction des nouvelles données.
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Source : ANAES. PRINCIPES DE DEPISTAGE DU DIABETE DE TYPE 2
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Date de la source : 01-02-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment apprécier le retentissement de l'incontinence urinaire ?
Thème : Incontinence urinaire
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Une fois posé le diagnostic clinique du type d'incontinence, il est recommandé :
- d'évaluer le nombre approximatif de pertes quotidiennes d'urine (nombre de changements de sous-vêtements par jour, nécessité d'une protection en dehors des règles, type et nombre de protections utilisées par jour) .
- d'apprécier la gêne liée à l'incontinence urinaire ressentie par la patiente (limitation des activités sociales, sportives, etc., peur de l'aggravation ultérieure). Si on souhaite évaluer le retentissement sur la qualité de vie de la patiente par un questionnaire de qualité de vie validé, le questionnaire Contilife® et l'échelle Ditrovie® peuvent être proposés .
- de rechercher la date et les circonstances d'apparition des troubles, en particulier pour les besoins impérieux (sont-ils apparus récemment, y a-t-il la notion d'énurésie dans l'enfance ?) .
- de rechercher les antécédents gynéco-obstétricaux et chirurgicaux (cf. § III) .
- de rechercher d'éventuels examens et traitements antérieurs de l'incontinence.
Le catalogue mictionnel est proposé en complément à l'interrogatoire. Il aide à estimer la fréquence des épisodes d'incontinence et les circonstances d'apparition des symptômes, et à faire prendre conscience à la patiente de ses symptômes. Il est rempli par la patiente, en dehors de la consultation, dans ses conditions normales de vie pendant 2 ou 3 jours, pas obligatoirement consécutifs (par exemple un jour de semaine, puis un jour de week-end).
Visualiser les éléments complémentaires
Source : ANAES. Prise en charge de l'incontinence urinaire de la femme en médecine générale
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Date de la source : 01-05-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment apprécier le retentissement des troubles cognitifs sur la vie quotidienne ?
Thème : Alzheimer (diagnostic et prise en charge)
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic positif
Outil d'aide à la décision : Le retentissement des troubles cognitifs sur les activités de la vie quotidienne doit être apprécié. Il peut être apprécié à l'aide d'échelles évaluant les activités de la vie quotidienne :
- échelle Instrumental Activities of Daily Living (IADL) pour les activités instrumentales de la vie quotidienne .
- échelle simplifiée comportant les 4 items les plus sensibles (utilisation du téléphone, utilisation des transports, prise de médicaments, gestion des finances) . la nécessité d'une aide du fait des troubles cognitifs à au moins un de ces items constitue un retentissement significatif de ces troubles sur l'activité quotidienne du patient .
- échelle Activities of Daily Living (ADL) pour les activités basiques de la vie quotidienne.
Le Disability Assessment for Dementia (DAD) peut également être utilisé.
Complément : La Haute Autorité de Santé retire la recommandation de bonne pratique Diagnostic et prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées (communiqué de la HAs en date du 20 octobre 2011.
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Source : HAs. Diagnostic et prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Comment apprécier le soulagement obtenu par médciaments chez un patient douloureux ?
Thème : Douleur
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Echelles disponibles dans la recommandation
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Complément : Les échelles d'évaluation du soulagement de la douleur (échelle visuelle analogique, échelle verbale simple ou échelle numérique) sont utiles pour le suivi.
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Source : ANAES. Évaluation et suivi de la douleur chronique chez l'adulte en médecine ambulatoire. Février 1999
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Date de la source : 01-02-1999
Type de document : Recommandation

Titre : Comment appréhender la douleur chez un patient porteur d'escarre ?
Thème : Escarre
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : La douleur de l'escarre peut être spontanée ou non, brutale et inattendue, limitée aux soins, aux changements de position ou aux mobilisations, ou présente en continu. La douleur n'est pas corrélée à la taille de l'escarre.
Il est recommandé d'évaluer régulièrement la douleur pour mieux orienter la prise en charge.
L'analyse de la douleur comprend une évaluation :
- de ses causes (soins de la plaie, mobilisations, changements de position) .
- de son intensité : par une auto-évaluation par le patient lui-même en utilisant une échelle validée (échelle visuelle analogique, échelle numérique, échelle verbale simple) complétée d'une observation clinique (posture, faciès, gémissements, attitude antalgique, limitation des mouvements). Chez le patient incapable de communiquer, l'observation clinique décrite ci-dessus ou l'utilisation d'une échelle telle que Doloplus® ou ECPA est préconisée .
- de son retentissement sur le comportement quotidien et l'état psychologique du patient.
Il est recommandé d'utiliser des antalgiques selon la stratégie en 3 paliers recommandée par l'OMS. Un changement de palier est nécessaire lorsque les médicaments du palier précédent, correctement prescrits, sont insuffisants. Cependant, des douleurs intenses lors des soins d'escarre peuvent justifier d'emblée l'utilisation d'un antalgique de palier 3 (opioïdes forts).
Dans tous les cas, il ne faut pas s'attarder plus de 24 à 48 heures sur un palier qui s'avère inefficace. Un traitement antalgique en continu peut être nécessaire. Une évaluation régulière des effets du traitement antalgique et des effets secondaires doit être effectuée jusqu'à obtention d'une antalgie efficace.
L'utilisation de supports d'aide à la prévention et au traitement de l'escarre diminue le phénomène douloureux (grade C). D'autres mesures complémentaires telles que installation confortable, nettoyage de la plaie par lavage, choix de pansements permettant l'espacement des soins et choix des moments des soins avec le patient permettent de minimiser le phénomène douloureux.
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Source : ANAES. Prévention et traitement des escarres de l'adulte et du sujet âgé
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Date de la source : 01-11-2001
Type de document : Recommandation

Titre : Comment arrêter un THS ?
Thème : Ménopause
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Il paraît opportun de vérifier la nécessité de poursuivre le traitement une fois par an, à l'aide d'une fenêtre thérapeutique (accord professionnel, aucune attitude n'ayant été étudiée ou ne faisant l'objet d'un consensus) :
- soit en réduisant progressivement la dose d'oestrogène administrée .
- soit en suspendant quelques semaines le traitement.
La réapparition des troubles et la confirmation par la patiente de sa volonté de poursuivre le traitement pourront amener à reprendre le traitement. À titre indicatif, des données observationnelles indiquent qu'en moyenne, la durée de prescription des traitements est, selon les traitements, de l'ordre de 2 ou 3 ans, et qu'environ 1 femme sur 4 ayant arrêté son traitement suite à la publication des études sur les risques associés au THS le reprend untérieurement.
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Source : ANAES, AFSSAPS. Traitements hormonaux substitutifs de la ménopause
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Date de la source : 11-05-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment arrêter un traitement de longue durée ?
Thème : Dépression
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de diminuer les posologies progressivement de façon à prévenir la survenue d'un syndrome d'arrêt et d'augmenter la fréquence des consultations du fait du risque de réapparition des symptômes
Cette période sera généralement comprise entre 1 et 6 mois:
- ttt<1 an: arrêt en quelques semaines, en diminuant par ex.toutes les semaines la posologie journalière
- ttt>1 an: arrêt en quelques mois, en diminuant par ex.tous les mois la posologie journalière
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte. 2007
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Type de document : Recommandation

Titre : Comment assurer la traçabilité de l'entretien téléphonique ?
Thème : Prescription médicamenteuse par téléphone (ou téléprescription) dans le cadre de la régulation médicale
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Les communications reçues dans un centre de régulation sont enregistrées et les patients en sont informés. L'enregistrement des communications fait partie du dossier médical du patient, il est conservé selon la législation en vigueur.
Il est recommandé, pour toute prescription orale ou écrite, de compléter le dossier médical informatisé servant de support à la régulation médicale qui pourra par la suite être inclus dans le dossier médical personnel (DMP) dès que celui-ci sera opérationnel.

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Source : HAS/Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-02-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Comment assurer le suivi d'une prescription par méthadone ou buprénorphine ?
Thème : Addictions (opiacés)
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : La posologie de stabilisation est généralement atteinte en 10 à 15 jours par paliers de 1 à 3 jours, jusqu'à suppression des symptômes de manque, puis par paliers de 4 à 7 jours. Pour la méthadone, paliers de 5 à 10 mg . pour la BHD de 1 à 2 mg. Consultation du patient à chaque étape.
Quand le patient est stabilisé, la période de délivrance recommandée est de 7 jours. Une dérogation est possible pour une délivrance jusqu'à 14 jours pour la méthadone et 28 jours pour la BHD, « pour des raisons particulières tenant à la situation du patient » avec mention expresse du prescripteur. Une délivrance pour plusieurs semaines ne se conçoit qu'après plusieurs mois de suivi et en l'absence de difficultés médico-sociales importantes. Ceci permet la compatibilité avec l'activité professionnelle du patient.
Pour la BHD, la posologie d'entretien se situe entre 8 et 16 mg/j, posologie maximale de l'AMM en France. Un équilibre non satisfaisant avec 16 mg reflète souvent une mauvaise utilisation ou une comorbidité psychiatrique, et peut justifier un passage à un traitement par la méthadone, plutôt qu'une augmentation de posologie hors AMM.
Pour la méthadone, elle se situe entre 60 et 100 mg/j, mais des posologies supérieures peuvent s'avérer nécessaires.
Durant cette période, le pharmacien doit être averti des modifications du traitement et des modalités de délivrance. En retour il doit signaler toute anomalie.
Il est important de veiller aux mauvaises utilisations :
injection, sniff pour la buprénorphine . consommation d'alcool, de BZD, de cannabis.
Prévention et traitement des effets secondaires :
constipation fréquente . sueurs difficiles à réduire quand elles apparaissent sous méthadone .
prise de poids, contrepartie de l'arrêt de la consommation d'héroïne. Si elle est excessive, il faut penser à une alcoolisation ou à la coprescription de neuroleptiques .troubles de la libido. Les difficultés sexuelles sont néanmoins d'origines multiples et peuvent nécessiter une prise en charge spécifique. Les traitements actuels des troubles de l'érection sont généralement efficaces sur les impuissances . nécessité d'une contraception.
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Source : FFA, ANAES. Stratégies thérapeutiques pour les personnes dépendantes des opiacés :
place des traitements de substitution
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Date de la source : 24-06-2004
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Comment augmenter les apports alimentaires ?
Thème : Alimentation personne âgée
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Plusieurs mesures sont recommandées pour augmenter les apports alimentaires :
- respecter les règles du Programme national nutrition santé (PNNS) pour les personnes âgées :
- viandes, poissons ou oeufs : deux fois par jour,
- lait et produits laitiers : 3 à 4 par jour,
- pain, autres aliments céréaliers, pommes de terre ou légumes secs à chaque repas,
- au moins 5 portions de fruits et légumes par jour,
- 1 à 1,5 litre d'eau par jour (ou autres boissons : jus de fruits, tisanes, etc.) sans attendre la sensation de soif .
- augmenter la fréquence des prises alimentaires dans la journée, en fractionnant les repas, en s'assurant que la personne âgée consomme trois repas quotidiens et en proposant des collations entre les repas .
- éviter une période de jeûne nocturne trop longue (> 12 heures) en retardant l'horaire du dîner, en avançant l'horaire du petit déjeuner et/ou en proposant une collation .
- privilégier des produits riches en énergie et/ou en protéines .
- adapter les menus aux goûts de la personne et adapter la texture des aliments à ses capacités de mastication et de déglutition .
- organiser une aide technique et/ou humaine au repas en fonction du handicap de la personne .
- proposer les repas dans un environnement agréable (cadre et convives).
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Source : HAs. Stratégie de prise en charge en cas de dénutrition protéino-énergétique chez la personne âgée. Recommandations. Avril 2007.
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Date de la source : 26-06-2007
Type de document : Information du patient

Titre : Comment caractériser l'intensité de l'épisode ?
Thème : Dépression
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic positif
Outil d'aide à la décision : La CIM-10 et le DSM-IV qualifient l'épisode dépressif selon la sévérité des symptômes de :
- « léger » lorsqu'il y a peu ou pas de symptômes supplémentaires par rapport au nombre nécessaire pour répondre au diagnostic . l'altération des activités professionnelles, des activités sociales courantes, ou des relations avec les autres est seulement mineure .
- « sévère sans caractéristiques psychotiques » lorsque plusieurs symptômes supplémentaires par rapport au nombre nécessaire pour répondre au diagnostic sont présents, et que les symptômes perturbent nettement les activités professionnelles, les activités sociales courantes ou les relations avec les autres .
- « sévère avec caractéristiques psychotiques » lorsque s'ajoutent aux symptômes typiques de l'épisode dépressif sévère des idées délirantes ou des hallucinations, concordant ou non avec le trouble de l'humeur .
- « modéré » lorsque les symptômes et altérations des activités professionnelles, des activités sociales courantes, ou des relations avec les autres sont comprises entre ces deux extrêmes.
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Source : ANAES. Prise en charge d'un épisode dépressif isolé de l'adulte en ambulatoire
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Date de la source : 20-05-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment caractériser le degré d'urgence ?
Thème : Dépression (crise suicidaire)
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : En urgence faible une personne qui :
- est dans une relation de confiance établie avec un praticien .
- désire parler et est à la recherche de communication .
- cherche des solutions à ses problèmes .
- pense au suicide mais n'a pas de scénario suicidaire précis .
- pense encore à des moyens et à des stratégies pour faire face à la crise .
- n'est pas anormalement troublée mais psychologiquement souffrante.
En urgence moyenne une personne qui :
- présente un équilibre émotionnel fragile .
- envisage le suicide et dont l'intention est claire .
- a envisagé un scénario suicidaire mais dont l'exécution est reportée .
- ne voit de recours autre que le suicide pour cesser de souffrir .
- a besoin d'aide et exprime directement ou indirectement son désarroi .
- est isolée.
En urgence élevée une personne :
- décidée, dont le passage à l'acte est planifié et prévu pour les jours qui viennent .
- coupée de ses émotions, rationalisant sa décision ou très émotive, agitée, troublée .
- complètement immobilisée par la dépression ou dans un état de grande agitation .
- dont la douleur et la souffrance sont omniprésentes ou complètement tues .
- ayant un accès direct et immédiat à un moyen de se suicider .
- ayant le sentiment d'avoir tout fait et tout essayé .
- très isolée.
Il faudra également tenir compte de l'élément de dangerosité lié à l'accumulation de facteurs de risque, notamment l'âge (> 75 ans).
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Source : ANAES, FFP. La crise suicidaire : reconnaître et prendre en charge
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Date de la source : 01-10-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment catégoriser la douleur à partir de l'EVA ?
Thème : Douleur
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : - douleur d'intensité légère : EVA entre 10 et 30 mm .
- douleur d'intensité modérée : EVA entre 30 et 50 mm .
- douleur intense : EVA entre 50 et 70 mm .
- douleur très intense : > 70 mm.
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Source : ÉVALUATION ET STRATÉGIES DE PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR AIGUË EN AMBULATOIRE CHEZ L'ENFANT DE 1 MOIS À 15 ANS
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Date de la source : 26-09-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment coter la sévérité de l'asthme ?
Thème : Asthme enfant
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Outil
Outil d'aide à la décision : Le groupe de travail propose de classer la sévérité de l'asthme avant traitement selon les paramètres décrits dans tableau 1 ci-dessous :
- le paramètre le plus sévère définit le niveau de sévérité (intermittent, persistant léger à modéré, persistant sévère, intermittent sévère) .
- la fréquence des symptômes est évaluée sur les 4 dernières semaines et celle des exacerbations sur les 6 ou 12 derniers mois.
En pratique, deux points sont importants à apprécier :
- la fréquence des exacerbations
- et l'absence ou la persistance de symptômes intercritiques6 en particulier nocturne.

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Source : HAs, SP²F. Asthme de l'enfant de moins de 36 mois : diagnostic, prise en charge et traitement en
dehors des épisodes aigus
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Date de la source : 25-05-2009
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Comment coter une force musculaire?
Thème : Neuropathie périphérique
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Échelle MRC (Medical research council of Great Britain)
Classification internationale qui permet de coter le déficit moteur sur une échelle de 0 à 5.
Complément : 5. Force normale 4. Capacité de lutter contre la pesanteur et contre une résistance 3. Capacité de lutter contre la pesanteur mais non contre une résistance 2. Possibilité de mouvement, une fois éliminée la pesanteur 1. Ébauche de mouvement 0. Aucun mouvement
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Source : HAs. Prise en charge diagnostique des neuropathies périphériques (polyneuropathies et mononeuropathies multiples)
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Date de la source : 25-10-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment débuter l'examen du mineur ?
Thème : Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Comme pour toute consultation médicale, l'examen du mineur débute par :
- la recherche des antécédents familiaux, médicaux/chirurgicaux, psychologiques éventuels, les traitements en cours .
- les date et heure de l'examen, le délai écoulé depuis l'agression .
- la taille, le poids du mineur .
- si possible l'examen du carnet de santé.
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Source : HAs. Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur. Mai 2011
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Comment définir l'abus aux opiacés (DSM-IV) ?
Thème : Addictions (opiacés)
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Définition du DSM-IV
A) Mode d'utilisation inadéquat d'une substance conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance cliniquement significative, caractérisée par la présence d'au moins une des manifestations suivantes au cours d'une période de 12 mois :
1) utilisation répétée d'une substance conduisant à l'incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l'école ou à la maison (par exemple : absences répétées ou mauvaises performances au travail du fait de l'utilisation de la substance, absences, exclusions temporaires ou définitives de l'école, négligence des enfants ou des tâches ménagères) .
2) utilisation répétée d'une substance dans des situations où cela peut être physiquement dangereux (par exemple : conduite de véhicules ou mise en fonctionnement de machines alors que l'on est sous l'influence d'une substance) .
3) problèmes judiciaires répétés liés à l'utilisation d'une substance (par exemple : arrestations pour comportement anormal en rapport avec l'utilisation de la substance) .
4) utilisation de la substance malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés par ou exacerbés par les effets de la substance (par exemple : disputes avec le conjoint à propos des conséquences de l'intoxication, bagarres).
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Source : DSM-IV
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Date de la source : 24-06-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment définir le risque CV chez un patient hypertendu ?
Thème : HTA
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Le niveau de risque faible est défini par :
- PA comprise entre 140-159 mmHg (PAS) et/ou 90-99 mmHg (PAD) sans autre facteur de risque cardio-vasculaire associé.
Le niveau de risque moyen est défini par :
- PA comprise entre 140-159 mmHg (PAS) et/ou 90-99 mmHg (PAD) associée à 1 ou 2 autres facteurs de risque cardio-vasculaire .
- PA comprise entre 160-179 mmHg (PAS) et/ou 100-109 mmHg (PAD) associée à aucun, 1 ou 2 autres facteurs de risque cardio-vasculaire.
Le niveau de risque élevé est défini par :
- PA supérieure ou égale à 180 mmHg (PAS) et/ou 110 mmHg (PAD) .
- PA comprise entre 140-179 mmHg (PAS) et/ou 90-109 mmHg (PAD) associée à :
-> nombre de facteurs de risque cardio-vasculaire (hormis l'HTA) >= 3, et/ou
-> un diabète, et/ou,
-> une atteinte des organes cibles .
- quel que soit le niveau de PA si présence de :
-> maladie cardio-vasculaire (prévention secondaire) et rénale.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la HAs le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ADULTES ATTEINTS D'HYPERTENSION ARTÉRIELLE ESSENTIELLE ACTUALISATION 2005
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment définir les formes évolutives ?
Thème : Polyarthrite rhumatoïde
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : PR active L'activité de la PR s'évalue habituellement en utilisant le DAS 28. Le DAS 28 est recommandé en pratique courante bien que certaines localisations, telles que les hanches, les avant-pieds et les chevilles, ne soient pas prises en compte. Ces atteintes doivent être prises en compte lorsqu'elles sont exclusives ou prédominantes :
- une PR en rémission se définit par un score de DAS 28 < 2,6 .
- une PR de faible niveau d'activité se définit par un score de DAS 28 <= 3,2 .
- une PR « active » se définit par un score de DAS 28 > 3,2 .
- une PR « modérément active » se définit par un score de DAS 28 > 3,2 et <= 5,1 .
- une PR « très active » se définit par un score de DAS 28 > 5,1.

PR sévère
Une PR sévère se définit par l'existence d'un handicap fonctionnel mesuré par le HAQ (³ 0,5), ou par l'existence ou la progression de lésions structurales en imagerie, ou par l'existence de manifestations systémiques. Un seul critère suffit.

PR évolutive
Une PR évolutive se définit comme une PR active ou avec une progression structurale ou fonctionnelle dans le temps.

PR grave
Une PR grave est une PR sévère ou justifiant pour son contrôle un traitement de fond continu.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. Polyarthrite rhumatoïde Diagnostic et prise en charge initiale
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Date de la source : 30-11-2007
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Comment définit on la dépendance aux substances psychoactives ? (DSM IV)
Thème : Addictions (substances psycho-actives)
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Le DSM-IV définit ainsi « la dépendance à une substance », ici à l'alcool :
Mode d'utilisation inadapté d'une substance conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de trois (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d'une période continue de 12 mois :
1) tolérance, définie par l'un des symptômes suivants :
a) besoin de quantités notablement plus fortes de la substance pour obtenir une intoxication ou l'effet désiré,
b) effet notablement diminué en cas d'utilisation continue d'une même quantité de la substance .
2) sevrage caractérisé par l'une ou l'autre des manifestations suivantes :
a) syndrome de sevrage caractéristique de la substance (voir critères A et B des critères de sevrage à une substance spécifique),
b) la même substance (ou une substance très proche) est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage .
3) la substance est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu .
4) il y a un désir persistant ou des efforts infructueux pour diminuer ou contrôler l'utilisation de la substance .
5) beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la substance (p. ex., consultation de nombreux médecins ou déplacement sur de longues distances), à utiliser le produit (p. ex., fumer sans discontinuité), ou à récupérer de ses effets .
6) des activités sociales, professionnelles ou de loisirs importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l'utilisation de la substance .
7) l'utilisation de la substance est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d'avoir été causé ou exacerbé par la substance (p. ex., poursuite de la cocaïne bien que la personne admette une dépression liée à la cocaïne, ou poursuite de la prise de boissons alcoolisées bien que le sujet reconnaisse l'aggravation d'un ulcère du fait de la consommation d'alcool).
Spécifier si :
- avec dépendance physique : présence d'une tolérance ou d'un sevrage (c.-à-d. des items 1 ou 2) .
- sans dépendance physique : absence de tolérance ou de sevrage (c.-à-d. tant de l'item 1 que de l'item 2).
Codification de l'évolution de la dépendance au 5e caractère :
0 Rémission précoce complète .
0 Rémission précoce partielle .
0 Rémission prolongée complète .
0 Rémission prolongée partielle .
2 Traitement par agoniste .
1 En environnement protégé .
4 Légère / Moyenne / Grave.
------------------------------------
La caractéristique essentielle de la dépendance à une substance est un ensemble de symptômes cognitifs, comportementaux et physiologiques, indiquant que le sujet continue à utiliser la substance malgré les problèmes significatifs liés à la substance. Il existe un mode d'utilisation répétée qui conduit, en général, à la tolérance, au sevrage et à un comportement de prise compulsive.
[...]
Ni la tolérance ni le sevrage ne sont nécessaires ou suffisants pour le diagnostic de dépendance à une substance. Certains sujets (...) montrent un mode d'utilisation compulsive sans aucun signe de tolérance ou de sevrage.
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Source : DSM -IV dans ANAES Objectifs, indications et modalités du sevrage du patient alcoolodépendant
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Date de la source : 08-03-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment définit on une atteinte des organes cibles chez un patient hypertendu?
Thème : HTA
Chapitre : Dépistage Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Hypertrophie ventriculaire gauche
• Microalbuminurie : 30 à 300 mg/j ou 20 à 200 mg/l.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la HAs le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l’expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l’engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d’appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d’intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l’attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d’intérêts, et dotée aujourd’hui d’une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d’indépendance de l’expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d’information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l’indépendance de l’institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d’intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d’intérêt d’un expert ou l’absence d’une ou plusieurs déclarations publiques d’intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l’attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, l’actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l’année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s’agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d’état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l’ensemble des experts et membres des services de l’institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n’est pas remise en cause. Durant la phase d’actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l’ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ADULTES ATTEINTS D’HYPERTENSION ARTÉRIELLE ESSENTIELLE ACTUALISATION 2005
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment définit on une dépendance à une substance psychoactive (CIM 10)?
Thème : Addictions (substances psycho-actives)
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Ensemble de phénomènes comportementaux, cognitifs et physiologiques dans lesquels l'utilisation d'une substance psycho-active spécifique ou d'une catégorie de substances entraîne un désinvestissement progressif des autres activités. La caractéristique essentielle du syndrome de dépendance consiste en un désir (souvent puissant, parfois compulsif) de boire de l'alcool, de fumer du tabac ou de prendre une autre substance psychoactive (y compris un médicament prescrit). Au cours des rechutes, c.-à-d. après une période d'abstinence, le syndrome de dépendance peut se réinstaller beaucoup plus rapidement qu'initialement. Au moins trois des manifestations suivantes doivent habituellement avoir été présentes en même temps au cours de la dernière année :
(a) désir puissant ou compulsif d'utiliser une substance psycho-active .
(b) difficultés à contrôler l'utilisation de la substance (début ou interruption de la consommation ou niveaux d'utilisation) .
(c) syndrome de sevrage physiologique (voir F1x.3 et F1x.4) quand le sujet diminue ou arrête la consommation d'une substance psycho-active, comme en témoignent la survenue d'un syndrome de sevrage caractéristique de la substance ou l'utilisation de la même substance (ou d'une substance apparentée) pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage .
(d) mise en évidence d'une tolérance aux effets de la substance psycho-active : le sujet a besoin d'une quantité plus importante de la substance pour obtenir l'effet désiré (certains sujets dépendants de l'alcool ou des opiacés peuvent consommer des doses quotidiennes qui seraient létales ou incapacitantes chez les sujets non dépendants) .
(e) abandon progressif d'autres sources de plaisir et d'intérêts au profit de l'utilisation de la substance psycho-active, et augmentation du temps passé à se procurer la substance, la consommer ou récupérer de ses effets .
(f) poursuite de la consommation de la substance malgré la survenue de conséquences manifestement nocives
(p. ex. atteinte hépatique due à des excès alcooliques, épisode dépressif après une période de
consommation importante ou altération du fonctionnement cognitif liée à la consommation d'une
substance). On doit s'efforcer de préciser que le sujet était au courant, ou qu'il aurait dû être au courant, de la nature et de la gravité des conséquences nocives.
La réduction de la variété des modes de consommation (p. ex. tendance à consommer toujours la même quantité d'alcool, tous les jours, quelles que soient les contraintes sociales concernant la norme en matière de boisson) a également été décrite comme étant caractéristique d'un syndrome de dépendance.
La caractéristique essentielle du syndrome de dépendance réside dans la consommation ou dans le désir de prendre une substance psycho-active particulière. Le sujet prend habituellement conscience de la présence d'un désir compulsif quand il essaie d'interrompre la consommation de la substance ou de contrôler son utilisation. On ne fait pas un diagnostic de syndrome de dépendance chez un sujet qui présente des signes de sevrage à l'arrêt d'une substance opiacée, administrée dans un but antalgique, après une intervention chirurgicale, et qui ne désire pas continuer à prendre des substances psycho-actives.
Le syndrome de dépendance peut concerner une substance spécifique (p. ex. le tabac ou le diazepam), une catégorie de substances (p. ex. les opiacés), ou de nombreuses substances différentes (certains sujets ont un désir compulsif de prendre n'importe quelle substance disponible et présentent un sentiment de détresse, une agitation ou des signes physiques de sevrage quand ils ne peuvent pas s'en procurer).
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Source : CIM 10 dans ANAES Objectifs, indications et modalités du sevrage du patient alcoolodépendant
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Date de la source : 08-03-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment définit on une dépendance à une substance psychoactive ?
Thème : Addictions (substances psycho-actives)
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Le DSM-IV définit ainsi « la dépendance à une substance », ici à l'alcool :
Mode d'utilisation inadapté d'une substance conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de trois (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d'une période continue de 12 mois :
1) tolérance, définie par l'un des symptômes suivants :
a) besoin de quantités notablement plus fortes de la substance pour obtenir une intoxication ou l'effet désiré,
b) effet notablement diminué en cas d'utilisation continue d'une même quantité de la substance .
2) sevrage caractérisé par l'une ou l'autre des manifestations suivantes :
a) syndrome de sevrage caractéristique de la substance (voir critères A et B des critères de sevrage à une substance spécifique),
b) la même substance (ou une substance très proche) est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage .
3) la substance est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu .
4) il y a un désir persistant ou des efforts infructueux pour diminuer ou contrôler l'utilisation de la
substance .
5) beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la substance (p. ex., consultation de nombreux médecins ou déplacement sur de longues distances), à utiliser le produit (p. ex., fumer sans discontinuité), ou à récupérer de ses effets .
6) des activités sociales, professionnelles ou de loisirs importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l'utilisation de la substance .
7) l'utilisation de la substance est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d'avoir été causé ou exacerbé par la substance (p. ex.,poursuite de la cocaïne bien que la personne admette une dépression liée à la cocaïne, ou poursuite de la prise de boissons alcoolisées bien que le sujet reconnaisse l'aggravation d'un ulcère du fait de la consommation d'alcool).
Spécifier si :
- avec dépendance physique : présence d'une tolérance ou d'un sevrage (c.-à-d. des items 1 ou 2) .
- sans dépendance physique : absence de tolérance ou de sevrage (c.-à-d. tant de l'item 1 que de l'item 2).
Codification de l'évolution de la dépendance au 5e caractère :
0 Rémission précoce complète .
0 Rémission précoce partielle .
0 Rémission prolongée complète .
0 Rémission prolongée partielle .
2 Traitement par agoniste .
1 En environnement protégé .
4 Légère / Moyenne / Grave.
------------------------------------
La caractéristique essentielle de la dépendance à une substance est un ensemble de symptômes cognitifs, comportementaux et physiologiques, indiquant que le sujet continue à utiliser la substance malgré les problèmes significatifs liés à la substance. Il existe un mode d'utilisation répétée qui conduit, en général, à la tolérance, au sevrage et à un comportement de prise compulsive.
[…]
Ni la tolérance ni le sevrage ne sont nécessaires ou suffisants pour le diagnostic de dépendance à une substance. Certains sujets (…) montrent un mode d'utilisation compulsive sans aucun signe de tolérance ou de sevrage.
[…]
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Source : DSM-IV
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Date de la source : 01-11-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment dépister l'AOMI ?
Thème : Artérite Oblitérante des Membres Inférieurs
Chapitre : Dépistage Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : La prévalence de l'AOMI asymptomatique (10 à 20 % au-delà de 55 ans), la mortalité cardio-vasculaire associée (18 à 30 % de décès à 5 ans) et les moyens thérapeutiques disponibles, principalement vis-à-vis des facteurs de risque vasculaire, invitent à son dépistage individuel par une évaluation clinique bien conduite et la mesure systématique de l'IPS (grade C) chez tous les sujets à risque d'accident cardio-vasculaire1 (grade C).
Complément : Rappel des facteurs de risque cardio-vasculaire. - Âge (> 50 ans chez l'homme et > 60 ans chez la femme) - Tabagisme (tabagisme actuel ou arrêté depuis moins de 3 ans) - Antécédents familiaux d'accident cardio-vasculaire précoce - infarctus du myocarde ou mort subite avant l'âge de 55 ans chez le père ou chez un parent du premier degré de sexe masculin - infarctus du myocarde ou mort subite avant l'âge de 65 ans chez la mère ou chez un parent du premier degré de sexe féminin - AVC précoce (< 45 ans) - Diabète (diabète traité ou non traité) - Dyslipidémie - LDL-cholestérol >= 1,60 g/l (4,1 mmol/l) - HDL-cholestérol <= 0,40 g/l (1 mmol/l) quel que soit le sexe [Formule de Friedewald : si la triglycéridémie est inférieure à 4 g/l (4,6 mmol/l) : LDL (g/l) = cholestérol total (g/l) – HDL (g/l) – triglycérides/5 (g/l)] Autres paramètres à prendre en compte - Obésité abdominale (périmètre abdominal > 102 cm chez l'homme et 88 cm chez la femme) ou obésité (IMC >= 30 kg/m2). - Sédentarité (absence d'activité physique régulière, soit environ 30 min, 3 fois/sem). - Consommation excessive d'alcool (plus de 3 verres de vin/jour chez l'homme et 2 verres/jour chez la femme).
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Source : HAs. Prise en charge de l'artériopathie chronique oblitérante athéroscléreuse des membres inférieurs (indications médicamenteuses, de revascularisation et de rééducation)
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Date de la source : 01-04-2006
Type de document : Recommandation

Titre : Comment dépister l'autisme ?
Thème : Autisme
Chapitre : Dépistage Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Le groupe de travail propose à l'âge de 18 ou 24 mois la réalisation du CHAT pour les professionnels de santé formés à ce test. À défaut de la réalisation complète de ce test, 4 questions sont posées aux parents :
- Votre enfant a-t-il déjà utilisé son index pour pointer ?
- Votre enfant joue-t-il à faire semblant ?
- Votre enfant vous imite-t-il ?
- Votre enfant répond-il au sourire ?
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Source : HAs. Propositions portant sur le dépistage individuel chez l'enfant de 28 jours à 6 ans, destinées aux médecins généralistes, pédiatres, médecins de PMI et médecins scolaires
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Date de la source : 01-09-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment dépister les troubles auditfs à 9 mois ?
Thème : Dépistage pédiatrique
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : - Recherche des facteurs de risque.
- Entretien avec les parents :
-> votre enfant entend-il bien ?
-> votre enfant réagit-il à votre voix ?
-> votre enfant « dialogue-t-il » avec vous ?
-> votre enfant sursaute-t-il à un bruit fort ?
- Tests de dépistage des déficits auditifs, réalisés en dehors du champ visuel de l'enfant :
-> réaction à l'appel (utilisation de la voix) .
-> ou acoumétrie aux jouets sonores (jouets sonores de Moatti par exemple) ou
objets sonores (3 objets avec 1 grave, 1 médium et 1 aigu).
À cet âge, il est recherché un réflexe d'orientation investigation.
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Source : HAs. Propositions portant sur le dépistage individuel chez l'enfant de 28 jours à 6 ans, destinées aux médecins généralistes, pédiatres, médecins de PMI et médecins scolaires
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Date de la source : 01-09-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment dépister les troubles auditifs à 2 ans ?
Thème : Dépistage pédiatrique
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : - Évaluation du langage.
- Tests de dépistage des déficits auditifs :
-> réaction à la voix chuchotée (à partir de cet âge l'acoumétrie verbale de désignation peut être envisagée) .
-> ou acoumétrie aux jouets sonores (jouets sonores de Moatti par exemple) ou objets sonores (3 objets avec 1 grave, 1 médium et 1 aigu).
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Source : HAs. Propositions portant sur le dépistage individuel chez l'enfant de 28 jours à 6 ans, destinées aux médecins généralistes, pédiatres, médecins de PMI et médecins scolaires
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Date de la source : 01-09-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment dépister les troubles auditifs à 4 ans?
Thème : Dépistage pédiatrique
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : • Évaluation du langage.
• Entretien avec les parents :
– votre enfant vous fait-il répéter ?
– votre enfant parle-t-il fort ?
– votre enfant monte-t-il anormalement le son de la télévision ?
• Tests de dépistage des déficits auditifs uni et bilatéraux :
– audiométrie vocale à la voix (chuchotée et normale) .
– audiométrie tonale au casque (PMI ou médecine scolaire essentiellement).
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Source : HAs. Propositions portant sur le dépistage individuel chez l’enfant de 28 jours à 6 ans, destinées aux médecins généralistes, pédiatres, médecins de PMI et médecins scolaires
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Date de la source : 01-09-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment dépister les troubles auditifs à 4 mois ?
Thème : Dépistage pédiatrique
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : - Recherche des facteurs de risque.
- Entretien avec les parents :
-> votre enfant entend-il bien ?
-> votre enfant réagit-il à votre voix ?
-> votre enfant sursaute-t-il à un bruit fort ?
- Tests de dépistage des déficits auditifs, réalisés en dehors du champ visuel de l'enfant :
-> stimulation vocale (utilisation de la voix) .
-> ou acoumétrie aux objets sonores (1 grave, 1 médium et 1 aigu).
À cet âge, il est recherché une modification des comportements de l'enfant à la stimulation vocale ou à l'acoumétrie.
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Source : HAs. Propositions portant sur le dépistage individuel chez l'enfant de 28 jours à 6 ans, destinées aux médecins généralistes, pédiatres, médecins de PMI et médecins scolaires
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Date de la source : 01-09-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment dépister un trouble de l'alimentation ?
Thème : Alimentation personne âgée
Chapitre : Dépistage Sous-chapitre : Outil
Outil d'aide à la décision : Le dépistage de la dénutrition repose sur :
- la recherche de situations à risque de dénutrition .
- l'estimation de l'appétit et/ou des apports alimentaires .
- la mesure du poids .
- l'évaluation de la perte de poids par rapport au poids antérieur .
- le calcul de l'indice de masse corporelle [IMC = Poids/Taille2 . Poids (kg), Taille (m)].
Ce dépistage peut être formalisé par un questionnaire comportant au minimum la recherche
de situations à risque de dénutrition et le poids, tel que le Mini Nutritional Assessment (MNA)
(cf. annexe 2) (grade C).
Complément : voir lien p 21 pour le test. Ce test comprend une première partie dépistage, puis une seconde partie évaluation. Seule la première partie nous semble praticable en MG. IL existe une version "finie" dans BAZ'URIAP modifiée.
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Source : HAs. Stratégie de prise en charge en cas de dénutrition protéino-énergétique chez la personne âgée. Recommandations. Avril 2007.
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Date de la source : 26-06-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment dépister un trouble du langage après 4 ans ?
Thème : Orthophonie
Chapitre : Dépistage Sous-chapitre : Outil
Outil d'aide à la décision : Après 4 ans des batteries de tests sont proposées :
- l'ERTL4, utilisable entre 3 ans et 9 mois et 4 ans et 6 mois, (5 à 10 minutes de passation).
- le PER2000 et la BREV utilisés lors des étapes ultérieures sont également utilisables à ce stade : entre 3 ans et 6 mois et 5 ans et 6 mois pour le PER 2000 (étalonné et en cours de validation) et entre 4 ans et 9 ans pour la BREV (étalonnée et validée partiellement).
- d'autres outils s'adressant à la tranche 5-6 ans, ont par ailleurs comme objectifs de rechercher des signes prédictifs de troubles de l'apprentissage (bilan de santé des 5-6 ans, ERTLA6 par exemple).
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Source : ANAES. L'ORTHOPHONIE DANS LES TROUBLES SPECIFIQUES DU DEVELOPPEMENT DU LANGAGE ORAL CHEZ L'ENFANT DE 3 A 6 ANS
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Date de la source : 01-05-2001
Type de document : Recommandation

Titre : Comment diagnostiquer l'urticaire aquagénqiue ?
Thème : Urticaire
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : urticaire aquagénique : le test de provocation consiste en l'application dans le dos d'une compresse humide à 37 °C pendant 20 à 30 minutes. En cas de négativité, il faut proposer une immersion d'un segment de membre ou des jambes dans une baignoire avec de l'eau à 37 °C, sous surveillance médicale étroite (risque de manifestations anaphylactiques)
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Source : ANAES, SFD. Prise en charge de l'urticaire chronique
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Date de la source : 01-01-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment diagnostiquer le surpoids et l'obésité ?
Thème : Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : Le diagnostic de surpoids et d'obésité repose sur l'indice de masse corporelle (IMC) calculé à partir du poids (en kilos) et de la taille (en mètres) (poids/taille au carré).

Le tour de taille est un indicateur simple de l'excès de graisse au niveau abdominal chez l'adulte (obésité abdominale). L'excès de graisse abdominale est associé, indépendamment de l'IMC, au développement des complications métaboliques et vasculaires de l'obésité.

Pour un IMC égal ou supérieur à 25 kg/m2 et inférieur à 35 kg/m2, l'examen clinique devra être complété par la mesure du tour de taille à mi-distance entre la dernière côte et le sommet de la crête iliaque (Grade C)

La mesure de la composition corporelle par impédancemètre n'est pas recommandée.
La mesure du pli cutané et le rapport tour de taille/tour de hanche ne sont pas recommandés en médecine de premier recours.(Accord professionnel)
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Source : HAs: Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours. Septembre 2011.
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Comment diagnostiquer une confusion aiguë chez un patient ayant une maladie d'Alzheimer ou une maladie apparentée ?
Thème : Confusion aiguë chez la personne âgée : prise en charge initiale de l'agitation
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : Un patient atteint de maladie d'Alzheimer ou de maladie apparentée est un patient à risque de confusion aiguë. Le diagnostic de confusion aiguë est particulièrement difficile à poser chez ces patients.
Chez un patient ayant une démence connue, il est recommandé d'évoquer une confusion aiguë devant toute aggravation brutale des fonctions cognitives ou devant toute modification de la vigilance ou du comportement antérieur. Néanmoins toute agitation chez une personne démente n'est pas synonyme de confusion.
En cas de démence, l'enquête étiologique systématique de la confusion est la même qu'en l'absence de démence.
En cas de confusion chez un patient non connu comme atteint de démence, il est recommandé de rechercher, auprès de l'entourage ou des professionnels de santé en charge du patient, des signes en faveur de troubles cognitifs préexistants qui pourraient faire évoquer une maladie d'Alzheimer ou une maladie apparentée sous-jacente.

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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles /
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Date de la source : 00-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Comment diagnostiquer une urticaire à la pression?
Thème : Urticaire
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : urticaire retardée à la pression : le diagnostic est confirmé par l'application de poids de 2,5 à 7 kg sur l'épaule pendant 20 minutes. Ce test doit être effectué sur au moins 2 zones différentes. Les lectures sont faites à 30 minutes, 3 heures, 6 heures, avec une lecture tardive à 24 heures .
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Source : ANAES, SFD. Prise en charge de l'urticaire chronique
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Date de la source : 01-01-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment diagnostiquer une urticaire au chaud ?
Thème : Urticaire
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : urticaire au chaud : elle est reproduite par l'application sur l'avant-bras d'un tube en verre contenant de l'eau à une température comprise entre 38 °C et 50 °C pendant 1 à 5 minutes. La réaction est immédiate, sauf dans le cas d'une urticaire de contact au chaud familiale, où les lésions apparaissent 6 à 18 heures après le stimulus
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Source : ANAES, SFD. Prise en charge de l'urticaire chronique
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Date de la source : 01-01-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment diagnostiquer une urticaire au froid ?
Thème : Urticaire
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : urticaires au froid : le test de provocation repose sur le test au glaçon, celui-ci étant appliqué sur l'avant-bras dans un sac plastique pendant 20 minutes. En cas de négativité, il est possible de réaliser un test à l'immersion de l'avant-bras à 5-10 °C pendant 10 à 15 minutes ou 30 minutes si nécessaire .
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Source : ANAES, SFD. Prise en charge de l'urticaire chronique
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Date de la source : 01-01-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment diagnostiquer une urticaire cholinergique ?
Thème : Urticaire
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : urticaire cholinergique ou urticaire réflexe à la chaleur : les tests de provocation consistent en un bain chaud à 40-45 °C pendant 10 à 20 minutes, ou un exercice physique avec sudation dans un environnement chaud et port de vêtements occlusifs favorisant la sudation
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Source : ANAES, SFD. Prise en charge de l'urticaire chronique
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Date de la source : 01-01-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment différencier rechute et récidive ?
Thème : Dépression
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : 1) La distinction n'est pas toujours aisée entre la récidive et la rechute. Par convention, il est admis que :
_ la rechute correspond à une réactivation symptomatique dans une période inférieure à 6 mois après la rémission d'un épisode dépressif isolé
_ la récidive intervient après 6 mois
2) Parmi les troubles dépressifs, c'est peut-être pour les symptômes résiduels que la distinction entre le normal (remaniements de la personnalité induits par l'épisode dépressif) et le pathologique est la plus difficile à faire.
3) Critères diagnostiques d'un épisode dépressif caractérisé (EDC) saisonnier selon le DSM-IV TR.
A. Il existe une relation temporelle régulière entre la survenue des EDC (...) et une période particulière de l'année.
B. Présence d'au moins 2 EDC au cours des 2 dernières années, confirmant la présence d'une relation temporelle saisonnière selon la définition des critères A et B. Aucun EDC de caractère non saisonnier n'est survenu au cours de cette période.
C. Au cours de la vie entière de la personne, les EDC saisonniers sont nettement plus nombreux que les EDC non saisonniers.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte. 2007
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Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment diminuer la dose de BZD ?
Thème : Benzodiazépines
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : L'arrêt doit toujours être progressif. En ambulatoire, il peut être conduit :
- en 4 à 10 semaines habituellement (grade B) .
- sur plusieurs mois pour des utilisateurs de longue durée ou recevant des posologies élevées de BZD ou médicaments apparentés.
Une diminution initiale de l'ordre de 25 % de la posologie la première semaine constitue un exemple de décroissance dans le cas d'un arrêt ambulatoire sur 4 à 10 semaines.
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Source : HAs. Modalités d'arrêt des benzodiazépines et médicaments apparentés chez le patient âgé
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment distinguer une confusion d'une démence ?
Thème : Confusion aiguë chez la personne âgée : prise en charge initiale de l'agitation
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : L'existence de troubles cognitifs ne permet pas de faire la distinction entre confusion et démence. En revanche, un début brutal, des troubles de la vigilance ou de l'attention et la fluctuation rapide des symptômes dans le temps orientent vers un diagnostic de confusion.
La distinction est particulièrement difficile dans les cas de démence à corps de Lévy où les épisodes confusionnels et les fluctuations des symptômes sont fréquents, y compris au stade débutant de la maladie.

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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles /
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Date de la source : 00-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Comment doit être délivrée l'information aux personnes exposées?
Thème : Suivi post-professionnel après exposition à l'amiante
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Les personnes ayant été exposées professionnellement à l'amiante doivent être informées de manière adaptée et pertinente sur les caractéristiques de cette exposition (niveau), les risques pour la santé associés, l'effet d'éventuelles expositions conjointes (tabac en particulier) et les dispositifs de prise en charge dont elles peuvent bénéficier.

Pour les salariés, cette information doit être faite préalablement à la cessation d'activité au sein des services de santé au travail. À cette fin, il est recommandé d'instituer une visite médicale du travail de fin de carrière à l'issue de laquelle le médecin du travail remettra un relevé d'exposition de fin de carrière (exposition à l'amiante et aux autres cancérogènes). Cet entretien sera aussi l'occasion de dispenser l'ensemble des informations relatives au SPP.
Le relevé d'exposition, réalisé par le médecin du travail ou une personne formée à l'hygiène du travail, peut concerner différents agents cancérogènes autres que l'amiante. Il apparaît souhaitable que l'outil utilisé pour ce relevé rétrospectif soit proche de celui utilisé par les organismes intervenant dans le SPP (cf. infra), tout en le complétant éventuellement par des questions spécifiques à certains secteurs d'activité le cas échéant (ex. : cas du BTP).

La visite médicale de fin de carrière permet de faire le lien entre le suivi médical en période d'activité et le SPP. L'objectif est de permettre au médecin du travail de communiquer au salarié le relevé des expositions estimées sur l'ensemble de son cursus professionnel, de discuter avec lui de la pratique éventuelle d'examens complémentaires spécifiques, ainsi que des avantages/bénéfices du SPP et de ses modalités. Au terme de l'entretien, le médecin du travail délivre un document qui pourra être utilisé par le salarié auprès de son organisme de protection sociale, à défaut ou en complément de l'attestation d'exposition.

Concernant les expositions à l'amiante, une copie du document de relevé d'exposition de fin de carrière, remis par le médecin du travail au salarié devra être transmise pour archivage à une structure centralisée au niveau régional (ex : caisse régionale d'Assurance maladie [CRAM]). Ce relevé d'exposition doit faire figurer de manière claire la conclusion concernant l'existence d'une exposition à l'amiante. Ce relevé a vocation à être utilisé par l'organisme de protection sociale pour la décision ou non de proposition de SPP au moment de la cessation d'activité.


En l'absence actuelle d'un dispositif efficace de repérage des expositions préalablement à la cessation d'activité, il est recommandé d'informer tous les nouveaux retraités sur les risques liés à l'exposition professionnelle à l'amiante et sur les dispositifs de prise en charge, et de leur envoyer un questionnaire de repérage des expositions professionnelles. L'envoi de l'information et des questionnaires devra être fait soit à partir d'une structure centralisée, en collaboration avec ce dispositif régional, soit de manière coordonnée par le dispositif régional et les organismes de protection sociale eux-mêmes. Les questionnaires sont traités par une procédure uniformisée au niveau national pour sélectionner les sujets susceptibles d'avoir été exposés. Un rendez-vous est ensuite proposé aux sujets susceptibles d'avoir été exposés pour évaluer cette exposition.

Cette évaluation devra être réalisée au cours d'une consultation spécialisée, par des acteurs au niveau départemental ou régional spécifiquement formés, afin de déterminer la valeur des paramètres clés de l'exposition : durée, date de début d'exposition (qui conditionne la latence), groupes d'exposition.

L'évaluation de l'exposition est transmise à l'intéressé et à l'organisme de protection sociale concerné. L'organisme de protection sociale valide cette évaluation sur la base de critères établis nationalement, et prend contact avec l'intéressé pour lui proposer le suivi recommandé. Une information est également envoyée au médecin traitant du sujet.

Il est proposé que les évaluations réalisées au cours de l'entretien soient faites dans le cadre du dispositif régional mentionné ci-dessus, associant les organismes de protection sociale et divers acteurs régionaux (notamment CCPP, CES, associations de défense des victimes de l'amiante).

Il est recommandé de donner à chaque personne concernée une information complète lui permettant de choisir librement en toute connaissance de cause de réaliser ou non les examens qui lui sont proposés. Le sujet devra être informé sur les risques liés à son exposition à l'amiante, les pathologies qu'il est susceptible de développer, les examens qui sont proposés et spécifiquement l'examen tomodensitométrique (TDM) thoracique et la prise en charge des nodules pulmonaires isolés (cf. infra), et les bénéfices médicaux et sociaux qu'il peut en attendre.
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Source : HAs Suivi post-professionnel apre?s exposition a? l'amiante Recommandations de la commission d'audition Avril 2010
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Date de la source : 00-05-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Comment doit être mené l'entretien avec le mineur?
Thème : Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur
Chapitre : Communication Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé d'avoir un entretien seul avec le mineur, quel que soit son âge.
Il est recommandé de commencer par se présenter et exposer le contexte de l'entretien. Puis il est recommandé de débuter l'entretien par des questions d'ordre général, afin de faire connaissance avec le mineur et de le mettre en confiance (questions relatives à l'école, à ses conditions de vie à la maison, ses loisirs, ses relations avec sa famille, ses copains, etc.).
Il est ensuite recommandé de laisser le mineur s'exprimer spontanément, en évitant de reformuler ou d'interpréter ses propos, en respectant les silences et en privilégiant les questions ouvertes (en effet, un jeune enfant peut avoir tendance à ne pas contredire un adulte et à se laisser influencer par la façon de questionner).
Ainsi un simple dialogue peut être instauré afin de :
- favoriser un climat de confiance avec le mineur .
- expliciter les propos (faire préciser le sens des mots utilisés par le mineur, lui demander ?par exemple de montrer les parties du corps citées quand cela n'est pas clair) .
- préciser l'origine des signes observés .
- rechercher d'éventuelles discordances entre les signes observés et les explications ?données. ?
Lorsque le mineur se confie il est recommandé de ne pas montrer une émotion exagérée mais de manifester une attitude empathique sans porter de jugement. ?
Il est recommandé de sécuriser le mineur en lui expliquant le devoir de protection qu'ont les professionnels qui l'entourent et de le rassurer sur la suite de la prise en charge. ?
Selon l'âge du mineur, il peut lui être proposé d'avoir recours à des supports tels que des dessins, des images, des poupées ou des jeux pour l'aider à s'exprimer, il est alors recommandé de noter ce que le mineur a dit à propos de son dessin ou de ses jeux dans le dossier. ?
Chez l'adolescent, en cas de signe évocateur de maltraitance sexuelle et après avoir établi une relation de confiance, il est possible, compte tenu de l'âge de la victime, de lui poser directement la question mais de préférence sous la forme de questions ouvertes pour éviter d'induire les réponses.
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Source : HAs. Repe?rage et signalement de l'inceste par les me?decins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur. Mai 2011
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Comment doit on mesurer la pression artérielle?
Thème : HTA
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : La mesure de la PA au cabinet médical est effectuée au moyen d'un appareil validé, avec un brassard adapté à la taille du bras, chez un patient en position couchée ou en position assise depuis plusieurs minutes et en veillant à placer le brassard sur le plan du coeur.
Au minimum 2 mesures doivent être faites, à quelques minutes d'intervalle, au cours de la
même consultation. Le chiffre de PA retenu est la moyenne des mesures effectuées.
Il est recommandé d'effectuer une mesure à chaque bras lors de la première consultation.
Si une asymétrie tensionnelle (différence de plus de 20 mmHg pour la PAS) est constatée,
les mesures de PA ultérieures seront effectuées sur le bras où la valeur tensionnelle la
plus élevée a été observée.
La recherche d'une hypotension orthostatique (chute de la PAS de plus 20 mmHg et/ou de la PAD de plus de 10 mmHg, lors du passage en position debout) est conseillée chez tout hypertendu, en particulier chez le sujet de plus de 65 ans et le patient diabétique.
Pour la mesure au cabinet, les appareils à mercure sont considérés comme les appareils de référence, cependant ils sont amenés à disparaître progressivement.
Dans l'attente de la validation des appareils anaéroïdes de deuxième génération à usageprofessionnel, il est recommandé d'utiliser un appareil électronique validé avec un brassard huméral (une liste d'appareils d'automesure tensionnelle validés est régulièrement mise à jour sur le site de l'Afssaps).
Complément : Cette recommandation a été retirée par la HAs le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ADULTES ATTEINTS D'HYPERTENSION ARTÉRIELLE ESSENTIELLE ACTUALISATION 2005
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Recommandation

Titre : Comment doit se dérouler l'annonce du diagnostic ?
Thème : Alzheimer (annonce du diagnostic)
Chapitre : Information du patient Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé que le médecin spécialiste qui a établi le diagnostic l'annonce de façon explicite.
La consultation d'annonce du diagnostic de la maladie d'Alzheimer ou d'une maladie apparentée est une consultation longue et dédiée.
Le processus d'annonce :
- doit s'adapter au patient afin de tenir compte de son rythme d'appropriation .
- peut comporter une ou plusieurs consultations si nécessaire. Le patient est informé le premier de son diagnostic. À sa demande, cette annonce est partagée avec une personne de son choix. En cas d'incapacité à exprimer cette demande, le diagnostic est annoncé à la personne de confiance ou à défaut à un membre de son entourage en présence du patient. L'annonce doit être faite dans un lieu approprié permettant un entretien singulier et une écoute facilitée (absence de passage, impératif de confidentialité, lieu calme, etc.). Le médecin doit être disponible (absence de sollicitations extérieures). Au cours de l'annonce, il convient de prendre le temps :
- de rappeler des informations déjà connues du patient comme la raison de cette rencontre, les plaintes ou difficultés initiales, etc. .
- de parler de façon claire et concise des résultats du bilan et du diagnostic retenu :
- le terme précis de maladie d'Alzheimer doit être prononcé. Une graduation dans le choix des mots peut être utilisée au cours de l'entretien : on peut ainsi parler de maladie de la mémoire, de maladie du cerveau, puis de maladie d'Alzheimer. Les termes suivants doivent être évités: démence, détérioration ou dégénérescence cérébrale,
- pour les maladies apparentées, les termes tels que démence vasculaire, démence à corps de Lewy, dégénérescence lobaire fronto-temporale, démence sémantique, dégénérescence cortico-basale sont à utiliser et à expliciter .
- d'être à l'écoute du patient, de le laisser réagir et exprimer ses émotions face à l'annonce du diagnostic, de l'aider à mettre des mots sur son ressenti ou à poser des questions .
- d'évaluer son niveau de compréhension et de répondre à ses questions. Lors de cette annonce, les points constructifs suivants peuvent être évoqués :
- mettre en avant les capacités préservées du patient et ses projets .
- proposer et mettre en place une stratégie thérapeutique (médicamenteuse et non médicamenteuse) .
- évoquer les aides possibles .
- informer de l'existence d'associations de malades et de familles de malades .
- parler de la recherche dans ce domaine .
- parler d'une évolution clinique qui peut être lente. Il est recommandé que les éléments sus-cités (diagnostic, termes utilisés, patient venu seul ou non, réactions du patient et de l'aidant, questions posées, etc.) soient inclus dans le compte rendu adressé au médecin traitant. Le médecin ayant établi le diagnostic doit inviter le patient à consulter rapidement son médecin traitant. Un échange d'information avec le pharmacien du patient est à encourager. Le patient et sa famille doivent pouvoir, s'ils le souhaitent, être revus rapidement après l'annonce par le médecin qui a fait le diagnostic ou par un membre de son équipe (psychologue, personnel infirmier). Il doit être donné au patient et à son aidant les informations nécessaires pour leur permettre de le faire (qui joindre, quand et comment).
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-09-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Comment doit traiter l'herpes gladiatorum ?
Thème : Maladies infectieuses
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Herpès au cours des sports de contact (herpes gladiatorium)
Le traitement curatif est l'aciclovir per os, 200 mg x 5/j pendant 5 jours (non évalué). La prévention repose sur l'information des sportifs (sports de contact) et des médecins du sport, l'éviction transitoire d'un sport de contact pour une personne atteinte de lésions cutanéo-muqueuses herpétiques jusqu'à cicatrisation des lésions.
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Source : ANAES. Prise en charge de l'herpès cutanéo-muqueux chez le sujet immunocompétent (manifestations oculaires exclues)
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Date de la source : 07-11-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment enrichir l'alimentation d'une personne âgée ?
Thème : Alimentation personne âgée
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : L'alimentation enrichie a pour objectif d'augmenter l'apport énergétique et protéique d'une ration sans en augmenter le volume. Elle consiste à enrichir l'alimentation traditionnelle avec différents produits, tels que de la poudre de lait, du lait concentré entier, du fromage râpé, des oeufs, de la crème fraîche, du beurre fondu, de l'huile ou des poudres de protéines industrielles. Les modalités pratiques d'enrichissement des repas sont détaillées en annexe 1.
Il est également possible d'utiliser des pâtes ou des semoules enrichies en protéines. Pour les personnes ayant besoin d'une texture mixée, il existe aussi des repas complets hyperprotidiques mixés en poudre ou « prêts à l'emploi ». Certains de ces produits sont pris en charge dans le cadre de la LPPR10.
Complément : Voir annexe p20 du lien
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Source : HAs. Stratégie de prise en charge en cas de dénutrition protéino-énergétique chez la personne âgée. Recommandations. Avril 2007.
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Date de la source : 26-06-2007
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Comment est organisée la surveillance lors de la découverte d'une plombémie élevée?
Thème : Saturnisme
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Prise en charge
Complément : Schéma p 19 du lien
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Source : ANAES, SFP,SFSP. INTOXICATION PAR LE PLOMB DE L’ENFANT ET DE LA FEMME ENCEINTE
Prévention et prise en charge médico-sociale
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Date de la source : 11-12-2003
Type de document : Document administratif

Titre : Comment estimer la taille en cas de mesure impossible, pour le calcul de l'IMC ?
Thème : Alimentation personne âgée
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Outil
Outil d'aide à la décision : Estimation de la taille (Source : Chumlea WC, Roche AF, Steinbaugh ML. Estimating stature from knee height for persons 60 to 90 years of age. J Am Geriatr Soc 1985.33(2):116-20) :

- Femme : T (cm) = 84,88 – 0,24 x âge (années) + 1,83 x hauteur talon-genou (cm)

- Homme : T (cm) = 64,19 – 0,04 x âge (années) + 2,03 x hauteur talon-genou (cm)

(Taille de la jambe mesurée entre la partie fixe d'une toise pédiatrique placée sous le pied et la partie mobile appuyée audessus du genou au niveau des condyles, le patient étant en décubitus dorsal et le genou fléchi à 90°)
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Source : HAs. Stratégie de prise en charge en cas de dénutrition protéino-énergétique chez la personne âgée. Recommandations. Avril 2007.
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Date de la source : 26-06-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment estimer les facteurs anxiodépressifs chez un patient souffrant ?
Thème : Douleur
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Télécharger le fichier (lien en bas de page)
Complément : L'évaluation de la composante anxieuse ou dépressive de la symptomatologie douloureuse chronique est fondamentale en pratique quotidienne. La version française de l'échelle HAD (Hospital Anxiety and Depression scale) est validée. Les scores au-delà des valeurs seuils permettent de parler de symptomatologie anxieuse et / ou dépressive.
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Source : ANAES. Évaluation et suivi de la douleur chronique chez l'adulte en médecine ambulatoire. Février 1999
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Date de la source : 01-02-1999
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment évaluer globalement l'activité de la maladie ?
Thème : Polyarthrite rhumatoïde
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Outil
Outil d'aide à la décision : La question à formuler au patient est :
« En tenant compte de votre douleur et des conséquences de votre douleur et des conséquences de votre polyarthrite sur votre vie quotidienne, conjugale, familiale et sociale, comment évalueriez vous l'activité de votre polyarthrite durant la semaine précédente sur cette échelle où 0 représente une maladie inactive et 100 une maladie très active ?
Complément : EVA p 29Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. Polyarthrite rhumatoïde Prise en charge en phase d'état
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Date de la source : 30-11-2007
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Comment évaluer l'anxiété et la dépression chez un patient tabagique ?
Thème : Sevrage tabagique
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Voir lien annexe 3 p 35/36
Complément : Annexe 3. Échelle d'anxiété -dépression utilisée à l'hôpital *(HAD pour Hospital Anxiety-Depression scale)
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Source : ANAES. Conférence de consensus. Grossesse et tabac.
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Date de la source : 30-11-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment évaluer l'attachement aux BZD ?
Thème : Benzodiazépines
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Échelle cognitive d'attachement aux benzodiazépines
(attribuer 1 point en cas de réponse « vrai », sauf question 10 = 1 point en cas de réponse « faux »)
Les questions ci-dessous concernent certaines idées que vous pouvez avoir sur les médicaments
tranquillisants et/ou somnifères que vous prenez. Si une proposition correspond à ce que vous pensez, cochez la case « vrai » . cochez la case « faux » dans le cas contraire.
Il est indispensable de répondre à toutes les propositions avec une seule réponse « vrai » ou « faux », même si vous n'êtes pas très sûr(e) de votre réponse.

Où que j'aille, j'ai besoin d'avoir ce médicament avec moi................
Ce médicament est pour moi comme une drogue ............................
Je pense souvent que je ne pourrai jamais arrêter ce médicament...
J'évite de dire à mes proches que je prends ce médicament............
J'ai l'impression de prendre beaucoup trop de ce médicament.........
J'ai parfois peur à l'idée de manquer de ce médicament...................
Lorsque j'arrête ce médicament, je me sens très malade..................
Je prends ce médicament parce que je ne peux plus m'en passer.
Je prends ce médicament parce que je vais mal quand j'arrête........
Je ne prends ce médicament que lorsque j'en ressens le besoin......

Le questionnaire ECAB est constitué de 10 items cotés 1 ou 0. Le score total au questionnaire est obtenu par la somme des points aux différents items. Un score >= 6 permet de différencier les patients dépendants des patients non dépendants avec une sensibilité de 94 % et une spécificité de 81 %.
Complément : Échelle ECAB p 15
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Source : HAs. Modalités d'arrêt des benzodiazépines et médicaments apparentés chez le patient âgé
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment évaluer l'efficacité du traitement par l'interrogatoire ?
Thème : Migraine
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé, lors de la première consultation, d'interroger le patient sur son traitement habituel et sur le soulagement que lui apporte ce traitement (accord professionnel) :
- Êtes-vous soulagé de manière significative 2 heures après la prise?
- Ce médicament est-il bien toléré?
- Utilisez-vous une seule prise médicamenteuse?
- La prise de ce médicament vous permet-elle une reprise normale et rapide de vos activités sociales, familiales, professionnelles?

Si le patient répond oui aux 4 questions, il est recommandé de ne pas modifier le traitement du malade.

Si le patient répond non à au moins 1 des 4 questions, il est recommandé de prescrire sur la même ordonnance un AINS et un triptan. On expliquera au patient de commencer d'emblée par l'AINS et de garder le triptan en traitement de secours, s'il n'a pas été soulagé 2 heures après la prise de l'AINS. Si l'AINS est inefficace ou mal toléré, un triptan est prescrit d'emblée.

Il existe des arguments médico-économiques en faveur de l'utilisation des triptans d'emblée chez des patients ayant des crises sévères et/ou une maladie migraineuse handicapante, mais il n'y a pas de consensus professionnel, notamment en l'absence d'échelles validées pour la pratique quotidienne.

Patients déjà traités par des traitements spécifiques
- Tartrate d'ergotamine
Il est recommandé de ne pas modifier le traitement quand un patient est soulagé par de l'ergotamine, sans contre-indication, sans escalade de dose (accord professionnel).

- Triptans
Il existe des différences d'efficacité et de tolérance entre les différents triptans, mais ces
différences sont minimes (grade B).

Un patient non répondeur à un triptan peut répondre à un autre triptan (accord
professionnel). Un patient non répondeur à un triptan lors de la 1re crise peut ensuite être répondeur (grade A). Avant de conclure à l'inefficacité d'un triptan, il est recommandé de le tester sur au moins 3 crises, sauf mauvaise tolérance (accord professionnel).
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Source : HAs. Prise en charge et thérapeutique de la migraine chez l'adulte et chez l'enfant : aspects cliniques et économiques. 2002.
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Date de la source : 03-02-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment évaluer l'état de vigilance d'un patient atteint par un AVC ?
Thème : AVC
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : L'état de vigilance et l'état neurologique doivent être notés le plus tôt possible par le médecin qui prend en charge le patient.

Pour l'état de vigilance, une échelle simple du type de celle proposée par Orgogozo (15) : vigilance normale/éveil spontané, somnolence/obnubilation, réaction (éveil) à l'ordre verbal, stupeur/réaction à la douleur, coma/aucune réaction adaptée. Le score de Glasgow, plus adapté aux comas traumatiques qu'aux AVC (16), peut aussi être utilisé (annexe 4) .
- pour l'état neurologique, plusieurs échelles spécifiques à l'AVC sont utilisées, en langue française ou anglaise ou traduites de l'anglais en français (annexe 4) : échelle d'Orgogozo (15), échelle canadienne (17), échelle scandinave (18), échelle du National Institutes of Health (NIH). L'échelle du NIH (19) dont quelques qualités métrologiques ont été validées dans la version originale anglaise est l'échelle de référence en cas de fibrinolyse.
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Source : ANAES. Prise en charge initiale des patients adultes atteints d'accident vasculaire cérébral.
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Date de la source : 01-09-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment évaluer l'imprégnation au plomb ?
Thème : Saturnisme
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Actuellement, le dosage du Pb dans le sang total est le seul examen permettant d'évaluer une imprégnation saturnine récente. Il est donc utilisé aussi bien pour le repérage que pour le diagnostic du saturnisme. Les résultats doivent être exprimés en mmol/L (unités internationales) de sang total, associés à l'expression en mg/L (unités habituellement utilisées) de sang total (1 mmol/L = 207 mg/L . dans un souci de simplification, les valeurs en mmol/L ont été arrondies). Le prélèvement de sang veineux en utilisant un tube sous vide est recommandé.
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Source : ANAES, SFP,SFSP. INTOXICATION PAR LE PLOMB DE L'ENFANT ET DE LA FEMME ENCEINTE
Prévention et prise en charge médico-sociale
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Date de la source : 11-12-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment évaluer l'intensité d'une douleur ?
Thème : Douleur
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Echelles disponibles dans la recommandation p 76/77/78.
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Complément : Intensité de la douleur : - l'échelle visuelle analogique, l'échelle numérique et l'échelle verbale simple ont été validées pour mesurer l'intensité de la douleur. Elles n'apprécient donc pas les autres dimensions de la douleur . elles ne permettent pas de préciser le diagnostic des mécanismes sous-jacents . - l'utilisation en pratique clinique quotidienne des mesures de l'intensité de la douleur (échelle visuelle analogique, échelle numérique et échelle verbale simple) est utile pour mieux détecter les malades ayant besoin d'un traitement symptomatique . - il n'existe pas de lien direct entre la valeur obtenue sur une échelle et le type de traitement antalgique nécessaire . - les scores calculés à partir des échelles d'intensité ont une valeur descriptive pour un individu donné et permettent un suivi. Les scores ne permettent pas de faire des comparaisons interindividuelles.
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Source : ANAES. Évaluation et suivi de la douleur chronique chez l'adulte en médecine ambulatoire. Février 1999.
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Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment évaluer la communication et le langae ?
Thème : Surdité de l'enfant : accompagnement des familles et suivi de l'enfant de 0 à 6 ans
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Evaluer la communication et le langage de l'enfant sourd, tous les 6 mois jusqu'à 3 ans puis tous les ans, au moyen de tests étalonnés, s'ils existent, et adaptés au développement de l'enfant.

Réaliser l'évaluation dans chaque langue proposée à l'enfant et s'assurer que le suivi permet au minimum d'apprécier l'évolution des capacités :
- de communication lors d'activités de vie quotidienne .
- de compréhension de mots et syllabes, de signes, de phrases et d'histoires .
- d'expression de mots et syllabes, de signes, de phrases et d'histoires.
Expliquer à la famille, en cas d'approche audiophonatoire, le décalage possible de l'acquisition du français parlé par rapport à la norme des enfants entendants.

L'alerter si ce décalage s'accroît au fil du suivi, proposer alors des bilans complémentaires avec consultation d'équipes spécialisées dans les retards de développement et envisager s'il y a lieu une adaptation et/ou un changement de projet linguistique.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-12-2009

Titre : Comment évaluer la dépendance à la nicotine
Thème : Sevrage tabagique
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Le test de dépendance à la nicotine de Fageström :
Score de 0 à 2: Le sujet n'est pas dépendant à la nicotine. Il peut arrêter de fumer sans avoir recours à des substituts nicotiniques. Si toutefois le sujet redoute cet arrêt, les professionnels de santé peuvent lui apporter des conseils utiles.
Score de 3 à 4 : Le sujet est faiblement dépendant à la nicotine.
Score de 5 à 6 : Le sujet est moyennement dépendant. L'utilisation des traitements pharmacologiques de substitution nicotinique va augmenter ses chances de réussite. Le conseil du médecin ou du pharmacien sera utile pour l'aider à choisir la galénique la plus adaptée à son cas.
Score de 7 à 10 : Le sujet est fortement ou très fortement dépendant à la nicotine. L'utilisation de traitements pharmacologiques est recommandée (traitement nicotinique de substitution ou bupropion LP). Ce traitement doit être utilisé à dose suffisante et adaptée. En cas de difficulté, orienter le patient vers une consultation spécialisée.
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Source : ANAES. Conférence de consensus. Grossesse et tabac.
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Date de la source : 30-11-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment évaluer la douleur chez l'enfant entre 4 et 6 ans ?
Thème : Douleur
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Télécharger le fichier (lien en bas de page)
Complément : Aussi le groupe d'experts recommande l'usage d'une échelle dérivée de la FPS, réduite à 6 visages (annexe 2, fig. 2) avec une cotation de 0 à 10 comme celle actuellement étudiée par Hicks et Von Baeyer (110). Les équivalences avec les catégories de douleur utilisées dans les AMM françaises proposées a priori par le groupe de travail sont : - douleur d'intensité légère : score 2 (2e visage sélectionné) . - douleur d'intensité modérée : score 4 (3e visage sélectionné) . - douleur intense : score 6 (4e visage sélectionné) . - douleur très intense : scores 8 ou 10 (5e ou 6e visage sélectionné). L'objectif du traitement est de ramener le score en dessous de 4. Cette échelle doit être couplée à une autre méthode, l'EVA si possible.
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Source : ÉVALUATION ET STRATÉGIES DE PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR AIGUË EN AMBULATOIRE CHEZ L'ENFANT DE 1 MOIS À 15 ANS MARS 2000
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Date de la source : 26-09-2001
Type de document : Recommandation

Titre : Comment évaluer la douleur chez l'enfant quand l'EVA n'est pas utilisable ?
Thème : Douleur
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : RECOMMANDATIONS
Pour le diagnostic et l'évaluation de la douleur postopératoire immédiate, l'échelle d'Amiel-Tison inversée (seuil de décision thérapeutique : 5/20) peut être utilisée de 1 mois à 3 ans. l'OPS Objective Pain Scale (seuil de décision thérapeutique : 3/10) peut être utilisée à partir de 2 mois, et l'échelle CHEOPS Children's Hospital of Eastern Ontario Pain Scale (seuil de décision thérapeutique : 9/13), de 1 à 6 ans. Pour le diagnostic et l'évaluation des autres douleurs aiguës à leur début, la NFCS Neonatal Facial Coding System abrégée peut être utilisée jusqu'à 18 mois et l'échelle CHEOPS (seuil de décision thérapeutique : 9/13), de 1 à 6 ans.

Pour l'évaluation d'une douleur aiguë évoluant depuis plusieurs heures, l'échelle DEGRR Douleur Enfant Gustave-Roussy (seuil de décision thérapeutique : 10/40) peut être utilisée de 2 à 6 ans. Il est également possible d'utiliser une appréciation générale (perturbation des activités de base de l'enfant : bouger, jouer, dormir, parler, manger). L'EVA remplie par une infirmière expérimentée ou par un parent constitue une alternative à l'emploi d'une échelle d'hétéro-évaluation chez l'enfant de moins de 4 ans. Néanmoins, le degré de validité de cette évaluation est moins bon que celui obtenu par l'emploi d'un des outils d'hétéro-évaluation recommandés.
Complément : L'hétéro-évaluation est la seule possible quand l'enfant est incapable de s'auto-évaluer, soit parce qu'il est trop jeune, soit parce qu'il est, momentanément ou définitivement, privé de moyens de communication suffisants. Les différentes échelles sont disponibles dans la recommandation : voir lien.
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Source : ÉVALUATION ET STRATÉGIES DE PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR AIGUË EN AMBULATOIRE CHEZ L'ENFANT DE 1 MOIS À 15 ANS MARS 2000
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Date de la source : 26-09-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment évaluer la douleur chez la personne âgée? (ECPA)
Thème : Douleur
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Télécharger le fichier (lien en bas de page)
Complément : ECPA : Echelle comportementale d’évaluation de la douleur chez la personne âgée non communicante
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Source : ANAES. Évaluation et prise en charge thérapeutique de la douleur chez les personnes âgées ayant des troubles de la communication verbale
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Date de la source : 01-10-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment évaluer la douleur chez un enfant de 4 à 6 ans.
Thème : Douleur
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Outil
Outil d'aide à la décision : Poker chip (4 jetons): Leur consigne est : « Chaque jeton représente un morceau (ou une partie) de douleur . prends autant de jetons que tu as mal. »
Complément : Par prudence, le groupe de t ravail ne recommande pas l’utilisation des jetons avant l’âge de 4 ans . entre 4 et 6 ans, leur utilisation doit être couplée avec un autre outil d’auto-évaluation, de préférence l’EVA . si les scores obtenus par les 2 outils sont divergents, ils doivent être considérés comme non valides, et ne pas être pris en compte pour une décision. Un score supérieur à 2 jetons sur 4 est considéré comme reflétant une douleur sévère (24), inacceptable (88). On peut donc supposer que le score 2 jetons sur 4 est à peu près équivalent au score 4 cm sur EVA. Les équivalences avec les catégories de douleur utilisées dans les AMM françaises proposées a priori par le groupe de travail sont : • douleur d’intensité légère : 1 jeton . • douleur d’intensité modérée : 2 jetons . • douleur intense : 3 jetons . • Douleur très intense : 4 jetons. L’objectif du traitement est de ramener le score en dessous de 2.
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Source : ANAES. Évaluation et stratégies de prise en charge de la douleur aiguë en ambulatoire chez l’enfant de 1 mois à 15 ans
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Date de la source : 26-09-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment évaluer la douleur chez une personne âgée ? (doloplus-2)
Thème : Douleur
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Télécharger le fichier (lien en bas de page)
Complément : Echelle DOLOPLUS-2
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Source : ANAES. Évaluation et prise en charge thérapeutique de la douleur chez les personnes âgées ayant des troubles de la communication verbale
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Date de la source : 01-10-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment évaluer la douleur neuropathique ?
Thème : Neuropathie périphérique
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Questionnaire DN411
Ce questionnaire permet de diagnostiquer les douleurs neuropathiques. Il est administré par le praticien pendant la consultation. La réponse positive à chaque item est cotée 1 et la réponse négative est cotée 0. Le score maximum est de 10 et le diagnostic de la douleur neuropathique est posé à partir d'un score de 4/10.
Complément : Interrogatoire du patient Question 1 : La douleur présente-t-elle une ou plusieurs des caractéristiques suivantes ? 1. Brûlure 2. Sensation de froid douloureux 3. Décharges électriques Question 2 : La douleur est-elle associée dans la même région à un ou plusieurs des symptômes suivants ? 1. Fourmillements 2. Picotements 3. Engourdissement 4. Démangeaisons Examen du patient Question 3 : La douleur est-elle localisée dans un territoire où l'examen met en évidence ? 1. Hypoesthésie du tact 2. Hypoesthésie à la piqûre Question 4 : La douleur est-elle provoquée ou augmentée par : 1. Le frottement
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Source : HAs. Prise en charge diagnostique des neuropathies périphériques (polyneuropathies et mononeuropathies multiples)
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Date de la source : 25-10-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment évaluer la gêne provoquée par les troubles urinaires ?
Thème : Hypertrophie bégnine de la prostate
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Outil
Outil d'aide à la décision : Score IPSS
Complément : p 6
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Source : ANAES. Prise en charge diagnostique et thérapeutique de l'hypertrophie bénigne de la prostate
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Date de la source : 01-03-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment évaluer la sévérité d'une cirrhose ?
Thème : Cirrhose
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Calcul du score de Child-Pugh.

Utiliser le lien ci-dessous.
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Source : HAs. SURVEILLANCE DES MALADES ATTEINTS DE CIRRHOSE NON COMPLIQUÉE ET PRÉVENTION PRIMAIRE DES COMPLICATIONS
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Date de la source : 01-08-2008
Type de document : Aide à la consultation

Titre : comment évaluer le retentissement de la douleur sur la vie quotidienne ?
Thème : Douleur
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : ÉCHELLE MULTIDIMENSIONNELLE (SOUS-ÉCHELLE 23 DU QCD)

- Mode de passation : se conformer aux explications données en regard du schéma. Il s'agit de 6 items indiquant chacun un score grâce à une échelle numérique.
- Cotation : le score de chaque item est à considérer comme une information séparée et on ne peut pas établir de score global.
- Intérêt et limites : le retentissement d'une douleur sur le comportement quotidien est important à prendre en compte pour apprécier l'importance de la douleur. Chaque item doit être coté et considéré comme une information séparée (on n'a pas le droit d'additionner les scores pour effectuer un score global).Voir lien p 30
Complément : L'évaluation du retentissement de la douleur sur le comportement quotidien est importante en pratique quotidienne. Il n'existe pas d'instrument validé, en français, suffisamment court permettant d'apprécier ce retentissement. Le groupe propose d'utiliser une partie du questionnaire concis sur les douleurs (QCD) (sous-échelle 23) pour évaluer ce retentissement. Chaque item doit alors être coté et considéré comme une information séparée. En l'absence de validation, il n'est pas légitime d'additionner les scores pour effectuer un score global.
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Source : ANAES. Évaluation et suivi de la douleur chronique chez l'adulte en médecine ambulatoire. Février 1999
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Date de la source : 01-02-1999
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment évaluer le risque d'escarre ?
Thème : Escarre
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : Instrument de mesure du risque d'escarre de Braden. Traduit de l'anglais par l'ANAES.
Complément : Utiliser le lien en bas de page pour télécharger le tableau///
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Source : Prévention et traitement des escarres de l'adulte et du sujet âgé
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Date de la source : 01-11-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment évaluer les habitudes tabagiques ?
Thème : Sevrage tabagique
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Test de Horn, évaluation des habitudes tabagiques.
Le test de Horn peut aider le fumeur à mieux connaître ses habitudes et ses envies de cigarettes : Fume-t-il pour le plaisir, pour se stimuler, pour se calmer... ?
Complément : Test de Horn, évaluation des habitudes tabagiques
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Source : ANAES. Conférence de consensus. Grossesse et tabac.
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Date de la source : 30-11-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment évaluer les troubles ?
Thème : Alzheimer et maladies apparentées : prise en charge des troubles du comportement perturbateurs

Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de réaliser une évaluation structurée et personnalisée. Cette évaluation doit être hiérarchisée pour apporter rapidement des solutions efficaces en fonction du degré d'urgence.
La conduite à tenir recommandée est la suivante :
- apprécier le degré d'urgence, de dangerosité ou de risque fonctionnel à court terme pour le patient ou pour autrui .
- interroger et examiner le patient, et interroger l'entourage (aidants, professionnels, etc.) sur l'ancienneté et les caractéristiques du trouble, les signes d'alerte éventuels, les circonstances de survenue .
- rechercher une cause somatique (rétention d'urine, infection, douleur aiguë, fécalome, etc.) ou psychiatrique (crise d'angoisse sévère) à traiter en priorité .
- rechercher des facteurs iatrogènes à corriger .
- approfondir l'évaluation clinique des troubles (intensité, retentissement) .
- compléter l'enquête étiologique :
- faire le point sur les capacités sensorielles et cognitives,
- identifier les facteurs prédisposants (de fragilité, d'environnement, de mode de vie),
- rechercher les facteurs déclenchants ou de décompensation : événements ponctuels, problèmes relationnels, attitude inadaptée des aidants.
L'évaluation clinique et l'enquête étiologique doivent être répétées à différents moments de la prise en charge si le trouble persiste.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Comment évaluer les troubles ?
Thème : Alzheimer et maladies apparentées : prise en charge des troubles du comportement perturbateurs
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : En cas de troubles persistant depuis plusieurs jours, il est recommandé de les objectiver à l'aide d'un outil tel que l'inventaire neuropsychiatrique (NPI ou INP). Le NPI est un inventaire de 12 symptômes parmi les plus fréquents au cours de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées, qui évalue leur fréquence et leur sévérité, ainsi que le retentissement sur l'aidant ou le professionnel. Il existe aussi une version courte de passation plus rapide : le NPI-Réduit , et une version destinée aux équipes soignantes en établissement : le NPI-ES. Malgré un temps de passation assez long et la nécessité de former les aidants à cet inventaire, l'usage du NPI est recommandé. Il n'y a pas de consensus sur l'utilisation systématique de cet outil, notamment en ville. Selon le lieu de vie, les versions suivantes du NPI peuvent être utilisées :
- à domicile : NPI ou NPI-Réduit, renseigné par l'aidant ou un professionnel .
- en établissement : NPI-ES, renseigné par les soignants.
En cas d'agitation, l'échelle d'agitation de Cohen-Mansfield (CMAI, Cohen-Mansfield Agitation Inventory) qui évalue plus particulièrement des comportements tels que l'agressivité physique, les déambulations et les cris, peut être utilisée en complément du NPI.
L'évaluation doit rechercher les liens entre les différents symptômes. Des symptômes évidents peuvent en cacher d'autres, et des symptômes perturbateurs peuvent être aussi reliés à des symptômes de retrait moins apparents (par exemple, une attitude d'opposition ou des cris peuvent être sous-tendus par des idées délirantes ou des hallucinations).
Complément : Les différentes échelles sont disponibles en annexe de la recommandation.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Comment évaluer un mésusage d'alcool ?
Thème : Addictions (Alcool)
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Le questionnaire AUDIT (Alcohol-Use Disorders Identification Test) est un autoquestionnaire qui s'intéresse aux 12 derniers mois écoulés et qui concerne donc les problèmes d'alcool actuels. Il comprend 10 items, cotés de 0 à 4. Un score >= 8 chez l'homme et >= 7 chez la femme est évocateur d'un mésusage d'alcool. Un score > 12 chez l'homme et > 11 chez la femme est en faveur d'une dépendance à l'alcool. Ces scores doivent encore être validés en France.
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Source : ANAES. Orientations diagnostiques et prise en charge, au décours d'une intoxication éthylique aiguë, des patients admis aux urgences des établissements de soins Recommandations.
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Date de la source : 08-03-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment évaluer une douleur chronique ?
Thème : Douleur
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé que cette évaluation comprenne :
- un bilan permettant de définir les caractéristiques de la douleur : conditions et circonstances de survenue, topographie, intensité, facteurs déclenchant ou soulageant la douleur, durée et variabilité dans le temps, caractère nociceptif ou neuropathique. Ce bilan, à la recherche des causes de la douleur, comprend un entretien, dont une partie au moins est semi-structurée ou utilise des outils ou questionnaires validés, un examen clinique et les examens complémentaires nécessaires .
- une auto-évaluation de l'intensité de la douleur, ou à défaut de participation possible du patient, une hétéro-évaluation qui lui soit adaptée, pouvant tenir compte de l'évaluation par ses proches, en particulier chez l'enfant ou en cas de troubles graves de la communication .
- une recherche du retentissement social, scolaire ou professionnel et économique de la douleur chronique, y compris les procédures en cours (arrêt de travail, reclassement, litige, etc.) .
- l'analyse des résultats des traitements antérieurs, médicamenteux ou non (réaction aux antalgiques usuels, observance par exemple) .
- la recherche systématique des troubles anxieux, dépressifs ou des manifestations psychopathologiques induits ou associés, mais aussi des interprétations et croyances du patient vis-à-vis de sa douleur, ses causes, son retentissement ou ses traitements, qui seraient éloignées de celles du médecin, cette divergence pouvant retentir sur l'intensité de la douleur et les effets du traitement.
Il est recommandé de suivre l'évolution de la douleur à intervalles réguliers, si elle persiste malgré la prise en charge. Les échelles d'évaluation de la douleur chronique ou autres outils validés spécifiques de la pathologie sous-jacente peuvent fournir des repères utiles sur l'évolution de la douleur dans le temps. Il ne faut pas attendre de ces outils un bénéfice sur
l'intensité de la douleur.
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Source : Douleur chronique : reconnaître le syndrome douloureux chronique, l'évaluer et orienter le patient
Consensus formalisé. Décembre 2008.
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Date de la source : 30-01-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Comment évaluer une insomnie ?
Thème : Insomnie
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Les principaux paramètres cliniques de l'évaluation de l'insomnie sont :
- le temps de latence de l'endormissement .
- la durée des éveils en cours de nuit .
- le nombre de ces éveils nocturnes .
- le réveil matinal prématuré .
- le temps total de sommeil .
- l'efficacité du sommeil .
- l'état diurne : fatigue, hypersensibilité diffuse, troubles de l'attention, irritabilité, performances psychomotrices altérées.

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Source : SFTG. HAs. Prise en charge du patient adulte se plaignant d'insomnie en médecine générale. 2006


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Date de la source : 05-03-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment évaluer une polyconsommation de substance psychoactive ?
Thème : Addictions (substances psycho-actives)
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : Questionnaire ASI. A télécharger en cliquant sur fichier à télécharger
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Source : HAs. Abus, dépendances et polyconsommations : stratégies de soins
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Date de la source : 28-07-2008
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment évaluer, si possible, la douleur chez l'enfant?
Thème : Douleur
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : EVA (échelle visuelle analogique)
Complément : L’échelle visuelle analogique (EVA), prototype de l’outil d’auto-évaluation, est considérée, à l’identique chez l’adulte (35), comme le gold standard, c’est-à-dire l’évaluation de référence ...Par précaution, et en l’absence de données plus précises, le groupe propose de fixer le seuil d’utilisation de l’EVA comme technique de référence à 6 ans. Chez les enfants plus jeunes, afin d’éliminer le risque d’erreur induit par la sur-utilisation des extrémités, l’utilisation conjointe d’un autre outil d’évaluation est recommandée.
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Source : ÉVALUATION ET STRATÉGIES DE PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR AIGUË EN AMBULATOIRE CHEZ L’ENFANT DE 1 MOIS À 15 ANS MARS 2000
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Date de la source : 26-09-2001
Type de document : Recommandation

Titre : Comment éviter les escarres ?
Thème : Soins palliatifs
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Les mesures de prévention sont les suivantes :
- diminution de la pression en évitant les appuis prolongés (mobilisation, mise au fauteuil, verticalisation et reprise éventuelle de la marche) et en planifiant des changements de position toutes les 2 à 3 heures, voire à une fréquence plus élevée (les phénomènes de cisaillement et de frottement doivent être évités par une installation et une manutention adéquates du patient, le décubitus latéral oblique à 30° par rapport au plan du lit est à privilégier car il réduit le risque d'escarre trochantérienne) .
- utilisation des supports (matelas, surmatelas, coussins de siège) adaptés au patient et à son environnement car elle permet la diminution des phénomènes douloureux .
- observation régulière de l'état cutané et des zones à risque (au moins quotidiennement, à chaque changement de position et lors des soins d'hygiène), associée à une palpation de la peau à la recherche d'une induration ou d'une chaleur, en particulier pour les peaux pigmentées .
- maintien de l'hygiène de la peau et prévention de la macération par une toilette quotidienne et renouvelée si nécessaire (les massages à type de frictions, l'application de glaçons et d'air chaud sont à proscrire sur les zones à risque) .
- maintien si possible d'un équilibre nutritionnel (en amont de la phase terminale) .
- participation du patient et de ses proches à la prévention des escarres par une information et des actions éducatives ciblées (autosurveillance, changements de position par exemple).
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Source : ANAES. Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs
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Date de la source : 01-12-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment éviter les fluctuations pondérales associées à une augmentation du risque de morbidité ?
Thème : Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours
Chapitre : Information du patient Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé que le médecin mette en garde les patients contre des régimes successifs à l'origine de fluctuations de poids qui peuvent être dangereuses pour la santé
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Source : HAs: Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours. Septembre 2011.
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Comment évolue le poids d'une femme enceinte ?
Thème : Grossesse
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Le poids et la taille sont notés dès la première consultation prénatale avec le calcul de l'indice de masse corporelle (poids en kg/taille en mètre au carré). La pesée est ensuite mensuelle.
La prise de poids est en moyenne de 1 kg par mois et de 1, 5 kg les deux derniers mois. Cette prise de poids idéale dépend de l'indice de masse corporelle (IMC) de départ.
L'IMC est corrélé au pronostic néonatal. Le surpoids et l'obésité sont associés à un taux de complications materno-foetales important (grade B). Un faible poids maternel est également associé une augmentation des complications obstétricales (grade B). Une attention particulière doit être apportée aux femmes qui ont un surpoids en début de grossesse. Elles peuvent bénéficier des conseils d'une diététicienne.
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Source : HAs. Comment mieux informer les femmes enceintes ?
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Date de la source : 02-05-2005
Type de document : Information du patient

Titre : Comment examiner un patient présentant de nombreux naevus?
Thème : Mélanome
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision :  Chez un sujet donné, les nævus ont un aspect clinique homogène (les nævus se ressemblent entre eux).
 Une lésion mélanocytaire est considérée comme suspecte si elle est cliniquement différente des autres nævus du patient dans sa forme, sa couleur ou son épaisseur.
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Source : HAs. Stratégie de diagnostic précoce du mélanome
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Date de la source : 02-01-0006
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment explorer une allergie au latex ?
Thème : Allergologie
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : La recherche d'IgE spécifiques est utile dans les cas suivants:
- réactions allergiques per-anesthésiques et/ou per-opératoires,
- allergies respiratoires professionnelles chez les personnels soignants, para-médicaux et des industries du latex et du caoutchouc,
- réactions d'allure allergique immédiates au contact d'un matériel contenant du latex (dentisterie, gants ménagers, ballons de baudruche...),
- réactions d'allure allergique immédiate à des aliments emballés ou manipulés avec des gants de latex.
- réactions allergiques à certains aliments végétaux d'origine exotique (par exemple avocat, banane, etc..)
Le dosage des IgE spécifiques doit être associé à des tests cutanés, plus rarement à un test de provocation au gant. Si, malgré une clinique évocatrice, le bilan est négatif, il peut être nécessaire de le compléter par des tests vis à vis des additifs de vulcanisation.
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Source : HAs. Indications du dosage des IgE spécifiques dans le diagnostic et le suivi des maladies allergiques
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Date de la source : 01-05-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment faire avec un patient chez qui le diabète est de découverte tardive ?
Thème : Diabète
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Quel que soit l'âge, de nombreux diabètes sont encore découverts à un stade plus tardif que celui envisagé ci-dessus (3.1 et 3.2) : on est d'emblée en présence d'un déséquilibre glycémique important et quelquefois de complications.
La stratégie thérapeutique est alors différente : en l'absence d'erreurs diététiques importantes, on pourra proposer d'emblée une bithérapie metformine + sulfamide hypoglycémiant (effet hypoglycémiant plus rapidement atteint), voire une insulinothérapie notamment en cas de contre-indication d'une ou de plusieurs classes d'antidiabétique oral.
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Source : AFSSAPS, HAs. TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Actualisation)
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Date de la source : 28-11-2006
Type de document : Recommandation

Titre : Comment faire en cas d'échec d'une bithérapie ?
Thème : Diabète
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Echec de la bithérapie : l'HbA1c dépasse 7 % après 6 mois ou plus de bithérapie
Il est alors recommandé8 :
- soit un essai d'une trithérapie orale : metformine + insulinosécréteur + glitazone bien que cette association demande à être évaluée dans la durée (Accord professionnel). L'objectif est d'obtenir une HbA1c inférieure à 7 %
- soit d'opter d'emblée (hors bithérapie incluant une glitazone) pour l'adjonction d'insuline, injection unique d'une insuline intermédiaire (NPH) ou d'un analogue lent le soir (Recommandation de grade C). L'autosurveillance glycémique devra alors être introduite pour les patients qui ne la pratiquaient pas jusqu'alors.
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Source : AFSSAPS, HAs. TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Actualisation)
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Date de la source : 28-11-2006
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment faire lors d'un changement de contraception ?
Thème : Contraception
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Changement d'une pilule combinée pour une méthode par progestatif seul (pilule ou implant)
Lorsqu'un changement de contraception est décidé, la contraception progestative doit être initiée dès le jour suivant la dernière pilule active (J21/J24 en fonction des pilules). Les comprimés inactifs doivent être jetés.
- Changement d'une méthode par progestatif seul (pilule ou implant) pour une pilule combinée
Lorsqu'il s'agit d'un changement pour une pilule combinée, la pilule oestroprogestative doit être débutée le 1er jour des règles (même si la plaquette progestative n'est pas complètement terminée). En l'absence de règles, ce qui est le plus souvent le cas, le traitement sera débuté dès la fin de la plaquette précédente (progestatif seul) ou dès le retrait de l'implant.
- Changement d'une méthode non hormonale (DIU) pour une contraception hormonale La procédure respecte la règle générale de début de la contraception hormonale : la femme peut débuter sa contraception dans les 5 jours suivant le début des règles (idéalement au 1er jour des règles) sans protection contraceptive supplémentaire. Elle peut également la débuter à n'importe quel moment du cycle s'il est certain qu'elle n'est pas enceinte. Si elle la débute plus de 5 jours après le début des règles, elle devra utiliser des précautions contraceptives supplémentaires durant les 7 jours suivants.
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Source : AFSSAPS, ANAES, INPES. Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme
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Date de la source : 01-12-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment faire lorsqu'on diffère le traitement médicamenteux lors d'une HTA?
Thème : HTA
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : Chez les patients dont la PA est comprise entre 140-179/90-109 mmHg et qui n'ont pas un risque élevé, il est nécessaire de confirmer cette HTA au moyen de l'automesure ou de la MAPA.
Si l'HTA est confirmée, il est recommandé d'instaurer des mesures hygiéno-diététiques et de réévaluer le patient.
Dans un délai de 6 mois :
- en cas de PA comprise entre 140-159/90-99 mmHg et en l'absence de facteur de risque cardio-vasculaire (hormis l'HTA).
Si l'objectif tensionnel n'est pas atteint dans ce délai de 6 mois, il est recommandé de débuter un traitement médicamenteux.
Dans un délai de 1 à 3 mois :
- en cas de PA entre 140-159/90-99 mmHg et en présence de 1 à 2 facteurs de risque cardio-vasculaire (hormis l'HTA) .
- en cas de PA comprise entre 160-179/100-109 mmHg et en l'absence d'autres facteurs de risque cardio-vasculaire .
- en cas de PA comprise entre 160-179/100-109 mmHg et en présence de 1 à 2 facteurs de risque cardio-vasculaire (hormis l'HTA).
Si l'objectif tensionnel n'est pas atteint dans ce délai, il est recommandé de débuter un traitement médicamenteux.
Si l'HTA n'est pas confirmée, une surveillance de la PA s'impose et le traitement des autres facteurs de risque cardio-vasculaire est indiqué.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la HAs le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en oeuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ADULTES ATTEINTS D'HYPERTENSION ARTÉRIELLE ESSENTIELLE ACTUALISATION 2005
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Recommandation

Titre : Comment faire un rapport de ces entretiens ?
Thème : Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé que toutes les informations recueillies lors de ces entretiens soient consignées par écrit dans le dossier médical du mineur.
Il est recommandé de rapporter le témoignage du mineur le plus précisément possible, en reprenant exactement les termes mentionnés par le mineur.
Il est recommandé de les retranscrire entre guillemets, afin de clairement les identifier comme les propos du mineur.
Il est recommandé de préciser si un proche du mineur a assisté à l'entretien (ce qui peut avoir une conséquence sur les dires du mineur), quel a été son comportement au cours de l'entretien et quel est son lien de parenté avec le mineur.
Il est aussi important de noter les questions que le mineur se pose et les réponses qui ont été apportées, ainsi que l'attitude du mineur, ses réactions émotionnelles et son comportement au cours de l'examen.
Toutes ces informations doivent être rapportées telles qu'elles ont été entendues ou observées en évitant tout commentaire, interprétation ou appréciation personnelle.
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Source : HAs. Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur. Mai 2011
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Comment faut il dépister l'obésité de l'enfant ?
Thème : Obésité
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Outil
Outil d'aide à la décision : Le groupe de travail propose de mesurer et peser les enfants au moins 2 fois par an, d'indiquer les valeurs sur le carnet de santé et de tracer les courbes de taille et poids dans le carnet de santé.
À partir de l'âge de 1 an, le groupe de travail propose de calculer l'indice de masse corporelle (IMC) au moins deux fois par an : P/T², et de tracer la courbe de corpulence dans le carnet de santé.
Un éventuel rebond d'adiposité précoce, défini comme une remontée de la courbe de corpulence survenant avant l'âge de 6 ans, est recherché.
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Source : HAs. Propositions portant sur le dépistage individuel chez l'enfant de 28 jours à 6 ans, destinées aux médecins généralistes, pédiatres, médecins de PMI et médecins scolaires
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Date de la source : 01-09-2005
Type de document : Recommandation

Titre : Comment faut il traiter les récurrences d'infection herpétiques génitales?
Thème : Maladies infectieuses
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : - Traitement curatif
Traitements par voie générale : les essais cliniques ne montrent qu'un intérêt limité du traitement per os (grade B), il existe une diminution du délai de guérison de 1 à 2 jours, en revanche la durée de la douleur n'est pas modifiée. Le jury propose de ne traiter les récurrences qu'en cas de gêne ou de risque de contagion, par aciclovir (200 mg x 5 par jour pendant 5 jours) (grade A) ou valaciclovir (1 000 mg par jour en 1 ou 2 prises pendant 5 jours), dont l'efficacité est comparable à celle de l'aciclovir (grade A). Le nombre de prises plus faible avec le valaciclovir peut faciliter le traitement. Le traitement est d'autant plus efficace qu'il est précoce. Le jury recommande que les malades disposent sur prescription médicale d'aciclovir ou de valaciclovir de façon à commencer le traitement dès les premiers symptômes. Le famciclovir à la dose de 125 mg x 2 par jour pendant 5 jours a obtenu l'AMM, il n'est plus commercialisé en France actuellement.
Traitements locaux : les traitements locaux n'ont pas fait la preuve de leur efficacité clinique.
- Traitement préventif
Traitement par voie générale : ce traitement s'adresse aux malades ayant au moins 6 récurrences par an. Aciclovir : les essais confirment l'efficacité de ce traitement à la dose de 400 mg x 2 par jour. Valaciclovir : le dosage retenu est de 500 mg par jour. L'effet est suspensif, la durée optimale du traitement ne peut être fixée, une évaluation doit être effectuée tous les 6 à 12 mois. Famciclovir : utilisé dans plusieurs pays à la dose de 500 mg par jour en 1 ou 2 prises, ce produit n'a pas d'AMM en France dans cette indication.
Traitements locaux : les traitements locaux n'ont pas fait la preuve de leur efficacité.
Autres mesures : il est souhaitable 1) d'informer le malade sur l'histoire naturelle de l'infection, 2) d'évaluer les facteurs ou circonstances déclenchantes, 3) d'assurer si nécessaire une prise en charge psychologique, 4) de préconiser l'utilisation du préservatif lors des poussées cliniques identifiées, 5) de prendre en charge si nécessaire la douleur.
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Source : ANAES. Prise en charge de l'herpès cutanéo-muqueux chez le sujet immunocompétent (manifestations oculaires exclues)
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Date de la source : 07-11-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment favoriser cette consultation annuelle ?
Thème : Alzheimer : suivi médical des aidants naturels
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Pour favoriser la mise en place du suivi médical des aidants naturels, il est recommandé que l'information sur la consultation annuelle soit faite au plus tôt, si possible dès l'annonce du diagnostic.

Il est recommandé que le médecin généraliste de la personne ayant une maladie d'Alzheimer ou une maladie apparentée identifie le ou les aidants principaux et leur médecin généraliste traitant.

Il est recommandé que le médecin généraliste de la personne ayant une maladie d'Alzheimer ou une maladie apparentée propose à l'aidant naturel une consultation annuelle dédiée s'il est aussi le médecin généraliste de ce dernier. S'il ne l'est pas, il l'incite à consulter son propre médecin généraliste et formalise la démarche en lui remettant un courrier destiné à ce dernier, dans le respect des règles déontologiques et du secret médical.

Il est recommandé que les aidants naturels, quel que soit leur âge, bénéficient de cette consultation annuelle.

Cette consultation annuelle complète le suivi standardisé réalisé tous les 6 mois par le médecin généraliste de la personne atteinte d'une maladie d'Alzheimer ou d'une maladie apparentée, dans lequel une évaluation médicale des aidants et des proches est programmée. Il est recommandé qu'une consultation dédiée soit proposée en cas de souffrance ou de mauvais état de santé identifié chez l'aidant naturel.

Il est recommandé que tous les intervenants, sanitaires ou sociaux, impliqués dans le cadre de la prise en charge de la personne atteinte d'une maladie d'Alzheimer ou d'une maladie apparentée informent le médecin généraliste du patient de toute souffrance, détresse ou altération de l'état de santé observée chez un(des) aidant(s) naturel(s), dans le respect des règles déontologiques.

Il est recommandé qu'une consultation supplémentaire soit proposée à l'aidant en cas de situations de crise ou lors d'un changement important impliquant celui-ci. Les situations de crise devront être anticipées dans la mesure du possible. Il est recommandé qu'une information spécifique sur les structures et les aides existantes soit réalisée, notamment sur l'existence d'unités dédiées à la prise en charge des troubles du comportement perturbateurs.

Il est recommandé que ce suivi médical des aidants naturels accompagne les différentes étapes de la maladie : l'annonce de la maladie, la prise en charge au domicile, l'entrée en institution, la fin de vie, la période de deuil si nécessaire.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles / Février 2010
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Type de document : Recommandation

Titre : Comment formuler un test d'orientation allergologique ?
Thème : Allergologie
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : S'agissant des tests d'orientation comportant plusieurs allergènes, la prescription ne doit pas faire référence à une dénomination commerciale. La prescription devra préciser le format du test (test global ou test multiple) ainsi que la nature des allergènes testés (respiratoires, alimentaires, mixtes respiratoires et alimentaires), par exemple : "test d'orientation global respiratoire".
Complément : Note des rédacteurs bazuriap : Les « dosages d'IgE spécifiques » s'adressent aux réactions à médiation IgE (ou IgE-dépendante). Ils n'explorent donc qu'une partie des maladies allergiques : l'allergie IgE-dépendante. Ils ne sont pas pertinents dans les formes d'allergie à médiation cellulaire, comme par exemple certaines formes digestives d'allergie alimentaire ou les dermites de contact.
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Source : HAs. Indications du dosage des IgE spécifiques dans le diagnostic et le suivi des maladies allergiques
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Date de la source : 01-05-2005
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Comment informer le patient dépendant de l'alcool ?
Thème : Addictions (Alcool)
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Le jury recommande la création et la remise commentée, avant le sevrage, d'un livret comportant des informations sur :
+ la maladie alcoolique .
+ le sevrage .
+ l'intérêt de l'accompagnement et du suivi .
+ les coordonnées des acteurs et des contacts présents dans ces dispositifs.
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Source : ANAES Objectifs, indications et modalités du sevrage du patient alcoolodépendant
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Date de la source : 08-03-2001
Type de document : Information du patient

Titre : Comment informer le patient et son entourage ?
Thème : Anorexie mentale
Chapitre : Information du patient Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Information et aspects juridiques
Il est recommandé d'informer le patient et son entourage (parents, mais aussi fratrie, conjoint, etc.) sur les facteurs étiopathogéniques et de maintien des TCA, leur clinique, leurs risques physiques et la conduite à tenir en cas de danger vital, ainsi que sur l'évolution de la maladie et les stratégies thérapeutiques.

Cas particulier de l'information aux mineurs
Les représentants légaux du mineur doivent bénéficier d'une information, mais le patient doit lui-même bénéficier d'une information adaptée à son développement psychoaffectif.
Dans le cadre de la loi du 04 mars 2002, le sujet mineur peut refuser que ses représentants légaux soient informés de son traitement. Il revient alors au praticien d'évaluer la pertinence de ce refus et il peut déroger à cette demande s'il l'estime nécessaire pour la protection du sujet mineur.

Cas particulier de la confidentialité
La nature de la maladie ne permet pas de déroger aux règles de confidentialité. Néanmoins, dans la mesure où les parents (ou l'entourage) sont souvent impliqués dans la prise en charge , il est souvent important qu'ils soient informés sur certains éléments relatifs à la santé du patient, mais en sa présence ou avec son accord.
Dans le cas particulier où la gravité physique ou psychique imposerait des soins immédiats en milieu hospitalier, refusés par le patient (en raison d'un déni des troubles en particulier), le médecin peut prendre la décision d'une hospitalisation sous contrainte , et ainsi solliciter l'entourage le plus proche contre l'avis du patient.

Ressources utiles d'informations disponibles
Outre les soins, il peut être utile pour le patient de s'appuyer sur le soutien d'autres malades au travers d'associations, de groupes d'entraide ou de groupes de psychoéducation. Les associations de familles offrent des groupes d'entraide et de soutien, à proximité du domicile3.
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Source : Association française pour le développement des approches spécialisées des troubles du comportement alimentaire (AFDAS-TCA), Fédération française de psychiatrie (FFP) Unité 669 de l'Inserm, dans le cadre d'un partenariat méthodologique, logistique et financier avec la Haute Autorité de Santé (HAS). Anorexie mentale : prise en charge
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Date de la source : 00-06-2010
Type de document : Information du patient Recommandation

Titre : Comment informer les parents ?
Thème : Surdité de l'enfant : accompagnement des familles et suivi de l'enfant de 0 à 6 ans
Chapitre : Information du patient Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Le niveau de langue obtenu en langue parlée ou en langue des signes dépend principalement des 3 facteurs suivants : la langue utilisée au domicile avec l'enfant selon le projet éducatif des parents, le seuil auditif de l'enfant et la présence ou non de troubles associés (niveau de preuve 2).
Il est recommandé d'informer précisément les parents sur les points suivants :
- La stimulation et l'éducation auditive avant les 2 ans de l'enfant permettent d'atteindre un niveau de langue parlée supérieur à celui obtenu par les enfants qui n'ont pas bénéficié de stimulation et d'éducation auditive avant cet âge (niveau de preuve 4).
- L'environnement linguistique en langue des signes proposé avant l'âge de 5 ans permet d'atteindre un niveau de langue écrite et un niveau de langue des signes supérieurs à ceux obtenus par les enfants sans troubles associés à qui la langue des signes est proposée au-delà de 5 ans alors que la langue parlée n'est pas acquise (niveau de preuve 3).
- Une très large majorité des enfants sourds ayant un seuil auditif < 70 dB HL acquièrent et utilisent exclusivement une langue parlée. En revanche, les enfants sourds ayant un seuil auditif > 70 dB HL acquièrent et utilisent soit :
- exclusivement une langue parlée .
- deux langues (langue parlée et langue des signes) pour une majorité d'entre eux .
- exclusivement une langue des signes.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-12-2009

Titre : Comment initialiser un traitement par la buprénorphine ?
Thème : Addictions (opiacés)
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Principales contre-indications :
- patients de moins de 15 ans .
- nsuffisance respiratoire grave .
- nsuffisance hépatique sévère .
- intoxication alcoolique aiguë, delirium tremens.

Dose initiale : 4 mg à 8 mg/j au vu des pratiques professionnelles (doses supérieures à celles de l'AMM, qui justifient d'être validées par des études cliniques spécifiques), augmentation de 1 à 2 mg par paliers de 1 à 3 jours jusqu'à la dose optimale.

Prise quotidienne, unique, sublinguale à rappeler par le pharmacien (laisser fondre sous la langue 8 à 10 minutes sans sucer . goût amer expliquant la difficulté d'utilisation).

Durée de prescription : 28 jours.

Mais, le traitement initial est prescrit pour 1 ou 2 jours, avec délivrance quotidienne, ce qui nécessite la collaboration du pharmacien. Choisi par le patient, il doit être contacté par le prescripteur, par téléphone, devant le patient, avant toute prescription et doit s'engager sur les conditions de délivrance. Ses coordonnées seront inscrites sur l'ordonnance sécurisée. Les contacts entre prescripteur et pharmacien doivent être réguliers. La rédaction de l'ordonnance est l'occasion de vérifier que le patient a bien compris les explications données.

Si la coprescription de BZD est nécessaire, la limiter également à 2 jours . proscrire la coprescription de flunitrazépam ou de clorazépate dipotassique souvent utilisés comme produits de « défonce. »

Informer du risque de déclenchement d'un état de manque du fait des propriétés antagonistes de la buprénorphine. L'expérience invite à respecter un délai d'au moins 24 heures entre la dernière prise d'opiacés et la première prise de BHD (délai supérieur à celui de l'AMM).
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Source : ANAES,FFA. Stratégies thérapeutiques pour les personnes dépendantes des opiacés : place des traitements de substitution
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Date de la source : 24-06-2004
Type de document : Aide à la consultation Information du patient

Titre : Comment initialiser un traitement par la méthadone ?
Thème : Addictions (opiacés)
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : La méthadone est particulièrement indiquée en cas de :
- dépendance sévère .
- difficultés à renoncer à l'injection .
- pathologie psychiatrique associée, notamment les troubles anxieux sévères .
- polyconsommations (alcool, BZD, cocaïne, etc .) .
- patients dépendants des opiacés pour lesquels un traitement antalgique morphinique est nécessaire (100 mg de méthadone équivalent à 400 à 500 mg de morphine orale), à réserver au milieu hospitalier.

Principales contre-indications :
- patients de moins de 15 ans .
- insuffisance respiratoire grave.

La dose initiale de méthadone est établie en fonction :
- de l'évaluation quantitative de la consommation d'opiacés .
- de la fréquence et du mode d'administration de l'héroïne .
- de la prescription concomitante éventuelle de psychotropes .
- du bilan des fonctions hépato-rénales.

Dose initiale : 10 à 40 mg/j.

Parmi les conseils de bonnes pratiques, on retient la nécessité de respecter un délai d'environ 24 heures après la dernière prise d'opiacés (10 heures d'après l'AMM) et de commencer un TSO par méthadone plutôt en début de semaine, ce qui permet de faire les contrôles urinaires obligatoires avant le début du traitement, souvent impossibles à réaliser le week-end.

Paliers d'augmentation : 5 à 10 mg maximum par palier de 1 à 3 jours, sans jamais excéder par semaine 50 % de la dose initiale.
Certains auteurs recommandent de garder la dose initiale (sauf si on constate des signes rapides de surdosage) pendant les 3 à 4 premiers jours après le début de traitement. Cette mini-stabilisation permet de mieux mettre en évidence d'éventuels signes de sur ou de sous-dosage.
Prise quotidienne unique, plutôt matinale, par voie orale.

Durée de la première prescription : 7 jours maximum, avec une délivrance quotidienne.
Il apparaît nécessaire d'informer de manière très précise les patients sur les signes de surdose opiacée (troubles aigus cardio-respiratoires : insuffisance cardio-respiratoire, signes d'oedème aigu pulmonaire, myosis serré bilatéral) et sur les circonstances de survenue d'une surdose (mauvaise adaptation des doses [rarissime défaillance dans le catabolisme de la méthadone], posologie trop élevée, et surtout mélange avec d'autres médicaments dépresseurs du système nerveux central [surtout BZD]).
Les variations individuelles de la pharmacocinétique peuvent nécessiter de pratiquer des dosages plasmatiques.
La présence d'alcool dans le soluté de méthadone est un problème chez des patients totalement abstinents d'alcool après sevrage et en cas d'association avec des médicaments à effet antabuse (par exemple, métronidazole). Chez le patient diabétique, il faut tenir compte de l'apport de sucre dans le sirop de méthadone (équivalent d'un à deux morceaux selon le flacon).
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Source : FFA, ANAES. Stratégies thérapeutiques pour les personnes dépendantes des opiacés :
place des traitements de substitution
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Date de la source : 24-06-2004
Type de document : Aide à la consultation Information du patient

Titre : Comment initier une insulinothérapie chez un patient diabétique de type 2?
Thème : Diabète
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé en première intention l'adjonction à une bithérapie orale d'une insuline au coucher, une intermédiaire (NPH) ou un analogue lent, en respectant la contre-indication de l'association des glitazones et de l'insuline (Recommandation de grade C).L'insulinothérapie de première intention, consistant en une seule injection d'une insuline intermédiaire10 ou d'un analogue lent11, répond aux règles pratiques suivantes :
- dose initiale faible, habituellement de l'ordre de 10 à 12 unités
- autosurveillance glycémique comprenant dans tous les cas une glycémie au réveil plus une
glycémie en fin d'après-midi en cas d'association d'un sulfamide hypoglycémiant
- définition d'un objectif glycémique pour la glycémie au réveil, habituellement 0.80 g/l à
1.20 g/l
- information du patient sur la nécessité d'augmenter régulièrement la dose d'insuline et sur
le fait que la dose permettant d'atteindre l'objectif dépasse souvent 40 unités - augmentation
de la dose tous les 2 ou 3 jours suivant l'insuline (habituellement 2 jours avec la NPH et la
détémir et 3 jours avec la glargine)
- accompagnement par une infirmière pour l'augmentation de la dose chaque fois que
nécessaire

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Source : AFSSAPS, HAs. TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Actualisation)
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Date de la source : 28-11-2006
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment interpréter une DMO ?
Thème : Ostéoporose
Chapitre : Examens complémentaires Sous-chapitre : Imagerie
Outil d'aide à la décision : La mesure de la DMO constitue actuellement l'approche diagnostique la plus précise de l'ostéoporose. Il est reconnu que le risque de fracture est inversement proportionnel à la DMO. Ce constat est à la base de la classification élaborée par l'OMS en 1994. Les catégories diagnostiques ont été élaborées à partir de données obtenues chez des femmes ménopausées, en majorité d'origine caucasienne. Ces catégories sont les suivantes :
normale : DMO supérieure à la « moyenne de référence chez l'adulte jeune moins un écart-type » (Tscore > -1 ) .
ostéopénie : DMO comprise entre la « moyenne de référence chez l'adulte jeune moins un écart-type » et la « moyenne de référence chez l'adulte jeune moins 2,5 écart-type » (-2,5 < T-score <= -1) .
ostéoporose : DMO inférieure à la « moyenne de référence chez l'adulte jeune moins 2,5 écart-type » (T score <= -2,5).
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Source : HAs. Prévention, diagnostic et traitement de l'ostéoporose. Note de synthèse Juillet 2006
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Date de la source : 01-03-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment introduire le sevrage d'une personne dépendante à un hypnotique ?
Thème : Insomnie
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Sevrage progressif
La durée du sevrage peut s'étendre sur plusieurs mois chez des utilisateurs de longue durée.
Cette période doit être programmée avec le patient et nécessite un suivi attentif ainsi qu'un soutien psychologique constant, poursuivi après l'arrêt total de l'hypnotique.

Pour prévenir ou limiter les effets d'un syndrome de sevrage comme de l'effet rebond, il est conseillé de :
- choisir des produits à demi-vie courte ou moyenne, à la plus faible dose efficace,
- réduire les doses par paliers (de 1/4 de comprimé), la durée des paliers étant fonction de l'ancienneté de la consommation d'hypnotique.

Les mesures de renforcement du contraste veille-sommeil constituent un appoint utile
- s'appuyer sur deux synchroniseurs importants : la lumière et l'activité physique.
- en cas de difficultés d'endormissement :
- bien marquer le moment du réveil (douche, exercice physique, ambiance lumineuse forte) .
- éviter la lumière forte et l'activité physique le soir.
- en cas de réveil matinal trop précoce :
- ne pas traîner au lit quand on est réveillé .
- le soir, favoriser l'activité physique et utiliser une ambiance lumineuse forte.

Parmi d'autres propositions :
- prescrire une utilisation intermittente pendant une durée de quelques semaines et changer périodiquement d'hypnotique, en utilisant des produits les moins susceptibles d'effets rebond et de sevrage (selon la dose et la demi-vie), puis éventuellement, des plantes .
- changer de forme galénique du même produit .
- utiliser un placebo.
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Source : SFTG. HAs. Prise en charge du patient adulte se plaignant d'insomnie en médecine générale. 2006
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Date de la source : 05-03-2007
Type de document : Recommandation

Titre : Comment introduire un traitement par IEC ou ARA2 ?
Thème : Insuffisance rénale
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : - Il est recommandé de débuter par une posologie basse, puis d'augmenter progressivement par paliers d'au moins 4 semaines, d'autant plus que le patient est âgé et la fonction rénale altérée. L'augmentation des doses se fait jusqu'à atteinte des cibles thérapeutiques (accord professionnel).
- Le dosage de la créatininémie et de la kaliémie est recommandé après 7 à 15 jours de traitement initial et après chaque modification de la posologie du fait du risque de baisse (fonctionnelle) de la fonction rénale sous antagoniste du système rénineangiotensine :
- en cas d'augmentation de la créatininémie de plus de 30 %, arrêter temporairement les IEC, qui pourront être réintroduits progressivement après avoir écarté une sténose d'artère rénale (accord professionnel) .
- l'arrêt temporaire du traitement est envisagé pour une hyperkaliémie supérieure à 6 mmol/l. Pour une kaliémie comprise entre 5 et 6 mmol/l, un écart diététique est recherché, puis un traitement diurétique hypokaliémiant (thiazidique ou diurétique de l'anse) est conseillé (accord professionnel).
- À posologie stable, une surveillance clinique et biologique d'un traitement par antagoniste du système rénine-angiotensine est conseillée à la fin du premier mois, comprenant notamment la mesure de la pression artérielle, le dosage de la protéinurie des 24 heures, de la kaliémie et de la créatininémie
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Source : ANAES. Moyens thérapeutiques pour ralentir la progression de l'insuffisance rénale chronique chez l'adulte
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Date de la source : 01-09-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment le médecin régulateur peut-il disposer des coordonnées de la pharmacie de garde ?
Thème : Prescription médicamenteuse par téléphone (ou téléprescription) dans le cadre de la régulation médicale
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Les centres de régulation doivent disposer des calendriers de garde des pharmacies. Il est donc indispensable que les organisations représentatives des pharmaciens dans le cadre du CODAMUPS transmettent aux centres de régulation les tableaux de garde des pharmacies, avec les renseignements nécessaires à la transmission de l'ordonnance (adresse, adresse de messagerie électronique, numéros de téléphone et de télécopie).

Il est recommandé que des outils informatiques soient développés dans cet objectif, afin que pour chaque appel, le nom et les coordonnées de la pharmacie de garde apparaissent sur l'écran de saisie du centre d'appel en fonction de l'adresse du patient.
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Source : HAS/Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-02-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Comment le pharmacien peut-il joindre le médecin régulateur prescripteur en cas de problème ? Quel retour d'information vers le centre de régulation doit-il assurer ?
Thème : Prescription médicamenteuse par téléphone (ou téléprescription) dans le cadre de la régulation médicale
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Lors d'une prescription écrite, afin de pouvoir assurer le suivi et confirmer au médecin régulateur la délivrance du traitement, il est recommandé que le pharmacien, après avoir effectué la dispensation du ou des médicaments, renvoie l'ordonnance par messagerie électronique ou par télécopie au centre de régulation.
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Source : HAS/Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-02-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Comment localiser les zones douloureuses chez un patient?
Thème : Douleur
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Outil
Outil d'aide à la décision : Télécharger le fichier (lien en bas de page)
Complément : Le schéma des zones douloureuses est utile pour faire figurer la topographie de la douleur dans le dossier du malade.
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Source : ANAES. Évaluation et suivi de la douleur chronique chez l’adulte en médecine ambulatoire. Février 1999
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Date de la source : 01-02-1999
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment mener l'entretien avec la famille ?
Thème : Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur
Chapitre : Communication Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de s'entretenir avec la famille ou l'entourage, en posant des questions ouvertes, sans porter de jugement.
Cet entretien sera adapté en fonction de la propension des interlocuteurs à se confier, il ne devra pas être intrusif, ni s'apparenter à une enquête policière.
Les principaux objectifs de cet entretien sont de recueillir des informations concernant :
- les antécédents médicaux personnels et familiaux .
- les événements de vie qui ont pu affecter le mineur .
- le début des symptômes qui ont amené à consulter et leur évolution, les hypothèses sur leur origine possible .
- le comportement habituel du mineur,
- l'environnement dans lequel il vit .
- l'environnement familial (stabilité du couple, règles éducatives, conflits, violences conjugales, antécédents de maltraitance) .
- la relation parent-enfant (favorable, hostile ou indifférente) .
- ce qui a été dit au mineur et quelles questions lui ont été posées.
Il est recommandé de noter si les réactions des interlocuteurs paraissent adaptées ou non à la situation, sans y apporter d'interprétation.
Enfin, il est important de noter l'attitude et l'empathie exprimées par le (ou les) parent(s) vis- à-vis du mineur, afin de pouvoir évaluer la qualité du soutien que le mineur trouvera au sein de sa famille proche.
Ces informations pourront être déterminantes quant à la protection à mettre en place vis-à-vis du mineur.
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Source : HAs. Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur. Mai 2011
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Comment mener l'examen médical physique et psychique en cas de suspicion de maltraitance sexuelle intrafamiliale ?
Thème : Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : Il est rappelé que toutes les données recueillies au cours du bilan médical doivent être consignées dans le dossier médical, et non dans le carnet de santé du mineur. Compte tenu du contexte il est recommandé de conduire cette observation avec une rigueur particulière.
En effet, le dossier médical du fait de son caractère médico-légal :
- réunit l'ensemble des données auquel le médecin peut se référer pour rédiger le signalement .
- peut être saisi pour l'enquête policière .
- peut constituer un élément de dossier devant un tribunal en cas de poursuite judiciaire.
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Source : HAs. Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur. Mai 2011
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Comment mener la consultation du 9ème mois ?
Thème : Grossesse
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Faire un examen clinique et des tests : prise de la pression artérielle, mesure du poids, mesure de la hauteur utérine, recherche des bruits du coeur.
- Identifier un besoin de suivi complémentaire et orienter la femme vers une filière de soins spécifiques.
- Rechercher des signes fonctionnels urinaires, la présence de contractions utérines.
- Adresser en consultation de préanesthésie pour évaluer les facteurs de risqueanesthésiques de la mère en vue de l'accouchement (si non faite à la consultation du 8e mois).
- Évaluer le pronostic obstétrical et discuter avec la femme du mode d'accouchement.
- Donner des consignes claires quant à la date à laquelle la femme enceinte doit se présenter dans le lieu d'accouchement si le terme est dépassé.
- S'enquérir à nouveau de l'environnement familial et professionnel de la femme enceinte pour s'assurer des conditions de sécurité de la mère et de son bébé.
Informer la femme enceinte des interventions adaptées possibles et active l'éventuelle intervention coordonnée d'une technicienne d'intervention familiale, d'une puéricultrice de PMI, du médecin traitant, du pédiatre, du psychologue, etc.
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Source : HAs. Comment mieux informer les femmes enceintes ?
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Date de la source : 02-05-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment mener la consultation du post partum à 8 semaines ?
Thème : Grossesse
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : - Cette rencontre permet de discuter avec la femme du vécu de l'accouchement et des suites de couches et des éventuelles complications en période postnatale.
- La femme doit être encouragée à parler de la qualité des relations avec l'enfant et de toutes les questions qui la préoccupent comme le sommeil, l'alimentation, les pleurs de l'enfant, etc.
- Les signes évocateurs d'une dépression du post-partum, en particulier chez les femmes ayant présenté une dépression pendant la grossesse ou lors d'une grossesse précédente (utiliser l'instrument EPDS), doivent être recherchés. Dans ce cas, la qualité de l'environnement affectif doit être explorée avec la mère, ainsi que l'existence de supports pour les soins quotidiens auprès de l'enfant (conjoint, grands-parents, etc.).
- Des questions sur l'intimité du couple comme la reprise des rapports sexuels doivent être abordées ainsi que les difficultés éventuelles.
- La consultation doit être l'occasion de faire un examen gynécologique, de réaliser un frottis de dépistage s'il date de plus de 3 ans, d'aborder le mode de contraception souhaité par la femme ou le couple, la vaccination contre la rubéole, la rééducation du post-partum (prises en charge périnéo-sphinctérienne, pelvi-rachidienne et de la sangle abdominale) après évaluation du plancher pelvien, de la ceinture abdominale et du rachis et évaluation de la douleur dans chacun de ces domaines.
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Source : HAs. Comment mieux informer les femmes enceintes ?
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Date de la source : 02-05-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment mettre en oeuvre le score de glascow ?
Thème : AVC
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Outil
Outil d'aide à la décision : ÉCHELLE DE GLASGOW
Score Adulte
Ouverture des yeux
4 spontanée
3 à la demande
2 à la douleur
1 aucune
Meilleure réponse verbale
5 orientée
4 confuse
3 inappropriée
2 incompréhensible
1 aucune
Meilleure réponse motrice
6 obéit aux ordres
5 localise la douleur
4 évitement non adapté
3 flexion à la douleur
2 extension à la douleur
1 aucune
15 Total
D'après : Teasdale G, 1974 (16)
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Source : ANAES. Prise en charge initiale des patients adultes atteints d'accident vasculaire cérébral.
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Date de la source : 01-09-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment mettre en place une contention du MI ?
Thème : Ulcère de jambe
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Rappel : la pression exercée par la compression dépend du rayon de courbure (inversement proportionnelle), du degré d'étirement et du nombre de couches superposées.
Principes généraux
- Conseiller la position allongée prolongée avant la mise en place de la compression (le matin pour les compressions retirées la nuit ou après la toilette pour les compressions gardées 24 h/24).
- Protéger la peau si besoin.
- Redonner au membre une forme de tronc de cône à l'aide de matériaux de comblement.
- Appliquer un étirement constant (qui assure sur le tronc de cône un gradient de pression qui diminue de la cheville au genou).
- Recommander un essayage préalable du moyen de compression afin de s'assurer qu'il est adapté à la morphologie du membre du patient.
Bandes (à étirement court ou à étirement long)
- Choisir la longueur de la bande en fonction de la morphologie du segment de membre, au mieux par un essayage préalable. Une bande de 4 m x 10 cm permet d'assurer un bandage efficace jusqu'au pli de flexion du genou dans la majorité des cas. Des bandes de 3 à 5 m sont disponibles.
- Protéger la peau si nécessaire (fragilité cutanée, plaies, protection du pansement), par exemple avec un jersey tubulaire.
- Mettre en place des matériaux de comblement (mousse, coton) si nécessaire (pansement épais, oedème rétromalléolaire).
- Débuter la mise en place de la bande à la racine des orteils par une bande oblique sur le dessus du pied, suivie d'une circulaire autour du métatarse ce qui permet une bonne tenue de la bande.
- Enrouler la bande sur le pied en remontant progressivement jusqu'à la cheville en recouvrant de 1/2 à 2/3 le tour précédent (en adaptant pour obtenir la pression souhaitée en fonction de la notice du matériel utilisé).
- Appliquer un étirement constant (pour les bandes à allongement long, l'utilisation de bandes étalonnées peut faciliter l'obtention de cet étirement constant).
- Positionner le talon au 1/3 moyen d'une largeur de bande pour assurer son maintien.
- Poursuivre la mise en place le long du membre soit en circulaire, soit en oblique, soit en demioblique (le choix de la modalité est lié à l'habitude du professionnel).
- Terminer le bandage 5 cm sous le pli de flexion du genou et ne jamais superposer les derniers tours de spire en cas d'excès de longueur (dans ce cas, recommencer le bandage en augmentant le niveau de chevauchement et en réduisant l'étirement).
- Recommander le choix de chaussures ayant une pointure adaptée (en général, une pointure au-dessus de la pointure habituelle).
Bas
- Recommander l'utilisation de gants.
- Disposer des coussinets rétromalléolaires en cas d'oedème rétromalléolaire.
- Commencer par un chaussage du pied jusqu'à recouvrement du talon et du dos du pied
- Détrousser progressivement le bas vers le haut jusqu'à recouvrement complet du mollet en appliquant un étirement constant.
- En cas d'étirement excessif générant un excès de tissu au niveau du creux poplité, ne pas replier le bas sur lui-même (dans ce cas, recommencer la mise en place en réduisant l'étirement).
Multicouche
La superposition de moyens de compression permet d'augmenter le niveau de pression exercé tout en facilitant leur mise en place. On peut considérer que les niveaux de pression de chaque compression s'additionnent.
Par exemple, dans une indication de bas de classe 3, si le bas est difficile à mettre en place, il est possible de mettre en place dans un premier temps un bas de classe 1 puis en superposition un bas de classe 2.
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Source : HAs. Prise en charge de l'ulcère de jambe à prédominance veineuse hors pansement
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Date de la source : 30-11-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment organiser l'orientation des femmes ?
Thème : Grossesses à risque : orientation des femmes enceintes entre les maternités en vue de l'accouchement
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : En cas d'orientation, la nécessité d'une cohérence dans les discours des différents professionnels de santé est fondamentale.
Avant d'organiser l'orientation, il est recommandé d'informer la femme enceinte sur les raisons de l'orientation, qu'elles soient d'ordre médical, logistique ou organisationnel. Il faut s'assurer de sa bonne compréhension. Il est recommandé de l'informer égale- ment sur l'équipe de professionnels de santé qui la prendra en charge.
Dès l'orientation, il est recommandé d'informer la femme enceinte de la possibilité d'une réorientation vers la maternité d'origine si le risque identifié a diminué ou disparu. Les professionnels de santé doivent insister sur la complémentarité des maternités de type I, II et III.
Si la femme enceinte le souhaite, l'information est donnée également à son entourage.
Lors d'une orientation, une copie complète du dossier médical doit être transmise avec l'accord de la femme enceinte, ainsi qu'un courrier explicatif, au médecin qui va assurer le suivi de la grossesse.
La compatibilité des systèmes informatisés des dossiers médicaux est essentielle dans la transmission des informations entre professionnels.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-12-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Comment organiser la circulation de l'information entre professionnels ?
Thème : Grossesses à risque : orientation des femmes enceintes entre les maternités en vue de l'accouchement
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : L'intégralité des informations médicales contenues dans le dossier doit être transmise, avec l'accord de la femme enceinte : suivi de la grossesse, motifs détaillés de l'orientation, coordonnées de tous les professionnels impliqués dans la prise en charge, etc.

Il est recommandé d'informer le médecin généraliste traitant et tous les professionnels de santé concernés de l'évolution de la grossesse et de l'orientation. Il en est de même en cas de réorientation.

La compatibilité des systèmes informatisés des dossiers médicaux est essentielle.

La circulation de toutes les autres informations doit s'appuyer sur les outils de chaque réseau : notamment annuaire, site Intranet, site Internet.

Il est recommandé que chaque réseau élabore un document pour l'orientation et la réorientation de la femme (sur sur support papier ou informatisé).
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-12-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Comment organiser le suivi ?
Thème : Hémochromatose
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : - au stade 0 : un interrogatoire, un examen clinique et un bilan martial tous les 3 à 5 ans en fonction de l'âge et des facteurs de risque .
- au stade 1 : un interrogatoire, un examen clinique et un bilan martial annuels .
- au stade 2 : un interrogatoire et une évaluation clinique (incluant au minimum une vérification des paramètres hémodynamiques, la bonne tolérance de la dernière saignée et le contrôle de l'absence de contre-indications) à chaque séance de saignée ainsi que la ferritinémie et l'hémoglobinémie aux fréquences recommandées compte tenu de la phase d'induction ou d'entretien en cours (cf. paragraphe II) .
- aux stades 3 ou 4 : un interrogatoire et une évaluation clinique à chaque séance de saignée, le bilan martial et l'hémogramme fixés en fonction de la phase d'induction ou d'entretien en cours (cf. paragraphe II) ainsi qu'une surveillance biologique bis-annuelle comprenant transaminases et glycémie à jeun (notamment pour la surveillance de survenue de nouvelles complications).
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Source : HAs. Prise en charge de l'hémochromatose liée au gène HFE (hémochromatose de type 1)
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment organiser le suivi ?
Thème : Alzheimer (diagnostic et prise en charge)
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : Les patients doivent bénéficier d'un suivi standardisé tous les 6 mois, faisant appel à des compétences pluridisciplinaires, piloté ou effectué par le médecin traitant, utilement assisté d'un professionnel formé assurant la coordination (qui peut se rendre éventuellement à domicile). Cette évaluation multidisciplinaire peut se faire en plusieurs temps ou être regroupée dans le cadre d'une consultation mémoire, voire d'une séance d'hôpital de jour.

Cette évaluation de suivi, en présence d'un informant proche, porte sur les champs suivants :
- évaluation médicale du patient :
- examen clinique du patient,
- poids, pouls, pression artérielle et recherche d'une hypotension orthostatique,
- état nutritionnel, variation de poids, appétit, ingesta,
- chutes et risques de chute,
- comorbidités, complications iatrogènes, observance, prise de médicaments non prescrits,
- évaluation cognitive globale, par le MMSE ou à un stade plus avancé par la SIB courte pour objectiver les capacités restantes afin d'adapter la prise en charge,
- évaluation comportementale, au mieux à l'aide d'une échelle comme le NPI ou le questionnaire de dyscontrôle comportemental (QDC), recherchant notamment des hallucinations ou des idées délirantes, une apathie, des idées dépressives, des troubles du sommeil et des troubles des conduites alimentaires, une agressivité, une agitation (notamment en fin de journée), de l'anxiété, une tendance à la déambulation, à la désinhibition, des troubles des conduites sexuelles et une modification du sommeil,
- évaluation fonctionnelle des activités de base de la vie quotidienne (toilette, habillage, alimentation, déplacement, etc.) et des activités instrumentales de la vie quotidienne (autonomie pour la prise de médicament, la gestion des finances, les transports, le téléphone, etc.) avec les échelles type ADL, IADL, qui permettent d'ajuster les aides physiques et matérielles à apporter .

· évaluation médicale de l'aidant et des proches :
- fatigue de l'aidant témoignant d'un vécu d'épuisement, d'une souffrance verbalisée ou repérable, qu'il est possible d'évaluer sur une échelle analogique ou avec une échelle de type Zarit (éventuellement forme simplifiée). Ce repérage peut être l'occasion de mettre en place des réponses thérapeutiques adaptées à l'aidant comme au sujet malade,
- évaluation de l'état de santé de l'aidant (trop souvent négligé) qui peut nécessiter une consultation propre .

· évaluation sociale et juridique
Elle permet d'aborder certaines situations à risque et d'informer notamment sur les risques de la conduite automobile et sur le rôle de la commission du permis de conduire, seule apte à décider du bien-fondé de la poursuite de cette activité et d'éventuelles restrictions . et sur d'autres conduites à risque comme l'utilisation d'armes à feu ou la gestion inappropriée des
finances. Cette information est consignée par écrit par le praticien.
Elle évalue les risques de l'environnement (cuisinière à gaz sans système de sécurité, tapis non fixés, sanitaires inadaptés, porte-fenêtre dangereuse, produits ménagers et stock de médicaments accessibles, sortie de l'habitat en zone dangereuse, etc.) et mesure l'isolement du patient, voire du patient et de son aidant principal.
En fonction des circonstances, le médecin peut proposer une mise sous sauvegarde de justice (simple certificat auprès du tribunal d'instance, renouvelable), une curatelle ou une tutelle.
Il peut également s'informer de l'établissement de directives anticipées et de la désignation d'une personne de confiance.
En cas de maltraitance avérée ou supposée, le réseau Allo Maltraitrance (ALMA), présent dans tous les départements, peut apporter une aide au praticien .

· évaluation, proposition et ajustement des aides
Il s'agit des interventions pharmacologiques ou non pharmacologiques : aides à domicile, ergothérapie-psychomotricité, kinésithérapie, orthophonie, soutien psychologique (individuel ou groupe de parole), accueil de jour, voire accueil temporaire, etc.
Le maintien à domicile est à réévaluer régulièrement. Des informations sur les divers dispositifs, y compris les associations de familles, sont à proposer.
Il faut veiller à ce qu'une personne assure la coordination médicale, psychologique, médicosociale et des différents intervenants : soit un membre de l'entourage proche du patient, soit un personnel de santé.
Complément : La Haute Autorité de Santé retire la recommandation de bonne pratique Diagnostic et prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées (communiqué de la HAs en date du 20 octobre 2011)
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Source : HAs. Diagnostic et prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Comment passser des AVK à l'héparine en cas de chirurgie programmée ?
Thème : AVK
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de mesurer l'INR 7 à 10 jours avant l'intervention :
- si l'INR est en zone thérapeutique, il est recommandé d'arrêter l'AVK 4 à 5 jours avant l'intervention et de commencer l'héparine à dose curative 48 heures après la dernière prise de fluindione (Previscan) ou de warfarine (Coumadine) ou 24 heures après la dernière prise d'acénocoumarol (Sintrom) .
- si l'INR n'est pas en zone thérapeutique, l'avis de l'équipe médico-chirurgicale doit être pris pour moduler les modalités du relais. Si la procédure de relais n'est pas réalisée dans un parcours de soins coordonné en ville, il est recommandé d'hospitaliser le patient, au plus tard la veille de la chirurgie, pour adapter l'anticoagulation.
La réalisation d'un INR la veille de l'intervention est recommandée. Il est suggéré que les patients ayant un INR supérieur à 1,5 la veille de l'intervention bénéficient de l'administration de 5 mg de vitamine K per os. Dans ce cas, un INR de contrôle est réalisé le matin de l'intervention.
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Source : HAs. Prise en charge des surdosages en antivitamines K, des situations à risque hémorragique
et des accidents hémorragiques chez les patients traités par antivitamines K en ville et en milieu hospitalier
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Date de la source : 03-09-2008
Type de document : Recommandation

Titre : Comment peut on évaluer une hypotension orthostatique ?
Thème : Syncopes
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Une syncope orthostatique est diagnostiquée lorsqu'une syncope est reproduite lors de la mise en évidence d'une hypotension orthostatique (HO). La recherche d'HO doit faire suite à une période de repos en conditions calmes de 5 à 10 minutes, pendant lesquelles la pression artérielle (PA) et la fréquence cardiaque (FC) sont contrôlées pour s'assurer de leur stabilité. On parle d'HO devant une baisse de la PA systolique >= 20 mmHg et/ou de la PA diastolique >= 10 mmHg intervenant à 1, 2 ou 3 minutes après l'orthostatisme, quelle que soit la variation de la FC et en présence ou non de symptômes évocateurs. Une PA systolique < 90 mmHg ne rentre en aucune manière dans la définition si elle ne traduit pas une baisse de la PA systolique significative. La PA diastolique doit figurer. Les mesures au-delà de 3 minutes ne sont pas recommandées, sauf si la PA n'a pas retrouvé son niveau initial. Les mesures immédiatement après le lever ne doivent pas être recommandées. En raison de la mauvaise reproductibilité de la méthode, la répétition des mesures est recommandée.
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Source : HAs. Pertes de connaissance brèves de l'adulte : prise en charge diagnostique et thérapeutique des syncopes
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment peut on examiner une lésion mélanocytaire ?
Thème : Mélanome
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Les conditions de réalisation de l'examen cutané :
- le patient est examiné dans une pièce bien éclairée .
- le déshabillage du patient doit être complet .
- l'ensemble du revêtement cutané est examiné, sans oublier les plis et les espaces inter-digitaux .
des critères ABCDE :
- les éléments pris en compte sont la forme des lésions, leur disposition, topographie, distribution et étendue.
Une lésion susceptible d'être un mélanome est :
- une lésion asymétrique (critère A) .
- avec une bordure irrégulière, encochée, polycyclique, délimitée par rapport à la peau environnante (critère B) .
- de couleur inhomogène, du brun clair au noir foncé (critère C). Des zones blanches où le pigment a disparu, des zones rouges inflammatoires ou des zones cicatricielles bleutées peuvent également être observées .
- de diamètre > 6 mm (critère D) .
- évolutive dans sa taille (la lésion s'élargit), sa couleur ou son épaisseur (critère E).
critères sont validés (le critère E étant le critère le plus pertinent).
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Source : HAs. Stratégie de diagnostic précoce du mélanome
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Date de la source : 23-11-2006
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment peut on explorer des troubles cognitifs ?
Thème : Alzheimer (diagnostic et prise en charge)
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé d'utiliser un MMS.
Complément : La Haute Autorité de Santé retire la recommandation de bonne pratique Diagnostic et prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées (communiqué de la HAs en date du 20 octobre 2011.
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Source : HAs. Diagnostic et prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Comment poser le diagnostic d'angiooedeme vibratoire ?
Thème : Urticaire
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : angio-oedème vibratoire : les lésions peuvent être reproduites par l'application d'un appareil vibratoire pendant 5 à 15 minutes sur l'avant-bras, avec une lecture à 10 minutes et 5-6 heures.
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Source : ANAES, SFD. Prise en charge de l'urticaire chronique
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Date de la source : 01-01-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment poser le diagnostic d'infection herpétique?
Thème : Maladies infectieuses
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : 3-1 Herpès oro-facial
Le diagnostic virologique direct est recommandé lorsque les lésions ne sont pas typiques ou devant des complications (consensus fort au sein du jury). L'intérêt de la PCR n'est pas évalué. La sérologie n'a pas d'intérêt diagnostique (consensus fort au sein du jury).
3-2 Herpès génital en dehors de la grossesse
Le diagnostic est fait par culture et/ou recherche d'antigènes. Il est souhaitable de prouver l'infection herpétique une fois par culture ou détection d'antigènes viraux, en particulier chez la femme en âge de procréer. La place de la PCR dans ce contexte n'est pas définie à ce jour. La sérologie n'a aucun intérêt pour le diagnostic d'un herpès génital en dehors de la grossesse. La sérologie spécifique de type n'a d'utilité que dans le cadre d'études épidémiologiques.
3-3 Herpès chez la femme enceinte
L'interrogatoire doit systématiquement rechercher les antécédents de lésions génitales évocatrices d'herpès chez la femme et son partenaire. Une sérologie systématique chez la femme enceinte et son conjoint, pour dépister les couples sérodiscordants (femme séronégative et homme séropositif) n'a pas d'intérêt démontré à ce jour et n'est pas recommandée (consensus fort au sein du jury). Les signes cliniques chez la femme enceinte n'ont pas de particularité, ils doivent être cherchés de façon attentive, en particulier dans le dernier mois de grossesse. Lors des poussées, il est impératif de prouver l'herpès génital par des examens virologiques directs, 1) à tout moment de la grossesse si l'infection n'a jamais été démontrée par un examen virologique antérieur, 2) au cours du dernier mois de grossesse. Ceci aide à choisir la stratégie de prévention de la transmission mère-enfant (consensus fort au sein du jury).
Au cours de la grossesse : le diagnostic virologique repose sur la culture et/ou la détection d'antigènes. La place de la PCR n'a pas encore été évaluée. Il faut faire la preuve d'une primo-infection ou d'une infection initiale non primaire dans le mois précédant l'accouchement. Au cours des récurrences, la sérologie est inutile.
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Source : ANAES. Prise en charge de l'herpès cutanéo-muqueux chez le sujet immunocompétent
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Date de la source : 07-11-2001
Type de document : Recommandation

Titre : Comment poser le diagnostic de dénutrition ?
Thème : Alimentation personne âgée
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic positif
Outil d'aide à la décision : Perte de poids sup 5 % en 1 mois ou sup 10 % en 6 mois
Le poids de référence est idéalement un poids mesuré antérieurement. Si cette donnée n'est pas disponible, on peut se référer au poids habituel déclaré. En cas de pathologie aiguë, on se réfère au poids d'avant le début de l'affection.
Il est important de tenir compte des facteurs qui peuvent modifier l'interprétation du poids, comme une déshydratation, des oedèmes, des épanchements liquidiens.
Indice de masse corporelle < 21
Un IMC < 21 est un des critères de dénutrition chez la personne âgée. Par contre, un IMC sup 21 n'exclut pas le diagnostic de dénutrition (par exemple en cas d'obésité avec perte de poids7).
Albuminémie < 35 g/l
L'hypoalbuminémie n'est pas spécifique de la dénutrition. Elle peut être observée dans de nombreuses situations pathologiques indépendantes de l'état nutritionnel, en particulier en présence d'un syndrome inflammatoire. Il est donc recommandé d'interpréter le dosage de l'albuminémie en tenant compte de l'état inflammatoire du malade, évalué par le dosage de la protéine C-réactive.
L'albuminémie est un facteur pronostique majeur de morbi-mortalité. De plus, elle permet de distinguer deux formes de dénutrition :
- la dénutrition par carence d'apport isolée, où l'albuminémie peut être normale .
- la dénutrition associée à un syndrome inflammatoire et à un hypercatabolisme, où l'albuminémie baisse rapidement.
MNA global < 17
(test MNA global, cf. annexe 2).
4.3 Le diagnostic de dénutrition sévère
Il repose sur un ou plusieurs des critères suivants :
- perte de poids : ³ 10 % en 1 mois ou ³ 15 % en 6 mois .
- IMC < 18 .
- albuminémie < 30 g/l.
Il est important de distinguer les formes sévères de la dénutrition. La dénutrition sévère est associée à une augmentation importante de la morbi-mortalité. Elle justifie donc une prise en charge nutritionnelle rapide.
Complément : Test MNA p21 du lien
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Source : HAs. Stratégie de prise en charge en cas de dénutrition protéino-énergétique chez la personne âgée. Recommandations. Avril 2007.
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Date de la source : 26-06-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment pratiquer une intervention ultrabrève en alcoologie ?
Thème : Addictions (Alcool)
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : L'intervention ultra-brève comprend :
- un feedback donné au patient sur sa consommation d'alcool .
- une explication au patient de la notion « un verre d'alcool » .
- une explication sur les limites d'une consommation modérée d'alcool .
- l'encouragement du patient à rester en dessous de ces limites .
- la remise au patient d'un livret d'aide.
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Source : OMS dans Orientations diagnostiques et prise en charge, au décours d'une intoxication éthylique aiguë, des patients admis aux urgences des établissements de soins Recommandations.

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Date de la source : 08-03-2001
Type de document : Information du patient

Titre : Comment prend on en charge les récurrences oro-labiales herpétiques ?
Thème : Maladies infectieuses
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Traitement curatif
Traitements par voie générale : seul l'aciclovir a été évalué dans cette indication . les résultats cliniques ne sont pas concluants. Les autres antiviraux n'ont pas fait l'objet de résultats publiés.
Aucune recommandation de traitement ne peut être formulée en ce qui concerne la prescription de l'aciclovir, du famciclovir ou du valaciclovir.
Traitements locaux : parmi les produits spécifiques disponibles, aucun traitement n'a fait l'objet d'essai clinique permettant de recommander son utilisation. L'intérêt de l'utilisation des antiseptiques locaux reste discuté (niveau de preuve insuffisant). Les topiques contenant des corticoïdes ne sont pas indiqués. Les traitements locaux par méthodes physiques n'ont pas fait la preuve d'une utilité.

Traitement préventif des récurrences
a) Herpès labial non induit par le soleil
Traitement par voie générale : l'aciclovir (400 mg x 2 par jour) est le seul antiviral évalué dans cette indication. Chez les sujets qui présentent des récurrences fréquentes, des essais cliniques ont montré un bénéfice sur le délai de survenue et le nombre de récidives. En cas de récurrences fréquentes (au moins 6 fois par an) ou de retentissement socioprofessionnel, son utilisation peut être proposée. L'effet est suspensif, la durée optimale du traitement ne peut être fixée. Une évaluation doit être effectuée tous les 6 à 12 mois.
Traitements locaux : les traitements locaux n'ont pas fait la preuve de leur efficacité clinique.
Autres mesures : il est souhaitable 1) d'informer sur l'histoire naturelle de l'infection HSV, 2) d'évaluer les facteurs ou circonstances déclenchantes, 3) d'assurer si nécessaire un soutien psychologique, 4) de prendre en charge si nécessaire la douleur.
b) Herpès labial solaire
Traitement par voie générale : bien que les médicaments antiviraux soient régulièrement utilisés pour la prévention de l'herpès solaire, les résultats actuellement disponibles sont décevants. Il n'y a pas d'AMM dans cette indication.
Traitements locaux : bien que l'intérêt des photoprotecteurs ne soit pas démontré, il est raisonnable de conseiller leur utilisation. Les traitements locaux n'ont pas fait la preuve de leur utilité.
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Source : ANAES. Prise en charge de l'herpès cutanéo-muqueux chez le sujet immunocompétent (manifestations oculaires exclues)
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Date de la source : 07-11-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment prendre en charge des troubles du sommeil ?
Thème : Soins palliatifs
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : La prise en charge symptomatique d'un trouble du sommeil commence par une attention au confort et à un environnement favorable à l'endormissement du patient qui doit pouvoir se sentir en sécurité. Les habitudes de sommeil (rythme et quantité) et des rites d'endormissement propres au patient doivent être respectés. Il est important de veiller à ne pas favoriser l'inversion des cycles de sommeil (liée au peu d'activités diurnes et à l'ennui, conséquences de l'état du patient), et à éviter les soins non indispensables la nuit.
L'instauration d'un traitement symptomatique médicamenteux ne doit pas être systématique.
Il doit être discuté avec le patient et son entourage et dépend du type d'insomnie : zolpidem et zopiclone en cas d'insomnie d'endormissement, benzodiazépine en cas d'anxiété associée, antidépresseur sédatif en cas de réveil précoce avec signes dépressifs. Dans les insomnies rebelles, un neuroleptique pourra être proposé. D'autres alternatives telle que la relaxation peuvent être proposées, si l'état du patient le permet.
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Source : ANAES. Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs
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Date de la source : 01-12-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment prendre en charge l'anxiété ?
Thème : Soins palliatifs
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : L'anxiété est un processus de blocage cognitif avec des manifestations somatiques, à la différence de la peur qui se nomme et peut être exprimée par le patient. En soins palliatifs, elle peut représenter chez le patient un processus de prise de conscience de son état.
L'anxiété est à prendre en charge rapidement pour soulager le patient, mais aussi son entourage car elle est souvent mal supportée, en particulier à domicile.
L'écoute doit favoriser l'accompagnement du patient dans sa prise de conscience. Il est donc recommandé d'évaluer l'intensité du désarroi du patient et de l'encourager à formaliser ses craintes pour légitimer l'émotion, nommer les soucis d'une façon non disqualifiante. Le recours au psychologue ou psychiatre peut être nécessaire.
Le recours aux techniques corporelles (relaxation, massage, etc.) peut être envisagé si l'état du patient le permet. Un traitement par benzodiazépines (à demie-vie courte) peut être indiqué pour soulager surtout les aspects somatiques de l'anxiété. Il doit être si possible de courte durée (quelques semaines au maximum).
L'anxiété peut être aussi le premier signe d'un syndrome confusionnel. Des symptômes tels que la douleur ou la dyspnée sont à l'origine d'une anxiété ou peuvent la majorer. Ils relèvent d'une prise en charge spécifique.
En cas de crise d'anxiété aiguë voire d'attaque de panique, la relaxation et l'écoute active peuvent suffire, si la crise est brève et si l'état du patient le permet. Sinon, les benzodiazépines (à demie-vie courte) per os ou si besoin injectables peuvent être utilisées.
Si les crises se répètent, un traitement « de fond » par antidépresseurs est à discuter.
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Source : ANAES. Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs
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Date de la source : 01-12-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment prendre en charge l'asthénie ?
Thème : Soins palliatifs
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : Un traitement symptomatique par corticoïdes en cures courtes ou plus rarement par amphétamines (adrafinil, méthylphénidate) peut être proposé. Chez les patients cachectiques, l'acétate de megestrol pourrait être efficace sur l'asthénie.
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Source : ANAES. Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs
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Date de la source : 01-12-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment prendre en charge la douleur d'une gingivo stomatite chez l'enfant ?
Thème : Douleur
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : Pour la prise en charge de la douleur chez un enfant ayant une gingivo-stomatite (et/ou pouvant contrôler sa déglutition), le groupe recommande que la prescription initiale comporte des consignes de prise d'antalgiques systématique pendant 48 heures.
- Un antalgique de palier II sera prescrit en première intention avec un traitement local (applications sur les lésions de lidocaïne gel à raison de 2 mg/kg toutes les 3 heures, maximum 100 mg/dose) chez l'enfant âgé de plus de 6 ans. Une réévaluation de l'intensité de la douleur, après une ou deux prises d'antalgiques, conduira, si le soulagement est insuffisant (EVA > 3) ou en l'absence de retour à des activités de base : manger, dormir, parler, bouger, jouer, à une prescription d'un antalgique de palier III.
- Pour la prise en charge de la douleur chez un enfant de 1 à 6 ans ayant une gingivo-stomatite, en l'absence d'AMM pour la lidocaïne locale, le traitement initial comportera un antalgique de palier II d'emblée en prises répétées systématiques. En cas de lésions prédominantes sur les lèvres, l'utilisation d'applications locales de lidocaïne gel, uniquement à ce niveau, peut être proposée, après une information complète des parents. Après réévaluation, si le soulagement est insuffisant (EVA > 3) ou en l'absence de retour à des activités de base : manger, dormir, parler, bouger, jouer, une prescription d'un antalgique de palier III est recommandée.
- Pour la prise en charge de la douleur chez un enfant de moins de 1 an ayant une gingivo-stomatite avec disparition des activités de base : manger, dormir, parler, bouger, jouer, en l'absence d'AMM pour les antalgiques de palier II, seuls les morphiniques pourront être proposés d'emblée.
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Source : Évaluation et stratégies de prise en charge de la douleur aiguë en ambulatoire chez l'enfant de 1 mois à 15 ans
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Date de la source : 26-09-2001
Type de document : Recommandation

Titre : Comment prendre en charge la douleur dune odynophagie chez l'enfant ?
Thème : Douleur
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : Pour la prise en charge de la douleur chez un enfant de plus d'1 an ayant une dysphagie liée à une angine ou pharyngite, le groupe recommande que la prescription initiale comporte des consignes de prise d'antalgiques systématique pendant 48 heures.
- Dans le cas d'une douleur légère à modérée (EVA < 5), un antalgique de palier I sera prescrit en première intention de façon systématique. Une réévaluation de l'intensité de la douleur, après une ou deux prises d'antalgiques, conduira, si le soulagement est insuffisant (EVA > 3) ou en l'absence de retour à des activités de base : manger, dormir, parler, bouger, jouer, à une association à la codéine ou à une prescription d'un antalgique de palier II.
- Dans le cas d'une douleur intense (EVA > 5) :
- chez l'enfant > 1 an : une association palier I-codéine sera prescrite d'emblée pendant 24 à 48 heures avec des réévaluations régulières pour l'adaptation du traitement .
- chez l'enfant de 6 mois à 1 an, l'ibuprofène est recommandé, éventuellement en association avec le paracétamol.
Avant la prescription d'un antalgique de palier II, il est prudent de s'assurer de l'absence d'amygdales obstructives.
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Source : Évaluation et stratégies de prise en charge de la douleur aiguë en ambulatoire chez l'enfant de 1 mois à 15 ans
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Date de la source : 26-09-2001
Type de document : Recommandation

Titre : Comment prendre en charge la spasticité ?
Thème : Sclérose en plaque
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Discrète, elle peut compenser en partie la gêne fonctionnelle liée au déficit moteur et doit être respectée. Plus importante, elle peut majorer une incapacité motrice et être responsable de douleurs, de perte d'autonomie et de difficultés de prise en charge (en particulier chez les patients alités). Elle peut être aggravée par des infections urinaires, fécalomes, escarres, douleurs, etc. qu'il conviendra de traiter.
-> Prise en charge kinésithérapique :
- indispensable en dehors des poussées .
- pour prévenir rétractions musculaires, limitations articulaires et attitudes vicieuses .
- par mobilisation passive des membres, associée à des séances d'étirement musculaire prolongé et à des postures d'inhibition de la spasticité .
- proscrire les exercices contre résistance des muscles spastiques.
-> Traitements médicamenteux par voie orale dans la spasticité diffuse :
- baclofène, dantrolène, benzodiazépines, tizanidine (ATU) et gabapentin (hors AMM)
(niveau de preuve intermédiaire) .
- pas d'argument démontrant la supériorité d'un de ces médicaments .
- une posologie trop forte peut rendre le déficit moteur plus handicapant.
-> Traitement par baclofène intrathécal :
- efficacité démontrée (niveau de preuve intermédiaire) .
- pompe sous-cutanée indiquée en cas de spasticité permanente et rebelle rendant
difficile la rééducation et le nursing . coût élevé d'acquisition et de fonctionnement à prendre en considération.
-> Injection intramusculaire de toxine botulique :
- efficacité démontrée (niveau de preuve intermédiaire) .
- en cas de spasticité focale avec retentissement fonctionnel .
- AMM dans l'hémispasme facial.
- Interventions chirurgicales fonctionnelles :
- neurotomies et radicotomies .
- plus rarement pratiquées depuis l'utilisation du baclofène intrathécal.
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Source : ANAES, SFN. Conférence de consensus. La sclérose en plaques
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Date de la source : 01-06-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment prendre en charge le diabète chez un sujet très âgé ?
Thème : Diabète
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé d'utiliser avec prudence la metformine, les insulinosécréteurs (sulfamides et glinides), chez le sujet très âgé et de respecter scrupuleusement leurs contre-indications avec notamment la surveillance rapprochée de la fonction rénale (créatininémie + formule de Cockcroft) (Recommandation de grade B).
Complément : On peut distinguer trois types de sujets âgés avec des objectifs thérapeutiques différents : - patient très âgé ou en fin de vie, relevant d'une insulinothérapie de confort. - patient âgé polypathologique :il s'agit souvent d'un patient plus ou moins dénutri, peu ou pas autonome, à risque iatrogène élevé. L'objectif glycémique sera revu à la hausse (HbA1c < 8 %). On choisira souvent de s'abstenir de tout traitement antidiabétique oral et en cas de nécessité, l'insulinothérapie sera préférée. - patient âgé ayant « bien vieilli », sans pathologie sévère ou invalidante associée, pour lequel il paraît logique d'extrapoler les résultats des études d'intervention menées chez des sujets plus jeunes. Ainsi l'insulinothérapie constitue-t-elle fréquemment chez le sujet âgé le meilleur choix avec des objectifs adaptés et de ce fait un risque iatrogène réduit.
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Source : AFSSAPS, HAs. TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Actualisation)
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Date de la source : 28-11-2006
Type de document : Recommandation

Titre : Comment prendre en charge les troubles anxiodépressifs chez le patient ayant présenté un AVC ?
Thème : AVC
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Le traitement des troubles anxio-dépressifs n'a pas été suffisamment évalué à la phase aiguë de l'AVC.
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Source : ANAES. Prise en charge initiale des patients adultes atteints d'accident vasculaire cérébral.
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Date de la source : 01-09-2002
Type de document : Recommandation

Titre : Comment prendre en charge les troubles génito-sphinctériens ?
Thème : Sclérose en plaque
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : -> Troubles vésico-sphinctériens
La conduite à tenir est conditionnée par l'existence ou l'absence d'un résidu postmictionnel (supérieur à 100 ml) objectivé de préférence par échographie plutôt que par sondage :
- une évacuation vésicale satisfaisante est nécessaire pour diminuer le risque infectieux et protéger le haut appareil urinaire .
- en l'absence de résidu post-mictionnel : l'hyperactivité vésicale est à traiter en première intention par anticholinergiques oraux (oxybutynine surtout et éventuellement imipraminiques) (niveau de preuve intermédiaire) .
- en présence d'un résidu post-mictionnel : l'examen uro-dynamique permet de faire la part entre deux situations :
+ en cas de dyssynergie vésico-sphinctérienne : efficacité des alphabloqueurs (preuve de niveau intermédiaire) . recours à l'auto-sondage intermittent parfois nécessaire,
+ en cas d'hypoactivité vésicale avec dysurie : l'auto-sondage est la solution à privilégier .
- dans les formes évoluées : mise en place d'une sonde à demeure ou réalisation d'une cystostomie parfois nécessaire.
-> Troubles ano-rectaux (constipation, incontinence). Ils font encore peu l'objet d'approches thérapeutiques spécifiques.
-> Troubles sexuels. Ils bénéficient d'avancées en cours d'évaluation :
- chez l'homme : sildenafil et prostaglandines E1 .
- chez la femme : prise en compte des facteurs mécaniques et des altérations sensitives dans les dyspareunies.
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Source : ANAES, SFN. Conférence de consensus. La sclérose en plaques
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Date de la source : 01-06-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment prendre en charge pharmacologiquement la céphalées de rebond lors d'un sevrage ?
Thème : Céphalées Chroniques Quotidiennes
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : Prise en charge de la céphalée de rebond
Il est recommandé d'utiliser des moyens non médicamenteux. Les traitements médicamenteux doivent être réservés aux céphalées de rebond d'allure migraineuse particulièrement intenses. Dans ce cas, les recommandations de l'Anaes publiées en 2002 (« Prise en charge diagnostique et thérapeutique de la migraine chez l'adulte et chez l'enfant : aspects cliniques et économiques ») pour le traitement de la crise migraineuse (AINS, triptan) sont appliquées, et la période de sevrage est prolongée d'autant.
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Source : CCQ (Céphalées chroniques quotidiennes) : Diagnostic, Rôle de l'abus médicamenteux, Prise en charge. 2004.
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Date de la source : 01-09-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment prendre en charge un apport nutritionnel chez la personne âgée ?
Thème : Alimentation personne âgée
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Télécharger le fichier lié
http://www.unaformec.org/SFDRMG/URIAP/pages/Alim_PA.html#PEC
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Source : HAs. Stratégie de prise en charge en cas de dénutrition protéino-énergétique chez la personne âgée. Recommandations. Avril 2007.
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Date de la source : 26-06-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment prendre en charge un syndrome confusionnel ?
Thème : Soins palliatifs
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : La prise en charge dépend de l'étiologie, il est proposé de rechercher en premier lieu une étiologie médicamenteuse ou toxique, en second lieu une cause métabolique (surtout en cas de déshydratation) ou une cause mécanique (globe urinaire, fécalome).
En cas de suspicion d'une étiologie médicamenteuse, seuls les médicaments essentiels doivent être gardés, en diminuant si possible leur posologie ou en les remplaçant par des molécules avec moins d'effets secondaires. Le rôle des opioïdes dans la survenue d'un syndrome confusionnel est à relativiser : un traitement bien équilibré n'entraîne pas de confusion mais elle peut survenir en cas d'intolérance aux opioïdes ou lors d'une titration morphinique.
Le traitement symptomatique proposé consiste à assurer au patient un environnement calme, bien éclairé, à le réorienter fréquemment dans le temps et l'espace, à lui expliquer ainsi qu'à son entourage ce qui lui arrive, à éviter si possible les changements dans l'équipe soignante et surtout le transfert vers un autre service, car ils aggravent la désorientation.
Les techniques de relaxation, la musicothérapie peuvent être proposées, si l'état du patient le permet.
Le traitement médicamenteux n'est proposé qu'en cas d'échec des mesures précédentes, sauf chez les malades très agités d'emblée, car il peut être lui-même source de confusion. Il a pour but de calmer le patient en préservant au maximum sa vigilance et de lui éviter une contention physique. Les molécules indiquées sont :
- en première intention les neuroleptiques, soit neuroleptiques « classiques » (halopéridol ou phénothiazines), soit en cas d'intolérance, les neuroleptiques atypiques (rispéridone, olanzapine) .
- en cas d'anxiété (en particulier dans les cas de sevrage), les benzodiazépines per os ou par voie parentérale (lorazepam, midazolam), ou le méprobamate, associés si besoin aux neuroleptiques.
Les états confusionnels étant potentiellement réversibles, l'état du patient doit être réévalué quotidiennement afin d'éviter la poursuite d'une thérapeutique inutile.
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Source : ANAES. Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs
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Date de la source : 01-12-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment prendre en charge un toxicomane lors de la première consultation ?
Thème : Addictions (opiacés)
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Les premières consultations permettent de :
- repérer les conduites addictives présentes et passées (alcool, substances psycho-actives, médicaments) et les prises de risques particuliers .
- recueillir les antécédents médico-psychologiques personnels (en particulier, intoxications aiguës et surdoses par opiacés et autres produits, sevrages antérieurs, infections, traumatismes) et familiaux (en particulier alcoolisme, addictions, problèmes psychiatriques) .
- évaluer les antécédents et le risque suicidaire actuel .
- préciser le statut socioprofessionnel, le niveau éducationnel, le statut familial, la couverture sociale .
- recueillir les antécédents d'incarcérations liées à l'usage de substances psycho-actives .
- noter les données de l'examen clinique, qui se doit d'être méticuleux, et des bilans sérologique et biologique, à moduler en fonction des antécédents et des prises de risque antérieures (sérologies VIH, VHB, VHC, transaminases, hémogramme, etc.) .
- pratiquer un ECG.
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Source : FFA, ANAES. Stratégies thérapeutiques pour les personnes dépendantes des opiacés :
place des traitements de substitution
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Date de la source : 24-06-2006
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment prendre en charge une douleur rebelle ?
Thème : Soins palliatifs
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : En cas de traitement par les opioïdes forts, il est recommandé de le débuter par le sulfate de morphine orale à libération immédiate ou éventuellement à libération prolongée. Chez le sujet âgé ou les patients nécessitant des doses inférieures à 5 milligrammes par prise, la solution de chlorhydrate de morphine est utile.
Une fois la dose de morphine efficace quotidienne déterminée (titration morphinique), le relais peut être proposé soit par une forme de morphine orale à libération prolongée (sulfate de morphine), soit par du fentanyl transdermique (patch). En complément du traitement de base, il est recommandé de prévoir un supplément d'antalgie par un morphinique d'action rapide (interdoses).
En cas d'échec de la morphine par voie orale, il faut réévaluer soigneusement le patient douloureux et rechercher en particulier un mécanisme d'action neurogène ou une composante émotionnelle ou cognitive importante.
S'il s'agit bien d'une douleur purement nociceptive, en cas d'échec d'un traitement en raison d'effets indésirables incontrôlables avec la morphine, il est recommandé soit d'envisager le changement pour un autre opioïde (rotation des opioïdes), soit une modification de la voie d'administration.
En cas d'impossibilité d'utiliser la voie orale, il est recommandé le passage à la morphine soit par voie injectable, sous-cutanée ou intraveineuse si le malade dispose d'une chambre d'injection implantable ou d'un cathéter veineux ou le passage au fentanyl transdermique (patch). L'antalgie par voie intraveineuse ou sous-cutanée autocontrôlée par le patient est particulièrement indiquée pour les douleurs survenant à la mobilisation ou lors d'un soin ou en cas de douleurs paroxystiques.
En dernier recours, il peut être proposé pour des patients en amont de la phase terminale, et après discussion avec une équipe spécialisée, une administration de la morphine par voie centrale, périmédullaire (péridurale ou intrathécale) ou intracérébro-ventriculaire selon la localisation de la douleur. Ces techniques demandent une mise en route et un suivi régulier par un médecin formé à leur maniement.
Il est recommandé d'envisager des mesures coantalgiques à chaque palier de l'OMS. Les mesures coantalgiques peuvent être associées ou se substituer aux antalgiques, en particulier dans :
- les douleurs neurogènes (antidépresseurs imipraminiques, anticonvulsivants tels que : carbamazépine, phénytoïne, valproate de sodium, clonazepam, gabapentine, et corticoïdes en cas de compression périmédullaire ou nerveuse périphérique) .
- les douleurs viscérales par envahissement tumoral (corticoïdes, antispasmodiques, en deuxième intention, noramidopyrine et en cas de douleurs rebelles, bloc coeliaque à discuter) .
- les coliques abdominales liées à une occlusion, (traitement chirurgical à discuter en première intention et en cas d'impossibilité de celui-ci, antalgiques opiacés associés aux antispasmodiques) .
- les céphalées par hypertension intracrânienne (corticoïdes injectables) .
- les douleurs osseuses, (anti-inflammatoires non stéroïdiens, corticoïdes et en cas de métastases osseuses, radiothérapie, conventionnelle ou métabolique, biphosphonates) .
- les douleurs liées à une infection (drainage d'une collection).
L'existence d'une composante émotionnelle et cognitive importante, voire l'existence d'une véritable souffrance psychologique nécessitent une prise en charge spécifique.
D'autres traitements antalgiques adjuvants peuvent être proposés (relaxation, massokinésithérapie, musicothérapie, ergothérapie).
Il est recommandé de prévenir systématiquement les douleurs induites par un soin douloureux ou par un geste invasif (prescription d'un opioïde à libération immédiate ou d'anesthésiques locaux et techniques de soins adaptées telles que mobilisation douce, regroupement des soins).
Dans le cas particulier du patient devenant comateux en phase agonique, il est recommandé de poursuivre le traitement antalgique. La voie d'administration sera éventuellement adaptée en tenant compte des règles d'équi-analgésie.
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Source : ANAES. Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs
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Date de la source : 01-12-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment prendre en charge une poussée d'ascite ?
Thème : Cirrhose
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Les principes recommandés du traitement sont :
- Hospitalisation rapide dans une structure spécialisée .
- Réalisation systématique d'une ponction d'ascite exploratrice pour dosage des protides et examen cytobactériologique (grade A) .
- Réalisation d'une ponction évacuatrice en cas d'ascite de grand volume ou de gêne du patient, avec une expansion volémique si besoin (cf. ci-après) .
- Identification du ou des facteur(s) déclenchant(s) de l'ascite, en particulier l'hépatite alcoolique .
- Évaluation de la fonction cardiaque et rénale .
- Recherche d'autres complications de la cirrhose et évaluation de leur gravité .
- Prise en charge thérapeutique de l'ascite et du ou des facteurs déclenchants.
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES COMPLICATIONS CHEZ LES MALADES ATTEINTS DE CIRRHOSE
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Date de la source : 24-12-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment prendre en charge une sécheresse de bouche ?
Thème : Soins palliatifs
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Un soin de bouche est à proposer au patient au minimum après chaque repas (à distance en cas de nausées) et plus fréquemment en fonction de l'état de la bouche et des souhaits du patient. Il est essentiel d'impliquer l'entourage du patient dans la réalisation régulière de ce soin en complément de l'intervention de l'équipe soignante.
Le nettoyage des dents doit être non traumatisant (brosse à dents ou bâtonnet non aromatisé ou doigt ganté avec des compresses pour des gencives qui saignent ou chez le patient inconscient). Les prothèses dentaires sont nettoyées comme les dents après chaque repas et déposées la nuit.
Il n'est pas recommandé d'utiliser des antiseptiques locaux dans une bouche propre, indemne de lésions.
L'humidité de la bouche peut être maintenue par un des moyens adjuvants suivants, à choisir en fonction de l'état dentaire et général du patient et de ses préférences : boire de l'eau, sucer ou mastiquer des cubes d'ananas, de la gomme à mâcher, de l'eau gélifiée ou des glaçons, appliquer des compresses humides sur les lèvres, utiliser de l'eau en brumisation, et proposer un spray aromatisé en cas de sensation de mauvais goût ou d'odeur résiduelle même après un soin de bouche. En cas de sécheresse de la bouche, le soin de bouche sera complété par l'utilisation d'un bâtonnet gras à la fin du soin de bouche. Si les lèvres sont fissurées un baume hydratant sera appliqué.
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Source : ANAES. Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs
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Date de la source : 01-12-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment prendre en compte les difficultés psychosociales de la femme enceinte et de son entourage ?
Thème : Grossesses à risque : orientation des femmes enceintes entre les maternités en vue de l'accouchement
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé d'identifier le plus tôt possible au cours de la grossesse les femmes enceintes ayant notamment :
- un risque social .
- une précarité .
- des difficultés de couple .
- une addiction (alcool, substances illicites).

Il est recommandé que ces femmes enceintes puissent bénéficier de l'intervention d'une assistante sociale, du personnel de la PMI, d'un psychologue ou d'un psychiatre en plus du suivi par un obstétricien.

Il est recommandé que ces femmes enceintes soient prises en charge, avec leur accord, par une équipe multidisciplinaire structurée, qui doit décider conjointement de leur orientation
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-12-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Comment prescrire l'aspirine ?
Thème : Accident Ischémique Transitoire (AIT)
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : Après un AIT, il est recommandé de débuter au plus vite un traitement par aspirine, à la dose de charge de 160-300 mg/j, en l'absence de contre-indication et dans l'attente des résultats du bilan étiologique. Cette recommandation prend en compte :
- le risque de survenue parfois précoce d'un AVC après un AIT (2,5-5 % à 48 heures) .
- l'action rapide de l'aspirine .
- son efficacité en prévention secondaire après un AIT (grade A) .
- son efficacité dans la prévention des récidives à la phase aiguë de l'AVC ischémique (grade A).
La recherche d'un saignement intracrânien contre-indiquant l'utilisation des antiagrégants plaquettaires justifie la réalisation en urgence d'une IRM ou d'un scanner cérébral avant l'instauration du traitement par aspirine. Si le scanner ou l'IRM ne peuvent être réalisés en urgence, l'instauration d'un traitement antiagrégant peut être proposée, le groupe de travail et de lecture considérant que le rapport bénéfice/risque d'une telle attitude est favorable.
Le traitement devra être réévalué en fonction des résultats du bilan étiologique. En effet, le risque de survenue d'un AVC après un AIT et les mesures de prévention secondaire à mettre en oeuvre (antiagrégants, anticoagulants, chirurgie carotide, prise en charge des facteurs de risque cardio-vasculaires) dépendent en grande partie de la cause de l'AIT et donc des résultats du bilan étiologique qui doit être réalisé dans les meilleurs délais. Les mesures de prévention secondaire spécifiques de la cause de l'AIT ne sont pas abordées dans ce document et feront l'objet de recommandations ultérieures.
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Source : ANAES. Prise en charge diagnostique et traitement immédiat de l'accident ischémique transitoire de l'adulte
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Date de la source : 03-05-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment prescrire les benzodiazépines lors d'un sevrage alcoolique ?
Thème : Addictions (Alcool)
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : La voie orale doit être préférentiellement utilisée. La voie parentérale est réservée aux formes sévères mais impose des conditions de soins attentifs (risque de défaillance ardiorespiratoire). Trois schémas de prescription sont possibles :
- la prescription de doses fixes réparties sur 24 heures : diazépam un comprimé à 10 mg toutes les 6 heures pendant un à trois jours puis réduction en quatre à sept jours et arrêt, ou 6 comprimés à 10 mg de diazépam le premier jour et diminution d'un comprimé par jour jusqu'à arrêt . cette stratégie est recommandée en ambulatoire,
- la prescription personnalisée guidée par une échelle d'évaluation de la sévérité des symptômes nécessitant l'intervention régulière de l'équipe soignante. Elle permet de réduire significativement la dose nécessaire et la durée du traitement en gardant la même efficacité,
- l'utilisation d'une dose de charge orale d'une BZD à demi-vie longue : 20 mg de diazépam toutes les heures ou toutes les deux heures jusqu'à sédation et arrêt dès le premier jour. L'élimination progressive de la molécule permet une couverture prolongée sans risque d'accumulation.
D'autres BZD que le diazépam peuvent être utilisées avec une efficacité analogue : il est estimé que 10 mg de diazépam équivalent à 30 mg d'oxazépam, 2 mg de lorazépam, 1 mg d'alprazolam, et 15 mg de chlorazépate. La prescription de BZD au-delà d'une semaine ne se justifie qu'en cas de dépendance aux BZD associée à la dépendance alcoolique
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Source : ANAES Objectifs, indications et modalités du sevrage du patient alcoolodépendant
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Date de la source : 17-03-1999
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Comment prescrire les compléments nutritionnels oraux ?
Thème : Alimentation personne âgée
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Modalités de prescription des compléments nutritionnels oraux :
- les compléments nutritionnels oraux (CNO) peuvent être pris lors de collations ou pendant les repas. Lorsqu'ils sont prévus au moment des repas, ils doivent être pris en plus des repas et non à la place des repas. Lorsqu'ils sont prévus au moment d'une collation, il est recommandé de les proposer environ 2 heures avant ou après un repas pour préserver l'appétit au moment du repas .
- il est recommandé de prescrire des CNO permettant d'atteindre un apport alimentaire supplémentaire de 400 kcal/jour et/ou de 30 g/jour de protéines : ceci nécessite le plus souvent 2 unités par jour .
- il est recommandé de présenter au malade les compléments nutritionnels oraux comme un traitement de la dénutrition afin de l'inciter à les consommer .
- il faut adapter les saveurs des CNO aux goûts du malade (salé, sucré, lacté ou non, saveurs). Il est possible de modifier l'arôme d'un produit de goût neutre ou vanillé par différents parfums (sirop de fruits, caramel, café, chocolat en poudre, etc.). Varier les produits et les arômes, en respectant les goûts du patient, peut permettre d'en améliorer la consommation .
- il faut adapter les CNO aux handicaps éventuels (troubles de déglutition, difficultés de préhension des objets, etc.). Il est possible de modifier la texture des boissons avec une poudre épaississante (non inclus dans la LPPR) .
- les CNO sont susceptibles d'être mieux consommés s'ils sont servis à la bonne température. Les produits sucrés sont souvent plus appréciés s'ils sont servis bien frais. Pour les compléments à servir chauds, il est souvent possible de les réchauffer au bainmarie ou au four à micro-ondes. Une fois ouvert, le complément peut être conservé 2 heures à température ambiante et jusqu'à 24 heures au réfrigérateur .
- il convient de vérifier régulièrement que les CNO prescrits sont bien consommés.
À domicile, la première prescription est effectuée pour une période de un mois maximum.
Après une réévaluation médicale, les prescriptions ultérieures peuvent être établies pour une période de 3 mois maximum. Il est recommandé de fonder cette réévaluation médicale sur les paramètres suivants :
- le poids et le statut nutritionnel .
- l'évolution de la (des) pathologie(s) sous-jacente(s) .
- l'estimation des apports alimentaires spontanés (ingesta) .
- la tolérance de ces compléments nutritionnels oraux .
- l'observance de ces compléments nutritionnels oraux.
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Source : HAs. Stratégie de prise en charge en cas de dénutrition protéino-énergétique chez la personne âgée. Recommandations. Avril 2007.
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Date de la source : 26-06-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment prévenir l'infection du liquide d'ascite ?
Thème : Cirrhose
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : En cas d'ascite pauvre en protides (inférieure à 15 g/l), une antibioprophylaxie par norfloxacine (400 mg/jour per os) est recommandée (grade A) en cours d'hospitalisation (grade A) afin de prévenir une infection du liquide d'ascite. La durée de ce traitement, et en particulier son maintien au long cours, est à discuter au cas par cas.
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES COMPLICATIONS CHEZ LES MALADES ATTEINTS DE CIRRHOSE
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Date de la source : 24-12-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment prévenir l'ostéoporose ?
Thème : Ostéoporose
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : La prévention de l'ostéoporose comprend essentiellement des mesures hygiénodiététiques visant, dans les deux premières décennies de la vie, à obtenir la constitution d'une masse osseuse aussi importante que possible, puis, à lutter contre les facteurs de risque de perte osseuse modifiables
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Source : HAs. Prévention, diagnostic et traitement de l'ostéoporose. Note de synthèse Juillet 2006
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Date de la source : 01-03-2001
Type de document : Recommandation

Titre : Comment prévenir la listériose ?
Thème : Grossesse
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : - éviter les fromages à pâte molle au lait cru ainsi que les croûtes de fromage, les poissons fumés et les graines germées crues .
- pour les charcuteries consommées en l'état (pâtés, rillettes, produits en gelée, jambon, etc.), préférer les produits préemballés et les consommer rapidement après leur achat.
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Source : HAs. Comment mieux informer les femmes enceintes ?
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Date de la source : 02-05-2005
Type de document : Information du patient

Titre : Comment prévenir la récidive d'ascite ?
Thème : Cirrhose
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Après élimination de l'ascite, il est recommandé :
- de diminuer progressivement la posologie du traitement diurétique, si possible jusqu'à son arrêt (conformément au résumé des caractéristiques du produit) .
- de maintenir le régime désodé modéré.
Il est recommandé d'informer le malade de se peser régulièrement (chaque semaine dans des conditions similaires) dans le but de détecter précocement une récidive de l'ascite. La reconstitution de l'ascite est quasi certaine en cas de prise de poids supérieure ou égale à 3 kg en une semaine.
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES COMPLICATIONS CHEZ LES MALADES ATTEINTS DE CIRRHOSE
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Date de la source : 24-12-2007
Type de document : Information du patient

Titre : Comment prévenir la salmonellose ?
Thème : Grossesse
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Pour la salmonellose, en plus des mesures précédentes (cf toxoplasmose), il convient de :
- conserver les oeufs au réfrigérateur .
- ne pas consommer d'oeufs crus ou mal cuits, une cuisson complète doit rendre fermes le blanc et le jaune .
- préparer les produits à base d'oeufs sans cuisson (mayonnaises, crèmes, mousse au chocolat, pâtisseries, etc.) le plus près possible du moment de la consommation et les maintenir au froid. Pour ces préparations, éviter de casser les oeufs en bordure du récipient utilisé pour faire la préparation.
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Source : HAs. Comment mieux informer les femmes enceintes ?
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Date de la source : 02-05-2005
Type de document : Information du patient

Titre : Comment prévenir la toxoplasmose ?
Thème : Grossesse
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : - bien cuire la viande (boeuf, mouton, porc, cheval), c'est-à-dire une cuisson d'au moins 65 °C dans toute l'épaisseur de la viande. Éviter la consommation de viande fumée, grillée ou marinée (comme cela peut être le cas pour le gibier) .
- lors de la préparation des repas : laver soigneusement les légumes et les plantes aromatiques surtout s'ils sont terreux et consommés crus. Laver soigneusement les ustensiles de cuisine, ainsi que le plan de travail. Se laver les mains après contact avec des légumes, des fruits ou de la viande crue et avant de passer à table. Une bonne hygiène des mains et des ustensiles de cuisine est importante pour éviter la transmission de la toxoplasmose pendant la grossesse .
- lors des repas pris en dehors du domicile : éviter la consommation de crudités et préférer les légumes cuits. La viande doit être consommée bien cuite, ou bien privilégier la consommation de volaille et de poisson .
- nettoyer et désinfecter ensuite avec de l'eau javellisée le réfrigérateur 2 fois par mois .
- éviter les contacts directs avec les objets qui pourraient être contaminés par les excréments de chats (comme les bacs des litières, la terre) et porter chaque fois des gants en cas de manipulations de ces objets. Désinfecter les bacs des litières de chat avec de l'eau de Javel .
- éviter le contact direct avec la terre et porter des gants pour jardiner. Se laver les mains après des activités de jardinage même si elles sont protégées par des gants.
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Source : HAs. Comment mieux informer les femmes enceintes ?
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Date de la source : 02-05-2005
Type de document : Information du patient

Titre : Comment prévenir le risque d'hémorragique en cas de varices oesophagiennes ?
Thème : Cirrhose
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : En cas de moyennes ou grosses VO (dites de stades 2 ou 3), il est recommandé :
- soit l'administration de bêtabloquants non cardiosélectifs (propranolol 160 mg/jour, nadolol 80 mg/jour . posologie à adapter en fonction de la tolérance), maintenue à vie, sans contrôle endoscopique ultérieur systématique (grade A) .
- soit une ligature endoscopique, avec contrôle endoscopique, notamment en cas d'intolérance ou de contre-indications aux bêtabloquants (grade A).
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Source : HAs. SURVEILLANCE DES MALADES ATTEINTS DE CIRRHOSE NON COMPLIQUÉE ET PRÉVENTION PRIMAIRE DES COMPLICATIONS
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Date de la source : 01-08-2008
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment prévenir les escarres ?
Thème : Escarre
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : La mise en place des mesures générales de prévention commence dès l'identification des facteurs de risque. Elle s'applique à tout patient dont l'état cutané est intact mais estimé à risque (stade 0 de l'escarre, classification de Garches) et vise à éviter la survenue de nouvelles escarres chez les patients déjà porteurs d'escarre. Elle concerne l'ensemble des professionnels de santé en contact avec le patient.
Les mesures de prévention sont les suivantes :
- Identifier les facteurs de risque au moyen du jugement clinique (grade C) associé à l'utilisation d'une échelle validée d'identification des facteurs de risque (grade B).
L'élaboration d'une stratégie de prévention adaptée à chaque patient découle de l'évaluation du risque, réalisée dès le premier contact avec le patient. La fréquence de réévaluation du risque n'est pas bien établie, il est néanmoins recommandé de procéder à une nouvelle évaluation à chaque changement d'état du patient (grade C).
Les soignants doivent être entraînés à la reconnaissance des facteurs de risque et formés à l'utilisation d'une échelle d'identification du risque.
- Diminuer la pression en évitant les appuis prolongés par la mobilisation, la mise au fauteuil, la verticalisation et la reprise de la marche précoces. Des changements de position doivent être planifiés toutes les 2 à 3 heures, voire à une fréquence plus élevée (grade B), et les phénomènes de cisaillement et de frottement doivent être évités par une installation et une manutention adéquates du patient. Le décubitus latéral oblique à 30° par rapport au plan du lit est à privilégier car il réduit le risque d'escarre trochantérienne (grade C).
- Utiliser des supports (matelas, surmatelas, coussins de siège) adaptés au patient et à son environnement y compris sur les tables de blocs opératoires (grade B), les lits de salles de surveillance postinterventionnelle et en postopératoire.
- Observer de manière régulière l'état cutané et les zones à risque (au moins quotidiennement, à chaque changement de position et lors des soins d'hygiène) afin de détecter précocement une altération cutanée (grade C). L'observation cutanée doit être associée à une palpation de la peau à la recherche d'une induration ou d'une chaleur, en particulier pour les peaux pigmentées.
- Maintenir l'hygiène de la peau et éviter la macération par une toilette quotidienne et renouvelée si nécessaire. Le massage et la friction des zones à risque sont à proscrire (grade B) puisqu'ils diminuent le débit microcirculatoire moyen (grade C).
Les massages, frictions, applications de glaçons et d'air chaud sont interdits.
- Assurer un équilibre nutritionnel en évaluant quantitativement les prises alimentaires (grade C). L'utilité d'une prise en charge nutritionnelle spécifique a été insuffisamment évaluée.
- Favoriser la participation du patient et de son entourage à la prévention des escarres par une information et des actions éducatives ciblées en fonction du caractère temporaire ou permanent du risque d'escarre (autosurveillance, autosoulèvement).
Une transcription des facteurs de risque, des mesures de prévention mises en oeuvre et de l'observation de l'état cutané dans le dossier du patient est utile à la continuité des soins (grade C).
Une démarche d'amélioration de la qualité est nécessaire à l'appropriation des mesures de prévention (grade C), quel que soit leur lieu de mise en oeuvre (établissements de santé, établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes, domicile) : élaboration et utilisation d'un protocole de prévention et de traitement de l'escarre, évaluation des pratiques
professionnelles. Une évaluation de l'impact des mesures de prévention d'une part et des démarches d'amélioration de la qualité d'autre part est recommandée.
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Source : ANAES.Prévention et traitement des escarres de l'adulte et du sujet âgé
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Date de la source : 01-11-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment prévenir les éventuels troubles psychiques de l'enfant ?
Thème : Surdité de l'enfant : accompagnement des familles et suivi de l'enfant de 0 à 6 ans
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : La surdité ne constitue pas un facteur de trouble psychique. Cependant, elle entraîne des difficultés de communication entre l'enfant et l'environnement dans lequel il vit, susceptibles d'occasionner des troubles des relations ou des troubles du comportement réactionnels.

Être vigilant, quelque soit le seuil auditif de l'enfant, afin de détecter le plus précocement possible l'apparition ou la présence de troubles du comportement ou de souffrance psychique.

En présence de troubles du comportement ou de troubles psychiques récemment observés :
- contrôler l'audition et l'adaptation de l'enfant à son environnement (modification du seuil auditif, adaptation et fonctionnement de l'appareillage, adaptation scolaire, notamment en inclusion, etc.) .
- orienter si besoin l'enfant et ses parents vers un psychologue ou un psychiatre, si possible ayant une connaissance de la surdité. Lorsque la langue principalement utilisée par l'enfant est la LSF, le recours à une équipe utilisant cette langue est recommandé.

Faciliter l'acquisition d'un mode de communication commun,oral ou signé,entre enfants sourds et parents, entendants ou sourds, est associé à un meilleur développement psychique de l'enfant sourd (grade C).
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-12-2009

Titre : Comment prévenir les problèmes infectieux ?
Thème : Cirrhose
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : L'hygiène au quotidien, les soins bucco-dentaires et cutanés doivent être la première mesure à recommander pour prévenir des infections bactériennes. Elles sont plus fréquentes et plus graves chez le patient cirrhotique (niveau de preuve 2). Elles doivent être détectées précocement et être traitées très rapidement car elles peuvent provoquer la décompensation de la cirrhose
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Source : HAs. SURVEILLANCE DES MALADES ATTEINTS DE CIRRHOSE NON COMPLIQUÉE ET PRÉVENTION PRIMAIRE DES COMPLICATIONS
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Date de la source : 01-08-2008
Type de document : Recommandation

Titre : Comment prévenir les récidives ?
Thème : Dépression
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Stratégie de prévention des récidives d'un épisode dépressif
Les antidépresseurs ont démontré un effet prophylactique sur les récidives significativement supérieur à un placébo (2 fois moins de récidives). Un traitement de maintien, associé ou non à une psychothérapie (cf ch."psychothérapie"), est recommandé pour tous les patients ayant présenté une récidive.
- grade A pour la sertraline (ZOLOFT) et la venlafaxine (Effexor) AMM dans l'indication "prévention des récidives dépressive chez des patients présentant un trouble unipolaire".
- grade B pour les molécules suivantes : amitriptyline, maprotiline,
dosulépine, imipramine, citalopram, fluoxétine, fluvoxamine, paroxétine, milnacipran, miansérine, tianeptine .
- accord professionnel pour les autres.
L'efficacité est comparable quelle que soit la classe. La tolérance des ISRS et IRSN est supérieure à celle des imipraminiques.
En cas de traitement de maintien par antidépresseurs, il est recommandé d'utiliser la molécule qui a permis d'obtenir la rémission des symptômes de l'épisode dépressif, à la posologie qui s'est révélée efficace pour traiter cet épisode
Les données sur l'efficacité et la tolérance au-delà de 18 mois à 2 ans manquent pour la plupart des molécules.
Le lithium peut être recommandé après échec des antidépresseurs et/ou de la psychothérapie (grade C), en association avec l'un ou les 2 types de traitements.
Quels que soient la durée et le type de traitement de maintien envisagé, il est recommandé de réévaluer au minimum 1 à 2 fois par an le rapport bénéfices/risques de son maintien par rapport à son arrêt.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en oeuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte. 2007
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Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment procéder devant des oedèmes ?
Thème : Soins palliatifs
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé devant tout oedème de traiter toutes les altérations cutanées et de surveiller l'apparition d'une surinfection et de la traiter par une antibiothérapie probabiliste
anti-streptoccocique.
Les oedèmes diffus ou déclives peuvent être soulagés :
- par une contention légère à modérée (de classe 1 ou 2) par bandages ou dispositifs adaptés, à condition qu'il n'existe pas d'insuffisance artérielle (les bandages sont préférés en cas d'altérations cutanées ou de lymphorrée) .
- par une surélévation du ou des membres atteints (sans dépasser l'épaule pour le membre supérieur ou la taille pour le membre inférieur) .
- par des massages deux fois par jour.
La correction des troubles osmotiques qui aggravent les oedèmes peut être proposée. Le traitement diurétique n'a pas fait la preuve de son efficacité. Il peut donner une amélioration partielle et souvent temporaire.
Le lymphoedème des membres peut parfois être réduit par une contention modérée à forte, par bandages ou dispositifs adaptés, à condition qu'il n'existe pas de thrombose veineuse ou d'insuffisance artérielle et que le drainage lymphatique ne soit pas bloqué par une masse tumorale pelvienne ou abdominale.
Il est important de tenir compte du fait que la réduction d'un lymphoedème demande au moins un mois.
Si la réduction du lymphoedème n'est pas possible, il n'est proposé que les mesures de confort déjà citées pour les oedèmes diffus ou déclives. En cas de thrombose veineuse d'un membre atteint de lymphoedème, il est proposé d'associer une contention légère à modérée au traitement étiologique.
En cas de tumeur pelvienne ou abdominale entraînant un oedème des membres inférieurs, (associé ou non à un oedème des organes génitaux), il est proposé un traitement associant corticoïdes et diurétiques, dont l'efficacité à long terme est douteuse, et surtout les mesures de confort déjà citées.
Si l'oedème est uniquement localisé aux organes génitaux, il est proposé une contention adaptées (panty, suspensoir). En cas d'oedèmes de la tête et du cou, seuls les massages peuvent être proposés.
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Source : ANAES. Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs
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Date de la source : 01-12-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment procéder pour le bilan initial d'un douleur chronique ?
Thème : Douleur
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Tableau : Grille d'entretien semi-structuré avec le patient douloureux chronique établie par le groupe.
Ancienneté de la douleur
Mode de début
- circonstances exactes (maladie, traumatisme, accident de travail...)
- description de la douleur initiale
- modalités de prise en charge immédiate
- événements de vie concomitants
- diagnostic initial, explications données
- retentissement (anxiété, dépression, troubles du sommeil, incapacités fonctionnelle et professionnelle... )
Profil évolutif du syndrome douloureux
- comment s'est installé l'état douloureux persistant à partir de la douleur initiale
- profil évolutif : (douleur permanente, récurrente, intermittente... )
- degré du retentissement (anxiété, dépression, troubles du sommeil, incapacités fonctionnelle et professionnelle... )
Traitements effectués et actuels
- traitements médicamenteux et non médicamenteux antérieurs, actuels
- modes d'administration des médicaments, doses, durées
- effets bénéfiques partiels, effets indésirables, raisons d'abandon
- attitudes vis-à-vis des traitements
Antécédents et pathologies associées
- familiaux
- personnels (médicaux, obstétricaux, chirurgicaux et psychiatriques) et leur évolutivité
- expériences douloureuses antérieures
Description de la douleur actuelle
- topographie
- type de sensation (brûlure, décharge électrique... )
- intensité
- retentissement (anxiété, dépression, troubles du sommeil, incapacités fonctionnelle et professionnelle... )
- facteurs d'aggravation et de soulagement de la douleur
Contextes familial, psychosocial, médico-légal et incidences
- situation familiale
- situation sociale
- statut professionnel et satisfaction au travail
- indemnisations perçues, attendues . implications financières
- procédures
Facteurs cognitifs
- représentation de la maladie (peur d'une maladie évolutive... )
- interprétation des avis médicaux
Facteurs comportementaux
- attitude vis-à-vis de la maladie (passivité... )
- modalités de prise des médicaments
- observance des prescriptions
Analyse de la demande
- attentes du patient (faisabilité, reformulation)
- objectifs partagés entre le patient et le médecin
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Source : ANAES. Évaluation et suivi de la douleur chronique chez l'adulte en médecine ambulatoire. Février 1999
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Date de la source : 01-02-1999
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment protéger le mineur ?
Thème : Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : En cas de forte présomption de maltraitance sexuelle (histoire claire, et/ou examen clinique anormal, et/ou présence d'une IST, histoire très récente) et si le mineur est en contact permanent ou fréquent avec son agresseur, il est recommandé d'assurer en premier lieu la protection du mineur contre une éventuelle récidive en ayant recours aux actions suivantes :
- soit faire un signalement au procureur de la République, qui peut mettre en place des mesures de protection immédiate du mineur .
- soit hospitaliser le mineur si la situation le nécessite, et parallèlement faire un signalement au procureur de la République.

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Source : HAs. Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur. Mai 2011
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Comment réaliser l'antibioprophylaxie de l'endocardite infectieuse ?
Thème : Maladies infectieuses
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : Pas d'allergie aux b-lactamines : Amoxicilline 3 g per os, 2 g per os si poids du sujet < 60 kg ou intolérance préalable.
Allergie aux b-lactamines Pristinamycine 1 g per os ou** clindamycine 600 mg per os
Posologies pédiatriques per os : amoxicilline 75 mg kg–1 . clindamycine 15 mg kg-1 . pristinamycine : 25 mg kg-1.
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Source : SPILF, SFC. Prophylaxie de l'endocardite infectieuse Révision de la conférence de consensus de mars 1992 Recommandations 2002
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Date de la source : 01-04-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment réaliser l'examen génito-anal ?
Thème : Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de faire l'examen génito-anal après l'examen physique général. L'examen génital et anal n'est pas recommandé de façon systématique dans ce premier temps. Il peut être pratiqué si le médecin le juge utile et dispose des compétences et des moyens adaptés pour le réaliser. Il peut permettre de dépister une infection locale ou d'autres pathologies pouvant être responsables des troubles présentés (vulvite, etc.).
Si besoin, il est possible de solliciter un avis spécialisé (gynécologue pédiatrique, gynécologue adulte, gynéco-obstétricien, médecin expert des UMJ, etc.). Mais il est rappelé que certains signes physiques disparaissent rapidement et il est donc recommandé de faire réaliser cet examen le plus rapidement possible afin de ne pas retarder le diagnostic.
Au moment d'effectuer l'examen génital et anal, il est recommandé d'informer le mineur au préalable concernant les modalités de cet examen en lui donnant des explications adaptées à son âge et en répondant à ses questions. Il est recommandé de faire un examen génito-anal complet des zones d'activité sexuelle : les organes génitaux, les régions périnéale et anale (examen de la laxité du sphincter), l'orifice buccal.
La technique de l'examen génito-anal comprend :
- l'examen des organes génitaux du garçon qui sont exceptionnellement lésés .
- l'examen des organes génitaux de la fille :
- en position dorsale, l'adolescente est installée en position gynécologique, la jeune fille prépubère en grenouille, les plantes des pieds se touchant,
- la position génupectorale est importante car elle permet de vérifier la permanence des éventuelles lésions vues en décubitus dorsal, de mieux voir la partie postérieure de la vulve, et d'examiner l'anus,
- après inspection, la visualisation de la partie centrale de la vulve, en particulier l'hymen et la fourchette postérieure, se fait en tirant sur les grandes lèvres doucement vers l'avant (maintenir une traction douce 20 à 30 secondes) et en dehors. Il est recommandé de ne pas utiliser un spéculum ni de faire un examen digital chez le mineur prépubère. Il est recommandé que les signes cliniques observés soient consignés par écrit en mentionnant la taille, l'aspect, la localisation. Il est aussi utile de préciser l'ancienneté estimée des lésions, mais ce point reste difficile à apprécier pour un médecin peu formé à cet examen. Il est alors préférable de ne rien mentionner ou de se limiter à des mentions du type « les lésions semblent être récentes », ou « les lésions ne semblent pas être récentes ».
Les signes génito-anaux pouvant être observés sont :
- des signes évocateurs : qui doivent faire penser à une maltraitance sexuelle bien qu'ils ne soient pas spécifiques de ce diagnostic .
- des signes de signification incertaine : qui peuvent être retrouvés dans un contexte de maltraitance sexuelle mais dont l'interprétation n'est pas univoque.

En pratique, un examen normal n'élimine pas la possibilité d'une maltraitance sexuelle, les lésions très suspectes sont très rares, les IST sont exceptionnelles chez l'enfant, et rares chez l'adolescente dans ces situations.
Aucun examen complémentaire n'est recommandé de façon systématique dans ce contexte, les examens à la recherche d'une infection sexuellement transmissible, d'une éventuelle grossesse ou d'une infection HIV sont à prescrire au cas par cas.
Complément : Voir le tableau "Signes génito-anaux locaux" page 18 de la recommandation.
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Source : HAs. Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur. Mai 2011
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Comment réaliser le dépistage de la trisomie 21 ?
Thème : Grossesse
Chapitre : Dépistage Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : Le taux de détection et les taux de faux positifs des tests de dépistage de la trisomie 21 devraient être expliqués aux futures mères ainsi que tout autre test pouvant leur être proposé. Le droit d'une femme d'accepter ou de refuser ce test doit être clairement établi.
Il est possible de prendre en compte les résultats de la clarté nucale et du test sérique pour informer la femme sur un risque de trisomie 21 pour son enfant (grade B).

Actuellement, on s'oriente vers une approche combinée qui consiste à calculer le risque de trisomie 21 en tenant compte de la mesure de la clarté nucale suivie du dosage des marqueurs sériques.
1. La clarté nucale est mesurée au cours de la première échographie (entre 11 et 13 SA). Cet examen permet de dépister également d'autres aneuploïdies.
2. Les marqueurs sériques sont mesurés (entre 14 et 18 SA) grâce à un double test (Bêta HCG et AFP) ou un triple test (Bêta HCG, AFP et E3).
Le résultat de l'examen est exprimé en taux de risque de trisomie 21. Il est important de bien expliquer à la femme et au couple qu'il ne s'agit que d'une probabilité.
3. Si le risque est considéré comme faible, il ne permet pas d'écarter complètement la possibilité d'une trisomie à la naissance.
4. Si le taux du test sérique est considéré comme élevé (supérieur à 1/250), la réalisation d'un caryotype par amniocentèse (entre 14 et 18 SA) est alors proposée à la femme ou au couple. L'intérêt de cet examen, ses modalités de réalisation et ses risques, en particulier de fausse couche, sont expliqués et discutés avec eux.

La mesure de la clarté nucale et le dosage des marqueurs sériques apportent en plus du dépistage de la trisomie 21 d'autres informations comme l'incitation à la recherche de cardiopathies entre autres pour la clarté nucale anormale, ou la recherche de certaines malformations (tube neural, cardiopathie, etc.) pour des valeurs anormales d'un des marqueurs sériques.
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Source : HAs. Comment mieux informer les femmes enceintes ?
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Date de la source : 02-05-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment réaliser le timed get up and go test ?
Thème : Chute personne âgée
Chapitre : Dépistage Sous-chapitre : Outil
Outil d'aide à la décision : Ce test est rapide et facile à mettre en oeuvre. Il peut être réalisé dans un espace restreint, puisque seule une distance de 3 mètres est suffisante, le seul matériel nécessaire est un siège avec accoudoirs (hauteur standard de l'assise d'environ 46 cm) et un chronomètre.
Il est demandé au patient de se lever d'un fauteuil, de marcher sur une distance de 3 mètres, de faire demi-tour et de revenir s'asseoir.
Modalités :
- chaussage habituel .
- éventuelle aide à la marche .
- test chronométré.
Une valeur > 30 secondes signe un niveau de dépendance élevé.
Une valeur seuil de normalité à 12 secondes peut être utilisée pour la prescription de rééducation et d'une aide technique à la marche.
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Source : SFGG – HAS (service des bonnes pratiques professionnelles) / Avril 2009
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Recommandation

Titre : Comment réaliser un test au monofilament ?
Thème : Pied personne âgée
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : La réalisation pratique de l'examen de la sensibilité superficielle par le test du monofilament 10 g (Semmes-Weinstein 5,07) est décrite dans les recommandations internationales concernant la prévention du pied diabétique (International Working Group on the Diabetic Foot. Document de consensus international sur le pied diabétique. Guide pratique. 2004 . Apelqvist J, Bakker K, van Houtum WH, Nabuurs-Franssen MH, Schaper NC, International Working Group on the Diabetic Foot. International consensus and practical guidelines on the management and the prevention of the diabetic foot. Diabetes Metab Res Rev 2000.16 Suppl 1:S84-92).
L'examen est réalisé au calme.
- Appliquer d'abord le monofilament sur les mains du patient (ou sur le coude ou le front) afin qu'il sache ce qu'il doit ressentir.
- Le patient ne doit pas voir si l'examinateur applique ou non le filament, ni où il l'applique. Les trois sites à tester sur chaque pied sont : la face plantaire de la tête du premier métatarsien, de la tête du cinquième métatarsien et la pulpe de l'hallux.
- Appliquer le filament perpendiculairement à la surface de la peau.
- Appliquer une force suffisante pour faire bomber le filament.
- La durée totale du test comprenant l'approche du filament, le contact cutané et le retrait doit durer environ 2 secondes.
- Appliquer le filament à la périphérie et non sur le site de l'ulcère . ne pas l'appliquer sur une callosité, une cicatrice ou du tissu nécrotique. Ne pas le faire glisser sur la peau ou faire des contacts répétés au niveau de la zone explorée.
- Appuyer le filament sur la peau et demander au patient s'il ressent la pression appliquée (oui/non) et où il la ressent (pied droit/gauche).
- Répéter l'application deux fois au même site en intercalant un « test factice » au cours duquel le filament n'est pas appliqué (au total : 3 questions par site).
- La sensation de protection est conservée à chaque site si le patient répond correctement à deux des trois applications. Elle est absente si deux des trois réponses sont fausses : le patient est alors considéré à risque d'ulcération.
- Encourager le patient pendant le test.
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Source : HAs. LE PIED DE LA PERSONNE ÂGÉE : APPROCHE MÉDICALE ET PRISE EN CHARGE DE PÉDICURIE-PODOLOGIE
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment réaliser une évaluation de la gravité ?
Thème : Anorexie mentale
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Une évaluation globale du patient est recommandée, associant une évaluation somatique, nutritionnelle et psychique, incluant aussi la dynamique familiale et sociale . Cette évaluation permet de déterminer les signes de gravité, en particulier ceux justifiant une hospitalisation. Elle est à répéter dans le temps, au moins mensuellement dans les formes avérées, et d'autant plus fréquemment que l'état du patient est fluctuant ou évolutif.

Evaluation clinique.
- Histoire pondérale : pourcentage de perte de poids, cinétique et durée de la perte de poids (IMC minimal, IMC maximal et poids de stabilisation)
- Conduites de restriction alimentaire : début des restrictions, type de restrictions (quantitatives, qualitatives)
- Conduites purgatives associées : boulimie/vomissements, surconsommation de laxatifs, de diurétiques ou autres médicaments, hypertrophie des parotides et callosités ou irritation des doigts liées aux vomissements, évaluation de l'état buccodentaire
- Potomanie (quantification du nombre de litres de boissons par jour)
- Activité physique (recherche d'une hyperactivité)
- Conduites addictives : alcool, tabac, autres substances, (notamment médicaments psychotropes)
- Pathologies associées connues : diabète, pathologies thyroïdiennes ou digestives
- Examen psychiatrique : antécédents psychiatriques et éléments actuels (dépression, anxiété, trouble obsessionnel compulsif, suicidalité, automutilation et rarement symptômes psychotiques), antécédents d'abus sexuels, traitements psychotropes
- Évaluation du fonctionnement familial, notamment concernant l'alimentation, pouvant contribuer à la pérennisation des troubles
- Évaluation sociale (avec le concours d'une assistante sociale) : hyperinvestissement scolaire ou professionnel, désinvestissement des relations amicales ou sociales, pouvant nécessiter une prise en charge spécifique (allègement de l'emploi du temps scolaire, arrêt de travail, soins en groupe, etc.)

Evaluation de l'état nutritionnel et de ses conséquences:
- Poids, taille, IMC, percentile d'IMC pour l'âge et courbe de croissance pour les enfants et adolescents
- Évaluation du stade pubertaire de Tanner chez l'adolescent (recherche d'un retard pubertaire)
- Température corporelle
- Examen cardio-vasculaire complet à la recherche de signes d'insuffisance cardiaque et/ou de troubles du rythme incluant la mesure du pouls, de la tension, et recherche d'hypotension
orthostatique
- État cutané et des phanères (dont automutilations), oedèmes, acrosyndrome
- Degré d'hydratation
- Examen neurologique et musculaire : ralentissement psychomoteur, fonte musculaire, hypotonie axiale, asthénie majeure avec difficulté d'accomplissement des mouvements habituels
- Examen digestif : glandes salivaires, tractus oesogastrique, transit
notamment
- Évaluation des ingestats (par un diététicien expérimenté)

Evaluation paraclinique (une fois le diagnostic établi).
Bilan biologique · Hémogramme
- Ionogramme sanguin
- Calcémie, phosphorémie, 25OH-D3
- Évaluation de la fonction rénale (urée, créatinine, clairance de la créatinine)
- Évaluation de la fonction hépatique (ALAT, ASAT, PAL et TP)
- Albumine, préalbumine
- CRP
- Il n'est pas recommandé de faire un dosage de TSH sauf en cas de doute diagnostique persistant en faveur d'une hyperthyroïdie.

Examens complémentaires
- Électrocardiogramme : recherche d'un QT long (risque de torsade de pointe), d'une tachycardie supraventriculaire ou ventriculaire, de pauses sinusales, d'une bradycardie jonctionnelle, d'une onde T négative au-delà de V3 et d'une modification du segment ST
- Ostéodensitométrie osseuse (après 6 mois d'aménorrhée, puis tous les 2 ans en cas d'anomalies ou d'aménorrhée persistante)
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Source : Association française pour le développement des approches spécialisées des troubles du comportement alimentaire (AFDAS-TCA), Fédération française de psychiatrie (FFP) Unité 669 de l'Inserm, dans le cadre d'un partenariat méthodologique, logistique et financier avec la Haute Autorité de Santé (HAS). Anorexie mentale : prise en charge
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Date de la source : 00-06-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Comment réaliser une intervention précoce ?
Thème : Addictions (Prise en charge des consommateurs de cocaïne)
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : L'intervention précoce concerne des consommateurs de cocaïne qui sont en contact avec divers services éducatifs, sociaux, judiciaires ou de santé. Elle est particulièrement adaptée à ceux qui, à ce moment de leur trajectoire, n'ont pas forcément besoin d'une intervention thérapeutique intensive et peuvent modifier leur comportement avant qu'il ne s'aggrave et ne devienne chronique.
L'intervention précoce est réalisée, le plus souvent, par des acteurs proches de la population cible, en particulier les professionnels de santé sensibilisés et formés pour cette action par des professionnels de l'addictologie (par exemple, médecins généralistes, médecins des établissements scolaires, urgentistes, obstétriciens, sages-femmes, infirmières, travailleurs sociaux, équipes de réduction des risques, etc.).
Elle consiste à utiliser le temps de « repérage » pour sensibiliser le consommateur, accroître sa réceptivité, favoriser sa réflexion, son auto-observation et sa motivation au changement. Pour cela différentes approches peuvent être utilisées :
- simple conseil .
- interventions brèves .
- approche motivationnelle. Les objectifs en sont multiples. Il s'agit d'informer les usagers au plus près de leurs pratiques sur divers facteurs de risque : qualité des produits, modalités d'administration, associations de produits. Il faut inciter à la discontinuité des prises et à la modération, et favoriser l'accès aux soins et aux prestations sociales. Ces différentes interventions sont fondées sur trois principes de soutien :
- l'auto-évaluation de la consommation personnelle .
- la perception des risques encourus et des dommages déjà advenus .
- l'intérêt au changement.
Une relation de confiance avec l'usager est indispensable pour l'aider à s'auto-évaluer et à percevoir les différents risques encourus. Des questionnaires peuvent être d'un apport complémentaire pour cette auto-évaluation (niveau de consommation, gravité des complications, risques potentiels, etc.).
Malgré l'intérêt majeur des outils d'auto-évaluation dans le repérage, il n'existe pas d'outils spécifiques pour la cocaïne. Il est recommandé de construite et valider ce type de questionnaire. On peut cependant s'aider, par exemple : - du flyer-questionnaire « repères », élaboré avec Technoplus de l'ADOSPA, questionnaire validé en langue française, qui peut être utilisé pour repérer précocement l'usage nocif de substances psychoactives chez un adolescent ou un jeune adulte.
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Date de la source : 00-05-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Comment rechercher les facteurs précipitants de la chute ?
Thème : Chute personne âgée
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Repérage
Outil d'aide à la décision : Les facteurs précipitants sont des facteurs qui interviennent ponctuellement dans le mécanisme de la chute. Il est recommandé de rechercher systématiquement les facteurs suivants (grade C) :
- cardio-vasculaires : rechercher les notions de malaise et/ou de perte de connaissance et rechercher une hypotension orthostatique .
- neurologiques : rechercher l'existence d'un déficit neurologique sensitivomoteur de topographie vasculaire constitué ou transitoire, et d'une confusion mentale .
- vestibulaires : rechercher la notion de vertige à l'interrogatoire et une latéro-déviation au test de Romberg .
- métaboliques : rechercher une hyponatrémie, une hypoglycémie et la prise de médicaments hypoglycémiants .
- environnementaux : examiner l'éclairage, l'encombrement et la configuration du lieu de vie, ainsi que le chaussage.
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Source : SFGG - HAS (service des bonnes pratiques professionnelles) / Avril 2009
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Type de document : Recommandation

Titre : Comment rechercher les facteurs prédisposants de la chute ?
Thème : Chute personne âgée
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Repérage
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de rechercher systématiquement des facteurs prédisposants à la chute (grade C).
Les facteurs prédisposants à rechercher sont :
- âge >= 80 ans .
- sexe féminin .
- antécédents (ATCD) de fractures traumatiques : rechercher à l'interrogatoire des ATCD de fractures traumatiques .
- polymédication (à partir des dernières ordonnances et en automédication) : rechercher plus particulièrement les classes thérapeutiques susceptibles d'induire une chute (psychotropes, hypotenseurs, etc.). Le seuil de plus de 4 médicaments est celui le plus utilisé pour parler de polymédication .
- prise de psychotropes incluant les benzodiazépines, les hypnotiques, les antidépresseurs et les neuroleptiques : comptabiliser le nombre et la nature des psychotropes, à partir de la lecture des dernières ordonnances et en recherchant la prise de psychotropes en automédication .
- prise de médicaments cardio-vasculaires : il faut rechercher la prise de diurétiques, de digoxine ou d'antiarythmique de classe I .
- présence d'un trouble de la marche et/ou de l'équilibre : évaluer ces troubles à l'aide de deux tests cliniques :
+ le timed up & go test : une anomalie est retenue si le score au timed up & go test est >= 20 secondes,
+ la station unipodale : une anomalie est retenue si la personne ne peut pas se maintenir sur une jambe au-delà de 5 secondes .
- diminution de la force et/ou de la puissance musculaire des membres inférieurs : évalue ces troubles en :
+ examinant la capacité à se relever d'une chaise sans l'aide des mains,
+ appréciant l'état nutritionnel global en calculant l'index de masse corporelle (poids[kg]/taille[m2], une valeur < 21 étant retenue comme un critère de dénutrition) et en recherchant la notion de perte de poids récente (une perte de poids >= 5 % en 1 mois ou >= 10 % en 6 mois indiquant une dénutrition) .
- arthrose des membres inférieurs et/ou du rachis : rechercher systématiquement des déformations articulaires et/ou des douleurs de caractère mécanique du rachis et/ou des membres inférieurs, en particulier une raideur des chevilles
- anomalie des pieds incluant les déformations des orteils et les durillons : examiner systématiquement les pieds et le chaussage .
- troubles de la sensibilité des membres inférieurs : rechercher à l'aide d'un monofilament au niveau de la voûte plantaire et d'un diapason en le plaçant au niveau de la malléole externe de la cheville .
- baisse de l'acuité visuelle : tester l'acuité visuelle avec les échelles de Monnoyer et/ou de Parinaud .
- syndrome dépressif : dépister un état dépressif avec l'échelle de dépression gériatrique à quatre items (Mini GDS : un résultat négatif permet d'écarter le diagnostic de dépression . un résultat positif doit conduire à une recherche plus détaillée des symptômes de dépression) .
- déclin cognitif : rechercher un déclin cognitif à l'aide du test MMSE (déclin suspecté par un score < 27/30) ou d'un test plus bref d'évaluation cognitive disponible en langue française : test des cinq mots, test de l'horloge, test Codex.
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Source : SFGG - HAS (service des bonnes pratiques professionnelles) / Avril 2009
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Type de document : Recommandation

Titre : Comment rechercher les lésions focales hépatiques ?
Thème : Cirrhose
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : L'objectif est de détecter toutes les lésions focales précocement, et de traiter le carcinome hépatocellulaire (CHC) au regard de l'état général du malade. Il est recommandé de réaliser une échographie hépatique et un dosage d'alpha-foetoprotéine sérique semestriel chez tout malade atteint de cirrhose non compliquée (cf. Encadré 2) (grade C).
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Source : HAs. SURVEILLANCE DES MALADES ATTEINTS DE CIRRHOSE NON COMPLIQUÉE ET PRÉVENTION PRIMAIRE DES COMPLICATIONS
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Date de la source : 01-08-2008
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment rechercher les signes de gravité liés aux conséquences psychologiques, psychomotrices et fonctionnelles survenant à distance des chutes ?
Thème : Chute personne âgée
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Repérage
Outil d'aide à la décision : Dans les suites d'une chute survenant chez une personne faisant des chutes répétées, il est recommandé de réévaluer la personne dans un délai d'une semaine. Le but de cette réévaluation est :
- de rechercher les facteurs exposant à un risque de récidive de chute grave qui sont :
* la peur de chuter et une restriction des activités de la vie quotidienne,
* l'existence d'un syndrome post-chute qui peut s'installer après la survenue de la chute ou passer inaperçu lors de l'évaluation initiale .
- d'assurer le suivi de la prise en charge interprofessionnelle de la personne âgée.

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Source : SFGG – HAS (service des bonnes pratiques professionnelles) / Avril 2009
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Type de document : Recommandation

Titre : Comment rechercher les troubles de la vision chez l'enfant ?
Thème : Dépistage pédiatrique
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Entre 28 jours et 9 mois :
- dépistage du strabisme. À partir de l'âge de 4 mois, il est possible de réaliser un test de l'écran unilatéral puis alterné « de près » .
- dépistage d'un nystagmus .
- recherche des réflexes à l'éblouissement et de captation et poursuite du regard.

Entre 9 et 15 mois :
- dépistage du strabisme et de l'amblyopie : étude des reflets cornéens et de la fixation, test de l'écran unilatéral puis alterné « de près » .
- dépistage d'un nystagmus .
- recherche des réflexes à l'éblouissement et de captation et poursuite du regard .
- recherche d'une défense à l'occlusion.

Entre 2 et 4 ans :
- dépistage du strabisme, identique à l'âge préverbal, en ajoutant le test de l'écran de loin .
- mesure de l'acuité visuelle de près et de loin par l'utilisation d'optotypes d'images ou directionnels .
- estimation de la vision stéréoscopique par le test de Lang I ou II.

En cas d'impossibilité de réaliser une mesure de l'acuité visuelle à 3 ans (échecs répétés), un examen par un ophtalmologiste est proposé, comprenant un examen de la réfraction sous clycloplégie.

À l'âge de 6 ans :
- dépistage du strabisme, identique à l'âge préverbal, en ajoutant le test de l'écran de loin .
- estimation de la vision stéréoscopique par le test de Lang I ou II .
- mesure de l'acuité visuelle de près et de loin : à cet âge des optotypes de lettres peuvent être proposés .
- étude de la vision des couleurs (babydalton notamment).
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Source : HAs. Propositions portant sur le dépistage individuel chez l'enfant de 28 jours à 6 ans, destinées aux médecins généralistes, pédiatres, médecins de PMI et médecins scolaires
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Date de la source : 01-09-2005
Type de document : Recommandation

Titre : Comment rechercher une allergie alimentaire en cas d'urticaire chronique ?
Thème : Urticaire
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Le préalable indispensable à toute exploration allergologique alimentaire est l'analyse du carnet alimentaire sur 7 jours comportant le recueil de toutes les étiquettes et des données simples évaluables comme l'extension des lésions, l'importance du prurit et les prises d'antihistaminiques anti-H1. L'analyse du régime alimentaire est à la portée de tout médecin et des diététiciennes, en prenant le temps nécessaire pour répertorier les aliments riches en histamine et les aliments histaminolibérateurs
La consommation excessive de ces aliments conduit à une éviction pendant une période d'au moins 3 semaines. Le diagnostic de fausse allergie alimentaire est retenu sur la nette amélioration de l'urticaire, voire sa guérison, après mise en oeuvre d'un régime d'éviction. Les autres explorations allergologiques n'ont aucune utilité dans le cadre d'une fausse allergie alimentaire (grade B).
La suspicion d'une allergie alimentaire vraie (par exemple allergènes masqués comme 'arachide ou le sésame) repose sur une recherche de sensibilisation IgE-dépendante aux aliments par des tests cutanés qui sont plus fiables que les tests biologiques. Cette étape requiert une compétence médicale spécialisée. Une suspicion de sensibilisation à un aliment nécessite une éviction de 3 semaines. Cependant, l'amélioration éventuellement observée après un régime d'éviction n'autorise pas un diagnostic de certitude : le diagnostic est très probable si l'amélioration se poursuit, ou si le patient constate une rechute des lésions d'urticaire après la reprise d'un régime libre. Seul le test de provocation par voie orale permet d'affirmer l'allergie alimentaire vraie. Il est impérativement réalisé dans des structures hautement spécialisées capables de prendre en charge un choc anaphylactique
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Source : ANAES, SFD. Prise en charge de l'urticaire chronique
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Date de la source : 01-01-2003
Type de document : Recommandation

Titre : Comment reconnaître une hémorragie grave lors d'un surdosage par AVK ?
Thème : AVK
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Une hémorragie grave, ou potentiellement grave, dans le cadre d'un traitement par AVK est définie par la présence d'au moins un des critères suivants :
- hémorragie extériorisée non contrôlable par les moyens usuels .
- instabilité hémodynamique : PAS < 90 mmHg ou diminution de 40 mmHg par
rapport à la PAS habituelle, ou PAM < 65 mmHg, ou tout signe de choc .
- nécessité d'un geste hémostatique urgent : chirurgie, radiologie interventionnelle, endoscopie .
- nécessité de transfusion de culots globulaires .
- localisation menaçant le pronostic vital ou fonctionnel, par exemple :
- hémorragie intracrânienne et intraspinale,
- hémorragie intraoculaire et rétro-orbitaire,
- hémothorax, hémo et rétropéritoine, hémopéricarde,
- hématome musculaire profond et/ou syndrome de loge,
- hémorragie digestive aiguë,
- hémarthrose.
S'il n'existe aucun de ces critères, l'hémorragie est qualifiée de non grave.
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Source : HAs. Prise en charge des surdosages en antivitamines K, des situations à risque hémorragique
et des accidents hémorragiques chez les patients traités par antivitamines K en ville et en milieu hospitalier
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Date de la source : 03-09-2008
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Comment reconnaître une rechute lors du sevrage de BZD ?
Thème : Benzodiazépines
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Rechute Réapparition de signes cliniques antérieurs au traitement.
Anxiété, insomnie, attaques de panique, phobies, etc.
Apparition plusieurs jours à plusieurs semaines après la dernière prise.
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Source : HAs. Modalités d'arrêt des benzodiazépines et médicaments apparentés chez le patient âgé
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment réduire les risques liés à la consommation de cocaïne base ?
Thème : Addictions (Prise en charge des consommateurs de cocaïne)
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Il faut mettre en garde sur l'utilisation des adjuvants chimiques (bicarbonate ou ammoniaque). Du matériel existe pour réduire les risques infectieux liés au partage (« kit base »).
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Date de la source : 00-05-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Comment réduire les risques selon le mode d'usage ?
Thème : Addictions (Prise en charge des consommateurs de cocaïne)
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Les modes d'usage peuvent être déclinés selon un ordre décroissant de risque :
- injection = risque maximum .
- inhalation = risque important .
- intranasal (sniff) = moindre risque. Cet ordre constitue un principe essentiel de réduction des risques : il faut toujours préconiser la voie intranasale, de préférence à l'inhalation ou à l'injection.

Injection : L'injection de cocaïne, surtout en groupe, représente le facteur de risque le plus élevé, notamment en ce qui concerne les risques infectieux et les risques d'overdose. Les précautions à prendre sont celles figurant sur les brochures détaillant l'injection à moindres risques, notamment dans le document de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) intitulé « Réduire les risques infectieux chez les usagers de drogues par voie intraveineuse ».

Inhalation : L'utilisation de pipes à crack en verre, facilement cassables et conduisant la chaleur, expose à des brûlures de la bouche et à des coupures des mains. L'utilisation de cutters pour couper le crack expose aussi à des lésions cutanées. Ces dernières peuvent constituer des portes d'entrée pour les virus des hépatites B (VHB) et C (VHC), notamment lors du partage de la pipe et de cutters entre usagers.

Voie intranasale : La consommation par voie intranasale expose à des lésions des muqueuses nasales. Ces lésions peuvent favoriser la transmission du VHB et du VHC et, dans une moindre mesure, du VIH (moins résistant à l'air libre que le VHB et le VHC). La voie intranasale implique de prendre les précautions suivantes :
- utiliser des pailles neuves, écraser ou tamiser la poudre, etc. .
- n'utiliser que du matériel personnel et à usage unique (ne pas partager pailles, billets, etc.) .
- se rincer soigneusement les narines et les fosses nasales après toute consommation et être attentif aux epistaxis.
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Date de la source : 00-05-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Comment repérer des comportements à risque chez l'adolescent ?
Thème : Addictions (substances psycho-actives)
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : 1. Êtes-vous déjà monté(e) dans un véhicule (auto, moto, scooter) conduit par quelqu'un (vous y compris) qui avait bu ou qui était défoncé(e) ?
2. Utilisez-vous de l'alcool ou d'autres drogues pour vous détendre, vous sentir mieux ou tenir le coup ?
3. Avez-vous oublié des choses que vous deviez faire (ou fait des choses que vous n'auriez pas faites) quand vous utilisez de l'alcool ou d'autres drogues ?
4. Consommez-vous de l'alcool et d'autres drogues quand vous êtes seul(e) ?
5. Avez-vous déjà eu des problèmes en consommant de l'alcool ou d'autres drogues ?
6. Vos amis ou votre famille vous ont-ils déjà dit que vous deviez réduire votre consommation de boissons alcoolisées ou d'autres drogues ?

C'est un autoquestionnaire. Les questions sont à choix fermé simple binaire. Sa passation dure environ 1 minute. Un score supérieur ou égal à 2 indique un risque modéré et un score de 3 ou plus indique un risque élevé
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Source : Abus, dépendances et polyconsommations : stratégies de soins
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Date de la source : 28-07-2008
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment repérer le trouble dépressif en médecine générale ?
Thème : Dépression
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : En attendant une validation par des études sur de larges populations, le groupe de travail a signalé l'intérêt d'utiliser en pratique courante les 2 questions suivantes pour le repérage des sujets à risque (accord professionnel) :
« au cours du dernier mois,
- avez-vous perdu tout intérêt et plaisir pour la plupart des choses qui vous plaisent habituellement ?
- avez-vous perdu votre entrain, ou vous sentez-vous inexplicablement fatigué ? (ou vous sentez-vous déprimé ?)»
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Source : ANAES. Prise en charge d'un épisode dépressif isolé de l'adulte en ambulatoire
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Date de la source : 20-05-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment repérer un mésusage d'alcool ? (CAGE-DETA)
Thème : Addictions (Alcool)
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Outil
Outil d'aide à la décision : Il s'agit d'un questionnaire de dépistage en 4 questions portant sur la vie entière du sujet. Deux réponses positives ou plus sont en faveur d'un mésusage d'alcool, usage nocif ou dépendance, présent ou passé. Il peut être utilisé comme autoquestionnaire ou être posé lors d'un entretien.
Les 4 questions sont les suivantes :
1. Avez-vous déjà ressenti le besoin de Diminuer votre consommation de boissons alcoolisées ?
2. Votre Entourage vous a-t-il déjà fait des remarques au sujet de votre consommation ?
3. Avez-vous déjà eu l'impression que vous buviez Trop ?
4. Avez-vous déjà eu besoin d'Alcool dès le matin pour vous sentir en forme ?
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Source : ANAES. Orientations diagnostiques et prise en charge, au décours d'une intoxication éthylique aiguë, des patients admis aux urgences des établissements de soins Recommandations.
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Date de la source : 08-03-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment repérer un trouble du langage entre 3 et 4 ans ?
Thème : Orthophonie
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Le repérage et le dépistage des troubles du langage oral chez l'enfant de 3 à 6 ans doivent être systématiques même en l'absence de plainte.
§ Entre 3 et 4 ans, ils font appel au minimum à une seule question posée aux enseignants : (« Considérez-vous que cet enfant a un problème de langage ? ») et aux parents (« Que pensez-vous du langage de votre enfant ? »).
Avec la question posée aux enseignants, 20 à 25 % des enfants de cette tranche d'âge en maternelle sont identifiés comme étant susceptibles d'avoir un trouble du langage (grade C).
Des questionnaires d'aide au repérage peuvent être utilisés : le DPL3, en cours de validation utilisable entre 3 ans et 3 ans 6 mois (10 questions) ou le « Questionnaire Langage et Comportement 3 ans 1/2 », de Chevrie-Muller et Coll., validé (grade C), utilisable de 3 ans 6 mois à 3 ans 9 mois (29 questions).
À ce niveau sont repérés des enfants avec troubles de langage de toutes origines, et pas uniquement ceux ayant des troubles spécifiques du langage. Il n'existe pas actuellement de questionnaire valide après 4 ans
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Source : ANAES. L'ORTHOPHONIE DANS LES TROUBLES SPECIFIQUES DU DEVELOPPEMENT DU LANGAGE ORAL CHEZ L'ENFANT DE 3 A 6 ANS
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Date de la source : 01-05-2001
Type de document : Recommandation

Titre : Comment s'assurer de la bonne compréhension de l'appelant ? Comment et de quoi informer le patient ?
Thème : Prescription médicamenteuse par téléphone (ou téléprescription) dans le cadre de la régulation médicale
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Toute prescription doit se faire dans le respect de l'information et du consentement du patient et/ou de l'appelant.
Afin de s'assurer que le patient ou l'appelant a bien compris la prescription, il est recommandé de lui demander de la reformuler. La reformulation est d'autant plus importante en cas de prescription sans support écrit.
Si la reformulation n'est pas possible il est recommandé de renoncer à une prescription orale. Une prescription écrite transmise à la pharmacie peut éventuellement être proposée en rajoutant la mention : « ordonnance à expliquer au patient ou son entourage en vérifiant la bonne compréhension ». Cette ordonnance pourra alors être expliquée, avec un soin particulier, par le pharmacien au patient ou à son entourage.
En cas de prescription écrite, le patient et/ou l'appelant sont informés de la nécessité de se déplacer dans la pharmacie définie d'un commun accord avec le médecin régulateur. Le régulateur doit alors s'assurer que cela est possible pour le patient et/ou l'appelant.
Lors des périodes de garde, afin que le pharmacien puisse assurer la délivrance des médicaments dans sa pharmacie, il est recommandé de préciser au patient et/ou à l'appelant de prendre contact avec le pharmacien pour le prévenir de sa venue.
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Source : HAS/Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-02-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Comment s'organise la prise en charge multidisciplinaire ?
Thème : Anorexie mentale
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Du fait de l'étiologie multifactorielle du trouble et de ses conséquences multiples, des soins multidisciplinaires sont recommandés pour une prise en charge optimale de l'anorexie mentale.

Intervenants
Il est recommandé que :
- les professionnels de santé n'ayant pas l'expérience des TCA, ou en cas d'incertitude de prise en charge, sollicitent des conseils de la part d'un confrère expérimenté .
- le professionnel de premier recours organise les soins ambulatoires multidisciplinaires une fois le diagnostic posé, dans le respect de l'alliance thérapeutique.
Il est recommandé que les soins soient assurés par une équipe d'au moins deux soignants dont le socle commun est :
- un psychiatre ou pédopsychiatre ou psychologue du fait de la souffrance psychique et des fréquentes comorbidités psychiatriques .
- un somaticien, qui peut être le médecin de premier recours (médecin généraliste ou pédiatre) s'il est prêt à en assumer les exigences.

Organisation de la prise en charge multidisciplinaire
La coordination des soins est assurée par un médecin coordinateur dont le rôle est de :
- prescrire les actions spécifiques nécessaires à un moment donné .
- maintenir une vue d'ensemble de la prise en charge .
- assurer le lien avec les autres intervenants.

Le choix du médecin coordinateur au sein de l'équipe de soignants est à déterminer en fonction :
- de la situation du patient (âge du patient, évolution et sévérité de la maladie, parcours de soins, choix du patient) .
- de l'intervenant de l'équipe multidisciplinaire qui a la plus grande expérience et la plus grande disponibilité.

Il est recommandé que la coordination des soins soit assurée par des échanges réguliers entre les intervenants, directs (informels, par téléphone ou lors de synthèses cliniques) ou par courriers et courriels sécurisés. Le recours à des réseaux de santé impliquant les différents intervenants devrait faciliter le développement de la multidisciplinarité, avec en particulier l'utilisation d'un dossier médical partagé.

En cas de changement de cadre de soin, et pour chaque transition, il est recommandé que la nouvelle équipe soit identifiée et que le patient ait des entretiens spécifiques préalables avec celle-ci. L'existence de structures institutionnelles avec plusieurs niveaux de prise en charge peut faciliter cette transition, notamment pour les enfants et les adolescents.
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Source : Association française pour le développement des approches spécialisées des troubles du comportement alimentaire (AFDAS-TCA), Fédération française de psychiatrie (FFP) Unité 669 de l'Inserm, dans le cadre d'un partenariat méthodologique, logistique et financier avec la Haute Autorité de Santé (HAS). Anorexie mentale : prise en charge
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Date de la source : 00-06-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Comment savoir si une hypothyroïdie frustre va évoluer vers une hypothyroïdie franche ?
Thème : Thyroïde
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : La présence d'anticorps anti-TPO et le niveau initial d'élévation de la TSH sont deux facteurs prédictifs importants d'évolution vers l'hypothyroïdie avérée (grade B).
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Source : SFE, HAs. HYPOTHYROÏDIES FRUSTES CHEZ L'ADULTE : DIAGNOSTIC ET PRISE EN CHARGE
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Date de la source : 25-10-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment se comporter avec un enfant lorsqu''un geste douloureux est prévu ?
Thème : Douleur
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : RECOMMANDATIONS
L'utilisation des thérapies non pharmacologiques simples doit être développée en France, en association avec les autres moyens de prévention ou de contrôle de la douleur.
Si l'enfant peut citer lui-même la stratégie de coping qu'il utilise habituellement, celleci doit lui être proposée et facilitée. Dans le cas contraire et pour les enfants plus jeunes, la distraction est souvent une aide efficace pour faire diminuer la détresse et/ou la douleur.

Exemples de techniques simples :
- distraction : lire un livre à l'enfant, ou lui montrer des illustrations . chez le plus grand, lui proposer de se raconter intérieurement une histoire .
- relaxation : mimer la respiration nécessaire pour souffler des bulles de savon . souffler longuement comme pour éteindre une bougie .
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Source : Évaluation et stratégies de prise en charge de la douleur aiguë en ambulatoire chez l'enfant de 1 mois à 15 ans
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Date de la source : 26-09-2001
Type de document : Recommandation

Titre : Comment se cote un déficit musculaire?
Thème : Lombalgie
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Outil
Outil d'aide à la décision : Echelle MRC
5 Force normale
4 Capacité de lutter contre la pesanteur et contre une résistance
3 Capacité de lutter contre la pesanteur mais non contre une résistance
2 Possibilité de mouvement, une fois éliminée la pesanteur
1 Ébauche de mouvement
0 Aucun mouvement
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Source : ANAES. PRISE EN CHARGE DIAGNOSTIQUE ET THERAPEUTIQUE DES LOMBALGIES ET LOMBOSCIATIQUES COMMUNES DE MOINS DE TROIS MOIS D’EVOLUTION
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Date de la source : 01-02-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment se définissent les urgences diagnostiques et thérapeutiques ?
Thème : Lombalgie
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic positif
Outil d'aide à la décision : - sciatique hyperalgique définie par une douleur ressentie comme insupportable et résistante aux antalgiques majeurs (opiacés) .
- sciatique paralysante définie comme un déficit moteur d'emblée inférieur à 3 (cf. échelle MRC tableau) et/ou comme la progression d'un déficit moteur .
- sciatique avec syndrome de la queue de cheval définie par l'apparition de signes sphinctériens et surtout d'une incontinence ou d'une rétention . d'une hypoesthésie périnéale ou des organes génitaux externes.
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Source : ANAES. PRISE EN CHARGE DIAGNOSTIQUE ET THERAPEUTIQUE DES LOMBALGIES ET LOMBOSCIATIQUES COMMUNES DE MOINS DE TROIS MOIS D'EVOLUTION
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Date de la source : 01-02-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment se définit l'asthme aigu grave ?
Thème : Asthme
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : L'asthme aigu grave est défini chez l'adulte par l'un des signes suivants :
- pouls supérieur à 110/min, fréquence respiratoire supérieure ou égale à 25 par minute .
- impossibilité de terminer les phrases en un seul cycle respiratoire .
- DEP inférieur ou égal à 50 % de la théorique ou de la meilleure valeur connue du patient .
- bradycardie .
- hypotension .
- silence auscultatoire .
- cyanose .
- confusion ou coma .
- épuisement.
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Source : AFSSAPS, ANAES. Recommandations pour le suivi médical des patients asthmatiques adultes et adolescents
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Date de la source : 01-09-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment se définit une infection d'escarre ?
Thème : Escarre
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : L'infection d'escarre se caractérise comme suit :
- deux des symptômes doivent être présents : rougeur, sensibilité ou gonflement des bords de la plaie .
- et l'une des observations suivantes : germe isolé de la culture du liquide obtenu par aspiration ou biopsie du bord de l'ulcère . germe isolé par hémoculture. L'infection, suspectée sur les signes locaux, est affirmée au-delà de 105 germes/ml (ou gramme de tissu) sur les prélèvements (liquide de ponction, de biopsie) et/ou hémoculture.
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Source : ANAES. Prévention et traitement des escarres de l'adulte et du sujet âgé
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Date de la source : 01-11-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment se déroule une consultation de sevrage BZD ?
Thème : Benzodiazépines
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Au cours de cette consultation, il est recommandé :
- d'informer le patient sur la BZD consommée : nom de molécule, propriétés anxiolytiques et sédatives .
- de présenter les risques de la consommation de BZD au long cours : troubles mnésiques, diminution des réflexes et de la concentration, risque de dépendance, risque de chutes .
- de présenter les bénéfices de l'arrêt, voire d'une simple réduction de posologie .
- d'informer de l'ensemble des signes pouvant apparaître pendant l'arrêt des BZD : nature, sévérité, évolution du syndrome de sevrage, de l'effet rebond et de la rechute .
- d'informer sur les risques d'un arrêt trop rapide des BZD et médicaments apparentés en raison du risque important de syndrome de sevrage .
- de donner des conseils adaptés au patient pour réduire puis arrêter la consommation de BZD, avec si nécessaire une réduction de dose très progressive.
Il est recommandé de proposer au patient (et à son entourage) de tenir un calendrier de décroissance posologique avec relevé des symptômes inhabituels (cf. annexe 4). La tenue d'un agenda du sommeil peut également être utile.
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Source : HAs. Modalités d'arrêt des benzodiazépines et médicaments apparentés chez le patient âgé
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Information du patient

Titre : Comment se manifestent les troubles du sommeil ?
Thème : Parkinson
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Fragmentation du sommeil : c'est la plainte la plus fréquente, due aux troubles urinaires, aux difficultés de mobilisation dans le lit, aux crampes nocturnes La prise en charge des troubles urinaires, l'utilisation de formes de dopa LP le soir voire d'une prise adjuvante de dopa dispersible lors d'un éveil nocturne peut entraîner une amélioration du trouble.
Insomnie d'endormissement : éviter les prises vespérales de sélégiline métabolisée en amphétamines, corriger les troubles anxieux, utiliser au besoin et s'il n'y a pas d'hallucinations nocturnes, la prise de tricycliques le soir.
Syndrome des jambes sans repos : il pourra être corrigé par de faibles doses d'agonistes dopaminergiques.
Apnées du sommeil : elles ne sont pas rares chez les parkinsoniens et doivent être prises en charge après bilan polysomnographique.
Hallucinations nocturnes : le plus souvent visuelles, souvent iatrogènes, le traitement est semblable à celui des psychoses.
Troubles du sommeil paradoxal : agitation des membres et du tronc lors de rêves, parfois violents qu'il faut différencier d'une réaction à d'éventuelles hallucinations nocturnes. De faibles doses de clonazepam vespéral sont souvent efficaces.
Somnolence diurne : elle est la conséquence d'un mauvais sommeil nocturne. Favorisée par la sédentarisation, elle peut être parfois induite par certains agonistes. Il faut favoriser le maintien d'activités régulières notamment physique, renforcer les synchroniseurs sociaux, réduire ou changer les agonistes voire utiliser les effets amphétaminiques de la sélégiline.
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Source : ANAES, SFN. Conférence de consensus La Maladie de Parkinson : critères diagnostiques et thérapeutiques
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Date de la source : 01-03-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment se pratique l'autoexamen chez un patient à risque de mélanome ?
Thème : Mélanome
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Votre patient devra rechercher une lésion mélanocytaire cliniquement différente de ses autres nævus ou d'apparition récente ou évolutive dans sa taille, sa couleur ou son épaisseur.
Étape 1
- L'examen direct : le patient devra examiner à l'oeil nu les paumes de ses mains et pieds, ses ongles, ses doigts et ses espaces entre les doigts des mains et des pieds, la face avant de ses bras et avant-bras, ses cuisses et ses jambes.
Étape 2
- L'examen avec miroir en pied : le patient devra se placer devant un miroir en pied vertical et examiner sa peau de haut en bas. Il tournera vers le miroir le côté gauche puis le côté droit de son corps, les bras levés à la verticale.
Étape 3
- L'examen avec un miroir à main : pour les zones de peau non accessibles à la vue, le patient peut s'aider d'un miroir à main. Assis sur un tabouret, il surélève chaque jambe pour examiner la face interne, externe et postérieure du mollet et de la cuisse. La face postérieure des bras, de la nuque, du dos, le cuir chevelu et la région génitale seront aussi examinées à l'aide du miroir à main. Le patient peut également demander l'aide d'une personne de son entourage.
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Source : HAs. Stratégie de diagnostic précoce du mélanome
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Date de la source : 23-11-2001
Type de document : Recommandation

Titre : Comment soigne t'on une escarre ?
Thème : Escarre
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : - Le traitement de la rougeur : supprimer la pression en changeant de position toutes les 2 à 3 heures . utiliser si besoin (urines, macération) un film semi-perméable ou un hydrocolloïde transparent.
Les massages, frictions, applications de glaçons et d'air chaud sont interdits.
- Les principes de nettoyage de la plaie et de son pourtour : utiliser du sérum physiologique .
il n'y a pas d'indication à l'utilisation d'antiseptiques. La plaie ne doit pas être asséchée.
- Le traitement de la phlyctène : évacuer le contenu et maintenir le toit de la phlyctène, recouvrir avec un pansement hydrocolloïde ou un pansement gras.
- Le traitement de l'escarre constituée :
+ la détersion est nécessaire sur les plaies nécrotiques et/ou fibrineuses. Elle peut être mécanique (en évitant saignement et douleur) ou aidée par un pansement tel que alginates ou hydrogel (grade B) .
+ le recouvrement de la plaie par un pansement permet de maintenir un milieu local favorisant le processus de cicatrisation spontanée. Aucun élément dérivé de l'étude de la littérature ne permet de préconiser un pansement plutôt qu'un autre. Le choix du pansement s'appuie en particulier sur l'aspect de la plaie (sèche, exsudative, hémorragique, malodorante), sa couleur (échelle colorielle) (tableau 3).
Complément : Tableau 3: voir lien p 12
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Source : ANAES. Prévention et traitement des escarres de l'adulte et du sujet âgé
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Date de la source : 01-11-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment sont définis les stades d'insuffisance rénale?
Thème : Insuffisance rénale
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic positif
Outil d'aide à la décision : Stade 1 Maladie rénale chronique* avec DFG ³ 60
Stade 2 Insuffisance rénale modérée 30-59
Stade 3 Insuffisance rénale sévère 15-29
Stade 4 Insuffisance rénale terminale < 15
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Source : ANAES. Diagnostic de l'insuffisance rénale chronique chez l'adulte
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Date de la source : 01-09-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment sont notées les anomalies cytologiques lors du résultat d'un frottis cervcio-vaginal ?
Thème : Gynécologie
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : Bethesda 2001
AGC atypie des cellules glandulaires (Atypical Glandular Cells) .
ASC atypie des cellules malpighiennes (Atypical Squamous Cells) .
ASC-US atypies des cellules malpighiennes de signification indéterminée (Atypical Squamous Cells of Undetermined Significance) .
ASC-H atypie des cellules malpighiennes ne permettant pas d'exclure une lésion malpighienne intra-épithéliale de haut grade (Atypical Squamous Cells cannot exclude HSIL) .
CIN 1 néoplasie* intra-épithéliale cervicale de grade 1 (Cervical Intraepithelial Neoplasia) .
CIN 2 ou 3 néoplasie* intra-épithéliale cervicale de grade 2 ou 3 (Cervical Intraepithelial Neoplasia) .
CIS carcinome in Situ .
HSIL lésion malpighienne intra-épithéliale de haut grade (High Grade Squamous Intraepithelial Lesion) .
LSIL lésion malpighienne intra-épithéliale de bas grade (Low Grade Squamous Intraepithelial Lesion) .
NIL/M absence de lésion intra-épithéliale ou de malignité (Negative for Intraepithelial Lesion or Malignancy) .
NOS sans autre précision (Not Otherwise Specified).
* « Néoplasie » désigne ici, au strict sens étymologique du terme, toute formation d'un nouveau tissu, bénin ou mali
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Source : ANAES. Conduite à tenir devant une patiente ayant un frottis cervico-utérin anormal
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Date de la source : 01-05-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment soutenir l'allaitement dans sa durée ?
Thème : Allaitement
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Toute forme de soutien proposé à la sortie de la maternité diminue le risque d'arrêt de l'allaitement exclusif avant 6 mois (grade B).
Parmi les stratégies de soutien, le contact individuel, fondé sur des conseils appropriés et des encouragements, avec un professionnel formé au suivi de l'allaitement (en complément de soins habituels après la naissance) apporte un bénéfice supérieur aux contacts répétés par téléphone dans les pays où existe déjà un programme de soutien organisé combinant plusieurs actions (grade B).
Les interventions postnatales associées à un contact avant la naissance n'apportent pas un bénéfice supérieur au soutien postnatal seul (grade B).
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Source : ANAES. Allaitement maternel mise en oeuvre et poursuite dans les 6 premiers mois de vie de l'enfant
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Date de la source : 01-05-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment soutenir les aidants ?
Thème : Alzheimer et maladies apparentées : prise en charge des troubles du comportement perturbateurs

Outil d'aide à la décision : Les aidants naturels ne doivent pas rester seuls face aux problèmes de la maladie. L'aide aux aidants se décline autour de deux axes :
-> soutien à l'aidant naturel, par :
- le réseau amical et social,
- les entretiens familiaux,
- les groupes de parole,
- les associations de familles.
-> diminution de la charge de travail de l'aidant naturel, en développant :
- le service d'aides à domicile (intérêt d'un accompagnement social),
- l'accueil de jour ou de nuit,
- l'accueil temporaire. Il est recommandé de les informer sur la maladie, les attitudes à privilégier dans chaque cas de troubles du comportement, sur les façons de faire visant à assurer le bien-être et la sécurité physique du patient, ainsi que celles permettant de mieux aider le patient pour ses activités de base. L'information doit être répétée et adaptée en fonction de l'évolution et du stade de la maladie. Il est recommandé de les aider à mieux connaître les troubles : savoir repérer les facteurs favorisants, les comprendre et encourager des attitudes relationnelles bienveillantes. Cela concerne tout type d'aidant. Les objectifs des actions menées auprès d'eux ont pour but :
- d'encourager leurs attitudes positives .
- d'augmenter leur sentiment d'efficacité .
- de diminuer leur sentiment de fardeau .
- de favoriser leur bien-être .
- de les aider à mieux utiliser les ressources humaines et matérielles potentielles .
- de leur apprendre à identifies les symptômes d'épuisement .
- de les encourager à prendre en charge leur santé physique et psychologique. Il est recommandé d'encourager le maintien de bonnes relations interpersonnelles entre l'aidant et le patient. Ces interventions peuvent être communes à domicile et en établissements de soins ou médico-sociaux. L'aide à la résolution de problèmes, à la gestion des conflits interpersonnels, est applicable autant aux aidants naturels qu'aux professionnels.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Comment stratifier une consommation d'alcool ?
Thème : Addictions (Alcool)
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Usage : toute conduite d'alcoolisation ne posant pas de problème pour autant que la consommation reste modérée, inférieure ou égale aux seuils définis par l'OMS, et prise en dehors de toute situation à risque ou d'un risque individuel.
Usage à risque : toute conduite d'alcoolisation où la consommation est supérieure aux seuils proposés par l'OMS et non encore associée à un quelconque dommage médical, psychique ou social, mais susceptible d'en induire à court, moyen et/ou long terme. L'usage à risque inclut également les consommations égales ou même inférieures aux seuils de l'OMS s'il existe une situation à risque et/ou un risque individuel.
Usage nocif : toute conduite d'alcoolisation caractérisée par 1) l'existence d'au moins un dommage d'ordre médical, psychique ou social induit par l'alcool, et 2) l'absence de dépendance à l'alcool. Cette définition fait référence aux conséquences et non pas aux seuils de consommation qui peuvent être inférieurs aux seuils de l'usage à risque dès lors que certains dommages sont constitués.
Usage avec dépendance : toute conduite d'alcoolisation caractérisée par une perte de la maîtrise de sa consommation par le sujet. L'usage avec dépendance ne se définit ni par rapport à des seuils de consommation, ni par l'existence de dommages induits qui néanmoins sont souvent associés.
Les seuils proposés par l'OMS sont les suivants :
- jamais plus de 4 verres par occasion pour l'usage ponctuel .
- pas plus de 21 verres par semaine pour l'usage régulier chez l'homme (3 verres par jour en moyenne) .
- pas plus de 14 verres par semaine pour l'usage régulier chez la femme (2 verres par jour en moyenne).
Le terme « verre » désigne ici le « verre standard » ou « unité internationale d'alcool », qui correspond en moyenne à environ 10 grammes d'alcool pur.
L'OMS recommande également de s'abstenir au moins un jour par semaine de toute consommation d'alcool.
Ces seuils n'assurent pas avec certitude l'absence de tout risque, mais sont un compromis entre, d'une part, un risque considéré comme acceptable individuellement et socialement, et, d'autre part, la place de l'alcool dans la société et les effets considérés comme positifs de sa consommation modérée.
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Source : ANAES. Orientations diagnostiques et prise en charge, au décours d'une intoxication éthylique aiguë, des patients admis aux urgences des établissements de soins Recommandations.
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Date de la source : 08-03-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment suivre la corpulence ?
Thème : Obésité enfant
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : A l'aide des courbes de corpulence (courbes d'IMC) de référence en fonction de l'âge et du sexe:

Tracer les 3 courbe
- courbe IMC .
- courbe de taille .
- courbe de poids.

Seuils recommandés en pratique clinique
- Surpoids (incluant l'obésité) : IMC >= 97e percentile des courbes de corpulence françaises.
- Obésité : IMC >= seuil IOTF-30.

Ces éléments doivent figurer dans le carnet de santé.
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Source : Has: Surpoids et obésité de l'enfant et de l'adolescent
(Actualisation des recommandations 2003) Méthode « Recommandations pour la pratique clinique » RECOMMANDATIONS Septembre 2011
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Comment suivre la thyroïde d'un patient sous amiodarone ?
Thème : Thyroïde
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de réaliser de façon systématique un dosage de la TSH avant l'instauration d'un traitement par l'amiodarone.
En cours de traitement, la TSH doit être dosée tous les 6 mois à 12 mois y compris l'année qui suit l'arrêt du traitement et en cas de signes d'appel clinique de dysthyroïdie. Lorsque la TSH est abaissée, faire un dosage de la T4L et de la T3L :
- si la T4L est normale ou à peine augmentée et la T3L normale, l'interruption de l'amiodarone est à discuter avec le cardiologue. Une surveillance clinique et biologique est à renforcer (contrôle de TSH, T4L et T3L tous les 2 à 3 mois jusqu'à normalisation de la TSH) .
- si la T4L et la T3L sont augmentées, l'hyperthyroïdie est patente. L'interruption de l'amiodarone est quasi impérative sauf cas exceptionnels (arythmie ventriculaire maligne). La surveillance rejoint celle d'une hyperthyroïdie patente.
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Source : ANAES. DIAGNOSTIC ET SURVEILLANCE BIOLOGIQUES DE L'HYPERTHYROÏDIE DE L'ADULTE
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Date de la source : 01-02-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment supplémenter après chirurgie bariatrique ?
Thème : Obésité
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : En termes de supplémentation, il est recommandé de :
- recourir à une supplémentation systématique après chirurgie malabsorptive dont la durée ne peut être précisée (à vie par défaut) : multivitamines, calcium, vitamine D, fer et vitamine B12 (grade C). Après chirurgie restrictive, la supplémentation doit se discuter en fonction du bilan clinique et biologique (accord professionnel) .
- renforcer la supplémentation en cas de situation particulière (B1 si vomissements ou complication chirurgicale avec nutrition parentérale ou amaigrissement rapide, B9 si grossesse, fer si femme réglée ou grossesse, etc.), en recourant si nécessaire aux formes parentérales (grade C) .
- prévenir les patients des risques auxquels ils sont exposés en cas de carence, des risques encourus en l'absence de prise des suppléments et des signes d'alarme faisant suspecter une carence grave, par exemple : signes neurologiques (survenue de paresthésies, etc.), perte de poids très rapide, fatigue intense, troubles sensoriels (baisse d'acuité visuelle, etc.) (grade C).
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Source : HAs. Obésité : prise en charge chirurgicale chez l'adulte
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Date de la source : 06-04-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Comment surveiller la fonction rénale chez le patient diabétique ?
Thème : Diabète
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : La surveillance rénale du diabète de type 2 repose sur la recherche d'une microalbuminurie et le dosage de la créatinine (Accord professionnel). La fonction rénale sera appréciée par la formule de Cockcroft et Gault en tenant compte de ses limitations (âge > 80 ans, obésité, masse musculaire réduite ou excessive)(Accord professionnel).
La prévention et le traitement de la microangiopathie rénale reposent sur :
- Un équilibre glycémique strict (Recommandation de grade A)
- Un contrôle tensionnel strict (Recommandation de grade A)
- L'abaissement de l'albuminurie, quelle que soit son abondance, est un objectif
thérapeutique.
Dès le stade de la microalbuminurie, (de 30 à 300 mg/24 h), la normalisation tensionnelle et la réduction du débit urinaire d'albumine reposent sur l'utilisation d'un médicament bloquant le système rénine-angiotensine (soit un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) soit un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II (ARA II)), si nécessaire associés à d'autres antihypertenseurs dont des diurétiques thiazidiques en premier lieu (Recommandation de grade B).
Au stade de la protéinurie (définie par une albuminurie > 300 mg/24 h), la normalisation tensionnelle, TA < 125/75 (Grade C) et la réduction de la protéinurie reposent sur une polythérapie comprenant un médicament bloquant le système rénineangiotensine, (soit un IEC soit un ARA II) et un diurétique (Recommandation de grade A).
- Un arrêt du tabac, qui est un néphrotoxique puissant (Recommandation de grade C).
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Source : AFSSAPS, HAs. TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Actualisation)
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Date de la source : 28-11-2006
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment surveiller les apports alimentaires d'une personne âgée ?
Thème : Alimentation personne âgée
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Outil
Outil d'aide à la décision : Fiche de surveillance alimentaire, d'après les travaux du CNANES dans le cadre du PNNS 1
Complément : Voir p 22 du lien
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Source : HAs. Stratégie de prise en charge en cas de dénutrition protéino-énergétique chez la personne âgée. Recommandations. Avril 2007.
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Date de la source : 26-06-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment surveiller un patient après thyroïdectomie ?
Thème : Thyroïde
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Après thyroïdectomie, la surveillance postopératoire se fonde sur le dosage de la TSH et de la T4L dès le premier mois, puis tous les 3 mois pendant 1 an. Par la suite la surveillance sera annuelle avec dosage de la TSH.
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Source : ANAES. DIAGNOSTIC ET SURVEILLANCE BIOLOGIQUES DE L'HYPERTHYROÏDIE DE L'ADULTE
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Date de la source : 01-02-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment surveiller un patient sous amiodarone ?
Thème : Thyroïde
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de réaliser de façon systématique un dosage de la TSH avant l'instauration d'un traitement par l'amiodarone.
En cours de traitement, la TSH doit être dosée tous les 6 mois à 12 mois y compris l'année qui suit l'arrêt du traitement et en cas de signes d'appel clinique de dysthyroïdie. Lorsque la TSH est abaissée, faire un dosage de la T4L et de la T3L :
- si la T4L est normale ou à peine augmentée et la T3L normale, l'interruption de l'amiodarone est à discuter avec le cardiologue. Une surveillance clinique et biologique est à renforcer (contrôle de TSH, T4L et T3L tous les 2 à 3 mois jusqu'à normalisation de la TSH) .
- si la T4L et la T3L sont augmentées, l'hyperthyroïdie est patente. L'interruption de l'amiodarone est quasi impérative sauf cas exceptionnels (arythmie ventriculaire maligne). La surveillance rejoint celle d'une hyperthyroïdie patente.
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Source : ANAES. DIAGNOSTIC ET SURVEILLANCE BIOLOGIQUES DE L'HYPERTHYROÏDIE DE L'ADULTE
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Date de la source : 01-02-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment surveiller un traitement par antithyroïdien de synthèse ?
Thème : Thyroïde
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : À la phase d'acquisition de l'euthyroïdie , après instauration du traitement, un dosage de la T4L ou de la T3L (s'il s'agit d'une hyperthyroïdie à T3) est à réaliser à partir de la 4e semaine. L'obtention de l'euthyroïdie est affirmée par la normalisation de la T4L (ou de la T3L) dont le dosage est répété selon la clinique. Le dosage de la TSH n'est d'aucune utilité à cette phase du traitement.
À la phase d'entretien, une fois l'euthyroïdie obtenue (notamment en cas de maladie de Basedow), les modalités de surveillance dépendent de l'option thérapeutique. Soit le traitement est poursuivi par ATS seul, soit des hormones thyroïdiennes sont associées pour compenser une hypothyroïdie iatrogène induite par les ATS à dose fixe. Dans le premier cas, le dosage de T4L (ou T3L) est à répéter (en fonction des données cliniques) pour adapter la dose des ATS.
Dans le second cas, le plus courant, il suffit de doser la TSH et la T4L (ou T3L) tous les 3 à 4 mois durant toute la période de traitement restante (la durée totale est en moyenne de 18 mois)
En raison de la toxicité hématologique des ATS, une surveillance de la NFS et des plaquettes est indispensable tout au long du traitement : tous les 10 jours pendant les 2 premiers mois, puis lors de chaque contrôle de la fonction thyroïdienne tout au long du traitement ou lors de la survenue d'une infection fébrile notamment ORL.
Le dosage des anticorps antirécépteurs de la TSH est utile dans la prédiction d'une récidive de la maladie de Basedow (grade B). Lorsqu'ils restent élevés à la fin du traitement médical, la rechute est quasi inéluctable et précoce. Une surveillance annuelle clinique et biologique en cas d'anomalie clinique (TSH, T4L ou T3L) est nécessaire dans les 2 à 3 années suivant l'arrêt du traitement en raison du risque de récidive..
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Source : ANAES. DIAGNOSTIC ET SURVEILLANCE BIOLOGIQUES DE L'HYPERTHYROÏDIE DE L'ADULTE
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Date de la source : 01-02-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment surveiller un traitement par iode radioactif ?
Thème : Thyroïde
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : Les patients traités par l'iode radioactif doivent être contrôlés toutes les 4 à 6 semaines par un dosage de la T4L (ou de la T3L) durant les 3 premiers mois de traitement. Par la suite la surveillance se fera selon la situation clinique.
L'objectif du traitement étant d'éradiquer l'hyperthyroïdie au prix d'un risque important d'hypothyroïdie à moyen ou à long terme, il est recommandé de doser la TSH et la T4L dans les 3 à 6 mois qui suivent le traitement.
Une surveillance annuelle basée sur le dosage de la TSH seule est recommandée dans le but de reconnaître une éventuelle hypothyroïdie iatrogène ou une récidive de l'hyperthyroïdie.
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Source : ANAES. DIAGNOSTIC ET SURVEILLANCE BIOLOGIQUES DE L'HYPERTHYROÏDIE DE L'ADULTE
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Date de la source : 01-02-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment titrer les traitements substitutifs aux opiacés ?
Thème : Addictions (opiacés)
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Les principaux critères d'efficacité sont la diminution et ensuite la disparition des signes de manque, la diminution du craving (besoin impérieux de consommation) pour l'héroïne (avec comme objectif à atteindre la disparition de ce craving dès la phase de stabilisation, et l'absence de signes de surdosage). Un aspect largement rencontré dans les recommandations de prescription existantes est la présence de quelques signes de manque (frissons, douleurs et courbatures musculaires, irritabilité et troubles du sommeil) et d'inconfort pendant les premiers jours d'initialisation du MSO . en règle générale, les experts estiment que cette période de manque, période d'adaptation à une nouvelle molécule opiacée, dure entre 4 à 5 jours.
Il est nécessaire de prendre en compte les risques d'interactions avec d'autres substances (notamment alcool, antirétroviraux, BZD, inducteurs et inhibiteurs enzymatiques, etc.).
La prise initiale doit se faire à l'apparition des premiers signes de manque, le médecin doit en informer le patient.
Les fortes variations individuelles de la pharmacocinétique peuvent nécessiter une adaptation individuelle des posologies.
Conseiller au patient de garder une copie de l'ordonnance.
En attendant le dossier médical partagé, une fiche de liaison permettrait la surveillance des effets indésirables, la justification de l'obtention du traitement, notamment en cas d'urgence (hospitalisation, etc.).
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Source : FFA, ANAES. Stratégies thérapeutiques pour les personnes dépendantes des opiacés :
place des traitements de substitution
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Date de la source : 24-06-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment titrer un traitement par morphine chez l'enfant ?
Thème : Douleur
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : En cas de douleur persistante, la posologie est à augmenter selon l'évaluation de la douleur. L'AMM mentionne qu'il ne faut pas s'attarder sur une posologie qui s'avère inefficace. L'enfant doit donc être vu de manière rapprochée principalement à l'instauration du traitement, tant que la douleur n'est pas contrôlée. Dans ce processus d'ajustement des doses, il n'y a pas de limite supérieure tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés. Dans le contexte du traitement de la douleur, l'augmentation des doses, même si celles-ci sont élevées, ne relève pas le plus souvent d'un processus d'accoutumance. Une demande permanente et réitérée d'analgésie nécessite de réévaluer fréquemment le patient. Elle témoigne le plus souvent d'un authentique besoin d'un analgésique, à ne pas confondre avec un comportement addictif (AFSSAPS : résumé des caractéristiques des produits, rubrique posologie et mode d'emploi).
Quand la douleur diminue, la posologie sera réduite d'un tiers avec poursuite de la surveillance. Il est important que les parents connaissent la surveillance à exercer, notamment la possibilité de survenue d'une somnolence liée à un surdosage et pouvant faire craindre l'apparition d'une dépression respiratoire. Dans la journée, l'enfant ne doit pas être somnolent et la nuit, il doit rester réveillable . dans le cas contraire, il convient de contacter le médecin17 et il ne faut pas redonner la prise prévue. En dehors de cette circonstance, les prises doivent être données régulièrement y compris la nuit pour éviter la réapparition des douleurs. Ces précisions, de même que les horaires des prises, doivent figurer sur l'ordonnance.
Les effets secondaires fréquents sont la constipation, la somnolence, les nausées, les vomissements et plus rarement une confusion, une sédation ou une excitation, des cauchemars, une dysurie, un prurit, une rougeur, une augmentation de la pression intracrânienne, une dépression respiratoire (AFSSAPS : résumé des caractéristiques des produits, rubrique effets indésirables). La constipation, le prurit et les vomissements peuvent être évités par une coprescription de laxatifs, antihistaminiques et anti-émétiques. La prescription d'un laxatif doit être systématique dès que la morphine est prévue pour plus de 48 heures. En cas de surdosage, la somnolence excessive précède toujours la bradypnée et la désaturation en oxygène. Par voie orale, la bradypnée ne s'observe qu'en cas d'erreur massive de posologie.
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Source : ANAES. Évaluation et stratégies de prise en charge de la douleur aiguë en ambulatoire chez l'enfant de 1 mois à 15 ans
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Date de la source : 26-09-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment traiter ?
Thème : Alzheimer (diagnostic et prise en charge)
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Quels que soient l'âge et le stade de la maladie auxquels le diagnostic est porté (hormis le stade très sévère : < 2 de MMSE), un traitement spécifique doit être envisagé chez un patient atteint de maladie d'Alzheimer lorsque le diagnostic a été annoncé, en prenant en compte son rapport bénéfice/risque.
Lors de l'instauration du traitement, il convient de discuter avec le patient et l'accompagnant de l'attente raisonnable des effets du traitement et des éventuels effets indésirables.
Selon l'autorisation de mise sur le marché (AMM), ce traitement ne peut être instauré que par les neurologues, gériatres et psychiatres.
On peut proposer :
- au stade léger (MMSE > 20) : un inhibiteur de la cholinestérase (donépézil, galantamine ou rivastigmine) .
- au stade modéré (10 < MMSE < 20) : un inhibiteur de la cholinestérase ou un antiglutamate (mémantine) .
- au stade sévère (MMSE < 10) : un antiglutamate.
Une bithérapie (inhibiteur de cholinestérase et mémantine) a été comparée à une monothérapie par inhibiteur de cholinestérase dans 2 essais aux résultats contradictoires. En l'état actuel des données, il n'y a pas d'arguments pour recommander une bithérapie.
Complément : Ce chapitre de la recommandation a été très critiqué, en raison du manque de preuve sur l'efficacité des traitements spécifiques (NDLR) La Haute Autorité de Santé retire la recommandation de bonne pratique Diagnostic et prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées (communiqué de la HAs en date du 20 octobre 2011.
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Source : HAs. Diagnostic et prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Comment traiter l'erythème polymorphe récidivant ?
Thème : Urticaire
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Un traitement continu d'aciclovir, 400 mg x 2/j per os pendant 6 mois, peut prévenir les poussées d'érythème polymorphe dues à l'herpès (grade A), pas d'AMM dans cette indication.
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Source : ANAES. Prise en charge de l'herpès cutanéo-muqueux chez le sujet immunocompétent (manifestations oculaires exclues)
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Date de la source : 07-11-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment traiter l'infection herpétique chez la femme enceinte ?
Thème : Maladies infectieuses
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : L'aciclovir et le valaciclovir ont été utilisés chez la femme enceinte. Il existe un registre des grossesses exposées à ces médicaments. À ce jour aucune embryo-foetopathie n'a été signalée. Le jury recommande l'utilisation du traitement antiviral pour des indications restreintes, lorsqu'un bénéfice est attendu pour le foetus et/ou la mère.
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Source : ANAES. Prise en charge de l'herpès cutanéo-muqueux chez le sujet immunocompétent (manifestations oculaires exclues)
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Date de la source : 07-11-2001
Type de document : Recommandation

Titre : Comment traiter l'insomnie d'ajustement,cause d'hyperéveil ?
Thème : Insomnie
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Analyser le contexte
Puis :
- dédramatiser la situation autant que possible, rassurer le patient .
- assurer si nécessaire un soutien psychologique .
- faire la part d'une éventuelle pathologie coexistante et la traiter . dans ce cas, ne pas méconnaître les effets éveillants de certains médicaments ou une possible interaction entre ce traitement et celui de l'insomnie .
- veiller à ce que les conditions optimales du sommeil soient réunies

Proposer, si nécessaire, un traitement symptomatique : phytothérapie, anxiolytique ou hypnotique temporairement
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Source : SFTG. HAs. Prise en charge du patient adulte se plaignant d'insomnie en médecine générale. 2006
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Date de la source : 05-03-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment traiter l'insomnie liée à des troubles du rythme circadien ?
Thème : Insomnie
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Réajustement du cycle éveil-sommeil
- s'appuyer sur deux synchroniseurs importants : la lumière et l'activité physique.
En cas de difficultés d'endormissement :
- bien marquer le moment du réveil (douche, exercice physique, ambiance lumineuse
forte) .
- éviter la lumière forte et l'activité physique le soir.

En cas de réveil matinal trop précoce :
- ne pas traîner au lit quand on est réveillé .
- le soir, favoriser l'activité physique et utiliser une ambiance lumineuse forte.
Complément : Note des rédacteurs: ces éléments pourraient aussi être repris dans le cadre d'un fiche conseil aux patients.
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Source : SFTG. HAs. Prise en charge du patient adulte se plaignant d'insomnie en médecine générale. 2006
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Date de la source : 05-03-2007
Type de document : Aide à la consultation Information du patient

Titre : Comment traiter l'insomnie liée à un acteur environnemental ?
Thème : Insomnie
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : éliminer ce facteur, règles d'hygiène du sommeil:
- en cas d'insomnies légères et sans comorbidité:
- Dormir selon les besoins, mais pas plus . éviter les siestes longues (> 1 h) ou trop tardives (après 16 h).
- Adopter un horaire régulier de lever et de coucher. Pour les personnes âgées,
retarder le coucher.
- Limiter le bruit, la lumière et une température excessive dans la chambre à coucher.
- Éviter la caféine, l'alcool et la nicotine.
- Pratiquer un exercice physique dans la journée, mais en général pas après 17 h.
- Éviter les repas trop copieux le soir.
Complément : Note des rédacteurs: ces différents points pourraient aussi faire l'objet d'une fiche conseil au patient.
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Source : SFTG. HAs. Prise en charge du patient adulte se plaignant d'insomnie en médecine générale. 2006
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Date de la source : 05-03-2007
Type de document : Information du patient

Titre : Comment traiter l'insomnie liée à un syndrome d'apnées du sommeil, ou à un syndrome des jambes sans repos ?
Thème : Insomnie
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Adresser le patient à un centre du sommeil
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Source : SFTG. HAs. Prise en charge du patient adulte se plaignant d'insomnie en médecine générale. 2006
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Date de la source : 05-03-2007
Type de document : Recommandation

Titre : Comment traiter la douleur ?
Thème : Sclérose en plaque
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : - La douleur, symptôme fréquent, est à évaluer chez chaque patient.
- Névralgie du trijumeau : carbamazépine en première intention . adjonction du gabapentin ou de la lamotrigine (hors AMM) en cas d'efficacité insuffisante (niveau de preuve faible).
- Douleurs de type cordonal postérieur ou spino-thalamique : tricycliques et antiépileptiques (niveau de preuve faible).
- Spasmes toniques douloureux : carbamazépine, gabapentin, lamotrigine, clonazépam (niveau de preuve faible et utilisation hors AMM).
- Douleurs de la neuropathie optique : méthylprednisolone (niveau de preuve faible).
- Douleurs liées à la spasticité : traitements antispastiques (cf. infra).
- Douleurs rachidiennes : traitements symptomatiques éventuels des troubles posturaux et des tassements ostéoporotiques liés à l'immobilisation et au traitement corticoïde.
- La douleur pouvant être en partie ou en totalité liée à un trouble anxieux ou dépressif, sa prise en charge fait alors appel aux psychotropes et aux traitements non médicamenteux (relaxation, psychothérapie, etc.).
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Source : ANAES, SFN. Conférence de consensus. La sclérose en plaques
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Date de la source : 01-06-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment traiter la douleur en aigu chez l'enfant ?
Thème : Douleur
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : Les indications du paracétamol selon l'AMM sont les douleurs d'intensité légère à modérée. La posologie préconisée actuellement est de 15 mg/kg/6 h ou 10 mg/kg/4 h. (paleir I)
AINS: Les AINS ayant l'AMM en France chez l'enfant sont l'ibuprofène, l'acide tiaprofénique, le naproxène, le diclofénac et l'acide niflumique. L'ibuprofène et le diclofénac sont les AINS pour lesquels nous disposons du plus grand nombre d'études pédiatriques récentes. (palier I)
Les indications de la codéine retenues actuellement dans l'AMM sont les douleurs
d'intensité modérée à intense, ne répondant pas à l'utilisation d'antalgiques
périphériques seuls, chez l'enfant à partir de 1 an.

La posologie actuellement retenue est de 2 à 4 mg/kg/j de codéine-base en 4 à 6 prises orales (AFSSAPS). Elle peut être augmentée sans dépasser 1 mg/kg par prise et 6 mg/kg/j. La possibilité de lui associer un antalgique périphérique est mentionnée. L'attention des prescripteurs est attirée sur le fait que le dosage en codéine des spécialités actuellement disponibles est exprimé soit en codéine-base soit en phosphate de codéine. Un mg de codéine-base = 1,35 mg de phosphate de codéine. (palier II)

La nalbuphine est un agoniste-antagoniste de la morphine, indiquée dans les douleurs intenses. Elle ne doit donc pas être associée à la morphine. Elle est désormais disponible en ville16 et s'utilise uniquement en IV lent (délai d'action 2-3 min) à la dose de 0,2 mg/kg/injection 4 à 6 fois par jour, en SC (délai d'action : 20 à 30 min). Elle est utilisable à partir de 18 mois. Il n'existe pas de voie orale. La nalbuphine possède des effets de dépression respiratoire très modérés ce qui permet une grande sécurité d'emploi . toutefois son administration comporte des risques chez les insuffisants respiratoires. (palier IIb)

La buprénorphine est un agoniste-antagoniste de la morphine ... en raison d'une expérience limitée, son utilisation sur cette population ne doit pour l'instant être envisagée que de manière exceptionnelle et sous surveillance médicale attentive.

Le dextropropoxyphène (palier IIa) ... il n'y a pas lieu de prescrire le dextropropoxyphène chez les enfants de moins de 15 ans .

Le tramadol ... il n'y a pas lieu de prescrire le tramadol chez l'enfant de moins de 12 ans.

L'oxycodone ... Elle ne se présente que sous forme de suppositoires et ne peut être prescrite qu'aux enfants de plus de 12 ans.
Morphine : posologies Par voie orale, deux présentations sont à distinguer.
Les formes à libération normale, dite « immédiate » (solution buvable, comprimés ou gélules) ont un délai d'action de 30 minutes . leur prise doit être répétée toutes les 4 heures. La posologie initiale de charge est de 0,2 à 0,5 mg/kg, puis 0,1 à 0,2 mg/kg toutes les 4 heures. Bien que l'AMM n'existe qu'à partir de 6 mois, les données de la littérature sont bien suffisantes pour préconiser son utilisation au-dessous de cette tranche d'âge, si son initialisation est faite en milieu hospitalier. Chez le nourrisson, surtout avant 3 mois, les doses initiales doivent être réduites.
Les formes à libération prolongée (LP) ont un délai d'action de 2 h 30 à 3 heures, et deux prises par jour à 12 heures d'intervalle doivent être prescrites. La posologie de la première prescription est habituellement de 1 mg/kg/j. L'AMM n'existe qu'à partir de 6 mois. En raison de cette cinétique, les formes de morphine à libération prolongée sont inappropriées pour l'initialisation d'un traitement antalgique. S'il existe des douleurs entre deux prises, des prises supplémentaires de morphine à action « immédiate » seront ajoutées et la prise de morphinique retard pourra être secondairement augmentée d'autant.
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Source : ANAES. Évaluation et stratégies de prise en charge de la douleur aiguë en ambulatoire chez l'enfant de 1 mois à 15 ans
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Date de la source : 26-09-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment traiter la douleur post traumatique chez l'enfant ?
Thème : Douleur
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : Actuellement aucun topique anti-inflammatoire n'a d'indication chez l'enfant. Ils sont contre-indiqués ou déconseillés avant 15 ans en l'absence d'études spécifiques chez l'enfant, et en l'absence de formes pédiatriques. Pour la prise en charge des douleurs liées à des traumatismes musculo-tendinaux sans fracture associée et sans effraction cutanée, nous recommandons, après avoir confirmé le diagnostic, la prescription d'antalgique selon le niveau de douleur.
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Source : ANAES. Évaluation et stratégies de prise en charge de la douleur aiguë en ambulatoire chez l'enfant de 1 mois à 15 ans

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Date de la source : 26-09-2001
Type de document : Recommandation

Titre : Comment traiter le syndrome de kaposi juliusberg ?
Thème : Maladies infectieuses
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : Il doit être traité par aciclovir. L'aciclovir chez l'enfant est utilisé à la dose de 5 mg/kg/8 h par voie IV.
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Source : ANAES. Prise en charge de l'herpès cutanéo-muqueux chez le sujet immunocompétent (manifestations oculaires exclues)
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Date de la source : 07-11-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment traiter les douleurs liées à une brûlure chez l'enfant?
Thème : Douleur
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : Les brûlures étendues occasionnent toujours des douleurs intenses. Elles justifient la prescription d'emblée d'un antalgique de palier III. Immédiatement après la brûlure, la zone brûlée doit être refroidie (action antalgique) et un morphinique à libération rapide doit être prescrit par le médecin, par exemple de la morphine orale. Si l'enfant est pris en charge par une équipe médicale d'urgences, un morphinique intraveineux à action rapide comme le fentanyl sera utilisé. Seules les brûlures de 2e degré, superficielles et très localisées, peuvent parfois justifier une prescription d'un antalgique de palier II si la douleur initiale est < 4 sur EVA. À l'arrivée aux urgences, si le soulagement est insuffisant (EVA > 3) ou en l'absence de retour à des activités de base : manger, dormir, parler, bouger, jouer, une titration de morphine IV devra être réalisée. Pour le retour à domicile, selon l'évaluation de la douleur, le traitement comportera de la morphine retard avec des interdoses de morphine rapide en cas de douleurs résiduelles. Un AINS peut être associé à cette prescription.
Pour le pansement de la brûlure, il est souhaitable, si l'enfant le désire, de le faire participer au soin, en particulier pour décoller le pansement. Le MÉOPA est recommandé pour ces pansements en association ou non à une dose de charge de morphine et/ou d'anxiolytique. Un pansement douloureux malgré cette prise en charge ne devra pas être renouvelé dans les mêmes conditions. Une sédation plus profonde sera alors proposée.
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Source : Évaluation et stratégies de prise en charge de la douleur aiguë en ambulatoire chez l'enfant de 1 mois à 15 ans
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Date de la source : 26-09-2001
Type de document : Recommandation

Titre : Comment traiter les symptômes.résiduels ?
Thème : Dépression
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé :
en première intention: d'associer ou intensifier une psychothérapie et/ou augmenter la posologie de l'antidépresseur quand la molécule le permet
en seconde intention:
- de changer d'antidépresseur .
- d'utiliser, en complément du traitement existant, un traitement spécifique du type de symptômes résiduels, pour une courte durée (benzodiazépines ou molécule spécifique des troubles sexuels) autant que possible en respectant la durée de prescription recommandée par l'AMM.
A noter que ces molécules n'ont pas fait l'objet d'études de fort niveau de preuve.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en oeuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte. 2007
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Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment traiter les tremblements ?
Thème : Sclérose en plaque
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : De nombreux traitements médicamenteux sont proposés (niveau de preuve faible) :
clonazépam (hors AMM), primidone (hors AMM), isoniazide (hors AMM), propanolol, etc.
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Source : ANAES, SFN. Conférence de consensus. La sclérose en plaques
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Date de la source : 01-06-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment traiter un pyrosis?
Thème : Grossesse
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : En cas de reflux gastro-oesophagien des conseils sont donnés aux femmes pour envisager de modifier leur mode de vie et leur régime alimentaire :
? importance des postures en particulier une position verticale après les repas .
? surélévation de la tête du lit pour dormir ou se reposer .
? diminution des apports en graisses, en caféine et en boissons gazeuses .
? prise de petits repas fractionnés.
Les antiacides peuvent être proposés aux femmes dont le reflux gastro-oesophagien persiste malgré les changements apportés au régime et au mode de vie (grade A). Les antisécrétoires gastriques (antihistaminiques H2) sont efficaces (grade B). Leur utilisation est réservée aux cas où les antiacides sont inefficaces. Les inhibiteurs de la pompe à protons sont évités et employés uniquement en cas de nécessité.
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Source : HAs. Comment mieux informer les femmes enceintes ?
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Date de la source : 02-05-2005
Type de document : Aide à la consultation Information du patient

Titre : Comment traiter une ascite réfractaire ?
Thème : Cirrhose
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Une ascite est définie comme réfractaire lorsqu'elle ne peut être éliminée ou qu'elle récidive rapidement malgré le traitement médical, ce qui correspond à 2 situations :
- la résistance de l'ascite aux diurétiques, habituellement reflet d'une insuffisance hépatique sévère .
- la présence de contre-indication ou de complications sévères des diurétiques.
Le traitement de référence de l'ascite réfractaire est la transplantation hépatique (grade B).
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES COMPLICATIONS CHEZ LES MALADES ATTEINTS DE CIRRHOSE
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Date de la source : 24-12-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment traiter une dépression chronique ?
Thème : Dépression
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé :
- en première intention une association psychothérapie / antidépresseurs pour une durée de traitement de 18 mois à 2 ans après rémission des symptômes. Comme pour le traitement préventif des récidives, il est recommandé, en cas de traitement de maintien par antidépresseurs :
- d'utiliser la molécule qui a permis d'obtenir la rémission des symptômes de l'épisode dépressif, à la posologie qui s'est révélée efficace pour traiter cet épisode .
- de réévaluer au minimum une fois par an le rapport bénéfices/risques du maintien du traitement par rapport à son arrêt.
Le lithium peut être recommandé après échec des antidépresseurs et/ou de la psychothérapie (grade C), en association avec l'un ou les 2 types de traitements.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en oeuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte. 2007
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Type de document : Recommandation

Titre : Comment traiter une primo-infection herpétique oro-faciale ?
Thème : Maladies infectieuses
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : Herpès oro-facial
1-1 Primo-infection (gingivostomatite herpétique)
Traitement par voie générale : le traitement antiviral doit être entrepris dès que le diagnostic clinique est évoqué. L'aciclovir a fait la preuve de son efficacité (grade A). La voie orale est utilisée chaque fois que cela est possible (200 mg x 5 par jour). Chez l'enfant de moins de 6 ans seule la suspension buvable est utilisée. Chez l'enfant de plus de 2 ans la posologie est identique à celle de l'adulte. La voie intraveineuse est utilisée chaque fois que l'importance des lésions rend la voie orale impossible (5 mg/kg x 3 par jour). Chez l'enfant de plus de 3 mois la posologie peut être ajustée en fonction de la surface corporelle ( 250 mg/m2 toutes les 8 heures). La durée du traitement est de 5 à 10 jours. Ce traitement doit être accompagné si nécessaire de mesures de réhydratation.
Traitements locaux : l'adjonction d'un traitement local n'a pas d'intérêt démontré.
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Source : ANAES. Prise en charge de l'herpès cutanéo-muqueux chez le sujet immunocompétent
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Date de la source : 07-11-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment traiter une vaginose ?
Thème : Grossesse
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : Toute vaginose bactérienne doit être traitée pendant la grossesse.
Ce traitement fait appel au métronidazole per os (1 g/j pendant 7 jours ou 2 g en dose unique) qui est efficace pour négativer les prélèvements bactériologiques et sans effet tératogène (grade A). Les traitements par ovules n'ont pas fait la preuve de leur efficacité chez la femme enceinte.
En raison de la fréquence des récidives après traitement, un prélèvement de contrôle tous les trimestres paraît justifié chez les femmes traitées, et le traitement renouvelé si nécessaire.
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Source : ANAES. Prévention anténatale du risque infectieux bactérien néonatal précoce
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Date de la source : 01-09-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Comment traitrer la douleur après extraction dentaire chez l'enfant ?
Thème : Douleur
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : RECOMMANDATIONS

Pour la prise en charge de la douleur chez un enfant après extraction dentaire, s'il s'agit de :
- dents de lait, le groupe ne recommande pas de traitement antalgique systématique .
- dents définitives, dents de sagesse, et/ou germectomie, le groupe recommande l'utilisation, systématique d'un médicament de palier I.

Après réévaluation, si le soulagement est insuffisant (EVA > 3) ou en l'absence de retour à des activités de base : manger, dormir, parler, bouger, jouer, l'utilisation d'un médicament de palier II est recommandée.
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Source : Évaluation et stratégies de prise en charge de la douleur aiguë en ambulatoire chez l'enfant de 1 mois à 15 ans
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Date de la source : 26-09-2001
Type de document : Recommandation

Titre : Comment transmettre le signalement ?
Thème : Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Le signalement est un document dont le destinataire n'est ni le patient ni un membre de sa famille mais uniquement une autorité judiciaire.
En pratique, il est recommandé de procéder à un signalement le plus rapidement possible en contactant le procureur de la République qui se trouve auprès du tribunal de grande instance dont dépend le lieu où les faits sont révélés.(1)Dans l'urgence (protection immédiate du mineur, soins médicaux, examen médico-judiciaire, il est préférable de contacter au préalable le procureur de la République par téléphone.
Pour joindre le procureur de la République en dehors des heures ouvrables et en cas d'urgence, il est nécessaire de passer par l'intermédiaire du commissariat de police ou de la brigade de gendarmerie (éventuellement via le 17) qui sont eux en relation permanente (24 h/24) avec le procureur de la République.
Ce contact auprès des autorités policières a pour unique objet de pouvoir joindre le procureur de la République, il convient alors de préciser que c'est pour signaler un enfant en danger sans en communiquer davantage de renseignements.
Suite au contact téléphonique avec le procureur, il est recommandé de procéder à un signalement par écrit, en envoyant un fax suivi d'un courrier avec accusé de réception. Il est recommandé de toujours garder un double de ce courrier.
La copie du formulaire de signalement est à conserver mais n'est pas considérée comme une pièce médicale. Elle ne sera donc pas transmise avec le dossier médical du mineur si les parents demandent à y avoir accès.
Il est rappelé qu'il n'y a pas d'obligation légale à informer les parents que l'on a fait un signalement. De même, le médecin ne doit remettre à aucun des deux parents une copie du signalement.

(1) Le signalement relève du procureur près le tribunal de grande instance dont dépend le domicile de la victime. Mais le médecin pouvant avoir des difficultés à déterminer juridiquement le lieu de résidence officielle du mineur, par simplicité, il est recommandé qu'il s'adresse au procureur dont dépend le lieu où les faits sont révélés, à savoir le lieu d'exercice du médecin. Le procureur du lieu d'exercice du médecin (où les faits sont révélés) déterminera vers quel tribunal renvoyer le dossier et prendra, le cas échéant, les premières mesures de protection du mineur.
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Source : HAs. Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur. Mai 2011
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Comment utiliser les traitements de substitution nicotinique chez la femme enceinte ?
Thème : Grossesse
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Un TSN peut donc être recommandé pour aider à l'arrêt du tabac une femme enceinte fumeuse selon les modalités suivantes :
- il est à instaurer le plus rapidement possible au cours de la grossesse, si une approche psychologique et/ou comportementale n'est pas suffisante ou refusée. Si l'arrêt du tabac est obtenu avant le 3e trimestre de la grossesse, la plupart des effets délétères du tabagisme sur le foetus sont évités .
- il est recommandé d'utiliser le TSN en association avec une approche psychologique et/ou comportementale. L'association des deux types d'approches permet d'obtenir de meilleurs résultats en termes d'arrêt du tabac .
- la forme de substitution nicotinique prescrite doit être personnalisée. Si une femme enceinte présente des nausées ou des vomissements, le timbre transdermique semble plus approprié que les formes orales .
- en cas d'utilisation de timbre transdermique, l'utilisation diurne préférentielle réduit l'exposition nicotinique et devrait théoriquement réduire les éventuels effets toxiques sur le foetus .
- la dose de nicotine et sa répartition sur le nycthémère doivent être suffisantes pour obtenir et maintenir un arrêt complet du tabac. Si ce dosage confirmait son utilité, l'ajustement posologique pourrait être optimisé par le dosage de la cotinine plasmatique, urinaire ou salivaire .
- la détermination de la dose appropriée avec le timbre transdermique peut être plus difficile chez la femme enceinte compte tenu de l'augmentation de la vitesse du métabolisme de la nicotine. Il semble logique d'initier le traitement avec la dose la plus forte .
- l'ajustement de la dose de nicotine peut être aussi réalisé par l'association timbre transdermique et forme orale .
- l'utilisation de formes orales de substitution (gomme, comprimé) ou d'inhaleur permet de contrôler les envies irrépressibles de fumer (craving) .
- le TSN peut être prescrit à tout moment de la prise en charge d'une femme enceinte fumeuse de la consultation prénatale aux suites de couches si l'arrêt du tabac n'a pas été obtenu pendant la grossesse.
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Source : ANAES. Conférence de consensus. Grossesse et tabac.
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Date de la source : 30-11-2004
Type de document : Recommandation

Titre : Dans quelle mesure peut-on dater le secouement ?
Thème : Syndrome du bébé secoué
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : La datation repose sur un faisceau d'arguments cliniques, radiologiques (les examens peuvent être répétés), éventuellement anatomopathologiques et de données d'interrogatoire.
Datation d'après la symptomatologie clinique
Plusieurs publications, qui ont étudié les récits complets des faits par les auteurs ou par des tiers au contact de l'enfant au décours d'un secouement, indiquent que les symptômes, lorsqu'ils existent, surviennent immédiatement : l'enfant a d'emblée un comportement inhabituel.

Datation d'après les explorations complémentaires
- Hémorragies rétiniennes La datation des HR est difficile.
Les hémorragies intrarétiniennes disparaissent en quelques jours. Seule leur association à des cicatrices, des séquelles d'hémorragies prérétiniennes ou sous-rétiniennes (cicatrices blanches circulaires de plis rétiniens, syndrome de rétraction maculaire, zones de pigmentation et d'atrophie rétinienne en particulier maculaire ou en extrême périphérie rétinienne, cicatrices fibro-gliales), pourrait être considérée comme la coexistence de lésions anciennes et récentes.
- Hématome sous-dural et hémorragie sous-arachnoïdienne
La fourchette de datation d'un HSD aigu est large, toujours supérieure à 10 jours, que ce soit par le scanner ou l'IRM. Il est donc difficile d'obtenir une datation précise à partir de l'imagerie.

Par ailleurs, il est à noter :
- un HSD hétérogène n'est pas spécifique d'un type de mécanisme particulier et n'implique pas la répétition .
- un HSD hétérogène peut refléter un nouveau saignement à partir des capillaires d'une membrane néoformée sans qu'il y ait nouveau secouement .
- des enfants peuvent être victimes de plusieurs épisodes de secousses avec la superposition possible de lésions d'âge différent, aiguës et plus anciennes. La présence de plusieurs HSD de densité différente prend alors toute sa valeur.

Datation à partir des données anatomopathologiques
La datation anatomopathologique est relativement précise, mais ne peut se faire de façon complète qu'à l'autopsie. La sommation et le recoupement de l'ensemble des données cliniques, d'imagerie et d'anatomopathologie permettent de considérablement réduire l'estimation de l'intervalle de temps pendant lequel le traumatisme a eu lieu. On peut arriver ainsi à des créneaux d'une journée voire parfois d'une demi-journée.
L'étude de l'HSD doit être macroscopique et histologique. La datation se fait à la fois sur l'aspect du caillot, de la dure-mère et de la surface méningée du cerveau. L'étude d'éventuelles contusions cérébrales, en particulier l'étude immuno-histochimique des macrophages, peut aider à la datation. Un autre élément, non spécifique, aidant à la datation du stress est la présence ou non d'une involution thymique aiguë. Seule l'autopsie peut donc permettre une datation précise.
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Source : SOFMER. Audition publique. Syndrome du bébé secoué. Audition piblique. Recmmandations de la commission d'audition.
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Dans quelles circonstances faut il entreprendre un traitement antihypertenseur rapidement ?
Thème : HTA
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : Le traitement médicamenteux antihypertenseur se justifie d'emblée en association avec des mesures hygiéno-diététiques mais sans attendre les éventuels bénéfices de ces mesures, en cas de risque élevé :
- lorsque la PA est >= 180 (PAS) et/ou 110 (PAD) mmHg (dans un délai rapide <= 15 jours) .
- lorsque la PA est comprise entre 140-179 (PAS) et/ou 90-109 (PAD) mmHg associée à 3 ou plus facteurs de risque (hormis l'HTA) et/ou une atteinte des organes cibles et/ou un diabète .
- quelle que soit la PA, en cas d'insuffisance rénale ou de maladie cardio ou cérébrovasculaire avérée, pour atteindre l'objectif tensionnel (prévention secondaire).
Complément : Cette recommandation a été retirée par la HAs le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en oeuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ADULTES ATTEINTS D'HYPERTENSION ARTÉRIELLE ESSENTIELLE ACTUALISATION 2005
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Recommandation

Titre : Dans quelles situations peut on rencontrer des TSH basses sans hyperthyroîdies ?
Thème : Thyroïde
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic différentiel
Outil d'aide à la décision : Grossesse au premier trimestre .
Insuffisance hypophysaire .
Jeûne prolongé .
Maladie générale mettant en jeu le pronostic vital .
Troubles psychiatriques aigus ou sévères .
Traitements .
- dopaminergiques à fortes doses,
- corticoïdes à fortes doses,
- amiodarone,
- somatostatine,
- sérotoninergiques,
- hormones thyroïdiennes dans un but de freinage de l'axe hypophysothyroïdien
.
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Source : ANAES. DIAGNOSTIC ET SURVEILLANCE BIOLOGIQUES DE L'HYPERTHYROÏDIE DE L'ADULTE
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Date de la source : 01-02-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Doit on prévenir la lithiase biliaire après chirurgie bariatrqiue ?
Thème : Obésité
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Après chirurgie malabsorptive, en prévention de la lithiase biliaire et en l'absence de cholécystectomie, la prescription d'acide ursodesoxycholique à la dose de 600 mg/j pendant 6 mois peut être proposée (hors AMM) (grade B).
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Source : HAs. Obésité : prise en charge chirurgicale chez l'adulte
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Date de la source : 06-04-2009
Type de document : Aide à la consultation

Titre : En cas de suspicion d'allergie médicamenteuse, quand doser les IgE spécifiques ?
Thème : Allergologie
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Les dosages d'IgE spécifiques sont indiqués en cas d'antécédents personnels d'incident per-anesthésique et seulement dans ce cas.
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Source : HAs. Indications du dosage des IgE spécifiques dans le diagnostic et le suivi des maladies allergiques
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Type de document : Recommandation

Titre : En fonction des supports disponibles, comment assurer la confidentialité des informations, la sécurité et la traçabilité des documents ?
Thème : Prescription médicamenteuse par téléphone (ou téléprescription) dans le cadre de la régulation médicale
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Les médecins régulateurs et les pharmaciens sont responsables, chacun pour ce qui le concerne, du respect de la confidentialité des documents. Cependant, un envoi par fax ne peut garantir une complète confidentialité, il est donc recommandé de préférer un envoi par courriel sécurisé chaque fois que cela est possible.
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Source : HAS/Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-02-2009
Type de document : Recommandation

Titre : En quoi consiste l'accompagnement diététique ?
Thème : Obésité enfant
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : - Le but est d'obtenir un changement durable dans les habitudes alimentaires de l'enfant/adolescent et de son entourage en se référant aux repères nutritionnels du PNNS pour l'enfant et l'adolescent.

- Les objectifs seront retenus en accord avec l'enfant/adolescent et sa famille en tenant compte de leurs goûts.

- Les régimes à visée amaigrissante sont déconseillés.

- Aucun aliment ne doit être interdit.
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Source : Has: Surpoids et obésité de l'enfant et de l'adolescent
(Actualisation des recommandations 2003) Méthode « Recommandations pour la pratique clinique » RECOMMANDATIONS Septembre 2011
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : En quoi consiste l'accompagnement en activité physique ?
Thème : Obésité enfant
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : - L'objectif est d'augmenter l'activité physique et de réduire la sédentarité.

- Il est recommandé de parvenir à cumuler plus de 60 minutes d'activité physique
quotidienne modérée à intense.

- Il est recommandé de limiter les comportements sédentaires, notamment les temps d'écran à visée récréative.
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Source : Has: Surpoids et obésité de l'enfant et de l'adolescent
(Actualisation des recommandations 2003) Méthode « Recommandations pour la pratique clinique » RECOMMANDATIONS Septembre 2011
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : En quoi consiste l'accompagnement psychologique ?
Thème : Obésité enfant
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : -> L'accompagnement psychologique comporte :
- évaluation et renforcement de la motivation, formulation positive des objectifs, soutien et déculpabilisation, renforcement des compétences et de la cohérence parentale.

-> L'orientation vers un psychologue et/ou un pédopsychiatre est recommandée dans les cas suivants :
- souffrance psychique intense ou persistante .
- formes sévères d'obésité .
- psychopathologie ou trouble du comportement alimentaire associé . facteurs de stress familiaux ou sociaux .
- séparation d'avec les parents envisagée (séjour en SSR5) .
- échec de prise en charge.
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Source : Has: Surpoids et obésité de l'enfant et de l'adolescent
(Actualisation des recommandations 2003) Méthode « Recommandations pour la pratique clinique » RECOMMANDATIONS Septembre 2011
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Etes vous déjà tombé ?
Thème : Chute personne âgée
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Êtes vous tombé au cours de l'année qui vient de s'écouler ?
Complément : La prévention primaire repose sur le repérage du risque. Il est recommandé de demander à toute personne âgée, si besoin à son entourage, quel que soit le motif de consultation, si elle est tombée durant l'année précédente, et dans quel contexte
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Source : SFDRMG. HAs. Prévention des chutes accidentelles chez la personne âgée.2005
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Date de la source : 01-11-2005
Type de document : Recommandation

Titre : Existe-t'il des antécédents personnels de troubles du sommeil ?
Thème : Insomnie
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Antécédents personnels
Outil d'aide à la décision : Au cours de votre vie avez-vous eu des difficultés avec le sommeil ?


Complément : Du fait du retentissement de l'insomnie et de l'absence fréquente de plainte fonctionnelle de la part des patients, le groupe de travail recommande, de la part du médecin généraliste, une approche « active » de la question du sommeil lors de l'évaluation de la santé globale d'un patient, que ce soit en réponse à une plainte d'insomnie proprement dite, en présence d'une situation pathologique connue, susceptible de perturber le sommeil, ou à l'occasion d'une consultation approfondie ou d'un bilan de santé. Cela étant, de nombreux insomniaques n'abordent pas cette question avec leur médecin, ce qui reste à expliquer
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Source : SFTG. HAs. Prise en charge du patient adulte se plaignant d'insomnie en médecine générale. 2006


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Date de la source : 05-03-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Existe-t'il des signes d'appel évoquant un problème d'insomnie ?
Thème : Insomnie
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : A Le patient rapporte une ou plusieurs des plaintes suivantes:
1. difficulté à s'endormir .
2. difficulté à rester endormi .
3. réveil trop précoce .
4. sommeil durablement non réparateur ou de mauvaise qualité.

B. Les difficultés ci-dessus surviennent en dépit d'opportunités et de circonstances adéquates pour dormir.

C.Au moins un des symptômes diurnes suivants relatif au sommeil nocturne est rapporté par le patient:
1. fatigue, méforme .
2. baisse d'attention, de concentration ou de mémoire
3. dysfonctionnement social, professionnel ou mauvaise performance scolaire .
4. instabilité d'humeur, irritabilité .
5. somnolence diurne .
6. baisse de motivation, d'énergie ou d'initiative .
7. tendance aux erreurs, accidents au travail ou lors de la conduite automobile .
8. maux de tête, tension mentale et/ou symptômes intestinaux en réponse au manque de sommeil .
9. préoccupations et soucis à propos du sommeil.
Complément : Note des rédacteurs: ces signes peuvent être exposés spontanément par le patient mais ils peuvent aussi être recherchés de manière active par le praticien lors de l'interrogatoire.
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Source : SFTG. HAs. Prise en charge du patient adulte se plaignant d'insomnie en médecine générale. 2006


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Date de la source : 05-03-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Existe-t-il des antécédents familiaux d'épisodes dépressifs caractérisés ?
Thème : Dépression
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Antécédents familiaux
Outil d'aide à la décision : Existe-t'il des personnes ayant présenté une dépression dans votre famille ?

Les ATCD familiaux pourraient jouer un rôle dans le risque de récidives ou de chronicisation, la relation n'étant pas retrouvée dans toutes les études.
Néanmoins, cet item est à prendre en compte dans l'évaluation avant d'envisager un traitement préventif des récidives.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en oeuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte. 2007
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Type de document : Aide à la consultation

Titre : Existe-t-il des facteurs aggravant l'insomnie ?
Thème : Insomnie
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : - horaires impropres personnels ou professionnels
- environnement défavorable (lumière, bruit, changement d'horaire)
- consommation de substances ou de médicaments
- des activités inappropriées par rapport au sommeil
- conditionnement mental et physiologique qui s'oppose au sommeil
- événements stressants ou des situations nouvelles équivalant à un stress
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Source : SFTG. HAs. Prise en charge du patient adulte se plaignant d'insomnie en médecine générale. 2006
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Date de la source : 05-03-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Existe-t-il des facteurs de risque de récidive ou de passage à la chronicité ?
Thème : Dépression
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Antécédents personnels
Outil d'aide à la décision : Facteurs liés de manière statistiquement significative à la survenue de récidives ou à un passage à la chronicité :
- sexe féminin .
- durée de l'évolution de la maladie : durée des épisodes dépressifs préalables ainsi que leur nombre et leur espacement (au moins 2 EDC en 4 ans en plus de l'épisode en cours)
- formes sévères d'épisode dépressif caractérisé (suicidalité, symptômes psychotiques) .
- persistance de symptômes résiduels pendant le traitement ou la rémission.
D'autres facteurs pourraient également jouer un rôle, la relation n'étant pas retrouvée dans toutes les études :
- âge > 60 ans ou < 30 ans pour un premier accès .
- récidive rapprochée (< 1 an) de l'épisode dépressif caractérisé isolé .
- antécédents familiaux d'épisode dépressif caractérisé .
- prise en charge inadaptée ou observance insuffisante du patient aux soins lors du premier épisode dépressif caractérisé et/ou des suivants .
- non-prise en compte d'événements de vie du patient qui ont précipité l'apparition du premier épisode dépressif caractérisé et/ou des épisode suivants .
- rechute à l'arrêt du traitement, même si il a été bien conduit .
- facteurs de risque précoces (traumatismes, séparations ou deuils précoces, par exemple la perte d'un parent, d'un frère ou d'une soeur) .
- troubles anxieux et troubles de la personnalité .
- addictions, y compris le tabagisme .
- environnement familial, psychosocial, professionnel insuffisant ou « stressant » .
- contexte économique précaire.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en oeuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte. 2007
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Type de document : Aide à la consultation

Titre : Existe-t-il des pathologies psychiatriques sous jascentes ?
Thème : Dépression
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic différentiel
Outil d'aide à la décision : Existe-t'il des antécédents ou des affections psychiatriques sous-jacentes ?
Complément : Autres pathologies psychiatriques: - troubles schizophréniformes - troubles délirants - troubles psychotiques - épisodes maniaques, mixtes ou hypomaniaques - dépression saisonnièreCette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en oeuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Type de document : Aide à la consultation

Titre : Existe-t-il des risques à signaler ? Et des risques à ne pas signaler ?
Thème : Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : - Risque pénal
Dans le cadre d'un signalement pour maltraitance, le médecin étant délié du secret professionnel par l'article 226-14 du Code pénal, il ne pourra pas faire l'objet d'une condamnation pour violation du secret professionnel.
En cas de plainte pour dénonciation calomnieuse, il faut savoir que cette infraction est définie à l'article 226-10 du Code pénal. Elle ne peut entraîner une condamnation que s'il est prouvé que la personne qui signale savait que les faits dénoncés ont un caractère totalement ou partiellement inexact. (pour les règles du signalement voir le chap 6.1).
La loi du 9 juillet 2010 relative aux violences faites spécifiquement aux femmes, aux violences au sein des couples et aux incidences de ces dernières sur les enfants a, dans le dessein de mettre fin à toute équivoque, réécrit comme suit le deuxième alinéa de l'article 226-10 du Code pénal : « La fausseté du fait dénoncé résulte nécessairement de la décision, devenue définitive, d'acquittement, de relaxe ou de non-lieu, déclarant que le fait n'a pas été commis ou que celui-ci n'est pas imputable à la personne dénoncée ».
Cette modification a pour objectif que des poursuites pour dénonciation calomnieuse ne puissent pas être engagées par l'auteur des faits, dès lors qu'il a fait l'objet d'un acquittement, d'une relaxe ou d'un non-lieu pour insuffisance de charges. En effet, avant cette loi, si l'auteur des faits faisait l'objet d'un acquittement, d'une relaxe ou d'un non-lieu pour insuffisance de charges, il pouvait engager une action en dénonciation calomnieuse. Depuis le 9 juillet 2010, ce n'est plus possible. Pour qu'une action en dénonciation calomnieuse soit recevable, il faut que l'acquittement, la relaxe ou le non-lieu soit prononcé au motif que les faits n'ont pas été commis ou qu'ils ne sont pas imputables à la personne
En revanche, le médecin et le professionnel de santé s'exposent à une action judiciaire à leur encontre selon les articles 434-1 et 434-3 du Code pénal pour entrave à la justice s'il est démontré qu'ils se sont abstenus de signaler un cas d'enfant maltraité dont ils ont eu connaissance.
Il est rappelé que selon l'article 223-63 du Code pénal, toute personne risque des poursuites pour omission de porter secours, s'il est démontré qu'elle n'a entrepris aucune démarche efficace pour protéger le mineur.

- Risque civil
Le risque d'être l'objet d'une action civile en demande de dommages et intérêts suppose que le médecin ait commis une faute en lien direct et certain avec un dommage. Afin que cette notion de « faute » ne puisse être retenue, il est donc essentiel que les règles de rédaction du signalement soient respectées. (cf § rédaction du signalement).

- Risque disciplinaire
Selon l'article R 4127-44 du Code de la santé publique (actuellement en cours d'harmonisation avec le Code pénal sur le point concernant l'âge du mineur) : « Lorsqu'un médecin discerne qu'une personne auprès de laquelle il est appelé est victime de sévices ou de privations, il doit mettre en oeuvre les moyens les plus adéquats pour la protéger en faisant preuve de prudence et de circonspection.
S'il s'agit d'un mineur de quinze ans ou d'une personne qui n'est pas en mesure de se protéger en raison de son âge ou de son état physique ou psychique, il doit, sauf circonstances particulières qu'il apprécie en conscience, alerter les autorités judiciaires, médicales ou administratives. »
Selon le dernier alinéa de l'article 226-14 du Code pénal : « Le signalement aux autorités compétentes effectué dans les conditions prévues au présent article ne peut faire l'objet d'aucune sanction disciplinaire. » Un médecin n'encourt donc aucune sanction disciplinaire si le signalement a été fait dans les conditions prévues par cet article, et une faute disciplinaire ne pourra être retenue que si le signalement n'est pas effectué dans le respect des règles de rédaction et de formulation.
Il est rappelé que les procédures de l'instance disciplinaire sont indépendantes des décisions de la juridiction pénale. De même, le signalement fait selon les normes, en cas de maltraitance d'un mineur, constitue un devoir professionnel du médecin et il ne pourra donc pas lui être reproché de s'être immiscé dans la vie privée de ses patients selon l'article 51 (article R 4127-51 du Code de la santé publique) qui stipule que le médecin ne doit pas s'immiscer dans les affaires de famille ni dans la vie privée de ses patients, hormis en cas de « raison professionnelle ».

- Risque socio-professionnel
L'art R 4127-95 du Code de la Santé publique, qui précise les droits et devoirs du médecin salarié, rappelle que celui-ci a les mêmes obligations que le médecin libéral vis-à- vis du signalement. L'article L 312-1 du Code de l'action sociale et des familles signale que le fait qu'un salarié ou un agent ait témoigné de mauvais traitements ou privations infligés à une personne accueillie, ou relaté de tels agissements, ne peut être pris en considération pour décider de mesures défavorables le concernant en matière d'embauche, de rémunération, de formation, d'affectation, de qualification, de classification, de promotion professionnelle, de mutation ou de renouvellement du contrat de travail, ou pour décider la résiliation du contrat de travail ou une sanction disciplinaire.

(3) Article 223-6
Modifié par Ordonnance n°2000-916 du 19 septembre 2000 - art. 3 (V) JORF 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002 Quiconque pouvant empêcher par son action immédiate, sans risque pour lui ou pour les tiers, soit un crime, soit un délit contre l'intégrité corporelle de la personne s'abstient volontairement de le faire est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende. Sera puni des mêmes peines quiconque s'abstient volontairement de porter à une personne en péril l'assistance que, sans risque pour lui ou pour les tiers, il pouvait lui prêter soit par son action personnelle, soit en provoquant un secours.
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Source : HAs. Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur. Mai 2011
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Existe-t-il un calendrier de crise ?
Thème : Migraine
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Afin d'optimiser la prise en charge du patient migraineux, il est recommandé (accord professionnel) de lui conseiller de tenir un agenda des crises (modèle joint en annexe pour les 6 premiers mois de l'année) précisant la date de survenue, la durée et l'intensité de la douleur, les facteurs déclenchants et les médicaments utilisés à chaque crise migraineuse (sur prescription ou non). Cet outil devrait permettre aux médecins de mieux percevoir la sévérité de la migraine, de tenir compte du retentissement de la maladie sur la vie quotidienne, de guider éventuellement le choix thérapeutique et les modalités du suivi.
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Source : HAs. Prise en charge et thérapeutique de la migraine chez l'adulte et chez l'enfant : aspects cliniques et économiques. 2002.
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Date de la source : 03-02-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Existe-t-il un risque suicidaire ?
Thème : Dépression
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Urgence faible
Le patient en crise :
- est dans une relation de confiance établie avec
un praticien .
- désire parler et est à la recherche de communication .
- cherche des solutions à ses problèmes .
- pense au suicide mais n'a pas de scénario suicidaire précis .
- pense encore à des moyens et à des stratégies pour faire face à la crise .
- n'est pas anormalement troublé mais psychologiquementsouffrant.
Urgence moyenne
Le patient en crise :
- présente un équilibre émotionnel fragile .
- envisage le suicide. Son intention est claire .
- a envisagé un scénario suicidaire mais dont l'exécution est reportée .
- ne voit de recours autre que le suicide pour cesser de souffrir .
- a besoin d'aide et exprime directement ou indirectement son désarroi .
- est isolé.
Urgence élevée
Le patient en crise :
- est décidé, a planifié le passage à l'acte prévu pour les jours qui viennent .
- est coupé de ses émotions, rationalise sa décision ou est très émotif,
agité, troublé .
- est complètement immobilisé par la dépression ou dans un état de grande
agitation .
- dont la douleur et la souffrance sont omniprésentes ou complètement tues .
- a un accès direct et immédiat à un moyen de se suicider .
- a le sentiment d'avoir tout fait et tout essayé.
- est très isolé
Complément : Note des rédacteurs: extrait de la conférence de consensus de 2000Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en oeuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte. 2007
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Type de document : Aide à la consultation

Titre : Existe-t-il une comorbidité anxio-dépressive ?
Thème : Migraine
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic différentiel
Outil d'aide à la décision : au cours du dernier mois,
- avez vous ressenti un désintérêt ou une absence de plaisir à accomplir les choses de la vie (anhédonie) ?
- vous êtes vous senti abattu, déprimé ou désespéré ?

Le test à deux questions, PRIME-MD, a été proposé par Whooley 2. L'étude de validation a été menée auprès de 590 patients consécutifs, à qui deux questions étaient posées :
au cours du dernier mois,
- avez vous ressenti un désintérêt ou une absence de plaisir à accomplir les choses de la vie (anhédonie) ?
- vous êtes vous senti abattu, déprimé ou désespéré ?

Le diagnostic de dépression, posé chez 97 patients (18%) sur la base d'un questionnaire validé a été confronté au PRIME MD. La sensibilité du PRIME MD était de 96% (très peu de faux négatifs). Mais la spécificité était médiocre à 57%. près de la moitié des patients avec test positif n'avaient pas de dépression. Il s'agit donc d'un simple test de dépistage, nécessitant un bilan complémentaire en cas de positivité.
Un test complémentaire à quatre questions (T 4) a été proposé et évalué par Brody 3 chez 1000 patients de médecine générale. Les patients étaient interrogés sur les 4 symptômes suivants:
trouble du sommeil, anhédonie, baisse de l'estime de soi, modifications de l'appétit.

Parallèlement ils avaient été questionnés à partir du PRI- ME MD et du questionnaire DSM IV à 9 questions. D'autres éléments d'appréciation étaient notés: symptômes somatiques, arrêts de travail, événement traumatisant, consultations médicales, difficultés de relations médecin-malade, idées suicidaires. 325 patients étaient positifs au PRIME MD, parmi ceux-ci 165 (51%) avaient 2 ou plus réponses positives au T 4, et 115 avaient les critères DSM IV de dépression majeure. Seuls 3 de ces 115 n'avaient pas été retenus par le T 4, mais il s'agissait de dépressions modérées. La sensibilité était donc très bonne, à 97%.
Parmi les 165, 53 n'ont pas été confirmés par le DSM IV. Mais l'analyse des symptômes associés montre que ces patients doivent être suivis, particulièrement s'ils ont 3 ou 4 critères positifs.

2- Whooley MA et al Case-finding instruments for depression. Two questions are as good as many. J Gen Intern Med. 1997.12:439-445 3 - Brody DS et al. Identifying patients with depression in the primary care setting. Arch Int Med. 1998.7(21):2469-2475
Complément : L'existence d'une association entre épisode dépressif majeur, troubles anxieux et migraine renforce le handicap du sujet migraineux. Il est recommandé de rechercher, à l'interrogatoire, un syndrome dépressif ou anxieux, de prendre en compte, sur le plan thérapeutique, non seulement la douleur migraineuse mais aussi les troubles dépressifs et anxieux associés.
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Source : HAs. Prise en charge et thérapeutique de la migraine chez l'adulte et chez l'enfant : aspects cliniques et économiques. 2002.
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Date de la source : 03-02-2003
Type de document : Recommandation

Titre : Faut il commencer par une mono ou une bithérapie chez le patient hypertendu ?
Thème : HTA
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de débuter par une monothérapie. Une association fixe d'antihypertenseurs à doses faibles, ayant l'AMM en première intention pour l'indication HTA, peut également être proposée.
En deuxième intention, une bithérapie sera instaurée dans un délai d'au moins 4 semaines, en cas de réponse tensionnelle insuffisante au traitement initial.
Une bithérapie pourra être instaurée dans un délai plus court, dans les cas suivants :
- chez le patient ayant une PA >= 180-110 mmHg quel que soit le nombre de facteurs de risque cardio-vasculaire associés .
- chez le patient ayant une PA de 140-179/90-109 mmHg et à risque cardio-vasculaire élevé.
Après 4 semaines d'un traitement initial, en cas d'absence totale de réponse à ce traitement ou en cas d'effets indésirables, il est recommandé de changer de classe thérapeutique.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la HAs le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en oeuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ADULTES ATTEINTS D'HYPERTENSION ARTÉRIELLE ESSENTIELLE ACTUALISATION 2005
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Recommandation

Titre : Faut il dépister les troubles du langage ?
Thème : Dépistage pédiatrique
Chapitre : Dépistage Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Le dépistage des troubles du langage oral chez l'enfant de 3 à 6 ans doit être systématique, même en l'absence de plainte.

À l'âge de 3 ans, les troubles du langage oral sont recherchés par l'évaluation du langage de l'enfant : fait-il des phrases, emploie-t-il des articles et conjugue-t-il des verbes ?

À l'âge de 4 ans, le groupe de travail se positionne pour l'utilisation et le développement d'outils type ERTL 4 et propose la réalisation d'études longitudinales pour ces outils. En cas de bilinguisme et de troubles du langage oral, l'entretien avec les parents cherchera à identifier des troubles du langage dans la langue maternelle.

À l'âge de 6 ans, le groupe de travail propose l'utilisation d'outils type BSEDS 5-6, ERTLA 6 ou BREV. Ce dépistage doit être réalisé en santé scolaire, conformément au Code de la santé publique, ou à défaut en médecine de ville.
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Source : HAs. Propositions portant sur le dépistage individuel chez l'enfant de 28 jours à 6 ans, destinées aux médecins généralistes, pédiatres, médecins de PMI et médecins scolaires
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Date de la source : 01-09-2005
Type de document : Recommandation

Titre : Faut il modifier les horaires de prise d'une CO en cas de voyage aérien ?
Thème : Contraception
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : En cas de voyage vers l'est (décalage < 12 heures), quelle que soit la contraception orale, la prise à une heure locale identique à celle du point de départ est recommandée compte tenu qu'elle entraînera un simple raccourcissement de l'intervalle entre la dernière prise en métropole et la première prise sur place.

En cas de voyage vers l'ouest (décalage < 12 heures), la contraception oestroprogestative ne pose pas de problème compte tenu des possibilités de retard jusqu'à 12 h. Il est possible :
- soit de conserver le même intervalle de prise de 24 h en prenant en compte le décalage horaire (si cela est possible) .
- soit de décaler la prise et d'adopter une prise à une heure locale identique à celle du point de départ, sans dépasser plus de 36 h entre la dernière prise en métropole et la première prise sur place. La femme sera alors prévenue de la possibilité de survenue de saignements.

En cas de voyage vers l'ouest (décalage < 12 heures), la contraception microprogestative astreignant à un retard de prise maximal de 3 heures, il est possible :
- soit de conserver le même intervalle de prise de 24 h en prenant en compte le décalage horaire (si cela est possible) .
- soit, pour éviter l'allongement du délai, de prendre un comprimé le jour de son arrivée, par exemple en soirée, et de poursuivre les prises à heure locale fixée.

Le groupe de travail rappelle que les voyages aériens de longue durée sont à risque thrombo-embolique et que ce risque pourrait être augmenté en cas de prise d'une contraception hormonale, notamment oestroprogestative. L'exercice et les précautions d'usage recommandées lors des voyages aériens le sont donc a fortiori pour les femmes
sous contraception hormonale.
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Source : AFSSAPS, ANAES, INPES. Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme
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Date de la source : 01-12-2004
Type de document : Information du patient

Titre : Faut il opérer après une première poussée de diverticulite ?
Thème : Diverticulose colique
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de réaliser une chirurgie prophylactique après une poussée de diverticulite avec signes de gravité scanographiques (B).
En l'absence de signes de gravité scanographiques,le bénéfice réel de la chirurgie prophylactique, même après deux poussées, reste à évaluer. Pour cette raison, la chirurgie prophylactique, même après 2 poussées, ne doit pas être systématique.
Chez le sujet de moins de 50 ans, après une première poussée de diverticulite même sans signes scanographiques de gravité, du fait d'un risque plus élevé de récidive, la chirurgie prophylactique peut être proposée dès la première poussée, mais son bénéfice est discuté.
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Source : HAs. Complications de la diverticulose colique
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Date de la source : 01-09-2007
Type de document : Recommandation

Titre : Faut il pratiquer une enquête allergologique ?
Thème : Asthme enfant
Chapitre : Bilan Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : L'enquête allergologique
- Elle doit être réservée aux enfants de moins de 36 mois qui ont des symptômes respiratoires :
+ persistants malgré le traitement de fond,
+ et/ou sévères,
+ et/ou nécessitant un traitement continu,
+ et/ou associés à des symptômes extra-respiratoires compatibles avec une origine allergique,
+ et/ou en cas d'antécédent allergique marqué chez les parents ou la fratrie.
- Les prick-tests sont recommandés en première intention dans le bilan allergologique.
- Les tests multiallergéniques (TMA) à réponse globale (phadiatop, phadiatop nourrisson, alatop par exemple) incluant chez le nourrisson un TMA vis-à-vis des trophallergènes (trophatop enfant 1, 2 et 3) sont indiqués en première intention en l'absence de possibilité de réaliser des prick-tests. En cas de positivité, l'enquête allergologique doit être poursuivie (grade C). Les TMA à réponse spécifique n'ont pas d'indication chez l'enfant de moins de 36 mois.
- Il est recommandé de ne pas pratiquer le dosage des IgE sériques totales ou spécifiques d'un pneumallergène en pratique courante en première intention.
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Source : HAs, SP²F. Asthme de l'enfant de moins de 36 mois : diagnostic, prise en charge et traitement en dehors des épisodes aigus
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Date de la source : 25-05-2009
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Faut il pratiquer une gastroscopie en cas d'anémie?
Thème : Anémie
Chapitre : Examens complémentaires Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : En cas d'anémie ferriprive et/ou de carence martiale, et après avoir éliminé une origine extra-digestive, une endoscopie haute est recommandée :
• en première intention :
– lorsque le contexte clinique oriente vers le tractus digestif supérieur,
– chez un patient en mauvais état général (grand âge, comorbidités) .
• dans tous les autres cas, après une coloscopie non concluante, et si possible dans le même temps anesthésique.
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Source : ANAES. INDICATION À VISEÉ DIAGNOSTIQUE DE L'ENDOSCOPIE DIGESTIVE HAUTE EN
PATHOLOGIE OESO-GASTRO-DUODÉNALE DE L'ADULTE À L'EXCLUSION DE L'ÉCHOENDOSCOPIE ET L'ENTÉROSCOPIE
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Date de la source : 01-03-2001
Type de document : Recommandation

Titre : Faut il pratiquer une gastroscopie en cas de RGO ?
Thème : Reflux gastro-oesophagien
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : Une endoscopie n'est pas indiquée d'emblée en cas de symptomatologie typique de reflux gastro-oesophagien, associant pyrosis et régurgitations acides, si le patient est âgé de moins de 50 ans et ne présente aucun signe d'alarme associé (amaigrissement, dysphagie, hémorragie, anémie).
Une endoscopie haute est recommandée en cas de symptomatologie de RGO associée à des signes d'alarme (amaigrissement, dysphagie, hémorragie, anémie), ou si l'âge est supérieur à 50 ans, ou en cas de récidive dès l'arrêt du traitement ou en cas de résistance au traitement médical.
Une endoscopie haute est indiquée, après avoir éliminé une origine extradigestive, en cas de symptômes atypiques pouvant être liés au RGO (toux nocturne, asthme, douleurs pseudo-angineuses, enrouement, sensations de brûlure pharyngée, otalgies).
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Source : ANAES. INDICATION À VISEÉ DIAGNOSTIQUE DE L'ENDOSCOPIE DIGESTIVE HAUTE EN
PATHOLOGIE OESO-GASTRO-DUODÉNALE DE L'ADULTE À L'EXCLUSION DE L'ÉCHOENDOSCOPIE ET L'ENTÉROSCOPIE
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Date de la source : 01-03-2001
Type de document : Recommandation

Titre : Faut il prescrire un echodoppler des MI lors d'un ulcère supposé veineux des MI ?
Thème : Ulcère de jambe
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Diagnostic positif
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de réaliser un écho-Doppler veineux lors de la prise en charge de tous les patients présentant un ulcère des membres inférieurs, car l'écho-Doppler veineux permet de fournir des éléments ayant des conséquences sur le traitement. En effet, cet examen permet :
- de confirmer l'origine veineuse de l'ulcère (grade C) .
- d'en préciser le mécanisme (reflux et/ou obstruction) (grade C) .
- de préciser la localisation des reflux (veines superficielles et/ou profondes et/ou perforantes) et leur niveau anatomique (grade C).
L'examen fait partie du bilan préopératoire avant chirurgie veineuse superficielle (cartographie)
(accord professionnel). Il présente également un intérêt dans le suivi postopératoire car il permet de suivre l'évolution des reflux veineux profonds et des veines perforantes après chirurgie veineuse superficielle (grade C).
Il est recommandé de compléter l'écho-Doppler veineux par un écho-Doppler artériel en cas (accord professionnel) :
- d'abolition des pouls périphériques .
- de symptômes ou de signes cliniques d'AOMI .
- d'IPS < 0,9 ou > 1,3 (artères incompressibles).
Dans les cas rares où une chirurgie veineuse profonde est envisagée, la phlébographie, la pléthysmographie et la mesure de la pression veineuse ambulatoire peuvent être utiles (cf. V.2.3).
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Source : HAs. Prise en charge de l'ulcère de jambe à prédominance veineuse hors pansement
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Date de la source : 30-11-2005
Type de document : Recommandation

Titre : Faut il programmer des examens complémentaires chez le patient migraineux ?
Thème : Migraine
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Imagerie
Outil d'aide à la décision : Chez un migraineux connu, il est recommandé de pratiquer un scanner ou une IRM
cérébrale devant (accord professionnel) :
- une céphalée d'apparition brutale (céphalée dite « en coup de tonnerre ») .
- une céphalée récente se différenciant de la céphalée habituelle .
- une anomalie à l'examen clinique.

Devant une céphalée aiguë sévère s'installant en moins d'une minute, prolongée durant plus d'une heure et jugée intense, il est recommandé de pratiquer, en urgence, un scanner sans injection ou une IRM cérébrale.
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Source : HAs. Prise en charge et thérapeutique de la migraine chez l'adulte et chez l'enfant : aspects cliniques et économiques. 2002.
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Date de la source : 03-02-2003
Type de document : Recommandation

Titre : Faut il recommander la physiothérapie ?
Thème : Polyarthrite rhumatoïde
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : La physiothérapie11 n'est pas recommandée comme technique isolée. Elle peut être utilisée comme adjuvant12 des traitements physiques ou du traitement symptomatique antalgique médicamenteux après évaluation avec le patient du rapport « bénéfice attendu/contraintes » (accord professionnel).
Les ionisations ne sont pas recommandées en raison du risque de brûlure majoré par la fragilité cutanée secondaire à la corticothérapie (accord professionnel).
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Source : HAs. Polyarthrite rhumatoïde : aspects thérapeutiques hors médicaments et chirurgie - aspects médico-sociaux et organisationnels
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Date de la source : 21-05-2007
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Faut il repérer l'incontinence urinaire ?
Thème : Incontinence urinaire
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Il est justifié de rechercher activement l'incontinence urinaire en médecine générale car :
- sa prévalence est élevée (elle est estimée entre 10 et 53 % selon la population étudiée et la définition retenue de l'incontinence urinaire) .
- elle diminue la qualité de vie .
- peu de patientes consultent pour ce motif (beaucoup considèrent que l'incontinence urinaire accompagne le vieillissement . la prise en charge diagnostique et thérapeutique est mal connue . le sujet est tabou et les patientes attendent que le médecin aborde le sujet le premier) .
- elle peut être symptomatique d'autres pathologies, qui pouvent bénéficier d'un traitement spécifique .
- il existe des thérapeutiques efficaces.
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Source : ANAES. Prise en charge de l'incontinence urinaire de la femme en médecine générale
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Date de la source : 01-05-2003
Type de document : Recommandation

Titre : Faut il traiter l'HTA habituelle au décours d'un accident cérébral ischémique ou hémorragique ?
Thème : AVC
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : Recommandations
Il est recommandé de respecter l'HTA contemporaine de la phase aiguë d'un AVC ischémique (grade C) ou par hémorragie cérébrale, sauf dans les cas suivants :
-> AVC ischémique
- Un traitement fibrinolytique est envisagé. Dans ce cas, la pression artérielle doit être abaissée en dessous de 185/110 mmHg avant de débuter le traitement fibrinolytique (accord professionnel à partir des critères d'inclusion dans les études de référence) .
- Un traitement fibrinolytique n'est pas envisagé :
- persistance d'une pression artérielle supérieure à 220/120 mmHg (accord professionnel) .
- complication de l'HTA menaçante à court terme (ex. : dissection aortique, insuffisance cardiaque décompensée, encéphalopathie hypertensive).
-> Hémorragie cérébrale
Bien que certains proposent l'abaissement à 185/110 mmHg du seuil tensionnel d'intervention thérapeutique, il n'existe pas de preuve scientifique à l'appui de cette différence de seuil.
En cas de traitement de l'HTA, il est recommandé d'utiliser préférentiellement la perfusion IV pour un ajustement tensionnel précis (accord professionnel). Les voies intramusculaire et sublinguale sont à éviter. L'utilisation préférentielle de l'urapidil ou du labétalol ou de la nicardipine est recommandée, en évitant les doses de charge (accord professionnel).
La pression artérielle doit être abaissée progressivement et maintenue en dessous de 220/120 mmHg, en surveillant l'état neurologique afin de dépister une aggravation du déficit. Il n'existe pas d'étude permettant de définir un objectif tensionnel précis.
Il est recommandé de maintenir le traitement antihypertenseur préexistant. Il n'existe pas d'étude permettant de définir un seuil tensionnel précis en dessous duquel un traitement antihypertenseur préexistant devrait être arrêté.
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Source : ANAES. Prise en charge initiale des patients adultes atteints d'accident vasculaire cérébral.
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Date de la source : 01-09-2002
Type de document : Recommandation

Titre : Faut-il hospitaliser ?
Thème : Syndrome du bébé secoué
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Penser au diagnostic de secouement doit conduire le médecin à faire part aux parents de son inquiétude sur l'état de l'enfant et à poser l'indication d'une hospitalisation en urgence.
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Source : SOFMER. Audition publique. Syndrome du bébé secoué. Audition piblique. Recmmandations de la commission d'audition.
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Faut-il prévoir une consultation dédiée ?
Thème : Insomnie
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : L'instauration d'un traitement pour insomnie justifie une consultation centrée sur celle-ci.
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Source : SFTG. HAs. Prise en charge du patient adulte se plaignant d'insomnie en médecine générale. 2006
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Date de la source : 05-03-2007
Type de document : Recommandation

Titre : Faut-il rechercher les facteurs prédisposants de chute ?
Thème : Chute personne âgée
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Repérage
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de rechercher systématiquement les facteurs de risque de chute après avoir recherché les signes de gravité (grade C).
Les facteurs de risque de chute peuvent être classés en deux catégories :
- les facteurs prédisposants qui correspondent le plus souvent au cumul de facteurs de risque dits intrinsèques, c'est-à-dire dépendant le plus souvent de l'état de santé de la personne .
- les facteurs précipitants qui sont des facteurs qui interviennent ponctuellement dans le mécanisme de la chute. Ils peuvent être intrinsèques (liés à l'état de santé de la personne), comportementaux (dépendants du comportement moteur de la personne au moment de la chute) et environnementaux (dépendants du milieu dans lequel la personne a chuté).

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Source : SFGG – HAS (service des bonnes pratiques professionnelles) / Avril 2009
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Type de document : Recommandation

Titre : Faut-il signaler ? Dans quels objectifs ?
Thème : Syndrome du bébé secoué
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Le terme de signalement est réservé à toute transmission au procureur de la République concernant la situation d'un enfant en danger ou susceptible de l'être.
Le signalement au procureur de la République, avec copie au président du conseil général, s'impose. Est ainsi déclenchée une double procédure, civile pour protéger l'enfant sans délai et pénale puisqu'il s'agit d'une infraction.

Se concerter avant de signaler
Une première réunion d'au moins 2 professionnels doit avoir lieu sans délai et faire l'objet d'un compte rendu. Un signalement peut ainsi être fait sans retard. Une évaluation médico-psycho- sociale plus complète sera faite dans un 2e temps.
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Source : SOFMER. Audition publique. Syndrome du bébé secoué. Audition piblique. Recmmandations de la commission d'audition.
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Faut-il signaler ou transmettre une information préoccupante ?
Thème : Syndrome du bébé secoué
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
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Source : SOFMER. Audition publique. Syndrome du bébé secoué. Audition piblique. Recmmandations de la commission d'audition.
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Faut-il signaler ou transmettre une information préoccupante ?
Thème : Syndrome du bébé secoué
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : L'article L. 226-3 du Code de l'action sociale et des familles modifié par la loi 2007-293 du 5 mars 2007 réformant la protection de l'enfance précise que « Le président du conseil général est chargé du recueil, du traitement et de l'évaluation, à tout moment et quelle qu'en soit l'origine, des informations préoccupantes relatives aux mineurs en danger ou qui risquent de l'être. Le représentant de l'État et l'autorité judiciaire lui apportent leur concours. Des protocoles sont établis pour déterminer les modalités de participation de l'État, de l'autorité judiciaire, des partenaires institutionnels, la collaboration des associations. »
Dans cette hypothèse, l'équipe hospitalière transmet une information préoccupante à la cellule départementale de recueil, de traitement et d'évaluation des informations préoccupantes (désignée CRIP dans la plupart des départements) conformément à l'article L. 226-3 du Code de l'action sociale et des familles.

Pourquoi transmettre une information préoccupante ?
La saisine de la CRIP permet de se prononcer sur la nécessité de la protection du nourrisson.
La CRIP peut compléter l'évaluation hospitalière, décider d'évaluer la situation, transmettre immédiatement ou secondairement au procureur de la République, proposer une protection administrative.

Quelle information donner aux parents en cas de transmission d'une information préoccupante ?
Les parents doivent être informés de la transmission d'une information préoccupante concernant leur enfant, sauf si cela est contraire à l'intérêt de l'enfant.

La protection administrative de l'enfant
Le président du conseil général peut la mettre en oeuvre avec l'accord des parents. Il saisit le procureur de la République si les parents la refusent ou si elle est insuffisante pour protéger l'enfant.

L'accompagnement des parents
Si la protection de l'enfant n'apparaît pas nécessaire, mais qu'apparaisse un besoin d'aide et d'accompagnement, des actions de soutien à la parentalité peuvent être envisagées. Le recours à des professionnels de la protection maternelle et infantile, notamment par des visites à domicile, doit être envisagé. Les « lieux d'accueil enfants-parents » au sein desquels pourra s'améliorer ou se construire la relation enfant-parent sont des réponses à privilégier.

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Source : SOFMER. Audition publique. Syndrome du bébé secoué. Audition piblique. Recmmandations de la commission d'audition.
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : L'infirmière doit elle intervenir dès le début de la prise en charge de l'escarre ?
Thème : Escarre
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : La description et l'évaluation de l'escarre sont indispensables dès le début de la prise en soins et au cours du suivi et doivent être réalisées conjointement par l'infirmier et le médecin, dans le cadre d'une prise en compte globale du patient (grade C1).
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Source : ANAES. Prévention et traitement des escarres de l'adulte et du sujet âgé
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Date de la source : 01-11-2001
Type de document : Recommandation

Titre : L'intervention brève est elle légitime ?
Thème : Benzodiazépines
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Une intervention brève réalisée par le médecin traitant est efficace pour réduire la consommation de BZD chez le sujet âgé à court et à long terme (grade B).
Cette intervention peut être proposée au patient selon deux modalités :
- par une information orale lors d'une consultation .
- par une information écrite, argumentée, personnalisée, remise au patient par le
médecin (un exemple de message d'information est présenté en annexe 3).
Dans les deux cas, si le patient décide d'arrêter la BZD, il est recommandé de poursuivre cette
intervention brève par une consultation spécifique centrée sur les modalités d'arrêt de la BZD.
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Source : HAs. Modalités d'arrêt des benzodiazépines et médicaments apparentés chez le patient âgé
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : L'objectif de la perte de poids est-il pertinent ?
Thème : Obésité enfant
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : - La perte de poids n'est pas un objectif prioritaire chez l'enfant et l'adolescent en surpoids ou obèse.
- L'objectif est de ralentir la progression de la courbe de corpulence.
- Tout enfant/adolescent peut avoir son propre objectif pondéral. Il est important de le connaître et de le prendre en compte.
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Source : Has: Surpoids et obésité de l'enfant et de l'adolescent
(Actualisation des recommandations 2003) Méthode « Recommandations pour la pratique clinique » RECOMMANDATIONS Septembre 2011
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Le conseil minimal est il efficace ?
Thème : Allaitement
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Toute rencontre avec une femme enceinte doit être l'occasion pour les professionnels de santé d'aborder le mode d'alimentation du nouveau-né et en particulier l'allaitement maternel. Il est recommandé d'évaluer l'expérience de la future mère, ses connaissances, ses désirs et de lui donner des informations sur les modalités de mise en oeuvre de l'allaitement. Cette information prénatale s'adresse également au futur père, celui-ci jouant un rôle de soutien de la mère.
En période prénatale, l'information seule, délivrée individuellement ou en groupe, a un impact limité sur les taux d'allaitement exclusif et sur la durée de l'allaitement maternel (grade C).
En revanche, des programmes structurés utilisant une approche de groupe ou individuelle, à l'hôpital ou en dehors, et s'appuyant sur l'association de plusieurs techniques éducatives (groupe de discussion, cours de préparation à l'accouchement, brochures, vidéo, manuel d'auto-apprentissage) augmentent le taux d'allaitement maternel à la naissance et, dans certains cas, sa poursuite (grade C).
Des études montrent que l'action des mères ayant allaité avec succès, formées à la conduite de l'allaitement et supervisées, renforce la décision des femmes qui ont décidé d'allaiter et les aide à réaliser effectivement cet allaitement (grade C). Ce type d'intervention est recommandé.
Chez les femmes de faible niveau de ressources ou appartenant à des minorités ethniques, des contacts durant la période pré et postnatale avec des mères expérimentées améliorent la mise en oeuvre et la durée de l'allaitement maternel (grade C).
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Source : ANAES. Allaitement maternel mise en oeuvre et poursuite dans les 6 premiers mois de vie de l'enfant
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Date de la source : 01-05-2002
Type de document : Information du patient

Titre : Le THM est il CI chez une patiente ayant présenté un AVC ?
Thème : AVC
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé d'arrêter le THM après un infarctus cérébral ou un AIT (grade A).
- En cas de symptômes altérant la qualité de vie de la patiente ou de risque élevé d'ostéoporose
- chez une patiente intolérante aux autres thérapeutiques de prévention de cette affection, une reprise éventuelle du THM peut être discutée.
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Source : HAs. Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire
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Date de la source : 01-03-2008
Type de document : Recommandation

Titre : Les TCC sont elles efficaces dans l'arrêt des BZD ?
Thème : Benzodiazépines
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Les TCC associées à l'arrêt progressif des BZD ont montré leur intérêt pour l'arrêt ou la diminution de la consommation de BZD (grade C), mais elles posent le problème de leur accessibilité. Il serait souhaitable de développer la formation des médecins et des soignants à ces techniques.

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Source : HAs. Modalités d'arrêt des benzodiazépines et médicaments apparentés chez le patient âgé
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Lors de l'appel, quelles sont les caractéristiques à évaluer en fonction de l'appelant et/ou du patient ?
Thème : Prescription médicamenteuse par téléphone (ou téléprescription) dans le cadre de la régulation médicale
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Lors d'un appel, toute situation qui génère un doute, tant sur la compréhension de l'appelant que sur sa capacité à mettre en oeuvre le traitement prescrit, doit conduire à une attention particulière. Dans ce cas, on peut éventuellement rechercher l'assistance d'un proche, qui puisse, avec l'accord du patient, exposer les motifs de l'appel au médecin régulateur et se faire expliquer les modalités de la prescription par téléphone.
Chaque fois que cela est possible, il est recommandé de s'entretenir par téléphone directement avec le patient.

Si l'appelant est un professionnel de santé non médecin ?
Le médecin régulateur doit tenir compte du domaine de compétence réglementaire du professionnel appelant et adapter sa réponse en fonction.
Dans le cas où l'appelant peut être le seul professionnel de santé en charge de patients sur une période donnée (par exemple la nuit), l'appel peut concerner un conseil thérapeutique pour la prise en charge d'un symptôme ou l'adaptation d'un traitement en cours en fonction d'examens complémentaires.
Dans ce cas, avant toute prescription par téléphone, il est recommandé de :
- demander si le médecin en charge du patient ou le médecin de garde de l'établissement à été appelé préalablement .
- s'assurer que l'appelant a pris connaissance de toutes les informations médicales dont il peut disposer concernant le patient, même les plus récentes .
- se renseigner sur les moyens de surveillance du patient .
- rappeler qu'en cas d'aggravation ou de persistance des symptômes, il devra reprendre contact avec le centre de régulation ou le médecin en charge du patient .
- demander à l'appelant de mentionner dans le dossier du patient la prescription et d'en informer dès que possible le médecin en charge du patient.

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Source : HAS/Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-02-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Mon patient présente t'il des symptômes anxiodépressifs associés ?
Thème : Céphalées Chroniques Quotidiennes
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic positif
Outil d'aide à la décision : Test HAD (voir lien, par exemple)
Complément : Les troubles anxieux et dépressifs doivent être systématiquement recherchés, en raison de leur fréquence élevée chez les patients souffrant de CCQ : un trouble anxieux existe chez 1 patient sur 2, et un trouble de l'humeur chez 1 patient sur 2 ou sur 3, dans la population des consultations spécialisées. Il est probable que les patients souffrant de CCQ en population générale sont moins souvent anxieux et dépressifs. Les CCQ issues de migraines et les CCQ par abus cmédicamenteux sont associées plus souvent que les autres types de CCQ à des troubles anxieux et dépressifs (grade C). La présence d'un trouble anxieux ou dépressif a un impact important sur le handicap, la qualité de vie et le pronostic (grade C).
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Date de la source : 01-11-2005
Type de document : Recommandation

Titre : N'est ce pas une céphalée de tension ?
Thème : Migraine
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic différentiel
Outil d'aide à la décision : La migraine doit être distinguée de la céphalée de tension, céphalée plus diffuse, non pulsatile, non aggravée par l'effort, moins intense, sans signes digestifs, parfois accompagnée de phonophobie ou de photophobie. Migraine et céphalées de tension sont souvent associées ou intriquées chez les mêmes patients.
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Source : HAs. Prise en charge et thérapeutique de la migraine chez l'adulte et chez l'enfant : aspects cliniques et économiques. 2002.
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Date de la source : 03-02-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Par quel médicament débuter le traitement ?
Thème : Polyarthrite rhumatoïde
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé d'instaurer le plus précocement possible un traitement de fond chez un patient ayant une polyarthrite persistante depuis au moins 6 semaines (grade C) ou érosive car elle est susceptible d'être identifiée comme une PR après avis spécialisé. Le but de ce traitement est d'obtenir :
- une rémission (tel un score de DAS 28 < 2,6) ou à défaut un contrôle de l'activité de la maladie (par exemple un faible niveau d'activité par un score de DAS 28 < 3,2 .
- la prévention des lésions structurales, du handicap fonctionnel .
- la limitation des conséquences psychosociales .
- l'amélioration ou la préservation de la qualité de vie du patient.
En première intention, en l'absence de contre-indication (néphropathie, hépatopathie, leucopénie, désir de grossesse, infection, par exemple) il est recommandé de débuter le traitement de fond par le méthotrexate qui est le traitement de fond de référence dans la PR (accord professionnel).
... D'autres traitements de fond peuvent être proposés en alternative : le léflunomide à la posologie de 20 mg/jour (il n'est pas recommandé de réaliser de dose de charge), ou la sulfasalazine à la posologie initiale de 1 g/jour, en augmentant par palier hebdomadaire jusqu'à 2 à 3 g/jour.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en oeuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. Polyarthrite rhumatoïde Prise en charge en phase d'état
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Date de la source : 30-11-2007
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Peut on conseiller l'ergothérapie ?
Thème : Polyarthrite rhumatoïde
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé que tout patient atteint de PR soit orienté, si besoin, vers un ergothérapeute (accord professionnel).
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Source : HAs. Polyarthrite rhumatoïde : aspects thérapeutiques hors médicaments et chirurgie - aspects médico-sociaux et organisationnels
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Date de la source : 21-05-2007
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Peut on pratiquer les saignées à domicile ?
Thème : Hémochromatose
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Toute prise en charge à domicile doit assurer la continuité des soins entre acteurs hospitaliers et libéraux, la permanence des soins et le partage et la circulation de l'information.
Partage et circulation de l'information. L'ensemble des intervenants doit être identifié : médecin prescripteur (généralement spécialiste), médecin traitant, médecin « correspondant », IDE, pharmacien, laboratoire d'analyses médicales.

La prise en charge à domicile doit être accompagnée de supports d'information écrits comprenant au minimum :
- les coordonnées du prescripteur, généralement le spécialiste, et d'un médecin « correspondant » dans la structure de soins où a été instaurée la phase d'induction, pour avis et décision en cas d'urgence .
- les protocoles de soins et les protocoles sur la conduite à tenir en cas de complications ou d'événements indésirables (notamment leur communication au médecin prescripteur et leur signalement au centre de vigilance adapté) .
- les procédures définissant les modalités de fourniture des dispositifs médicaux utilisés .
- l'ordonnance de prescription précisant les modalités pratiques de réalisation des différents actes et leurs conditions de suspension, en plusieurs exemplaires destinés aux différents professionnels participant à la prise en charge .
- la procédure décrivant l'élimination des déchets générés par l'activité à domicile (notamment des DASRI) .
- une fiche d'information et un outil de suivi des saignées à destination du patient.

Pour faciliter le partage et la circulation de l'information, il est recommandé d'établir un dossier « communiquant » unique, commun et consultable par l'ensemble des intervenants. Il est recommandé que ce dossier soit informatisé ou, s'il ne peut l'être, qu'il soit laissé au domicile du patient, à disposition des autres intervenants, et que le patient le présente à chaque traitement ou chaque consultation en vue de l'actualisation de son contenu. Il est recommandé que ce dossier ou ce carnet de suivi s'appuie sur le modèle du dossier de soins infirmiers et qu'un volet à l'usage des autres intervenants, au minimum du médecin traitant, soit aménagé à cet effet. Un tel dossier pourrait faire l'objet d'une standardisation nationale.
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Source : HAs. Prise en charge de l'hémochromatose liée au gène HFE (hémochromatose de type 1)
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Recommandation

Titre : Pour quelles valeur d'oxymétrie s'inquiéter ?
Thème : Bronchiolite
Chapitre : Examens complémentaires Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : Mesure non invasive de la saturation en oxygène, l'oxymétrie de pouls paraît être un élément intéressant dans l'évaluation de la gravité de la bronchiolite du nourrisson. Une saturation inférieure à 94 % (accord du jury) est un des indicateurs de gravité. L'oxymétrie est un paramètre essentiel de la surveillance des nourrissons hospitalisés (grade B) et permet d'adapter le débit d'oxygène.
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Source : ANAES, URML IDF. Prise en charge de la bronchiolite du nourrisson
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Date de la source : 01-09-2000
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Pourquoi faut-il repérer précocement l'anorexie mentale ?
Thème : Anorexie mentale
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : Le repérage et la prise en charge précoces de l'anorexie mentale sont recommandés pour prévenir le risque d'évolution vers une forme chronique et les complications somatiques, psychiatriques ou psychosociales, en particulier chez les adolescentes (grade C). Ils permettent une information sur l'anorexie mentale et ses conséquences et facilitent l'instauration d'une véritable alliance thérapeutique avec le patient et ses proches.
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Source : Association française pour le développement des approches spécialisées des troubles du comportement alimentaire (AFDAS-TCA), Fédération française de psychiatrie (FFP) Unité 669 de l'Inserm, dans le cadre d'un partenariat méthodologique, logistique et financier avec la Haute Autorité de Santé (HAS). Anorexie mentale : prise en charge
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Date de la source : 00-06-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Pourquoi l'anorexie mentale est-elle potentiellement grave ?
Thème : Anorexie mentale
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : L'anorexie mentale se caractérise par la gravité potentielle de son pronostic :
- risque de décès (suicide, complications somatiques) : il s'agit de la maladie psychiatrique qui engendre le taux de mortalité le plus élevé, jusqu'à 10 % dans les études comportant un suivi de plus de 10 ans .
- risque de complications somatiques et psychiques nombreuses : défaillance cardiaque, ostéoporose, infertilité, dépression, suicide, etc. .
- risque de chronicité, de rechute et de désinsertion sociale

La guérison est possible même au bout de plusieurs années d'évolution.
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Source : Association française pour le développement des approches spécialisées des troubles du comportement alimentaire (AFDAS-TCA), Fédération française de psychiatrie (FFP) Unité 669 de l'Inserm, dans le cadre d'un partenariat méthodologique, logistique et financier avec la Haute Autorité de Santé (HAS). Anorexie mentale : prise en charge
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Date de la source : 00-06-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Pourquoi prescrire des orthèses ?
Thème : Polyarthrite rhumatoïde
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Le port d'orthèses est recommandé dans un but antalgique, fonctionnel ou correctif après évaluation clinique dans les indications suivantes (grade C) :
- immobilisation temporaire des articulations très inflammatoires (port de l'orthèse lors des périodes de repos) .
- stabilisation des articulations détruites (port de l'orthèse lors des activités) .
- correction de certaines déformations réductibles.
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Source : HAs. Polyarthrite rhumatoïde : aspects thérapeutiques hors médicaments et chirurgie - aspects médico-sociaux et organisationnels
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Date de la source : 21-05-2007
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Pourquoi proposer une consultation annuelle ?
Thème : Alzheimer : suivi médical des aidants naturels
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : L'aidant naturel, très impliqué dans l'accompagnement de son proche souffrant d'une maladie d'Alzheimer ou d'une maladie apparentée, peut progressivement négliger son propre état de santé. La consultation annuelle est un temps spécifique, dédié à l'état de santé de l'aidant naturel, dont les objectifs sont la prévention, la détection et la prise en charge des effets délétères sur sa santé que l'accompagnement peut induire.

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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles / Février 2010
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Type de document : Recommandation

Titre : Pourquoi rechercher les anti TPO en cas d'hypothyroïdie frustre ?
Thème : Thyroïde
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Un dosage des anticorps antithyroperoxydase (anti-TPO) peut être effectué dans le cadre du bilan étiologique. Un titre élevé a une valeur pronostique quant au risque de conversion en hypothyroïdie patente (grade B).
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Source : SFE, HAs. HYPOTHYROÏDIES FRUSTES CHEZ L'ADULTE : DIAGNOSTIC ET PRISE EN CHARGE
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Date de la source : 25-10-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Pourquoi repérer l'excès de poids chez l'adulte ?
Thème : Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Repérage
Outil d'aide à la décision : Il faut souligner l'intérêt de la perte de poids chez des personnes ayant une obésité pour réduire les comorbidités associées. En particulier, une perte de poids de 5 % à 10 %, maintenue :
- améliore le profil glucidique et lipidique .
- diminue le risque d'apparition du diabète de type 2 .
- réduit le handicap lié à l'arthrose .
- réduit la mortalité toutes causes confondues, la mortalité par cancer et la mortalité par diabète dans certains groupes de patients .
- diminue la pression sanguine .
- améliore les capacités respiratoires des patients avec ou sans asthme.

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Source : HAs: Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours. Septembre 2011.
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Qu'est ce qu'une hypothyroïdie frustre ?
Thème : Thyroïde
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : L'hypothyroïdie fruste, encore appelée asymptomatique, occulte ou infraclinique, est définie par un taux de TSH élevé au-delà d'une limite fixée à 4 mUI/l (accord professionnel), confirmé par un deuxième dosage dans le mois qui suit le premier, sans anomalie de la concentration de la T4L, en présence ou non de signes cliniques évoquant une hypothyroïdie.
Un taux de TSH très élevé doit faire évoquer la possibilité d'interférences de dosage, notamment chez les patients ayant bénéficié d'investigations ou de traitements utilisant des anticorps monoclonaux de souris ou ayant une pathologie comportant la présence de facteurs rhumatoïdes.
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Source : SFE, HAs. HYPOTHYROÏDIES FRUSTES CHEZ L'ADULTE : DIAGNOSTIC ET PRISE EN CHARGE
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Date de la source : 25-10-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Qu'est ce qu'une thrombophilie ?
Thème : Hémostase
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic positif
Outil d'aide à la décision : Le DIAGNOSTIC DE THROMBOPHILIE est porté devant :
1. une histoire personnelle ET/OU familiale documentée de maladie thrombo -embolique veineuse (MTEV), particulière par le caractère récidivant des thromboses, ou leur survenue avant 45 ans, ou leur localisation inhabituelle autre que les membres inférieurs .
et
2. la mise en évidence d'au moins un facteur génétique de risque bien identifié (actuellement déficit en AT, déficit en PC, déficit en PS, facteur V Leiden, facteur II 20210A).
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Source : ANAES. THROMBOPHILIE ET GROSSESSE PRÉVENTION DES RISQUES THROMBOTIQUES MATERNELS ET PLACENTAIRES

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Date de la source : 14-03-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Qu'est ce que la classification ACR ?
Thème : Mammographie
Chapitre : Examens complémentaires Sous-chapitre : Outil
Outil d'aide à la décision : ACR 0 : Des investigations complémentaires sont nécessaires : comparaison avec les documents antérieurs, incidences complémentaires, clichés centrés comprimés, agrandissement de microcalcifications, échographie, etc. C'est une classification « d'attente », qui s'utilise en situation de dépistage ou dans l'attente d'un second avis, avant que le second avis soit obtenu ou que le bilan d'imagerie soit complété et qu'ils permettent une classification définitive.
ACR 1 : Mammographie normale.
ACR 2 : Il existe des anomalies bénignes ne nécessitant ni surveillance ni examen complémentaire :
- Opacité ronde avec macrocalcifications (adénofibrome ou kyste)
- Ganglion intramammaire
- Opacité(s) ronde(s) correspondant à un/des kyste(s) typique(s) en échographie
- Image(s) de densité graisseuse ou mixte (lipome, hamartome, galactocèle, kyste huileux)
- Cicatrice(s) connue(s) et calcification(s) sur matériel de suture
- Macrocalcifications sans opacité (adénofibrome, kyste, adiponécrose, ectasie canalaire sécrétante, calcifications vasculaires, etc.)
- Microcalcifications annulaires ou arciformes, semi-lunaires, sédimentées, rhomboédriques1
- Calcifications cutanées et calcifications punctiformes régulières diffuses
ACR 3 : Il existe une anomalie probablement bénigne pour laquelle une surveillance à court terme est conseillée :
- Microcalcifications rondes ou punctiformes régulières ou pulvérulentes, peu nombreuses, en petit amas rond isolé
- Petit(s) amas rond(s) ou ovale(s) de calcifications amorphes, peu nombreuses, évoquant un début de calcification d'adénofibrome
- Opacité(s) bien circonscrite(s), ronde(s), ovale(s) ou discrètement polycyclique(s) sans microlobulation, non calcifiée(s), non liquidiennes en échographie
- Asymétrie focale de densité à limites concaves et/ou mélangée à de la graisse
ACR 4 : Il existe une anomalie indéterminée ou suspecte qui indique une vérification histologique :
- Microcalcifications punctiformes régulières nombreuses et/ou groupées en amas aux contours ni ronds, ni ovales
- Microcalcifications pulvérulentes groupées et nombreuses
- Microcalcifications irrégulières, polymorphes ou granulaires, peu nombreuses
- Image(s) spiculée(s) sans centre dense
- Opacité(s) non liquidienne(s) ronde(s) ou ovale(s) aux contours lobulés, ou masqués, ou ayant augmenté de volume
- Distorsion architecturale en dehors d'une cicatrice connue et stable
- Asymétrie(s) ou surcroît(s) de densité localisé(s) à limites convexes ou évolutif(s)
ACR 5 : Il existe une anomalie évocatrice d'un cancer :
- Microcalcifications vermiculaires, arborescentes ou microcalcifications irrégulières, polymorphes ou granulaires, nombreuses et groupées
- Groupement de microcalcifications quelle que soit leur morphologie, dont la topographie est galactophorique
- Microcalcifications associées à une anomalie architecturale ou à une opacité
- Microcalcifications groupées ayant augmenté en nombre ou microcalcifications dont la orphologie et la distribution sont devenues plus suspectes
- Opacité mal circonscrite aux contours flous et irréguliers
- Opacité spiculée à centre dense
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Source : ANAES. CLASSIFICATION EN SIX CATÉGORIES DES IMAGES MAMMOGRAPHIQUES EN
FONCTION DU DEGRÉ DE SUSPICION DE LEUR CARACTÈRE PATHOLOGIQUE (EN DEHORS DES IMAGES CONSTRUITES ET DES VARIANTES DU NORMAL)
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Date de la source : 01-02-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Qu'est ce qui différencie une gingivite d'une paradontite ?
Thème : Parodontopathie
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Diagnostic différentiel
Outil d'aide à la décision : Le diagnostic de gingivite est établi en présence de signes cliniques de rougeur, oedème, hypertrophie-hyperplasie gingivale, de saignement au sondage sans perte d'attache... Le diagnostic de parodontite est établi en présence de pertes d'attache. C'est un signe pathognomonique.
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Source : ANAES. PARODONTOPATHIES : DIAGNOSTIC ET TRAITEMENTS
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Date de la source : 01-05-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Qu'est ce qui peut aider le patient au sevrage ?
Thème : Benzodiazépines
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Prise en charge
Complément : Calendrier p 18 à 20
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Source : HAs. Modalités d'arrêt des benzodiazépines et médicaments apparentés chez le patient âgé
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quand faut il dépister une hypothyroïdie ?
Thème : Thyroïde
Chapitre : Dépistage Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Un dépistage ciblé est indiqué en cas de situations à risque :
- femme âgée de plus de 60 ans ayant des antécédents thyroïdiens .
- présence d'anticorps antithyroïdiens .
- antécédents de chirurgie ou d'irradiation thyroïdienne ou cervicale .
- traitements à risque thyroïdien (amiodarone, lithium, interféron ou autres cytokines).
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Source : SFE, HAs. HYPOTHYROÏDIES FRUSTES CHEZ L'ADULTE : DIAGNOSTIC ET PRISE EN CHARGE
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Date de la source : 25-10-2007
Type de document : Recommandation

Titre : Quand adresser à un spécialiste ?
Thème : Chute personne âgée
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Si les tests de repérage sont positifs (voir examen clinique), une évaluation multifactorielle et interdisciplinaire est nécessaire dans le cadre d'une stratégie progressive personnalisée telle qu'elle est proposée dans le tableau 3.

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Source : SFDRMG. HAs. Prévention des chutes accidentelles chez la personne âgée.2005
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Date de la source : 01-11-2005
Type de document : Recommandation

Titre : Quand adresser le patient au psychiatre ?
Thème : Dépression
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Une consultation psychiatrique est recommandée (accord professionnel) :
- quand la situation nécessite un avis psychiatrique, notamment s'il existe une possible incidence médico-légale, en cas de contexte familial difficile, ou en cas de comorbidité psychiatrique .
- quand il n'est pas possible d'instaurer une véritable « alliance thérapeutique » .
- en cas de réponse insuffisante au traitement dans les 8 à 12 semaines, ou plus tôt selon la sévérité des symptômes .
- à n'importe quel moment de la prise en charge si le patient le souhaite.
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Source : ANAES. Prise en charge d'un épisode dépressif isolé de l'adulte en ambulatoire
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Date de la source : 20-05-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quand appeler le SAMU en cas d'AVC ?
Thème : AVC
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Tous les professionnels de santé concernés doivent contribuer à faire considérer l'AVC comme une urgence médicale.
Le transfert du patient à l'hôpital, idéalement directement dans une unité neurovasculaire ou dans un service d'accueil des urgences, doit être le plus rapide possible, car les résultats de la prise en charge en dépendent. L'appel du centre téléphonique des urgences médicales est recommandé (appel au centre 15).
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Source : ANAES. Prise en charge initiale des patients adultes atteints d'accident vasculaire cérébral.
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Date de la source : 01-09-2002
Type de document : Recommandation

Titre : Quand calculer l'IMC ?
Thème : Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Repérage
Outil d'aide à la décision : L'IMC doit être calculé pour tous les patients quel que soit le motif de consultation.
Le médecin généraliste doit peser régulièrement et au mieux à chaque consultation tous les patients.
La taille doit être mesurée à la première consultation.
Le poids et la taille doivent être inscrits dans le dossier du patient pour calculer l'IMC et en surveiller l'évolution (annexe
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Source : HAs: Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours. Septembre 2011.
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quand commencer un traitement ?
Thème : Hémochromatose
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : il est recommandé qu'un traitement d'induction soit entrepris dès lors que la ferritinémie est supérieure au seuil de 300 µg/l s'il s'agit d'un homme et 200 µg/l s'il s'agit d'une femme, c'est-à-dire pour tout stade 2, 3 ou 4.
En d'autres termes, les stades 0 et 1 ne requièrent aucun traitement déplétif. Le stade 2 requiert un traitement de la surcharge martiale. Les stades 3 et 4 requièrent un traitement de la surcharge martiale et une prise en charge et une prévention des atteintes viscérales et métaboliques.
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Source : HAs. Prise en charge de l'hémochromatose liée au gène HFE (hémochromatose de type 1)
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Recommandation

Titre : Quand débuter un traitement médicamenteux chez le diabétqiue ?
Thème : Diabète
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Lorsque l'HbA1C reste > 6 % malgré 6 mois de prise en charge hygiénodiététique bien conduite et suivie de façon satisfaisante, le groupe de travail recommande la prescription de metformine, ainsi donc avant même la valeur seuil de 6,5 %.
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Source : AFSSAPS, HAs. TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Actualisation)
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Date de la source : 28-11-2006
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quand demander un avis spécialisé ?
Thème : Alzheimer et maladies apparentées : prise en charge des troubles du comportement perturbateurs

Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de demander l'avis d'un autre professionnel spécialisé (psychiatre, psychologue, neurologue, gériatre) en cas de comportement difficile à gérer ou à risque d'aggravation à court terme, de désadaptation à l'environnement, de danger pour le patient ou pour autrui.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quand demander un avis spécialisé ?
Thème : Insomnie
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic différentiel
Outil d'aide à la décision : - les insomnies rebelles, avec ou sans escalade thérapeutique .
- les insomnies inexpliquées, atypiques ou évoquant une situation particulièrement complexe.

Dans ces deux cas, l'avis diagnostique d'un psychiatre peut aussi être sollicité avant le recours à un centre d'exploration du sommeil.

La polysomnographie est indiquée :
- lorsque sont suspectés des troubles associés à l'insomnie :
- des troubles du sommeil liés à la respiration (ronflements, somnolence diurne),
- des mouvements périodiques des membres (signalés par le conjoint),
- une somnolence diurne .
ou en cas de :
- sommeil conservé mais non réparateur, sans dépression associée,
- trouble des rythmes circadiens,
- diagnostic clinique incertain,
- traitement bien conduit, s'avérant inefficace.
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Source : SFTG. HAs. Prise en charge du patient adulte se plaignant d'insomnie en médecine générale. 2006
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Date de la source : 05-03-2007
Type de document : Recommandation

Titre : Quand demander un avis spécialisé ?
Thème : Asthme enfant
Chapitre : Coordination des soins (asthme de l'enfant) Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : Le groupe de travail recommande de prendre un avis spécialisé pour confirmer le diagnostic et/ou procéder à des examens complémentaires spécialisés (cf. figure 1) en cas de :
- échec d'un traitement d'épreuve bien conduit .
- formes sévères ou inhabituelles :
- signe atypique évoquant un diagnostic différentiel :
+ stridor,
+ persistance de symptômes respiratoires (toux, encombrement, sifflements, dyspnée) entre les épisodes aigus,
+ cassure de la courbe staturo-pondérale,
+ anomalie radiologique,
- signes extrarespiratoires associés (souffle cardiaque, etc.).
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Source : HAs, SP²F. Asthme de l'enfant de moins de 36 mois : diagnostic, prise en charge et traitement en
dehors des épisodes aigus
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Date de la source : 25-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quand demander un bilan urodynamique ?
Thème : Incontinence urinaire
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : S Un bilan urodynamique n'est pas recommandé dans l'incontinence urinaire d'effort pour prescrire une rééducation périnéo-sphinctérienne. Il est proposé dans les cas suivants, éventuellement après avis spécialisé :
- si le diagnostic du type d'incontinence urinaire est incertain ou s'il est impossible de proposer un traitement de première intention après l'évaluation initiale (en particulier dans certains cas d'incontinence par impériosité ou mixte) .
- en l'absence de disparition ou de soulagement de l'incontinence après un traitement anticholinergique de première intention en cas d'incontinence par impériosité .
- si une intervention chirurgicale est envisagée en cas d'incontinence urinaire d'effort .
- en présence ou en cas de suspicion d'une pathologie associée (difficulté persistante à vider la vessie, résidu post-mictionnel, antécédents de chirurgie pour incontinence urinaire, antécédents de chirurgie ou d'irradiation pelvienne, prolapsus génital important de stade 3 ou 4, atteinte neurologique).
Visualiser les éléments complémentaires
Source : ANAES. Prise en charge de l'incontinence urinaire de la femme en médecine générale
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Date de la source : 01-05-2003
Type de document : Recommandation

Titre : Quand demander une imagerie ?
Thème : Lombalgie
Chapitre : Examens complémentaires Sous-chapitre : Imagerie
Outil d'aide à la décision : En dehors de ces cadres (recherche d'une lombalgie dite symptomatique ou urgence), il n'y a pas lieu de demander d'examens d'imagerie dans les 7 premières semaines d'évolution sauf quand les modalités du traitement choisi (comme manipulation et infiltration) exigent d'éliminer formellement toute lombalgie spécifique. L'absence d'évolution favorable conduira à raccourcir ce délai (accord professionnel).
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Source : ANAES. PRISE EN CHARGE DIAGNOSTIQUE ET THERAPEUTIQUE DES LOMBALGIES ET LOMBOSCIATIQUES COMMUNES DE MOINS DE TROIS MOIS D'EVOLUTION
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Date de la source : 01-02-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quand diagnostiquer une insuffisance rénale associée ?
Thème : Cirrhose
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Chez les patients cirrhotiques sans altération de la fonction rénale préalable, l'insuffisance rénale aiguë est diagnostiquée quand la créatininémie est supérieure à plus de 50 % de la valeur de base du patient ou au-dessus de 133 mmol/l, soit 1,5 mg/dl. Chez les patients ayant une altération préexistante de la fonction rénale à l'admission, le diagnostic est porté quand la créatininémie augmente de plus de 50 % au-dessus de la valeur de base.
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES COMPLICATIONS CHEZ LES MALADES ATTEINTS DE CIRRHOSE
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Date de la source : 24-12-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quand diminuer le traitement de fond ?
Thème : Asthme enfant
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : La stratégie doit prendre en compte la perception du contrôle par les parents et par le médecin, le caractère saisonnier de l'asthme (infections virales, charge allergénique).

Il est conseillé d'éviter de réduire ou d'arrêter le traitement en période automno-hivernale (infections virales) ou lors de la saison pollinique pour les patients allergiques. Le groupe de travail ne peut pas se prononcer sur la pertinence d'un arrêt du traitement de fond en période estivale.

La réduction des doses de CSI doit être progressive, tous les 3 à 6 mois, jusqu'à atteindre la dose minimale de CSI permettant de maintenir le contrôle de l'asthme (dose minimale efficace).
En fonction de la posologie initiale de CSI, la diminution des doses se fait par paliers de 25 à 50 %, avec pour objectif de maintenir le contrôle total de l'asthme.

Lors de la décroissance, le passage à une monoprise peut être envisagé pour favoriser l'observance, à l'exception de la béclométasone du fait de ses caractéristiques pharmacologiques.
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Source : HAs, SP²F. Asthme de l'enfant de moins de 36 mois : diagnostic, prise en charge et traitement en dehors des épisodes aigus
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Date de la source : 25-05-2005
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quand doit il y avoir une rééducation orthophonique ?
Thème : Orthophonie
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : avant 4 - 5 ans :
- Une prise en charge est nécessaire en cas d'inintelligibilité et/ou d'agrammatisme ou de trouble de la compréhension (grade C).
- La prise en charge comporte différents axes : guidance parentale et/ou rééducation orthophonique de l'enfant. D'autres méthodes d'intervention indirecte fondées sur un programme d'éducation et d'accompagnement parentale ont montré leur efficacité sur la pauvreté de vocabulaire (grade C). Il y a peu de données scientifiques établies mais il semble que les troubles expressifs phonologiques et syntaxiques bénéficieraient plus d'une rééducation
orthophonique (grade C).

après 5 ans : la prise en charge orthophonique est toujours nécessaire si le bilan confirme l'existence d'un trouble spécifique du langage oral (grade C).
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Source : ANAES. L'ORTHOPHONIE DANS LES TROUBLES SPECIFIQUES DU DEVELOPPEMENT DU LANGAGE ORAL CHEZ L'ENFANT DE 3 A 6 ANS
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Date de la source : 01-05-2001
Type de document : Recommandation

Titre : Quand envisager la chirurgie devant une escarre ?
Thème : Escarre
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Le traitement chirurgical : la chirurgie est nécessaire en cas de nécrose tissulaire importante, d'exposition des axes vasculo- nerveux, des tendons ou des capsules articulaires, d'exposition de l'os et d'infection. La chirurgie est contre-indiquée chez le sujet âgé porteur d'escarres plurifactorielles ainsi qu'en l'absence de mise en place ou d'efficacité des mesures de prévention des récidives. L'acte chirurgical doit être encadré d'une préparation médicale et de soins postopératoires particulièrement rigoureux. Ces soins portent sur la surveillance de l'état cutané local, l'aspect de la plaie et des sutures, une mise en décharge en utilisant un support, un équilibre nutritionnel et hydro-électrolytique
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Source : ANAES. Prévention et traitement des escarres de l'adulte et du sujet âgé
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Date de la source : 01-11-2001
Type de document : Recommandation

Titre : Quand et chez qui repérer le surpoids et l'obésité ?
Thème : Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours

Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de repérer systématiquement à la première consultation puis régulièrement le surpoids et l'obésité chez les patients consultant en médecine générale.
Il est recommandé d'être particulièrement attentif à la tranche d'âge 25-34 ans, et aux personnes issues de milieux défavorisés (surtout pour les femmes).

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Source : HAs: Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours. Septembre 2011.
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quand et comment arrêter le traitement antidépresseur ?
Thème : Dépression
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : L'arrêt du traitement médicamenteux d'un épisode dépressif isolé peut être discuté 6 mois à 1 an après obtention de la rémission clinique (grade A). La réduction de posologie doit se faire très progressivement, sur plusieurs mois.
Toute réapparition des symptômes nécessite une reprise du traitement à pleine dose, selon les schémas indiqués précédemment. Le risque maximum de rechute se situant dans les 6 à 8 mois qui suivent l'arrêt du traitement, le patient doit être revu régulièrement durant cette période (accord professionnel).
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Source : ANAES. Prise en charge d'un épisode dépressif isolé de l'adulte en ambulatoire
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Date de la source : 20-05-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quand et comment arrêter un traitement substitutif aux opiacés ?
Thème : Addictions (opiacés)
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : La demande d'arrêt du TSO ne peut, en dehors de circonstances exceptionnelles, venir que du patient lui-même.

La demande d'arrêt est brutale : le sujet veut interrompre rapidement un traitement :
- pour la BHD, l'arrêt brutal génère un syndrome de manque plus ou moins sévère. Le sevrage sera réalisé en milieu hospitalier ou non, avec un traitement symptomatique (antihypertenseurs centraux, BZD, hypnotiques) .
- pour la méthadone, aucun auteur n'envisage de sevrage rapide pour des posologies fortes. Le sevrage est conduit en milieu hospitalier, avec un traitement symptomatique : antihypertenseurs centraux, alphabloquants, voire autres opiacés (BHD ou dyhydrocodéine), BZD et hypnotiques.

La demande d'arrêt du traitement se situe dans un contexte plus favorable :
sevrage progressif de BHD : en ambulatoire, diminution progressive des doses, par exemple de 1 mg à 2 mg, par paliers de 2 à 7 jours, ou/puis prises 1 jour sur 2 .
sevrage progressif de méthadone :
- très lentement, par paliers de 5 à 10 mg, d'autant plus lentement que la dose est plus faible, à la demande du patient, puis 1 jour sur 2, voire 1 jour sur 3, puis arrêt,
- ou dilution progressive du sirop de méthadone.

Une dernière modalité, non exceptionnelle, d'arrêt est le changement de molécule :
il est recommandé de diminuer progressivement la posologie du médicament que l'on souhaite arrêter avant de changer de molécule . le passage de la méthadone à la BHD requiert une réduction de la dose au moins jusqu'à 30 mg et un intervalle libre d'au moins 24 heures entre la dernière prise de méthadone et la première prise de BHD . le passage de la BHD vers la méthadone requiert lui aussi un intervalle libre, d'une durée un peu moindre (16 heures peuvent suffire).
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Source : FFA, ANAES. Stratégies thérapeutiques pour les personnes dépendantes des opiacés :
place des traitements de substitution
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Date de la source : 24-06-2004
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quand et comment faut il dépister une hypothyroïdie chez la femme enceinte ?
Thème : Grossesse
Chapitre : Dépistage Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Le dépistage systématique de l'hypothyroïdie fruste chez une femme enceinte ou susceptible de le devenir n'est pas validé. En revanche, un dépistage ciblé est indiqué (grade A) :
- signes cliniques évocateurs, tel un goitre .
- contexte auto-immun, tel un diabète de type 1 .
- contexte thyroïdien personnel ou familial : antécédents de dysthyroïdie,
d'intervention chirurgicale sur la thyroïde, notion d'élévation des anticorps antithyroïdiens.
Dans le cas précis de la grossesse, le dépistage utilise le dosage simultané de la TSH et de la T4L.
Visualiser les éléments complémentaires
Source : SFE, HAs. HYPOTHYROÏDIES FRUSTES CHEZ L'ADULTE : DIAGNOSTIC ET PRISE EN CHARGE
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Date de la source : 25-10-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quand et comment signaler ?
Thème : Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Le signalement est un acte professionnel écrit présentant, après évaluation, la situation d'un enfant en danger qui nécessite une protection judiciaire.
Pour effectuer un signalement, il est recommandé d'utiliser le « signalement type », élaboré en concertation par le ministère de la Justice, le ministère de la Santé, de la Famille et des Personnes handicapées, le ministère délégué à la Famille, le Conseil national de l'ordre des médecins et les associations de protection de l'enfance. Ce formulaire est disponible sur le site du Conseil national de l'ordre des médecins.
Il est recommandé de compléter tous les items du formulaire de signalement, en respectant plus particulièrement les points suivants .
- compléter précisément tous les éléments d'identité du mineur, en précisant éventuellement sa place dans la fratrie .
- préciser la date et l'heure du signalement, le lieu de l'examen .
- mentionner uniquement ce qui a été rapporté, entendu ou constaté par le médecin .
- décrire précisément l'examen médical (signes physiques et psychiques) sans donner d'interprétation personnelle .
- rapporter exactement les propos du mineur en respectant la formulation utilisée par le mineur et/ou par la personne qui l'accompagne, en utilisant le conditionnel (ex. la mère nous a rapporté que le mineur aurait présenté tel signe...) et en mentionnant tous les propos entre guillemets (par exemple on peut utiliser la mention (l'enfant a dit « ... »), sans ajouter d'interprétation personnelle .
- mentionner un auteur présumé uniquement si l'enfant ou l'accompagnant l'a nommé dans ses propos et le faire figurer toujours entre guillemets (ex. « le parent m'a dit « » ») .
- ne pas qualifier l'infraction (viol, agression sexuelle), cette précision relevant des compétences de l'autorité judiciaire .
- mentionner, également entre guillemets, les propos d'un tiers accompagnateur s'ils ont un intérêt.
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Source : HAs. Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur. Mai 2011
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quand et comment signaler aux autorités judiciaires ?
Thème : Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : La loi du 5 mars 2007 réformant la protection de l'enfance réserve dorénavant le terme de signalement à la saisine du procureur de la République.
Le signalement au procureur de la République est le seul moyen pour mettre en place une protection judiciaire immédiate d'un enfant en danger.
Il est donc recommandé que les situations de maltraitances, notamment sexuelles, révélées par un enfant ou par l'un de ses proches ou mises en évidence à l'occasion d'une évaluation, fassent l'objet d'un signalement sans délai au procureur de la République.
Il est alors recommandé de procéder à un signalement en urgence en contactant le procureur de la République du tribunal de grande instance (joignable 24h/24, coordonnées disponibles auprès de la gendarmerie, de la police nationale [n° d'appel 17] ) ou, dans les grandes villes, auprès de la brigade de protection des mineurs.
En cas de doute ou de questionnement sur la situation du mineur, avant de réaliser un signalement, il est possible de prendre conseil auprès de professionnels formés à la protection de l'enfance. Il est possible de s'adresser à la cellule départementale de protection de l'enfance ou cellule de recueil des informations préoccupantes (CRIP), créée par la loi du 5 mars 2007 au sein de chaque département, qui a pour mission de conseiller et d'assister les professionnels de l'enfance dans les situations où un mineur est en danger ou en risque de danger (négligence, carence, maltraitance, défaut de soins...)
Concernant le secret professionnel, il est rappelé que les informations susceptibles d'être légalement partagées doivent être strictement limitées à celles qui sont nécessaires à l'évaluation, à la détermination et à la mise en oeuvre d'actions à des fins de protection du mineur.
En cas de présomption plus importante et en fonction du contexte et des moyens dont dispose le praticien selon son lieu d'exercice, il est aussi possible de contacter pour conseil les structures suivantes :
- le procureur de la République du tribunal de grande instance (avis juridique voire protection du mineur) .
- les urgences pédiatriques hospitalières et si possible auprès d'un pédiatre senior du service .
- le Conseil national de l'ordre des médecins ou le conseil départemental pour un avis.
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Source : HAs. Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur. Mai 2011
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quand faut il rechercher un streptocoque B ?
Thème : Grossesse
Chapitre : Examens complémentaires Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : Le dépistage systématique du portage de Streptococcus agalactiae ou streptocoque du groupe B (SGB) (prescrit comme tel) est recommandé en fin de grossesse, idéalement entre 34 et 38 semaines d'aménorrhée (SA)....
.. Il est inutile de réaliser un prélèvement ano-rectal dans le cadre du dépistage de SGB car il n'a pas été démontré que l'efficacité en termes d'infections materno-infantiles évitées était plus grande en ajoutant ce 2e prélèvement qui en outre majore le coût du dépistage (grade B).
Le dépistage systématique du SGB est inutile chez les femmes ayant un antécédent d'infection materno-foetale à SGB ou ayant présenté au cours de la grossesse une bactériurie à SGB, car chez elles, l'antibioprophylaxie per-partum sera systématique

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Source : ANAES. Prévention anténatale du risque infectieux bactérien néonatal précoce
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Date de la source : 01-09-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quand faut il mesurer la pression artérielle en dehors du cabinet ?
Thème : HTA
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de mesurer la pression artérielle en dehors du cabinet médical (automesure tensionnelle ou MAPA), afin de s'assurer de la permanence de l'HTA et pour rechercher une « HTA blouse blanche », avant de débuter un traitement antihypertenseur médicamenteux :
- en cas de chiffres de PA compris entre 140-179/90-109 mmHg et en l'absence d'une atteinte des organes cibles, de diabète, d'antécédent cardio ou cérébro-vasculaire, ou d'insuffisance rénale lors du bilan initial .
- chez le sujet âgé dont la variabilité tensionnelle est augmentée, et chez qui la fréquence de l'effet blouse blanche est importante. Chez ces patients, la mesure de la pression artérielle en dehors du cabinet médical est recommandée, après s'être assuré de sa faisabilité (grade B).
Dans les autres situations, les alternatives à la mesure de la PA au cabinet médical ont un intérêt en cas d'HTA résistante et dans l'évaluation thérapeutique.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la HAs le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en oeuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ADULTES ATTEINTS D'HYPERTENSION ARTÉRIELLE ESSENTIELLE ACTUALISATION 2005
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Recommandation

Titre : Quand faut il penser à dépister une syphilis ?
Thème : Maladies infectieuses
Chapitre : Dépistage Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Par prudence quant au risque d'expansion de l'épidémie et sur avis d'experts, en l'absence de données épidémiologiques validées, un dépistage peut également être proposé :
- chez les travailleurs du sexe ayant des rapports non protégés (fellation comprise) .
- chez les personnes fréquentant les travailleurs du sexe et ayant des rapports non protégés (fellation comprise) .
- lors du diagnostic ou en cas d'antécédent d'IST à type de gonococcie, de
lymphogranulomatose vénérienne et d'infection à VIH (existence de données
épidémiologiques françaises pour cette dernière population) .
- chez les personnes ayant des rapports non protégés (fellation comprise) avec plusieurs partenaires par an .
- chez les migrants en provenance de pays d'endémie (Afrique, Asie, Europe de l'Est, Amérique du Sud) .
- lors d'une incarcération .
- après un viol.
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Source : HAs. Évaluation a priori du dépistage de la syphilis en France
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Date de la source : 26-06-2007
Type de document : Recommandation

Titre : Quand faut il penser à dépister une syphilis congénitale ?
Thème : Maladies infectieuses
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Le dépistage universel de la syphilis lors du premier examen prénatal, pratiqué idéalement lors du premier trimestre de la grossesse, doit être maintenu.
Il doit être renforcé chez les femmes à risque par la réalisation d'un deuxième test au troisième trimestre, idéalement avant la 28e semaine de grossesse.
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Source : HAs. Évaluation a priori du dépistage de la syphilis en France
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Date de la source : 26-06-2007
Type de document : Recommandation

Titre : Quand faut il recommander un dépistage de la syphilis ?
Thème : Maladies infectieuses
Chapitre : Dépistage Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Le dépistage de la syphilis est recommandé chez les hommes ayant des rapports sexuels non protégés avec des hommes, fellation comprise (recommandation fondée sur des données épidémiologiques françaises).
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Source : HAs. Évaluation a priori du dépistage de la syphilis en France. Mai 2007.
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Date de la source : 26-06-2007
Type de document : Recommandation

Titre : Quand faut il traiter l'hypothyroïdie frustre ?
Thème : Thyroïde
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : risque élevé de conversion (TSH > 10 mUI/l et/ou présence d'anti-TPO) : le traitement est recommandé .
risque faible de conversion (TSH < 10 mUI/L et absence d'anticorps anti-TPO) : il est recommandé de surveiller la TSH à 6 mois puis tous les ans .
situation intermédiaire (TSH entre 4 et 10 mUI/l) : l'instauration d'un traitement peut se discuter (accord professionnel) devant :
- la présence d'anticorps anti-TPO ou de signes cliniques très
évocateurs d'hypothyroïdie (risque intermédiaire de conversion) .
- une hypercholestérolémie.
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Source : SFE, HAs. HYPOTHYROÏDIES FRUSTES CHEZ L'ADULTE : DIAGNOSTIC ET PRISE EN CHARGE
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Date de la source : 25-10-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quand faut il traiter par corticothérapie une exacerbation d'asthme ?
Thème : Asthme
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : Une exacerbation (autrefois appelée attaque d'asthme) est définie comme un épisode de dégradation progressive, sur quelques jours, d'un ou plusieurs signes cliniques, ainsi que des paramètres fonctionnels d'obstruction bronchique. Elle est dite grave si elle nécessite le recours à une corticothérapie orale ou si le DEP a chuté de plus de 30 % au-dessous des valeurs initiales pendant 2 jours successifs.
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Source : AFSSAPS, ANAES. Recommandations pour le suivi médical des patients asthmatiques adultes et adolescents
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Date de la source : 01-09-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quand faut-il réaliser des examens complémentaires ?
Thème : Obésité enfant
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : Chez un enfant en surpoids sans obésité, sans signe clinique évocateur d'une comorbidité, ni antécédent familial de diabète ou de dyslipidémie :
- il n'y a pas lieu de faire des examens complémentaires à la recherche de complications.

Chez un enfant en surpoids avec antécédent familial de diabète ou de dyslipidémie OU chez un enfant présentant une obésité :
- il est recommandé de réaliser systématiquement un bilan :
- exploration des anomalies lipidiques (EAL) : cholestérol total, HDL-C et
triglycérides plasmatiques, permettant le calcul du LDL-C . `
- glycémie à jeun et transaminases (ASAT, ALAT).
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Source : Has: Surpoids et obésité de l'enfant et de l'adolescent
(Actualisation des recommandations 2003) Méthode « Recommandations pour la pratique clinique » RECOMMANDATIONS Septembre 2011
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quand hospitaliser ?
Thème : Bronchiolite
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : La bronchiolite aiguë du nourrisson peut, dans quelques rares cas, mettre en jeu le pronostic vital. L'hospitalisation s'impose en présence d'un des critères de gravité suivants (grade C) :
- aspect « toxique » (altération importante de l'état général) .
- survenue d'apnée, présence d'une cyanose .
- fréquence respiratoire > 60/minute .
- âge < 6 semaines .
- prématurité < 34 SA, âge corrigé < à 3 mois .
- cardiopathie sous-jacente, pathologie pulmonaire chronique grave .
- saturation artérielle transcutanée en oxygène (SpO2tc) < 94 % sous air et au repos ou lors de la prise des biberons (cf. oxymétrie) .
- troubles digestifs compromettant l'hydratation, déshydratation avec perte de poids > 5 % .
- difficultés psychosociales .
- présence d'un trouble de ventilation confirmé par une radiographie thoracique, pratiquée d'après des arguments cliniques.
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Source : ANAES, URML IDF. Prise en charge de la bronchiolite du nourrisson
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Date de la source : 01-09-2000
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quand hospitaliser le mineur ?
Thème : Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Indépendamment du signalement, en cas de nécessité d'une protection urgente, une hospitalisation est recommandée, éventuellement sous un prétexte médical, afin de protéger le mineur et de réaliser une évaluation médicale, psychologique et sociale, en particulier :
- dans le but de soustraire le mineur à son agresseur ou à son milieu (si l'agresseur est toujours au domicile du mineur) .
- en cas de troubles psychologiques inquiétants du mineur (expression d'idées suicidaires, de fugue, etc.) .
- si le médecin hésite à signaler par manque d'éléments suffisants.
Pour aider à la décision de l'hospitalisation, il est recommandé, si besoin, de contacter préalablement un médecin hospitalier senior afin de prendre un avis, et d'organiser les modalités d'accueil. Il est recommandé que le médecin qui a préconisé l'hospitalisation s'assure que le mineur a bien été conduit à l'hôpital. L'hospitalisation ne peut être imposée aux parents, s'ils refusent cette hospitalisation ou si le médecin constate que le mineur n'a pas été amené à l'hôpital, il est alors recommandé de prévenir le procureur de la République.
Une hospitalisation décidée par le médecin peut être maintenue par le procureur de la République une fois que le signalement lui a été transmis. Le procureur de la République peut rendre alors une OPP (ordonnance de placement provisoire) qui interdit aux parents de faire sortir le mineur de l'hôpital sans l'accord de la justice.
Cependant, si le mineur n'est pas en contact permanent avec son agresseur, l'hospitalisation n'est pas recommandée de façon systématique.
Il est alors recommandé, si possible, de :
- prendre conseil auprès d'autres professionnels ayant l'expérience de ces situations de maltraitance sexuelle, tels qu'un médecin pédo psychiatre, un médecin scolaire, un médecin de PMI ou un service hospitalier spécialisé, CMP infanto-juvénile du territoire .
- mettre en place un suivi rapproché du mineur avec rendez-vous fixé à l'avance : consultations avec une assistante sociale, etc. .
- conseiller à l'entourage du mineur une éventuelle prise en charge par un psychologue ou un psychiatre afin d'assurer le soutien du mineur et de la famille :
- prendre contact auprès des autres médecins qui prennent en charge ou ont pris en charge l'enfant afin de recueillir des informations complémentaires sur le comportement du mineur.
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Source : HAs. Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur. Mai 2011
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quand hospitaliser le patient ?
Thème : Dépression
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : L'hospitalisation en milieu psychiatrique est recommandée dans les cas suivants (accord professionnel) :
- en cas de risque suicidaire correspondant à la crise suicidaire « d'urgence élevée » selon les propositions de la conférence de consensus d'octobre 2000 sur la crise suicidaire, toute autre situation devant être évaluée au cas par cas . il peut être nécessaire de recourir aux dispositions de la loi du 27 juin 1990 .
- dans certaines formes sévères, en cas de symptômes psychotiques ou somatiques sévères associés .
- à chaque fois qu'une situation particulière l'exige : un entourage social ou familial insuffisant, l'impossibilité de maintenir les nombreux contacts nécessaires à la réassurance du patient, l'insuffisance de réponse au traitement en sont des exemples.
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Source : ANAES. Prise en charge d'un épisode dépressif isolé de l'adulte en ambulatoire
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Date de la source : 20-05-2002
Type de document : Recommandation

Titre : Quand hospitaliser mon patient atteint de CCQ ?
Thème : Céphalées Chroniques Quotidiennes
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Le sevrage peut se faire en ambulatoire ou en hospitalisation (grade C). Il est préférable de proposer une hospitalisation en cas :
- d'abus multiples et sévères .
- d'abus associé de psychotrope .
- de comorbidité psychiatrique sévère .
- d'environnement familial défavorable.
La durée de l'hospitalisation est en général de 5 à 10 jours.
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Source : CCQ (Céphalées chroniques quotidiennes) : Diagnostic, Rôle de l'abus médicamenteux, Prise en
charge. 2004.
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Date de la source : 01-09-2004
Type de document : Recommandation

Titre : Quand instituer un traitement en cas de dépression ?
Thème : Soins palliatifs
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : L'épisode dépressif ne sera traité par antidépresseurs qu'en fonction des critères de durée et d'intensité des symptômes. Les antidépresseurs sont proposés en test thérapeutique au moins 3 semaines. Le choix de la molécule s'effectue en fonction de sa tolérance et de sa rapidité d'action. Le changement éventuel de molécule ne doit pas intervenir dans un délai trop court.
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Source : ANAES. Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs
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Date de la source : 01-12-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quand le dosage des apo A1 est il utile ?
Thème : Métabolisme
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Indications médicales
Le dosage de l'apolipoprotéine A1 ne présente un impact sur la prise en charge thérapeutique que dans le cadre quelques maladies génétiques rares (dyslipidémies d'origine génétique, ...) ainsi que pour des formes extrêmes de dyslipidémies complexes. Le dosage ne doit être réalisé que sur prescription médicale et dans le cadre de consultations spécialisées. Il vient en complément de l'EAL.
Indication technique
Le dosage de l'apolipoprotéine A1 doit être réalisé sur prescription médicale si la concentration en C-HDL de l'EAL est inférieure à 0,30 g/L (0,77 mmol/L), afin d'assurer la validité analytique du dosage C-HDL précédemment réalisé. Le biologiste pourra proposer au clinicien la réalisation de ce dosage en cas de concentration en C-HDL inférieure à 0,30 g/L ou en cas de suspicion d'interférence analytique lors du dosage.
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Source : HAs. PLACE DES DOSAGES DES APOLIPOPROTEINES A1 ET B DANS LE BILAN LIPIDIQUE
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Date de la source : 17-09-2008
Type de document : Recommandation

Titre : Quand le médecin généraliste doit-il faire appel à un autre professionnel ?
Thème : Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Le médecin généraliste prend en charge le patient (voir infra)

Il envisagera l'aide d'un professionnel de santé en deuxième recours en cas :
- de récidive après plusieurs régimes ou d'échec de la prise en charge de premier recours. L'échec peut être envisagé au bout de 6 mois à un an en général. Le médecin généraliste pourra faire appel à un médecin spécialisé en nutrition ou un diététicien, à un psychiatre ou un psychologue clinicien, à un masseur-kinésithérapeute ou un enseignant en activités physiques adaptées .
- d'IMC > 35 kg/m2 avec comorbidité et IMC >= 40 kg/m2 si demande du patient ou avis pour une éventuelle indication de chirurgie bariatrique.
Dans les troubles du comportement alimentaire caractérisés le recours au psychiatre ou au psychologue formé pour ces pathologies peut être rapidement nécessaire.

Il n'est pas possible actuellement de proposer un schéma plus précis pour faire appel au deuxième recours. Ce deuxième recours n'est pas suffisamment organisé et visible, en particulier en fonction de la disponibilité locale des différents professionnels et des coûts restant à la charge du patient.
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Source : HAs: Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours. Septembre 2011.
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quand mettre en oeuvre un traitement thrombolytique chez un patient ayant un AVC ischémique ?
Thème : AVC
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : Un traitement thrombolytique par rt-PA (altéplase) par voie veineuse est recommandé chez les patients ayant un AVC ischémique à condition que le traitement puisse être instauré dans les 3 heures suivant l'apparition des symptômes d'AVC et qu'il n'existe pas de contre-indications à ce traitement (voir annexes 1 et 2) (grade A).
Complément : Télécharger les pages concernant les traitements thrombolytiques
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Source : ANAES. Prise en charge initiale des patients adultes atteints d'accident vasculaire cérébral.
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Date de la source : 01-09-2002
Type de document : Recommandation

Titre : Quand mettre en place un programme d'intervention ?
Thème : Surdité de l'enfant : accompagnement des familles et suivi de l'enfant de 0 à 6 ans
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Avant l'âge de 1 an (grade B),proposer un programme d'intervention précoce à tout enfant sourd et à sa famille.
- Adapter ce programme aux besoins particuliers de l'enfant et au projet éducatif choisi par ses parents.
- Donner une place systématique aux parents dans la mise en oeuvre des programmes d'intervention précoce.
- Porter une attention particulière aux frères et soeurs, auxquels un accompagnement spécifique doit être proposé si nécessaire.


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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-12-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quand orienter vers un pédicure/podologue ?
Thème : Pied personne âgée
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : L'orientation de la personne âgée présentant une affection podologique vers le pédicure-podologue est utile :
- devant toute plainte ou demande du patient concernant ses pieds .
- si la personne âgée rencontre des difficultés de chaussage.
L'orientation de la personne âgée présentant une affection podologique vers le pédicure-podologue est recommandée :
- en cas de troubles trophiques ou statiques du pied liés à une affection neurologique ou vasculaire suivie médicalement .
- en cas d'affection podologique associée à des troubles de la marche ou des antécédents de chute dont la prise en charge médicale a été assurée .
- lorsque l'indication d'une orthèse podologique est posée .
- en cas d'incapacité du patient à assurer soi-même ou par un aidant informé les soins courants du pied tels que la coupe d'ongles .
- en vue d'une réduction des hyperkératoses.
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Source : HAs. LE PIED DE LA PERSONNE ÂGÉE : APPROCHE MÉDICALE ET PRISE EN CHARGE DE PÉDICURIE-PODOLOGIE
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Recommandation

Titre : Quand parler d'asthme chez un nourrisson ?
Thème : Asthme enfant
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic positif
Outil d'aide à la décision : Il n'existe pas de définition consensuelle de l'asthme du nourrisson et du jeune enfant dans la littérature internationale. La proposition des experts français est la suivante :
La définition de l'asthme est clinique. asthme de l'enfant de moins de 36 mois est défini comme tout épisode dyspnéique avec râles sibilants, qui s'est produit au moins trois fois depuis la naissance et cela quels que soient l'âge de début, la cause déclenchante, l'existence ou non d'une atopie.
Ces épisodes de sifflements sont discontinus, avec des périodes pendant lesquelles l'enfant est asymptomatique.

D'autres tableaux cliniques doivent faire évoquer un asthme : toux induite par l'exercice, toux nocturne, toux chronique ou récidivante, toux persistant après une bronchiolite, sifflements persistants.

Cette définition large est nécessaire pour éviter le sous-diagnostic et par conséquent le sous-traitement. Poser le diagnostic d'asthme suppose d'avoir évoqué et éliminé les principaux diagnostics différentiels.

Démarche diagnostique
Le diagnostic d'asthme de l'enfant de moins de 36 mois est essentiellement clinique. Il n'existe pas d'outil diagnostique spécifique en routine : il est évoqué sur l'anamnèse, l'étude du carnet de santé, l'examen clinique et une radiographie de thorax normale en période intercritique.
Sont en faveur du diagnostic d'asthme la présence des signes suivants :
- la répétition d'épisodes de toux et de sifflements (>= 3), souvent favorisés par les infections virales, les irritants en particulier le tabagisme dans l'environnement, l'exercice ou les émotions .
- la prédominance nocturne des symptômes.
- la normalité de l'examen clinique entre les crises, et l'absence de retentissement sur la courbe staturo-pondérale.
- La présence de signes d'atopie personnels (eczéma atopique, rhinite allergique, allergie alimentaire) et familiaux (asthme, rhinite allergique et eczéma aopique chez les parents et/ou dans la fratrie) renforce la présomption d'asthme. Cependant leur absence ne doit pas faire renoncer au diagnostic.
- La radiographie de thorax de face est indispensable dans la démarche diagnostique de l'asthme de l'enfant de moins de 36 mois. Elle permet d'éliminer des diagnostics différentiels importants tels que les malformations et l'inhalation de corps étranger. Elle sera réalisée au mieux en inspiration (au début d'un pleur) et en expiration (à la fin d'un pleur).
- L'efficacité d'un traitement antiasthmatique d'épreuve renforce le diagnostic :
Le tableau clinique habituel des épisodes aigus se superpose à celui de la bronchiolite classique. C'est la répétition qui permet de définir l'asthme. Le nourrisson présentant des sifflements persistants ou « happy wheezer » a des sifflements permanents sans retentissement sur l'état général ni sur l'activité, sans toux ni dyspnée en intercritique.
- dans tous les cas les bêta-2 mimétiques de courte durée d'action (B2CA) seront prescrits à la demande pendant 7 à 15 jours à la dose de 200 µg 3 à 4 fois par jour .
- lorsqu'ils sont indiqués, les corticostéroïdes inhalés (CSI) seront prescrits pendant 2 à 3 mois (cf. fig. 2).
L'efficacité doit être évaluée sur l'amélioration de la toux et/ou des sifflements et/ou de la dyspnée. Cependant l'efficacité peut être incomplète ou inconstante en particulier chez les plus jeunes, sans pour autant éliminer le diagnostic d'asthme.
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Source : HAs, SP²F. Asthme de l'enfant de moins de 36 mois : diagnostic, prise en charge et traitement en dehors des épisodes aigus
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Date de la source : 25-05-2009
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quand penser à une roigine psychiatrique des syncopes ?
Thème : Syncopes
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Les maladies psychiatriques figurent dans la discussion sur la syncope de deux façons.
Certains médicaments à visée psychiatrique peuvent provoquer une hypotension orthostatique (phénothiazines, antidépresseurs tricycliques, inhibiteurs de la monoamine-oxydase et neuroleptiques) et, par conséquence, une véritable syncope.
La pseudo-syncope psychogène peut survenir dans des pathologies psychiatriques différentes : trouble conversif (névrose hystérique), attaque de panique, voire trouble factice (simulation).
Les patients présentant une pseudo-syncope associée à des maladies psychiatriques sont le plus souvent jeunes, avec une faible prévalence de cardiopathie, et présentent de fréquentes récidives. Les pseudo-syncopes chez des patients présentant un trouble conversif surviennent le plus souvent en présence d'un témoin et n'entraînent généralement pas de blessure.
Cependant, la présence de troubles psychiatriques ne permet pas d'exclure d'autres causes de syncope.
L'évaluation psychiatrique est recommandée lorsque les symptômes suggèrent une pseudosyncope psychogène ou si la véritable syncope est due à des médicaments psychotropes qui devront peut-être être changés.
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Source : HAs. Pertes de connaissance brèves de l'adulte : prise en charge diagnostique et thérapeutique des syncopes
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quand ponctionner une ascite ?
Thème : Cirrhose
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : La ponction évacuatrice est indiquée en cas de :
- gêne fonctionnelle de l'ascite (dyspnée) (grade A) . · résistance ou d'intolérance à l'association du régime désodé et d'un traitement diurétique (grade A).
L'expansion par perfusion d'albumine humaine à 20 % (7-8 g d'albumine par litre d'ascite soustrait) est recommandée :
- au-delà de 5 litres d'ascite soustraits car elle améliore la survie (grade A) .
- entre 3 et 5 litres d'ascite soustraits, une expansion volémique est recommandé malgré l'absence d'effet démontré sur la survie .
En dessous de 3 litres d'ascite soustrait, l'expansion par perfusion d'albumine est laissée à l'appréciation du médecin.
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES COMPLICATIONS CHEZ LES MALADES ATTEINTS DE CIRRHOSE
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Date de la source : 24-12-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quand pratiquer une gastroscopie en cas de suspicion d'ulcère gastrique ?
Thème : Ulcère gastroduodénal
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic positif
Outil d'aide à la décision : Chez un patient ayant une symptomatologie ulcéreuse typique ou atypique, une endoscopie haute est recommandée en première intention :
- chez tout patient âgé de plus de 45 ans ayant un syndrome ulcéreux typique ou atypique .
- chez un patient âgé de moins de 45 ans :
- présentant des symptômes d'alarme tels qu'une anémie ou un amaigrissement,
- en cas de positivité d'un test diagnostique d'Helicobacter pylori,
- en cas d'échec du traitement symptomatique chez un patient âgé de moins de 45 ans.
Des biopsies multiples doivent être systématiquement pratiquées en cas d'ulcère gastrique.
...En cas de suspicion clinique d'ulcère chez un patient traité par AINS, l'endoscopie haute est recommandée en cas de persistance des symptômes après quelques jours d'arrêt du traitement gastrotoxique, ou d'impossibilité d'arrêt du traitement par AINS.
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Source : ANAES. INDICATION À VISEÉ DIAGNOSTIQUE DE L'ENDOSCOPIE DIGESTIVE HAUTE EN
PATHOLOGIE OESO-GASTRO-DUODÉNALE DE L'ADULTE À L'EXCLUSION DE L'ÉCHOENDOSCOPIE ET L'ENTÉROSCOPIE
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Date de la source : 01-03-2001
Type de document : Recommandation

Titre : Quand prescrire de l'aspirine à un patient hypertendu ?
Thème : HTA
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : En prévention primaire :
- chez le patient hypertendu à risque faible ou moyen, le traitement par aspirine n'est pas recommandé .
- chez le patient hypertendu non diabétique ayant un risque cardio-vasculaire élevé, un traitement systématique par aspirine à dose faible (75 mg/j) n'est pas recommandé en raison d'un bénéfice limité par le risque hémorragique.
En prévention secondaire (maladie cardio-vasculaire, cérébro-vasculaire ou rénale associée) et chez les patients diabétiques, un traitement par aspirine à dose faible (75 mg/j) est recommandé après avoir vérifié l'absence de contre-indication.
Ce traitement par l'aspirine ne doit être initié que lorsque la PA est contrôlée car le risque d'hémorragie cérébrale est augmenté chez le patient hypertendu non contrôlé (grade C).
Complément : Cette recommandation a été retirée par la HAs le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en oeuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ADULTES ATTEINTS D'HYPERTENSION ARTÉRIELLE ESSENTIELLE ACTUALISATION 2005
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quand prescrire le rituximab ?
Thème : Polyarthrite rhumatoïde
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Le rituximab en association avec le méthotrexate est indiqué en cas de PR certaines, actives, sévères ou évolutives, en cas d'échec à d'autres traitements de fond, dont au moins un anti-TNFa, et en dehors des contre-indications (grade A).
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en oeuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. Polyarthrite rhumatoïde Prise en charge en phase d'état
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Date de la source : 30-11-2007
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quand prescrire un bilan orthophonique ?
Thème : Orthophonie
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Chez l'enfant de 3 à 4 ans il y a indication de bilan orthophonique :
- en cas d'absence de langage intelligible pour les personnes non familières .
- en cas d'absence de structure grammaticale (3 mots dont un verbe associés à 3 ans) .
- en cas de troubles de la compréhension.

Chez l'enfant de 4 à 5 ans :
Même en cas de retard moins sévère que précédemment, le bilan orthophonique peut être indiqué pour faire une évaluation quantifiée des troubles de l'expression et des troubles de la compréhension.
En cas de retard dans l'expression et en particulier l'aspect phonologique du langage uniquement, en l'absence évidente de retard ou de trouble dans la compréhension, une simple surveillance paraît justifiée avec un réexamen de l'enfant 6 mois plus tard (grade C).

À 5 ans, le bilan orthophonique est justifié non seulement dans les cas cités précédemment, mais aussi devant tout trouble du langage quel qu'il soit, authentifié par une batterie de dépistage. La persistance d'un trouble du langage, en particulier de troubles phonologiques peut gêner considérablement l'apprentissage de la lecture au début du primaire (grade C).
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Source : ANAES. L'ORTHOPHONIE DANS LES TROUBLES SPECIFIQUES DU DEVELOPPEMENT DU LANGAGE ORAL CHEZ L'ENFANT DE 3 A 6 ANS
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Date de la source : 01-05-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quand proposer un dépistage du diabète ?
Thème : Diabète
Chapitre : Dépistage Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Un dépistage opportuniste ciblé des sujets de plus de 45 ans ayant (en plus de l'âge) au moins un des marqueurs de risque de diabète suivants :
- origine non caucasienne et/ou migrant .
- marqueurs du syndrome métabolique :
+ excès pondéral mesuré à partir de l'IMC, défini comme > 28 kg/m²,
+ hypertension artérielle (pression artérielle systolique > 140 mmHg et/ou pression artérielle diastolique > 90 mmHg et/ou hypertension artérielle traitée) .
- HDL-cholestérol < 0,35 g/L (0,9 mmol/L) et/ou triglycérides > 2 g/L (2,3 mmol/L) et/ou dyslipidémie traitée .
- antécédents :
+ diabète familial (du premier degré),
+ diabète gestationnel ou enfants de poids de naissance de plus de 4 kg,
+ diabète temporairement induit (consensus d'experts).
Le dépistage doit être réalisé par un test de glycémie veineuse à jeun, effectué au laboratoire. En cas de positivité, ce test se substitue au premier test du diagnostic. Un nouveau contact avec le médecin doit être réalisé et conduire à la prescription d'un deuxième test destiné à confirmer le diagnostic.
En cas de résultat négatif, le test devra être répété tous les 3 ans (ou tous les ans pour les sujets hyperglycémiques modérés à jeun). Un suivi plus rapproché (entre 1 et 3 ans) doit être effectué chez les sujets ayant plusieurs marqueurs de risque.
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Source : ANAES. PRINCIPES DE DEPISTAGE DU DIABETE DE TYPE 2
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Date de la source : 01-02-2003
Type de document : Recommandation

Titre : Quand proposer un frottis vaginal ?
Thème : Grossesse
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : La réalisation d'un frottis cervical doit être proposée à la femme enceinte lors de la 1re consultation prénatale, en particulier chez les femmes qui ne bénéficient pas d'un suivi gynécologique régulier en dehors de la grossesse. Le frottis peut également être proposé à la consultation postnatale s'il date de plus de 2 à 3 ans.
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Source : HAs. Comment mieux informer les femmes enceintes ?
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Date de la source : 02-05-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quand proposer une autre thérapie que la metformine chez un diabétique récent ?
Thème : Diabète
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Si après 6 mois de prise en charge hygiéno-diététique (après 3 mois si l'hyperglycémie est plus importante), l'HbA1c reste supérieure à 6,5 %, on a le choix entre les différences classes d'hypoglycémiants :
Quel que soit l'Indice de Masse Corporelle, on peut débuter le traitement médicamenteux en priorité par :
- la metformine,
- en cas d'intolérance ou de contre-indication, les inhibiteurs de l'alphaglucosidase (surtout s'il existe une hyperglycémie post-prandiale)
- si l'indice de masse corporelle est inférieur à 27 on pourra opter en première intention pour un insulinosécréteur (sulfamide ou glinide), principalement si l'hyperglycémie est plus marquée et le risque hypoglycémique plus faible.
Adaptation des posologies de la monothérapie initiale : le groupe de travail recommande d'utiliser des posologies croissantes guidées par la tolérance et l'efficacité de la molécule utilisée (Accord professionnel).
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Source : AFSSAPS, HAs. TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Actualisation)
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Date de la source : 28-11-2006
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quand proposer une psychothérapie ?
Thème : Dépression
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : L'option psychothérapeutique est particulièrement proposée lorsque coexistent des troubles de la personnalité, des conflits psychologiques actuels ou anciens, des difficultés interpersonnelles ou lorsque le patient exprime la demande d'une aide de ce type.
- Place de la psychothérapie dans la prévention des récidives
Une psychothérapie seule ou associée à un antidépresseur est recommandée car elle peut réduire le risque de récidive et peut donc prévenir l'évolution d'un épisode dépressif caractérisé vers la chronicité.
Elle peut être instaurée :
+ soit pendant la phase initiale de traitement de l'épisode dépressif caractérisé .
+ soit en phase de consolidation après obtention d'une rémission des symptômes dépressifs .
+ soit en traitement de maintien, au décours des 2 phases précédentes
(grade B pour les psychothérapie de type TCC . accord professionnel pour les thérapies psyhodynamiques
- Place de la psychothérapie dans le traitement de la dépression chronique
La psychothérapie seule, quelque soit son type, n'est pas recommandée.
L'association aux antidépresseurs d'une psychothérapie de type TCC ou psychodynamique peut être recommandée.
- Place de la psychothérapie dans le traitement des symptômes résiduels
Une psychothérapie peut être recommandée au décours du traitement de l'épisode dépressif caractérisé si elle n'a pas été débutée en phase initiale ou en phase de consolidation (grade B pour les psychothérapies de type TCC . accord professionnel pour les thérapies psychodynamiques).
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en oeuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte. 2007
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Type de document : Recommandation

Titre : Quand réaliser une DMO ?
Thème : Cirrhose
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Quelle que soit l'étiologie de la cirrhose, il est recommandé de réaliser une ostéodensitométrie par absorptiométrie biphotonique aux rayons X (DEXA) au niveau du rachis lombaire et du col fémoral, chez les patients cirrhotiques présentant l'un des facteurs de risque osseux suivants :
- une corticothérapie au long cours (>= 7,5 mg/jour pendant plus de 3 mois),
- un hypogonadisme prolongé,
- un indice de masse corporelle inférieur à 19 kg/m2,
- une ménopause avant 45 ans,
- des antécédents (familiaux ou personnels) de fractures périphériques ou vertébrales.
L'indication de cet examen devrait également être considérée dans le cadre d'un bilan avant transplantation hépatique.
Les principes généraux de traitement de l'ostéoporose postménopausique s'appliquent au patient cirrhotique. Une stratégie de décision est proposée par l'Afssaps en fonction de l'âge, de l'existence de fractures par fragilité, des résultats de l'ostéodensitométrie et des facteurs de risque de fracture associés.
Une deuxième ostéodensitométrie peut se justifier en cas :
- d'arrêt du traitement,
- de mise en route d'une corticothérapie de plus de 3 mois si la première ostéodensitométrie osseuse était normale,
- de posttransplantation (à 6 mois).
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Source : HAs. SURVEILLANCE DES MALADES ATTEINTS DE CIRRHOSE NON COMPLIQUÉE ET PRÉVENTION PRIMAIRE DES COMPLICATIONS
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Date de la source : 01-08-2008
Type de document : Recommandation

Titre : Quand rechercher une infection bactérienne ORL en cas d'urticaire chronique ?
Thème : Urticaire
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Imagerie
Outil d'aide à la décision : L'analyse de la littérature concernant les infections bactériennes ne montre pas d'association entre infection dentaire, sinusienne ou « foyer infectieux local » et urticaire chronique. Il n'y a donc pas lieu de les rechercher systématiquement chez des patients atteints d'urticaire chronique (en dehors des patients présentant des angio-oedèmes localisés du visage).
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Source : ANAES, SFD. Prise en charge de l'urticaire chronique
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Date de la source : 01-01-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quand rechercher une protéinurie ?
Thème : Insuffisance rénale
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : - Une recherche de microalbuminurie est recommandée chez les sujets diabétiques de type 1 et 2 une fois par an si la recherche de protéinurie est négative à la bandelette urinaire.
- Une recherche de protéinurie à la bandelette urinaire est recommandée chez les diabétiques une fois par an et les hypertendus une fois tous les 5 ans lorsque la première recherche est négative, complétée par un dosage de la protéinurie des 24 heures en cas de positivité.
- Une recherche de protéinurie et d'hématurie est recommandée en présence d'oedèmes, lors de la suspicion d'une gammapathie monoclonale, dans le suivi des maladies inflammatoires chroniques, et lors de la découverte d'un DFG inférieur à 90 ml/min/1,73 m2.
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Source : ANAES. Diagnostic de l'insuffisance rénale chronique chez l'adulte
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Date de la source : 01-09-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quand signaler ?
Thème : Syndrome du bébé secoué
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Il y a lieu de signaler dans les meilleurs délais pour protéger immédiatement l'enfant et pour ne pas compromettre l'enquête pénale. Plus le signalement se situe près des faits, plus l'enquête pénale sera efficace rapidement.
Cela ne dispense toutefois pas d'une réflexion collégiale, toujours indispensable, qui permet de compléter le signalement.

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Source : SOFMER. Audition publique. Syndrome du bébé secoué. Audition piblique. Recmmandations de la commission d'audition.
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quand utiliser le test à l'interferon gamma en remplacement de l'IDR tuberculeuse ?
Thème : Maladies infectieuses
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Cet acte de biologie médicale ne pose pas de problème particulier de sécurité, car il est réalisé à partir de prélèvement sanguin. Les indications de ce test sont les suivantes :
- pour réaliser l'enquête (diagnostic de tuberculose-infection latente) autour d'un cas, uniquement chez les adultes (de plus de 15 ans) .
- lors de leur embauche, pour les professionnels de santé, et pour ceux travaillant dans un service à risque (listés dans les articles R. 3112-1 et R. 3112-2 du Code de la santé publique), c'est-à-dire dans les mêmes conditions que celles préconisées par les recommandations sur l'IDR .
- pour aider au diagnostic des formes extrapulmonaires de la tuberculose-maladie souvent difficiles à étiqueter .
- avant la mise en route d'un traitement par anti-TNFa, dans les mêmes conditions que les recommandations de l'Afssaps (Prévention et prise en charge des tuberculoses survenant sous anti-TNF, 2005).
Dans la stratégie diagnostique, ce test trouve actuellement sa place en remplacement de l'IDR (pour ces quatre indications). Si le résultat du test est positif, la conséquence est la possible mise en route d'un traitement antituberculeux, en fonction des autres éléments disponibles.
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Source : HAs. TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D'INTERFÉRON g POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES
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Date de la source : 13-12-2006
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que comporte l'accompagnement ?
Thème : Addictions (Prise en charge des consommateurs de cocaïne)
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : L'accompagnement doit considérer la situation de la personne au moment de la rencontre, évaluer les priorités médicales, sociales, judiciaires, et définir à partir de cette évaluation des objectifs à court, moyen et long terme. Il doit s'adapter à sa situation sociale. L'accompagnement repose sur l'articulation de trois axes :
- la consultation médicale .
- le soutien psychosocial .
- le soutien psychologique.

Consultation médicale. Elle consiste à proposer :
- un bilan somatique (cardiologique, hépatique, neurologique, ORL, etc.) .
- une évaluation neuropsychologique (bilan des fonctions cognitives) .
- une évaluation des comorbidités psychiatriques (trouble de l'humeur, trouble hyperactif avec déficit de l'attention, trouble anxieux, etc.).

Soutien psychosocial : Le soutien psychosocial constitue une part essentielle de la prise en charge car la consommation de cocaïne, notamment la consommation de cocaïne base (crack, free base), est souvent associée à une désinsertion sociale.
Les actions de soutien psychosocial sont diversifiées : elles vont de la simple aide ponctuelle pour ceux qui ont pu préserver une intégration sociale efficiente, à une aide plus importante (soutien dans leurs démarches éventuelles auprès des autorités judiciaires et accompagnement pour une insertion socioprofessionnelle, etc.).

Soutien psychologique : Il permet le repérage des éventuelles problématiques psychologiques et aide à définir la place que la consommation de cocaïne occupe dans la vie de la personne.
Il contribue à éviter les rechutes en travaillant à court terme avec la personne sur les moyens à mettre en oeuvre. L'engagement dans une prise en charge psychothérapeutique peut être proposé.
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Date de la source : 00-05-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Que conseiller à un patient ?
Thème : Hépatite C
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Des études ont montré que certains facteurs associés à l'infection virale C peuvent influencer la réponse au traitement et l'évolution de la maladie. Il est important de les prendre en compte dans une approche globale du patient, qu'il soit ou non traité.
3.1. L'alcool
Une consommation excessive semble associée à une augmentation de la réplication virale et à une résistance au traitement antiviral, et conduit à une évolution plus rapide de l'hépatopathie.
Une consommation nulle ou très limitée (< 10 g/j) est donc recommandée.
En cas d'alcoolodépendance, le traitement antiviral peut être proposé s'il existe une prise en charge globale de celle-ci. Même en l'absence de traitement antiviral, la prise en charge de l'alcoolodépendance est importante pour limiter l'évolution de l'hépatopathie.
3.2. L'excès de poids
L'excès de poids est un facteur de stéatose, elle-même associée à une progression plus rapide de la fibrose. En outre, il réduit les chances de succès thérapeutique. Une réduction pondérale doit être recherchée.
3.3. Le tabac
Une étude suggère que le tabagisme augmente la sévérité de l'atteinte hépatique. Compte tenu du bénéfice de l'arrêt du tabac sur la santé, le jury recommande une réduction et si possible un arrêt de la consommation de tabac.
3.4. Les vaccins
La vaccination vis-à-vis du VHB est recommandée, en raison du risque de co- infection avec le VHC qui est un facteur pronostique péjoratif.
Les indications de la vaccination vis-à-vis du virus de l'hépatite A (VHA) sont les mêmes que celles de la population générale.
3.5. Les autres traitements
Aucun autre traitement ou régime n'a fait la preuve de son efficacité, en particulier les saignées et l'acide ursodésoxycholique.
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Source : ANAES, AFEF, SNFGE, SPILF, SNFMI, FNPRRH. Traitement de l'hépatite C
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Date de la source : 01-02-2002
Type de document : Information du patient

Titre : Que conseiller en cas de constipation ?
Thème : Grossesse
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : La constipation est fréquente durant la grossesse. Des conseils diététiques sont donnés aux femmes.
1. Encourager les femmes à changer leur régime alimentaire, en ajoutant des fibres comme le son ou des pétales de blé complet enrichis en son (grade A).
2. Conseiller une bonne hydratation, la pratique de l'exercice physique, un apport quotidien en fruits et légumes.
3. En cas de constipation persistante malgré l'apport en fibres, proposer des laxatifs osmotiques ainsi que la consommation d'une eau riche en magnésium.
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Source : HAs. Comment mieux informer les femmes enceintes ?
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Date de la source : 02-05-2005
Type de document : Information du patient

Titre : Que dire à une femme pouvant bénéficier d'un THS ?
Thème : Ménopause
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : 1. La ménopause n'est pas une maladie ! Le THS est par contre un médicament. Il a des indications, des contre-indications et des effets indésirables. Il doit être prescrit pour une durée limitée . en pratique, 2 à 3 ans sont en moyenne suffisants (discutez-en avec votre médecin !).
2. Le THS est le traitement de loin le plus efficace contre certains troubles qui peuvent survenir à la ménopause, telles les bouffées de chaleur, la sécheresse vaginale et les sudations nocturnes. Il ne s'agit pas d'une panacée dans la lutte contre le vieillissement, il ne répondra pas dans ce cas à toutes vos attentes. Il n'a, en particulier, pas d'effet protecteur sur les troubles cognitifs et le risque de démence.
3. Le THS est efficace pour la prévention de certaines fractures à la ménopause. Les fractures sont cependant peu fréquentes avant 60 ans et des alternatives thérapeutiques peuvent vous être proposées. Discutez-en avec votre médecin !
4. Si vous avez besoin ou souhaitez prendre un THS à base d'oestrogènes seuls, sachez que, sur la base des données actuelles, ce traitement ne semble pas augmenter le risque de cancer du sein mais que par contre vous serez exposée à un risque cardio-vasculaire et un risque de cancer de l'endomètre accrus. Discutez-en avec votre médecin !
5. Si vous avez besoin ou souhaitez prendre un THS combinant oestrogènes et progestatifs, vous éviterez le surcroît de risque de cancer de l'endomètre et pourriez réduire le risque de cancer colorectal mais serez exposée à un risque augmenté de cancer du sein et de risque cardio-vasculaire. Discutez-en avec votre médecin !
6. Si vous avez eu une hystérectomie, il est inutile de prendre un traitement oestroprogestatif, un traitement par oestrogènes seuls est suffisant. Vous pourriez sinon vous exposer à un surcroît de risque inutile de cancer du sein.
7. Si vous ne présentez pas de facteur de risque particulier, les experts considèrent que ces surcroîts de risque ne remettent pas en cause la prescription d'un THS dans le traitement de certains troubles de la ménopause tels que bouffées de chaleur, sécheresse vaginale ou sudations nocturnes. Discutez-en avec votre médecin !
8. Nous attirons votre attention sur le fait que ne pas prendre de THS, ne vous fera pas éviter tout risque de cancer ou tout risque cardio-vasculaire. Les cancers du sein ou de l'endomètre et les accidents cardio-vasculaires surviennent aussi chez des femmes qui n'ont jamais pris de THS.
9. Si vous avez arrêté un THS, vous ne courez plus de risque cardio-vasculaire supplémentaire. De même, le surcroît de risque de cancer du sein aura disparu dans les 5 ans après l'arrêt de votre traitement.
10. Pour éviter les problèmes, le meilleur suivi consiste à la consultation régulière de votre médecin (par ex. 2 fois par an) en vue d'un examen gynécologique et à la participation tous les 2 ans au programme de dépistage du cancer du sein par mammographie.
11. Nous attirons votre attention sur le fait que les dérivés du soja, et plus généralement les phyto-oestrogènes, s'ils peuvent avoir une action sur les bouffées de chaleur, peuvent présenter les mêmes risques que les oestrogènes ! La fiabilité de ces produits n'est pas garantie et leur sécurité n'a pas été évaluée. Nous vous déconseillons donc d'en prendre pour le traitement de vos troubles, tant qu'ils n'auront pas reçu l'autorisation des autorités sanitaires.
12. Si vous désirez des informations complémentaires, n'hésitez pas à consulter votre médecin ou bien rendez-vous sur le site Internet : « www.XXX.fr » (site à créer) ou encore téléphonez au 08 20 00 00 00 (accueil téléphonique à créer). Un médecin vous répondra.
ANAES
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Source : ANAES, AFSSAPS. Traitements hormonaux substitutifs de la ménopause
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Date de la source : 11-05-2004
Type de document : Information du patient

Titre : Que dire à un aptient présentant des syncopes à répétition ?
Thème : Syncopes
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Le groupe de travail rappelle que le médecin est tenu d'informer le patient sur les risques d'accidents liés à sa pathologie. Le patient doit faire évaluer sa situation auprès de la commission départementale du permis de conduire. Toutes les données disponibles suggèrent que :
- l'état médical d'un conducteur, exception faite de l'alcool, n'est pas un facteur de risque important dans les accidents de la route .
- la plupart des accidents de la route de cause médicale survient chez des conducteurs connus pour avoir une maladie préexistante .
- l'incapacité soudaine du conducteur est à l'origine d'un accident sur 1 000.
Complément : Voir lien de à p 23 à 29 pour la liste sous forme de tableau des pathologies posant problème avec le permis de conduire.
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Source : HAs. Pertes de connaissance brèves de l'adulte : prise en charge diagnostique et thérapeutique des syncopes
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Document administratif Information du patient

Titre : Que dire à un patient et/ou sa famille en cas d'escarre ?
Thème : Escarre
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : L'éducation du patient et de sa famille est systématiquement envisagée pour tous les patients à mobilité réduite permanente, y compris les personnes âgées dépendantes, pour lesquels le risque d'escarre est constant.
La démarche éducative consiste à :
- adapter l'éducation en fonction de la connaissance du patient et de l'identification de facteurs facilitant et limitant l'acquisition de compétences .
- se mettre d'accord avec le patient sur les compétences qui lui sont les plus utiles à acquérir en intégrant les éléments suivants chaque fois que nécessaire : les facteurs de risque d'escarre spécifiques au patient, l'autosurveillance cutanée aux points d'appui, la mobilisation et les changements de position, l'hydratation et l'alimentation, l'hygiène de la peau, l'élimination urinaire et/ou fécale, l'habillement, l'adaptation à l'environnement, la prise en charge de la douleur et la participation aux soins de plaies .
- proposer au patient et éventuellement à son entourage des applications pratiques concernant les mesures de prévention et le traitement de l'escarre .
- évaluer les réussites et les difficultés de mise en oeuvre au quotidien.
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Source : ANAES. Prévention et traitement des escarres de l'adulte et du sujet âgé
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Date de la source : 01-11-2001
Type de document : Information du patient

Titre : Que doit comporter l'enquête étiologique ?
Thème : Alzheimer et maladies apparentées : prise en charge des troubles du comportement perturbateurs
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : Les troubles du comportement ont une origine multifactorielle. Ils peuvent être déterminés par des facteurs :
- écologiques, liés à l'environnement et à l'entourage, aux aidants et aux professionnels .
- propres à la personne (somatiques, personnalité) .
- propres à la maladie (neurobiologiques, cognitifs). Cette distinction artificielle ne doit pas faire ignorer que l'ensemble de ces facteurs sont souvent intriqués et interagissent entre eux. L'enquête doit rechercher en priorité les causes somatiques et psychiatriques, les facteurs déclenchants et les facteurs prédisposants.

Causes somatiques
Il est recommandé de les rechercher en premier, en raison de leur gravité potentielle et des réponses thérapeutiques rapides qui peuvent y être souvent apportées. Ce sont :
- une douleur mal contrôlée, un fécalome, un globe vésical, une infection, etc. qui peuvent être souvent identifiés au terme d'un examen somatique éventuellement complété par des examens paracliniques. Ils sont en outre générateurs de confusion mentale, dont les conséquences psychologiques, cognitives et comportementales sont nombreuses4 .
- une cause iatrogène dont le risque est majoré en cas de polymédication.

Causes psychiatriques
Il est recommandé de rechercher un épisode dépressif ou anxieux actuel ou une décompensation d'une maladie psychiatrique préexistante qui peuvent se manifester par des troubles du comportement (agitation, opposition, troubles du sommeil, déambulations, cris, etc.).

Facteurs déclenchants
Il est recommandé de relever les événements récents, même anodins, qui sont des facteurs de stress et peuvent faire décompenser un état de vulnérabilité. Il peut s'agir :
- de changements d'organisation de la prise en charge ou du lieu de vie du patient .
- de modifications de l'environnement ou des intervenants .
- de situations de conflit interpersonnel ou de contraintes vécues.

Facteurs prédisposants
Facteurs cognitifs
Il est recommandé de déterminer les types de troubles cognitifs prédominants (mémoire, orientation, jugement, communication, praxies, fonctions exécutives, etc.) et ayant le plus de conséquences sur l'adaptation du patient à la vie quotidienne. La connaissance des déficits cognitifs sous-jacents est importante pour adapter au mieux l'attitude des aidants et des professionnels.
Comorbidités somatiques
Il est recommandé de vérifier la stabilité des pathologies chroniques, génératrices de handicap, de stress ou de contraintes, ainsi que l'utilité des mesures thérapeutiques, notamment médicamenteuses, qu'elles nécessitent. Une douleur est un facteur favorisant à rechercher systématiquement et à contrôler.
Facteurs d'autonomie fonctionnelle
Il est recommandé de rechercher, traiter ou compenser l'existence de déficits sensoriels, notamment auditifs et visuels, qui sont un facteur fréquent de difficultés d'adaptation à l'environnement. Il est recommandé de rechercher la présence de handicaps physiques pour les déplacements, pour les activités basiques de la vie quotidienne (toilette, habillage, alimentation, gestion des besoins élémentaires) et de quantifier leur importance.

Facteurs de personnalité
Il est recommandé de connaître autant que possible des éléments d'histoire de vie, du caractère et de la personnalité avant la survenue de la maladie, des modalités antérieures de réaction à des situations stressantes ou des problèmes de santé. Ces informations peuvent être récupérées auprès de proches du patient ayant une connaissance de sa biographie, mais elles doivent être interprétées selon la qualité des relations que le patient a entretenues ou a actuellement avec ses proches.

Facteurs relationnels
Il est recommandé de prendre en compte :
- l'attitude des soignants et des aidants .
- leur degré d'information et de formation .
- leur capacité de communication, d'empathie, d'anticipation des besoins du patient et d'adaptation à ses symptômes.

Facteurs d'environnement
Les contraintes environnementales, notamment en institution (lieux imposés, types de locaux, organisation de la journée), représentent un facteur pouvant favoriser la survenue de troubles du comportement.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Que doit comporter l'examen clinique pour rechercher les signes de gravité ?
Thème : Chute personne âgée
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Pour rechercher les signes de gravité, il est recommandé de faire systématiquement un examen clinique ciblé à toute personne faisant des chutes répétées (grade C).

Cet examen clinique doit rechercher :
-> les signes cliniques liés aux conséquences de la chute :
- rechercher des douleurs aiguës à la palpation du rachis, des côtes, des membres inférieurs, une impotence fonctionnelle et/ou une déformation d'un membre inférieur, un trouble de la conscience, et/ou un traumatisme de la face, et/ou une lacération cutanée de grande taille et/ou dépassant l'hypoderme,
- examiner la capacité à maintenir une posture stable en position debout, en condition statique et dynamique, en évaluant la rétropulsion, l'appréhension à la station debout et la présence d'une rigidité oppositionnelle ou extrapyramidale axiale et/ou généralisée,
- réaliser deux tests fonctionnels standardisés et chronométrés évaluant la marche et l'équilibre : station unipodale et timed up & go test .
-> les signes cliniques liés à la pathologie responsable de la chute :
- ausculter le coeur et les poumons,
- rechercher un déficit neurologique sensitivomoteur, un syndrome extrapyramidal et une ataxie à l'aide d'un test de Romberg,
- mesurer la température corporelle. Cet examen clinique est recommandé quel que soit le contexte de la chute et quel que soit le lieu de prise en charge. Il n'existe pas de données suffisantes permettant de recommander une hiérarchisation des différents items proposés ci-dessus. Il pourra être complété en fonction des signes d'appel et des particularités liées aux antécédents ou au tableau clinique au moment de la chute.
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Source : SFGG – HAS (service des bonnes pratiques professionnelles) / Avril 2009
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Type de document : Recommandation

Titre : Que doit comporter le plan de soin et d'aide ?
Thème : Alzheimer (annonce du diagnostic)
Chapitre : Information du patient Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : Le plan de soins et d'aides comprend en fonction de la clinique et de la situation sociale :
- la mise en place de l'ALD .
- les soins médicamenteux spécifiques et non médicamenteux .
- la prise en charge des comorbidités et des facteurs de risque .
- la surveillance nutritionnelle .
- la carte d'information « Maladie d'Alzheimer » proposée au patient .
- une orientation vers un psychologue et/ou un psychiatre (soutien du patient et/ou de son entourage) .
- l'orientation vers les services sociaux (mise en place des aides et des financements) .
- une information sur les associations de malades et de familles de malades .
- une information sur les structures de répit .
- des conseils pour l'adaptation du logement .
- une information par le pharmacien lors de la délivrance du traitement .
- le suivi par le médecin traitant et en consultation mémoire tel que défini dans les recommandations de la HAS.

Une évaluation gériatrique est proposée le cas échéant.
La désignation précoce d'une personne de confiance est souhaitable, ainsi que la réalisation d'un mandat de protection future.
En fonction du stade ou de l'évolution de la maladie, d'autres questions peuvent être abordées comme :
- les souhaits et projets du patient et de son entourage .
- la conduite automobile .
- le repérage de situations à risque (le repassage, l'usage d'outils dangereux, la pratique d'activité dangereuse comme la chasse, la plongée, la présence d'armes à feu au domicile, des activités ou métiers à risque, etc.) .
- l'adaptation du logement ou une alternative au domicile .
- l'indication d'une protection juridique. Un suivi spécifique des aidants est nécessaire et peut comprendre selon les cas :
- des soins médicaux et paramédicaux .
- une aide à la personne .
- un temps d'écoute spécialisé .
- un repérage des situations d'épuisement, etc.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-09-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Que doit comporter le premier temps de l'évaluation clinique ?
Thème : Addictions (Prise en charge des consommateurs de cocaïne)
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Le premier temps de la rencontre est celui de l'évaluation du consommateur de cocaïne. Un recueil de données est nécessaire :
- histoire personnelle .
- environnement .
- histoire de la consommation de cocaïne .
- histoire des consommations associées .
- stratégies déjà mises en place par l'usager pour réguler ou arrêter sa consommation .
- comorbités psychiatriques et somatiques.

Quel que soit le stade dans le parcours de consommation, il est nécessaire d'avoir des informations sur :
- l'âge de début de la consommation .
- la fréquence, la voie d'administration, la quantité consommée et les dépenses associées .
- les situations à risque (analyse fonctionnelle de ces situations à risque) .
- l'utilisation d'autres substances psychoactives, dont l'alcool .
- les conduites à risque de contamination virale liées aux voies d'administration utilisées .
- les conduites sexuelles à risque .
- survenue d'idées délirantes (à thématique de persécution), de symptômes anxieux, dépressifs et d'idées suicidaires.

L'examen somatique doit notamment comprendre un examen :
- cardio-vasculaire .
- respiratoire .
- dermatologique, à la recherche de complications locales infectieuses .
- ORL si la voie intranasale est utilisée .
- bucco-dentaire.
Cette évaluation globale permet de construire les différentes étapes de la prise en charge et de prioriser certaines de ses modalités en fonction des besoins identifiés. Les modalités comprennent notamment :
- un accompagnement adapté, c'est-à-dire respectueux des attentes de l'usager et tenant compte des offres des acteurs professionnels .
- une intervention précoce dans le cadre du repérage .
- un entretien motivationnel .
- un « counseling » .
- un traitement psychothérapeutique .
- une prise en charge psychosociale .
- un traitement médicamenteux.
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Date de la source : 00-05-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Que doit rechercher l'évaluation clinique initiale ?
Thème : Polyarthrite rhumatoïde
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : L'évaluation initiale de la PR débutante comprend les paramètres cliniques et biologiques permettant d'apprécier l'activité de la maladie
- le nombre d'articulations gonflées (NAG) .
- le nombre d'articulations douloureuses (NAD) .
- l'existence d'une raideur matinale .
- la vitesse de sédimentation (VS), le taux de protéine C réactive (CRP) .
- la mesure de l'intensité de la douleur .
- la mesure de l'activité globale de la PR par le patient à l'aide de l'échelle visuelle analogique (EVA).
Certains des éléments ci-dessus sont nécessaires pour le calcul du Disease Activity Score 28 (DAS 28, cf. annexe 3), qui est recommandé (grade C).
Il est conseillé d'évaluer le handicap fonctionnel, par exemple par le Health Assessment
Questionnaire (HAQ . cf. annexe 2) (grade C). À ce stade, le handicap fonctionnel reflète essentiellement l'activité de la PR.
Il est également recommandé de rechercher les manifestations extra-articulaires (ténosynovites, nodules rhumatoïdes, vascularite, syndrome sec, syndrome de Raynaud, etc.).
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en oeuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. Polyarthrite rhumatoïde Diagnostic et prise en charge initiale
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Date de la source : 30-11-2007
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Que doit rechercher l'examen à 8 jours sur le plan visuel ?
Thème : Dépistage pédiatrique (amblyopie)
Chapitre : Dépistage Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Le bilan visuel recommandé comporte :
1. un interrogatoire des parents
Il a pour but de préciser l'existence éventuelle de situations cliniques à risque, telles qu'elles ont été définies plus haut, afin de prévoir un examen ophtalmologique avant 1 an.
2. un examen externe de l'oeil :
- examen des paupières
- vérification de la symétrie des globes oculaires
- examen à l'aide d'un point lumineux (« lampe-crayon ») de la sclérotique, de la conjonctive, de la cornée, de l'iris, des pupilles.
Les pupilles doivent être noires, rondes, de même taille, et la cornée parfaitement transparente. L'examen des pupilles se fait au mieux avec un ophtalmoscope, qui permet l'étude de la lueur pupillaire . celle-ci doit être rouge - orangé, de la même couleur pour les deux yeux.
3. une recherche des réflexes visuels normalement présents à la naissance, selon l'ordre
de réalisation suivant :
- réflexe d'attraction du regard à la lumière douce
- réflexe photo moteur, étudié sur un oeil en cachant l'oeil contro latéral
- réflexe de fermeture des paupières à l'éblouissement.
Toute anomalie de cet examen impose un examen ophtalmologique. Celui-ci doit être réalisé dans les jours qui suivent en cas de baisse de transparence cornéenne ou d'une cornée agrandie (mégalocornée) ou de toute autre anomalie de la cornée et/ou en cas de leucocorie et/ou en cas d'anomalie de la lueur pupillaire.
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Source : ANAES. DÉPISTAGE PRÉCOCE DES TROUBLES DE LA FONCTION VISUELLE CHEZ L'ENFANT POUR PRÉVENIR L'AMBLYOPIE
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Date de la source : 11-06-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que doit rechercher l'examen clinique ?
Thème : Neuropathie périphérique
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : - la force globale et segmentaire, aux 4 membres, distale et proximale (avec cotation de 0 à 5 (cf. échelle MRC en annexe 2) .
- les réflexes ostéotendineux achilléens, rotuliens, bicipitaux, tricipitaux, stylo-radiaux et cubito-pronateurs .
- les différents types de sensibilité : à la température, à la douleur, au toucher (notamment avec un monofilament de Nylon de calibre 5,07, c'est-à-dire correspondant à l'application d'une force de 10 grammes lorsqu'il est courbé) (grade A), à la mobilisation des articulations et à la vibration (le diapason doit être appliqué jusqu'au gros orteil).
Pour la sensibilité à la douleur, il est recommandé de rechercher :
- une allodynie (douleur déclenchée par une stimulation normalement non douloureuse) .
- une hyperalgésie (réponse exagérée à une stimulation normalement douloureuse) .
- une hyperpathie (réponse exagérée, parfois explosive, à un stimulus répétitif dont le seuil est augmenté).
- la position debout, pieds joints, yeux ouverts puis fermés, à la recherche d'une instabilité par déficit proprioceptif (Romberg) .
- les nerfs crâniens. Afin de rechercher une participation dysautonomique, il est recommandé que l'examen neurologique comprenne également des tests dysautonomiques en commençant par une épreuve d'orthostatisme avec mesure des pressions artérielles couché puis debout (recherche d'une hypotension orthostatique en tenant compte des facteurs iatrogènes).
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Source : HAs. Prise en charge diagnostique des neuropathies périphériques (polyneuropathies et mononeuropathies multiples)
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Date de la source : 25-10-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que doit rechercher l'examen clinique ?
Thème : Obésité enfant
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : L'examen clinique comporte notamment :
-> la mesure du poids et de la taille avec le calcul de l'IMC et son report sur les courbes de corpulence (annexe 1) avec construction de la courbe d'IMC à partir des données du carnet de santé. Ces données permettent d'évaluer l'ancienneté et le degré de l'obésité et de préciser l'âge du rebond d'adiposité (annexe 1) .
-> la reconstitution de la courbe de croissance staturale .
-> la recherche de complications, de comorbidités et d'éléments cliniques d'orientation du diagnostic étiologique :
- cardio-vasculaire : mesure de la pression artérielle avec un brassard adapté,
- ostéo-articulaire : genu valgum, trouble de la statique rachidienne, boiterie...
- endocrinienne :
- évaluation du développement pubertaire selon les stades de Tanner (annexe 2),
- signes d'hypothyroïdie,
- signes d'hypercorticisme,
- acanthosis nigricans amenant à rechercher un diabète,
- la recherche d'anomalies morphologiques : vergetures, dysmorphie.
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Source : ANAES. Prise en charge de l'obésité de l'enfant et de l'adolescent
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Date de la source : 01-09-2003
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Que doit rechercher l'examen clinique ?
Thème : Pied personne âgée
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Du fait de la fréquence des troubles neurologiques et vasculaires, il est recommandé d'évaluer systématiquement chez la personne âgée :
- les pouls tibiaux postérieurs et pédieux et le temps de recoloration après une pression manuelle sous la face plantaire des hallux .
- la sensibilité superficielle en dehors des zones hyperkératosiques, si possible avec une technique validée et internationalement reconnue telle la perception du monofilament 10 g
L'absence de perception du monofilament 10 g, l'absence de perception des pouls, un temps de recoloration égal ou supérieur à 5 secondes ou la présence de claudication intermittente signent une pathologie neurologique ou vasculaire nécessitant un avis médical. Ces troubles constituent des facteurs de risque de complications parfois graves qu'il conviendra de rechercher, en particulier en présence ou antécédents de plaies.
La présence de ces troubles ainsi que la prise de médicaments tels que les anticoagulants ou les immunosuppresseurs nécessitent d'adapter les techniques pédicurales afin qu'elles ne soient pas invasives.
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Source : HAs. LE PIED DE LA PERSONNE ÂGÉE : APPROCHE MÉDICALE ET PRISE EN CHARGE DE PÉDICURIE-PODOLOGIE
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que doit rechercher l'examen clinique lors de la première prescription d'un CO ?
Thème : Contraception
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : L'examen clinique comprend un examen général, la détermination du poids et de la taille, le calcul de l'indice de masse corporelle (IMC), la mesure de la pression artérielle. L'examen des seins et un examen gynécologique (comprenant un frottis du col utérin en cas de rapport sexuel antérieur) sont recommandés lors du 1er entretien. L'examen gynécologique peut néanmoins être expliqué et programmé pour une consultation ultérieure, notamment lorsqu'il s'agit d'une adolescente.
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Source : AFSSAPS, ANAES, INPES. Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme
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Date de la source : 01-12-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que doit rechercher l'examen clinique pour évoquer le diagnostic ?
Thème : Spondylarthrites
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Les manifestations somatiques des spondylarthrites sont variables dans le temps et leur valeur diagnostique demeure faible pour la plupart. Un examen somatique normal ne permet pas d'exclure le diagnostic.
1- Examen des sacro-iliaques :
- douleur reproduite par la mobilisation de ces articulations (ex. manoeuvre du trépied, appui monopodal, manoeuvre d'écartement) .
- douleurs à la pression directe.
2- Examen du rachis :
- recherche d'une limitation de la mobilité rachidienne.
3- Examen des enthèses :
- recherche d'une enthésite, caractérisée par la présence d'une douleur à la pression et parfois d'une tuméfaction :
- des insertions du tendon quadricipital et du tendon patellaire . de l'insertion du tendon calcanéen (tendon d'Achille) et du fascia plantaire superficiel (aponévrose plantaire) .
- de la paroi thoracique antérieure.
4- Articulations périphériques, notamment recherche :
- d'une atteinte des hanches : douleur et/ou limitation des articulations coxo fémorales .
- d'une atteinte des IPD .
- d'une dactylite : aspect de doigt ou d'orteil en saucisse (photo).
5- Recherche de manifestations extra rhumatologiques :
- Dermatologiques
1) Psoriasis
- plaques érythémato-squameuses : coudes, genoux, cuir chevelu .
- plaques érythémateuses des muqueuses génitales ou buccales .
- ongles : onycholyse, hyperkératose, ponctuations unguéales.
2) Pustulose palmo-plantaire
en cas de doute, le recours au dermatologue est recommandé.
- Ophtalmologiques
- uvéite antérieure (oeil rouge, douloureux, souvent baisse de l'acuité visuelle et photophobie) dont la suspicion impose le recours en urgence à l'ophtalmologiste.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en oeuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles et Service évaluation économique et santé publique
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Date de la source : 00-12-2008
Type de document : Recommandation

Titre : Que doit rechercher l'examen neurologique ?
Thème : Alzheimer (diagnostic et prise en charge)
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic différentiel
Outil d'aide à la décision : L'examen neurologique reste longtemps normal dans la maladie d'Alzheimer.
L'existence de signes neurologiques (signe de Babinski, syndrome pseudo-bulbaire, réflexes archaïques, signes parkinsoniens, myoclonies, mouvements involontaires, troubles de l'oculo-motricité, troubles sphinctériens, troubles de la posture et de la marche, dysautonomie) doit faire évoquer un autre diagnostic que celui de maladie d'Alzheimer ou l'existence d'une comorbidité.
Complément : La Haute Autorité de Santé retire la recommandation de bonne pratique Diagnostic et prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées (communiqué de la HAs en date du 20 octobre 2011.
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Source : HAs. Diagnostic et prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Que doit rechercher l'examen visuel entre 9 et 15 mois ?
Thème : Dépistage pédiatrique (amblyopie)
Chapitre : Dépistage Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Le bilan visuel recommandé comporte :

1. un interrogatoire des parents afin de préciser l'existence éventuelle de situations cliniques à risque (telles qu'elles ont été définies plus haut), et de signes d'appel .

2. un examen externe de l'oeil, identique à celui de la naissance .

3. une recherche des premiers réflexes visuels :
- réflexe d'attraction du regard à la lumière douce, réflexe photomoteur, réflexe de fermeture des paupières à l'éblouissement, présents dès la naissance,
- réflexe de fixation, normalement présent à 1 mois,
- réflexe de clignement à la menace, normalement présent à 3 mois,
- réflexe de maintien du parallélisme des axes visuels, normalement présent à 3 mois (les deux yeux se dirigent de manière conjuguée et parallèle sur l'objet à fixer),
- réflexe de poursuite, normalement présent à 4 mois (l'enfant doit pouvoir suivre des yeux de façon durable une cible en mouvement dans le plan vertical puis horizontal, sans avoir besoin de bouger ni la tête ni le corps),
- réflexe de convergence, normalement présent à 4 mois (quand on fait fixer à l'enfant un objet présenté à distance de son nez et qu'on le rapproche de lui, les axes visuels perdent leur parallélisme et les deux yeux convergent sur l'objet de manière symétrique),

4. une recherche d'une défense à l'occlusion en faisant fixer un jouet ou un visage à l'enfant, puis en cachant un oeil puis l'autre : si l'enfant refuse l'occlusion d'un oeil et accepte l'occlusion de l'autre, il est suspect d'amblyopie sur l'oeil qu'il accepte de voir caché,

5. un dépistage du strabisme à l'aide
- de l'étude des reflets cornéens,
- du test de l'écran unilatéral puis alterné «de près » (c'est-à-dire en faisant fixer une cible à 40 centimètres environ de l'enfant),
- des lunettes à secteur de dépistage.
Le dépistage du strabisme peut être complété par une recherche de micro-strabisme qui est réalisable à partir de 6 mois avec le bi-prisme de Gracis ou le prisme d'Irvine et Jampolsky.
Pour un des tests proposés (test de l'écran), une étude a montré que les performances du test étaient liées à l'entraînement de l'examinateur .

6. une estimation de la vision stéréoscopique de près par le test de Lang I, théoriquement réalisable à partir de 6 mois (avant l'acquisition de la parole, le test de Lang n'a de valeur que si l'enfant le réussit . on peut alors présumer qu'il existe une ébauche de vision stéréoscopique, alors que l'échec peut être lié soit à une anomalie de la vison stéréoscopique, soit à une impossibilité de réalisation du test liée à l'âge de l'enfant).
Toute anomalie de ce bilan visuel (sauf si la seule anomalie constatée est un échec au test de Lang) impose un examen ophtalmologique comprenant un examen de la réfraction après cycloplégie. L'examen ophtalmologique doit être réalisé dans les jours qui suivent en cas de baisse de transparence cornéenne ou d'une cornée agrandie (mégalocornée) ou de toute autre anomalie de la cornée, et/ou en cas de leucocorie et/ou en cas d'anomalie de la lueur pupillaire et/ou en cas de nystagmus d'apparition récente.
Il n'est pas recommandé lors du dépistage entre 9 et 15 mois de réaliser un examen de la fonction visuelle par les cartons de Teller ou par le test du bébé- vision tropique (grade C), ni de réaliser un examen de la réfraction en l'absence de dilatation de la pupille par un cycloplégique, que ce soit par photoréfraction, par vidéoréfraction, ou par réfractomètre portable du fait des performances actuellement insuffisantes de ces techniques (grade C).
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Source : ANAES. DÉPISTAGE PRÉCOCE DES TROUBLES DE LA FONCTION VISUELLE CHEZ L'ENFANT POUR PRÉVENIR L'AMBLYOPIE
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Date de la source : 11-06-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que doit rechercher l'interrogatoire lors de la première prescription d'une contraception ?
Thème : Contraception
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : L'« entretien » clinique porte sur l'âge, la profession, les habitudes de vie, notamment une éventuelle consommation de cigarettes et la pratique sexuelle (« est-elle à risque
infectieux ? »).
Il recherche d'éventuels antécédents personnels ou familiaux ou des
épisodes en cours :
- d'accidents thrombo-emboliques veineux profonds ou artériels .
- d'hypertension artérielle .
- de maladie métabolique (diabète, hypercholestérolémie, hypertriglycéridémie) .
- de nature médicale, chirurgicale, gynéco-obstétricale (notamment IST, GEU, pathologie utérine, trophoblastique ou vaginale).
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Source : AFSSAPS, ANAES, INPES. Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme
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Date de la source : 01-12-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que doit rechercher l'interrogatoire pour évoquer le diagnostic ?
Thème : Spondylarthrites
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : En cas de suspicion de spondylarthrite, l'interrogatoire doit rechercher la présence de tous symptômes et/ou antécédents évocateurs du diagnostic :
- rachialgies inflammatoires .
- pygalgies (douleurs fessières) inflammatoires .
- douleur thoracique antérieure persistante .
- antécédent de mono/oligoarthrite/polyarthrite de rythme inflammatoire, pouvant toucher les IPD, souvent asymétrique et prédominant aux membres inférieurs .
- antécédent de talalgie de rythme inflammatoire .
- antécédent de dactylite : aspect de doigt ou d'orteil en saucisse .
- antécédent ou présence de diarrhée. La notion de sang et de glaires dans les selles doit être recherchée .
- antécédent de MICI : maladie de Crohn et rectocolite hémorragique .
- antécédent personnel documenté ou lésion évocatrice de psoriasis .
- antécédent familial de spondylarthrite et/ou de psoriasis .
- efficacité des AINS : amélioration en 48h des douleurs par AINS à la dose maximale conseillée ± rechute rapide (48 h) des douleurs à l'arrêt. L'absence d'amélioration ne réfute pas le diagnostic.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en oeuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles et Service évaluation économique et santé publique
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Date de la source : 00-12-2008
Type de document : Recommandation

Titre : Que doit rechercher la clinique chez un patient présentant un ulcère de jambe veineux ?
Thème : Ulcère de jambe
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé, chez tout patient présentant un ulcère des membres inférieurs, de rechercher les signes cliniques pouvant orienter le diagnostic étiologique vers une origine veineuse partielle ou exclusive (grade C) :
- caractère superficiel et exsudatif de l'ulcère .
- localisation de la région périmalléolaire jusqu'au 1/3 inférieur du mollet .
- signes associés (ces signes sont décrits en détail dans l'argumentaire) :
+ oedème de la cheville,
+ télangiectasies, veines réticulaires, couronne phlébectasique de la cheville ou du pied,
+ varices,
+ eczéma,
+ dermite ocre,
+ lipodermatosclérose (hypodermite scléreuse),
+ atrophie blanche,
+ limitation de l'amplitude de l'articulation de la cheville (accord professionnel),
+ cicatrice(s) d'ancien(s) ulcère(s) veineux.
Les données de l'examen clinique ont une sensibilité et une spécificité insuffisantes pour porter un diagnostic étiologique (ulcère veineux, ulcère mixte à prédominance veineuse ou artérielle, ulcère artériel) (grade C).
Il est recommandé de compléter l'examen clinique par des explorations complémentaires (IPS, écho-Doppler : cf. IV.2.2. et IV.3.).
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Source : HAs. Prise en charge de l'ulcère de jambe à prédominance veineuse hors pansement
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Date de la source : 30-11-2005
Type de document : Recommandation

Titre : Que doivent contenir les consultations préalables à l'IVG médicamenteuse ?
Thème : IVG par méthode médicamenteuse
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : La séquence des consultations relatives à l'IVG médicamenteuse dans les établissements de santé et hors établissement de santé est identique.

Lors de la première consultation préalable à l'IVG, des informations claires et précises sont apportées à la patiente sur la procédure, ainsi que sur le temps de réflexion d'une semaine avant la deuxième consultation préalable à l'IVG. Outre cette information orale, les professionnels mettent à la disposition des patientes des documents d'information écrits.

À l'occasion de la demande d'IVG ou de la deuxième consultation médicale, un entretien d'information, de soutien et d'écoute doit pouvoir être proposé systématiquement et réalisé pour les femmes qui souhaiteraient en bénéficier. Il est obligatoire pour les femmes mineures. L'entretien doit être confié à des professionnels qualifiés pour cet accompagnement et pour l'identification de difficultés psychosociales.
L'âge gestationnel de la grossesse est précisé par l'interrogatoire et l'examen clinique. En secteur hospitalier, le recours à une échographie pelvienne doit être possible sur place lors de la consultation. En médecine de ville, le recours à une échographie doit être possible dans un délai rapide soit sur place, soit chez un échographiste correspondant habituel du médecin.
Au cours de la deuxième consultation préalable à l'IVG, la patiente signe un consentement écrit. Cette consultation est l'occasion de proposer, selon le contexte clinique, un dépistage des maladies sexuellement transmissibles dont l'infection par le VIH et des frottis cervico- vaginaux de dépistage.
Le mode de contraception ultérieure est abordé et éventuellement prescrit dès la visite précédant l'IVG. Il est utile de tenter de comprendre les raisons de l'échec de la contraception actuelle ou de son absence.
Toutes les patientes doivent disposer d'un groupage sanguin ABO-D.

Consultations de prise de médicament
- La première consultation est la première étape de réalisation effective de l'IVG. Le traitement consiste en la prise de mifépristone.
Une fiche de conseils sur les suites normales de l'IVG est remise à la patiente ainsi qu'un numéro de téléphone à appeler en cas d'urgence.
Le misoprostol est délivré à la patiente, si celle-ci a choisi de le prendre à domicile. Une prescription d'antalgiques de palier 1 (ibuprofène ou fénoprofène à dose antalgique) et 2 (paracétamol associé à l'opium, la codéine . tramadol seul ou en association avec le paracétamol) lui est également faite dans ce cas.
Une méthode contraceptive est prescrite lors de cette consultation.

- La deuxième consultation de prise de médicament a lieu 36 à 48 h plus tard. Le traitement consiste en la prise de misoprostol (jusqu'à 7 SA) ou de géméprost. Cette deuxième consultation est virtuelle lorsque le misoprostol est pris à domicile par la patiente. La surveillance durant les 3 heures qui suivent la prise de misoprostol est facultative. Elle peut se justifier comme accompagnement de la patiente, et à sa demande, mais n'a plus de véritable raison médicale. Si la contraception est hormonale, oestroprogestative ou progestative, elle doit être débutée le jour de la prise de prostaglandine.

- La prévention de l'incompatibilité Rhésus doit être réalisée chez toutes les femmes Rhésus négatif par une injection de 200µg d'immunoglobulines anti-D par voie intraveineuse ou intramusculaire. Cette prévention doit être faite au plus tard dans les 72 h qui suivent les saignements. En cas d'IVG médicamenteuse à domicile, il est recommandé de faire l'injection lors de la prise de mifépristone.
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Source : HAs. Interruption volontaire de grossesse par méthode médicamenteuse. Recommandation. Décembre 2010
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Date de la source : 00-12-2010

Titre : Que doivent rechercher l'examen clinique et l'interrogatoire ?
Thème : Hémochromatose
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Interrogatoires et examens s'intéresseront notamment à la recherche des complications générales (asthénie physique), dermatologiques (mélanodermie), hépatiques (hépatomégalie, fibrose, cirrhose, carcinome hépato-cellulaire), rhumatologiques (arthropathies, chrondrocalcinose articulaire, ostéoporose), endocrinologiques (diabète, hypogonadisme) et cardiologiques (cardiomyopathie restrictive).
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Source : HAs. Prise en charge de l'hémochromatose liée au gène HFE (hémochromatose de type 1)
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que doser en cas de TSH basse lors d'une première analyse sanguine ?
Thème : Thyroïde
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic positif
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de doser, en deuxième intention, la T4L pour confirmer le diagnostic (grade C) et préciser l'intensité de l'hyperthyroïdie avant l'instauration d'une thérapeutique :
- la TSH est basse voire indétectable et la T4L élevée : hyperthyroïdie franche .
- une TSH basse voire indétectable avec un dosage de la T4L normal ou limite, poursuivre impérativement le bilan par un dosage de la T3 libre .
- chez un patient symptomatique, T3L augmentée : hyperthyroïdie à T3,
- chez un patient paucisymptomatique ou monosymptomatique, T3 libre normale : hyperthyroïdie infraclinique .
- cas particulier : lorsque la TSH est basse, mais voisine de l'intervalle de référence, il est recommandé, si la conviction clinique persiste, d'effectuer un nouveau dosage de la TSH avec une méthode de 3e génération connue pour sa bonne spécificité et un dosage de la T4L. Il convient d'envisager, dans ce même temps, une enquête étiologique de l'hyperthyroïdie.
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Source : ANAES. DIAGNOSTIC ET SURVEILLANCE BIOLOGIQUES DE L'HYPERTHYROÏDIE DE L'ADULTE
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Date de la source : 01-02-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que faire à un stade sévère de la maladie ?
Thème : Alzheimer (annonce du diagnostic)
Chapitre : Information du patient Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : Il est difficile de préjuger des capacités réelles de compréhension du patient à ce stade. Les patients même à un stade sévère de la maladie peuvent tirer un bénéfice de cette annonce, qui doit se faire selon les principes énoncés précédemment.
L'annonce du diagnostic est également une marque de respect et de reconnaissance du patient. Elle peut faciliter l'expression de ses émotions.
Lorsque le diagnostic a été fait tardivement, une attention particulière est portée à l'entourage du fait d'un risque d'épuisement plus fréquent.

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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-09-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Que faire après échec d'un traitement par anticholonergique ?
Thème : Incontinence urinaire
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : S En l'absence d'efficacité d'un traitement anticholinergique après 1 ou 2 mois, deux pssibilités sont à envisager :
- si le traitement anticholinergique a été prescrit après réalisation d'un bilan urodynamique, il est proposé d'essayer un nouvel anticholinergique. En cas d'échec du deuxième anticholinergique, un avis spécialisé est recommandé .
- si le traitement anticholinergique a été prescrit sans réalisation préalable d'un bilan urodynamique (« traitement d'épreuve »), il est recommandé de réaliser un bilan urodynamique et de prendre un avis spécialisé pour décider de la suite du traitement.
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Source : ANAES. Prise en charge de l'incontinence urinaire de la femme en médecine générale
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Date de la source : 01-05-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que faire après l'arrêt des BZD ?
Thème : Benzodiazépines
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : À court terme, pour les patients qui ont réussi à arrêter la BZD, il est recommandé une consultation au cours des 3 à 7 jours après la dernière prise afin d'évaluer les symptômes liés à l'arrêt et notamment de donner une information claire sur le rebond d'insomnie et/ou d'anxiété (nature, explication de l'origine, durée potentielle).
Il est recommandé de proposer au patient de ramener les autres boîtes de BZD qu'il possède à son pharmacien d'officine, pour limiter le risque de reprise ou de consommation par une personne de son entourage.
À moyen terme, un suivi régulier en consultation doit être proposé, tout particulièrement durant les 6 premiers mois qui suivent l'arrêt, période la plus à risque pour la reprise de médicament. Il est utile que le patient ait la possibilité d'avoir un contact téléphonique avec le médecin.
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Source : HAs. Modalités d'arrêt des benzodiazépines et médicaments apparentés chez le patient âgé
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que faire avec un à risque de mélanome ?
Thème : Mélanome
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : - l'inciter à faire examiner sa peau une fois par an par un dermatologue .
- l'inciter à l'auto-examen cutané une fois par trimestre (voir ci-après) .
- l'informer sur les risques liés à l'exposition solaire.
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Source : HAs. Stratégie de diagnostic précoce du mélanome
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Date de la source : 23-11-2001
Type de document : Recommandation

Titre : Que faire chez la femme enceinte avec ATCD d 'hyperthyroïdie ?
Thème : Grossesse
Chapitre : Dépistage Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Chez la femme euthyroïdienne (avec ou sans traitement hormonal substitutif), avec un antécédent de maladie de Basedow traitée par l'iode radioactif ou par thyroïdectomie : le risque d'hyperthyroïdie foetale ou néonatale dépend du titre maternel de ces anticorps. Le dosage des Ac antirécepteurs de la TSH doit être fait très tôt au cours de la grossesse.
- si le taux est bas ou nul : le risque d'hyperthyroïdie néonatale est quasi inexistant, aucune autre évaluation n'est recommandée,
- si le taux est élevé : la surveillance du foetus doit être méticuleuse à la recherche de signes de thyrotoxicose. Les Ac antirécepteurs de la TSH doivent être mesurés une seconde fois au dernier trimestre de la grossesse .
- Chez la femme ayant une maladie de Basedow traitée par des antithyroïdiens de synthèse (traitement débuté avant ou pendant la grossesse), les Ac antirécepteurs de la TSH doivent être mesurés au dernier trimestre de la grossesse .
- si le taux est bas ou nul : le risque d'hyperthyroïdie néonatale est quasi inexistant, aucune autre évaluation n'est recommandée,
- si le taux est élevé : la recherche d'une hyperthyroïdie néonatale est obligatoire, basée sur les signes cliniques et les tests biologiques de la fonction thyroïdienne (dans le sang du cordon et 4 à 7 jours après la naissance)
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Source : ANAES. DIAGNOSTIC ET SURVEILLANCE BIOLOGIQUES DE L'HYPERTHYROÏDIE DE L'ADULTE
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Date de la source : 01-02-2000
Type de document : Recommandation

Titre : Que faire chez les sujets ayant un âge physiologique avancé ?
Thème : Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : Au-delà de 75 ans, le risque majeur lié au poids n'est plus l'obésité mais la dénutrition et/ou un surpoids qui peut masquer une malnutrition protéino-énergétique avec une importante fonte musculaire (sarcopénie).

Il est recommandé de ne pas faire maigrir systématiquement un sujet âgé ayant une obésité mais il faut tenir compte du retentissement de l'excès de poids sur la qualité de vie.
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Source : HAs: Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours. Septembre 2011.
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Que faire chez un patient isolé à domicile ?
Thème : Alzheimer (annonce du diagnostic)
Chapitre : Information du patient Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : Chez un patient socialement isolé à domicile, il est recommandé d'annoncer le diagnostic après la mise en place de la prise en charge médico-psycho-sociale.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-09-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Que faire chez un patient sous AVK présentant un TC ?
Thème : AVK
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de mesurer l'INR en urgence et d'adopter la même conduite que celle définie pour les hémorragies spontanées, graves ou non graves, suivant la nature du traumatisme.
En cas de traumatisme crânien, sont recommandées :
- l'hospitalisation systématique pour surveillance pendant au moins 24 heures .
- la réalisation d'un scanner cérébral :
- immédiatement s'il existe une symptomatologie neurologique,
- dans un délai rapide (4 à 6 heures) dans les autres cas (grade C).
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Source : HAs. Prise en charge des surdosages en antivitamines K, des situations à risque hémorragique et des accidents hémorragiques chez les patients traités par antivitamines K en ville et en milieu hospitalier
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Date de la source : 03-09-2008
Type de document : Recommandation

Titre : Que faire chez une femme allaitante exposée au plomb ?
Thème : Saturnisme
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Le jury recommande :
- d'autoriser, comme les CDC, l'allaitement jusqu'au seuil de PbS maternelle de 0,50 mmol/L (100 mg/L) .
- de maintenir impérativement un apport calcique d'au moins 1,2 g/j, comme au 3e trimestre de la grossesse .
- de tenir compte, au-delà du seuil de 0,50 mmol/L (100 µg/L) de PbS maternelle, des risques pour l'enfant liés à une éventuelle contre-indication de l'allaitement :
- présence du Pb dans l'eau du robinet,
- lavage des biberons en zone contaminée,
- coût du lait artificiel pouvant aboutir à une mauvaise reconstitution et à des carences alimentaires,
- perte du bénéfice du lait maternel sur la prévention de l'infection et de l'allergie,
- perte des bénéfices psychologiques dans la relation mère enfant.
La décision de contre-indication de l'allaitement ne doit pas être systématique, mais réfléchie .
- la mise en oeuvre d'études sur le métabolisme du Pb dans le lait et chez l'enfant (dans le sang et les tissus de réserve).
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Source : ANAES, SFP,SFSP. INTOXICATION PAR LE PLOMB DE L'ENFANT ET DE LA FEMME ENCEINTE
Prévention et prise en charge médico-sociale
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Date de la source : 11-12-2003
Type de document : Recommandation

Titre : Que faire comme bilan devant la découverte d'une IRC ?
Thème : Insuffisance rénale
Chapitre : Examens complémentaires Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Bilan initial et éléments d'orientation diagnostique
Anamnèse : ATCD familiaux de néphropathie, ATCD personnels : de diabète, d'hypertension artérielle, de maladie athéromateuse, d'infections urinaires hautes récidivantes, d'une uropathie, d'une lithiase, d'une maladie systémique ou auto-immune, de goutte, d'une protéinurie, d'une hématurie
Prise chronique ou intermittente de médicaments potentiellement néphrotoxiques
Exposition à des toxiques professionnels : plomb, cadmium
Clinique : rechercher : HTA, souffle vasculaire sur les axes artériels, disparition de pouls périphériques, oedèmes, reins palpables, obstacle urologique (globe vésical, touchers pelviens), signes extrarénaux de maladie systémique
Bandelette urinaire : protéinurie, hématurie, leucocyturie, nitrites en faveur d'une infection des urines à gram négatif.
Paraclinique : Électrophorèse des protéines sériques, glycémie à jeûn
Protéinurie des 24 heures (+ créatininurie pour valider la qualité du recueil des urines de 24 heures) ou rapport protéinurie/créatininurie sur un échantillon si recueil des urines de 24 heures impossible
Cytologie urinaire quantitative sur urines fraîches : recherche et quantification d'une hématurie, d'une leucocyturie, de cylindres.
Échographie rénale et vésicale, ASP
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Source : ANAES. Diagnostic de l'insuffisance rénale chronique chez l'adulte
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Date de la source : 01-09-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que faire devant des plaies malodorantes ?
Thème : Soins palliatifs
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : Des pansements absorbants au charbon activé peuvent diminuer les odeurs liées à une colonisation des plaies ou des escarres par des bactéries anaérobies. L'efficacité des antiseptiques sur les odeurs n'a pas été évaluée. Le métronidazole en traitement local peut être proposé. La diminution des odeurs passe également par des soins d'hygiène corporelle visant à promouvoir le bien-être du patient.
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Source : ANAES. Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs
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Date de la source : 01-12-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que faire devant des troubles de la conscience ?
Thème : Cirrhose
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic différentiel
Outil d'aide à la décision : La survenue de troubles de la conscience chez un patient cirrhotique traduit le plus souvent une encéphalopathie hépatique.
L'encéphalopathie hépatique est caractérisée par l'association de troubles de l'état de conscience, de troubles de la personnalité, d'anomalies neurologiques (astérixis et signes extrapyramidaux) et d'anomalies électroencéphalographiques. Elle est classée en quatre grades de sévérité croissante :
- grade 1 : insomnie/confusion .
- grade 2 : abattement/comportement anormal .
- grade 3 : somnolence/désorientation .
- grade 4 : coma.
Complément : Voir tableau p 17 (autres causes de troubles de la conscience)
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES COMPLICATIONS CHEZ LES MALADES ATTEINTS DE CIRRHOSE
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Date de la source : 24-12-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que faire devant un frottis avec atypie des cellules malpighiennes ?
Thème : Gynécologie
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic positif
Outil d'aide à la décision : Une colposcopie est recommandée d'emblée (cf. figure 1) en cas d'atypies des cellules malpighiennes ne permettant pas d'exclure une lésion malpighienne intra-épithéliale de haut grade (ASC-H) (grade B).
En cas d'atypies des cellules malpighiennes de signification indéterminée (ASC-US), 3 options (cf. figure 1) sont possibles (grade B) :
- soit une colposcopie d'emblée .
- soit un frottis de contrôle 6 mois plus tard : si au cours de ce frottis de contrôle les anomalies cytologiques ont disparu, une surveillance régulière est justifiée, nécessitant 2 frottis normaux à des intervalles de 12 mois, en raison du risque d'apparition secondaire d'un cancer. Si au cours de cette surveillance des anomalies cytologiques réapparaissent, une colposcopie est impérative, quels que soient leur sévérité et leur délai d'apparition .
- soit une recherche des HPV potentiellement oncogènes.
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Source : ANAES. Conduite à tenir devant une patiente ayant un frottis cervico-utérin anormal
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Date de la source : 01-05-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que faire devant un hoquet ?
Thème : Soins palliatifs
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Un hoquet rebelle a pour principale cause une distension ou une irritation gastro-duodénale pour lesquelles on peut proposer des pansements digestifs à base de charbon ou des antiacides à base d'hydroxyde d'aluminium et de magnésium. En cas d'échec, un antiémétique stimulant la motricité gastro-duodénale (métoclopramide, dompéridone) est recommandé.
D'autres causes de hoquet par irritation vagale peuvent bénéficier d'un traitement spécifique tel que ponction d'ascite ou ponction pleurale.
En dernier recours, les neuroleptiques (halopéridol, chlorpromazine, par voie orale ou injectable) peuvent être proposés. Les corticoïdes seraient moins efficaces.
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Source : ANAES. Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs
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Date de la source : 01-12-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que faire devant un patient présentant un effet blouse blanche ?
Thème : HTA
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de suivre tous les ans les patients ayant une « HTA blouse blanche », par des mesures de la PA en dehors du cabinet médical, car des études suggèrent que leur risque de devenir hypertendus serait supérieur à celui de la population générale.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la HAs le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en oeuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ADULTES ATTEINTS D'HYPERTENSION ARTÉRIELLE ESSENTIELLE ACTUALISATION 2005
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Information du patient

Titre : Que faire devant un prurit ?
Thème : Soins palliatifs
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Les soins de peau constituent le premier temps du traitement symptomatique d'un prurit.
Devant une peau sèche, la chaleur, les bains trop chauds, les agents asséchants (savons trop détergents) ou irritants (lessives, vêtements en laine) sont à éviter et l'usage fréquent d'une crème hydratante est recommandé. Devant une peau humide, le séchage soigneux, des vêtements en coton (préférables aux vêtements synthétiques qui retiennent la transpiration) et le traitement d'une transpiration excessive sont préconisés (la thioridazine à faibles doses
peut être proposée, après échec d'un éventuel traitement étiologique).
En cas d'échec de ces mesures simples, il peut être proposé :
- en cas de prurit localisé, les corticoïdes locaux .
- en cas de prurit généralisé, les antihistaminiques, les corticoïdes par voie générale, mais leur efficacité est inconstante.
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Source : ANAES. Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs
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Date de la source : 01-12-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que faire devant un ulcère veineux avec suspicion d'infection ?
Thème : Ulcère de jambe
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de ne pas réaliser de prélèvement bactériologique systématique des ulcères (accord professionnel).
Il est recommandé de ne pas utiliser d'antibiotique local (accord professionnel).
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Source : HAs. Prise en charge de l'ulcère de jambe à prédominance veineuse hors pansement
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Date de la source : 30-11-2005
Type de document : Recommandation

Titre : Que faire devant une anomalie des cellules malphigiennes dans un frottis ?
Thème : Gynécologie
Chapitre : Examens complémentaires Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : Le système de Bethesda 2001 distingue parmi les atypies des cellules malpighiennes (ASC) :
- les ASC-US, de signification indéterminée. Un frottis ASC-US correspond seulement dans 5 à 10 % des cas à une lésion histologique de type CIN 2, CIN 3, exceptionnellement à un cancer invasif .
- les ASC-H, ne permettant pas d'exclure une lésion malpighienne intraépithéliale de haut grade. Un frottis ASC-H correspond dans 40 % des cas à une lésion histologique de type CIN 2, CIN 3, exceptionnellement à un cancer invasif.
Une colposcopie est recommandée d'emblée (cf. figure 1) en cas d'atypies des cellules malpighiennes ne permettant pas d'exclure une lésion malpighienne intra-épithéliale de haut grade (ASC-H) (grade B).
En cas d'atypies des cellules malpighiennes de signification indéterminée (ASC-US), 3 options (cf. figure 1) sont possibles (grade B) :
- soit une colposcopie d'emblée .
- soit un frottis de contrôle 6 mois plus tard : si au cours de ce frottis de contrôle les anomalies cytologiques ont disparu, une surveillance régulière est justifiée, nécessitant 2 frottis normaux à des intervalles de 12 mois, en raison du risque d'apparition secondaire d'un cancer. Si au cours de cette surveillance des anomalies cytologiques réapparaissent, une colposcopie est impérative, quels que soient leur sévérité et leur délai d'apparition .
- soit une recherche des HPV potentiellement oncogènes.
Complément : Voir tableau p 12
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Source : ANAES. Conduite à tenir devant une patiente ayant un frottis cervico-utérin anormal
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Date de la source : 01-05-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que faire devant une anorexie ?
Thème : Soins palliatifs
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : En cas d'anorexie, il est proposé de commencer par favoriser l'appétit grâce à une présentation attrayante des repas (même s'ils doivent ensuite être mixés), à de petites portions, à des boissons fraîches. Des préparations hyperprotidiques et hypercaloriques peuvent être essayées.
Si l'anorexie est associée à des symptômes évoquant une gastroparésie (sensation de satiété rapide et/ou nausées chroniques), les médicaments prokinétiques (métoclopramide, dompéridone ou cisapride) peuvent être proposés.
Les médicaments orexigènes peuvent être prescrits si ces mesures simples ne suffisent pas : les corticoïdes et les progestatifs (acétate de megestrol, acétate de medroxyprogestérone) augmentent l'appétit et probablement le bien-être du patient. Les progestatifs peuvent être proposés chez les patients porteurs d'une maladie lentement progressive et chez qui l'anorexie est un des symptômes prédominants. Les corticoïdes dont l'effet est moins durable peuvent être proposés aux patients avec une espérance de vie limitée, surtout s'ils présentent d'autres symptômes pouvant également bénéficier d'un traitement par corticoïdes.
En cas de cachexie, les mesures diététiques pour lutter contre l'anorexie sont recommandées. Compte-tenu de la fréquence de la gastroparésie chez les patients cachectiques, les médicaments prokinétiques peuvent être proposés. Les médicaments orexigènes déjà cités n'ont pas une efficacité démontrée sur la prise de poids. Un traitement d'épreuve peut être tenté, en fonction des souhaits du patient.
En présence d'une anorexie persistante ou d'une cachexie, l'alimentation artificielle, entérale ou parentérale n'est pas à proposer systématiquement. En effet, son efficacité sur la prise de poids ou l'arrêt de la perte de poids est limitée, sa morbidité non négligeable et elle peut être source, surtout pour l'alimentation entérale par sonde naso-gastrique, d'inconfort pour le patient et de difficultés de communication entre le patient et son entourage.
S'il est décidé de ne pas mettre en route ou d'arrêter une alimentation artificielle, une hydratation orale ou parentérale (en privilégiant la voie sous-cutanée) peut-être proposée selon les symptômes présentés par le patient et des soins de bouche sont à effectuer pluriquotidiennement.
La décision de l'arrêt de l'alimentation artificielle est à expliquer clairement au patient mais aussi à sa famille car cet arrêt est source d'anxiété importante.
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Source : ANAES. Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs
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Date de la source : 01-12-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que faire devant une consommation excessive de substance psychoactive ?
Thème : Addictions (substances psycho-actives)
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : poser la question : "En dehors de votre consommation de ... avez vous l'habitude de prendre d'autres produits psychoactifs" ?
Complément : une consommation peut en cacher d'autres : devant une consommation identifiée, il faut rechercher systématiquement d'autres consommations afin de réduire les risques et les dommages qui leur sont liés l'association à d'éventuelles addictions purement comportementales est possible .
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Source : Abus, dépendances et polyconsommations : stratégies de soins
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Date de la source : 28-07-2008
Type de document : Recommandation

Titre : Que faire devant une douleur du mamelons ?
Thème : Allaitement
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Une sensib ilité douloureuse est souvent inévitable au début de l'allaitement. Les douleurs et lésions des mamelons (rougeur, irritation, crevasse) sont avant tout causées par une mauvaise prise du sein entraînant une friction anormale entre le mamelon et la langue, les gencives, les lèvres ou le palais du nourrisson. Leur prévention repose sur un positionnement correct du nourrisson lors des tétées. L'observation des premières tétées et la correction de la position du nourrisson et de la mère par les professionnels de santé sont recommandées.
Une hygiène quotidienne (douche) est suffisante. Le nettoyage des mamelons avant et/ou après une tétée semble augmenter l'incidence des douleurs des mamelons et complique inutilement l'allaitement.
La persistance de la douleur malgré une prise correcte du sein doit faire évoquer une pathologie, en particulier une mycose. Un examen soigneux des mamelons est recommandé avant de recourir à un traitement.
En cas de lésions du mamelon, l'utilisation de topiques, de protège-mamelon et de coupelles d'allaitement a été insuffisamment évaluée pour être recommandée.
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Source : ANAES. Allaitement maternel mise en oeuvre et poursuite dans les 6 premiers mois de vie de l'enfant
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Date de la source : 01-05-2002
Type de document : Information du patient

Titre : Que faire devant une forte présomption d'hyperthyroïdie avec une première TSH normale ?
Thème : Thyroïde
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Le diagnostic d'hyperthyroïdie est éliminé compte tenu de la spécificité de ce dosage (grade C), sauf s'il existe une conviction clinique très forte de thyrotoxicose. Dans ce cas, le dosage de la TSH est complété par un dosage de la T4 libre. Si la T4L est augmentée, une hyperthyroïdie d'origine hypothalamohypophysaire, ou un syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes, est à envisager.
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Source : ANAES. DIAGNOSTIC ET SURVEILLANCE BIOLOGIQUES DE L'HYPERTHYROÏDIE DE L'ADULTE
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Date de la source : 01-02-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que faire devant une HTA résistante ?
Thème : HTA
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Une HTA est résistante en cas de persistance de la PA au-dessus de l'objectif tensionnel (> 140/90 mmHg ou 130/80 mmHg, suivant la situation considérée) malgré un traitement pharmacologique associant au moins 3 classes thérapeutiques à doses adéquates dont un diurétique thiazidique8, et des mesures hygiéno-diététiques.
Il est recommandé de confirmer le diagnostic par une MAPA ou une automesure, qui est le préalable nécessaire au diagnostic de résistance.
Des facteurs de résistance pouvant être corrigés seront recherchés :
- observance insuffisante (traitement pharmacologique ou mesures hygiénodiététiques non suivis) .
- erreurs de mesure de la PA (ex. brassard non adapté à la taille du bras du
patient) .
- cause iatrogène (stéroïdes, anti-inflammatoires, contraceptifs oraux, traitement antidépresseur, etc.) .
- consommation excessive d'alcool .
- apnée du sommeil .
- surcharge volémique (rétention hydrique liée à une insuffisance rénale,
consommation de sel excessive, doses des diurétiques inadaptées) .
- doses des antihypertenseurs non adaptées.
Si, malgré la correction de ces facteurs, l'objectif tensionnel n'est pas atteint il est recommandé d'adresser le patient à une équipe spécialisée afin de compléter l'enquête étiologique à la recherche d'une cause d'HTA secondaire et/ou d'adapter le protocole thérapeutique.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la HAs le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en oeuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ADULTES ATTEINTS D'HYPERTENSION ARTÉRIELLE ESSENTIELLE ACTUALISATION 2005
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que faire devant une lésion de bas grade lors d'un frottis ?
Thème : Gynécologie
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : Les lésions malpighiennes intra-épithéliales de bas grade (LSIL) regroupent, selon le système de Bethesda 2001, les modifications cellulaires correspondant à l'effet cytopathogène induit par les HPV (koïlocytose) et les dysplasies légères du col utérin (CIN 1).
Environ 2 % des frottis conventionnels aboutissent à un diagnostic de LSIL. Plus de la moitié de ces lésions régressent spontanément. Les autres persistent ou parfois progressent vers des lésions malpighiennes intra-épithéliales de haut grade (HSIL) et des cancers invasifs.
La recherche des HPV potentiellement oncogènes n'est pas recommandée en première intention dans la prise en charge des lésions malpighiennes intra-épithéliales de bas grade (cf. figure 2), car cette recherche est positive dans plus de 80 % de ces lésions (grade B).
Complément : Voir tableau p 13 téléchargeable par le lien en bas de page.
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Source : ANAES. Conduite à tenir devant une patiente ayant un frottis cervico-utérin anormal
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Date de la source : 01-05-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que faire devant une lymphangite ?
Thème : Allaitement
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : La mastite (terme utilisé dans les publications internationales) est une inflammation du sein qui peut éventuellement évoluer vers une infection. Les signes cliniques sont habituellement unilatéraux, allant de la simple inflammation localisée d'un segment du sein avec rougeur, douleur et augmentation de la chaleur locale à un aspect beaucoup plus sévère de cellulite avec peau d'orange. Le quadrant supéro-externe du sein est le plus souvent atteint. Ces signes locaux peuvent précéder ou s'associer à des signes généraux (fièvre ou symptômes pseudo-grippaux).
L'engorgement, les crevasses, les lésions du mamelon sont des facteurs de risque de mastite.
Le traitement repose sur :
- la recherche des facteurs favorisants, l'observation d'une tétée et l'évaluation de la pratique de l'allaitement .
- l'écoulement efficace du lait maternel par la poursuite de l'allaitement en optimisant le drainage du sein (tétées sans restriction de durée et de fréquence) et l'extraction du lait, surtout du côté atteint . il n'y a aucun risque pour un nourrisson sain. Si la tétée est trop douloureuse, l'expression du lait (manuelle ou avec un tire- lait) est indispensable.
Suspendre l'allaitement expose au développement d'un abcès du sein. Le traitement antibiotique est indiqué :
- en cas de mastite infectieuse (confirmée si possible par une mise en culture du la it et réalisation d'un antibiogramme) ou
- si les symptômes sont graves d'emblée ou
- si une lésion du mamelon est visible ou
- si les symptômes ne s'améliorent pas en 12 à 24 heures.
Si possible, le lait sera mis en culture pour affirmer le diagnostic et réaliser un antibiogramme. L'antibiotique prescrit sera compatible avec l'allaitement maternel.
Le traitement symptomatique repose sur l'application de chaud ou de froid sur le sein, qui peut être utilisée si elle procure un soulagement à la mère, et sur le repos.
Les mères doivent être prévenues de l'éventuelle survenue d'une mastite et de la manière d'y faire face. La conduite à tenir en cas de mastite doit leur être expliquée.
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Source : ANAES. Allaitement maternel mise en oeuvre et poursuite dans les 6 premiers mois de vie de l'enfant
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Date de la source : 01-05-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que faire devant une plombémie perturbée chez un enfant ?
Thème : Saturnisme
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : < 0,50 mmol/L (< 100 mg/L)
Absence d'intoxication
Suivi de la PbS tous les 6 mois à 1 an, jusqu'à l'âge de 6 ans s'il appartient à un groupe à risque et suppression des sources d'intoxication
0,50 - 1,24 mmol/L (100 - 249 mg/L)
Contrôler la PbS tous les 3 à 6 mois
Suppression des sources d'intoxication
Déclaration obligatoire
1,25 - 2,24 mmol/L (250 - 449 mg/L)
Contrôler la PbS tous les 3 à 6 mois
Adresser l'enfant à une structure capable d'évaluer l'intoxication et de discuter l'indication d'un traitement chélateur Suppression des sources d'intoxication
Déclaration obligatoire
sup 2,25 mmol/L (³ 450 mg/L)
Il est urgent d'adresser l'enfant à une structure capable d'évaluer l'intoxication et de la traiter
Suppression des sources d'intoxication Déclaration obligatoire
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Source : ANAES, SFP,SFSP. INTOXICATION PAR LE PLOMB DE L'ENFANT ET DE LA FEMME ENCEINTE
Prévention et prise en charge médico-sociale
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Date de la source : 11-12-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que faire devant une suspicion d'infarctus du myocarde ?
Thème : Infarctus du myocarde
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Compte tenu des pertes de chances induites par le retard diagnostique et thérapeutique pour les patients en phase aiguë d'un IDM, il faut insister sur la réalisation répétée de campagnes d'éducation à destination du grand public et des professionnels de santé. L'objectif est de « prescrire le 15 ».
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Source : HAs. Prise en charge de l'infarctus du myocarde à la phase aiguë en dehors des services de cardiologie
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Date de la source : 12-02-2007
Type de document : Recommandation

Titre : Que faire devant une syncope inexpliquée ?
Thème : Syncopes
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : L'évaluation initiale peut ne pas aboutir à un diagnostic étiologique. La stratégie d'évaluation varie alors selon la sévérité et la fréquence des épisodes. Chez les patients ayant une syncope inexpliquée, le diagnostic le plus probable reste celui d'une syncope réflexe. Les examens proposés dans les syncopes réflexes sont le massage du sinus carotidien et le test d'inclinaison.
Complément : Remarque : Massage sinus carotidien : Le massage du sinus carotidien est recommandé chez les patients âgés de plus de 40 ans souffrant d'une syncope d'origine inconnue après l'évaluation initiale. Il convient d'éviter le massage en cas de pathologie connue (sténose) ou suspectée (souffle, antécédents d'AIT ou d'AVC) de l'artère carotide (classe 1). La surveillance électrocardiographique et la mesure de la pression artérielle continue pendant le massage carotidien sont obligatoires. On recommande une durée de massage de 5 secondes au minimum et 10 secondes au maximum. Le massage carotidien est réalisé en décubitus dorsal puis debout sur une table basculante, côté droit, puis gauche (classe 1). Test d'inclinaison ou tilt test : Il débute par une période de repos strict, le patient allongé (décubitus dorsal) sur une table en position horizontale durant 10 mn, puis la table est inclinée à 60° par rapport à l'horizontale pendant 45 mn. Le patient est alors "semi-debout". Le test peut être sensibilisé par l'administration de certains médicaments. La technique du tilt test n'est pas standardisée et elle change selon les pays. Il existe trois différences principales : * l'angle d'inclinaison : 60° pour les francophones, 80° pour les américains . * la durée de l'examen variant entre 30 et 60 minutes, mais est arrêté en cas de survenue d'un malaise . * le médicament de sensibilisation est également différent selon les pays ou les équipes
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Source : HAs. Pertes de connaissance brèves de l'adulte : prise en charge diagnostique et thérapeutique
des syncopes
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que faire en amont de grossesse et en cas de grossesse ?
Thème : Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : Préparation à la grossesse
Pour les femmes avec une obésité ayant un désir de grossesse il est recommandé d'encourager la perte de poids en informant sur les bénéfices pour sa fécondité, sa santé et celle de l'enfant à naître (mesures alimentaires et activité physique).

Femmes enceintes
Pour une femme enceinte en excès de poids, il est recommandé d'encourager vivement l'activité physique, en particulier pour diminuer le risque de diabète gestationnel.
L'objectif de l'activité physique de loisirs est d'entretenir sa forme physique :
- si les femmes n'avaient pas d'activité physique de loisirs régulière, elles devraient commencer par des sessions de 15 minutes d'activité continue au maximum, trois fois par semaine, puis augmenter peu à peu pour aboutir à des sessions quotidiennes de 30 minutes .
- si les femmes avaient une activité physique de loisirs régulière avant la grossesse, elles devraient être en mesure de continuer sans effets néfastes à condition que cette activité de loisirs soit adaptée.
Le médecin doit expliquer aux femmes enceintes qu'il n'est pas nécessaire de manger pour deux et que les besoins caloriques changent peu durant les 6 premiers mois de grossesse et augmentent modestement dans les 3 derniers mois.
La prise de poids pendant la grossesse devrait être limitée à 7 kilos pour les femmes ayant un IMC >= 30 kg/m2. Toute prise de poids jugée excessive ou trop rapide doit conduire à un avis spécialisé.
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Source : HAs: Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours. Septembre 2011.
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Que faire en cas d'angoisse majeure ?
Thème : Alzheimer (annonce du diagnostic)

Outil d'aide à la décision : C'est une situation qui peut être prévenue par la prise en compte des éléments de vulnérabilité précédemment décrits.

En cas d'angoisse majeure lors de l'annonce du diagnostic, il est recommandé :
- d'interrompre l'annonce, d'apaiser et rassurer le patient .
- d'instaurer un traitement si nécessaire, voire hospitaliser le patient .
- d'assurer le suivi en collaboration avec le médecin traitant qui sera alerté rapidement .
- de reprendre l'annonce du diagnostic dès que l'état du patient le permet.

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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-09-2009

Titre : Que faire en cas d'apparition de signes de confusion ?
Thème : Alzheimer (diagnostic et prise en charge)
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : -> une sédation peut être nécessaire pour réaliser un bilan somatique, cette sédation doit être mesurée et de courte durée .
-> une enquête étiologique doit être réalisée à la recherche :
- d'une comorbidité neurologique (accident vasculaire cérébral, hématome sous-dural, crise comitiale non convulsivante, etc.) pouvant nécessiter une nouvelle imagerie cérébrale ou d'autres examens complémentaires,
- d'autres comorbidités, notamment en raison de leur fréquence et de leur symptomatologie atypique : fécalome, infection (notamment urinaire ou dentaire), rétention d'urines, trouble métabolique, mycose (principalement buccale) ou décompensation d'une pathologie chronique,
- d'une douleur,
- d'un syndrome dépressif,
- d'une cause iatrogène (par exemple un traitement psychotrope inapproprié, un traitement approprié mais mal toléré, un traitement anticholinergique),
- d'une modification ou une inadaptation de l'environnement, notamment un épuisement de l'aidant.
Complément : La Haute Autorité de Santé retire la recommandation de bonne pratique Diagnostic et prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées (communiqué de la HAs en date du 20 octobre 2011.
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Source : HAs. Diagnostic et prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Que faire en cas d'échec d'une insulinothérapie à dose unique ?
Thème : Diabète
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : A l'étape de l'insulinothérapie du diabétique de type 212, le recours à l'expertise du diabétologue, débouchant sur une prise en charge coordonnée médecin généraliste-diabétologue, doit être considéré en particulier si des difficultés sont rencontrées.
A l'étape de l'insulinothérapie fractionnée (>1 injection), ce recours devient indispensable (Accord professionnel).
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Source : AFSSAPS, HAs. TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Actualisation)
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Date de la source : 28-11-2006
Type de document : Recommandation

Titre : Que faire en cas d'échec de la trithérapie ?
Thème : Diabète
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Echec de la trithérapie : HbA1c 8%
Si après plus de 6 mois de trithérapie orale maximale bien conduite l'HbA1c reste supérieure ou égale à 8 %, il conviendra d'interrompre les glitazones et assurer le passage à l'insuline (Accord professionnel).
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Source : AFSSAPS, HAs. TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Actualisation)
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Date de la source : 28-11-2006
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que faire en cas d'hémorroïdes ou de varices ?
Thème : Grossesse
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Hémorroïdes
En l'absence de preuves prouvant l'efficacité des traitements antihémorroïdaires pendant la grossesse, encourager les femmes à apporter des changements à leur hygiène alimentaire (cf. la constipation).
1. Quand les symptômes persistent, l'application locale d'une crème à base d'anesthésiques locaux peut soulager.
2. En cas de crise hémorroïdaire, éviter les aliments comme les viandes, les plats épicés, les boissons alcoolisées et celles contenant de la caféine.
3. Utiliser les veinotoniques si besoin (grade C).

Varices
Les varices constituent un symptôme courant et bénin de la grossesse. Le port de bas de contention (classe I ou II) peut soulager, mais n'empêche pas l'apparition de varices (grade A).
Des conseils améliorant le retour veineux peuvent être donnés : marche quotidienne, surélévation des membres inférieurs la nuit, éviter l'exposition à une source de chaleur.
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Source : HAs. Comment mieux informer les femmes enceintes ?
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Date de la source : 02-05-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que faire en cas d'obésité associée à un diabète, à une arthrose ou lors d'un traitement médicamenteux ?
Thème : Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : Diabète:
Il est recommandé d'être particulièrement attentif aux patients ayant une obésité et un diabète. La prise en charge est fondée sur les conseils diététiques, l'activité physique, une approche psychologique et, si nécessaire, le recours aux diététiciens ou aux médecins spécialisés en nutrition, endocrinologues, psychologues, psychiatres, enseignants en activité physique adaptée. (Accord professionnel)

Arthrose:
Pour un patient en excès pondéral souffrant d'arthrose il est recommandé d'encourager une perte de poids d'au moins 5 % par rapport au poids initial. (Accord professionnel)

Prescription de médicaments chez le patient ayant une obésité:
Lors de la prescription d'un médicament chez un patient ayant une obésité, il est recommandé de tenir compte des données pharmacocinétiques lorsqu'elles existent. (Accord professionnel)
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Source : HAs: Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours. Septembre 2011.
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Que faire en cas d'occlusion ?
Thème : Soins palliatifs
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : En cas d'occlusion intestinale, la chirurgie palliative est à discuter en première intention. Si elle n'est pas possible, il est proposé de lutter contre la douleur, de traiter les nausées et les vomissements, de discuter une aspiration gastrique, d'arrêter éventuellement un traitement laxatif selon le caractère complet ou non de l'obstruction, de traiter une possible diarrhée associée et de maintenir une hydratation et une alimentation adaptées à l'état du patient.
Pour lutter contre la douleur, l'association opioïdes-antispasmodiques est préconisée.
Comme antispasmodique, la scopolamine butylbromure (ou à défaut la scopolamine bromhydrate) aurait l'intérêt de diminuer également les sécrétions gastriques.
Comme antiémétique, on peut proposer l'halopéridol. Le métoclopramide et les autres antiémétiques stimulant la vidange gastrique sont classiquement déconseillés car ils peuvent augmenter les douleurs abdominales. Les antagonistes des récepteurs 5HT3 sont utilisables en deuxième intention. L'octréotide est indiqué en dernier recours.
L'aspiration gastrique n'est proposée qu'aux cas de vomissements résistant aux traitements précédents ou de vomissements fécaloïdes. Dans les cas d'occlusion haute où l'aspiration gastrique est difficilement évitable, un traitement d'épreuve par anti H2 ou par inhibiteur de la pompe à protons peut être proposé pour essayer de réduire le volume des sécrétions gastriques et donc éviter la pose d'une sonde naso-gastrique. La gastrostomie ou la jéjunostomie peuvent être plus confortables pour le patient que l'aspiration gastrique, et sont à discuter avec lui.
Les laxatifs stimulants sont contre-indiqués dans toutes les occlusions, les laxatifs doux peuvent être utiles en cas d'occlusion incomplète bas située pour éviter de compléter l'occlusion par une stase fécale.
Une diarrhée associée, par exemple dans les cas d'occlusion incomplète bas située ou de fistules coliques ou rectales, est à prendre en charge.
En cas de contrôle total ou partiel des nausées et des vomissements, il est proposé que le patient continue à s'alimenter et à boire comme il le souhaite, en privilégiant les petites portions, les aliments pauvres en fibres et de texture fluide.
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Source : ANAES. Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs
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Date de la source : 01-12-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que faire en cas d'oubli d'une pilule ?
Thème : Contraception
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Oubli ou décalage de la prise par rapport à l'heure habituelle :
> 3 h si pilule microprogestative [sauf mention spéciale de l'AMM]
ou
> 12 h si pilule combinée
Prendre immédiatement le comprimé oublié
Poursuivre le traitement à l'heure habituelle (même si 2 comprimés doivent être pris le même jour).

En cas de rapport sexuel dans les 7 jours suivants utiliser simultanément une seconde méthode contraceptive non hormonale (par ex. préservatifs).

En cas de pilule combinée, si la période de sécurité de 7 jours avec préservatifs s'étend au-delà du dernier comprimé actif de la plaquette en cours supprimer l'intervalle libre et démarrer la plaquette suivante le jour suivant la prise du dernier comprimé actif.

Par précaution, si un rapport sexuel a eu lieu dans les 5 jours précédant l'oubli ou si l'oubli concerne au moins 2 comprimés, utiliser une méthode de rattrapage (si le délai d'efficacité de cette méthode n'est pas dépassé) (accord professionnel).
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Source : AFSSAPS, ANAES, INPES. Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme
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Date de la source : 01-12-2004
Type de document : Information du patient

Titre : Que faire en cas de constipation ?
Thème : Soins palliatifs
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Il est proposé de prévenir la constipation :
- en encourageant, dans la mesure du possible, une activité physique régulière . ou à défaut en proposant des massages du cadre colique (en cas de confinement au lit, un laxatif à visée préventive peut être envisagé) .
- en maintenant la consommation de fibres alimentaires grâce à une alimentation variée et agréable pour le patient et une hydratation orale adéquate .
- en anticipant les effets constipants de certains médicaments tels que : opioïdes, anticholinergiques, imipraminiques (modification de posologie ou de molécule ou prescription d'un laxatif à visée préventive en particulier lors de toute prescription d'opioïdes) .
- en respectant les habitudes de défécation du patient (horaire, position physiologique, reconditionnement horaire et toute autre habitude facilitant l'exonération des selles).
Il est proposé de surveiller régulièrement la présence de selles et leur facilité d'exonération.
Le traitement sera guidé par l'inconfort ressenti par le patient et les difficultés d'exonération plus que par la fréquence des selles.
Il est recommandé de rechercher systématiquement un fécalome devant l'apparition soudaine d'une incontinence urinaire, d'une rétention d'urines, d'une diarrhée, d'une confusion, d'une agitation, de douleurs abdominales, de nausées ou de vomissements. Un toucher rectal négatif n'exclut pas le diagnostic de fécalome et dans ce cas une radiographie sans préparation de l'abdomen est nécessaire.
Pour le traitement laxatif, les doses initiales sont celles préconisées par le résumé des caractéristiques du produit, une augmentation des doses pouvant être envisagée tous les trois à cinq jours en fonction de la consistance des selles.
En cas de constipation liée aux opioïdes, les laxatifs proposés en première intention sont les laxatifs stimulants (anthracéniques ou bisacodyl) en association avec le sorbitol. En cas d'inefficacité, les laxatifs péristaltogènes intestinaux peuvent être utilisés.
Dans les autres cas de constipation, il est proposé d'utiliser en première intention soit les laxatifs de contact (docusate sodique ou poloxamere), soit les laxatifs osmotiques (en préférant le sorbitol en raison de sa meilleure tolérance). En cas d'efficacité insuffisante, les
laxatifs de contact peuvent être associés à un laxatif stimulant anthracénique. L'utilisation des laxatifs de lest (son, mucilages) n'est pas recommandée car ils pourraient compléter une obstruction débutante et leur efficacité n'est pas démontrée dans les constipations sévères.
En cas de lésions neurologiques nécessitant un traitement au long cours, les laxatifs par voie rectale (suppositoires ou lavements) sont proposés. Dans les autres cas, ils sont réservés aux échecs des laxatifs per os et il n'est pas recommandé de les associer systématiquement à ceux-ci.
En cas de fécalome bas situé (perçu au toucher rectal), des suppositoires laxatifs en association éventuelle avec un lavement à l'eau tiède avec des produits lubrifiants peuvent être proposés. En cas d'échec une évacuation manuelle doit être envisagée, sous sédation, celle-ci n'étant pas nécessaire chez le malade paraplégique. En cas de fécalome haut situé, peut être proposée une association d'un laxatif péristaltogène intestinal à un laxatif stimulant.
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Source : ANAES. Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs
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Date de la source : 01-12-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que faire en cas de corticothérapie chez un patient diabétique ?
Thème : Diabète
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Dans tous les cas, l'instauration d'une autosurveillance glycémique chez les patients qui n'en pratiquent pas et son renforcement chez les autres constituent un préalable indispensable à la mise en route de la corticothérapie.

Corticothérapie par voie orale
Chez les patients traités par antidiabétiques oraux, une insulinothérapie temporaire devra être mise en route dans un certain nombre de cas, en tenant compte de l'évolution des glycémies capillaires . l'insuline est habituellement nécessaire en cas de posologies élevées (1 mg/kg de prednisone ou prednisolone).
Chez les patients déjà sous insuline, les doses devront être adaptées et
habituellement majorées. Dans tous les cas, il faudra tenir compte du fait que ce sont les glycémies de fin d'après-midi et de début de soirée qui s'élèvent le plus (pour une prise matinale unique de corticoïdes) alors que la glycémie au réveil est peu modifiée.
Corticothérapie par voie intraveineuse
Elle induit un déséquilibre glycémique rapide et important . aussi une insulinothérapie fractionnée et souvent par voie intraveineuse doit être mise en route.
Corticothérapie par voie intramusculaire ou intra articulaire.
Le déséquilibre glycémique est prolongé jusqu'à 6 à 9 semaines.
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Source : AFSSAPS, HAs. TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Actualisation)
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Date de la source : 28-11-2006
Type de document : Information du patient

Titre : Que faire en cas de crampes ?
Thème : Grossesse
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Les crampes sont fréquentes lors de la grossesse. La consommation d'aliments riches en magnésium ou la supplémentation en lactate ou en citrate de magnésium peut être efficace (grade B).
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Source : HAs. Comment mieux informer les femmes enceintes ?
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Date de la source : 02-05-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que faire en cas de dégénérescences lobaires fronto-temporales (DLFT) ?
Thème : Alzheimer (annonce du diagnostic)
Chapitre : Information du patient Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : En cas de DLFT, il est recommandé d'annoncer le diagnostic au patient. Cette information est à partager avec une personne de son choix.
Il est recommandé :
- d'annoncer le diagnostic avec précaution, éventuellement en plusieurs temps .
- de donner au patient et à la famille des explications par rapport :
- aux précautions spécifiques à prendre du fait d'un risque d'aggravation des conduites sociales pouvant occasionner des conflits avec risque de préjudices à autrui ou mise en danger du patient,
- aux interdits qui en découlent et qui peuvent paraître excessifs aux patients (conduite automobile, utilisation d'outils dangereux, autonomie financière, protection à l'égard des enfants).
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-09-2009

Titre : QUe faire en cas de déhydratation ?
Thème : Soins palliatifs
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : En l'absence de cause curable, et particulièrement en phase ultime, si la réhydratation orale n'est pas possible, il n'est pas recommandé une réhydratation parentérale systématique. Qu'il y ait ou non une hydratation parentérale, un apport liquidien même minime par voie orale est à conserver quand cela est possible.
La réhydratation parentérale peut n'être proposée qu'en cas de symptômes gênants pour le malade (sensation de soif non contrôlée par des soins de bouches pluriquotidiens, confusion). En l'absence de symptômes, la décision dépend de la maladie du patient et de son stade évolutif, de ses souhaits (ou de ceux de sa famille, s'il ne peut les exprimer) et doit être acceptée par l'ensemble de l'équipe soignante.
Si la décision de ne pas réhydrater le patient est prise, il est recommandé de diminuer progressivement les posologies des médicaments, en particulier des opioïdes, et d'assurer des soins de bouches pluriquotidiens.
Si une réhydratation parentérale est indiquée, la voie à privilégier est la voie sous-cutanée (sauf si le malade a déjà un abord veineux). Elle permet un apport de 500 ml à 1 litre par 24 heures. En cas d'hydratation sous-cutanée, l'usage concomitant de hyaluronidase est inutile.
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Source : ANAES. Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs
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Date de la source : 01-12-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que faire en cas de déni ou d'anosognosie ?
Thème : Alzheimer (annonce du diagnostic)
Chapitre : Information du patient Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : En cas de déni ou d'anosognosie, il est recommandé de ne pas chercher à convaincre le patient. Néanmoins, le diagnostic doit être annoncé clairement.

Chez le patient anosognosique, la répétition peut être inutile ou traumatisante.

L'attitude de déni a une valeur défensive pour le patient. La proposition d'un travail psychique sur les troubles présentés et sur la souffrance ressentie vise à entraîner une reconnaissance progressive de la maladie qui permet à distance d'aborder le diagnostic ou de compléter son annonce et de formaliser le plan de soins et d'aides.

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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-09-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Que faire en cas de diarrhées ?
Thème : Soins palliatifs
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Une diarrhée est à traiter rapidement car elle retentit vite sur l'hydratation et sur l'état physique et psychologique du patient.
Il est recommandé de rechercher en priorité une étiologie médicamenteuse (surdosage en laxatifs ou utilisation d'une classe de laxatifs inadaptée, alternance diarrhée-constipation liée aux opioïdes, prise d'anti-acides, d'antibiotiques, d'anti-inflammatoires non stéroïdiens, d'antinéoplasiques tels que 5FU, mitomycine) ou un fécalome, responsable de fausse diarrhée.
Le traitement d'une diarrhée médicamenteuse repose sur une diminution des doses ou un changement de molécule quand cela est possible. Pour les laxatifs, il est proposé de les arrêter quelques jours et de les réintroduire à plus petites doses.
Le traitement symptomatique repose sur :
- une adaptation du régime alimentaire, selon le contexte clinique (éviction momentanée des laitages en cas de diarrhée infectieuse, arrêt des compléments nutritifs liquides, réhydratation en privilégiant la voie orale) .
- des soins d'hygiène, et des changes répétés ainsi qu'une protection de la peau du périnée et de l'anus par des crèmes protectrices .
- l'utilisation d'anti-diarrhéiques, après élimination d'une fausse diarrhée liée à un fécalome.
Le lopéramide est proposé en première intention, les autres anti-diarrhéiques opiacés, racécadotril (nouvelle DCI de l'acétorphan), diphénoxylate, codéine ne sont utilisés qu'en cas d'échec du lopéramide, et pour la codéine uniquement en cas de diarrhées profuses.
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Source : ANAES. Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs
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Date de la source : 01-12-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que faire en cas de douleur thoracique chez un consommateur de cocaïne ?
Thème : Addictions (Prise en charge des consommateurs de cocaïne)
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Critères d'hospitalisation
Outil d'aide à la décision : La cocaïne est la substance illicite amenant le plus fréquemment à consulter aux urgences aux Etats-Unis. Le symptôme le plus souvent rencontré est la douleur thoracique (près de 40 % des cas). En France, il y a peu de données sur la fréquence de la consommation de cocaïne parmi les motifs de consultations aux urgences.
Chez les consommateurs de cocaïne, le diagnostic d'un syndrome coronarien est parfois difficile car ils présentent fréquemment des douleurs thoraciques atypiques dans un contexte d'anxiété importante, associées à des modifications électrocardiographiques non spécifiques. Ces éléments peuvent conduire à un retard de mise en route des traitements de reperfusion coronaire.
Compte tenu de ces éléments, il est nécessaire de sensibiliser les professionnels de santé à l'identification rapide des consommateurs de cocaïne en cas de douleur thoracique, afin qu'ils effectuent une surveillance et un traitement adaptés.

Deux situations peuvent être distinguées :
- douleur thoracique chez un consommateur de cocaïne : toute douleur thoracique doit faire suspecter un syndrome coronarien aigu et conduire à un appel au Samu-Centre 15 pour un entretien avec le médecin régulateur . elle ne doit pas être considérée a priori comme un effet normal de la prise de cocaïne .
- douleur thoracique chez une personne de moins de 50 ans non connue comme consommatrice : toute personne de moins de 50 ans ayant une douleur thoracique, même atypique, ou tout autre événement cardio-vasculaire doit être interrogée sur une éventuelle consommation de cocaïne. Le bilan et la prise en charge immédiate doivent se faire comme pour tout syndrome coronarien aigu : appel au Samu-Centre 15 en cas de suspicion de syndrome coronarien aigu. La recherche urinaire de cocaïne par une technique de détection rapide peut être proposée pour aider au diagnostic. La prise en charge diagnostique du syndrome coronarien aigu est identique à celle de la population générale. Un interrogatoire, un examen clinique, un électrocardiogramme (ECG) doivent être réalisés en première intention, associés à un dosage des marqueurs de nécrose myocardique, en particulier la troponine en raison de ses excellentes sensibilité et spécificité.

Allongement de QT
Des cas d'allongement du QT et de torsades de pointes ont été décrits dans la littérature après consommation de cocaïne. Ils pourraient être aggravés par la prise concomitante de méthadone. Une surveillance de l'ECG est d'autant plus recommandée.
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Date de la source : 00-05-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Que faire en cas de dysphagie ?
Thème : Soins palliatifs
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : En cas de dysphagie, il est recommandé de rechercher une cause médicamenteuse pouvant assécher la muqueuse buccale et exacerber une dysphagie (opioïdes, neuroleptiques, anticholinergiques, métoclopramide, dompéridone, etc.) et d'adapter le traitement quand c'est possible. La sécheresse de la bouche est à soulager par des soins de bouche adaptés.
Le traitement symptomatique a pour but de permettre un apport nutritionnel et une hydratation adaptés aux besoins et aux capacités du patient. Ses modalités dépendent du mécanisme de la dysphagie (obstruction, trouble de la déglutition) et de l'état général du patient.
En cas de trouble de la déglutition, on peut proposer pour faciliter la prise alimentaire et éviter les fausses-routes : une texture pâteuse ou gélifiée des aliments, une alimentation froide, la prise des repas en position assise, la surveillance du patient durant le repas, une atmosphère calme en laissant au patient le temps nécessaire à la prise des aliments. Une rééducation de la déglutition peut être envisagée en fonction de l'espérance de vie du patient. La douleur liée à la déglutition peut être soulagée par des anti-inflammatoires non stéroïdiens, des anesthésiques locaux avant les repas, ou le sucralfate en suspension buvable (en cas de mucite infectieuse, chimio ou radio induite).
En cas d'obstruction, les corticoïdes à fortes doses (traitement d'attaque par voie injectable et relais per os) sont proposés. En cas d'échec doivent être envisagées au cas par cas, une dilatation endoscopique ou la pose d'une endoprothèse oesophagienne ou une désobstruction au laser.
S'il est impossible de lever l'obstruction ou de rétablir la lumière, ou en cas de trouble de la déglutition non résolu par les moyens précédents, une alimentation entérale par sonde nasogastrique ou par gastrostomie et en dernier lieu une alimentation parentérale doivent être discutées. L'intérêt d'une alimentation artificielle doit être évalué en fonction de l'état du patient (particulièrement chez un patient en phase terminale ou dont l'état se dégrade rapidement) car elle peut être source d'inconfort ou mal tolérée. S'il est décidé de ne pas alimenter artificiellement le patient, cette décision doit être expliquée à la famille.
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Source : ANAES. Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs
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Date de la source : 01-12-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que faire en cas de prescription d'un IEC ou d'un ARA 2?
Thème : HTA
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : En cas de prescription d'un traitement par IEC ou ARA-II, il est recommandé de prescrire un bilan associant kaliémie et créatininémie dans un délai de 7 à 15 jours, après le début du traitement.
Si la créatininémie s'élève de plus de 20 à 30 %, il est recommandé d'arrêter l'IEC ou l'ARA-II et de demander un avis spécialisé.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la HAs le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en oeuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ADULTES ATTEINTS D'HYPERTENSION ARTÉRIELLE ESSENTIELLE ACTUALISATION 2005
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que faire en cas de résistance ou d'opposition de la famille ?
Thème : Alzheimer (annonce du diagnostic)
Chapitre : Information du patient Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : En cas de réticence ou d'opposition de la famille manifestées antérieurement, il est recommandé avant d'annoncer le diagnostic au patient de :
-> recevoir la famille à part, avec un temps d'écoute pour essayer de comprendre les raisons de cette opposition (peur, sentiment d'impuissance, surprotection, etc.) en prenant du temps pour lui expliquer :
- l'intérêt de l'annonce pour le patient et la famille,
- les conséquences d'une non-annonce si le patient le découvre seul par la suite (notice de médicaments, parole d'un soignant, etc.) .
-> se faire aider si nécessaire par un psychologue et/ou un psychiatre si la situation reste bloquée. L'annonce au patient sera programmée à l'issue de cette démarche.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-09-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Que faire en cas de troubles digestifs associés ?
Thème : Contraception
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : D'après l'AMM, pour les pilules oestroprogestatives, la survenue dans les 4 heures suivant la prise de troubles digestifs intercurrents, tels que vomissements ou diarrhée sévère, peut entraîner une inefficacité transitoire de la méthode. Il est donc recommandé d'adopter la conduite à tenir préconisée comme s'il s'agissait d'un oubli de moins de 12 h (et donc la prise d'un nouveau comprimé). En cas de répétition de ces épisodes sur plusieurs jours, il est recommandé d'associer une autre méthode contraceptive de type mécanique (préservatif masculin, spermicides, etc.) jusqu'à la reprise de la plaquette suivante (en cas de rapports sexuels). Pour les pilules avec progestatif seul et pour la contraception d'urgence, en cas de survenue de ces troubles dans les 4 heures il est recommandé d'adopter une conduite à tenir comparable à celle préconisée en cas d'oubli de moins de 3 heures (c'est à dire de prendre un nouveau comprimé).
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Source : AFSSAPS, ANAES, INPES. Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme
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Date de la source : 01-12-2004
Type de document : Information du patient

Titre : Que faire en cas de troubles urinaires ?
Thème : Soins palliatifs
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : En cas de troubles urinaires, la prise en charge est d'abord étiologique. Le traitement symptomatique y est associé, ou peut être le seul possible.
En cas d'infection urinaire, il n'est pas proposé de modalités spécifiques aux soins palliatifs.
Il est rappelé que chez un patient porteur d'une sonde vésicale à demeure, une bactériurie asymptomatique apyrétique ne nécessite pas de traitement antibiotique. Une épididymite ou une prostatite fait discuter l'ablation de la sonde et la pose d'un cathéter sus-pubien.
En cas d'hématurie macroscopique persistante, il est recommandé d'essayer de supprimer la cause du saignement (embolisation artérielle en cas de saignement d'origine rénale, électrocoagulation en cas de saignement vésical). Si ce n'est pas possible, il est proposé la pose d'une sonde vésicale à double courant permettant des lavages répétés, et/ou une irrigation continue.
En cas d'incontinence, le sondage à demeure n'est proposé qu'en cas d'inefficacité d'un traitement médicamenteux adapté à la cause (par exemple : anticholinergiques en cas de vessie instable) ou d'inefficacité des protections, du sondage intermittent ou de l'étui pénien.
Mais le sondage à demeure doit être envisagé précocement chez un patient grabataire, douloureux à la mobilisation, et/ou porteur d'escarres ischiatiques ou sacrées et/ou en phase terminale. Le cathéter sus-pubien n'est recommandé qu'en cas d'impossibilité de mettre en place une sonde vésicale.
En cas de rétention d'urines, il est recommandé de drainer la vessie en urgence, puis de rechercher une cause iatrogène (opioïdes, imipraminiques) et/ou une obstruction urétrale (par exemple hypertrophie bénigne ou cancer de la prostate, fécalome). Selon les résultats de l'enquête et de la faisabilité d'un traitement étiologique, le maintien plus ou moins durable d'une sonde vésicale, voire d'un cathéter sus-pubien pourra alors être proposé.
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Source : ANAES. Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs
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Date de la source : 01-12-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que faire en phase terminale ?
Thème : Soins palliatifs
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Les soins d'hygiène (toilette, rasage du malade) et en particulier les soins de bouche sont à assurer jusqu'au bout, en étant le moins traumatisant possible.
L'alimentation parentérale n'est plus nécessaire à ce stade et le maintien d'une hydratation parentérale est à discuter selon l'intensité des symptômes liés à la déshydratation. Si le malade n'est pas réhydraté, des soins de bouche pluriquotidiens sont nécessaires.
La situation clinique en phase terminale ou lors de l'agonie évoluant souvent rapidement, l'équipe soignante et la famille doivent s'y préparer sur le plan pratique et psychologique.
En fonction des situations d'urgence potentielles, des prescriptions anticipées sont à envisager et les traitements en cours sont à réévaluer afin de ne pas poursuivre des traitements dits « futiles » (par exemple antihypertenseurs hypoglycémiants). La voie d'administration est à adapter à l'état du patient, la fréquence des troubles de déglutition imposant souvent le passage d'une forme orale à une forme parentérale. La voie souscutanée peut être préférée (sauf si le malade dispose d'une chambre d'injection implantable) en sachant que le collapsus cardio-vasculaire des dernières heures peut compromettre la résorption des médicaments administrés par cette voie.
La douleur doit être soulagée jusqu'au bout même chez un patient dans le coma. Pendant l'agonie, les principes du traitement antalgique sont les mêmes que ceux déjà développés plus haut. Les antalgiques d'action rapide sont à privilégier. Une forme de douleur particulière à l'agonie est la douleur qui survient lors de toute mobilisation : elle est à prévenir par une mobilisation douce, une attention particulière lors des soins qui sont à regrouper au maximum, l'administration avant tout soin ou toute mobilisation d'un supplément d'antalgie complétant si besoin un traitement antalgique continu.
La dyspnée de la phase terminale est plurifactorielle et il s'agit souvent d'une polypnée superficielle associée à une anxiété. Dans ce cas, les benzodiazépines d'action rapide (par exemple le midazolam) utilisées à des doses anxiolytiques, non hypnotiques sont indiquées.
La morphine peut être nécessaire pour ralentir le rythme respiratoire. La sédation par benzodiazépines associées ou non à la morphine reste le dernier recours en cas de dyspnée résistante ou en cas de survenue d'un stridor aigu. Les râles agoniques peuvent être atténués par l'utilisation de scopolamine bromhydrate, à condition de l'utiliser précocement, quand les sécrétions qui encombrent l'oropharynx sont encore fluides ou peu abondantes. Sinon, l'aspiration douce dans l'arrière gorge reste le dernier recours.
Les nausées et vomissements de la fin de vie, souvent d'origine plurifactorielle, sont à soulager par un antiémétique d'action centrale ou agissant sur plusieurs mécanismes des vomissements ou par une association d'antiémétiques. En cas de vomissements liés à une occlusion intestinale, l'utilisation d'une sonde gastrique est à limiter le plus possible. Les médicaments suivants peuvent être associés dans la même seringue et perfusés par voie sous-cutanée : morphine, midazolam, métoclopramide, scopolamine bromhydrate,halopéridol, mais au-delà de quatre molécules administrées en même temps, il semble exister un risque accru de réactions cutanées.
L'hémorragie de la fin de vie peut être particulièrement traumatisante pour le patient et ses proches. Quand l'hémorragie est massive, le seul recours est la sédation. Si l'hémorragie est prévisible, l'usage de draps ou de serviettes de toilette sombres peut rendre sa vue moins pénible. Dans ce cas également les produits nécessaires pour la sédation doivent être si possible préparés à l'avance et très rapidement disponibles.
Les troubles trophiques sont souvent inévitables en fin de vie. Leur prise en charge n'est pas spécifique, cependant une attention particulière doit être portée aux oreilles qui selon la position de la tête peuvent très rapidement être le siège d'escarres douloureuses.
En cas de persistance d'une anxiété importante pendant l'agonie, des benzodiazépines d'action rapide peuvent être proposées. Au maximum une sédation peut être indiquée et doit être discutée en équipe et avec les proches du patient.
Le syndrome confusionnel de l'agonie relève de la même prise en charge thérapeutique que ceux survenant plus tôt. La confusion avec agitation très importante qui survient parfois lors de l'agonie peut imposer le recours aux benzodiazépines injectables (par exemple le midazolam) associé ou non à un neuroleptique (par exemple l'halopéridol) en augmentant progressivement les doses, en fonction de la tolérance du patient et de la réponse au traitement. Des doses supérieures aux doses recommandées par le résumé des caractéristiques du produit, voire une sédation sont parfois nécessaires.
La perte de conscience ne doit pas être considérée comme inéluctable lors de l'agonie et une étiologie pouvant bénéficier d'un traitement rapidement efficace (hypertension intracrânienne, surdosage médicamenteux par opioïdes, neuroleptiques, benzodiazépines) est à rechercher. Le coma peut alterner avec des périodes de lucidité, donc le maintien d'une communication orale et non verbale avec le patient, une atmosphère paisible et la présence des proches sont à favoriser. Un soutien particulier de ceux-ci est à prévoir quand le coma se prolonge, car cette situation est particulièrement difficile à vivre pour eux. L'apparition d'une somnolence peut annoncer la phase terminale. Un repli sur soi du patient avant sa mort est à respecter.
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Source : ANAES. Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs
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Date de la source : 01-12-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que faire lors d'une anomalie des cellules glandulaires ?
Thème : Gynécologie
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : Quelles que soient les anomalies des cellules glandulaires, une colposcopie avec biopsie dirigée et/ou curetage de l'endocol est recommandée (grade B). Si de plus les anomalies des cellules glandulaires sont de type endométrial, un contrôle histologique de l'endomètre est recommandé.
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Source : ANAES. Conduite à tenir devant une patiente ayant un frottis cervico-utérin anormal
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Date de la source : 01-05-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que faire lors de la deuxième consultation, 4ème mois ?
Thème : Grossesse
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : Faire un examen clinique : prise de la pression artérielle, mesure du poids, mesure de la hauteur utérine, recherche des bruits du coeur.
- Identifier un besoin de suivi complémentaire et orienter la femme vers une filière de soins spécifiques.
- Rechercher d'éventuels facteurs de stress (malaise, soucis, etc.) et toute forme d'insécurité (insécurité affective au sein du couple ou de la famille, précarité) et orienter vers un éventuel soutien spécialisé (PMI, social, psychologique, etc.) ou un réseau d'écoute, d'appui, d'accompagnement des parents.
- Proposer systématiquement un entretien individuel ou en couple avec une sagefemme ou un autre professionnel de la périnatalité afin de favoriser l'expression de leurs attentes, de leurs besoins, de leur projet . de repérer des situations de vulnérabilité, les signes de violence domestique, et d'orienter vers un éventuel soutien spécialisé . de leur donner des informations utiles sur les ressources de proximité . de créer des liens sécurisants avec les partenaires du réseau périnatalité les plus appropriés.
- Conseiller la participation aux séances de préparation à la naissance et à la parentalité (collectives ou individuelles) en expliquant leurs objectifs.
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Source : HAs. Comment mieux informer les femmes enceintes ?
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Date de la source : 02-05-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que faire pour les femmes qui ont un IMC >= 30 kg/m2 après la naissance de l'enfant ?
Thème : Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : l est recommandé d'expliquer aux femmes les risques pour la santé associés à l'obésité pour elles-mêmes et pour les futures grossesses, et les encourager à perdre du poids.
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Source : HAs: Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours. Septembre 2011.
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Que faire si le patient présente des vomissements ?
Thème : Soins palliatifs
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Dans le cadre des soins palliatifs, les nausées et les vomissements sont souvent d'origine plurifactorielle. Dans tous les cas, il est recommandé :
- de lister les médicaments susceptibles de provoquer ou d'aggraver des nausées et des vomissements et de proposer des modifications thérapeutiques adéquates (adaptation des posologies, changement de molécule, etc.) .
- de supprimer, dans la mesure du possible, les stimuli susceptibles d'aggraver les symptômes (odeurs, etc.) .
- de fractionner les repas et de proposer de petites collations.
Il est recommandé d'évaluer l'état d'hydratation du patient, surtout s'il existe une diarrhée associée : en cas de déshydratation rapide en 24-36 heures, une réhydratation parentérale est à discuter pour améliorer le confort du patient.
Des traitements symptomatiques peuvent être proposés selon le contexte, le mécanisme des vomissements et les modes d'administration possibles des médicaments :
- en cas de stase gastrique ou d'obstruction partielle à la vidange gastrique, les antiémétiques prokinétiques (métoclopramide ou dompéridone) sont recommandés, la réduction du volume alimentaire et l'inhibition de la sécrétion gastrique par les antihistaminiques H2 ou les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent également être proposées .
- en cas d'anxiété, on peut proposer les benzodiazépines per os, (lorazépam, bromazepam, alprazolam), les benzodiazépines à demi-vie longue (diazepam, clorazepate dipotassique) ne sont pas proposées en première intention .
- en cas de nausées et de vomissements d'origine centrale (par exemple nausées et/ou vomissements liés à des troubles métaboliques, à une insuffisance rénale ou à la prise d'opioïdes ou à une chimiothérapie anticancéreuse), les neuroleptiques antiémétiques (métoclopramide à forte dose ou halopéridol) sont recommandés (dans le cas particulier des nausées et des vomissements consécutifs à une chimiothérapie ou une radiothérapie, les antagonistes des récepteurs 5HT3 peuvent également être proposés, mais en soins palliatifs, leur utilisation comme antiémétiques de première intention n'est pas recommandée en dehors de ces indications particulières) .
- en cas d'irritation péritonéale, on peut proposer un traitement antispasmodique, et en cas d'échec la scopolamine bromhydrate par voie sous-cutanée (la place des anticholinergiques dont la scopolamine dans le traitement symptomatique des nausées et des vomissements est limitée par leurs effets secondaires, en particulier la diminution de la vidange gastrique et la survenue d'iléus) .
- en cas de troubles vestibulaires, on peut proposer la métopimazine par voie orale, rectale ou parentérale et, en cas d'échec, la scopolamine bromhydrate par voie injectable peut être envisagée, avec un relais éventuel par scopolamine transdermique .
- en cas de résistance aux traitements ci-dessus, on peut proposer l'utilisation de la lévopromazine par voie sous-cutanée continue.
En derniers recours en cas de vomissements d'origine digestive (occlusion entraînant des vomissements incoercibles ou fécaloïdes, atonie gastrique) on peut proposer un traitement par l'octréotide voire la pause d'une sonde naso-gastrique ou d'une gastrostomie.
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Source : ANAES. Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs
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Date de la source : 01-12-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que faire.lors du diagnostic de MTEV lors d'une grossesse ?
Thème : Gynécologie
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : un traitement anticoagulant par HNF ou HBPM à doses curatives doit être instauré lorsque le diagnostic est posé (grade A), et poursuivi avec des AVK durant 3 mois au moins après l'accouchement.
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Source : ANAES. THROMBOPHILIE ET GROSSESSE PRÉVENTION DES RISQUES THROMBOTIQUES MATERNELS ET PLACENTAIRES
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Date de la source : 14-03-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que faitre devant une infection vaginale asymptomatique ?
Thème : Grossesse
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : En dehors des situations à risque d'accouchement imminent (rupture prématurée des membranes, menace d'accouchement prématuré, suspicion de chorioamniotite), il n'est pas recommandé de traiter le portage asymptomatique vaginal de ces bactéries.
En cas de suspicion de chorioamniotite ou de menace d'accouchement prématuré, l'antibiothérapie, adaptée à l'antibiogramme réalisé sur ces bactéries, paraît justifiée. La conduite à tenir devant la rupture prématurée des membranes sera abordée à la question VII.
En ce qui concerne le streptocoque du groupe B, le traitement à distance de l'accouchement des femmes enceintes porteuses asymptomatiques ne doit pas être réalisé car il ne diminue pas le taux de portage à l'accouchement (grade A).
Isolement vaginal de mycoplasmes
Aucun traitement spécifique n'est recommandé pour diminuer la colonisation vaginale à mycoplasmes.
Cervicites à Neisseria gonorrhoeae
Le traitement des cervicites à gonocoques au cours de la grossesse peut utiliser avec une efficacité comparable l'amoxicilline 3 g per os associée au probénicide 1 g per os, la spectinomycine 2 g en intramusculaire, la ceftriaxone 250 mg en intramusculaire ou la cefixime 400 mg per os (grade A). Le traitement du partenaire est une nécessité.
Cervicites à Chlamydia trachomatis
Le traitement des cervicites symptomatiques à Chlamydia trachomatis repose sur l'azithromycine en dose unique de 1 g ou l'érythromycine (500 mg 4 fois par jour pendant 7 jours) dont l'observance et la tolérance sont moindres. Le traitement du partenaire est nécessaire. L'amoxicilline (500 mg 3 fois par jour pendant 7 jours) est une alternative possible.
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Source : ANAES. Prévention anténatale du risque infectieux bactérien néonatal précoce
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Date de la source : 01-09-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que faut il éliminer devant la découverte d'une IR ?
Thème : Insuffisance rénale
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic différentiel
Outil d'aide à la décision : Devant une élévation de la créatininémie et une diminution du DFG estimé, il faut rechercher :
-> une insuffisance rénale fonctionnelle, en particulier chez le sujet âgé .
-> une insuffisance rénale aiguë, nécessitant un bilan uro-néphrologique en urgence, en particulier :
- un obstacle .
- une cause médicamenteuse (produits de contraste iodés, IEC, antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II, anti-inflammatoires non stéroïdiens, aminosides... ) .
- une glomérulonéphrite rapidement progressive (insuffisance rénale rapidement progressive, protéinurie, hématurie, signes extrarénaux) .
- une cause vasculaire.
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Source : ANAES. Diagnostic de l'insuffisance rénale chronique chez l'adulte
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Date de la source : 01-09-2002
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Que faut il envisager en terme de surcharge pondérale chez un patient aux ATCD d'AVC ?
Thème : AVC
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : La réduction du poids corporel doit être envisagée pour tout patient avec infarctus cérébral ou AIT ayant une obésité abdominale (tour de taille > 88 cm chez la femme ou 102 cm chez l'homme).
- La prévention de l'obésité chez les patients inactifs du fait du handicap occasionné par l'infarctus cérébral doit être envisagée en agissant à la fois sur l'exercice physique et la réduction des apports alimentaires.
Après un infarctus cérébral ou un AIT, une activité physique régulière d'au moins 30 minutes par jour, adaptée aux possibilités du patient, est recommandée.
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Source : HAs. Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire
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Date de la source : 01-03-2008
Type de document : Information du patient Recommandation

Titre : Que faut il rechercher comme paramètres chez un patient hypertendu, en plus des FR CV ?
Thème : HTA
Chapitre : Dépistage Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Obésité abdominale3 (périmètre abdominal > 102 cm chez l'homme et 88 cm chez la femme) ou obésité (IMC > 30 kg/m2)
- Sédentarité (absence d'activité physique régulière, soit environ 30 min, 3 fois/sem) .
- Consommation excessive d'alcool (plus de 3 verres de vin/j chez l'homme et 2 verres/j chez la femme)
Complément : Cette recommandation a été retirée par la HAs le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en oeuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ADULTES ATTEINTS D'HYPERTENSION ARTÉRIELLE ESSENTIELLE ACTUALISATION 2005
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Recommandation

Titre : Que ne faut il ne pas oublier lors de la prise en charge d'un patient dépendant de l'alcool ?
Thème : Addictions (Alcool)
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Antécédents familiaux
Outil d'aide à la décision : Penser à l'entourage famlial lors de la prise en charge d'un patient alcoolodépendant.
Complément : Les enfants de parent(s) alcoolique(s), dès que cela s'avère nécessaire, doivent bénéficier d'une action éducative et préventive dont l'efficacité doit être évaluée.
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Source : ANAES Objectifs, indications et modalités du sevrage du patient alcoolodépendant
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Date de la source : 08-03-2001
Type de document : Recommandation

Titre : Que penser si la TSH est élevéé devant une suspicion d'hyperthyroïdie ?
Thème : Thyroïde
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Lorsque la TSH est élevée et la conviction clinique d'hyperthyroïdie persiste, le dosage de la T4L doit être réalisé en seconde intention. Une T4L élevée évoquera une hyperthyroïdie d'origine hypothalamo-hypophysaire ou un syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes.
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Source : ANAES. DIAGNOSTIC ET SURVEILLANCE BIOLOGIQUES DE L'HYPERTHYROÏDIE DE L'ADULTE
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Date de la source : 01-02-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que peut on conseiller pour l'alimentation de la maman ?
Thème : Allaitement
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Les principes d'une nutrition saine, variée et équilibrée recommandée durant la grossesse s'appliquent également durant toute la durée de l'allaitement maternel.
Aucune règle alimentaire spécifique n'est justifiée ni interdite, y compris pour la quantité d'eau bue quotidiennement, à l'exception de la caféine et de l'alcool.
La caféine diffuse dans le lait maternel. Son métabolisme étant lent chez le nouveau- né, la consommation de café (ou boissons riches en caféine) doit être modérée (2-3 tasses par jour.
La concentration d'alcool dans le lait maternel est voisine de celle du sérum. La consommation d'alcool est donc déconseillée. Si la consommation d'alcool est occasionnelle, elle doit être modérée (1 à 2 verres).
Les effets bénéfiques de l'allaitement maternel sont largement supérieurs aux éventuels effets des dioxines qui passent dans le lait maternel. Les données existantes montrent que l'exposition du nouveau-né allaité au sein reste inférieure aux valeurs recommandées par l'OMS pour assurer la protection à long terme de la santé des personnes. Il est conseillé à la mère de réduire sa consommation de matières grasses d'origine animale et d'éviter une perte de poids trop rapide afin de minimiser le risque d'exposition du nourrisson aux dioxines.
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Source : ANAES. Allaitement maternel mise en oeuvre et poursuite dans les 6 premiers mois de vie de l'enfant
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Date de la source : 01-05-2002
Type de document : Information du patient

Titre : Que peut on utiliser en cas de dysfonction érectile chez le patient diabétique?
Thème : Diabète
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Les inhibiteurs des phosphodiestérases de type 5 (IPDE5) (sildénafil, tadalafil, vardénafil) présentent une efficacité démontrée dans la dysfonction érectile du diabétique. Ils peuvent être proposés en traitement de première intention sauf chez les patients ayant une maladie coronaire évolutive ou traités par dérivés nitrés. (Recommandation de grade A).
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Source : AFSSAPS, HAs. TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Actualisation)
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Date de la source : 28-11-2006
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que prescrire à un patient souffrant d'IRC ?
Thème : Insuffisance rénale
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de prescrire en première intention :
- en cas de protéinurie < 0,5 g/j et de PA < 130/80 mmHg : une simple surveillance clinique et biologique (accord professionnel) .
- dans tous les autres cas :
- une restriction sodée à 100 mmol/j (6 g/j) (accord professionnel),
- un ARA2 (antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II) pour les patients diabétiques de type 2 (grade A),
- un IEC (inhibiteur de l'enzyme de conversion) pour les autres patients (grade A pour les non-diabétiques et grade B pour les diabétiques de type 1).
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Source : ANAES. Moyens thérapeutiques pour ralentir la progression de l'insuffisance rénale chronique chez l'adulte
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Date de la source : 01-09-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que prescrire pour dépister une syphilis ?
Thème : Maladies infectieuses
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Le dépistage de la syphilis doit reposer sur la réalisation d'un test tréponémique qualitatif (TPHA, TPPA, FTA-ABS, Elisa IgG ou mixte IgG/IgM) et d'un test non tréponémique qualitatif (VDRL, RPR). En cas de positivité d'un ou des deux tests de dépistage, une titration des deux tests doit être pratiquée, sauf si le test tréponémique utilisé en dépistage est un Elisa (dans ce cas la titration ne porte que sur le test non tréponémique).
En dépistage, chez la femme enceinte n'ayant aucun facteur de risque et aucun antécédent de syphilis, un test tréponémique de dépistage positif (TPHA, TPPA, FTA-ABS, Elisa IgG ou mixte IgG/IgM) doit être contrôlé sur le même sérum, quel que soit le résultat du test non tréponémique, par la réalisation d'un deuxième test tréponémique (Elisa IgG ou mixte si le dépistage a été réalisé en TPPA, TPHA ou FTA-ABS . TPPA, TPHA ou FTA-ABS si le dépistage a été réalisé en Elisa). En cas de discordance, un western-blot IgG doit être réalisé sur le même sérum. La positivité d'un des deux tests de confirmation suffit à traiter.
En dépistage de sujets à risque, la confirmation, selon la même procédure, d'un test tréponémique de dépistage positif ne doit être réalisée que si le test non tréponémique est négatif.
Quelle que soit la situation de dépistage (femme enceinte ou sujets à risque) :
- un dépistage positif uniquement sur le test tréponémique, après confirmation selon la procédure ci-dessus, peut faire pratiquer, en cas de suspicion de syphilis précoce, un dosage des IgM sur le même sérum et un contrôle sérologique sur un nouveau sérum prélevé 2 à 4 semaines plus tard .
- un dépistage positif uniquement sur le test non tréponémique ne requiert pas de test tréponémique complémentaire mais peut faire pratiquer, en cas de suspicion de syphilis précoce, un dosage des IgM sur le même sérum et un contrôle sérologique sur un nouveau sérum prélevé 2 à 4 semaines plus tard.
Sur un plan pratique, afin que le biologiste puisse déterminer les circonstances de prescription de la sérologie (dépistage de sujets à risque, dépistage chez la femme enceinte), il est souhaitable :
- de favoriser la communication entre le prescripteur et le biologiste .
- que le prescripteur indique sur l'ordonnance lorsque le dépistage est réalisé dans le cadre d'un suivi de grossesse .
- qu'en l'absence d'information, la procédure de vérification propre au dépistage des femmes enceintes soit appliquée par défaut à l'ensemble des femmes.
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Source : HAs. Évaluation a priori du dépistage de la syphilis en France
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Date de la source : 26-06-2007
Type de document : Recommandation

Titre : Que proposer dans les formes séquellaires ?
Thème : Polyarthrite rhumatoïde
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Objectif prioritaire : améliorer l'autonomie dans la vie quotidienne
- ergothérapie
- aides techniques +/- aménagement de l'environnement
- orthèses palliatives de fonction
- pédicurie-podologie : orthèses plantaires et d'orteils palliatives et chaussures adaptées, pédicurie
- +/- cures thermales
- kinésithérapie : réduire les conséquences de la destruction articulaire
- assistant social : invalidité et aides à domicile
- +/- soutien psychologique
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Source : HAs. Polyarthrite rhumatoïde : aspects thérapeutiques hors médicaments et chirurgie - aspects médico-sociaux et organisationnels
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Date de la source : 21-05-2007
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Que proposer devant une toux rebelle ?
Thème : Soins palliatifs
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Le traitement symptomatique débute par des mesures simples comme le repositionnement du patient dans son lit, l'humidification de l'air inspiré ou des aérosols hydratants (aérosols de sérum physiologique ou d'eau faiblement minéralisée).
En cas de toux productive, la kinésithérapie respiratoire si elle n'est pas douloureuse peut être proposée, associée à l'humidification. Les mucolytiques per os ne seraient pas très efficaces, et il n'est pas recommandé de les prescrire chez des sujets incapables d'expectorer. En cas de sécrétions bronchiques abondantes, on peut proposer la scopolamine (bromhydrate) en sous-cutané ou à défaut l'atropine. Si l'encombrement persiste, une aspiration salivaire douce peut être indiquée, surtout en cas de difficultés de déglutition associées.
En cas de toux sèche, on peut proposer un antitussif opiacé ou non. Il n'est pas recommandé d'utiliser la morphine à moins qu'elle ne soit indiquée pour d'autres raisons. L'utilisation de la codéine, de la phocoldine, de la dihydro-codéine ou du dextrométhorphane en sirop ou per os peut être proposée, que le malade reçoive ou non de la morphine. En dernier recours, des aérosols d'anesthésiques locaux sont recommandés en cas de toux résistante. Dans ce cas, il faut respecter un délai de diète complète d'une heure après la nébulisation.
Quel que soit le type de la toux, les bronchodilatateurs béta-2 stimulants en aérosols peuvent être proposés s'il existe une composante obstructive.
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Source : ANAES. Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs
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Date de la source : 01-12-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que proposer face à un engorgement mammaire ?
Thème : Allaitement
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Aucun traitement de l'engorgement n'a fait la preuve de son efficacité hormis l'expression du lait (manuelle ou à l'aide d'un tire-lait) qui réduit la stase lactée quand l'enfant est incapable de prendre le sein ou tète de façon inefficace. L'expression de lait doit être suivie d'une tétée par le bébé.
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Source : ANAES. Allaitement maternel mise en oeuvre et poursuite dans les 6 premiers mois de vie de l'enfant
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Date de la source : 01-05-2002
Type de document : Information du patient

Titre : Que proposer pour les enfants exposés ?
Thème : Saturnisme
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Le jury recommande :
- de s'assurer que les enfants n'ont pas accès à des peintures écaillées à l'intérieur (particulièrement au niveau des fenêtres et des radiateurs) et à l'extérieur de la maison .
- d'utiliser une serpillière humide pour nettoyer les carrelages et les sols, et non le balai et l'aspirateur .
- de laver les jouets régulièrement .
- de laver les mains des enfants avant chaque repas et leur couper les ongles .
- de faire écouler l'eau du robinet quelques instants avant consommation, si les canalisations sont en Pb .
- de ne pas consommer les légumes et fruits des jardins si le sol est pollué par le Pb .
- de ne pas utiliser pour l'alimentation de poteries ou de vaisselle en céramique ou en étain à usage décoratif, non expresséme nt prévues pour un usage alimentaire .
- de s'assurer de l'absence d'autres sources d'intoxication :
- cosmétiques (khôl, surma) ou produits à usage médicamenteux de provenance moyen-orientale ou asiatique,
- matériaux utilisés dans le cadre des loisirs : figurines en Pb, poterie, plombs de chasse.
Le jury recommande :
- de prendre des repas réguliers : le jeûne augmente l'absorption du Pb (études expérimentales chez l'animal) .
- d'éviter une carence en fer et en calcium par une alimentation équilibrée .
- de rechercher systématiquement une carence martiale souvent associée .
- de corriger la carence martiale lorsqu'elle existe (des études sur l'animal ont montré que
le Pb et le fer sont régulés par les mêmes protéines de transport et que le fer diminue l'absorption du Pb). Chez les enfants non carencés, l'apport de fer ne réduit pas le niveau
de la PbS (niveau 2) .
- de maintenir un apport calcique et vitaminique D satisfaisant comme pour tout enfant, sans supplémentation médicamenteuse particulière. Le calcium est le facteur nutritionnel qui a été le plus étudié dans le métabolisme du Pb. De nombreuses études chez l'animal ont permis de montrer que le calcium inhibe l'absorption du Pb chez les mammifères par compétition avec les protéines de transport du tractus digestif. Néanmoins, les études chez l'homme sont discordantes et le rôle prophylactique d'un régime riche en calcium doit encore être vérifié par des études rigoureuses.
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Source : ANAES, SFP,SFSP. INTOXICATION PAR LE PLOMB DE L'ENFANT ET DE LA FEMME ENCEINTE
Prévention et prise en charge médico-sociale
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Date de la source : 11-12-2003
Type de document : Information du patient

Titre : Que réaliser avant une chirurgie bariatrqiue?
Thème : Obésité
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Avant chirurgie bariatrique, il est recommandé :
-> de réaliser des mesures anthropométriques : IMC, tour de taille (grade B) .
-> de préciser le statut nutritionnel et vitaminique des patients : dosages d'albumine, hémoglobine, ferritine et coefficient de saturation en fer de la transferrine, calcémie, vitamine D, vitamine B1, B9, B12. Des dosages supplémentaires pourront être réalisés en cas de point d'appel clinique ou biologique (grade C). En cas de déficit, ceux-ci devront être corrigés avant l'intervention et des facteurs favorisants recherchés (accord professionnel) .
-> d'évaluer avec le patient le type de comportement alimentaire et l'existence d'un trouble du comportement alimentaire (historique, sévérité du trouble), l'association à des troubles mentaux (dépression, troubles psychotiques, addictions, etc.). Il est recommandé d'en tenir compte dans l'indication de la chirurgie mais aussi dans la prise en charge pluridisciplinaire pré et postopératoire (psychothérapie, médicaments, surveillance des complications mécaniques dans le cas de l'anneau, etc.) (grade C).
-> d'évaluer et prendre en charge les comorbidités cardio-vasculaires ou métaboliques, notamment HTA, diabète de type 2, dyslipidémie (grade B) .
-> d'évaluer le risque thrombo-embolique (grade C) .
-> de rechercher et prendre en charge un syndrome d'apnées hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) selon les recommandations en vigueur, un tabagisme ou d'autres pathologies respiratoires (grade C) .
-> de réaliser une évaluation hépatique : celle-ci doit comporter au minimum un dosage des transaminases et de la gamma GT pour évoquer une stéatohépatite non alcoolique et déclencher si nécessaire une consultation d'hépato-gastro-entérologie (accord professionnel) .
-> de réaliser une évaluation gastro-intestinale :
- avant toute intervention de chirurgie bariatrique, il est recommandé de réaliser une endoscopie oesogastroduodénale afin de dépister et traiter une infection à Helicobacter pylori (HP) et de rechercher une autre pathologie digestive associée (ex. : hernie hiatale importante, ulcère, gastrite, etc.) pouvant contre-indiquer certaines procédures ou nécessitant d'être prise en charge avant chirurgie (accord professionnel). Avant chirurgie excluant l'estomac, la réalisation de biopsies systématiques est recommandée à la recherche de lésions prénéoplasiques, quelle qu'en soit l'étiologie (infection à HP ou autre) (accord professionnel). La constatation d'une infection à HP nécessite son traitement et le contrôle de son éradication avant chirurgie (accord professionnel),
- la suspicion clinique ou paraclinique de troubles moteurs de l'oesophage peut faire discuter la réalisation d'une manométrie oesophagienne avant pose d'anneau gastrique (grade C) .
-> d'évaluer l'état musculo-squelettique et articulaire (accord professionnel) .
-> d'évaluer le coefficient masticatoire et l'état dentaire (accord professionnel).
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Source : HAs. Obésité : prise en charge chirurgicale chez l'adulte
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Date de la source : 06-04-2009
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que rechercher à l'interrogatoire, lors d'une syncope ?
Thème : Syncopes
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Questions qui précisent les circonstances de survenue
Position (couchée, assise ou debout)
Activité (repos, changement de position, pendant ou après un effort, miction, défécation, toux, jeu d'un instrument à vent, etc.)
Facteurs prédisposants (endroits surpeuplés, surchauffés, station debout prolongée, postprandiale)
Événement précipitant comme une peur, une douleur, une émotion, un mouvement du cou

Questions précisant signes et symptômes au moment de la syncope
Nausées, vomissements, gêne abdominale, sensation de froid, sueurs, aura, vision floue, etc.
Palpitations, fréquence cardiaque couleur de la peau (pâleur, cyanose, rougeur)

Questions sur la perte de connaissance
Façon de tomber : effondrement ou sur les genoux
Durée de la perte de connaissance
Mouvements anormaux (tonico-cloniques, myocloniques)
Comportement automatique
Respiration
Morsure de la langue

Questions portant sur le retour à la conscience
Confusion ou non, nausées, vomissements, sueurs, sensation de froid, douleur musculaire
Couleur de la peau,
blessure
Douleur thoracique, palpitations
Incontinence urinaire ou fécale

Questions sur le contexte

Antécédents familiaux de mort subite, cardiopathies arythmogènes Antécédents de cardiopathies
Antécédents neurologiques : épilepsie, narcolepsie, syndrome parkinsonien
Troubles métaboliques : diabète
Médicaments antihypertenseurs, antiangineux, antidépresseurs, antiarythmiques, diurétiques, médicaments allongeant le QT
En cas de syncopes récidivantes, informations sur les récidives
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Source : HAs. Pertes de connaissance brèves de l'adulte : prise en charge diagnostique et thérapeutique
des syncopes
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que rechercher chez les patients prenant des corticoïdes inhalés au long court ?
Thème : Asthme
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé lors du suivi :
- de rechercher les effets secondaires locaux (candidose buccale, dysphonie) ainsi qu'une fragilité cutanée .
- de surveiller la croissance de l'adolescent.
En cas d'antécédents ou de risque de cataracte ou de glaucome, une consultation ophtalmologique est conseillée.
Il est recommandé d'éviter autant que possible la prescription prolongée et l'arrêt brutal de fortes doses de corticostéroïdes inhalés.
Aucune surveillance spécifique des effets osseux des corticoïdes inhalés n'est recommandée à doses faible ou moyenne et pour des traitements de moins de 5 ans (grade A). Cependant, l'innocuité de la corticothérapie inhalée à forte dose, pendant des durées > 5 ans et chez des malades ayant d'autres facteurs de risque d'ostéopénie, n'a pas été évaluée.
En cas d'asthénie inexpliquée chez un malade recevant une corticothérapie inhalée au long cours à forte dose, il est recommandé d'évoquer et de rechercher une insuffisance surrénalienne ou un syndrome de Cushing. De rares cas d'insuffisance surrénalienne aiguë ont été décrits, essentiellement chez l'enfant, sous fortes doses de corticoïdes inhalés.
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Source : AFSSAPS, ANAES. Recommandations pour le suivi médical des patients asthmatiques adultes
et adolescents
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Date de la source : 01-09-2004
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Que rechercher chez un adolescent obèse?
Thème : Dépistage pédiatrique
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Le groupe de travail propose :
- le dépistage des complications liées à l'obésité, possibles dès l'enfance : syndrome d'apnée du sommeil, douleurs articulaires, infections cutanées, acanthosis nigricans, etc. .
- la recherche d'une mésestime de soi et d'un retrait social chez les adolescents, particulièrement sensibles aux conséquences morphologiques de l'obésité (verge enfouie, adipo-gynécomastie, vergetures, etc.).
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Source : HAs. Propositions portant sur le dépistage individuel chez l'enfant de 7 à 18 ans, pédiatres et médecins scolaires
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Date de la source : 01-09-2005
Type de document : Recommandation

Titre : Que rechercher devant un ulcère de jambe veineux ?
Thème : Ulcère de jambe
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé, chez tout patient présentant un ulcère des membres inférieurs, de rechercher les antécédents pouvant orienter le diagnostic étiologique vers une origine veineuse partielle ou exclusive (accord professionnel) :
- antécédents personnels ou familiaux de varices traitées ou non .
- antécédents de thrombose veineuse profonde et/ou de thrombose veineuse superficielle et/ou d'embolie pulmonaire. Ces antécédents peuvent être personnels ou familiaux, documentés ou simplement suspectés .
- antécédents personnels de traumatisme important ou de chirurgie des membres inférieurs .
- antécédents d'ulcère veineux.
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Source : HAs. Prise en charge de l'ulcère de jambe à prédominance veineuse hors pansement
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Date de la source : 30-11-2005
Type de document : Recommandation

Titre : Que rechercher devant une incontinence urinaire?
Thème : Incontinence urinaire
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de rechercher des symptômes ou signes associés qui orientent vers une pathologie organique susceptible de déclencher ou d'aggraver une incontinence urinaire et pouvant bénéficier d'un traitement spécifique :
• troubles mictionnels, par exemple pollakiurie, dysurie, hématurie (tumeur des voies urinaires excrétrices), brûlures urinaires (infection urinaire) .
• polyurie (diabète, hypercalcémie), nycturie (oedèmes dus à une insuffisance veineuse ou à une insuffisance cardiaque congestive) .
• irritation locale ou douleur pendant les rapports sexuels (vaginite atrophique) .
- troubles du transit ou difficultés d'exonération (constipation voire fécalome) .
- troubles sensitifs à type de dysesthésies, troubles sphinctériens anaux avec perte de sensation du passage des urines et des selles associés à une incontinence urinaire d'apparition récente associés ou non à des troubles sexuels (atteinte neurologique) .
- syndrome confusionnel, troubles dépressifs, troubles cognitifs .
- réduction de la mobilité.
Il est recommandé de rechercher une cause iatrogène et des erreurs hygiénodiététiques qui peuvent majorer une incontinence urinaire (cf. § III).
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Source : ANAES. Prise en charge de l'incontinence urinaire de la femme en médecine générale
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Date de la source : 01-05-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que rechercher devant une urticaire chronique ?
Thème : Urticaire
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : L'anamnèse précise l'ancienneté, l'intensité, le mode d'évolution, le caractère continu ou récidivant des poussées, et leur durée.
Il faut définir les antécédents familiaux et personnels de maladie auto- immune, d'urticaire et d'atopie (asthme, eczéma, rhinite allergique), en particulier chez l'enfant.
En dehors des patients présentant des angio-oedèmes localisés du visage, il n'y a pas lieu de rechercher des antécédents d'infections en l'absence de relation démontrée entre foyers infectieux chroniques (dentaires, sinusiens ou autres) et urticaire chronique.
Il convient de préciser les prises médicamenteuses chroniques : inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), sartans (notamment chez les patients présentant des angio-oedèmes du visage), aspirine et antiinflammatoires non stéroïdiens (AINS), en précisant s'il s'agit d'AINS non sélectifs ou d'anti-cox2 (la responsabilité de ces derniers dans le déclenchement ou l'aggravation d'urticaires chroniques est moins bien établie), codéine (présente dans certains antitussifs et antalgiques), morphine et morphiniques. Ces thérapeutiques aggravent l'urticaire par un mécanisme pharmacologique non immunologique. Il faut aussi préciser les prises médicamenteuses occasionnelles et les auto- médications.
Les habitudes alimentaires sont précisées en recherchant une surconsommation d'aliments histaminolibérateurs à l'origine de «fausse allergie alimentaire » (tableau 2). Dans les grandes séries de patients atteints d'urticaire chronique, 30 % à 40 % d'entre eux incriminent le rôle de l'alimentation. Cependant des investigations exhaustives et standardisées (test de provocation par voie orale en double aveugle notamment) n'authentifient une allergie alimentaire vraie que dans environ 2,5 % des cas. Une évaluation critique du résultat des régimes d'éviction sera toujours nécessaire pour définir la pertinence des facteurs alimentaires incriminés. La consommation fréquente de poisson cru ou peu cuit est également recherchée en raison d'un risque de contamination par Anisakis simplex, parasite pouvant déclencher une authentique allergie.
Les principaux agents responsables d'urticaire de contact par un mécanisme immunologique ou non immunologique sont cités dans les tableaux 3 et 4. Les professions soumises à ce risque sont principalement les professions médicales et paramédicales (latex), ainsi que les bouchers, charcutiers poissonniers, découpeurs de volaille, vétérinaires, boulangers, métiers de la restauration, coiffeurs, etc.
Il convient de faire préciser la notion de séjour à l'étranger, les activités de loisir et l'environnement.
Les circonstances déclenchantes d'une urticaire physique sont recherchées comme le frottement, l'effort, la pression, l'exposition à la chaleur, au froid, à l'eau, l'exposition solaire, les vibrations.
Le rôle du « stress » en tant que facteur aggravant mérite une attention particulière (cf. question 6). Les signes d'accompagnement évoquant une maladie générale sont recherchés : épisodes fébriles, asthénie, altération de l'état général, phénomène de Raynaud, arthralgies ou arthrites, épigastralgies, troubles du transit, signes d'hypo ou d'hyperthyroïdie, etc.
Il existe peu de particularités de l'anamnèse chez l'enfant, l'urticaire chronique étant très rare. Cependant, le début précoce de l'urticaire, avant l'âge de un an, oriente vers une exceptionnelle urticaire génétique. Les signes associés sont à rechercher dans le cadre des urticaires syndromiques [maladie de Still, syndrome CINCA (Chronic Infantile Neurological Cutaneous and Articular syndrom), syndrome hyper-IgD, etc.].
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Source : ANAES, SFD. Prise en charge de l'urticaire chronique
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Date de la source : 01-01-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que rechercher par l'interrogatoire ?
Thème : Incontinence urinaire
Chapitre : Bilan Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Lors de l'interrogatoire, trois éléments apportent au rééducateur des informations essentielles pour définir sa stratégie thérapeutique :
- les mécanismes de l'incontinence (effort, impériosité) .
- l'existence de facteurs associés pouvant modifier la conduite de la rééducation ou générer un contact avec le médecin prescripteur (grossesse, pace-maker,...) .
- l'environnement, les habitudes de vie (sports, activités sociales), le handicap moteur (locomotion), les désirs et motivations de la patiente (besoin de soins).
Ces notions amènent une prise en charge globale de la patiente.
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Source : ANAES. BILANS ET TECHNIQUES DE REEDUCATION PERINEO-SPHINCTERIENNE POUR LE TRAITEMENT DE L'INCONTINENCE URINAIRE CHEZ LA FEMME A L'EXCLUSION DES AFFECTIONS NEUROLOGIQUES
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Date de la source : 01-02-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Que regroupe le terme "spondylarthrites" ?
Thème : Spondylarthrites
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé d'utiliser la dénomination « spondylarthrites » au lieu de « spondylarthropathies» pour insister sur le caractère inflammatoire de cet ensemble de rhumatismes chroniques et par souci de cohérence avec la littérature anglo-saxonne.

Classiquement, cinq entités sont définies : spondylarthrite ankylosante, rhumatisme psoriasique, arthrites réactionnelles, arthrites associées aux maladies inflammatoires chroniques de l'intestin et spondylarthrites indifférenciées. Une classification en sous groupes distinguant les formes axiales avec atteinte pelvi-rachidienne des formes périphériques sans atteinte pelvi-rachidienne est désormais proposée, auxquelles peut être ajoutée une forme enthésopathique

Il est recommandé d'utiliser la classification des spondylarthrites en sous groupes selon la présentation clinique prédominante :
- forme axiale .
- forme périphérique articulaire .
- forme périphérique enthésitique.
Ces 3 formes sont fréquemment associées et peuvent se succéder chez un même patient.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en oeuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles et Service évaluation économique et santé publique
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Date de la source : 00-12-2008
Type de document : Recommandation

Titre : Que sont les troubles du comportement perturbateurs ?
Thème : Alzheimer et maladies apparentées : prise en charge des troubles du comportement perturbateurs
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : Il s'agit de comportements, d'attitudes ou d'expressions dérangeants, perturbateurs ou dangereux pour la personne ou pour autrui, qui peuvent être observés au cours de la maladie d'Alzheimer et de la plupart des maladies apparentées.
Ce sont des symptômes différents dans leur nature mais qui ont des caractéristiques communes :
- ils sont fréquents au cours de la maladie d'Alzheimer et autres maladies apparentées .
- ils signalent le plus souvent une rupture par rapport au fonctionnement antérieur du patient .
- ils sont souvent fluctuants en intensité ou épisodiques .
- ils sont interdépendants, souvent associés .
- ils peuvent être précédés par des changements minimines de comportement.
Ils peuvent avoir des conséquences importantes en termes de :
- qualité de vie et adaptation des patients à leur environnement .
- qualité de la prise en charge, exposant au risque de maltraitance ou de négligence .
- pronostic fonctionnel de la maladie .
- prescription médicamenteuse inappropriée .
- risque accru d'hospitalisation et d'entrée en institution .
- qualité de vie et état de santé physique et psychique des aidants. Ces troubles du comportement doivent être systématiquement recherchés lors du suivi(3) La prise en charge des troubles du comportement nécessite :
- leur description précise .
- la recherche de leurs causes .
- l'analyse des attitudes préalables des aidants et des professionnels face à ces troubles.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Que surveiller après une chirurgie bariatrqiue ?
Thème : Obésité
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : Après chirurgie bariatrique, il est recommandé :
- d'évaluer la perte de poids et sa cinétique (grade B) .
- de surveiller les comorbidités, notamment diabète de type 2, HTA, dyslipidémie, SAHOS, stéatohépatite non alcoolique, et d'adapter leur traitement (grade B) .
- d'évaluer la qualité de vie du patient (grade C) .
- de mener une enquête alimentaire et de réitérer les conseils diététiques (accord professionnel) .
- de rechercher des signes cliniques de dénutrition ou de carence vitaminique, notamment des signes d'atteinte neurologique (grade C) .
- de réaliser un bilan nutritionnel et vitaminique, orienté par la clinique (cinétique de la perte de poids, vomissements, etc.) et la technique. Celui-ci peut comporter un dosage d'albumine et de préalbumine, d'hémoglobine, de ferritine et coefficient de saturation en fer de la transferrine, de calcémie, de vitamine D, de PTH, de vitamine A, B1, B9, B12, de zinc ou de sélénium (grade C). Les dosages sont recommandés 3 et 6 mois après l'intervention, puis au moins annuellement (accord professionnel) .
- d'adapter les posologies des traitements en cours : la chirurgie malabsorptive peut entraîner une malabsorption de divers médicaments et nécessite l'adaptation de leur posologie (par exemple les AVK, les hormones thyroïdiennes, les antiépileptiques, etc.) (accord professionnel).
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Source : HAs. Obésité : prise en charge chirurgicale chez l'adulte
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Date de la source : 06-04-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quel accompagnement et quelles informations donner aux parents ?
Thème : Surdité de l'enfant : accompagnement des familles et suivi de l'enfant de 0 à 6 ans
Chapitre : Information du patient Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Prendre en compte d'abord les besoins d'informations relatives au développement global de l'enfant, comme cela est proposé pour tout enfant : accueillir un enfant sourd au sein de sa famille, c'est avant tout accueillir un enfant.

Lorsqu'un professionnel informe une personne sourde (enfant ou parent):
- s'adresser dans toute la mesure du possible dans la langue utilisée par la personne informée : il peut être nécessaire de recourir à un interprète en fonction des besoins .
- respecter les conditions favorables pour une communication de qualité avec une personne sourde.

Compléter l'information donnée aux parents par une information appropriée donnée à l'enfant, en fonction de son âge et de son développement cognitif. Une attention particulière doit être portée aux membres de la fratrie et une information spécifique pourra leur être donnée.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-12-2009

Titre : Quel antibiotique prescrire en cas de diverticulite ?
Thème : Diverticulose colique
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : En ambulatoire, il est recommandé d'utiliser en première intention une antibiothérapie orale associant une pénicilline A et un inhibiteur de bêta-lactamase ou en cas d'allergie une fluoroquinolone (ofloxacine) associé à un nitro-imidazolé pendant 7 à 10 jours. La durée est à évaluer en fonction de l'évolution.
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Source : HAs. Complications de la diverticulose colique
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Date de la source : 01-09-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel antidépresseur choisir ?
Thème : Dépression
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Le choix d'un antidépresseur repose préférentiellement sur quelques critères spécifiques :
- l'utilisation thérapeutique d'effets latéraux (par exemple, recherche de sédation, d'anxiolyse, ou de stimulation) (grade C) .
- l'indication préférentielle d'une classe thérapeutique dans certaines comorbidités psychiatriques, par exemple les ISRS pour les troubles obsessionnels (grade C) .
- le respect des contre-indications (comorbidités organiques) et des risques d'interactions médicamenteuses selon les résumés des caractéristiques des produits inscrits dans le Vidal.
En l'absence d'indications particulières, il est recommandé de choisir l'antidépresseur le mieux toléré, le moins dangereux en cas d'absorption massive, et le plus simple à prescrire à dose efficace (grade C). Les ISRS, ISRSNA, et autres antidépresseurs non imipraminiques non IMAO obéissent le mieux à ces exigences.
Les différents antidépresseurs couramment utilisés en médecine générale doivent être utilisés aux doses efficaces spécifiées pour chaque molécule. La relation entre efficacité clinique et concentration plasmatique est probable pour les imipraminiques et la venlafaxine, les données les plus solides concernant l'imipramine. Ce n'est pas démontré pour les ISRS, bien que certaines études aient montré l'intérêt d'augmenter les doses chez des patients qui présentent un épisode dépressif sévère.
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Source : ANAES. Prise en charge d'un épisode dépressif isolé de l'adulte en ambulatoire
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Date de la source : 20-05-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel bénéfice attendre de l'allaitement maternel ?
Thème : Allaitement
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : L'allaitement maternel exclusif permet un développement optimal du nourrisson jusqu'à 6 mois.
L'allaitement exclusif protège le nouveau-né des infections gastro- intestinales et, dans une moindre mesure, des infections ORL et respiratoires. L'effet protecteur de l'allaitement maternel dépend de sa durée et de son exclusivité.
La poursuite de l'allaitement exclusif pendant 6 mois par rapport à une durée de 3 à 4 mois permet un développement optimal des nourrissons et doit donc être encouragée (grade B).
Toutefois, certaines mères ne pourront pas suivre cette recommandation ou décideront de ne pas le faire.
L'introduction d'une alimentation complémentaire entre 4 et 6 mois n'apporte aucun bénéfice particulier (grade B).
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Source : ANAES. Allaitement maternel mise en oeuvre et poursuite dans les 6 premiers mois de vie de l'enfant
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Date de la source : 01-05-2002
Type de document : Information du patient

Titre : Quel bilan biologique demander pour dépister l'Hépatite B ?
Thème : Hépatite B
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : La HAS retient à l'issue de son évaluation, incluant une évaluation économique, les trois stratégies suivants :
- la recherche des trois marqueurs d'emblée (Ac anti-HBc, Ag HBs et Ac anti-HBs),
- le dépistage utilisant le contrôle avant vaccination de la nomenclature des actes de biologie médicale (Ac anti-HBc et Ac anti-HBs)
- et la stratégie « Ag HBs et Ac anti-HBs ».

La recherche avec les trois marqueurs d'emblée, préconisé par le groupe de travail réuni par la HAS, présente l'avantage de déterminer le statut immunitaire exact de la personne à risque en un seul temps mais son coût total est plus élevé que les deux autres stratégies.

En effet, même si leurs inconvénients ne doivent pas être ignorés, le dépistage utilisant le contrôle avant vaccination de la nomenclature des actes de biologie médicale et la stratégie « Ag HBs + Ac anti-HBs » permettraient des économies de ressources et doivent être envisagés comme des alternatives possibles.
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Source : HAS. Stratégies de dépistage biologique des hépatites virales B et C. Synthèse – avis des groupes de travail et de lecture Et recommandation de la HAS. Mars 2011
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Date de la source : 00-03-2011
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quel bilan biologique demander?
Thème : Alzheimer (diagnostic et prise en charge)
Chapitre : Examens complémentaires Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Des examens biologiques sont demandés afin de rechercher une autre cause aux troubles
cognitifs observés et de dépister une comorbidité.
Il est recommandé de prescrire un dosage de la thyréostimuline hypophysaire (TSH), un
hémogramme, un ionogramme sanguin, une calcémie, une glycémie, une albuminémie et un bilan
rénal (créatinine et sa clairance calculée selon la formule de Cockroft et Gault1). Si ces examens biologiques ont été pratiqués récemment pour une raison quelconque, il est inutile de les prescrire à nouveau.
Un dosage de vitamine B12, un dosage de folates, un bilan hépatique (transaminases, gamma
GT), une sérologie syphilitique, VIH ou de la maladie de Lyme sont prescrits en fonction du
contexte clinique.
Complément : La Haute Autorité de Santé retire la recommandation de bonne pratique Diagnostic et prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées (communiqué de la HAs en date du 20 octobre 2011.
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Source : HAs. Diagnostic et prise en charge de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quel bilan biologique devant une urticaire chronique sans signes d'orientation?
Thème : Urticaire
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Le jury propose de n'effectuer aucun examen complémentaire systématique d'emblée (grade B).
En première intention, il semble licite de proposer un traitement antihistaminique anti-H1 pendant 4 à 8 semaines. Une évaluation clinique soigneuse à la fin du traitement permettra d'apprécier son efficacité (cf. question 5).
Après cette période de traitement initial et seulement chez les patients considérés comme résistants à ce traitement anti-H1, un bilan minimal d'orientation est proposé (grade B), comprenant : numérationformule sanguine (NFS), vitesse de sédimentation (VS), dosage de la C reactive protein (CRP), recherche d'AC antithyroperoxydase (et en cas de positivité, dosage de la TSH).
Le jury n'a pas proposé d'inclure la sérologie de la toxocarose dans ce bilan car les données de la littérature paraissent contradictoires et la seule étude ayant trouvé une association n'a pas été confirmée depuis 1995.
Le jury n'a proposé d'inclure ni le dosage du complément, ni la recherche de facteurs antinucléaires dans ce bilan paraclinique initial, et propose de ne les réaliser qu'en cas de syndrome inflammatoire, d'anomalie de la NFS, ou s'il apparaissait secondairement des signes cliniques d'orientation étiologique (fièvre, arthralgies, etc.).
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Source : ANAES, SFD. Prise en charge de l'urticaire chronique
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Date de la source : 01-01-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel bilan biologique initial demander ?
Thème : Hépatite C
Chapitre : Examens complémentaires Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Le bilan biologique comprend des tests hépatiques (transaminases, gglutamyltranspeptidase, phosphatases alcalines, bilirubine, taux de prothrombine) et un hémogramme.
L'augmentation des transaminases, malgré l'absence de corrélation stricte avec les lésions histologiques, est en faveur d'une maladie évolutive orientant vers un traitement.
En revanche, la normalité des transaminases fait évoquer une maladie peu ou pas évolutive. Cette normalité doit être confirmée par un contrôle mensuel pendant 6 mois.
L'immunodépression peut être associée à des transaminases normales, même en cas
d'hépatopathie sévère.
La détermination du génotype viral est indispensable. Le génotype conditionne les indications du traitement, les modalités du bilan préthérapeutique et la stratégie thérapeutique elle-même. En effet, en cas de virus de génotype 2 ou 3, les traitements actuels sont plus efficaces et leur durée plus brève.
La charge virale déterminée par technique moléculaire n'est pas corrélée à l'intensité des lésions hépatiques, mais est prédictive de la réponse au traitement. Sa mesure avant le traitement permet d'avoir une valeur de référence pour apprécier la réponse précoce au traitement . cela est validé en cas d'infection par un virus de génotype 1. Le dosage quantitatif de l'antigène de capside du VHC (antigénémie VHC1), moins onéreux, pourrait remplacer la technique moléculaire lorsque la charge virale est élevée, ce test ayant une faible sensibilité. La recherche d'une comorbidité doit inclure :
- une sérologie VIH (avec une numération des lymphocytes CD4 en cas de positivité) .
- une sérologie VHB .
- un dosage de la TSH et une recherche d'auto-anticorps antithyropéroxydase .
- une recherche d'auto-anticorps antinucléaires, antimuscle lisse et anti-LKM1 .
- une créatininémie et une protéinurie .
- une glycémie et un bilan lipidique .
- une ferritinémie et une mesure du coefficient de saturation de la transferrine.
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Source : ANAES, AFEF, SNFGE, SPILF, SNFMI, FNPRRH. Traitement de l'hépatite C
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Date de la source : 01-02-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel bilan biologique prescrire lors dune CO ?
Thème : Contraception
Chapitre : Examens complémentaires Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Lorsqu'une méthode hormonale est envisagée, pour une femme sans antécédent personnel ou familial de maladie métabolique ou thrombo-embolique, qui ne fume pas et dont l'examen clinique est normal, le premier bilan biologique peut être réalisé dans les 3 à 6 mois après le début de la contraception (même oestroprogestative). Sa non-réalisation ne doit pas retarder la prescription d'une contraception oestroprogestative.

Il comporte la détermination du cholestérol total, des triglycérides et de la glycémie à jeun.

Le bilan sera renouvelé tous les 5 ans.

Un bilan d'hémostase n'est pas nécessaire.

En cas d'antécédent familial d'hyperlipidémie, il est impératif de demander le bilan biologique avant le début de toute contraception oestroprogestative et entre 3 à 6 mois après.
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Source : AFSSAPS, ANAES, INPES. Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme
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Date de la source : 01-12-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel bilan clinique effectuer ?
Thème : Orthophonie
Chapitre : Examens complémentaires Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Le bilan médical est essentiel pour affirmer le caractère primaire du retard ou du trouble du langage (non secondaire à une autre pathologie) et permettre d'orienter la prise en charge (grade B). Il s'agit de rechercher :
- un déficit sensoriel notamment auditif : tout enfant ayant un trouble du langage doit avoir un bilan auditif (examen des tympans, voix chuchotée hors de la vue de l'enfant) et au moindre doute un examen audiométrique complet (grade C).
- une pathologie neurologique : tout enfant ayant un trouble du langage doit bénéficier d'un examen neurologique clinique : régression du langage, recherche d'antécédents familiaux et personnels, d'un trouble neurologique moteur, d'une dysmorphie, d'un syndrome neuro-cutané, d'anomalies du
périmètre crânien (grade C). Dans ce cas un avis neuro-pédiatrique doit être demandé.
- un trouble cognitif non verbal : tout enfant ayant un trouble du langage doit avoir une évaluation des compétences non verbales (grade C). Des outils évaluant à la fois les troubles du langage et les fonctions non verbales ont été développés : PER 2000, BREV. Une évaluation psychométrique peut être nécessaire, en cas de doute sur les fonctions non-verbales.
- un trouble envahissant du développement : tout enfant ayant un trouble du langage doit avoir une évaluation de ses capacités de communication et de sa socialisation (grade C). Au moindre doute, il faut s'aider de questionnaires.
- des carences importantes dans l'environnement de l'enfant : enfant non scolarisé, insuffisance de stimulation langagière, affective, etc.
Tout trouble sévère de la compréhension nécessite un avis spécialisé et un électroencéphalogramme de sommeil (grade C).
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Source : ANAES. L'ORTHOPHONIE DANS LES TROUBLES SPECIFIQUES DU DEVELOPPEMENT DU LANGAGE ORAL CHEZ L'ENFANT DE 3 A 6 ANS
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Date de la source : 01-05-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel bilan complémentaire d'athéromatose effectuer ?
Thème : Artérite Oblitérante des Membres Inférieurs
Chapitre : Examens complémentaires Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : L'existence d'une AOMI définie par un IPS < 0,90 implique la recherche d'antécédents, de symptômes ou de signes cliniques cérébro-vasculaires ou coronariens qui auraient pu passer inaperçus. Une échographie de l'aorte abdominale (recherche d'un anévrysme, grade A) et un ECG de repos sont justifiés (grade C). Un écho-Doppler cervical peut être proposé à la recherche d'une sténose asymptomatique de degré supérieur à 60 % en standard NASCET pouvant relever d'une indication chirurgicale.
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Source : HAs. Prise en charge de l'artériopathie chronique oblitérante athéroscléreuse des membres inférieurs (indications médicamenteuses, de revascularisation et de rééducation)
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Date de la source : 01-04-2006
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel bilan d'imagerie initial proposer ?
Thème : Polyarthrite rhumatoïde
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Imagerie
Outil d'aide à la décision : En cas de suspicion de PR, il est recommandé, dès la première consultation, de prescrire par le médecin, qu'il soit ou non spécialisé en rhumatologie, des examens radiologiques pour rechercher des lésions structurales :
- des érosions .
- un pincement d'interligne (grade C).
Le bilan initial systématique d'imagerie doit comprendre :
- les clichés radiographiques des mains-poignets de face, des pieds de face (grade C) et de 3/4, en grandeur normale (1/1) de préférence .
- des clichés radiographiques de toute articulation symptomatique.
Lorsque les radiographies standard apparaissent normales et si le doute diagnostique persiste (notamment du fait de l'existence d'articulations symptomatiques), il est possible de rechercher des érosions éventuelles par des examens plus sensibles tels que l'échographie (grade C) ou l'IRM (grade C). Compte tenu des difficultés d'accès, l'IRM n'est pas recommandée en première intention. Les données disponibles dans la littérature ne permettent pas actuellement de conclure sur l'intérêt de la tomodensitométrie1. La prescription de ces examens de seconde intention est du ressort du praticien spécialisé en rhumatologie.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en oeuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. Polyarthrite rhumatoïde Diagnostic et prise en charge initiale
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Date de la source : 30-11-2007
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quel bilan initial demander ?
Thème : Hypertrophie bégnine de la prostate
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : Il est proposé de vérifier la stérilité des urines par bandelette urinaire. En cas de signe évocateur ou d'antécédent d'infection urinaire, il est recommandé de pratiquer un ECBU (accord professionnel).
Le dosage de la créatininémie n'est pas proposé à titre systématique. Il n'est recommandé que chez les patients présentant des facteurs de risque d'insuffisance rénale, celle-ci n'étant affirmée que sur le calcul de la clearance de la créatinine (accord professionnel).
La débitmétrie urinaire n'est pas proposée en première intention dans le bilan initial d'une HBP symptomatique. C'est un examen optionnel pratiqué en milieu spécialisé (accord professionnel).
L'échographie de l'arbre urinaire par voie abdominale n'est pas proposée à titre systématique dans le bilan initial de l'HBP symptomatique (accord professionnel). Cet examen peut être utile pour le diagnostic de vessie de lutte, de calcul vésical ou de dilatation du haut appareil. Il a été démontré que la mesure du résidu postmictionnel et du volume prostatique par échographie sus-pubienne n'était pas fiable.
Le bilan urodynamique n'est pas recommandé systématiquement dans le bilan initial de l'HBP symptomatique. Cet examen invasif peut être utile en cas de comorbidité, notamment neurologique et pour préciser les indications thérapeutiques en milieu spécialisé (accord professionnel).
Une échographie prostatique par voie transrectale n'est pas recommandée lors du bilan initial de l'HBP symptomatique. Cet examen n'a aucune place dans le diagnostic, le bilan ni la surveillance d'une HBP symptomatique, mais peut être utile en cas d'indication opératoire pour choisir la voie d'abord en fonction du volume prostatique (accord professionnel).
Une urétrocystoscopie n'est pas recommandée lors du bilan initial de l'HBP symptomatique (accord professionnel).
Une urographie intraveineuse n'est pas recommandée lors du bilan initial de l'HBP symptomatique (accord professionnel).
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Source : ANAES. Prise en charge diagnostique et thérapeutique de l'hypertrophie bénigne de la prostate
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Date de la source : 01-03-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel bilan initial doit être réalisé en urgence en cas de confusion aiguë (investigations cliniques et examens complémentaires initiaux indispensables) ?
Thème : Confusion aiguë chez la personne âgée : prise en charge initiale de l'agitation
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : Les personnes âgées confuses n'ont pas la capacité de fournir des informations précises concernant leurs antécédents et les circonstances de l'épisode aigu. Il est recommandé de vérifier ces informations auprès du médecin traitant, des personnels soignants, de la famille, ou de l'entourage ainsi qu'à partir des dossiers médicaux à disposition.

Lors de la prise en charge initiale, il est recommandé d'évaluer par l'interrogatoire du patient, au minimum les capacités d'orientation, d'attention et de mémorisation de la personne âgée.
Il est recommandé de chercher à obtenir, auprès du médecin traitant des informations plus précises concernant l'état cognitif préexistant et l'autonomie du patient.
Il est recommandé de réaliser un MMSE dès que l'état du patient le permet afin de disposer d'un score de référence au cours de cet épisode. Il est recommandé de renouveler régulièrement ce test pour suivre l'évolution cognitive, l'absence d'amélioration devant conduire à suspecter une démence débutante.

Face à un tableau confusionnel aigu chez la personne âgée, en plus de l'examen clinique habituel, il est recommandé de rechercher tous les facteurs déclenchants de la confusion et plus spécifiquement chez la personne âgée, d'éliminer en premier lieu un globe vésical, un fécalome ou une cause de douleur même non verbalisée dans ce contexte.
Le bilan initial recommandé en urgence et de façon systématique, est destiné à éliminer les causes les plus fréquentes de confusion qui, dans la majorité des cas, pourront être traitées sans nécessiter une sédation :
- Ionogramme sanguin, urée, protides totaux, créatininémie avec calcul de la clairance de la créatinine .
- calcémie .
- glycémie capillaire .
- hémogramme .
- CRP.
- bandelette urinaire (leucocytes, nitrites) .
- Saturation O2 .
- ECG.

La tomodensitométrie cérébrale (TDM cérébrale) ne doit pas être pratiquée de façon systématique. Elle est recommandée en première intention en cas de :
- signes de localisation neurologique .
- suspicion d'hémorragie méningée .
- traumatisme crânien même mineur.
Si l'ensemble du bilan de première intention est négatif :
- une TDM cérébrale peut être indiquée en seconde intention, afin de rechercher en particulier un accident vasculaire cérébral même en l'absence de déficit moteur, un hématome sous-dural en particulier en cas de traitement par un anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire .
- un électroencéphalogramme est recommandé pour rechercher une comitialité (état de mal épileptique non convulsif, crise partielle complexe) .
- un examen du LCR en cas de signes d'appel (fièvre sans cause infectieuse rapidement mise en évidence et/ou associée à des signes méningés).
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles /
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Date de la source : 00-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quel bilan initial réaliser ?
Thème : Accident Ischémique Transitoire (AIT)
Chapitre : Bilan Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : Le bilan initial, réalisé dans les meilleurs délais, comprend :
- une exploration non invasive des artères cervico-encéphaliques par écho-Doppler (avec si possible Doppler transcrânien). En fonction du plateau technique, une angiographie par résonance magnétique ou un angioscanner spiralé peuvent être réalisés en première intention et couplés à l'imagerie du parenchyme cérébral .
- un électrocardiogramme (ECG) .
- un bilan biologique avec au minimum : hémogramme, vitesse de sédimentation (VS), C-Reactive Protein (CRP), ionogramme sanguin, glycémie, créatininémie, temps de Quick, temps de céphaline activée (TCA).
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Source : ANAES. Prise en charge diagnostique et traitement immédiat de l'accident ischémique transitoire de l'adulte
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Date de la source : 03-05-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel bilan réaliser dans les 48H en cas d'accident ischémique cérébral ?
Thème : AVC
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic positif
Outil d'aide à la décision : L'enquête étiologique doit être faite dans les meilleurs délais (dans les 48 heures), parfois en urgence, en fonction du contexte clinique et des implications thérapeutiques.
- Recherche d'une anomalie des artères à distribution cérébrale Les méthodes d'exploration par les ultrasons (écho-doppler, doppler transcrânien) constituent l'examen de première intention pour détecter des lésions artérielles et évaluer leur retentissement sur la circulation cérébrale. D'autres explorations, non ou peu invasives (ARM, angioscanner), fournissent une exploration de plus en plus précise des artères de gros et moyen calibre à distribution cérébrale. L'association de ces différentes techniques complémentaires est particulièrement performante.
L'angiographie numérisée avec injection intra-artérielle (IA) d'un produit de contraste iodé reste encore l'examen de référence pour le diagnostic des diverses artériopathies. Bien qu'elles soient devenues rares, les complications de l'angiographie expliquent que cet examen ne soit envisagé que si les résultats attendus peuvent avoir une incidence thérapeutique. Dans le cas de l'athérosclérose, cet examen est principalement indiqué dans l'optique d'un traitement chirurgical, si les examens non invasifs n'ont pas fourni des renseignements suffisamment précis. Les progrès de l'imagerie artérielle non invasive devraient permettre de se dispenser de l'angiographie diagnostique par cathéter.
- Explorations cardiaques
Un ECG doit être réalisé dès l'admission. Les investigations cardiaques complémentaires, en particulier l'échocardiographie transthoracique, éventuellement complétée par une échographie transoesophagienne (en particulier chez le sujet jeune ou en cas d'AIC inexpliqué), permettent, d'une part, de préciser une anomalie cardiaque préalablement connue ou suspectée, d'autre part, de découvrir des anomalies occultes. Dans ce dernier cas, il s'agit le plus souvent d'anomalies cardiaques dont la responsabilité dans la survenue de l'AIC est incertaine (ex. : foramen ovale perméable).
Le monitoring cardiaque est recommandé à la phase aiguë. La rentabilité de l'enregistrement électrocardiographique continu (holter ECG) pour dépister un trouble du rythme cardiaque emboligène est très faible. Cet examen ne semble devoir être réalisé que dans des cas électionnés (palpitations, anomalies ECG, mécanisme cardio-embolique présumé de l'AIC). Quant aux explorations électrophysiologiques endocavitaires pour dépister une hypervulnérabilité auriculaire, leurs indications restent à valider.
- Autres examens
Le groupe de travail propose le bilan biologique minimal suivant : NFS, VS, CRP, ionogramme sanguin, créatininémie, glycémie, cholestérol total, taux de prothrombine, TCA. Il permet : 1) de dépister certaines affections générales susceptibles de se compliquer d'un AIC (polyglobulie, thrombocytémie, anomalie de la coagulation, maladie inflammatoire, infectieuse, etc.) . 2) de faire le bilan des facteurs de risque vasculaire biologique . 3) de rechercher d'éventuelles contre-indications aux traitements. D'autres examens sont demandés en fonction du contexte : analyses immunologiques, étude du LCR, étude détaillée de l'hémostase, recherche de toxiques, etc. Le rendement de l'étude détaillée de l'hémostase (recherche d'une thrombophilie) étant très faible, elle semble devoir être réservée principalement aux patients ayant des antécédents personnels ou familiaux d'accidents thrombotiques.
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Source : ANAES. Prise en charge initiale des patients adultes atteints d'accident vasculaire cérébral.
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Date de la source : 01-09-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel bilan réaliser dans un second temps ?
Thème : Accident Ischémique Transitoire (AIT)
Chapitre : Bilan Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : Dans un deuxième temps, d'autres examens permettant la recherche ou la documentation plus approfondie d'une cause pourront être réalisés :
- échocardiographie transthoracique ou transoesophagienne .
- explorations complémentaires des artères cervico-encéphaliques, pouvant aller jusqu'à une angiographie par cathétérisme si nécessaire .
- bilan glycémique et lipidique .
- en fonction du contexte (liste non limitative) : auto-anticorps antiphospholipides, holter rythmique, examen du liquide cérébrospinal, etc.
Chez les patients ayant un AIT et des lésions d'athérosclérose ou des facteurs de risque d'athérosclérose, d'autres localisation asymptomatiques de la maladie athéroscléreuse, notamment coronariennes, sont fréquentes. La rentabilité de leur recherche systématique nécessite des études complémentaires. En l'absence de preuve scientifique, le groupe considère que la recherche de lésions coronaires asymptomatiques doit être discutée au cas par cas.
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Source : ANAES. Prise en charge diagnostique et traitement immédiat de l'accident ischémique transitoire de l'adulte
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Date de la source : 03-05-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel calendrier appliquer au suivi du transplanté rénal après 3 mois ?
Thème : Transplanté rénal
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : p 1 et 2 du lien
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Source : HAs. Suivi ambulatoire de l'adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation
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Date de la source : 13-02-2008
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel dépistage proposer entre 2 et 4 ans ?
Thème : Dépistage pédiatrique (amblyopie)
Chapitre : Dépistage Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Le bilan visuel recommandé comporte :
1. un examen externe de l'oeil, identique aux précédents .
2. une recherche du réflexe photomoteur .
3. un dépistage du strabisme, identique à celui de l'enfant d'âge préverbal, sauf pour le test de l'écran unilatéral puis alterné (au test de l'écran « de près » où la cible à fixer est à 40 centimètres environ de l'enfant, s'ajoute le test de l'écran «de loin » où la cible à fixer doit être sit uée à au moins 3 mètres de l'enfant) .
4. une mesure de l'acuité visuelle de loin,
- soit par une échelle d'images (échelle de Pigassou, échelle du Cadet, et au mieux, échelle de Sander-Zanlonghi),
- soit par une échelle de lettres (échelle du Cadet) en utilisant la possibilité d'appariement pour les lettres .
5. une estimation de la vision stéréoscopique par le test de Lang I ou II en pratique pédiatrique courante, en milieu spécialisé, il est possible d'utiliser les tests Randot et TNO, qui permettent une évaluation plus précise de la vision du relief.
Toute anomalie de cet examen impose un examen ophtalmologique comprenant un examen de la réfraction après cycloplégie. Celui-ci est à réaliser dans les jours qui suivent en cas de baisse de transparence cornéenne ou d'une cornée agrandie (mégalocornée) ou de toute autre anomalie de la cornée et/ou en cas de leucocorie et/ou en cas d'anomalie de la lueur pupillaire et/ou en cas de nystagmus d'apparition récente.
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Source : ANAES. DÉPISTAGE PRÉCOCE DES TROUBLES DE LA FONCTION VISUELLE CHEZ L'ENFANT POUR PRÉVENIR L'AMBLYOPIE
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Date de la source : 11-06-2004
Type de document : Recommandation

Titre : Quel diagnostic étiologique faut il établir devant une IRC ?
Thème : Insuffisance rénale
Chapitre : Examens complémentaires Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de rechercher systématiquement l'étiologie de l'insuffisance rénale car sa découverte peut conduire à la mise en oeuvre d'un traitement spécifique qui aura d'autant plus de chance d'être efficace qu'il sera institué précocement.
Les éléments d'orientation diagnostique sont donnés par l'interrogatoire, l'examen clinique et les examens paracliniques. Ils sont présentés dans le tableau 2.
Complément : Voir tableau 2 p 10
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Source : ANAES. Diagnostic de l'insuffisance rénale chronique chez l'adulte
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Date de la source : 01-09-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel dit être l'accompagnement du diagnostic ?
Thème : Alzheimer (annonce du diagnostic)
Chapitre : Information du patient Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé que le médecin traitant soit informé avant qu'il ne revoie le patient et que le compte rendu de la consultation d'annonce du diagnostic lui soit envoyé. Cette coordination avec le médecin traitant est un gage de sécurité et de continuité des soins, dans le respect du libre choix et des souhaits du patient.
Le médecin traitant évalue la bonne compréhension par le patient de l'annonce qui lui a été faite, lui demande ce qu'il sait et ce qu'il croit sur sa maladie et, à partir de ce recueil d'information et du compte rendu écrit qui lui a été transmis, il reformule, explicite le diagnostic et répond aux questions au cours d'une consultation dédiée.
Il revient au médecin traitant de présenter le plan de soins et d'aides (cf. encadré 1) et d'en assurer la mise en place en collaboration avec le médecin ayant établi le diagnostic et les structures de coordination : réseaux, centres locaux d'informations et de coordination (CLIC), maisons pour l'autonomie et l'intégration des malades Alzheimer (MAIA), maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), centres médico-psychologiques (CMP), etc.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-09-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quel doit être l'abord de la famille ?
Thème : Anorexie mentale
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé d'aider la famille à tenir une fonction soutenante, et ce d'autant plus que le patient est jeune, afin de faire face aux difficultés du patient et de ne pas se centrer uniquement sur les symptômes alimentaires.

Un abord familial est recommandé, plus ou moins intensif selon l'âge, la proximité avec la famille, l'intensité des conflits, des dysfonctionnements familiaux et de la souffrance familiale. Il consiste en des entretiens familiaux réguliers, une thérapie familiale ou la participation à des
groupes de parents ou de familles. Il s'adresse aux parents mais aussi à la fratrie, souvent en grande souffrance, ainsi qu'aux compagnons de vie des patients adultes.
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Source : Association française pour le développement des approches spécialisées des troubles du comportement alimentaire (AFDAS-TCA), Fédération française de psychiatrie (FFP) Unité 669 de l'Inserm, dans le cadre d'un partenariat méthodologique, logistique et financier avec la Haute Autorité de Santé (HAS). Anorexie mentale : prise en charge
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Date de la source : 00-06-2010
Type de document : Information du patient Recommandation

Titre : Quel doit être l'accompagnement de la femme après la naissance de l'enfant.
Thème : Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de conseiller aux mères présentant un excès de poids d'allaiter leur enfant comme à toutes les femmes.(Accord professionnel)

Les professionnels de santé doivent les assurer qu'une alimentation saine, une activité physique régulière et une perte de poids graduelle ne vont pas affecter la qualité ou la quantité du lait maternel.(Grade C)

Il faut profiter de la consultation qui a lieu 6 à 8 semaines après la naissance pour discuter avec la femme de son poids.(Accord professionnel)
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Source : HAs: Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours. Septembre 2011.
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quel doit être l'examen physique du mineur ?
Thème : Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : Conditions de l'examen:
Il est recommandé de faire un examen physique du mineur en cas de suspicion de maltraitance sexuelle, selon les modalités suivantes :
- un examen clinique complet dont les paramètres de croissance et le développement sexuel du mineur .
- un examen cutanéo-muqueux rigoureux, à la recherche de traces de violence sur l'ensemble du corps et surtout au niveau de la face interne des cuisses et de la poitrine, ainsi que des zones d'appui et de contention (cou, poignets, chevilles) .
- un examen de la cavité buccale à la recherche de lésions dentaires et muqueuses, ainsi que celui du frein de la langue .
- une observation du comportement du mineur durant l'examen clinique.

Cet examen est à adapter selon le mode d'exercice du médecin, son expérience, les moyens dont il dispose et les circonstances de découverte. Il sera aussi adapté à l'âge du mineur et orienté en fonction des signes d'appel et des propos du mineur. L'examen physique a pour objectifs :
- d'étayer le dossier médical pour un éventuel signalement, en tenant compte du fait que certaines lésions superficielles disparaissent en quelques jours .
- de rechercher d'autres signes de maltraitance physique.
Avant d'entreprendre cet examen physique, il est recommandé de l'expliquer au mineur, de le rassurer et de s'assurer de son acceptation, afin d'établir une relation de confiance avec lui. Si possible et avec l'accord du mineur, il est recommandé de le mener en présence d'une personne de confiance du mineur.
Chez l'adolescent il est recommandé de lui laisser le choix d'avoir quelqu'un auprès de lui ou pas. Les résultats de l'examen physique peuvent donc constituer des éléments du diagnostic et s'avérer essentiels pour compléter le formulaire de signalement. Cependant, dans ce contexte de maltraitance sexuelle, l'examen physique est souvent normal, et c'est « l'histoire » des événements, rapportée par le mineur ou par ses proches qui s'avère être le seul élément évocateur. Il est donc rappelé que l'absence de signe ne permet pas d'éliminer une agression à caractère sexuel même dans les cas où les données de l'examen ne sont pas précisément corrélées aux dires du mineur. Il est donc recommandé de préciser au mineur qu'un examen physique normal ne remet pas en cause ce qui a pu se passer ou être dévoilé.
Si l'agression a eu lieu depuis plus de 72 heures avant la consultation, l'examen physique n'est pas une urgence.
Si les conditions de la consultation ou l'attitude du mineur ne se prêtent pas à un examen physique immédiat, cet examen peut être programmé (dans les jours suivants) afin d'être pratiqué dans de meilleures conditions pour le mineur, par un praticien expérimenté.

Les situations nécessitant un examen en urgence sont rares, elles peuvent être soit :
1. médico-judiciaires, si l'agression a eu lieu depuis moins de 72 heures, et surtout s'il y a notion de pénétration, car l'examen est destiné à rechercher des lésions récentes (dont certaines peuvent rapidement disparaître) . Dans ce cas, un médecin d'une unité médico-judiciaire (UMJ) ou un médecin hospitalier pratique un examen précis et si besoin des prélèvements dans le but de constituer un dossier valide pour la justice. Cet examen clinique est destiné à rechercher des lésions récentes et à faire des prélèvements dont l'objet est multiple :
a. étayer le contact sexuel par la recherche d'infection sexuellement transmissible, dépister une grossesse en cours .
b. rechercher des toxiques dans le sang et les urines .
c. confirmer l'agression et identifier l'agresseur par la technique des empreintes génétiques en recherchant sur le mineur du sperme, du liquide séminal, des phanères, du sang, des fragments épidermiques sous les ongles... Il est recommandé de préciser au mineur de ne pas faire de toilette après l'agression et d'apporter les vêtements qu'il portait lors de l'agression dans un sac en papier (exclure les sacs en plastique qui favorisent la prolifération microbienne). Les prélèvements, si possible doublés, concernant la recherche de toxiques et d'identification de l'agresseur sont scellés dans le service pour avoir une valeur légale puis remis à la police.
2.médico-chirurgicales motivées par la gravité somatique ou psychique présentée par le mineur (lésions chirurgicales, perturbation psychologique aiguë...).
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Source : HAs. Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur. Mai 2011
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quel doit être l'examen psychique du mineur ?
Thème : Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : La maltraitance sexuelle intrafamiliale a des effets à court terme et à long terme sur la santé psychique et le développement du mineur. Certains signes cliniques sont évocateurs, d'autres ne sont pas spécifiques. Ils peuvent s'associer et/ou s'installer chez un enfant qui allait bien auparavant.
Cet examen a pour but de rassembler toutes les informations recueillies et observées au cours de l'entretien avec le mineur et de son examen.
1. Un syndrome psychotraumatique
Comprenant notamment :
- des signes d'intrusion des traumatismes (cauchemars à répétition, images répétitives des agressions en flash-back spontané ou provoqué par des événements, etc.) .
- des comportements d'évitement (des pensées, des activités, des lieux liés aux agressions, sentiment de détachement et/ou de restriction des affects, etc.) .
- des symptômes neuro végétatifs : troubles du sommeil, hypervigilance, réactions de sursaut spontané, irritabilité, accès de colère, troubles de la concentration, etc.
2. Un état dépressif avec des idées suicidaires et des tentatives de suicide. Ces dernières sont rarement identifiées chez le jeune enfant.
3. Des troubles du comportement
- Dans la sphère sexuelle Chez l'enfant prépubère :
- des comportements « d'hypersexualisation » précoces, non adaptés à l'âge, avec des gestes sexuels inappropriés, des contacts sexuels imposés et répétés à l'encontre d'autres enfants et/ou d'adultes, des comportements auto-érotiques compulsifs et exhibés, et/ou
- des propos crus, un vocabulaire concernant la sexualité non adapté à l'âge, et/ou
- un refus s'exprimant au niveau corporel (refus de prendre soin de son corps, refus d'hygiène, lavages obsessionnels et compulsifs, refus d'être touché, refus de se déshabiller, phobie de la nudité, pudeur excessive) ou un déni du corps. Chez l'adolescent :
- des troubles de la conduite sexuelle avec inhibition, évitement, phobie de la sexualité ou une désinhibition excessive avec des relations sexuelles précoces, des changements fréquents de partenaires, des actes de prostitution, et/ou
- une grossesse précoce, une IVG à un âge précoce, un déni de grossesse.
- Dans la sphère relationnelle
- peur des autres, sentiment d'isolement .
- recherche excessive de contact physique et d'affection .
- comportement violent et, agressif envers les autres .
- comportement théâtral et provoquant pour attirer l'attention .
- attitude d'opposition excessive aux règles ou au contraire impossible de dire non .
- repli sur soi, comportement introverti excessif, mutisme .
- tendance à se sentir agressé par ses pairs à l'école .
- refus (refus de voir un membre de la famille sans raison exprimée, refus de grandir, etc.).
- Dans la sphère scolaire
- chute des résultats scolaires, refus ou phobie scolaire ou surinvestissement scolaire.
4. Des troubles des conduites
- addiction précoce en particulier chez l'adolescent : comportement alimentaire compulsif, tabagisme, alcoolisme, toxicomanie .
- mise en danger : fugue, automutilation, etc.
5. Une altération du développement intellectuel et affectif du mineur
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Source : HAs. Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur. Mai 2011
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quel doit être le bilan biologique lors du diagnostic d'un excès de poids ?
Thème : Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Exploration d'anomalie lipidique (EAL)
Chez des sujets âgés de plus de 45 ans ayant un IMC >= 28 kg/m2 : glycémie à jeun

En l'absence de signes cliniques en faveur d'une hypothyroïdie, il n'y a pas d'indication à faire un dosage de TSH.
En l'absence de signes cliniques en faveur d'une maladie de Cushing, il n'y a pas d'indication à faire un dosage de cortisol libre urinaire/24 h.
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Source : HAs: Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours. Septembre 2011.
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quel doit être le bilan clinique d'un excès de poids ?
Thème : Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : Interrogatoire et examen clinique
Mesurer le tour de taille
Rechercher des facteurs favorisant la prise de poids:
- Apports énergétiques excessifs (alimentation trop riche, trop dense en calories, boissons sucrées, grande taille des portions)
- Sédentarité
- Arrêt ou réduction de l'activité physique et sportive
- Arrêt du tabac non accompagné de mesures adaptées
- Consommation d'alcool
- Prise de certains médicaments (parmi lesquels des neuroleptiques, des antidépresseurs, des antiépileptiques, l'insuline, les sulfamides hypoglycémiants, les corticoïdes)
- Facteurs génétiques et antécédents familiaux d'obésité
- Antécédents d'obésité dans l'enfance
- Grossesse
- Ménopause
- Troubles du comportement alimentaire
- Troubles anxio-dépressifs et périodes de vulnérabilité psychologique ou sociale
- Facteurs professionnels (parmi lesquels stress au travail, travail posté)
- Diminution du temps de sommeil

Identifier un trouble du comportement alimentaire
Impulsivité alimentaire, compulsions alimentaires, moins fréquemment hyperphagie boulimique

Retracer l'histoire pondérale (cf. fiche annexe 2)

Évaluer l'activité physique (cf. fiche annexe 2)

Évaluer l'activité sédentaire (cf. fiche annexe 2)

Étudier les habitudes et les apports alimentaires (cf. fiche annexe 2)

Rechercher les médicaments pris par le patient et leur lien avec la prise de poids

Évaluer sa perception de l'excès de poids, son vécu et sa motivation au changement

Rechercher les conséquences de l'excès de poids

Somatiques
- Hypertension artérielle (mesurer la pression artérielle avec un brassard adapté, sur les bras coniques, la mesure est réalisée à l'avant-bras)
- Dyspnée d'effort
- Angor
- Apnées du sommeil, endormissement diurne, ronflements, asthénie matinale Douleurs articulaires (genoux, hanches, chevilles, lombaires)
- Macération des plis, mycoses
- Insuffisance veineuse, lymphoedème
- Incontinence urinaire
- Anomalies du cycle menstruel
- Signes orientation de présence d'un cancer (métrorragies, examen des seins, etc.)

Psychologiques : Troubles anxio-dépressifs, perte de la libido
Troubles du comportement alimentaire secondaires à l'obésité (« pertes de contrôle », compulsions alimentaires secondaires aux régimes répétés, syndrome du mangeur nocturne)

Sociales:
- Difficultés à l'embauche, discrimination, stigmatisation, arrêts de travail, perte du travail, isolement

Altération de la qualité de vie.
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Source : HAs: Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours. Septembre 2011.
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quel doit être le contenu de l'évaluation initiale par le médecin habitel ?
Thème : Obésité enfant
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : - Examen clinique comprenant la recherche de facteurs associés et des comorbidités.
- Entretien de compréhension centré sur l'enfant et sa famille.
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Source : Has: Surpoids et obésité de l'enfant et de l'adolescent
(Actualisation des recommandations 2003) Méthode « Recommandations pour la pratique clinique » RECOMMANDATIONS Septembre 2011
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quel doit être le contenu de la visite de contrôle ?
Thème : IVG par méthode médicamenteuse
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : - La visite de contrôle, étape essentielle du suivi de l'IVG, est prévue entre le 14e et le 21e jour post-IVG.
- Le contrôle de l'efficacité de la méthode est absolument obligatoire. Il doit être fait par un examen clinique, et un dosage de B-hCG plasmatique ou bien la pratique d'une échographie pelvienne.
- Une IVG chirurgicale est nécessaire en cas d'échec de l'IVG médicamenteuse.
- L'adéquation de la contraception par rapport aux besoins de la patiente, sa compréhension et sa bonne utilisation doivent être vérifiées. Le cas échéant, un dispositif intra-utérin peut être mis en place, uniquement en cas de preuve de la vacuité utérine.
- Un accompagnement psychologique peut être proposé.
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Source : HAs. Interruption volontaire de grossesse par méthode médicamenteuse. Recommandation. Décembre 2010
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Date de la source : 00-12-2010

Titre : Quel doit être le matériel au cabinet ?
Thème : Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Outil
Outil d'aide à la décision : Chaque cabinet médical doit être équipé :

- de sièges adaptés aux personnes avec obésité, y compris dans la salle d'attente .
- de tensiomètre avec brassard adapté .
- d'une toise .
- de pèse-personne gradué jusqu'à 150 kilos minimum et idéalement jusqu'à 200 kilos.

La mesure du tour de taille doit être faite avec un mètre ruban.
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Source : HAs: Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours. Septembre 2011.
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quel doit être le rythme du suivi ?
Thème : Asthme enfant
Chapitre : Coordination des soins (asthme de l'enfant) Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : Chez le nourrisson dont l'asthme est contrôlé, il est proposé d'adapter l'attitude thérapeutique et la fréquence du suivi :
- en l'absence de CSI, suivi habituel du jeune enfant de moins de 3 ans par le médecin généraliste ou le pédiatre .
- en cas de traitement par CSI à doses faibles ou moyennes (cf. tableau 2), consultation tous les 3 à 6 mois chez le médecin généraliste ou le pédiatre .
- en cas de fortes doses, consultation tous les 1 à 3 mois chez le spécialiste.
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Source : HAs, SP²F. Asthme de l'enfant de moins de 36 mois : diagnostic, prise en charge et traitement en dehors des épisodes aigus
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Date de la source : 25-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quel doit être le suivi à long terme ?
Thème : Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : L'obésité est une maladie chronique.
La fréquence des consultations doit être adaptée afin de parvenir à la perte pondérale visée et de la maintenir.
Au début, les consultations sont rapprochées. Ensuite les consultations sont moins fréquentes. Des chiffres concrets concernant la fréquence des consultations ne peuvent pas être donnés.
La prise en charge par le médecin de premier recours doit être poursuivie au long cours.
Les modifications de comportement obtenues pour l'activité physique, et l'alimentation doivent être maintenues sur le long terme.
Des fiches résumant la prise en charge des patients en surpoids ou avec une obésité sont présentées en annexe 5.
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Source : HAs: Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours. Septembre 2011.
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quel doit être le suivi du patient ?
Thème : Spondylarthrites
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : Suivi habituel du patient
Il est recommandé que le patient bénéficie d'une évaluation annuelle au minimum, par un praticien spécialiste en rhumatologie ou en médecine interne.
-> Il est recommandé d'évaluer le ressenti du patient, par:
soit :
- l'appréciation par le patient de son état de santé .
- l'existence de douleur nocturne rachidienne .
- une EVA de la douleur globale liée à la spondylarthrite la semaine précédente.
- l'importance du dérouillage matinal rachidien .
- une EVA de l'asthénie: soit l'indice composite BASDAI (et si forme périphérique : le nombre d'articulations gonflées et/ou enthèses douloureuses) et l'appréciation globale du patient.
-> Il est recommandé d'évaluer la fonction,par exemple en utilisant le BASFI.
-> Il est conseillé d'évaluer la mobilité.Plusieurs critères peuvent être considérés:
- l'inflexion latérale lombaire .
- l'ampliation thoracique, bien que peu reproductible et peu sensible au changement .
- l'indice de Schöber, bien que peu sensible au changement .
- la mesure des distances mur-occiput ou tragus-mur .
- la mobilité cervicale.
-> La mesure de la taille peut être réalisée, bien que peu sensible au changement après 18 mois de suivi.
-> Il est recommandé d'examiner cliniquement les articulations coxo-fémorales.
-> Il est recommandé d'évaluer les articulations douloureuses, les articulations gonflées et les enthèses douloureuses. Aucun index n'a pu montrer de supériorité par rapport à un autre.
-> Le suivi biologique systématique de marqueurs de l'inflammation (VS ou CRP) n'est pas recommandé.
-> Il n'est pas recommandé de réaliser des radiographies systématiques de suivi. Par contre,la réalisation de clichés radiographiques doit être proposée lors d'un événement aigu ou particulièrement douloureux.

Hors suivi habituel du patient
-> En dehors de ce bilan annuel, il est conseillé d'évaluer l'activité de la maladie par l'indice BASDAI (et si forme périphérique : le nombre d'articulations gonflées ou douloureuses) et par l'appréciation globale du patient à chaque consultation.
-> En cas de manifestation articulaire, axiale ou enthésopathique inhabituelle ou aiguë, une consultation rapide est nécessaire.
-> En cas de manifestation extra articulaire aiguë, une consultation spécialisée (en urgence, en particulier si uvéite) est recommandée.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en oeuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles et Service évaluation économique et santé publique
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Date de la source : 00-12-2008
Type de document : Recommandation

Titre : Quel doit être le suivi par le médecin généraliste et l'ORL ?
Thème : Poussière de bois (Recommandations pour la surveillance médico-professionnelle des travailleurs exposés à l'effet cancérigène des poussières de bois)
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : R 11) Il est recommandé que le suivi médical du travailleur du bois, au-delà de sa vie professionnelle (inactivité, invalidité, retraite), soit effectué par le médecin généraliste et par son correspondant ORL en adoptant la même procédure que celle initiée lors du suivi au cours de l'activité professionnelle, procédure basée sur le recueil systématisé d'informations cliniques (cf. fiche médicale en annexe 2) et sur un dépistage ciblé de l'adénocarcinome naso- sinusien par nasofibroscopie (avis d'experts).
Ceci implique une modification réglementaire de l'arrêté du 28 février 1995 pris en application de l'article D.461-25 du code de la sécurité sociale fixant le modèle type d'attestation d'exposition et les modalités d'examen dans le cadre du suivi post-professionnel des salariés ayant été exposés à des agents ou procédés cancérogènes.
Ce protocole est proposé dans le cadre du suivi post-professionnel.
Il appartient à l'intéressé, lorsque c'est un affilié du régime général de la sécurité sociale, d'effectuer une demande de prise en charge par la caisse primaire d'assurance maladie ou par l'organisme spécial de sécurité sociale dont il relève en produisant l'attestation d'exposition remplie par l'employeur et le médecin du travail. Dans le cas où l'intéressé est dans l'impossibilité de fournir l'attestation d'exposition à l'appui de sa demande, la CPAM diligentera une enquête pour établir la matérialité de l'exposition. (Circulaire CNAMTS CABDIR n°1/96 du 31/01/1996).

R 12) Il est recommandé, pour toutes les personnes ayant été exposées professionnellement dans le passé aux poussières de bois, de pratiquer un examen médical tous les deux ans, en recherchant systématiquement, une symptomatologie évoquant un processus tumoral naso- sinusien . la fiche de repérage des symptômes, donnée en annexe 2, guide cet examen.
(Avis d'experts)

R 13) Au titre du suivi post-professionnel, il n'est pas recommandé de faire de radiographie des sinus dans le cadre du diagnostic précoce d'un adénocarcinome naso-sinusien ni dans le 13 cadre du dépistage de cette maladie chez un sujet asymptomatique en raison de la faible sensibilité de cet examen. (Grade B)

R 14) Au titre du suivi post-professionnel, il n'est pas recommandé de faire un examen tomodensitométrique des sinus dans le cadre du diagnostic précoce d'un adénocarcinome naso-sinusien ni dans le cadre de son dépistage chez un sujet asymptomatique, en raison de la faible spécificité de cet examen (qui conduit à la détection de nombreux faux résultats positifs) et en raison de son caractère irradiant. (Grade B)

R 15) Au titre du suivi post-professionnel, il n'est pas recommandé à ce jour de faire une imagerie par résonance magnétique (IRM) des sinus en première intention dans le cadre du diagnostic précoce d'un adénocarcinome naso-sinusien ni dans le cadre de son dépistage. (Avis d'experts)

R 16) Il existe un certain nombre d'arguments (développement habituel de la tumeur à partir des fosses nasales, visualisation directe de la tumeur, simplicité de réalisation, bonne acceptabilité) en faveur du choix de la nasofibroscopie en première intention comme outil de dépistage des adénocarcinomes naso-sinusiens.
Il est recommandé, sous réserve de l'accord de la personne suivie, de faire pratiquer un examen nasofibroscopique en dépistage ciblé. Deux fiches d'information sur la nasofibroscopie sont proposées en annexe 3 pour les anciens travailleurs du bois qui souhaiteraient une information écrite.
(Avis d'experts)

R 17) Le protocole de dépistage par nasofibroscopie est proposé au-delà de la trentième année après le début de l'exposition . il s'adresse à tout travailleur ayant été exposé aux poussières de bois pendant plus de 12 mois cumulés, lors de tâches d'usinage du bois (sciage, fraisage, rabotage, perçage, ponçage) ou lors de toute activité documentée exposant à une concentration de poussières de bois de plus de 1 mg/m3 mesurée sur 8 heures. La nasofibroscopie est proposée tous les 2 ans. (Grade B)
Source : HAS/Société française de médecine du travail
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quel est l'intérêt du dosage de la FSH et de la LH chez les femmes à partir de 45 ans ?
Thème : Gynécologie
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : la prescription du dosage de LH ne présente aucun intérêt et n'est pas recommandée .
la prescription de FSH n'est pas recommandée pour le diagnostic de périménopause ou de ménopause. La prise en compte de l'âge et des signes cliniques (irrégularités des cycles, aménorrhée associée à des bouffées de chaleur, une sécheresse vaginale, des sueurs octurnes) ainsi que le recours au test au progestatif doivent être privilégiés. La pratique du dosage de FSH doit être réservée à certaines situations cliniques comme l'hystérectomie (le dosage de FSH sera couplé à celui de l'oestradiol) ou la recherche d'insuffisance gonadotrope devant un cas d'aménorrhée sans troubles du climatère, ou encore dans le cadre du suivi de traitement par agonistes de la GnRH .
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Source : HAs. INTÉRÊT DES DOSAGES HORMONAUX DE FSH ET LH CHEZ LES FEMMES À PARTIR DE 45 ANS
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Date de la source : 01-01-2005
Type de document : Recommandation

Titre : Quel est l'intérêt du dosage des IgE totales en cas de suspicion d'allergie alimentaire chez l'enfant ?
Thème : Allergologie
Chapitre : Examens complémentaires Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Le dosage d'IgE totales peut être effectué chez l'enfant de moins de 3 ans lorsqu'on suspecte une maladie atopique sans orientation étiologique précise. Le dosage d'IgE totales n'est pas nécessaire en cas de sensibilisation et/ou d'allergie alimentaire avérée. Le dosage d'IgE totales n'est pas indiqué au-delà de 3 ans.
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Source : HAs. Indications du dosage des IgE spécifiques dans le diagnostic et le suivi des maladies allergiques
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Date de la source : 01-05-2005
Type de document : Recommandation

Titre : Quel est la place du traitement médical dans les tendinopathies non rompues ?
Thème : Epaule douloureuse
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Antalgiques, anti-inflammatoires non stéroïdiens et infiltrations sous-acromiales de dérivés cortisoniques voient ici leur intérêt confirmé (grade B).

La kinésithérapie est axée sur la récupération et l'entretien des amplitudes articulaires ainsi que sur l'utilisation du capital musculaire (grade B).

L'acromioplastie ne se discute qu'en dernier recours chez l'adulte d'âge mûr. Elle n'est pas indiquée dans le traitement des tendinopathies du jeune sportif (grade C).
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Source : HAs. Modalités de prise en charge d'une épaule douloureuse chronique non instable chez l'adulte
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Date de la source : 01-04-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel est le bilan clinique et paraclinique nécessaire et pour mettr een évidence les lésions ?
Thème : Syndrome du bébé secoué
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : - Bilan clinique et paraclinique chez un enfant vivant
Bilan clinique : examen complet, en particulier courbe de périmètre crânien, recherche d'éventuelles lésions traumatiques (qu'il faut photographier), état de la fontanelle, examen neurologique.
Scanner cérébral : examen de première intention. Il objective les lésions hémorragiques et l'oedème cérébral. S'il est normal, il peut, en cas de doute, être répété 12 ou 24 heures plus tard.
Examen ophtalmologique après dilatation : il doit être fait au plus tard dans les 48 à 72 heures par un ophtalmologiste expérimenté.
IRM : elle est faite dès que l'enfant est stable. Elle a un intérêt diagnostique majeur en phase aiguë. Elle permet un bilan complet des lésions axiales ou extra-axiales, hémorragiques ou non . elle explore également le tronc cérébral, la moelle épinière, la région cervicale. Elle fait partie du bilan lésionnel qui doit être fait avant la sortie de l'hôpital.

Autres examens nécessaires :
- hémogramme, TP, TCA, facteurs de coagulation .
- radiographies de tout le squelette, faites selon les recommandations de l'Académie américaine de pédiatrie2 . 2 Tout enfant de moins de 2 ans chez qui on soupçonne une maltraitance doit avoir des radiographies de tous les os du squelette (et non une radiographie « corps entier ») : radiographies du squelette axial (thorax face et profil, Sofmer - HAS (Service des bonnes pratiques professionnelles) / Mai 2011 -7-
- une scintigraphie osseuse peut objectiver des lésions osseuses inapparentes sur les radios.

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Source : SOFMER. Audition publique. Syndrome du bébé secoué. Audition piblique. Recmmandations de la commission d'audition.
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quel est le bilan de référence à réaliser après le diagnostic ?
Thème : Spondylarthrites
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : En complément du bilan diagnostique, il est recommandé que le patient bénéficie d'une évaluation clinique réalisée par un médecin rhumatologue ou interniste, qui servira de référence pour optimiser le suivi ultérieur.

Contenu de cette évaluation :
Interrogatoire
Recueil des données cliniques générales : âge, taille, sexe; comorbidités et antécédents; facteurs de risques cardiovasculaires dont le tabac; traitements en cours.
Il est recommandé d'évaluer le ressenti du patient par :
- l'appréciation par le patient de son état de santé;
- la douleur nocturne rachidienne;
- une EVA de la douleur globale liée à la spondylarthrite la semaine précédente;
- le dérouillage matinal rachidien;
- une EVA de l'asthénie. Au mieux, ces éléments sont recueillis par l'indice composite BASDAI pour les formes axiales et par le compte des articulations et/ou enthèses douloureuses pour les formes périphériques, et par l'appréciation globale du patient.
Il est recommandé d'évaluer les capacités fonctionnelles, par exemple en utilisant l'indice composite BASFI.

Examen somatique
Il est recommandé d'évaluer :
- la statique et la mobilité rachidienne aux niveaux cervical et lombaire;
- la mobilité des hanches;
- l'ampliation thoracique;
Outre les articulations coxo-fémorales, il est recommandé d'évaluer les articulations douloureuses, les articulations gonflées et les enthèses douloureuses. Aucun index n'a pu montrer de supériorité par rapport à l'autre.

Examens paracliniques
Le diagnostic étant posé, aucun examen biologique ou d'imagerie supplémentaire n'est nécessaire pour l'évaluation initiale (en dehors du bilan préthérapeutique). Cependant, en présence de signes cliniques (douleur, raideur) les radiographies du rachis cervical et dorsal permettent d'évaluer l'atteinte structurale.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en oeuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles et Service évaluation économique et santé publique
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Date de la source : 00-12-2008
Type de document : Recommandation

Titre : Quel est le bilan étiologique d'une cirrhose ?
Thème : Cirrhose
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic positif
Outil d'aide à la décision : Du fait de l'association fréquente de plusieurs causes de cirrhose et de comorbidités, le bilan doit reprendre les circonstances diagnostiques initiales, et être complété afin de comprendre :
Interrogatoire et examen clinique
- la consommation d'alcool, de médicaments ou de substances potentiellement hépatotoxiques
- le calcul de l'indice de masse corporelle
- la mesure du tour de taille (syndrome métabolique)
Bilan viral
- la sérologie virale B (antigène et anticorps anti-HBs, anticorps anti-HBc et si l'antigène HBs est positif recherche de l'ADN viral)
- la sérologie virale C (anticorps anti-VHC avec recherche de l'ARN viral en cas de présence d'anticorps)
- la sérologie VIH si la sérologie virale B ou C est positive, ou en cas de facteur de risque de contamination
- la sérologie VHD si le patient est porteur chronique de l'antigène HBs
Recherche des facteurs de risque métabolique
- Anomalies lipidiques et/ou glycémique
Recherche de surcharge en fer
- Dosage de la ferritine,
- Calcul du coefficient de saturation de la transferrine à distance d'un sevrage éventuel d'alcool.
Si ce bilan étiologique est négatif, une consultation spécialisée (dans un centre de référence) est recommandée afin de rechercher des causes plus rares (par exemple hépatopathies auto-immunes, maladie de Wilson, déficit en alpha-1-antitrypsine, syndrome de Budd-Chiari).
Dans ce cadre, la réalisation d'une ponction biopsie hépatique contribue également au bilan étiologique, et son résultat peut influencer la conduite thérapeutique (identification et traitement de la cause principale de la cirrhose, lutte contre les comorbidités).
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Source : HAs. SURVEILLANCE DES MALADES ATTEINTS DE CIRRHOSE NON COMPLIQUÉE ET PRÉVENTION PRIMAIRE DES COMPLICATIONS
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Date de la source : 01-08-2008
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel est le cadre juridique du signalement ?
Thème : Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Face à une suspicion de maltraitance sexuelle chez le mineur, le médecin, qui est normalement tenu au secret professionnel selon l'article 226-13 du Code pénal, peut être délié de ce secret par l'article 226-14 du même Code (voir détail des articles en annexe).
Il est rappelé que selon la loi, pour rédiger un signalement, il n'est pas nécessaire d'obtenir le consentement de la victime si elle est mineure (< 18 ans). Depuis la loi du 2 janvier 2004 relative à l'accueil et à la protection de l'enfance, cette règle s'applique aussi pour les mineurs de plus de 15 ans. (2)
De même, pour le médecin il n'y a pas obligation, légale ou déontologique, d'avertir les détenteurs de l'autorité parentale ou d'obtenir leur consentement pour le signalement au procureur de la République.
Le médecin n'a pas à être certain de la maltraitance, ni à en apporter la preuve, pour faire un signalement.
Dans le cas où un parent décide de déposer plainte contre l'auteur présumé, cette démarche ne dispense pas le médecin de faire un signalement en parallèle.

(2) La loi française définit le mineur comme toute personne âgée de moins de 18 ans. La loi du 2 janvier 2004 relative à l'accueil et à la protection de l'enfance a supprimé l'obligation qui était faite de recueillir le consentement du mineur s'il était âgé de plus de 15 ans. Cette disposition est reprise dans la loi du 5 mars 2007 réformant la protection de l'enfance
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Source : HAs. Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur. Mai 2011
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quel est le cadre réglementaire de prescription de méthadone ou buprénorphine ?
Thème : Addictions (opiacés)
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Un tableau résume le cadre réglementaire de la prescription de la méthadone et de la buprénorphine.
pour le visualiser, cliquer sur "Elements complémentaires, Fichier à télécharger".
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Source : ANAES, FFA. Stratégies thérapeutiques pour les personnes dépendantes des opiacés : place des traitements de substitution

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Date de la source : 24-06-2004
Type de document : Document administratif

Titre : Quel est le contenu de la consultation annuelle ?
Thème : Alzheimer : suivi médical des aidants naturels
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé que le contenu de la consultation annuelle comporte une évaluation globale de l'état de santé de l'aidant naturel, une évaluation de son « fardeau » dans ses composantes médico-psycho-sociales et une détection des problématiques de santé spécifiques inhérentes à l'accompagnement de la personne atteinte de maladie d'Alzheimer ou d'une maladie apparentée.

Il est recommandé d'être particulièrement attentif à :
- son état psychique (repérage d'une souffrance voire d'un épuisement, de trouble(s) anxieux et/ou dépressif(s), de trouble(s) du sommeil, etc.) .
- son état nutritionnel (le médecin généraliste pourra utiliser une feuille de suivi alimentaire, en population gériatrique le MNA en utilisant les 6 questions de dépistage, etc.) .
- son niveau d'autonomie physique et psychique. Cette consultation est l'occasion de vérifier les éléments de prévention, tels que : calendrier vaccinal, planification des examens de dépistage usuels (facteurs de risque cardio-vasculaire, cancers gynécologiques, digestifs, troubles sensoriels, problèmes dentaires, etc.). Il est recommandé que l'examen clinique comporte notamment une évaluation des appareils cardio-vasculaire, locomoteur et sensoriel. Il est recommandé que le médecin généraliste recherche une souffrance, des troubles anxieux et/ou dépressifs, des troubles du sommeil, etc., en tenant compte du contexte familial, social et culturel. Le médecin généraliste peut s'aider :
- des compétences d'autres professionnels .
- d'outils d'évaluation et/ou de repérage :
-> des troubles psychiatriques, citons les autoquestionnaires de dépression de Beck (13 ou 21 items), l'échelle d'anxiété d'Hamilton, l'échelle gériatrique de dépression (GDS),
-> du fardeau de l'aidant, notamment le mini-Zarit,
-> du niveau d'autonomie, notamment l'IADL.
Il est recommandé que le médecin généraliste s'assure du bon niveau d'adéquation entre les besoins de l'aidant naturel et du patient et les moyens mis en place (aides médico-sociales et financières). Si nécessaire, le médecin généraliste oriente l'aidant naturel vers d'autres professionnels (assistante sociale, etc.), des structures de proximité pour compléter cette évaluation (centre communal d'action sociale, maisons pour l'autonomie et l'intégration des malades Alzheimer, centres locaux d'information et de coordination, réseau gérontologique, etc.) et des associations de patients ou de familles de patients. Pour les aidants jeunes, il est recommandé de tenir compte de spécificités telles que les problèmes d'ordre professionnel ou d'ordre familial induits par l'accompagnement et de leurs conséquences sur l'état de santé de l'aidant naturel. En cas de repérage d'une maladie physique ou psychique lors de cette consultation, il est recommandé que celle-ci soit prise en charge dans le cadre du suivi médical
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles / Février 2010
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Type de document : Recommandation

Titre : Quel est le meilleur environnement pour le patient ?
Thème : Alzheimer et maladies apparentées : prise en charge des troubles du comportement perturbateurs
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Il n'y a pas d'environnement idéal pour tous les patients. Le meilleur environnement pour un patient donné est celui qu'il perçoit comme sécurisant et rassurant, dans lequel il trouve les aides et les soins que son état requiert, où les facteurs de stress sont limités et où il peut recevoir un soutien affectif. C'est après une analyse non précipitée de l'ensemble de ces besoins que les aidants et les professionnels peuvent, en tenant compte des souhaits du patient, déterminer avec lui quel est a priori le meilleur lieu de vie ou de soins.
Tout changement d'environnement représente un stress pour le malade et un temps d'adaptation est en général nécessaire. Ainsi, l'évaluation de l'adaptation à l'environnement doit être répétée dans le temps, car il s'agit d'un processus dynamique.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quel est le prérequis à l'annonce du diagnostic ?
Thème : Alzheimer (annonce du diagnostic)
Chapitre : Information du patient Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé d'avoir connaissance au préalable de différents éléments de vie du patient, tout particulièrement ses antécédents, son histoire de vie (situation familiale, activité professionnelle), son réseau d'aides mobilisable, etc.
Il est recommandé de rechercher systématiquement :
- des antécédents ou des troubles psychiatriques, notamment dépressifs .
- un antécédent familial de maladie d'Alzheimer ou d'une maladie apparentée.
La personnalité du patient doit être prise en compte, ainsi que ses représentations de la maladie, ses craintes et les éléments contextuels (deuil récent, maladie du conjoint, hospitalisation, etc.). Le vécu de l'aidant doit être pris en considération.

Il est recommandé d'évaluer :
- la volonté du patient de connaître le diagnostic .
- sa conscience du trouble.
Le diagnostic de la maladie d'Alzheimer ou d'une maladie apparentée repose sur la réalisation d'un bilan conformément aux recommandations de la HAS et sur des critères diagnostiques validés de la maladie. L'annonce est un processus spécifique qui doit s'accompagner d'une proposition d'un plan de soins et d'aides.
Il est recommandé d'informer le patient pendant la réalisation du bilan qu'une consultation sera dédiée à l'annonce du diagnostic. Il est recommandé de différer l'annonce du diagnostic si des éléments essentiels de ce prérequis sont manquants. En cas de doute diagnostique, il est recommandé de refaire un bilan à 6 mois.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-09-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quel est le risque hémorragique chez un patient sous AVK dans certaines situations ?
Thème : AVK
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Infiltrations périarticulaires 3
Ponction-infiltration simple des articulations périphériques hors coxo-fémorales 3
Ponction-infiltration simple des articulations coxo-fémorales 2
Infiltration canalaire superficielle 3
Infiltration canalaire profonde (cf. Alcock) 2
Tenotomie percutanée 2
Ponction-infiltration rachidienne cervicale ou lombaire, épidurale ou intradurale 1
Ponction-infiltration rachidienne cervicale, foraminale 1
Ponction-infiltration rachidienne lombaire, foraminale 2
Ponction-infiltration rachidienne articulaire postérieure 2
Ponction-infiltration rachidienne dorsale costo-vertébrale 2
Lavage articulaire d'une articulation périphérique 2
Ponction-trituration de l'épaule 2
Biopsie synoviale 2
Biopsie osseuse 2
Ponction-biopsie discale 1
Biopsie des glandes salivaires accessoires 3
Cimentoplastie 1
Infiltration sacro-iliaque 2
Ponction kyste poplité 2
Capsulodistension 2
Ponction-infiltration sterno-claviculaire 2
Ponction-infiltration par le hiatus sacro-coccygien 2

Cotation :
1 = risque élevé
2 = risque modéré
3 = risque faible
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Source : HAs. Prise en charge des surdosages en antivitamines K, des situations à risque hémorragique
et des accidents hémorragiques chez les patients traités par antivitamines K en ville et en milieu hospitalier
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Date de la source : 03-09-2008
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel est le traitement de l'HBP ?
Thème : Hypertrophie bégnine de la prostate
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Il n'existe pas dans la littérature de données permettant de standardiser le traitement de l'HBP symptomatique non compliquée. Il est recommandé d'informer le patient des modalités existantes afin d'aboutir à une décision partagée par le médecin et le malade (accord professionnel).
L'abstention thérapeutique peut être proposée aux patients dont la gêne symptomatique est légère ou considérée comme acceptable par le patient (accord professionnel).
Devant l'apparition d'une rétention aiguë d'urine récidivante, d'une rétention chronique avec mictions par regorgement, de calculs vésicaux, de diverticules vésicaux symptomatiques ou d'une insuffisance rénale liée à l'HBP, il est recommandé de proposer un traitement chirurgical de l'HBP (accord professionnel).
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Source : ANAES. Prise en charge diagnostique et thérapeutique de l'hypertrophie bénigne de la prostate
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Date de la source : 01-03-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel est le traitement de la crise ?
Thème : Migraine
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : Traitement de la crise
Efficacité des différentes molécules:
En matière de traitements de la crise migraineuse on distingue :
- les traitements non spécifiques (antalgiques et anti- inflammatoires non stéroïdiens) .
- les traitements spécifiques (triptans et dérivés ergotés), qui, par action sur les récepteurs
5 HT1B/D, inhibent l'inflammation neurogène et la vasodilatation supposées être à l'origine de la céphalée migraineuse.

Les molécules suivantes sont recommandées :
1/ Traitements non spécifiques
- les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) suivants : le naproxène, l'ibuprofène, le kétoprofène et le diclofénac (grade A) .
- l'aspirine en monothérapie (grade A), en association avec le métoclopramide (grade A) .
- le paracétamol en monothérapie (grade C).
L'association du métoclopramide à l'aspirine améliore les troubles digestifs, mais ne potentialise pas l'effet antalgique de l'aspirine (accord professionnel).
L'association de la caféine au paracétamol et à l'aspirine n'a pas fait la preuve clinique d'une potentialisation d'effet et ne peut pas être recommandée, d'autant qu'il n'est pas exclu que la caféine induise un abus médicamenteux, voire un comportement addictif (accord professionnel).
Il est recommandé d'éviter les opioïdes (codéine, dextropropoxyphène, tramadol, morphine et autres opioïdes forts), seuls ou en association, qui peuvent aboutir à un abus médicamenteux, voire à un comportement addictif (accord professionnel).

2/ Traitements spécifiques
- les triptans (grade A). L'efficacité porte sur la céphalée mais aussi sur les symptômes associés digestifs et la phono/photophobie (grade A) .
- le tartrate d'ergotamine (grade B) .
- la dihydroergotamine par voie per-nasale (grade A) ou injectable (grade B).
Seules les molécules citées dans le tableau 1 disposent d'une autorisation de mise sur le marché (AMM) dans le traitement de la crise de migraine.

Les tableaux sont téléchargeables avec le bouton rose
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Source : HAs. Prise en charge et thérapeutique de la migraine chez l'adulte et chez l'enfant : aspects cliniques et économiques. 2002.
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Date de la source : 03-02-2003
Type de document : Recommandation

Titre : Quel est le type d'insomnie?
Thème : Insomnie
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Insomnie légère 1 nuit Faible retentissement

Insomnie modérée 2 ou 3 nuits Fatigue, état maussade, tension, irritabilité

Insomnie sévère 4 nuits ou plus Fatigue, état maussade, tension, irritabilité,
hypersensibilité diffuse, troubles de
concentration, performances
psychomotrices altérées


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Source : SFTG. HAs. Prise en charge du patient adulte se plaignant d’insomnie en médecine générale. 2006
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Date de la source : 05-03-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel examen biologique demander devant la suspicion d'une hyperthyroïdie?
Thème : Thyroïde
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : En première intention, le dosage de la TSH est nécessaire et suffisant. Les éventuels autres examens utiles au diagnostic sont réalisés en seconde intention en fonction du résultat de la TSH et du contexte clinique.

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Source : ANAES. DIAGNOSTIC ET SURVEILLANCE BIOLOGIQUES DE L’HYPERTHYROÏDIE DE L’ADULTE
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Date de la source : 01-02-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel examen clinique pratiquer ?
Thème : Incontinence urinaire
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Diagnostic positif
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé :
- de réaliser, chez une patiente allongée, vessie « semi-pleine », un examen urogynécologique
pour éliminer une fistule vésico-vaginale, rechercher un prolapsus génital et un globe vésical, évaluer lors du toucher vaginal la qualité du plancher pelvien et la force de contraction des muscles périnéaux .
- de rechercher une fuite d'urine provoquée par des efforts répétés de toux ou de poussée, mais son absence lors de l'examen clinique n'élimine pas le diagnostic d'incontinence d'effort (en cas de prolapsus, cette recherche doit être effectuée avant et après réduction du prolapsus) .
- de tester la sensibilité périnéale en cas de suspicion d'atteinte neurologique .
- de réaliser un examen clinique général à la recherche d'une pathologie associée pouvant déclencher ou aggraver une incontinence urinaire.
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Source : ANAES. Prise en charge de l'incontinence urinaire de la femme en médecine générale
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Date de la source : 01-05-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel examen clinique réaliser ?
Thème : Epaule douloureuse
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : À l'inspection, une amyotrophie des fosses sus et/ou sous-épineuses est évocatrice d'une rupture des tendons supra et/ou infra-épineux.
L'étude des amplitudes passives, réalisée au mieux sur un patient en position couchée pour éliminer les compensations, est fondamentale à la vérification de la liberté de l'articulation gléno-humérale et de l'absence de rétraction capsulaire.
L'étude des amplitudes actives est faite sur un patient assis. L'association d'une mobilité passive complète et d'une mobilité active déficitaire oriente vers une rupture de la coiffe des rotateurs.
La mise en évidence d'une perte de force lors de la manoeuvre de Jobe atteste d'une rupture du supra-épineux (sensibilité de 77 à 95 %, spécificité de 65 à 68 %).
La mise en évidence d'une perte de force en rotation externe coude au corps atteste d'une rupture de l'infra-épineux.
La mise en évidence d'une perte de force en rotation externe à 90° d'abduction atteste d'une rupture de l'infra-épineux et du teres minor.
La mise en évidence d'une perte de force en rotation interne main sur l'abdomen (Belly press test) atteste d'une rupture du sub-scapulaire. Ce test est plus utilisé que le lift-off test, plus étudié mais de réalisation douloureuse.
La mise en évidence d'une déformation en boule du muscle biceps atteste d'une rupture du chef long du biceps. En revanche, les classiques tests de « tendinite du biceps » (palm-up, etc.) ne sont pas spécifiques.
Les 2 manoeuvres de conflit (Neer et Hawkins) sont sensibles, mais peu spécifiques dans le diagnostic des tendinopathies. Elles ne permettent pas de justifier à elles seules l'indication d'un traitement chirurgical.
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Source : HAs. Modalités de prise en charge d'une épaule douloureuse chronique non instable chez l'adulte
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Date de la source : 01-04-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel examen d'imagerie proposer et selon quelles modalités ?
Thème : Suivi post-professionnel après exposition à l'amiante
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : L'examen de référence recommandé pour le diagnostic des pathologies pleuro- pulmonaires non malignes associées à une exposition à l'amiante est l'examen TDM thoracique.

En l'état actuel des connaissances, il n'y a pas de bénéfice médical démontré à effectuer un dépistage par l'examen TDM thoracique des pathologies malignes (cancer broncho-pulmonaire [CBP] et mésothéliome) et non malignes (plaques pleurales, asbestose, fibrose de la plèvre viscérale) chez les sujets ayant été exposés à l'amiante.
Toutefois compte tenu du droit du sujet exposé à l'amiante de connaître son état de santé et de l'existence de dispositifs de réparation, un examen TDM thoracique est proposé dans le cadre du SPP selon les modalités fixées par les recommandations suivantes.

La réalisation d'un examen TDM thoracique dans le cadre du SPP ne peut être proposée qu'après la délivrance au sujet d'une information spécifique sur l'examen TDM et portant sur les résultats et bénéfices attendus, et sur les conséquences en termes de morbi- mortalité des explorations diagnostiques invasives qui pourraient découler des résultats de l'examen TDM thoracique. Ces informations devront être délivrées de manière compréhensible et adaptée au sujet, et faire l'objet d'un consentement écrit et signé.

En l'état actuel de nos connaissances, la pratique d'épreuves fonctionnelles respiratoires (EFR) ou d'une radiographie pulmonaire et les autres examens d'imagerie ne sont pas recommandés pour le dépistage des affections malignes ou non malignes associées à une exposition à l'amiante.

La réalisation d'un examen TDM thoracique, après délivrance de l'information décrite ci-dessus, est proposée aux personnes ayant été exposées à l'amiante de manière active pendant une durée minimale cumulée de 1 an avec une latence minimale de 30 ans pour les expositions intermédiaires et 20 ans pour les expositions fortes1 (recommandation retenue au terme d'un vote au sein de la commission d'audition, avec 9 voix « pour » et 5 voix « contre » sur 14 votants).

Si l'examen TDM thoracique initial est normal, il est recommandé, concernant la réalisation des examens TDM thoraciques suivants, une périodicité de 5 ans pour les expositions fortes à l'amiante et de 10 ans pour les autres expositions.

Une visite médicale entre deux examens TDM thoraciques peut être demandée par le patient en cas d'apparition de signes cliniques respiratoires intercurrents, avec une prise en charge au titre du SPP.
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Source : HAs Suivi post-professionnel après exposition à l'amiante Recommandations de la commission d'audition Avril 2010
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Date de la source : 00-05-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Quel exercice physique minimum faut il conseiller à un patient diabétique ?
Thème : Diabète
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : L'activité physique consiste en des modifications réalistes du mode de vie quotidien et autant que possible repose sur trois heures par semaine d'activité plus intensive adaptée au profil du patient.
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Source : AFSSAPS, HAs. TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Actualisation)
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Date de la source : 28-11-2006
Type de document : Information du patient

Titre : Quel hypolipémaint utiliser chez le diabétique en cas d'intolérance aux statines ?
Thème : Diabète
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Chez les patients diabétiques coronariens ou à risque cardiovasculaire majeur présentant une intolérance aux statines ou une hypertriglycéridémie exclusive (LDLcholestérol < 1 g/l et TG > 2 g/l) et un HDL- cholestérol < 0,40 g/l ou bien encore une hypertriglycéridémie importante (TG > 4 g/l), l'utilisation du gemfibrozil est possible (Accord professionnel).
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Source : AFSSAPS, HAs. TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Actualisation)
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Date de la source : 28-11-2006
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel médicaments chez un patient présentant une ascite ?
Thème : Cirrhose
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de corriger la rétention hydrosodée par régime modérément désodé (inférieur à 5g/jour de chlorure de sodium) associé à des diurétiques. En l'absence de contre-indication, le traitement par diurétiques recommandé est la spironolactone (antiminéralocorticoïdes) en monothérapie ou associée au furosémide (diurétique de l'anse) selon une posologie graduellement croissante (grade A). L'efficacité et la tolérance s'évaluent sur des paramètres cliniques (mesure du poids, pression artérielle, régression de l'ascite et des oedèmes, signes d'encéphalopathie) et des paramètres biologiques (natriurèse, créatininémie, kaliémie, natrémie). L'objectif du traitement est d'obtenir une perte de poids progressive (inférieure ou égale à 0,5 kg/jour au maximum et jusqu'à 1 kg/jour en présence d'oedèmes volumineux).
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES COMPLICATIONS CHEZ LES MALADES ATTEINTS DE CIRRHOSE
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Date de la source : 24-12-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel message donner à une femme enceinte ?
Thème : Insomnie
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Pas d'automédication.
Complément : Il est essentiel d'avertir les femmes enceintes que l'automédication (achat de médicaments sans ordonnance ou prise de médicaments sous forme orale disponibles dans la pharmacie familiale) doit être évitée durant la grossesse.
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Source : SFTG. HAs. Prise en charge du patient adulte se plaignant d'insomnie en médecine générale. 2006
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Date de la source : 05-03-2007
Type de document : Information du patient

Titre : Quel place pour les thérapies cognitivo-comportementaliste (TCC) ?
Thème : Insomnie
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Insomnies sans comorbidité
La grande majorité de ces insomnies est d'ordre psychophysiologique, c'est-à-dire résultant d'un conditionnement mental et physique.
Il importe en premier lieu d'amener le patient à réfléchir sur le pourquoi de son insomnie.
Les thérapies cognitivo-comportementales trouvent ici leur indication la plus appropriée.
Malgré l'absence de données, les autres psychothérapies, notamment celles d'inspiration psychanalytique, peuvent également avoir ici leur place.
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Source : SFTG. HAs. Prise en charge du patient adulte se plaignant d'insomnie en médecine générale. 2006
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Date de la source : 05-03-2007
Type de document : Recommandation

Titre : Quel prise en charge des paramètres lipidiques chez un patient ayant eu un AVC ?
Thème : AVC
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : - Un traitement par statine est recommandé pour les patients avec un infarctus cérébral ou un AIT non cardio-embolique et un LDL-cholestérol ³ 1 g/l (grade A). Pour les infarctus cérébraux ou AIT cardio-emboliques, le bénéfice des statines n'a pas été spécifiquement étudié.
- La cible de LDL-cholestérol recommandée est < 1g/l.
- Un traitement par statine est recommandé quel que soit le taux de LDL-cholestérol chez les patients diabétiques (grade B) ou ayant un antécédent coronarien (grade A).
- Un traitement par statine peut être envisagé chez les patients avec un LDL-cholestérol < 1 g/l et un infarctus cérébral ou un AIT associé à une maladie athéroscléreuse symptomatique.
- Il est recommandé d'utiliser une statine ayant démontré une réduction des événements vasculaires chez les patients avec un infarctus cérébral ou un AIT (grade A).
- Le traitement doit être associé à des règles hygiéno-diététiques.
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Source : HAs. Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire
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Date de la source : 01-03-2008
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quel projet mettre en place dans le respect du projet éducatif des parents ?
Thème : Surdité de l'enfant : accompagnement des familles et suivi de l'enfant de 0 à 6 ans
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Avant 3 ans, deux approches d'intervention précoce - l'approche audiophonatoire et l'approche visuogestuelle - se distinguent fondamentalement sur le fait de stimuler ou non le plus précocement possible la voie auditive, afin de promouvoir le développement du français parlé.
Les différents projets éducatifs

Les deux approches ont des objectifs communs à atteindre avant les 3 ans de l'enfant :
- renforcer les compétences propres à la famille .
- maintenir et développer toutes formes de communication, verbale ou non verbale, entre l'enfant et son entourage .
- promouvoir le développement d'au moins une langue, le français et/ou la LSF .
- introduire progressivement, comme pour tout enfant, la modalité écrite du français, en particulier à partir de situations de la vie quotidienne (lecture d'histoires, graphisme, etc.).

L'éducation avec « communication en langue française » peut être proposée sous deux formes, selon les modalités de communication verbale principalement utilisées avant 3 ans : échanges en français parlé soit avec code de la langue parlée complétée (LPC), soit sous forme de français signé.

L'éducation avec « communication bilingue », et donc l'apprentissage de la LSF, peut s'envisager dans le cadre des deux approches. Le préjugé selon lequel l'acquisition précoce d'une langue des signes retarderait l'acquisition d'une langue parlée n'est pas scientifiquement validé (absence de données cliniques comparatives).
En l'état actuel des connaissances, et en l'absence de consensus entre les acteurs, il n'est pas possible, pour les enfants ayant un seuil auditif > 70 dB HL, de recommander un type de programme d'intervention précoce plutôt qu'un autre.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-12-2009

Titre : Quel régime conseiller ?
Thème : Polyarthrite rhumatoïde
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Les régimes alimentaires visant à contrôler la douleur ou l'activité de la maladie, y compris les régimes riches en oméga-3, ne sont pas recommandés aux patients atteints de PR en raison de l'efficacité clinique inconstante et modeste sur la douleur et la raideur et du risque de carences induit par les régimes déséquilibrés (grade B).
Les régimes d'exclusion en vue de contrôler la douleur ou l'activité de la maladie, en particulier les régimes carencés en produits laitiers, sont déconseillés (accord professionnel).
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Source : HAs. Polyarthrite rhumatoïde : aspects thérapeutiques hors médicaments et chirurgie - aspects médico-sociaux et organisationnels
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Date de la source : 21-05-2007
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quel régime est il utile ?
Thème : Obésité enfant
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Les conseils diététiques ne doivent pas être présentés comme un régime restrictif mais comme une modification des habitudes ou du comportement alimentaire :
- pratique de 3 repas réguliers et d'un goûter (suppression de la collation du matin) .
- suppression du domicile des produits de grignotage et des boissons sucrées .
- diminution de la teneur en graisses de l'alimentation .
- diversification de l'alimentation et incitation à la consommation pluriquotidienne de différents légumes et fruits.
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Source : ANAES. Prise en charge de l'obésité de l'enfant et de l'adolescent
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Date de la source : 01-09-2003
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quel retour donner aux professionnels suite au signalement ?
Thème : Syndrome du bébé secoué
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Le parquet doit informer en retour le professionnel qui a fait le signalement des suites données : enquête pénale en cours, saisine d'un juge des enfants, etc. Il est recommandé qu'une fiche navette soit établie entre le parquet et la personne qui a signalé.
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Source : SOFMER. Audition publique. Syndrome du bébé secoué. Audition piblique. Recmmandations de la commission d'audition.
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quel rôle pour les parents lors d'un geste douloureux chez l'enfant ?
Thème : Douleur
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Nous recommandons que la présence des parents soit possible lors de la réalisation des gestes douloureux et dans toutes les situations où l'enfant est susceptible de ressentir des douleurs, à chaque fois que l'enfant et sa famille le souhaitent. Les parents peuvent avoir besoin de conseils sur leur rôle dans ces situations. Le groupe propose que le geste soit expliqué aux parents et à l'enfant avant sa réalisation, dans ses objectifs et ses modalités concrètes, que la douleur attendue soit évoquée, et que les mesures destinées à sa prévention soient explicitées.

Dans les données analysées (annexe 12, tableau 75), il a été observé que les enfants préparés au geste ont moins mal (216-218). Une étude descriptive a mis en évidence que des explications données par la mère au moment même du geste augmentaient les signes de détresse de l'enfant si celui-ci était déjà anxieux. Un essai randomisé (219) a observé que des consignes directives (sois courageux, ne pleure pas...) entraînaient plus de réactions négatives de l'enfant lors d'une ponction veineuse qu'un contact chaleureux associé à des
explications sur le déroulement du geste et l'autorisation donnée à l'enfant de pleurer.
Dans une étude descriptive (220) du comportement d'enfants pendant des ponctions
veineuses, la meilleure technique d'après l'enfant était de donner des explications avant la réalisation du geste invasif, sur les modalités et les buts de ce geste.
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Source : Évaluation et stratégies de prise en charge de la douleur aiguë en ambulatoire chez l'enfant de 1 mois à 15 ans
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Date de la source : 26-09-2001
Type de document : Information du patient

Titre : Quel suivi assurer ?
Thème : Hépatite C
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : 1.1. Suivi biochimique
Chez le malade ayant initialement des transaminases élevées, leur normalisation ou leur diminution est un critère d'efficacité en cours de traitement et après son arrêt. Ce dosage est effectué tous les mois en cours de traitement, et tous les 2 mois au cours des 6 mois qui suivent son arrêt. Lorsqu'une RVP n'a pas été obtenue, un contrôle des transaminases est indiqué 1 ou 2 fois par an.
1.2. Suivi virologique
Quel que soit le génotype, la réponse virologique (disparition de l'ARN viral) doit être évaluée à la fin du traitement et 6 mois après son arrêt par une technique qualitative sensible (PCR ou technique équivalente). L'absence d'ARN viral détectable 6 mois après l'arrêt du traitement caractérise la RVP. Cela correspond, dans la très grande majorité des cas, à une guérison définitive. Une recherche qualitative de l'ARN viral peut être proposée 12 à 24 mois après la fin du traitement, pour dépister les exceptionnelles rechutes tardives. La réalisation pendant le traitement de tests de quantification de l'ARN viral dépend du génotype.
- Chez les malades infectés par un virus de génotype 1, la mesure de la charge virale à 12 semaines permet de prédire la RVP. En fonction de ce résultat, le traitement est adapté selon les modalités indiquées à la question 3. Une alternative au dosage quantitatif de l'ARN viral est représentée par le dosage quantitatif de l'antigène de capside du VHC (antigénémie VHC), à condition que la charge virale préthérapeutique soit élevée du fait de la moindre sensibilité actuelle de ce test.
- Chez les malades infectés par un virus de génotype 2 ou 3, la probabilité de RVP est forte et la mesure de la charge virale à 12 semaines n'est pas indiquée. La réponse virologique (disparition de l'ARN viral) doit être évaluée à la fin du traitement (24 semaines).
- Chez les malades infectés par un virus de génotype 4, 5 ou 6, on ne dispose pas de données sur la valeur prédictive de la mesure de la charge virale à 12 semaines et des études sont nécessaires. La recherche qualitative de l'ARN du VHC pourrait se faire 6 mois après le début du traitement, un résultat positif devant faire discuter l'arrêt du traitement.
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Source : ANAES, AFEF, SNFGE, SPILF, SNFMI, FNPRRH. Traitement de l'hépatite C
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Date de la source : 01-02-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel suivi biologique pour les personnes âgées dénutries ?
Thème : Alimentation personne âgée
Chapitre : Examens complémentaires Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Le dosage de l'albuminémie est recommandé pour évaluer l'efficacité de la renutrition.
Cependant, il n'est pas nécessaire de le répéter plus d'une fois par mois, en dehors de situations particulières.
Transthyrétine ou préalbumine
La transthyrétine représente un outil supplémentaire pour l'évaluation initiale de l'efficacité de la renutrition, compte tenu de sa demi-vie courte.
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Source : HAs. Stratégie de prise en charge en cas de dénutrition protéino-énergétique chez la personne âgée. Recommandations. Avril 2007.
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Date de la source : 26-06-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel suivi est il conseillé par le médecin traitant ?
Thème : Alzheimer (diagnostic et prise en charge)
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : Un suivi rapproché par le médecin traitant est nécessaire, au minimum tous les 3 mois, et davantage en fonction du contexte, éventuellement assisté d'un coordinateur paramédical.
À chaque contact, il est recommandé :
- de s'enquérir du poids, de l'état nutritionnel et des constantes (pouls, tension) .
- de surveiller attentivement toutes les comorbidités .
- d'évaluer l'observance, la tolérance et l'efficacité des traitements pharmacologiques et des interventions non médicamenteuses.
Complément : La Haute Autorité de Santé retire la recommandation de bonne pratique Diagnostic et prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées (communiqué de la HAs en date du 20 octobre 2011.
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Source : HAs. Diagnostic et prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quel suivi pour un carcinome basocellulaire ?
Thème : Basocellulaire
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : Une surveillance clinique est recommandée du fait du risque de récidive des CBC et de l'augmentation du risque de nouveau CBC (33 à 70 % à 3 ans), de carcinome épidermoïde (1 à 20 % à 3 ans) et de mélanome (incidence multipliée par 2) (grade C).
Une consultation au minimum une fois par an pendant au moins 5 ans et au mieux à vie est préconisée. Elle pourra être renforcée en cas de facteurs de risque de récidive.
L'examen doit porter sur tout le tégument afin de diagnostiquer et traiter au plus tôt des lésions de petite taille.
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Source : ANAES. Prise en charge diagnostique et thérapeutique du carcinome basocellulaire de l'adulte
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Date de la source : 20-04-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quel suivi proposer ?
Thème : Obésité enfant
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Le médecin traitant est l'élément central de la prise en charge. L'enfant est vu en consultation tous les mois pendant les 6 premiers mois de la prise en charge, puis le rythme des consultations est à adapter selon l'évolution. Un suivi d'au moins 2 ans est recommandé.
Selon l'âge de l'enfant, le contexte, les difficultés rencontrées dans la prise en charge, le médecin traitant peut s'aider du concours des autres professionnels de proximité, médicaux et autres (scolaires, psychosociaux, etc.) . une prise en charge multiprofessionnelle est souhaitable.
Un avis spécialisé est recommandé après échec d'une prise en charge de 6 mois en cas d'obésité commune de degré 2 et/ou en cas de survenue de complications.
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Source : ANAES. Prise en charge de l'obésité de l'enfant et de l'adolescent
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Date de la source : 01-09-2003
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quel support chez un patient alité ?
Thème : Escarre
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Surmatelas statique : Pas d'escarre et risque d'escarre peu élevé et patient pouvant se mouvoir dans le lit et passant moins de 12 heures par jour au lit.
Matelas statique: Pas d'escarre et risque d'escarre moyen et patient pouvant se mouvoir dans le lit et passant moins de 15 heures par jour au lit.
Surmatelas dynamique (système alterné): Patient ayant eu des escarres ou ayant une escarre peu profonde (désépidermisation) ou risque d'escarre élevé et passant plus de 15 heures par jour au lit et incapable de bouger seul.
Matelas dynamique de façon continue ou discontinue Patient ayant des escarres de stade élevé (> stade II) et ne pouvant bouger seul au lit et qui ne change pas de position quand il est au lit où il reste plus de 20 heures par jour, avec une aggravation de son état.
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Source : ANAES. Prévention et traitement des escarres de l'adulte et du sujet âgé
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Date de la source : 01-11-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel test utiliser pour le diagnostic d'une infection par le virus du SIDA ?
Thème : Maladies infectieuses
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Les biologistes réalisant le diagnostic biologique de l'infection par le VIH doivent utiliser, dans le cadre de l'analyse de dépistage, un test ELISA combiné marqué CE avec un seuil de détection de l'Ag p24 au moins équivalent au seuil minimal requis par la réglementation européenne en vigueur pour les tests de détection de l'Ag p24 seul2.
Un résultat négatif de l'analyse de dépistage signe l'absence d'infection par le VIH, sauf dans le cas d'une exposition supposée au VIH datant de moins de 6 semaines
Complément : Remarque : Test ELISA combiné : un test ELISA est dit combiné lorsqu'il permet la détection simultanée des anticorps anti-VIH-1 et anti-VIH-2 et de l'antigène p24.
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Source : HAs. Dépistage de l'infection par le VIH en France. Modalités de réalisation des tests de dépistage
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Date de la source : 01-10-2008
Type de document : Recommandation

Titre : Quel traitement dans l'urticaire chronique si échec d'un antihistaminique anti H1 ?
Thème : Urticaire
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Stratégie initiale : dans cette situation, le jury considère qu'en l'état actuel des connaissances, les antihistaminiques anti-H1 demeurent le traitement exclusif. Les 2 recommandations proposées par le jury constituent plus le reflet des pratiques professionnelles et des avis d'experts que celui d'essais thérapeutiques de niveau de preuve élevé . aucune donnée dans la littérature ne permet de privilégier une stratégie thérapeutique par rapport à l'autre :
- monothérapie : remplacement de l'antihistaminique anti-H1 de seconde génération par une autre molécule de cette classe . - bithérapie : association de deux antihistaminiques anti-H1. L'association la plus fréquemment réalisée est celle d'un antihistaminique anti-H1 de seconde génération le matin, à un antihistaminique anti-H1 de première génération à action sédative en prise vespérale. Ce choix devra particulièrement porter sur certaines situations cliniques (comme un prurit avec des troubles du sommeil), tout en prenant en compte les risques potentiels (sujet âgé, conduite automobile, etc.).
L'évaluation de l'efficacité de la stratégie retenue sera faite après 4 à 8 semaines de traitement. Les critères de jugement sont ceux déjà cités et nécessitent de tenir particulièrement compte de l'opinion du malade (prurit, qualité de vie).
En cas d'échec d'une de ces 2 stratégies, le jury considère que l'attitude à privilégier est de continuer à recourir à d'autres antihistaminiques anti-H1, en essayant successivement différentes molécules, seules ou en association, avant d'envisager l'utilisation de traiteme nts alternatifs.
- Échec des stratégies précédentes : compte tenu de la rareté de ces situations, le jury considère que ces patients devraient nécessiter au cas par cas une discussion multidisciplinaire en milieu spécialisé.
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Source : ANAES, SFD. Prise en charge de l'urticaire chronique
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Date de la source : 01-01-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel traitement dans la démence à corps de Lewy ou la démence parkinsonienne ?
Thème : Alzheimer (diagnostic et prise en charge)
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Les inhibiteurs de la cholinestérase peuvent être envisagés pour les patients avec une démence parkinsonienne ou une démence à corps de Lewy, en prenant en compte les bénéfices thérapeutiques attendus et les éventuels effets indésirables. Seule la rivastigmine a démontré son efficacité dans le traitement symptomatique des formes légères à modérément sévères de démence chez les patients avec une maladie de Parkinson idiopathique.
La L-Dopa peut être prescrite en association avec les inhibiteurs de la cholinestérase. En revanche la prescription d'agonistes dopaminergiques doit être évitée.
Le clonazépam à faible dose peut être utile dans les troubles du sommeil paradoxal.
Les données sont insuffisantes pour recommander la mémantine dans la démence parkinsonienne ou à corps de Lewy.
Complément : Ce chapitre de la recommandation a été très critiqué, en raison du manque de preuve sur l'efficacité des traitements spécifiques (NDLR) La Haute Autorité de Santé retire la recommandation de bonne pratique Diagnostic et prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées (communiqué de la HAs en date du 20 octobre 2011.
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Source : HAs. Diagnostic et prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quel traitement de fond ?
Thème : Migraine
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Les molécules suivantes disposant d'une AMM dans le traitement de fond de la migraine sont efficaces :
- dihydroergotamine (grade B)
- flunarizine (grade A)
- indoramine (grade B)
- méthysergide (grade A)
- métoprolol (grade A)
- oxétorone (grade A)
- pizotifène (grade A)
- propranolol (grade A)

L'amitriptyline disposant d'une AMM dans l'indication « algies rebelles » est efficace (grade A).

Les molécules suivantes disposant d'une AMM dans une autre indication que celle du traitement de fond de la migraine sont efficaces :
- aténolol (grade A)
- divalproate et valproate de sodium (grade A).
- gabapentine (grade A)
- nadolol (grade A)
- naproxène sodique (grade A)
- timolol (grade A)

L'aspirine 100 mg, la fluoxétine, le cyclandélate, la dihydroergocryptine n'ont pas fait la preuve de leur efficacité dans cette indication.

Les données de la littérature ne permettent pas de conclure quant à l'efficacité de l'acupuncture, de l'homéopathie et des manipulations cervicales dans la prévention de la migraine.
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Source : HAs. Prise en charge et thérapeutique de la migraine chez l'adulte et chez l'enfant : aspects cliniques et économiques. 2002.
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Date de la source : 03-02-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel traitement en cas de thrombose veineuse cérébrale ?
Thème : AVC
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : Un traitement anticoagulant à dose curative est recommandé chez tous les patients ayant une thrombose veineuse cérébrale certaine, y compris en cas d'aspect hémorragique à l'imagerie.
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Source : ANAES. Prise en charge initiale des patients adultes atteints d'accident vasculaire cérébral.
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Date de la source : 01-09-2002
Type de document : Recommandation

Titre : Quel traitement en prévention primaire du risque fracturaire ?
Thème : Ménopause
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : En prévention primaire du risque fracturaire (vertèbres, poignets, hanches) chez la femme ménopausée, le THS est le seul traitement dont l'effet est démontré (niveau de preuve 1)
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Source : ANAES, AFSSAPS. Traitements hormonaux substitutifs de la ménopause
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Date de la source : 11-05-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel traitement médicamenteux adjuvant dans l'IDM ?
Thème : Infarctus du myocarde
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : - Aspirine : son bénéfice dans le traitement des SCA est démontré (grade A). C'est pourquoi, en dehors de ses contre-indications (allergie vraie et diathèse hémorragique majeure), l'aspirine doit être administrée per os ou par voie IV à la posologie de 160 à 500 mg dès les premiers symptômes évoquant un SCA (grade A), y compris lors de la régulation téléphonique d'un appel pour douleur thoracique très évocatrice d'IDM chez un sujet conscient pour une prise orale.
- Clopidogrel : le clopidogrel est recommandé à la phase précoce d'un SCA ST+, en association avec l'aspirine ou seul si celle-ci est contre-indiquée (grade A). La posologie initiale recommandée est une dose de charge de 300 mg per os pour les patients de moins de 75 ans, et de 75 mg pour les patients de plus de 75 ans.
- Antagonistes des récepteurs GPIIb/IIIa : les antagonistes de la glycoprotéine IIb/IIIa n'ont leur place ni seuls par manque d'efficacité, ni en association avec une fibrinolyse du fait de la majoration du risque hémorragique (grade B). Leur utilisation en phase aiguë de SCA ST+ ne doit s'envisager qu'avant une angioplastie primaire. Leur rapport bénéfices/risques en phase préhospitalière, en association avec du clopidogrel, n'est pas connu. La molécule conseillée est l'abciximab à la posologie de 250 µg/kg par voie IV, suivie d'une perfusion IV continue de 0,125 µg/kg/min jusqu'à un maximum de 10 µg/min.
- Anticoagulants : l'utilisation des héparines lors de la prise en charge d'un SCA ST+ est bénéfique. En cas de fibrinolyse, l'énoxaparine est supérieure à l'héparine non fractionnée (HNF) chez les patients de moins de 75 ans à fonction rénale normale (grade B). L'héparine de bas poids moléculaire (HBPM) recommandée est l'énoxaparine, hors AMM, en bolus initial IV de 30 mg, suivi d'injections sous-cutanées de 1 mg/kg toutes les 12 heures.
En cas d'angioplastie, il n'y a pas d'arguments en faveur des HBPM par rapport a l'HNF qui reste, dans ce cas, le traitement de référence.
Chez le sujet de plus de 75 ans et l'insuffisant rénal, l'HNF est l'héparine recommandée (grade B). La posologie d'HNF est de 60 UI/kg pour le bolus initial par voie IV directe (sans dépasser 4 000 UI) avec une posologie d'entretien de 12 UI/kg/h (maximum 1 000 UI/h).
- Dérivés nitrés : en dehors de l'oedème aigu pulmonaire (OAP), et éventuellement en cas de poussée hypertensive (et en seconde intention après les bêtabloquants), les dérivés nitrés ne sont pas recommandés dans la prise en charge de l'IDM en phase aiguë (grade C).
Le test diagnostique (trinitrine sublinguale) est contre-indiqué en cas d'IDM du ventricule droit et de pression artérielle systolique inférieure à 90 mmHg, et n'est pas conseillé en présence d'un IDM inférieur. Il peut parfois être utile pour le diagnostic sans que le jury ne puisse émettre une opinion consensuelle.
- Oxygénothérapie : elle n'est pas systématique, mais est recommandée en cas de décompensation cardiaque ou si la SpO2 est inférieure à 94 %.
- Antalgiques : après évaluation de l'intensité douloureuse, le traitement de choix est la morphine administrée en titration IV jusqu'à l'obtention d'une intensité douloureuse inférieure ou égale à 3 sur une échelle d'autoévaluation de type échelle numérique.
- Bêtabloquants : si l'intérêt des bêtabloquants dans les suites d'un SCA ST+ est démontré, leur administration n'est pas préconisée de façon systématique avant les services de cardiologie, notamment en préhospitalier.
- Inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) : si l'intérêt des IEC dans les suites d'un SCA ST+ est démontré, aucun argument ne permet de les recommander en dehors d'un service de cardiologie.
- Antagonistes calciques : les antagonistes calciques ne sont pas recommandés dans la prise en charge de l'IDM en phase aiguë. Leur administration sublinguale peut être délétère et est contre-indiquée dans ce contexte.
- Insuline : l'insuline est recommandée pour corriger une élévation de la glycémie en phase aiguë d'IDM. La solution GIK (glucose insuline potassium) n'est pas recommandée (grade B).
- Statines : la survenue d'un IDM ne doit pas conduire à l'arrêt, même transitoire, des statines.
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Source : SAMU F, FMU, SFC. Prise en charge de l'infarctus du myocarde à la phase aiguë en dehors des services de cardiologie
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Date de la source : 12-02-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel traitement médicamenteux préconiser devant une AOMI asymptomatique ?
Thème : Artérite Oblitérante des Membres Inférieurs
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Le risque cardio-vasculaire étant, à niveau égal d'IPS, comparable que l'AOMI soit symptomatique ou non, il est recommandé, par extrapolation, d'instaurer chez le patient asymptomatique un traitement médicamenteux au long cours sur la base de ce qui est recommandé pour le patient symptomatique claudicant (voir plus loin) afin de prévenir la survenue d'événements cardio-vasculaires :
- antiagrégant plaquettaire : aspirine à faible dose (75 à 160 mg/j) ou clopidogrel (75 mg/j)1 .
- statine .
- inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC) (ramipril à 10 mg/j [grade C]) d'instauration progressive par paliers de 2 à 4 semaines, sous surveillance de la pression artérielle et de la créatininémie.
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Source : HAs. Prise en charge de l'artériopathie chronique oblitérante athéroscléreuse des membres inférieurs (indications médicamenteuses, de revascularisation et de rééducation)
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Date de la source : 01-04-2006
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel traitement mettre en oeuvre ?
Thème : Chute personne âgée
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : En présence de facteurs de risque de chute, ou d'antécédents de chutes, médicalisées ou non, il est recommandé de proposer à la personne âgée concernée, en fonction des résultats de l'évaluation signalée ci-dessus, un programme personnalisé de rééducation-réadaptation destiné à améliorer ses capacités physiques et renforcer son autonomie. Les programmes ayant le mieux démontré leur efficacité intégraient les éléments suivants :
- rééducation de la force musculaire des muscles porteurs .
- rééducation de l'équilibre et de la marche, surtout chez les personnes âgées vivant à domicile et ayant déjà chuté et/ou ayant des troubles de la marche ou de l'équilibre .
- apprentissage de l'usage approprié des matériels d'assistance (cannes, déambulateurs, etc.) .
- aménagement des dangers du domicile .
- correction des troubles visuels éventuels .
- « toilettage » des ordonnances médicamenteuses, notamment en ce qui concerne les psychotropes.
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Source : SFDRMG. HAs. Prévention des chutes accidentelles chez la personne âgée.2005
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Date de la source : 01-11-2005
Type de document : Recommandation

Titre : Quel traitement par voie générale en cas de crise hémorroïdaire ?
Thème : Hémorroïde
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : Modificateurs du transit : la prescription d'un mucilage et/ou l'augmentation de la ration quotidienne en fibres alimentaires est conseillée pour le traitement à moyen terme des symptômes de la maladie hémorroïdaire interne - essentiellement la douleur et les saignements (grade A) - et pour leur prévention (grade C). Aucune donnée ne permet de préciser la durée et l'intérêt de l'association de différents laxatifs.
- Veinotoniques : la diosmine, les dérivés du Ginkgo biloba et la troxérutine peuvent être utilisés.
La diosmine micronisée à forte dose peut être utilisée en cure courte dans le traitement des manifestations de la maladie hémorroïdaire interne (douleur, prolapsus, saignement). Son utilisation n'est pas justifiée au long cours (grade B).
Anti-inflammatoires : les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) (l'aspirine est déconseillée) et les corticoïdes par voie générale peuvent être utilisés. Les AINS sont efficaces sur les douleurs de la thrombose hémorroïdaire interne ou externe.
Les antalgiques périphériques : les antalgiques périphériques (paracétamol, dextropropoxyphène) sont efficaces sur les douleurs de la thrombose hémorroïdaire interne ou externe.
L'association thérapeutique, le plus souvent entre un topique local et un traitement par voie générale, est largement utilisée en pratique malgré l'absence de bénéfice démontré.
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Source : HAs. HÉMORROÏDOPEXIE CIRCULAIRE PAR AGRAFAGE
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Date de la source : 12-07-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel traitement pour l'infection du liquide d'ascite ?
Thème : Cirrhose
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : L'ILA est une urgence thérapeutique. Une antibiothérapie probabiliste doit être débutée immédiatement, sans attendre les résultats de la culture du liquide d'ascite et sera adaptée, si besoin, aux résultats de l'antibiogramme. Les schémas suivants sont recommandés (cf. encadré 1).
Complément : Voir tableau encadré p 12
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES COMPLICATIONS CHEZ LES MALADES ATTEINTS DE CIRRHOSE
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Date de la source : 24-12-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel traitement prescrire en cas d'hystérectomie ?
Thème : Ménopause
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : En cas d'hystérectomie, il est recommandé de ne pas prescrire de THS oestroprogestatif mais de prescrire un THS par oestrogènes seuls (grade A)
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Source : ANAES, AFSSAPS. Traitements hormonaux substitutifs de la ménopause
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Date de la source : 11-05-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel traitement prescrire par voie orale ?
Thème : Lombalgie
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : 1. Par voie générale
Le paracétamol peut être proposé pour le traite ment de la douleur du patient ayant une lombalgie chronique bien qu'il n'existe pas d'étude attestant de son efficacité antalgique dans cette indication (accord professionnel). Il est recommandé d'optimiser la posologie en se conformant aux données de l'autorisation de mise sur le marché, soit jusqu'à 4 g par jour administrés en 4 prises systématiques.
L'effet antalgique des anti-inflammatoires non stéroïdiens proposés à posologie antalgique n'a pas été évalué dans la lombalgie chronique. Les patients doivent être informés des risques encourus (en particulier, risque d'ulcère et d'hémorragie digestive) notamment en cas d'association avec d'autres anti-inflammatoires. Le groupe de travail souhaite attirer l'attention sur ce point, car ces médicaments sont obtenus sans prescription médicale. De ce fait, une automédication pourrait conduire à la prise concomitante de 2 anti-inflammatoires non stéroïdiens, l'un prescrit par le
médecin, l'autre obtenu par le patient (accord professionnel).
L'acide acétylsalicylique peut, certes encore, être proposé dans le traitement à visée antalgique de la lombalgie bien qu'il n'y ait pas d'étude attestant de son efficacité antalgique dans cette indication, cependant le groupe insiste sur le fait que sa toxicité digestive en ré duit considérablement l'intérêt. Le traitement doit être de courte durée (accord professionnel).
Les AINS à dose anti-inflammatoire peuvent être prescrits à visée antalgique chez un patient ayant une lombalgie chronique (grade C). Le traitement doit être de courte durée, les études disponibles ne permettant pas de conclure sur les avantages et les inconvénients de ces thérapeutiques à long terme (accord professionnel). Les inhibiteurs spécifiques de la cyclo-oxygénase 2 n'ont pas été évalués dans cette indication.
Les antalgiques de niveau II réduisent la douleur du lombalgique (grade B). Ils peuvent être proposés, généralement après échec des antalgiques de niveau I, pour le traitement à visée antalgique de la lombalgie chronique (accord professionnel).
L'utilisation des antalgiques de niveau III (opioïdes forts) dans la lombalgie chronique peut être envisagée au cas par cas et en respectant les contre -indications (grade C). Ce type de traitement s'adresse aux patients pour lesquels les autres modalités thérapeutiques ont échoué, en particulier après échec des antalgiques de niveau I et II et élimination d'un contexte dépressif. Le suivi doit comporter une évaluation de la douleur, une recherche des effets indésirables. La durée du traitement doit être limitée, l'arrêt du traitement doit être progressif (accord professionnel).
Parmi les myorelaxants, seul l'effet antalgique du tétrazépam a fait l'objet d'une étude dans la lombalgie chronique (grade B). Ces médicaments peuvent être prescrits préférentiellement chez un patient ayant une recrudescence de la douleur pendant une période qui ne devrait pas dépasser 2 semaines (accord professionnel). Le recul manque pour apprécier l'intérêt de cette classe médicamenteuse à long terme dans cette indication.
Les antidépresseurs tricycliques ont un effet antalgique modeste chez le lombalgique (grade C) alors que les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine apparaissent sans effet. Il appartient au prescripteur d'évaluer le rapport bénéfice-risque quant à l'intérêt d'utiliser un antidépresseur tricyclique à visée antalgique chez un patient ayant une lombalgie chronique en dehors d'un contexte de dépression (accord professionnel).
La seule étude identifiée n'a pas montré l'efficacité de la phytothérapie versus placebo dans la lombalgie chronique. Cette modalité thérapeutique de la lombalgie chronique n'a donc pas aujourd'hui de justification scientifique.
Bien qu'elles apparaissent possibles (à l'exclusion des associations d'antiinflammatoires
non stéroïdiens) pour le groupe de travail, les associations des médicaments précédents n'ont pas été évaluées.
Les corticostéroïdes par voie générale ne sont par recommandés dans le traitement à visée antalgique de la lombalgie chronique (accord professionnel).
Les thérapeutiques suivantes : homéopathie, antiépileptique, mésothérapie, oxacéprol, chondroïtines sulfate, insaponifiable d'avocat et de soja, diacéréine, oligo-éléments (cuivre, zinc, etc.), adénosine triphosphate, acide uridine -5'triphosphorique n'ont pas été évaluées dans le traitement à visée antalgique de la lombalgie chronique. Leur éventuel intérêt dans la prise en charge du patient lombalgique chronique reste à définir.
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Source : ANAES. DIAGNOSTIC, PRISE EN CHARGE ET SUIVI DES MALADES ATTEINTS DE LOMBALGIE CHRONIQUE
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Date de la source : 01-12-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel traitement préventif en cas d'ATCD de pathologie vasculaire placentaire lors d'une grossesse ultérieure ?
Thème : Gynécologie
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Un traitement préventif par aspirine à faible dose (100 à 160 mg par jour) prescrit entre 12 et 35 SA est recommandé chez les patientes ayant un antécédent de PVP (PE, HRP, MFIU et RCIU lorsqu'une origine vasculaire placentaire est retenue après enquête étiologique).
Un traitement par HBPM peut être associé au traitement par aspirine si un risque de MTEV (selon le niveau de risque établi précédemment) est associé à la PVP.
L'association aspirine-HBPM prescrite dès le début de la grossesse a montré une efficacité (grade B) dans la prévention du risque de pertes foetales précoces à répétition associées à un APL.
Les données actuelles ne permettent pas de recommander un traitement préventif de la PVP en présence d'un facteur biologique mineur de thrombophilie sans antécédent de PVP.
Dans les autres situations (facteurs biologiques mineurs de thrombophilie associés à un antécédent de PVP ou facteurs biologiques majeurs isolés), le niveau de preuve de l'efficacité des thérapeutiques publiées (aspirine +/- HBPM) est actuellement insuffisant pour que des recommandations puissent être formulées sur ce sujet.
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Source : ANAES. THROMBOPHILIE ET GROSSESSE PRÉVENTION DES RISQUES THROMBOTIQUES MATERNELS ET PLACENTAIRES
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Date de la source : 14-03-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel traitement proposer ?
Thème : Lombalgie
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : Dans la lombalgie aiguë comme dans la lombosciatique aiguë, les traitements médicaux visant à contrôler la douleur sont indiqués. Ce sont les antalgiques, les anti-inflammatoires non stéroïdiens et les décontracturants musculaires (grade B).
Il n'a pas été identifié d'étude sur les effets de l'association de ces différentes thérapeutiques.
La corticothérapie par voie systémique n'a pas fait la preuve de son efficacité (grade C).
Il n'a pas été retrouvé d'étude attestant de l'efficacité de l'acupuncture dans la lombalgie aiguë (grade B).
Les manipulations rachidiennes ont un intérêt à court terme dans la lombalgie aiguë. Aucune, parmi les différentes techniques manuelles, n'a fait la preuve de sa supériorité. Dans la lombosciatique aiguë, il n'y a pas d'indication pour les manipulations (grade B).
L'école du dos, éducation de courte durée en petit groupe, n'a pas d'intérêt dans la lombalgie aiguë (grade B).
En matière de kinésithérapie, les exercices en flexion n'ont pas démontré leur intérêt. En ce qui concerne les exercices en extension des études complémentaires sont nécessaires (grade B).
L'efficacité des infiltrations épidurales est discutée dans la lombosciatique aiguë. Si efficacité il y a, elle est de courte durée. Il n'y a pas d'argument pour proposer une infiltration intradurale dans la lombosciatique aiguë (grade B).
Il n'y a pas d'indication d'injection facettaire postérieure dans la lombosciatique aiguë (grade C).
Aucune étude n'a été identifiée dans la littérature concernant les thérapeutiques suivantes : mésothérapie, balnéothérapie, homéopathie.
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Source : ANAES. PRISE EN CHARGE DIAGNOSTIQUE ET THERAPEUTIQUE DES LOMBALGIES ET LOMBOSCIATIQUES COMMUNES DE MOINS DE TROIS MOIS D'EVOLUTION
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Date de la source : 01-02-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel traitement proposer en cas de claudication intermittente ?
Thème : Artérite Oblitérante des Membres Inférieurs
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Dans la majorité des cas, il est raisonnable d'associer au long cours les trois types de traitement suivants :
- un antiagrégant plaquettaire: aspirine à faible dose (75 à 160 mg/j) (grade B) ou clopidogrel (75 mg/j) (grade B)1 .
- une statine (démontré avec la simvastatine à 40 mg/j chez les patients dont le cholestérol total est > 1,35 g/l [grade A]) .
- un IEC (démontré avec le ramipril à 10 mg /j [grade A]) d'instauration progressive par paliers de 2 à 4 semaines, sous surveillance de la pression artérielle et de la créatininémie.
Ces recommandations sont également justifiées pour les autres stades d'AOMI symptomatique
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Source : HAs. Prise en charge de l'artériopathie chronique oblitérante athéroscléreuse des membres inférieurs (indications médicamenteuses, de revascularisation et de rééducation)
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Date de la source : 01-04-2006
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel traitement proposer en deuxième intention ?
Thème : Dépression
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de :
- rechercher systématiquement un manque d'observance et en rechercher la cause (troubles psychologiques, environnement défavorable
- qui peuvent nécessiter une prise en charge non médicamenteuse -, mauvaise tolérance du traitement) (accord professionnel) .
- réévaluer le diagnostic et rechercher une cause organique (par exemple troubles vasculaires, troubles endocriniens, maladie neurologique dégénérative), ou psychologique (environnement défavorable, troubles de la personnalité, prise d'alcool), ou iatrogénique, qui peuvent expliquer une non-réponse ou une réponse partielle au traitement malgré une bonne observance (accord professionnel) .
- modifier et ajuster la proposition thérapeutique en fonction de l'appréciation de la gravité des symptômes lors des consultations, comme résumé sur la figure 1.
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Source : ANAES. Prise en charge d'un épisode dépressif isolé de l'adulte en ambulatoire
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Date de la source : 20-05-2002
Type de document : Recommandation

Titre : Quel traitement proposer en première intention ?
Thème : Dépression
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Dans l'épisode dépressif léger à modéré, les antidépresseurs et les psychothérapies sont efficaces (grade A pour les antidépresseurs, grade B pour les psychothérapies cognitivocomportementales, grade C pour les autres psychothérapies, accord professionnel pour la psychanalyse). L'association antidépresseurs-psychothérapie n'a pas fait la preuve d'une plus grande efficacité que la psychothérapie seule dans ces formes légères à modérées (grade C).
- En cas d'épisode dépressif léger, une psychothérapie est proposée en première intention, en fonction de l'accessibilité de ce type de traitement et des préférences du patient (accord professionnel) . sinon, les antidépresseurs peuvent être proposés.
- En cas d'épisode dépressif modéré, les antidépresseurs sont proposés en première intention (accord professionnel) . l'association antidépresseurs-psychothérapie peut être proposée en cas de difficultés psycho-sociales ayant un retentissement marqué sur la vie du patient (accord professionnel).
Dans l'épisode dépressif sévère, les antidépresseurs sont indispensables (grade A).
L'association antidépresseurs-psychothérapie peut être proposée (grade C). Les antidépresseurs peuvent être associés aux neuroleptiques dans les formes psychotiques (accord professionnel).
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Source : ANAES. Prise en charge d'un épisode dépressif isolé de l'adulte en ambulatoire
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Date de la source : 20-05-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel traitement utiliser ?
Thème : Sclérose en plaque
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Formes rémittentes:
Les interféro
ns b (IFb)
Le copolymère
Les immunoglobulines intraveineuses (IgIV)
Formes agressives:
La mitoxantrone
Formes porgressives:
BETAFERON
la mitoxantrone
-La MP-IV

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Source : ANAES, SFN. Conférence de consensus. La sclérose en plaques
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Date de la source : 01-06-2001
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quel traitement utiliser en début de maladie ?
Thème : Parkinson
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : L'âge de début et l'importance de la gêne fonctionnelle sont les 2 facteurs qui guident les choix thérapeutiques :
- en l'absence de retentissement moteur les traitements médicamenteux ne sont pas indispensables. Les raisons de l'abstention thérapeutique doivent être données au malade .
- lorsque la gêne est minime : agonistes dopaminergiques, sélégiline, anticholinergiques peuvent être utilisés en fonction du symptôme prédominant et de l'âge .
- lorsqu'il existe un retentissement fonctionnel, l'âge du patient conditionne le traitement :
* chez le sujet jeune, il convient de privilégier les agonistes dopaminergiques, le plus longtemps possible. Le recours à la dopathérapie se justifie en cas d'intolérance ou de réponse thérapeutique insuffisante. La dose de L-Dopa doit rester la plus faible possible,
* chez le sujet âgé la L-Dopa peut être utilisée en première intention. L'apparition d'un déclin cognitif doit conduire à utiliser les doses minimales efficaces
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Source : ANAES, SFN. Conférence de consensus La Maladie de Parkinson : critères diagnostiques et thérapeutiques
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Date de la source : 01-03-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quel traitement utiliser en deuxième intention ?
Thème : Polyarthrite rhumatoïde
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Le traitement de deuxième intention peut être :
-> soit un autre traitement de fond classique utilisé en monothérapie :
- si le méthotrexate a été utilisé en première intention, il est recommandé de proposer un traitement de fond ayant démontré une efficacité structurale : le léflunomide (grade A) à la posologie de 20 mg/jour, sans dose de charge, ou la sulfasalazine à la posologie initiale de 1 g/jour, en augmentant par paliers hebdomadaires jusqu'à 2 g à 3 g/jour (grade A) .
- si le méthotrexate n'a pas été utilisé en première intention, il est recommandé de l'envisager (grade A),
- d'autres traitements de fond classiques peuvent être proposés en deuxième intention dans certains cas particuliers (accord professionnel), par exemple :
- pour les formes de faible niveau d'activité (DAS < 3,2) et sans signes de sévérité : hydroxychloroquine,
- en cas de contre-indication au méthotrexate, au léflunomide et à la sulfasalazine: les sels d'or, la ciclosporine, l'azathioprine.
Prenant en compte des données de la littérature, il n'est plus recommandé d'utiliser l'auranofin, la D-pénicillamine, la tiopronine dans la polyarthrite rhumatoïde établie.
-> soit une biothérapie par anti-TNFa de préférence en association au méthotrexate (grade A) ou à un autre traitement de fond classique (accord professionnel), ou en monothérapie (grade B), par exemple en cas de contreindications ou d'intolérance au traitement de fond classique .
-> soit une association de traitements de fond classiques en cas de contreindication ou de non-indication aux anti-TNFa :
- [méthotrexate + sulfasalazine] (grade C),
- [méthotrexate + ciclosporine] (grade C),
- [méthotrexate + sulfasalazine + hydroxychloroquine] (grade C),
- [méthotrexate et léflunomide] (grade C),
- [méthotrexate et sels d'or].
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en oeuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. Polyarthrite rhumatoïde Prise en charge en phase d'état
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Date de la source : 30-11-2007
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quel traitement utiliser lors des poussées ?
Thème : Sclérose en plaque
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : - La méthylprednisolone par voie intraveineuse (MP - IV), 1g/j en 3 heures, pendant 3 jours, est bien tolérée et réduit la durée des poussées (3 études de niveau de preuve intermédiaire1).
Aucune étude ne valide le recours à un relais per os.
- Les poussées paucisymptomatiques ou très rapidement régressives peuvent ne pas être traitées.
- La corticothérapie per os n'est pas recommandée.
- Les échanges plasmatiques peuvent être un recours lors des rares poussées sévères ne répondant pas aux fortes doses de MP - IV ( niveau de preuve intermédiaire).
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Source : ANAES, SFN. Conférence de consensus. La sclérose en plaques
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Date de la source : 01-06-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Queles informations sont nécessaires à la coordination des soins et comment les transmettre ?
Thème : Alzheimer et maladies apparentées : prise en charge des troubles du comportement perturbateurs
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : La nécessité d'un recueil écrit des informations anamnestiques et actuelles concernant le patient fait partie intégrante de la démarche diagnostique et du bilan préthérapeutique. Il est recommandé de favoriser la transmission des informations, pour éviter l'isolement des aidants et des professionnels face aux troubles. L'ensemble des professionnels médicaux, paramédicaux et médico-sociaux doit avoir la possibilité de participer à ce recueil écrit d'informations, avec dans la mesure du possible la participation des aidants naturels.
Il est recommandé d'appliquer trois principes, quel que soit le lieu de vie :
- un recueil écrit des informations qui doivent être rassemblées dans des fiches ou un dossier pour faciliter leur traçabilité et leur transmission .
- il est utile qu'un interlocuteur désigné, éventuellement une personne référente, rassemble ces informations afin de faciliter leur transmission .
- les différents professionnels en charge du patient doivent échanger et/ou se rencontrer pour discuter de ces informations et participer ensemble à l'adaptation de la prise en charge. La transmission des informations relatives au patient est une étape nécessaire de la démarche de soins. La transmission doit se faire entre personnes qui oeuvrent en concertation à la prise en charge de ces symptômes. Il s'agit d'informations à caractère privé et leur partage nécessite le respect de certaines règles :
- l'information du patient et son absence d'opposition (ou de sa famille ou de la personne de confiance si son état ne lui permet pas de manifester sa volonté) au partage des informations le concernant .
- seules les informations utiles à la prise en charge ou à la continuité des soins dans l'intérêt du malade doivent être transmises .
- la transmission ne doit se faire qu'à des personnes participant à la prise en charge ou à la continuité des soins.

À domicile
À domicile, y compris quand le patient bénéficie d'un hébergement ou d'une hospitalisation temporaire, le médecin traitant est le coordonnateur de la prise en charge5. Il est recommandé que les informations écrites sur le comportement du patient, sur ses plaintes, sur les événements passés soient rassemblées dans un cahier de liaison. Ce cahier peut être ainsi à la disposition des aidants et des différents professionnels habilités à y apporter des éléments utiles et à en prendre connaissance.

En établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD)
En EHPAD, le médecin coordonnateur ou le soignant référent doit jouer un rôle important de centralisation et de circulation de l'information.
Il est recommandé que le dossier du résident en EHPAD comporte entre autres deux types d'informations :
- les antécédents somatiques et psychiatriques du patient, les éléments de sa biographie pertinents à connaître, son parcours de soins depuis le diagnostic de ses maladies actuelles (dont la maladie d'Alzheimer ou la maladie apparentée) .
- les troubles psychiques et comportementaux rencontrés dans le cadre de la maladie d'Alzheimer ou de la maladie apparentée et les réponses qui y ont été apportées. Dans le cadre des bonnes pratiques de soins en EHPAD en France, des fiches ont été proposées qui peuvent être adaptées à chaque situation6.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Queles sont les approches cognitive et cognitivo-comportementale ?
Thème : Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé d'avoir une approche psychologique pour les patients en excès de poids.
Elle peut être réalisée par le médecin généraliste et complétée si nécessaire par une prise en charge spécialisée (en particulier en cas de trouble du comportement alimentaire, de trouble dépressif).
Toutes les approches favorisant la relation médecin-patient et l'aptitude au changement peuvent être prises en compte . mais les techniques comportementales ou cognitivo-comportementales ont fait la preuve de leur efficacité. Les autres techniques ne sont pas encore évaluées.
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Source : HAs: Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours. Septembre 2011.
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle place pour le dosage de IgE spécifiques dans une suspicion d'allergie au venin d'hyménoptère ?
Thème : Allergologie
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Diagnostic positif
Outil d'aide à la décision : Les dosages d'IgE spécifiques ne sont pas suffisants à eux seuls pour affirmer le diagnostic et guider le choix thérapeutique.
Un avis spécialisé allergologique doit être pris. Le bilan comportera alors la réalisation de TC et de dosages d'IgE spécifiques.
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Source : HAs. Indications du dosage des IgE spécifiques dans le diagnostic et le suivi des maladies allergiques
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Date de la source : 01-05-2005
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle activité physique conseiller ?
Thème : Artérite Oblitérante des Membres Inférieurs
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Exercice physique quotidien d'intensité modérée pendant au moins 30 minutes (grade C). (AOMI asymptomatique)
La réadaptation vasculaire supervisée est un traitement efficace de la claudication intermittente, supérieur aux simples conseils de marche, et qui doit être proposé en première intention (grade B). Elle est réalisée en centre ou en ambulatoire, après évaluation de la tolérance coronarienne à l'effort, sur la base d'un programme personnalisé, supervisé et comportant une évaluation régulière par test de marche.
Le programme comporte au moins 3 séances de 1 heure par semaine pendant au moins 3 mois.(stade de claudication intermittente)

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Source : HAs. Prise en charge de l'artériopathie chronique oblitérante athéroscléreuse des membres inférieurs (indications médicamenteuses, de revascularisation et de rééducation)
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Date de la source : 01-04-2006
Type de document : Information du patient

Titre : Quelle activité physique est indiquée ?
Thème : Obésité enfant
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Activité physique, lutte contre la sédentarité
- La pratique régulière d'une activité physique structurée au moins 2 fois par semaine est recommandée. Cette activité physique est choisie et/ou acceptée par l'enfant en concertation avec la famille. L'activité physique est ludique et si possible réalisée avec la famille.
- La multiplication des occasions d'activité physique quotidienne est à encourager (prendre les escaliers plutôt que l'ascenseur, aller à l'école à pied lorsque c'est possible, jeux extérieurs, etc.).
- La réduction des périodes d'inactivité (réduire les heures passées devant un écran, etc.) est recherchée.
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Source : ANAES. Prise en charge de l'obésité de l'enfant et de l'adolescent
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Date de la source : 01-09-2003
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quelle anesthésie lors de sutures chez l'enfant ?
Thème : Douleur
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : L'anesthésie locale est indispensable pour toute suture. La lidocaïne doit être tamponnée c'est-à-dire mélangée à du bicarbonate (9 ml de lidocaïne pour 1 ml de bicarbonate 88m Eq/100 ml).
L'utilisation de MÉOPA lors des sutures est recommandée pour tous les enfants. L'inhalation de MÉOPA doit précéder l'injection locale de lidocaïne. La présence des parents doit être autorisée si l'enfant le souhaite et des informations sur le MÉOPA et la suture doivent être fournies à l'enfant et à sa famille. La distraction et/ou la relaxation peuvent apporter une aide. Si ces techniques sont insuffisantes ou si le MÉOPA est refusé, une sédation voire une anesthésie générale doivent être proposées.
Les colles tissulaires, dont les résultats en terme de qualité de cicatrisation sont prouvés, sont, quand la localisation, le type et la taille de la plaie s'y prêtent, la meilleure alternative.
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Source : Évaluation et stratégies de prise en charge de la douleur aiguë en ambulatoire chez l'enfant de 1 mois à 15 ans

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Date de la source : 26-09-2001
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle attitude adopter devant un INR élevé chez un patient sous AVK ?
Thème : AVK
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : INR cible 2,5 (fenêtre entre 2 et 3)

INR < 4
- pas de saut de prise
- pas d'apport de vitamine K

4 <= INR < 6
- saut d'une prise
- pas d'apport de vitamine K

6 <= INR < 10
- arrêt du traitement par AVK
- 1 à 2 mg de vitamine K per os (1/2 à 1 ampoule buvable forme pédiatrique) (grade A2)

INR >= 10
- arrêt du traitement par AVK
- 5 mg de vitamine K per os (1/2 ampoule buvable forme adulte) (grade A)
- un avis spécialisé sans délai ou une hospitalisation est recommandé

INR cible ³ 3 (fenêtre 2,5 – 3,5 ou 3 – 4,5)

4 <= INR < 6 :
- pas de saut de prise
- pas d'apport de vitamine K

6 <= INR < 10
- saut d'une prise
- un avis spécialisé (ex. cardiologue si le patient est porteur d'une prothèsevalvulaire mécanique) est recommandé pour discuter un traitement éventuel par 1 à 2 mg de vitamine K per os (1/2 à 1 ampoule buvable forme pédiatrique)

INR >= 10
- un avis spécialisé sans délai ou une hospitalisation est recommandé

La cause du surdosage doit être recherchée et prise en compte dans l'adaptation
éventuelle de la posologie.
Un contrôle de l'INR doit être réalisé le lendemain.
En cas de persistance d'un INR suprathérapeutique, les recommandations précédentes (cf. tableau 1 à télécharger) restent valables et doivent être reconduites.
La surveillance ultérieure de l'INR doit se calquer sur celle habituellement réalisée lors de la mise en route du traitement.
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Source : HAs. Prise en charge des surdosages en antivitamines K, des situations à risque hémorragique
et des accidents hémorragiques chez les patients traités par antivitamines K en ville et en milieu hospitalier
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Date de la source : 03-09-2008
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelle attitude adopter en cas d'agitation ?
Thème : Alzheimer (diagnostic et prise en charge)
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : En cas d'agitation ou d'une autre modification comportementale récente, il est recommandé de suivre les recommandations de bonnes pratiques de soins en EHPAD portant sur l'agitation et l'agressivit), et avant tout de rechercher :
- une comorbidité, en particulier, en raison de leur fréquence et de leur caractère « asymptomatique », un fécalome, une infection (notamment dentaire ou urinaire), une rétention urinaire, un trouble métabolique, une mycose (principalement buccale), ou la décompensation d'une pathologie chronique ou une comorbidité neurologique .
- une cause iatrogène .
- une douleur .
- un syndrome dépressif .
- une modification ou une inadaptation de l'environnement (notamment l'épuisement ou la dépression de l'aidant).
Il est recommandé d'examiner le malade dans une atmosphère calme et rencontrer l'entourage pour rechercher des signes d'appel.
L'examen du malade étant insuffisant pour éliminer une maladie somatique, il est recommandé de réaliser :
- hémogramme .
- ionogramme, urée, créatinine sanguins .
- bilan hépatique .
- C-réactive protéine (CRP), vitesse de sédimentation,
- calcémie, créatine phosphokinase (CPK), troponine .
- glycémie .
- bandelette urinaire : si positif examen cytobactériologique des urines (ECBU) .
- en fonction des signes cliniques : abdomen sans préparation, radiographie des poumons, électrocardiogramme, albuminémie.
Complément : La Haute Autorité de Santé retire la recommandation de bonne pratique Diagnostic et prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées (communiqué de la HAs en date du 20 octobre 2011.
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Source : HAs. Diagnostic et prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quelle attitude adopter face à une conduite addictive lors d'antécédents d'AVC ?
Thème : AVC
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Tabac
- Le sevrage tabagique est recommandé au décours d'un infarctus cérébral ou d'un AIT (grade B).
- Des aides à l'arrêt du tabac sont recommandées en cas de dépendance tabagique.
- L'éviction du tabagisme dans l'environnement du patient est également recommandée.

Alcool
- Les hommes consommant plus de trois verres de boisson alcoolisée par jour (3 unités d'alcool par jour ou 30 g/jour) et les femmes consommant plus de deux verres par jour (2 unités d'alcool par jour ou 20 g/jour) doivent réduire ou interrompre leur consommation (grade C).
- Après un infarctus cérébral, les patients alcoolodépendants doivent bénéficier des méthodes de sevrage appropriées et d'une prise en charge spécifique.
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Source : HAs. Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire
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Date de la source : 01-03-2008
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle biologie demander pour dépister l'Hépatite C ?
Thème : Hépatite C
Chapitre : Bilan Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : La HAS, en accord avec l'avis du groupe de travail HAS, valide l'algorithme biologique de dépistage de l'hépatite C proposé par le groupe de travail « Amélioration du dépistage des hépatites B et C », à savoir, la détection des Ac anti-VHC chez les personnes à risque.

En cas d'Ac anti-VHC négatifs, le résultat du dépistage doit être annoncé de la façon suivante : absence de contact avec le VHC sauf infection récente avant séroconversion ou immunodépression sévère.

En cas de suspicion d'infection récente, la HAS recommande de refaire le dosage des Ac anti-VHC 4 à 6 semaines après.

Chez une personne très immunodéprimée, la HAS recommande de réaliser une recherche de l'ARN du VHC par PCR sur le premier prélèvement.

En cas d'Ac anti-VHC positifs, la HAS recommande le contrôle de la sérologie par un nouveau test immuno-enzymatique (EIA) avec un autre réactif sur un deuxième prélèvement comme prévu dans la nomenclature des actes de biologie médicale (acte 3785).

En cas de sérologie de contrôle positive sur le deuxième prélèvement, le résultat à annoncer est contact avec le VHC. Dans cette situation, la HAS recommande la recherche de l'ARN du VHC par PCR sur ce même deuxième prélèvement.
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Source : ANAES, AFEF, SNFGE, SPILF, SNFMI, FNPRRH. Traitement de l'hépatite C
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Date de la source : 01-03-2011
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelle biologie devant des signes d'orientation clinique dans une urticaire chronique ?
Thème : Urticaire
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Certains examens seront demandés d'emblée en fonction des orientations diagnostiques suggérées par les données de l'interrogatoire et de l'examen clinique.
- Dans l'urticaire au froid, on propose la recherche d'une protéine sanguine anormale : cryoglobulinémie, cryofibrinogénémie, immunoglobuline monoclonale (électrophorèse et immunoélectrophorèse des protides sanguins), agglutinines froides (grade B).
- L'exceptionnelle urticaire solaire justifie des phototests standardisés.
- En cas d'angio-oedème récidivant ou chronique de la face inexpliqué (absence d'allergie alimentaire évidente, absence de prise d'inhibiteur de l'enzyme de conversion, de sartans, d'aspirine ou d'antiinflammatoires non stéroïdiens), il a paru nécessaire pour le jury de réaliser un panoramique dentaire et un scanner des sinus pour rechercher une cause stomatologique ou ORL. D'une façon plusgénérale, la constatation d'angio-oedèmes chroniques ou récidivants isolés, sans lésion superficielle, nécessite la recherche d'un déficit quantitatif ou d'une anomalie fonctionnelle de l'inhibiteur de laC1-estérase.
- La présence d'une urticaire «atypique » (urticaire fixe, peu prurigineuse) ou l'association à d'autres signes cutanés (livedo, nodules, purpura, etc.) nécessite une biopsie dirigée sur des lésions récentes pour une étude en microscopie optique, voire, dans certains cas, une immunofluorescence directe.
- En cas de signes extracutanés orientant vers une maladie systémique, les examens paracliniques demandés seront fonction des signes d'appel trouvés par l'interrogatoire ou l'examen physique. En effet, il n'y a pas d'approche systématique ou d'algorithme validé dans le diagnostic biologique de ces maladies systémiques.
- En cas de dysthyroïdie clinique, il est licite de proposer d'emblée un bilan plus complet (dosage de la TSH, AC antithyroglobuline, antithyroperoxydase, voire antirécepteurs de la TSH).
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Source : ANAES, SFD. Prise en charge de l'urticaire chronique
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Date de la source : 01-01-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelle contraception utiliser chez une femme allaitante ?
Thème : Allaitement
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : La méthode de l'allaitement maternel et de l'aménorrhée (MAMA) est une méthode naturelle pendant les 6 premiers mois ou au moins jusqu'au retour de couches. Elle suppose un allaitement exclusif à la demande jour et nuit et la persistance d'une aménorrhée, les tétées entretenant l'hyperprolactinémie. Dans ces conditions, le taux de grossesses observé pour un allaitement de 6 mois est inférieur à 2 %.
Si les conditions de la MAMA ne sont pas respectées ou si la femme le souhaite, il faut conseiller une autre contraception (consultation postnatale conseillée dans les 6 premières semaines du post-partum). Si ce choix se porte sur une contraception hormonale, celle-ci ne doit pas être débutée avant la sixième semaine du post-partum.
Les oestroprogestatifs ne sont pas recommandés car ils pourraient réduire la production de lait.
Les microprogestatifs, les progestatifs injectables et les implants progestatifs peuvent être utilisés sans inconvénients ni pour l'allaitement, ni pour le nouveau-né. Toutefois la contraception hormonale ne doit pas être débutée avant l'installation de la lactogenèse de stade II (montée laiteuse). Les progestatifs ne seront pas utilisés avant la sixième semaine du post-partum.
La pose d'un dispositif intra- utérin est possible, sans risque particulier, dès la quatrième semaine du post-partum, même en l'absence de retour de couches.
Les préservatifs ou les spermicides peuvent être utilisés en sachant que leur efficacité contraceptive est moindre.
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Source : ANAES. Allaitement maternel mise en oeuvre et poursuite dans les 6 premiers mois de vie de l'enfant
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Date de la source : 01-05-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelle démarche adopter lors de la prise en charge initiale ?
Thème : Dépression
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : La démarche à suivre et les objectifs à atteindre sont les suivants :
- affirmer le diagnostic de dépression, et apprécier le risque suicidaire (accord professionnel) .
- rechercher des troubles psychiatriques (y compris la prise d'alcool ou de drogues) ou somatiques (en particulier des troubles vasculaires, endocriniens, ou des maladies neurologiques dégénératives) antérieurs ou associés, qui, s'ils sont présents, sont à prendre en compte dans le choix du traitement (accord professionnel) .
- évaluer les incapacités fonctionnelles : une décision d'arrêt de travail, ou d'aménagement des horaires de travail, la mise en place d'aides sociales, dépendent de cette évaluation (accord professionnel) .
- informer le patient, et s'il en est d'accord son entourage, sur la nature des troubles dépressifs, les effets bénéfiques et indésirables du traitement (grade A), et définir avec lui un projet thérapeutique qui doit obtenir son adhésion afin d'éviter les abandons de traitement et être réévalué régulièrement (accord professionnel) .
- informer le patient, après amélioration symptomatique, et s'il en est d'accord son entourage, des signes précoces de rechute (accord professionnel).
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Source : ANAES. Prise en charge d'un épisode dépressif isolé de l'adulte en ambulatoire
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Date de la source : 20-05-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelle doit être la fréquence des tétées ?
Thème : Allaitement
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Seul l'allaitement à la demande permet au nourrisson de réguler ses besoins nutritionnels.
La plupart des nourrissons allaités ont besoin de téter fréquemment, y compris la nuit (souvent davantage que les 6 à 7 tétées préconisées habituellement), d'autant que la tétée a d'autres fonctions que nutritionnelle (réconfort, plaisir, tendresse).
Il n'y a aucun avantage démontré à réduire le nombre et la durée des tétées, ni à fixer un intervalle minimum entre 2 tétées. En effet, la restriction des tétées est associée à un arrêt plus précoce de l'allaitement, à une fréquence plus élevée des douleurs des mamelons et des engorgements et au recours plus fréquent à des compléments de substituts de lait (grade C).
Il existe des écarts interindividuels dans la fréquence, la durée et la régularité des tétées.
Cela rend nécessaire la proximité de l'enfant avec sa mère 24 heures sur 24.
Aucune donnée ne permet de conseiller à la mère de proposer un sein ou les deux à chaque tétée. Il est cependant important de n'offrir l'autre sein au nourrisson que lorsque celui-ci arrête de téter de lui-même, afin de prévenir un éventuel engorgement.
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Source : ANAES. Allaitement maternel mise en oeuvre et poursuite dans les 6 premiers mois de vie de l'enfant
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Date de la source : 01-05-2002
Type de document : Information du patient

Titre : Quelle doit être la position du bébé?
Thème : Allaitement
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : La bonne position du nouveau-né (face à la mère) et la prise correcte du sein par l'enfant
(bouche grande ouverte et langue vers le bas) permettent une succion efficace et un transfert de lait optimal tout en prévenant les tétées douloureuses et les lésions du mamelon (figure 1). C'est un facteur déterminant de la réussite de la mise en oeuvre et de la poursuite de l'allaitement.
Le groupe de travail recommande que soient recherchées avec la mère les différentes positions dans lesquelles le bébé peut être allaité confortablement (position assise, couchée). La mère doit être entraînée à observer la succion caractéristique signifiant l'efficacité de la tétée.
Les professionnels de santé doivent vérifier la prise correcte du sein et l'efficacité de la
succion lors des premières tétées.
Complément : Fig 1 p18
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Source : ANAES. Allaitement maternel mise en oeuvre et poursuite dans les 6 premiers mois de vie de l’enfant
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Date de la source : 01-05-2002
Type de document : Information du patient

Titre : Quelle doit être la prise en charge psycho-sociale ?
Thème : Spondylarthrites
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : Demande d'exonération du ticket modérateur
Après discussion et accord du patient, il est recommandé au médecin traitant d'adresser une demande d'exonération du ticket modérateur pour affection de longue durée (ALD) dès que les critères d'admission en ALD sont confirmés par le médecin spécialisé en rhumatologie ou en médecine physique et de réadaptation ou en médecine interne.
Il est recommandé au médecin traitant d'élaborer le protocole de soins en collaboration avec le médecin spécialisé en rhumatologie.

Procédures d'aménagement professionnel
Quand solliciter le médecin du travail ? Il est recommandé de programmer, après discussion et accord du patient, un rendez vous avec le médecin du travail dès que la spondylarthrite entraîne une répercussion notable et durable dans la vie professionnelle du patient. Cette mesure vise à promouvoir le maintien de l'activité professionnelle du patient. Il est possible de programmer ce rendez vous au cours d'un arrêt de travail (visite de pré reprise) ce qui permet d'envisager les aménagements éventuels à organiser si la reprise du travail ne semble pas pouvoir être effectuée dans les conditions de travail antérieures.
Il est recommandé d'adresser au médecin du travail toutes les informations utiles à l'évaluation de la sévérité et de l'évolutivité de la pathologie après discussion et accord du patient et par son intermédiaire.
Quand solliciter une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé ? Il est recommandé de conseiller au patient de faire une demande de reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé dès qu'il n'est plus en mesure, durablement, d'assurer son emploi dans les conditions habituelles ou d'y postuler sans aménagement. Cette reconnaissance est confidentielle et son utilisation auprès de l'employeur est laissée à l'appréciation du patient. Cette reconnaissance s'obtient après avis de la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH)15 qui statue au sein des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH). Elle permet l'obtention d'aides pour le patient (techniques et humaines) et pour l'entreprise, visant au maintien ou à la recherche d'emploi.
Quand solliciter une mise en invalidité, ou une retraite pour inaptitude ou anticipée Lorsque l'état de santé stabilisé impose une cessation totale ou partielle d'activité professionnelle, il est recommandé de solliciter un entretien avec un assistant de service social avant de déclencher les procédures de mise en invalidité, retraite anticipée ou retraite pour inaptitude. Du fait de la multiplicité des systèmes français de protection sociale, variant sensiblement selon le statut professionnel du patient, aucune recommandation générale ne peut être proposée.

Procédures de protection sociale
Il est recommandé de programmer un entretien avec un assistant de service social dans les cas suivants :
- en cas de situation sociale précaire ou difficile, en particulier en l'absence de couverture complémentaire (mutuelle, prévoyance, assurance complémentaire) et dans l'attente de la prise en charge effective à 100 % des traitements et soins coûteux (délai de traitement administratif du dossier ALD) .
- en cas d'arrêt de travail d'une durée prévisible de plus de 3 mois, afin que le patient connaisse rapidement ses droits et les adaptations prévisibles pour le maintien à l'emploi .
- en cas de demande de reconnaissance en qualité de travailleur handicapé, mise en invalidité ou retraite anticipée .
- en cas de gêne durable pour effectuer les actes de la vie quotidienne, au travail ou à la maison, afin d'évaluer ses besoins, de l'orienter vers la maison du handicap pour déposer l'ensemble des dossiers requis et de l'aider à mettre en place les aides nécessaires humaines (intervention d'ergonomes ou d'ergothérapeutes, d'aides ménagères, d'auxiliaires de vie ou d'intervenants en travail social et familial) ou matérielles (aides techniques, aménagement du domicile ou poste de travail).

Contact avec les associations de malades
Il est recommandé d'informer tout patient atteint de spondylarthrite de l'existence d'associations de malades, dès que le diagnostic est formellement établi, et de lui en communiquer les coordonnées s'il le souhaite. Les associations de malades dispensent des conseils d'adaptation du mode de vie à la maladie : vie quotidienne, projets personnels et professionnels (voir la liste des associations de malades en annexe 5).


Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en oeuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles et Service évaluation économique et santé publique
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Date de la source : 00-12-2008
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle doit être la prise en charge psychosociale ?
Thème : Addictions (Prise en charge des consommateurs de cocaïne)
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : La prise en charge psychosociale doit faire partie intégrante du programme de soins des patients dépendants à la cocaïne. Elle a un effet sur la réduction de la consommation et sur la rétention dans le programme.

Elle consiste essentiellement en un accompagnement socio-éducatif (hébergement par exemple), une participation active aux groupes de parole ou d'entraide, la mise en place d'un groupe artistique, d'une formation professionnelle, la possibilité de contacts fréquents avec un travailleur social et un travail avec les familles.

Son efficacité est observée lorsqu'elle est combinée à d'autres approches thérapeutiques, notamment la TCC, la psychothérapie de soutien ou les thérapies psychodynamiques.
Elle peut être intégrée dans les programmes de soins ambulatoires ou résidentiels.

La participation aux groupes d'entraide comme par exemple les Narcotiques Anonymes (NA) ou Cocaïne Anonymes (CA) est recommandée, de manière adjuvante, dans la prise en charge à long terme des sujets dépendants à la cocaïne. Une participation active à ces groupes permet une réduction de la consommation ou le maintien d'une abstinence.
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Date de la source : 00-05-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle doit être le niveau de compression dans la prise en charge d'un ulcère veineux des MI ?
Thème : Ulcère de jambe
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de traiter par une compression à haut niveau de pression les ulcères eineux ou à prédominance veineuse avec un IPS entre 0,8 et 1,3 pour favoriser la cicatrisation (grade B).
Une pression comprise entre 30 et 40 mmHg à la cheville doit être obtenue (accord professionnel).
Une compression à haut niveau de pression peut être obtenue avec l'utilisation de bandes ou de bas. En effet, aucune différence d'efficacité n'a été mise en évidence entre ces deux types de pansements.
En raison du pansement de l'ulcère ou de la présence d'un oedème, l'utilisation de bandes est souvent plus adaptée en début de traitement (accord professionnel).
En cas d'utilisation de bandes, il est recommandé d'utiliser une compression par bandage multicouche (grade A). Les bandages multicouches à étirement long et les bandages multicouches à étirement court n'ont pas montré de différence d'efficacité.
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Source : HAs. Prise en charge de l'ulcère de jambe à prédominance veineuse hors pansement
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Date de la source : 30-11-2005
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle dosage biologique est il recommandé pour l'exploration thyroïdienne chez la femme enceinte ?
Thème : Thyroïde
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : En présence d'une conviction clinique de thyrotoxicose, il est recommandé d'effectuer un dosage de la TSH et de la T4L (et de la T3L, si la T4L est normale). En cas de maladie de Basedow, un dosage des anticorps antirécepteurs de la TSH est aussi indispensable pour évaluer le risque de thyrotoxicose foetale.

Surveillance
Chez une femme enceinte traitée par ATS, une surveillance rapprochée (toutes les 2 à 4 semaines) fondée sur le dosage de T4L ou T3L (hyperthyroïdie à T3) est nécessaire jusqu'à l'acquisition de l'euthyroïdie (normalisation du taux de l'hormone thyroïdienne en cause). Par la suite cette surveillance doit être mensuelle tout au long de la grossesse avec contrôle de la TSH, T4L et/ou T3L.
En cas d'antécédent d'hyperthyroïdie, la surveillance mensuelle de la TSH et de la T4L s'impose durant le premier trimestre de la grossesse, période durant laquelle le risque de récidive est élevé.
Dans le post-partum, la surveillance clinique et biologique (TSH, T4L) doit rester méticuleuse car l'hyperthyroïdie maternelle peut s'exacerber ou récidiver dans les 2 à 6 mois après l'accouchement.
Afin de prédire la survenue d'une hyperthyroïdie foetale ou néonatale, il est souhaitable de déterminer les anticorps antirécepteurs de la TSH au moins à la 28e semaine chez toutes les femmes ayant ou ayant eu une maladie de Basedow.
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Source : ANAES. DIAGNOSTIC ET SURVEILLANCE BIOLOGIQUES DE L'HYPERTHYROÏDIE DE L'ADULTE
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Date de la source : 01-02-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelle enquête alimentaire devant une urticaire chronique ?
Thème : Urticaire
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Urticaires d'origine alimentaire : l'imputabilité d'une allergie alimentaire vraie paraît exceptionnelle dans l'urticaire chronique au contraire de l'urticaire aiguë, et n'indique donc pas d'examen complémentaire spécifique (grade B).
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Source : ANAES, SFD. Prise en charge de l'urticaire chronique
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Date de la source : 01-01-2003
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle enquête étiologique lors du bilan d'une syncope ?
Thème : Syncopes
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Le point de départ de l'évaluation d'une syncope est un interrogatoire minutieux et un examen clinique comprenant la recherche d'une hypotension orthostatique. Un ECG doit être réalisé lors de la prise en charge initiale pour toute première syncope. Il peut être différé en cas de syncope vagale typique chez un patient indemne de cardiopathie, afin de rechercher plus particulièrement une anomalie rare (WPW, syndrome de Brugada, QT long, QT court, etc.). Dans ce contexte de syncope vagale typique, l'ECG peut ne pas être répété en cas de récidives
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Source : HAs. Pertes de connaissance brèves de l'adulte : prise en charge diagnostique et thérapeutique des syncopes
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelle enquête pratiquer devant la suspicion de manifestations allergiques des VAS ?
Thème : Allergologie
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Diagnostic positif
Outil d'aide à la décision : En cas de suspicion d'une maladie respiratoire allergique, un avis spécialisé est souhaitable pour la réalisation d'une enquête allergologique : interrogatoire, examens para-cliniques de l'organe cible, TC et éventuellement dosages d'IgE spécifiques, test d'exposition à l'allergène, et mesures de l'exposition allergénique.
Une recherche de causes non allergiques à ces manifestations cliniques doit être entreprise.
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Source : HAs. Indications du dosage des IgE spécifiques dans le diagnostic et le suivi des maladies allergiques
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Date de la source : 01-05-2005
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle enquête réaliser pour identifier une éventuelle cause médicamenteuse ?
Thème : Confusion aiguë chez la personne âgée : prise en charge initiale de l'agitation
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : En premier lieu, il est recommandé de rechercher systématiquement la prise de médicaments ayant des propriétés anticholinergiques. Ce sont des facteurs déclenchants majeurs de confusion chez les sujets âgés qui ont souvent des troubles cognitifs préexistants même légers.
D'autres médicaments fréquemment prescrits chez la personne âgée sont également des facteurs de risque de confusion

Le risque de confusion augmente avec le nombre de médicaments (polymédication) et en cas de surdosage.
En premier lieu, il est recommandé de rechercher une modification de prescription récente ou une erreur d'administration qui peut être la source de la confusion (introduction d'un nouveau médicament, augmentation des doses).
Cependant, les traitements au long cours bien supportés lorsque l'état du patient est stable peuvent entraîner des effets indésirables lorsque l'état du patient se modifie en situation aiguë. Le fait que les médicaments reçus par le patient et leur dose n'aient pas été modifiés n'élimine donc pas l'imputabilité du traitement médicamenteux dans la survenue d'une confusion.
L'arrêt brutal d'un traitement en cours, en particulier pour les benzodiazépines, peut aussi être source de confusion aiguë. En effet, la prise de benzodiazépines au long cours peut être méconnue. Ce peut être le cas lorsque ce traitement n'est pas été signalé lors de l'examen initial ou ne figure pas sur les ordonnances apportées aux urgences, par exemple en cas d'automédication (traitement ancien ou traitement d'un tiers).
Il est donc recommandé :
- d'interroger systématiquement l'entourage (familial ou professionnel tels que l'infirmière à domicile ou d'EHPAD, le médecin traitant ou le pharmacien) sur l'ensemble des traitements pris par le patient .
- de ne pas se limiter à ceux mentionnés sur l'ordonnance.
Ces informations peuvent aussi être obtenues sur ameli.fr par le médecin avec la carte vitale du patient ou au moyen du dossier pharmaceutique accessible par le pharmacien.
De même, il est recommandé de vérifier que les doses effectivement prises par le patient sont bien adaptées à son âge et à sa fonction rénale.
Lors du bilan initial d'un patient confus, il est recommandé d'arrêter et de remplacer si besoin tous les médicaments pouvant être responsables d'une confusion ainsi que tous ceux qui ne sont pas indispensables. Les modalités de l'arrêt devront être adaptées à la classe thérapeutique, en fonction du risque de survenue de manifestations de sevrage, en particulier pour les benzodiazépines, les bêtabloquants et les antiparkinsoniens.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles /
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Date de la source : 00-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle est l'efficacité des différentes méthodes contraceptives?
Thème : Contraception
Chapitre : Information du patient Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Tableau 1. Efficacité des différentes méthodes contraceptives (OMS)
Complément : Télécharger le fichier lien (lien en bas de page)
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Source : AFSSAPS, ANAES, INPES. Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme
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Date de la source : 01-12-2004
Type de document : Information du patient

Titre : Quelle est la définition d'un aidant naturel ?
Thème : Alzheimer : suivi médical des aidants naturels
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Les aidants dits naturels ou informels sont les personnes non professionnelles qui viennent en aide à titre principal, pour partie ou totalement, à une personne dépendante de son entourage pour les activités de la vie quotidienne.

Cette aide régulière peut être prodiguée de façon permanente ou non et peut prendre plusieurs formes, notamment le nursing, les soins, l'accompagnement à la vie sociale et au maintien de l'autonomie, les démarches administratives, la coordination, la vigilance permanente, le soutien psychologique, la communication, les activités domestiques, etc.1
Un ou plusieurs aidants peuvent être amenés à intervenir auprès d'une personne atteinte d'une maladie d'Alzheimer ou d'une maladie apparentée tout au long de l'évolution de sa maladie.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles / Février 2010
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Date de la source : 00-02-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle est la définition d'une chute répétée chez la personne âgée ?
Thème : Chute personne âgée
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Repérage
Outil d'aide à la décision : En accord avec les précédents travaux publiés sur les chutes des personnes âgées, le seuil de 65 ans a été retenu pour définir la population des personnes âgées dans ce document. Cependant, à partir des données de la littérature, il apparaît que la population la plus concernée par les chutes répétées est constituée de personnes âgées de plus de 75 ans et présentant un état fragile, la fragilité se définissant comme un état médico-psycho-social instable.

Selon le groupe de travail et sur la base des définitions rapportées dans la littérature, la chute est définie comme le fait de se retrouver involontairement sur le sol ou dans une position de niveau inférieur par rapport à sa position de départ.

Sur la base des définitions rapportées dans la littérature, le caractère répétitif des chutes est considéré à partir du moment où la personne a fait au moins deux chutes sur une période de 12 mois.
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Source : SFGG – HAS (service des bonnes pratiques professionnelles) / Avril 2009
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Type de document : Recommandation

Titre : Quelle est la définition d'une spondylarthrite sévère ?
Thème : Spondylarthrites
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de définir la gravité ou la sévérité d'une spondylarthrite par l'un des constats suivants.
1 - Il existe une manifestation « sévère » évidente :
- une arthrite destructrice et tout particulièrement une coxite (grade C) .
- une pathologie sévère extra articulaire associée :
- maladie inflammatoire chronique intestinale sévère (maladie de Crohn et rectocolite hémorragique) :
+ uvéite à répétition (grade C) .
+ atteinte cardiaque (valvulopathie aortique ou mitrale, myocardiopathie, péricardite, bloc auriculo ventriculaire) sévère liée à la spondylarthrite.
2 - Le médecin constate, à au moins 2 reprises à 3 mois d'intervalle malgré la prise d'AINS à la dose maximale recommandée ou tolérée, l'une des manifestations suivantes :
- plus de 3 atteintes articulaires inflammatoires simultanées :
+ une activité de la spondylarthrite (BASDAI supérieur à 4)
+ une incapacité fonctionnelle importante liée à la spondylarthrite (en particulier BASFI supérieur à 4) (grade C).
3 - Nécessité d'une prise permanente d'AINS à la dose maximale recommandée ou tolérée pour contrôler les symptômes.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en oeuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles et Service évaluation économique et santé publique
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Date de la source : 00-12-2008
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle est la définition de la confusion aiguê chez la personne âgée ?
Thème : Confusion aiguë chez la personne âgée : prise en charge initiale de l'agitation
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : Les termes « confusion aigue » ou « syndrome confusionnel aigu » ont remplacé l'ancienne dénomination de « confusion mentale » et sont l'équivalent du terme « delirium » utilisé dans la littérature internationale (DSMIV-TR et CIM-10).
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles /
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Date de la source : 00-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle est la définition des maltraitances sexuelles intrafamiliales ?
Thème : Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : Dans le cadre de ces recommandations, la maltraitance sexuelle envers un mineur est définie par le fait de forcer ou d'inciter ce dernier à prendre part à une activité sexuelle. Ceci constitue une atteinte à son intégrité physique et psychique, le mineur n'ayant pas la maturité et le développement suffisants pour en comprendre le sens et/ou les conséquences.

Un mineur est défini selon la loi française comme une personne âgée de moins de 18 ans.
Les activités sexuelles ne se limitent pas aux actes sexuels avec pénétration caractérisée, elles comprennent toutes les formes de violences sexuelles ou d'incitations avec emprise psychologique, soit
- les activités sexuelles sans contact physique, comme imposer à un mineur de regarder ou de participer à des photographies ou des vidéos à caractère pornographique,
- imposer à un mineur d'observer des relations sexuelles .
- les activités sexuelles avec contact physique, incluant :
+ les actes avec pénétration anale ou génitale par un sexe mais aussi par un doigt ou au moyen d'un objet. Les actes avec pénétration orale par un sexe, faite sur le mineur. Le fait d'inciter des mineurs à pratiquer des actes sexuels,
+ les actes sans pénétration (attouchements), avec ou sans violence, contrainte, menace ou surprise .
+ l'exploitation sexuelle d'un mineur, à des fins de pornographie, l'incitation à la prostitution, etc.
Selon les textes de loi, les viols et les agressions sexuelles (art. 222-31 du Code pénal), et les atteintes sexuelles (art. 227-27-2 du Code pénal) sont qualifiés d'incestueux lorsqu'ils sont commis « au sein de la famille sur la personne d'un mineur par un ascendant, un frère, une soeur ou par toute autre personne, y compris s'il s'agit d'un concubin d'un membre de la famille, ayant sur la victime une autorité de droit ou de fait ».
La notion d'« intrafamiliale » est donc étendue à l'ensemble des personnes décrites dans ces articles, au-delà du cercle restreint composé par les parents et les enfants.
Selon la loi du 8 février 2010 « la contrainte prévue par le premier alinéa de l'article 222-22 du Code pénal peut être physique ou morale. La contrainte morale peut résulter de la différence d'âge existant entre une victime mineure et l'auteur des faits et de l'autorité de droit ou de fait que celui-ci exerce sur cette victime. »
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Source : HAs. Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur. Mai 2011
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle est la durée d'un traitement ?
Thème : Ostéoporose
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : D'après les données disponibles sur les effets osseux et la tolérance de ces médicaments, la durée du traitement par un bisphosphonate, par le raloxifène ou par le ranélate de strontium doit être d'au moins quatre ans. La durée du traitement par le tériparatide doit être de 18 mois au plus.
Le traitement ne devra être mis en route que si le patient, prévenu, estime pouvoir le suivre régulièrement durant ce laps de temps.
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Source : HAs. Prévention, diagnostic et traitement de l'ostéoporose. Note de synthèse Juillet 2006
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Date de la source : 01-03-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelle est la durée du congé de maternité ?
Thème : Grossesse
Chapitre : Information du patient Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Les données réglementaires étant soumises à évolution, consulter régulièrement le site de l'Assurance maladie qui met à disposition ces informations dans un document intitulé « Autour de bébé » (www.ameli.fr/174/DOC/717/dp.html).
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Source : HAs. Comment mieux informer les femmes enceintes ?
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Date de la source : 02-05-2005
Type de document : Document administratif

Titre : Quelle est la durée du suivi sérologique en cas d'exposition supposée au virus du SIDA ?
Thème : Maladies infectieuses
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Compte-tenu de la performance des techniques actuellement disponibles sur le marché européen, un résultat négatif du test de dépistage ELISA combiné 6 semaines après l'exposition supposée pourra être considéré comme signant l'absence d'infection par le VIH.
En cas de traitement prophylactique post-exposition, le délai reste de 3 mois après l'arrêt du traitement.
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Source : HAs. Dépistage de l'infection par le VIH en France. Modalités de réalisation des tests de dépistage
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Date de la source : 01-10-2008
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle est la particularité du test de dépistage du SIDA ?
Thème : Maladies infectieuses
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Le diagnostic biologique de l'infection par le VIH repose sur une stratégie en deux temps :
analyse de dépistage puis analyse de confirmation. Une analyse de dépistage positive doit toujours être complétée par une analyse de confirmation sur le même prélèvement. L'infection par le VIH n'est établie que lorsque le résultat de l'analyse de confirmation est positif et que des résultats concordants sont obtenus sur deux prélèvements distincts.
Il est recommandé au médecin prescripteur de fournir au biologiste les renseignements cliniques contributifs1 à l'orientation diagnostique.
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Source : HAs. Dépistage de l'infection par le VIH en France. Modalités de réalisation des tests de dépistage
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Date de la source : 01-10-2008
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle est la place de l'acupuncture ?
Thème : Addictions (Prise en charge des consommateurs de cocaïne)
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : L'acupuncture n'est pas spécifique de la prise en charge de l'addiction à la cocaïne. Il s'agit d'une technique thérapeutique adjuvante. En pratique clinique, un effet positif relaxant est constaté. Cependant, elle n'a d'effet ni sur le craving, ni sur l'abstinence.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles / Prise en charge des consommateurs de cocaïne/Février 2010
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Date de la source : 00-05-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle est la place de l'aspirine chez le patient diabétique ?
Thème : Diabète
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : L'administration de faibles doses d'aspirine (75 mg à 300 mg) est recommandée chez le diabétique à haut risque cardiovasculaire en prévention primaire (grade B) en association au traitement hypolipémiant.
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Source : AFSSAPS, HAs. TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Actualisation)
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Date de la source : 28-11-2006
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelle est la place de l'autosurveillance glycémique ?
Thème : Diabète
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Le groupe de travail recommande l'autosurveillance glycémique chez tous les patients insulinotraités et :
- chez les patients traités par insulinosécréteur afin de rechercher ou confirmer une hypoglycémie et d'adapter si besoin la posologie de ces médicaments.
- chez les patients chez qui l'insuline est envisagée à court ou moyen terme et cela avant même sa mise en route.
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Source : AFSSAPS, HAs. TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Actualisation)
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Date de la source : 28-11-2006
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle est la place de l'hospitalisation ?
Thème : Alzheimer et maladies apparentées : prise en charge des troubles du comportement perturbateurs

Outil d'aide à la décision : Il est recommandé d'hospitaliser le patient quand les troubles constatés ne peuvent pas être pris en charge de façon rapidement sécurisante dans le lieu où il se trouve, notamment dans les cas suivants :
- l'état clinique (dont comportemental) du patient menace son pronostic vital ou fonctionnel, en particulier si une confusion peut sous-tendre le tableau clinique .
- le patient est dangereux pour lui-même ou son entourage, et sa dangerosité ne peut pas être contrôlée par l'entourage proche .
- il est nécessaire de réaliser sans délai un bilan étiologique avec des examens complémentaires ou spécialisés non ou difficilement réalisables en ambulatoire .
- la modification d'un traitement en raison de troubles du comportement nécessite une surveillance médicalisée rapprochée .
- quand la prise en charge à domicile n'est pas possible : patient isolé, entourage absent ou n'ayant pas la capacité de contrôler la situation, entourage ayant des attitudes aggravant les troubles du comportement. Il est recommandé de recourir à une filière hospitalière directe avec laquelle des liens préalables auront été établis (par exemple avec une unité de soins de suite et de réadaptation cognitivo-comportementale ou un service de psychogériatrie), à défaut le patient sera adressé au service des urgences le plus proche. Une fiche de transmission écrite doit accompagner le patient ou être transmise au préalable par télécopie. Elle doit préciser diverses informations : antécédents médicaux, traitement médicamenteux, troubles constatés, mode de survenue, mesures tentées et leurs effets, coordonnées de la personne à joindre. Ces informations sont indispensables pour un accueil optimal par le service receveur. Il est recommandé d'informer le patient et sa famille de l'hospitalisation et de tenter de lui faire comprendre l'intérêt et la nécessité de cette prise en charge. En cas de refus de sa part et en cas d'urgence importante, une hospitalisation à la demande d'un tiers peut être alors envisagée dans un établissement public de psychiatrie de façon très exceptionnelle, uniquement à visée de soins et non d'institutionnalisation, si et seulement si les trois conditions suivantes sont réunies :
- il est nécessaire d'hospitaliser le patient car les troubles qu'il présente ne peuvent pas être pris en charge autrement .
- les troubles font courir un danger pour lui-même ou pour autrui, ou risquent de compromettre à court terme son équilibre ou sa santé .
- il ne peut consentir de façon fiable à l'hospitalisation en raison des troubles psychiques qu'il présente.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle est la place de l'institutionnalisation ?
Thème : Alzheimer et maladies apparentées : prise en charge des troubles du comportement perturbateurs
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Le transfert en institution ne doit pas être vécu comme un échec de la prise en charge. Il est recommandé que ce transfert soit réfléchi et préparé à l'avance avec le patient et son entourage, sans attendre une situation d'urgence ou un épuisement de l'aidant. Il a pour objectif de procurer au patient un environnement de vie et de soins adapté à sa perte d'autonomie, rassurant et sécurisant pour lui et son entourage.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle est la place de la balnéothérapie ?
Thème : Polyarthrite rhumatoïde
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : La balnéothérapie peut être proposée en complément de techniques actives (grade C) ou passives de kinésithérapie, en particulier lorsque ces techniques doivent être réalisées en décharge.
Les cures thermales semblent apporter un bénéfice antalgique et fonctionnel aux patients atteints de PR stable ou ancienne et non évolutive (grade C).
Elles ne sont pas indiquées quand la PR est active (accord professionnel).
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Source : HAs. Polyarthrite rhumatoïde : aspects thérapeutiques hors médicaments et chirurgie - aspects médico-sociaux et organisationnels
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Date de la source : 21-05-2007
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quelle est la place de la contention physique ?
Thème : Confusion aiguë chez la personne âgée : prise en charge initiale de l'agitation
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé que les mesures de contention physique :
- restent exceptionnelles .
- se limitent aux situations d'urgence médicale, après avoir tenté toutes les solutions alternatives, et pour permettre les investigations et les traitements nécessaires tant que le patient est dangereux pour lui-même ou pour autrui .
- soient reconsidérées au bout de quelques heures.
Si elle est indispensable, il est recommandé que la contention physique soit mise en oeuvre selon un protocole précis établi 3 :
- prescription médicale obligatoire et mention dans le dossier médical et dans le dossier infirmier .
- surveillance programmée, mise en oeuvre et retranscrite dans le dossier de soins infirmiers .
- information de la personne et de ses proches .
- préservation de l'intimité et la dignité du patient .
- réévaluation au moins toutes les trois heures, avec nouvelle prescription en cas de renouvellement et nouvelle recherche d'alternatives.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles /
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Date de la source : 00-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle est la place de la contention physique ?
Thème : Alzheimer et maladies apparentées : prise en charge des troubles du comportement perturbateurs

Outil d'aide à la décision : Les mesures de contention physique doivent rester exceptionnelles et relever exclusivement d'une prescription médicale(8). La contention physique n'est envisageable qu'en cas d'échec des autres mesures environnementales, relationnelles et pharmacologiques et lorsqu'un danger élevé existe à très court terme dans l'attente des autres mesures. Elle doit alors être réalisée par des équipes maîtrisant parfaitement les conditions de sa mise en oeuvre, sa surveillance devant obéir à un protocole précis établi.
En dehors d'une situation d'urgence exceptionnelle, il est recommandé de ne pas recourir à la contention physique à domicile.

(8) Évaluation des pratiques professionnelles dans les établissements de santé. Limiter les risques de la contention physique de la personne âgeé. Anaes 2000.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle est la place de la radiologie standard ?
Thème : Epaule douloureuse
Chapitre : Examens complémentaires Sous-chapitre : Imagerie
Outil d'aide à la décision : La radiographie standard apparaît indispensable à la prise en charge d'une épaule douloureuse au titre du diagnostic initial. Outre l'élimination des diagnostics différentiels, elle permet de visualiser les calcifications ab-articulaires. Un espace sous-acromial de moins de 7 mm est le témoin d'une rupture dégénérative étendue.
Les clichés utiles sont les incidences de face dans les 3 rotations et le profil de coiffe. Ils permettent en effet de visualiser les différents sites d'insertion tendineuse. L'incidence positionnelle de Railhac comparative a pour avantages sa simplicité, une performance diagnostique intrinsèque pressentie comme supérieure pour une rupture étendue de la coiffe. La visualisation concomitante de l'articulation acromio-claviculaire est susceptible d'orienter vers une intrication pathologique.
L'échographie ne peut remplacer la radiographie standard. Cet examen peut néanmoins être réalisé en première intention par un échographiste expérimenté, en complément de l'examen clinique en cas de doute sur l'existence d'une rupture tendineuse transfixiante.
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Source : HAs. Modalités de prise en charge d'une épaule douloureuse chronique non instable chez l'adulte
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Date de la source : 01-04-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelle est la place des antiagrégants plaquettaires chez le patient diabétique artéritique ?
Thème : Diabète
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : L' utilisation de l' aspirine à faible dose ( 75 à 160 mg ) ou du clopidogrel est recommandée chez le diabétique de type 2 artéritique en prévention primaire et secondaire (Recommandation de grade B).
Au vu de l' étude CAPRIE, l'utilisation du clopidrogel 75 mg/j (dont le coût est très supérieur à celui de l'aspirine) peut être préférée en première intention chez le diabétique de type 2, en cas d'artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI) symptomatique (Recommandation de grade B). (cf recommandation d' avril 2006 sur l'AOMI : www.has-sante.fr).
Il n'y a pas d'effet démontré des vasodilatateurs et protecteurs vasculaires. Une aide à l'arrêt du tabac sera proposée aux patients tabagiques (Accord professionnel).
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Source : AFSSAPS, HAs. TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Actualisation)
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Date de la source : 28-11-2006
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelle est la place des antiinflammatories en phase d'état ?
Thème : Polyarthrite rhumatoïde
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Les AINS (coxib inclus) sont des médicaments symptomatiques, utiles pour traiter la douleur et la raideur notamment matinale (grade A). Dans la PR en phase d'état, ils peuvent être prescrits en association aux traitements de fond, si ceux-ci ne permettent pas de contrôler complètement la douleur et la raideur.
Les AINS ne peuvent être prescrits seuls que dans les PR séquellaires non actives et non évolutives. Il n'est pas possible de recommander une molécule plus qu'une autre.
La corticothérapie par voie générale est efficace sur les symptômes de la PR en phase d'état et notamment sur la douleur, la raideur et l'inflammation articulaire ou ténosynoviale (grade A). À l'inverse de la PR débutante où un effet structural modeste a été démontré7, il n'y a pas de données disponibles qui permettent de démontrer une efficacité structurale de la corticothérapie dans la PR en phase d'état.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en oeuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. Polyarthrite rhumatoïde Prise en charge en phase d'état
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Date de la source : 30-11-2007
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quelle est la place des corticostéroïdes en infiltration à la phase d'état ?
Thème : Polyarthrite rhumatoïde
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : L'injection de corticoïdes intra-articulaire est recommandée en cas d'inflammation persistante, mono ou oligoarticulaire (3 au maximum), afin de contrôler l'inflammation locale (grade B).
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en oeuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. Polyarthrite rhumatoïde Prise en charge en phase d'état
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Date de la source : 30-11-2007
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quelle est la place des IgE sécifiques devant une allergie alimentaire ?
Thème : Allergologie
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Le dosage unitaire des IgE spécifiques à un aliment peut être utile en première intention chez l'enfant comme chez l'adulte, devant des symptômes isolés éventuellement récidivants, liés de façon évidente à cet aliment.
Dans le cas d'allergie à l'un des produits suivants, des IgE spécifiques élevées pour l'oeuf, l'arachide et le poisson doivent conduire à une prise en charge allergologique
Des valeurs-seuils d' IgE spécifiques élevées pour le blanc d'oeuf, le jaune d'oeuf, le lait de vache, l'arachide, le poisson et les fruits à coque ont été proposées afin d'éviter la pratique de tests de provocation orale, l'allergie alimentaire étant sûre à 95% ou plus quand le résultat des IgE spécifiques dépassait le seuil défini. L'analyse de la littérature a montré qu'il n'est pas possible de définir des valeurs-seuils applicables à un patient donné, celles-ci étant très différentes d'une cohorte publiée à une autre. Il ne faut pas se fonder sur ces valeurs-seuils pour décider d'une éviction alimentaire.
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Source : HAs. Indications du dosage des IgE spécifiques dans le diagnostic et le suivi des maladies allergiques
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Date de la source : 01-05-2005
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle est la place des médicaments spécifiques de la MA ?
Thème : Alzheimer et maladies apparentées : prise en charge des troubles du comportement perturbateurs

Outil d'aide à la décision : Les données actuelles de la littérature ne permettent pas de recommander les traitements spécifiques de la maladie d'Alzheimer (inhibiteurs de la cholinestérase, mémantine) dans la prévention et le traitement des symptômes psychotiques et des comportements perturbateurs.
Chez un patient pour lequel la prescription d'un traitement spécifique pour la maladie d'Alzheimer ou une maladie apparentée n'a jamais été envisagée, celle-ci doit l'être dans le cadre de la prise en charge globale de la maladie en prenant en compte le rapport bénéfices/risques du médicament envisagé et dans le respect des autorisations de mise sur le marché (AMM)9.


Complément : A noter que ces propositions reposent sur une recommandation qui a ét retirée par la HAs début 2011.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle est la place des neuroleptiques dans les démences ?
Thème : Alzheimer (diagnostic et prise en charge)
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Il n'est pas recommandé de prescrire des neuroleptiques classiques dans les démences en raison d'un risque élevé d'événements indésirables graves (syndrome extra-pyramidal, chute, accident vasculaire cérébral, pneumopathie d'inhalation, syndrome malin des neuroleptiques, décès, etc.).
Complément : La Haute Autorité de Santé retire la recommandation de bonne pratique Diagnostic et prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées (communiqué de la HAs en date du 20 octobre 2011.
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Source : HAs. Diagnostic et prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quelle est la place des psychotropes ?
Thème : Alzheimer et maladies apparentées : prise en charge des troubles du comportement perturbateurs
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : Il y a peu d'études contrôlées dans ce domaine. Les indications dans ces recommandations reposent sur un accord professionnel et sont le plus souvent hors AMM.
Il est recommandé de respecter certaines règles de prescription :
- recourir à un psychotrope seulement si les troubles du comportement persistent après contrôle de leurs causes secondaires (environnementales ou somatiques associées) et quand les techniques de soins ou interventions non médicamenteuses sont inefficaces .
- revoir les prescriptions régulières et considérer les prises continues ou itératives comme potentiellement inutiles ou nocives .
- documenter les cibles symptomatiques choisies et les impacts attendus avant d'instaurer le traitement .
- choisir un produit en fonction des symptômes cibles, du risque d'effets secondaires .
- privilégier la monothérapie .
- démarrer à de petites doses, en augmentant prudemment par paliers, et maintenir le traitement à la dose efficace la mieux tolérée .
- prescrire pour la plus courte durée possible, à l'exception des antidépresseurs (prescrire selon les recommandations de traitement des épisodes dépressifs caractérisés) .
- choisir la forme galénique en fonction de l'acceptabilité du patient. La voie d'administration privilégiée doit être per os. Le recours à une forme injectable ne peut être fait qu'en cas de nécessité de traitement urgent d'un trouble et d'un risque majeur immédiat pour la sécurité, lorsque la voie per os n'est pas possible et lorsque la voie parentérale a été démontrée plus rapidement efficace .
- réévaluer fréquemment les signes car les fluctuations sont caractéristiques des troubles du comportement. Une évaluation au début et à la fin prévue du traitement peut conduire à mal apprécier les troubles comportementaux et souvent ne garantit pas un traitement efficace .
- ne modifier si possible qu'un seul traitement à la fois, si de nombreux produits sont utilisés et se révèlent non efficaces .
- apprendre au patient et à la famille à repérer les effets positifs et indésirables du traitement.

Les antidépresseurs
Des épisodes dépressifs caractérisés peuvent se traduire par certains troubles du comportement : instabilité émotionnelle, anxiété, impulsivité, agitation ou encore idées délirantes. Les antidépresseurs sont indiqués dans ce cas, et il est recommandé d'utiliser un antidépresseur sans effet cholinergique.
En cas de traitement de symptômes dépressifs, il est recommandé d'éviter ou de limiter les coprescriptions, notamment à visée sédative, anxiolytique ou hypnotique.

Les antipsychotiques classiques et atypiques Ils sont actifs sur les signes psychotiques, ainsi que sur l'agitation et l'agressivité qui en découlent.
Les antipsychotiques atypiques et classiques exposent à un risque plus élevé de décès et d'accidents vasculaires cérébraux.10 Leur usage est déconseillé chez les personnes atteintes de maladie d'Alzheimer ou d'une maladie apparentée. Leur usage est fortement déconseillé dans la maladie à corps de Lewy pour les mêmes raisons et du fait de leurs effets secondaires neurologiques (effets extra-pyramidaux).
Avant toute prescription d'un antipsychotique, il est recommandé d'évaluer le rapport bénéfices/risques en tenant compte :
- de ses effets secondaires neurologiques extra-pyramidaux (akathisie, syndrome parkinsonien, dyskinésies tardives) .
- du risque de :
+ chutes,
+ fausses routes alimentaires,
+ sédation excessive,
+ troubles métaboliques,
+ hypotension orthostatique,
+ troubles du rythme,
+ troubles de la conduction cardiaque.
- de ses éventuels effets anticholinergiques (risque de troubles cognitifs, de constipation, de rétention urinaire). Il est recommandé de ne prescrire un antipsychotique qu'en cas de trouble psychotique sévère et non contrôlable autrement, après échec des autres mesures non médicamenteuses ou en cas d'urgence (danger pour le patient lui-même ou pour autrui). En cas de décision de prescription, il est recommandé de suivre les règles ci-dessous :
- évaluer systématiquement le risque d'événements cérébro-vasculaires, cardiaques, neurologiques, cognitifs et métaboliques .
- identifier, documenter et quantifier systématiquement les symptômes cibles à corriger .
- choisir l'antipsychotique après une analyse individuelle des bénéfices/risques : demi-vie courte, effet anticholinergique faible .
- informer systématiquement le patient ou l'aidant sur le rapport bénéfices/risques du traitement .
- utiliser systématiquement la posologie initiale la plus basse possible, de l'ordre du quart des posologies usuelles chez l'adulte jeune, puis l'augmenter progressivement si besoin .
- prescrire le traitement pour une durée très limitée .
- réévaluer systématiquement, au moins toutes les semaines, la tolérance physique, neurologique et cognitive et l'efficacité symptomatique .
- arrêter les antipsychotiques dès que l'état clinique le permet ou dès que les autres mesures thérapeutiques sont devenues efficaces. En cas de prescription d'un antipsychotique, un traitement d'une durée très limitée et à faible posologie de l'une des deux molécules les plus étudiées dans ce domaine peut être envisagé : rispéridone à une posologie de 0,25 mg à 1 mg par jour ou olanzapine à une posologie de 2,5 à 5 mg par jour (hors AMM). La clozapine a une indication spécifique pour le « traitement des troubles psychotiques survenant au cours de l'évolution de la maladie de Parkinson, en cas d'échec de la stratégie thérapeutique habituelle ». Sa prescription est limitée aux spécialistes (prescription initiale hospitalière annuelle réservée aux spécialistes en psychiatrie, en neurologie et en gériatrie, renouvellement possible par les spécialistes en psychiatrie, neurologie et gériatrie) et nécessite une surveillance hématologique stricte11. Le risque d'événements indésirables graves, notamment une neutropénie, est à prendre en compte et invite à limiter la prescription de clozapine.

Les anxiolytiques Leur prescription doit être limitée aux situations de crise ou doit être de courte durée après correction des causes : somatiques, relationnelles, psychologiques ou iatrogéniques.
Il est recommandé d'utiliser des molécules à demi-vie courte et sans métabolite actif. Ces produits, et notamment les benzodiazépines, présentent des risques qui doivent être pris en compte : sédation, agitation paradoxale, accentuation des troubles mnésiques, chute, syndrome de sevrage en cas d'arrêt brutal. Leur arrêt, lorsqu'il est envisagé, doit être progressif.
Le recours au méprobamate peut être envisagé en deuxième intention dans les crises aiguës, mais il ne doit s'agir en aucun cas d'un traitement au long cours.
Les antihistaminiques de type hydroxyzine doivent être évités en raison de leur effet anticholinergique.

Les hypnotiques
Leur prescription obéit aux mêmes recommandations que celles pour les anxiolytiques et leur usage doit être de courte durée après avoir tenté préalablement des mesures comportementales ou d'hygiène de vie. Si la prescription d'un hypnotique s'avère indispensable, il faut préférer des molécules à durée d'action courte (par exemple: zolpidem, zopiclone) et réévaluer régulièrement le traitement.
Il existe un risque d'hallucinations hypnagogiques ou diurnes chez les patients traités par zolpidem.
Les hypnotiques qui contiennent dans leur composition une molécule neuroleptique (Théralène®, Noctran®, Mépronizine®) ne doivent pas être utilisés dans ce contexte.

Les thymorégulateurs
Les données sont actuellement insuffisantes pour recommander la prescription des thymorégulateurs (sels de lithium, carbamazépine, valproate, divalproate) dans cette indication.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle est la place des soins ambulatoires ?
Thème : Anorexie mentale
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : Selon les moments et la gravité, les prises en charge peuvent se dérouler au travers de soins ambulatoires plus ou moins intensifs et/ou en hospitalisation.
Il est recommandé que toute prise en charge soit initialement ambulatoire, sauf en cas d'urgence somatique ou psychiatrique.
Il est recommandé de veiller à la cohérence et à la continuité de ces soins dans la durée entre les différentes étapes de la prise en charge et entre les différents intervenants. En particulier, il est recommandé en cas d'hospitalisation que :
- les soins hospitaliers soient relayés par des soins ambulatoires, soit séquentiels, soit en hôpital de jour, soit en consultation au minimum, car les patients ne sortent pas guéris .
- l'équipe soignante de l'hospitalisation remette en place les soins ambulatoires antérieurs ou organise un nouveau suivi pluridisciplinaire. Pour cela des échanges téléphoniques doivent être réalisés au cours de l'hospitalisation, des réunions de synthèse entre les partenaires
d'amont et d'aval sont indispensables et l'envoi rapide du compte rendu d'hospitalisation est nécessaire. Le patient et son entourage doivent être associés à l'organisation des soins.
Quel que soit le niveau de soin, il est recommandé d'adapter le cadre à l'âge du patient, exigeant une attention particulière envers les besoins éducatifs et sociaux des enfants et des adolescents, afin d'éviter les pertes de chance quant à leur avenir.
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Source : Association française pour le développement des approches spécialisées des troubles du comportement alimentaire (AFDAS-TCA), Fédération française de psychiatrie (FFP) Unité 669 de l'Inserm, dans le cadre d'un partenariat méthodologique, logistique et financier avec la Haute Autorité de Santé (HAS). Anorexie mentale : prise en charge
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Date de la source : 00-06-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle est la place des spychotropes ?
Thème : Alzheimer et maladies apparentées : prise en charge des troubles du comportement perturbateurs
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : Un traitement par psychotrope ne doit pas être instauré si les symptômes sont d'origine somatique ou iatrogène.
Les psychotropes peuvent être utilisés lorsque les techniques de soins appropriées sont d'efficacité insuffisante, notamment quand la sévérité des troubles du comportement met en danger le patient, altère son fonctionnement, ou est une menace ou une source importante de souffrance pour son entourage. Il est recommandé de les utiliser en synergie avec les techniques de soins (cf. schéma 1).
Il n'est pas recommandé de prescrire en première intention et sans évaluation préalable un traitement par psychotrope en cas d'opposition, de cris, de déambulations.
Les psychotropes n'ont pas d'effet préventif sur la survenue des troubles du comportement.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle est la place des traitements invasifs ?
Thème : Lombalgie
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : L'efficacité de l'acupuncture n'est pas démontrée dans la lombalgie chronique.
Il semble que la stimulation des zones gâchettes (neuro-réflexothérapie) ait un effet antalgique à court terme dans la lombalgie chronique (grade C), mais son intérêt éventuel reste à définir dans la prise en charge du lombalgique chronique (accord professionnel).
La thermocoagulation de la branche médiale du rameau dorsal postérieur du nerf spinal semble avoir un effet antalgique à court et moyen terme sur une population sélectionnée par des tests de provocation (grade B). Elle constitue un traitement d'indication exceptionnelle (accord professionnel).
Il n'y a pas d'étude attestant de l'intérêt éventuel de l'arthrodèse dans la lombalgie chronique isolée (sans signes radiculaires). Elle est réservée à quelques indications exceptionnelles (accord professionnel). Dans le cas particulier du spondylolisthésis dégénératif, des études complémentaires sont nécessaires pour préciser la place éventuelle de l'arthrodèse dans la prise en charge.
Les prothèses discales n'ont pas été évaluées dans la lombalgie chronique, et dans l'état actuel des connaissances, elles ne doivent pas être proposées (accord professionnel).
Le groupe rappelle que la découverte, à l'imagerie, d'une hernie discale isolée sans signes radiculaires ne doit pas conduire à proposer un traitement chirurgical ou une nucléolyse (accord professionnel).
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Source : ANAES. DIAGNOSTIC, PRISE EN CHARGE ET SUIVI DES MALADES ATTEINTS DE LOMBALGIE CHRONIQUE
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Date de la source : 01-12-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelle est la place des traitements médicamenteux ?
Thème : Addictions (Prise en charge des consommateurs de cocaïne)
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : Aucun agent pharmacologique n'a d'autorisation de mise sur le marché (AMM) en France dans le traitement des symptômes et complications liés à l'usage de cocaïne. Cependant, de nombreux essais cliniques ont permis d'identifier des agents pharmacologiques qui peuvent être utilisés dans certaines phases de la prise en charge des consommateurs de cocaïne (euphorie, symptômes de sevrage, craving, maintien d'abstinence).
La prescription d'un de ces médicaments doit mentionner l'absence d'AMM. Elle doit se faire dans le cadre d'un programme structuré, par une équipe spécialisée en addictologie, incluant une psychothérapie, quelle qu'elle soit, adaptée au patient (thérapie de soutien, psychodynamique, cognitivo-comportementale, etc.) et une prise en charge psychosociale. La participation à des groupes type NA ou CA peut être associée.
Les traitements médicamenteux peuvent être utilisés en fonction de l'objectif recherché :
- la gestion du syndrome de sevrage .
- la prévention de la rechute et l'aide au maintien de l'abstinence .
- le traitement des effets d'une intoxication aiguë à la cocaïne. Il n'existe pas de traitement de substitution de la cocaïne. En aucun cas, la buprénorphine haut dosage et la méthadone ne sont des traitements de substitution de la cocaïne. Les cibles cliniques du traitement médicamenteux sont l'euphorie, les symptômes de sevrage et le craving induits par la cocaïne.

Gestion du syndrome de sevrage
N-acétylcystéine (pas d'AMM dans cette indication) La N-acétylcystéine peut être utilisée hors AMM pour un sevrage thérapeutique, en ambulatoire ou hospitalier, chez des patients dépendants (chlorhydrate de cocaïne ou cocaïne base), sauf chez la femme enceinte dépendante. Une réduction modérée du syndrome de sevrage et du craving est constatée (grade C). La posologie proposée est de 1 200 mg/j (en 3 prises) pendant 21 jours. Elle peut être augmentée à 2400mg/j voire 3600mg/j. Il est nécessaire d'évaluer cliniquement la réduction des symptômes de sevrage et du craving. La prescription de la N-acétylcystéine n'est pas recommandée en cas :
- d'hypersensibilité à l'un des constituants .
- d'intolérance au fructose .
- de déficit en sucrase-isomaltase .
- de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose .
- de déficit en lactase .
- d'intolérance génétique au galactose. L'ensemble des effets indésirables de ce médicament est intégralement répertorié dans le résumé des caractéristiques du produit (RCP). Les effets indésirables les plus fréquents sont :
- douleurs épigastriques .
- nausées .
- diarrhée .
- prurit .
- céphalées.

Prévention de la rechute
Topiramate (pas d'AMM dans cette indication, inscrit sur la liste 1 des substances vénéneuses)
Le topiramate peut être utilisé hors AMM dans le cadre de la prévention de la rechute chez le patient dépendant à cocaïne (grade C). Dans cette indication, sa prescription est réservée aux centres spécialisés en addictologie.
La posologie proposée est de 100 à 200 mg/j. Elle doit être atteinte progressivement. Les schémas posologiques possibles sont :
-> 25 mg/j le soir pendant une semaine, puis augmentation progressive de la posologie de
- 25 ou 50 mg/j en 2 prises, par paliers d'une ou 2 semaines pour atteindre 100 mg/j .
- 25 mg/j le soir pendant une semaine, puis augmentation progressive de la posologie de 25 ou 50 mg/j jusqu'à 100 mg/j, en 2 prises, par paliers d'une ou 2 semaines pour atteindre 200 mg/j.
Avant l'instauration du traitement, les examens suivants doivent notamment être pratiqués : bilan hépatique complet, ionogramme sanguin, hémogramme, urée et créatinine plasmatiques, ECG, test de grossesse.
La durée du traitement dans les études disponibles est de 3 mois. L'arrêt du traitement doit être progressif et contrôlé médicalement.
Le topiramate est contre-indiqué en cas :
- d'hypersensibilité à l'un des constituants du produit .
- d'hypersensibilité connue aux sulfamides .
- d'association avec le millepertuis .
- de grossesse et d'allaitement.
L'ensemble des effets indésirables de ce médicament est intégralement répertorié dans le RCP. Les effets indésirables les plus fréquents, rapportés surtout en début de traitement, sont :
- paresthésies .
- somnolence .
- nervosité .
- anorexie avec perte de poids .
- asthénie .
- nausées, douleurs abdominales .
- augmentation des enzymes hépatiques.

Disulfirame (pas d'AMM dans cette indication, inscrit sur la liste 1 des substances vénéneuses)
Le disulfirame peut être utilisé hors AMM en prévention de rechute chez les patients ayant une double dépendance à l'alcool et la cocaïne (grade B). Dans cette indication, il est réservé aux centres spécialisés en addictologie. Le maintien de l'abstinence pour la cocaïne est meilleur chez les patients qui réussissent à ne pas consommer d'alcool pendant toute la durée du traitement.
La posologie proposée est de 250 mg/j.
Avant l'instauration du traitement, les examens suivants doivent notamment être pratiqués : bilan hépatique (recherche d'une cytolyse ou cholestase préexistantes), ECG, fond d'oeil (recherche de neuropathie optique), électroencéphalogramme (recherche de signes d'épilepsie), test de grossesse.
La durée du traitement est de 12 semaines.
Le disulfirame est contre-indiqué en cas :
- d'hypersensibilité au disulfirame ou à l'un des autres constituants du comprimé .
- d'insuffisance hépatique sévère .
- d'insuffisance rénale .
- d'insuffisance respiratoire sévère .
- de diabète .
- d'atteintes neuropsychiques .
- d'atteinte cardio-vasculaire .
- de prise de boissons alcoolisées ou de médicament contenant de l'alcool depuis moins de 24 heures. L'ensemble des effets indésirables de ce médicament est intégralement répertorié dans le RCP. Les effets indésirables les plus fréquents sont :
- somnolence, fatigue en début de traitement .
- goût métallique dans la bouche .
- troubles digestifs .
- polynévrite des membres inférieurs .
- atteinte de la vision .
- troubles du comportement et de la mémoire .
- céphalées .
- allergie cutanée.
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Date de la source : 00-05-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle est la place du traitement médical dans les tendinopathies avec rupture ?
Thème : Epaule douloureuse
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : La prise en charge médicale n'est pas différente de celle de l'ensemble des tendinopathies (grade C).
Le principe d'un traitement médical de première intention au cours des tendinopathies de la coiffe des rotateurs avec rupture peut donc être retenu (grade C).
En l'absence d'amélioration après 6 mois de traitement, l'indication chirurgicale doit être discutée. Le risque de dégénérescence graisseuse musculaire compromet le pronostic du résultat d'un traitement chirurgical et fonctionnel (grade C).
Les ruptures de la coiffe sont de gravité variable allant de la rupture partielle d'un tendon à la rupture massive de trois ou quatre tendons. La tolérance peut dépendre de la demande fonctionnelle individuelle. Toutes les ruptures ne nécessitent pas de réparation chirurgicale (grade C).
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Source : HAs. Modalités de prise en charge d'une épaule douloureuse chronique non instable chez l'adulte
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Date de la source : 01-04-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelle est la place du traitement médical dans les tendinopathies calcifiantes ?
Thème : Epaule douloureuse
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : En première intention
Les antalgiques, les anti-inflammatoires non stéroïdiens par voie orale et les infiltrations cortisoniques sous-acromiales sont au premier rang des traitements. Les infiltrations radio ou écho-guidées ont une efficacité supérieure aux infiltrations non guidées (grade C).
La physiothérapie par ultrasons est une technique de rééducation validée par les résultats d'une étude randomisée (grade B).

Dans les formes rebelles
La ponction-lavage-aspiration peut être proposée dans les calcifications radiographiquement homogènes et volumineuses (grade C).
L'intérêt de la lithotritie est étayé par une littérature méthodologiquement recevable. Son utilisation apparaît actuellement limitée en France (grade B).
L'arthroscopie apparaît donc le traitement de dernière intention au cours des tendinopathies calcifiantes (grade C).
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Source : HAs. Modalités de prise en charge d'une épaule douloureuse chronique non instable chez l'adulte
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Date de la source : 01-04-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelle est la population sur laquelle faire porter le repérage ciblé ?
Thème : Anorexie mentale
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : Un repérage ciblé est recommandé :
- sur les populations à risque, où la prévalence est maximale :
* adolescentes,
* jeunes femmes,
* mannequins,
* danseurs et sportifs (disciplines esthétiques ou à catégorie de poids : sports valorisant ou nécessitant le contrôle du poids . disciplines à faible poids corporel tels les sports d'endurance), notamment de niveau de compétition,
* sujets atteints de pathologies impliquant des régimes telles que le diabète de type 1, l'hypercholestérolémie familiale etc..
- ou en présence de signe(s) d'appel (cf. question dédiée).

Ceci concerne notamment les médecins délivrant les certificats de non-contre-indication à la pratique sportive (médecins généralistes, pédiatres, médecins du sport), les médecins scolaires, de l'université, du travail, etc. Il est à noter que les personnes atteintes de TCA consultent plus fréquemment leur médecin généraliste que la population générale dans les années précédant le diagnostic pour des plaintes somatiques diverses.

Titre : Quelle est la prise en charge optimale du diabète chez un patient aux antécédents d'AVC ?
Thème : AVC
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : - Chez le diabétique, l'objectif de la PA est < 130/80 mmHg (grade B). Le choix de la classe médicamenteuse dépendra du statut rénal. En cas de microalbuminurie, un inhibiteur du système rénine-angiotensine est recommandé compte tenu de l'action complémentaire démontrée de ce traitement en termes de néphroprotection (grade B).
- Un traitement par statine est recommandé quel que soit le niveau de LDL-cholestérol (grade B). Il est recommandé d'obtenir un taux de LDL-cholestérol < 1 g/l.
- Un contrôle glycémique strict est recommandé pour réduire les complications microvasculaires (grade A) et macrovasculaires (grade B). L'objectif est la quasi-normalisation glycémique (HbA1c < 6,5 %) (grade B). Cet objectif devra être adapté au profil du patient (âge
physiologique, ancienneté du diabète, comorbidités, espérance de vie et risque iatrogène).
- Les mesures d'hygiène de vie (arrêt du tabac, diététique, exercice physique, prise en charge pondérale) sont indispensables.
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Source : HAs. Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire
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Date de la source : 01-03-2008
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quelle est la stratégie thérapeutique recommandées pour les grossesses de moins de 7 à 9 semaines ?
Thème : IVG par méthode médicamenteuse
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Le traitement indiqué par l'AMM de la Mifégyne® est une prise de 200 mg de mifépristone suivie 36 à 48 h plus tard, de 1 mg de géméprost par voie vaginale. La dose de 600 mg de mifépristone, également indiquée dans l'AMM de la Mifégyne®, ne permet pas d'améliorer les taux de succès et de grossesses évolutives.

Les taux de grossesses évolutives obtenus avec la séquence mifépristone - géméprost sont de l'ordre de 0,5 % avant 8 SA et de l'ordre de 1,5 % entre 8 et 9 SA, quelle que soit la dose de mifépristone (200 mg ou 600 mg).

Les taux de grossesses évolutives obtenus avec la séquence mifépristone 600mg- misoprostol 400 µg par voie orale (utilisé hors AMM entre 7 et 9 SA) sont supérieurs à 2 %. Ce traitement est insuffisamment efficace après 7 SA. Il n'est pas prouvé que la répétition systématique de la dose de misoprostol (non recommandée par l'AMM) augmente l'efficacité
de la séquence mifépristone - misoprostol jusqu'à 9 SA.

L'administration de 800 µg de misoprostol (après 200 mg ou 600 mg de mifépristone) par voie vaginale (hors AMM) est plus efficace que par voie orale (hors AMM), mais entraîne plus fréquemment des douleurs abdomino-pelviennes que la voie orale. De très rares cas de chocs septiques fatals à Clostridium sordeli survenus après utilisation de misoprostol par voie vaginale et prise de mifépristone ont été déclarés, sans lien de cause à effet démontré. Les cliniciens doivent connaître cette complication potentiellement fatale.

Les études évaluant l'efficacité du misoprostol, après 200 mg de mifépristone, selon sa voie d'administration sont en faveur d'une efficacité de la voie sublinguale (hors AMM) et buccale (hors AMM) comparable à celle de la voie vaginale (hors AMM), et supérieure celle de la voie orale (hors AMM au-delà de 7 SA) jusqu'à 9 SA. Cependant les données disponibles sont limitées pour ces comparaisons. Les diarrhées, vomissements, fièvres et frissons sont plus fréquents avec la voie sublinguale et buccale qu'avec les voies vaginale et orale. Les douleurs abdomino-pelviennes sont quasiment systématiques et perçues de façon comparable pour les voies sublinguale, buccale et vaginale, et sont supérieures par rapport à la voie orale.
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Source : HAs. Interruption volontaire de grossesse par méthode médicamenteuse. Recommandation. Décembre 2010
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Date de la source : 00-12-2010

Titre : Quelle est la stratégie thérapeutique recommandées pour les grossesses de moins de 7 semaines ?
Thème : IVG par méthode médicamenteuse
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Les séquences de traitement recommandées sont celles de l'AMM de la Mifégyne® :
- une prise de 600 mg de mifépristone par voie orale suivie, 36 à 48 h plus tard, de 400 µg de misoprostol par voie orale .
- une prise de 200 mg de mifépristone par voie orale suivie 36 à 48 h plus tard, de 1 mg de géméprost par voie vaginale.
L'utilisation d'une prise de 200 mg de mifépristone par voie orale suivie, 36 à 48 h plus tard, de 400 µg de misoprostol par voie orale (séquence hors AMM) est une pratique rapportée par les praticiens et conduisant à des taux de succès comparables à ceux obtenus avec une posologie de 600 mg de mifépristone, respectivement de l'ordre de 91 % et 93 %3. Le taux global de recours à un geste d'aspiration endo-utérine est comparable pour ces deux doses de mifépristone.
Néanmoins, il n'est pas exclu que la dose de 200 mg de mifépristone puisse entraîner jusqu'à 2,6 % de grossesses évolutives de plus que la dose de 600 mg, ce qui ferait environ 2 400 grossesses évolutives supplémentaires par an en France.
La visite de contrôle après deux semaines prévue par la réglementation française doit permettre d'identifier ces grossesses persistantes, et d'avoir recours dans ce cas à une méthode chirurgicale. Cependant, cette visite de contrôle n'est pas toujours réalisée, et les femmes peuvent ne pas être conscientes de la poursuite de la grossesse, ce qui peut les conduire à dépasser le délai légal de l'IVG chirurgicale (14 SA). Cela pourrait aboutir à la poursuite de grossesses non prévues dont le nombre serait de l'ordre de 150 cas supplémentaires et pourrait atteindre, avec les hypothèses maximalistes, 300 à 400 cas supplémentaires par an en France avec la dose de 200 mg de mifépristone comparativement à celle de 600 mg. Le rapport bénéfice/risque peut de ce fait être moins favorable avec une dose de 200 mg de mifépristone. Par conséquent, le professionnel se doit d'informer la patiente d'un risque possible de poursuite de grossesse, de l'obligation d'avoir dans ce cas recours à une méthode chirurgicale si l'interruption de grossesse est toujours désirée et de l'absolue nécessité du contrôle après deux semaines prévu par la réglementation française.
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Source : HAs. Interruption volontaire de grossesse par méthode médicamenteuse. Recommandation. Décembre 2010
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Date de la source : 00-12-2010

Titre : Quelle est la surveillance ophtalmologique à mettre en place chez le patient diabétique ?
Thème : Diabète
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : La surveillance annuelle du fond d'oeil est recommandée chez tout patient diabétique de type 2 pour permettre le diagnostic précoce de la rétinopathie (Recommandation de grade A).
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Source : AFSSAPS, HAs. TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Actualisation)
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Date de la source : 28-11-2006
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle est la trajectoire de la consommation ?
Thème : Addictions (Prise en charge des consommateurs de cocaïne)
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Repérage
Outil d'aide à la décision : Les consommateurs de cocaïne constituent une population hétérogène. La trajectoire de consommation est caractérisée par une discontinuité et les spécificités de la clinique de la dépendance à la cocaïne tiennent à cette discontinuité. Le parcours de consommation peut évoluer en passant par plusieurs phases.

Consommation «occasionnelle»
Les premières consommations concernent généralement les adultes jeunes et, de plus en plus, des adolescents. Elles sont principalement associées à des activités sociales et dans des circonstances festives ou dans certains milieux de travail. Les sujets de ce groupe n'ont pas une consommation régulière du produit.
Les motivations de ces consommateurs sont la recherche d'euphorie, de sensation intérieure de bien-être, de convivialité et de vivre une expérience intense, mais aussi la recherche d'une amélioration des performances (regain d'énergie, diminution de la sensation de fatigue, amélioration de la confiance en soi, accélération de la pensée, performances sexuelles, expériences sociales, etc.), voire une recherche de « suradaptation » à un milieu, à un groupe.

Abus ou usage nocif pour la santé
Le passage de l'usage occasionnel à l'abus (usage nocif) constitue l'une des cibles essentielles du repérage. L'abus survient quand la recherche de l'euphorie et des effets plaisants devient une préoccupation pour l'usager, qui se met à consommer de façon plus fréquente, plus régulière et plus intense, malgré l'apparition des premières conséquences personnelles et sociales.
Avec la répétition des prises, se dessine un parcours fait de « montées et de descentes » de plus en plus difficile à gérer. Les premiers signes de perte de contrôle apparaissent : répétition et rapprochement de la fréquence des binge (consommation massive sur un laps de temps court), des envies irrépressibles de consommer, des problèmes personnels et sociaux, etc. La consommation peut se faire de manière journalière, mais des consommations hebdomadaires peuvent également correspondre à un abus.

Dépendance
La dépendance à la cocaïne est caractérisée par :
- la répétition cyclique des consommations et l'impossibilité de s'arrêter malgré la connaissance des conséquences négatives .
- l'ambivalence forte entre le désir d'arrêter et l'attirance du produit .
- l'orientation du comportement quotidien vers la recherche de substance .
- la fréquence et l'intensité des rechutes même après une période d'abstinence prolongée. La dépendance accroît l'ampleur des dommages sanitaires, sociaux et financiers.
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Date de la source : 00-05-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle hygiène des pieds est recommandée ?
Thème : Pied personne âgée
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé au patient ou aux aidants d'effectuer une toilette quotidienne du pied à l'eau et au savon et de sécher soigneusement le pied en insistant sur les espaces interdigitaux (grade B).
L'application de corps gras neutres réduit la sécheresse cutanée (niveau de preuve 2). La littérature ne permet pas de comparer l'efficacité de ces différents produits entre eux. L'application est de préférence effectuée juste après la toilette afin de bénéficier de l'hydratation des couches superficielles et évite les espaces interdigitaux afin de ne pas augmenter la macération. La zone talonnière est surveillée pour prévenir l'apparition de crevasses et de fissurations.
Si le patient apprécie les pédiluves, il est recommandé que leur durée n'excède pas 10 minutes dans une eau à température contrôlée.
Il est déconseillé d'appliquer des produits antiseptiques de manière itérative en dehors des indications spécifiques de ces traitements.
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Source : HAs. LE PIED DE LA PERSONNE ÂGÉE : APPROCHE MÉDICALE ET PRISE EN CHARGE DE PÉDICURIE-PODOLOGIE
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle imagerie pratiquer ?
Thème : Radiologie
Chapitre : Bilan Sous-chapitre : Examens complémentaires
Complément : Voir toute la recommandation
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Source : Guide du bon usage des examens d'imagerie médicale
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Date de la source : 01-01-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelle imagerie réaliser ?
Thème : Lombalgie
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Imagerie
Outil d'aide à la décision : Des radiographies du rachis lombaire (au minimum de face et de profil, éventuellement complétées par des clichés de ¾ du rachis) sont recommandées en première intention. Les autres incidences (par exemple sacro-iliaques, charnière dorso-lombaire) ne sont justifiées que s'il existe une suspicion clinique de spondylarthropathie. En règle habituelle, il n'est pas nécessaire de faire d'autres examens de radiologie, ni de les répéter en l'absence d'évolution clinique (accord professionnel).
L'indication d'un scanner ou d'une IRM doit demeurer exceptionnelle en fonction du contexte clinique. Le groupe insiste sur le fait que ces examens doivent nécessairement être précédés du bilan radiologique standard. L'IRM, non irradiant, est préférable au scanner. Le scanner conserve sa place en cas de contre -indication ou d'inaccessibilité de l'IRM afin d'éliminer une lombalgie non commune. Il n'y a pas lieu de prescrire de myélographie ou de myéloscanner (accord professionnel).
Il n'est pas recommandé de réaliser de nouveaux examens dans l'année qui suit la réalisation des premiers, sauf évolution des symptômes ou pour s'assurer de l'absence de contre-indications d'une thérapeutique nouvelle (par exemple, manipulations vertébrales) (accord professionnel)
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Source : ANAES. DIAGNOSTIC, PRISE EN CHARGE ET SUIVI DES MALADES ATTEINTS DE LOMBALGIE CHRONIQUE
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Date de la source : 01-12-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelle information délivrer aux femmes ?
Thème : Grossesses à risque : orientation des femmes enceintes entre les maternités en vue de l'accouchement
Chapitre : Information du patient Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Dès l'entretien précoce du premier trimestre, il est recommandé d'apporter à toute femme enceinte une information sur l'offre de soins et de prévention dans le cadre du réseau de santé périnatale existant, régional comme de proximité.
Le professionnel doit se renseigner sur :
- le réseau de santé auquel la femme enceinte est peut-être déjà intégrée (si elle souhaite lui en faire part) .
- les professionnels de santé par lesquels elle est suivie pour une affection connue .
- le lieu d'accouchement qu'elle envisage, ses lieux de domicile et de travail,
- ses projets de déménagement en cours de grossesse.
En cas de grossesse normale, une information sur les professionnels à qui la femme enceinte peut se référer doit lui être proposée (en vue du suivi de grossesse et de l'accouchement).
En cas de maladie ou de risque connus, l'information s'étend aux professionnels et établissements auxquels elle peut être amenée à s'adresser, en urgence ou en dehors d'une urgence.
Le document écrit d'information du réseau de santé périnatale doit être remis à toute femme enceinte en même temps que le carnet de maternité. Ce document contient une description du réseau de proximité et des autres maternités disponibles, des professionnels de ville et de ceux des maternités. Ces deux documents constituent le support écrit d'un échange oral entre le professionnel et la femme enceinte.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-12-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle information donner à la patiente enceinte atteinte d'une MTEV ?
Thème : Gynécologie
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : La patiente doit être informée :
- qu'il s'agit d'une pathologie grave avec risque d'embolie pulmonaire, voire de décès .
- que la TVP comporte un risque d'évolution vers l'insuffisance veineuse, et de troubles trophiques cutanés.
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Source : ANAES. THROMBOPHILIE ET GROSSESSE PRÉVENTION DES RISQUES THROMBOTIQUES MATERNELS ET PLACENTAIRES
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Date de la source : 14-03-2003
Type de document : Information du patient

Titre : Quelle information donner à la patiente ?
Thème : IVG par méthode médicamenteuse
Chapitre : Information du patient Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Dans tous les cas où cela est possible, les femmes doivent pouvoir choisir la méthode, médicamenteuse ou chirurgicale, et recevoir une information détaillée2. Cette information renforce la satisfaction des femmes après IVG.

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Source : HAs. Interruption volontaire de grossesse par méthode médicamenteuse. Recommandation. Décembre 2010
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Date de la source : 00-12-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle information donner à la patiente atteinte d'une pathologie vasculaire placentaire ?
Thème : Gynécologie
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : La patiente doit être informée :
- des bénéfices escomptés et des modalités de prise de l'aspirine ainsi que d'un éventuel traitement par HBPM .
- de la persistance du risque de récidive de PVP malgré le traitement préventif, même si la récidive est souvent de moindre gravité et/ou plus tardive que l'(les) antécédent(s).
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Source : ANAES. THROMBOPHILIE ET GROSSESSE PRÉVENTION DES RISQUES THROMBOTIQUES MATERNELS ET PLACENTAIRES
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Date de la source : 14-03-2003
Type de document : Information du patient

Titre : Quelle information ne faut il pas oublier de donner ?
Thème : Polyarthrite rhumatoïde
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé d'informer tout patient atteint de PR de l'existence d'associations de malades, notamment dès que le diagnostic est formellement établi, et de lui en communiquer les coordonnées s'il le souhaite (accord professionnel).
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Source : HAs. Polyarthrite rhumatoïde : aspects thérapeutiques hors médicaments et chirurgie - aspects médico-sociaux et organisationnels
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Date de la source : 21-05-2007
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quelle orientation en cas d'éclampsie ?
Thème : Grossesses à risque : orientation des femmes enceintes entre les maternités en vue de l'accouchement
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Définition
Prééclampsie : association d'une HTA à une protéinurie (> 0,3 grammes/24 heures).
Prééclampsie précoce : prééclampsie survenant avant 32 semaines d'aménorrhée.
Prééclampsie sévère : prééclampsie + au moins l'un des critères suivants :
- HTA sévère (PAS > 160 mmHg et/ou PAD > 110 mmHg) .
- atteinte rénale avec une oligurie (< 500 ml/24 h) ou une créatinine > 135 µmol/L ou une protéinurie> 5 g/j .
- oedème aigu pulmonaire, barre épigastrique persistante, syndrome d'hémolyse, de cytolyse hépatique, thrombopénie .
- éclampsie ou troubles neurologiques rebelles (troubles visuels, réflexes ostéotendineux polycinétiques, céphalées) .
- thrombopénie < 100 Giga/L .
- hématome rétroplacentaire ou retentissement foetal (retard de croissance intra-utérin, mort foetale in utero).

Risque élevé de prééclampsie : au moins l'une des caractéristiques suivantes :
- au moins un antécédent de prééclampsie sévère et précoce .
- néphropathie ou maladie auto-immune, lupus ou syndrome des antiphospholipides.

Orientation
Femmes enceintes à risque élevé de prééclampsie
Il est recommandé que leur suivi et leur prise en charge fassent l'objet d'une concertation multidisciplinaire (obstétricien, néphrologue, cardiologue, spécialiste de l'hypertension artérielle, médecin interniste).
Quel que soit le type de maternité envisagé, il est proposé que l'orientation soit établie en fonction de l'évaluation :
- du risque d'une récidive de prééclampsie .
- des complications maternelles .
- du terme et de l'estimation pondérale foetale.

Femmes enceintes ayant une prééclampsie
Elles doivent être prises en charge dans une maternité de niveau adapté au terme de la grossesse et à l'estimation pondérale foetale, quel que soit type de maternité.

Femmes enceintes ayant une prééclampsie sévère
Elles doivent être orientées vers une maternité associée à un service de réanimation adulte. Le niveau de soin pédiatrique doit être adapté au terme de la grossesse et à l'estimation du poids foetal et au type de traitement antihypertenseur reçu (tel qu'un B-bloquant).
Il est recommandé que toute femme enceinte ayant eu une prééclampsie sévère et/ou précoce ait un bilan et une consultation post-partum par un obstétricien pour :
- évaluer le risque de récidive de la prééclampsie pour les grossesses ultérieures .
- la conseiller sur les éventuels traitements alors nécessaires.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-12-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle orientation en cas d'HTA ?
Thème : Grossesses à risque : orientation des femmes enceintes entre les maternités en vue de l'accouchement
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Définition
Pendant la grossesse l'hypertension artérielle (HTA) est définie par une pression artérielle systolique (PAS) > 140 mmHg et/ou une pression artérielle diastolique (PAD) > 90 mmHg. HTA préexistante à la grossesse : HTA diagnostiquée avant 20 semaines d'aménorrhée ou diagnostiquée rétrospectivement lorsque l'HTA ne se normalise pas dans un délai de 12 semaines après l'accouchement.

Orientation
Les femmes enceintes ayant une HTA préexistante bien contrôlée et en l'absence de signes de prééclampsie peuvent accoucher dans tout type de maternité sous réserve d'une surveillance (clinique, biologique, échographique) maternelle et fœtale adaptée à l'évolution.
Les femmes enceintes ayant une HTA mal équilibrée ou compliquée doivent être prises en charge dans une maternité en lien avec un spécialiste de la prise en charge de l'HTA (néphrologue, cardiologue). Il est conseillé que le spécialiste de la prise en charge de l'HTA :
- soit en lien avec le plateau technique habituel de la maternité concernée .
- puisse réaliser le bilan étiologique de l'HTA. Quel que soit le type de la maternité, il est recommandé de disposer d'un service de soins continus ou intensifs pour adultes et/ou d'un service de réanimation adulte à proximité de la maternité.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-12-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle orientation en cas d'HTA gravidique ?
Thème : Grossesses à risque : orientation des femmes enceintes entre les maternités en vue de l'accouchement
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Définition
HTA non identifiée avant la grossesse et apparaissant après 20 semaines d'aménorrhée, sans protéinurie. Cette HTA se normalise après l'accouchement.
Orientation
Les femmes enceintes présentant une HTA gravidique bien contrôlée et en l'absence de signes de prééclampsie peuvent accoucher dans tout type de maternité sous réserve d'un suivi maternel et foetal adapté (clinique, biologique, échographique).
Les femmes enceintes présentant une HTA gravidique mal équilibrée ou compliquée (HTA maligne) doivent être prises en charge dans une maternité en lien avec un spécialiste de la prise en charge de l'HTA. Il est conseillé que le spécialiste de la prise en charge de l'HTA
- soit en lien avec le plateau technique habituel de la maternité concernée .
- puisse réaliser le bilan étiologique de l'HTA.

Lorsqu'une orientation est envisagée, quel que soit le type de la maternité, il est recommandé de disposer d'un service de soins continus ou intensifs pour adultes et/ou d'un service de réanimation adulte à proximité de la maternité.

Pour le risque de prééclampsie se référer à la page 6.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-12-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle orientation en cas d'obésité ?
Thème : Grossesses à risque : orientation des femmes enceintes entre les maternités en vue de l'accouchement
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Définition
Obésité morbide : IMC supérieur à 40 kg/m2 ou IMC supérieur à 35 kg/m2 associé à deux comorbidités de l'obésité.

Orientation
Une consultation obstétricale et anesthésique précoce au cours de la grossesse est indispensable afin d'évaluer les risques relatifs à l'obésité, en lien avec le médecin généraliste.
Une orientation précoce et réalisée au 2e trimestre de la grossesse est recommandée.
En cas d'antécédent de chirurgie bariatrique, une prise en charge multidisciplinaire est recommandée (obstétricien, anesthésiste-réanimateur, équipe de nutrition, chirurgien).
En cas d'obésité morbide, il est recommandé de s'assurer au plus tôt que la maternité où souhaite accoucher la femme enceinte a la capacité de la prendre en charge pour l'accouchement. Quel que soit le type de la maternité, les contraintes logistiques d'équipement en matériel, d'organisation des équipes et des modalités de transport doivent être évaluées en fonction des mensurations et du poids de la femme enceinte. Ces recommandations sont particulièrement importantes dans le cas d'une obésité morbide.
L'orientation de ces femmes obèses dépend, en dehors de comorbidités associées, des réponses aux évaluations précédentes et de l'accord obstétrico-anesthésique.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-12-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle orientation en cas de diabète ?
Thème : Grossesses à risque : orientation des femmes enceintes entre les maternités en vue de l'accouchement
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : DIABETE GESTATIONNEL
Trouble de la tolérance glucidique conduisant à une hyperglycémie de sévérité variable, débutant ou diagnostiqué pour la première fois pendant la grossesse, quels que soient le traitement nécessaire et l'évolution dans le post-partum.
Orientation:
Elle peut se faire dans tout type de maternité :
- sous réserve de l'absence de pathologie maternelle ou foetale associée .
- après une concertation multidisciplinaire (endocrinologue, nutritionniste, diététicienne, obstétricien, médecin généraliste).

DIABÈTE DE TYPE 1 ET 2 PRÉEXISTANT
Les femmes enceintes ayant un diabète de type 1 ou 2 antérieurement à leur grossesse doivent être prises en charge dans une maternité par un obstétricien collaborant régulièrement avec une équipe diabétologique (endocrinologue, nutritionniste, diététicienne) et avec leur médecin généraliste.

Orientation:
En l'absence de comorbidité maternelle et en cas de diabète équilibré, il est recommandé que l'organisation logistique, quel que soit le type de maternité, soit en mesure d'assurer la surveillance et la prise en charge des accidents hypoglycémiques et des autres complications possibles des nouveau-nés de mère diabétique.
La maternité doit être en capacité d'assurer la réalisation :
- d'un examen pédiatrique à la naissance .
- d'une surveillance attentive du nouveau-né par des glycémies, des dextros, systématiques et précoces .
- d'un apport de sucre, oral ou intraveineux, au nouveau-né si nécessaire. Il est recommandé que les maternités s'assurent de la validité des appareils de mesure des dextros pour les nouveau-nés (matériovigilance).

En cas de comorbidité maternelle liée au diabète ou de déséquilibre du diabète en cours de grossesse, l'orientation doit se faire vers une structure disposant du spécialiste adapté à la pathologie maternelle identifiée.
En cas de dépistage échographique d'une cardiomyopathie hypertrophique du foetus, il est recommandé que la maternité :
- dispose d'une unité de néonatologie .
- puisse réaliser une échographie cardiaque néonatale.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-12-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle orientation en cas de grossesse multiple ?
Thème : Grossesses à risque : orientation des femmes enceintes entre les maternités en vue de l'accouchement
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Il est fondamental d'informer précocement les femmes enceintes de grossesses multiples de la possibilité d'un transfert en urgence et du risque de séparation mère-enfants du fait :
- d'un risque important de prématurité (près d'un cas sur deux en cas de grossesses gémellaires) .
- des complications spécifiques (syndrome transfuseur-transfusé) des grossesses gémellaires monochoriales.

Il est fondamental de déterminer la chorionicité (dans le 1er trimestre de la grossesse) par un échographiste ayant une pratique du diagnostic de la chorionicité.

Orientation
Le suivi, la surveillance et l'accouchement ne peuvent s'envisager qu'au sein d'une équipe ayant la pratique de la prise en charge des grossesses multiples, d'un point de vue échographique et clinique. Les complications à envisager sont :
- la prématurité .
- le risque de syndrome transfuseur-transfusé .
- la survenue d'une hypotrophie d'un ou plusieurs des jumeaux. La prise en charge de l'accouchement peut être envisagée dans tous les types de maternité, sous réserve :
- les exigences de disponibilité d'une équipe pédiatrique en nombre suffisant au moment de l'accouchement .
- du nombre de sages-femmes et d'obstétriciens disponibles .
- de l'adéquation du type de maternité au terme et à l'estimation pondérale des foetus.

Cas particuliers
Grossesses gémellaires monochoriales biamniotiques
Il est recommandé que l'accouchement des grossesses gémellaires monochoriales biamniotiques soit réalisé dans les maternités qui disposent de la disponibilité immédiate et permanente d'un gynécologue obstétricien, d'un anesthésiste-réanimateur et d'une équipe pédiatrique en effectif et compétence en réanimation adaptés au nombre de foetus et au degré de prématurité.
Absence de consensus sur le lieu du suivi de ces grossesses : tout type de maternité sous réserve du dépistage échographique des complications foetales qui doit être réalisé par un échographiste ayant une pratique du dépistage du syndrome transfuseur-transfusé et de l'anémie foetale et travaillant en lien avec un centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal.

Grossesses gémellaires monochoriales monoamniotiques
Elles doivent être prises en charge dans une maternité de type II ou III en raison de la prématurité induite
et de la nécessité de plusieurs intervenants pédiatriques.

Grossesses triples et au-delà
Elles doivent être prises en charge dans une maternité avec l'assurance de disponibilité d'une équipe pédiatrique en nombre suffisant au moment de l'accouchement, et de l'adéquation du type de maternité au terme et à l'estimation pondérale des foetus (dans la grande majorité des cas une maternité de type III est recommandée).
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-12-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle orientation en cas de haut risque d'accouchement prématuré avec membrane intactes ?
Thème : Grossesses à risque : orientation des femmes enceintes entre les maternités en vue de l'accouchement
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Les facteurs de haut risque d'accouchement prématuré (AP) sont (liste non exhaustive) :
- un antécédent de fausse couche tardive (à l'exclusion des morts foetales in utero avec expulsion différée) ou d'accouchement prématuré avant 34 semaines d'aménorrhée .
- les grossesses multiples .
- une anomalie müllerienne (par exemple : malformation utérine, exposition in utero au Distilbène®).

Il est recommandé d'informer précocement les femmes enceintes ayant un haut risque d'accouchement prématuré des risques de transfert en urgence et de séparation mère-enfant. Cette information est primordiale.

Orientation
Le lieu de naissance doit être adapté au terme et à l'estimation pondérale du foetus. En fonction de l'évaluation du risque d'accouchement prématuré, l'orientation de la grossesse est réalisée suivant des protocoles propres à chaque réseau dans le but d'optimiser le lieu d'accouchement en tenant compte de l'âge gestationnel.
Si une hospitalisation est nécessaire : l'orientation se fait vers une maternité adaptée par discussion au cas par cas, en fonction du terme de la grossesse et de l'estimation du poids foetal :
- l'orientation en maternité de type III est recommandée avant 32 SA ou devant une estimation pondérale de moins de 1 500 grammes .
- l'orientation est à proposer en maternité de type II (permettant les soins intensifs de néonatologie) à 32 semaines d'aménorrhée ou un peu avant, dans la 32e semaine d'aménorrhée (selon les possibilités ouvertes pour certains établissements en concertation régionale) :
- si l'estimation du poids foetal est supérieure à 1 500 grammes .
- et en l'absence de pathologies foetales.
Cette orientation doit faire l'objet d'une discussion au cas par cas entre le médecin qui adresse la femme enceinte et le médecin qui la reçoit au sein de chaque réseau de périnatalité. Ces critères peuvent varier en fonction des conditions spécifiques de chaque maternité, selon les protocoles et les conventions établis au sein de son réseau périnatal.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-12-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle orientation en cas de haut risque d'hémorragie du post-partum ?
Thème : Grossesses à risque : orientation des femmes enceintes entre les maternités en vue de l'accouchement
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Définition
Toute femme qui accouche est à risque d'hémorragie du post-partum. Les circonstances suivantes sont considérées comme étant à haut risque d'hémorragie du post-partum (liste non exhaustive) :
- forte suspicion de défaut de placentation (placenta acreta, percreta, prævia recouvrant, utérus cicatriciel avec placenta en regard) .
- existence de troubles sévères de l'hémostase .
- antécédent d'hémorragie grave du péripartum.
Le haut risque d'hémorragie du post-partum peut être découvert au cours de la grossesse (suspicion de placenta acreta), motivant, parfois tardivement, une orientation vers un autre lieu d'accouchement.

Certaines situations peuvent être considérées comme étant à risque intermédiaire d'hémorragie (liste non exhaustive) :
- la prééclampsie .
- les distensions utérines (par exemple macrosomie, jumeaux, hydramnios).

Orientation
Toutes les maternités doivent être capables de faire face à la prise en charge d'une hémorragie du post-partum.
Les femmes enceintes sans haut risque hémorragique peuvent être prises en charge dans la maternité d'origine sous réserve de l'effective disponibilité des compétences et des moyens nécessaires à la prise en charge de ces femmes enceintes.
Les femmes enceintes à haut risque hémorragique doivent être prises en charge dans un centre approprié et qualifié, doté 24 h/24 :
- d'un dépôt de produits sanguins labiles sur place .
- d'un service de soins intensifs pour adultes .
- de moyens humains associés à un plateau technique adapté (chirurgie +/- embolisation artérielle, liste non exhaustive).
L'orientation doit faire l'objet d'une discussion pluridisciplinaire entre les équipes anesthésiques et obstétricales. Le type de maternité doit être adapté au terme et à l'estimation pondérale du foetus.
Une forte suspicion de pathologie rare d'implantation du placenta doit faire l'objet :
- d'une procédure spécifique avec une collaboration entre les obstétriciens et les anesthésistes-réanimateurs .
- d'une éventuelle orientation vers une structure permettant la réalisation d'un traitement conservateur(par exemple une embolisation artérielle utérine).

Situations à risque d'hémorragie intermédiaire :
Elles peuvent faire l'objet d'une discussion par l'équipe obstétricale selon les possibilités de prise en charge de la maternité :
- éloignement d'un centre de dépôt de sang .
- disponibilité d'une compétence chirurgicale.


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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-12-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle orientation en cas de retard de croissance in-utérin ?
Thème : Grossesses à risque : orientation des femmes enceintes entre les maternités en vue de l'accouchement
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Définition
Le retard de croissance intra-utérin (RCIU) est suspecté sur des critères échographiques lorsque les biométries et l'estimation du poids foetal sont inférieures au dixième centile ou à - 2 déviations standard selon la courbe de croissance utilisée. La courbe de croissance de référence doit être adaptée à la population concernée.
Avant de suspecter un RCIU, il est recommandé de recalculer le terme de la grossesse et de vérifier la méthode utilisée pour le calcul du terme (par exemple une échographie de datation réalisée entre 7 et 12 semaines d'aménorrhée).

Orientation
-Le lieu d'accouchement doit être discuté en fonction de l'estimation pondérale du foetus rapportée à son terme. Cette estimation permet de quantifier la sévérité de l'hypotrophie par le calcul d'un percentile.
-Les réseaux de santé en périnatalité sont invités à réfléchir à :
- une courbe de référence commune pour tous les acteurs du réseau .
- la valeur seuil qui définit le RCIU (5e, 10e percentile, ou autre) .
- des valeurs seuils d'estimation pondérale en fonction de l'âge gestationnel, pour l'orientation vers les maternités.
Ces critères conditionnent l'orientation vers une maternité de type II ou III, en fonction des ressources locales.
Le lieu d'accouchement peut également être influencé par les résultats du bilan étiologique le plus souvent discuté en centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal (tels qu'une malformation ou une foetopathie de cause infectieuse).
Une estimation pondérale inférieure au poids estimé de viabilité (400 ou 500 grammes) doit être interprétée en fonction du terme de la grossesse. Cette situation peut faire l'objet d'une discussion multidisciplinaire en centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal. Elle n'est pas une indication systématique d'orientation en maternité de type III (la prise en charge foetale n'étant pas le plus souvent envisagée à ces poids). Il est recommandé que toute décision soit expliquée et discutée avec les parents et qu'un soutien psychologique leur soit proposé.

D'autres pathologies et situations sont détaillées dans les recommandations « Grossesses à risque : orientation des femmes enceintes entre les maternités en vue de l'accouchement ».
- Hémoglobinopathies.
- Hépatopathie et grossesse (hors prééclampsie).
- Interruption médicale de grossesse.
- Malformations foetales.
- Maladies rares.
- Néphropathies chroniques antérieures à la grossesse.
- Pathologies auto-immunes.
- Pathologies neurochirurgicales.
- Pathologies respiratoires.
- Pathologies thrombo-emboliques et situations à risque thrombo-embolique.
- Polypathologies.
- Psychopathologie de la grossesse.
- Tabac et grossesse.
- Transplantation et grossesse.
- Thrombopénies.
- Troubles neurologiques.
- VIH et grossesse.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-12-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle orientation en cas de rupture des membranes avant 24 semaines d'aménorrhée ?
Thème : Grossesses à risque : orientation des femmes enceintes entre les maternités en vue de l'accouchement
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Définition
La rupture des membranes avant 24 semaines d'aménorrhée correspond à une ouverture de l'oeuf indépendamment de la mise en travail et de la durée de l'ouverture de l'oeuf.

Orientation
Avant 24 semaines d'aménorrhée, en cas de rupture des membranes authentifiée et de terme certain, il n'y a pas d'indication à une orientation vers une maternité particulière. Aux alentours de la 24e semaine d'aménorrhée, un transfert doit être discuté au cas par cas.
À partir de 25 semaines d'aménorrhée, le transfert vers une maternité adaptée au terme et au poids estimé de naissance de l'enfant est préconisé. La question sera traitée dans les recommandations « Les transferts en urgence des femmes enceintes présentant une complication de leur grossesse ».
Les chiffres entre 24 et 25 semaines d'aménorrhée ne font pas l'objet d'un consensus international et sont dépendants des réseaux.
Il est nécessaire que l'information délivrée aux parents par la totalité des intervenants du réseau soit homogène, cohérente et répétée.

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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-12-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle pilule prescrire en cas d'acné ?
Thème : Contraception
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Il n'entre pas dans le cadre de ces recommandations de se prononcer sur l'efficacité comparée des différentes pilules dans l'acné. Néanmoins, le groupe de travail rappelle que bien que la pratique ait consacré l'activité contraceptive des spécialités Diane® et de ses génériques, ces médicaments ne disposent pas de l'indication « contraception » dans leur AMM et qu'en conséquence leur prescription, avec un objectif contraceptif, relève de la responsabilité propre du prescripteur. En l'occurrence, lorsque les effets contraceptif et antiacnéique sont recherchés de manière conjointe, il est recommandé de privilégier l'une des pilules qui disposent de la double AMM « contraceptif et antiacnéique » (en l'état
actuel : Tricilest® et Triafémi® pour l'acné légère et modérée). Le groupe de travail recommande par ailleurs, compte tenu de la pratique, d'inciter les laboratoires commercialisant les spécialités précédemment citées et qui ne possèdent pas l'indication « contraception » à déposer une demande d'AMM auprès de l'Afssaps.
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Source : AFSSAPS, ANAES, INPES. Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme
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Date de la source : 01-12-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelle place pour l'aspirine et l'héparine en d'accident vasculaire cérébral ischémique ?
Thème : AVC
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : Un traitement antiplaquettaire par aspirine (à la posologie de 160 à 300 mg/j) est recommandé dès que possible après un AVC ischémique (grade A), sauf si un traitement thrombolytique est envisagé.
L'utilisation systématique d'héparine (héparine non fractionnée, héparines de bas poids moléculaire, ou héparinoïdes) à doses curatives n'est pas recommandée à la phase aiguë de l'AVC ischémique, y compris dans la fibrillation auriculaire non valvulaire (grade A).
Les essais thérapeutiques n'ayant pas ciblé toutes les situations étiologiques, l'héparine à doses curatives peut être utilisée dans des indications sélectives, présumées à haut risque de récidive ou d'extension, telles que les cardiopathies à haut risque embolique, les sténoses artérielles sévères, la présence d'un thrombus intraluminal ou les dissections artérielles extracrâniennes (accord professionnel). Le bénéfice potentiel doit être mis en balance avec le risque hémorragique cérébral qui est particulièrement élevé en cas d'infarctus cérébral de grande taille responsable de troubles de la vigilance, de signes précoces d'ischémie étendue à l'imagerie ou d'hypertension artérielle non contrôlée.
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Source : ANAES. Prise en charge initiale des patients adultes atteints d'accident vasculaire cérébral.
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Date de la source : 01-09-2002
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle précaution prendre chez le diabétique devant subir une intervention chirurgicale mineure ?
Thème : Diabète
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Pour les patients sous metformine : le médicament sera arrêté 48 h avant l'intervention et sera réintroduit en l'absence de complications 48 heures après la reprise de l'alimentation.
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Source : AFSSAPS, HAs. TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Actualisation)
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Date de la source : 28-11-2006
Type de document : Information du patient

Titre : Quelle précaution prendre en cas d'imagerie médicale chez un patient diabétique ?
Thème : Diabète
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : La survenue d'une insuffisance rénale aiguë, déclenchée par les produits de contraste, risque d'entraîner une acidose lactique chez les patients traités par metformine. En conséquence, il est rappelé la nécessité d'un respect strict du résumé des caractéristiques du produit de l'AMM de la metformine : arrêt du médicament avant ou au moment de l'examen radiologique en cas
d'administration de produits de contraste radiologiques iodés. La réintroduction de la metformine sera réalisée en cas de normalité de la fonction rénale (appréciée par la formule de Cockcroft), le troisième jour suivant l'exploration radiologique (Recommandation de grade B).
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Source : AFSSAPS, HAs. TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Actualisation)
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Date de la source : 28-11-2006
Type de document : Information du patient

Titre : Quelle prévention pour les femmes à risque majeur de MTEV lors d'une grossesse ?
Thème : Gynécologie
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Toutes les femmes à risque majeur, élevé ou modéré doivent porter une contention élastique (grade B) pendant toute la grossesse et le post-partum.

Un sevrage tabagique mérite d'être proposé et de faire l'objet d'un accompagnement adapté.
Pour le traitement voir lien tableau p 14
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Source : ANAES. THROMBOPHILIE ET GROSSESSE PRÉVENTION DES RISQUES THROMBOTIQUES MATERNELS ET PLACENTAIRES
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Date de la source : 14-03-2003
Type de document : Information du patient

Titre : Quelle prise en charge de la PA après un AVC ?
Thème : AVC
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : - Un traitement hypotenseur est recommandé chez tout hypertendu après un infarctus cérébral ou un AIT (grade A), avec un objectif de pression artérielle en dessous de 140/90 mmHg. Il est recommandé de s'assurer du contrôle de la pression artérielle, notamment par l'automesure ou la MAPA.
- En cas de diabète ou d'insuffisance rénale, il est recommandé d'abaisser la pression artérielle en dessous de 130/80 mmHg (grade B).
- L'objectif tensionnel et les modalités de l'abaissement de la pression artérielle doivent prendre en compte l'existence d'une sténose ³ 70 % ou d'une occlusion des artères cervicales ou intracrâniennes.
- La réduction de la pression artérielle de 10 mmHg pour la systolique et de 5 mmHg pour la diastolique est associée à une réduction du risque vasculaire quel que soit le niveau initial de pression artérielle. Par conséquent, le traitement des sujets normotendus (pression artérielle < 140/90 mmHg) peut être envisagé (grade B).
- Le traitement par diurétiques thiazidiques ou par une association diurétiques thiazidiques et inhibiteurs de l'enzyme de conversion est d'efficacité démontrée (grade A). Les autres classes médicamenteuses peuvent être choisies en fonction des comorbidités ou du niveau tensionnel visé.
- Une diminution des apports en sel en dessous de 6 grammes par jour est recommandée pour aider à réduire la pression artérielle chez l'hypertendu.
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Source : HAs. Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire
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Date de la source : 01-03-2008
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle prise en charge proposer ?
Thème : Obésité enfant
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Une prise en charge visant à obtenir une modification des comportements de l'enfant et de la famille associée à une prise en charge diététique, une incitation à l'activité physique et une réduction de l'inactivité est recommandée (grade C).
La prise en charge est adaptée selon l'âge : centrée sur les parents pour les nourrissons et les enfants de moins de 6 ans, puis sur l'enfant et ses parents chez les enfants de 6 à 12 ans et ultérieurement sur l'adolescent.
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Source : ANAES. Prise en charge de l'obésité de l'enfant et de l'adolescent
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Date de la source : 01-09-2003
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quelle prise en charge thérapeutique instituer dans le cadre d'un AVC ?
Thème : AVC
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : L'AVC doit être considéré comme une urgence diagnostique et thérapeutique. C'est aussi le cas de l'AIT, car il peut annoncer à très brève échéance un infarctus cérébral.
La prise en charge thérapeutique de l'AVC aigu comporte plusieurs aspects :
1) surveillance des paramètres vitaux et mesures générales .
2) traitement des complications neurologiques .
3) traitement spécifique de l'AVC ischémique . 4) indications de la neurochirurgie .
5) indications de l'admission en réanimation.
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Source : ANAES. Prise en charge initiale des patients adultes atteints d'accident vasculaire cérébral.
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Date de la source : 01-09-2002
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle recherche parasitologique faire devant une urticaire chronique ?
Thème : Urticaire
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Parmi les études sur les parasitoses, seule l'infection à Toxocara canis paraît significativement
associée à l'existence d'une urticaire chronique.
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Source : ANAES, SFD. Prise en charge de l'urticaire chronique
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Date de la source : 01-01-2003
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quelle spécificité des pathologies infectieuses chez le consommateur de cocaïne ?
Thème : Addictions (Prise en charge des consommateurs de cocaïne)
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : En raison des risques infectieux, il est recommandé de proposer systématiquement la réalisation de sérologies virales (VHB, VHC, VIH) et la recherche d'infections sexuellement transmissibles.
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Date de la source : 00-05-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle spécificité des pathologies neurologiques chez le consommateur de cocaïne ?
Thème : Addictions (Prise en charge des consommateurs de cocaïne)
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Tout AVC chez une personne de moins de 50 ans doit faire évoquer une consommation de cocaïne.
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Date de la source : 00-05-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle statine utiliser chez le diabétique ?
Thème : Diabète
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé au vu des essais d'intervention par hypolipémiant consacrés spécifiquement aux diabétiques, (les études HPS et CARDS) et de la compilation des essais comportant des sous groupes de diabétiques d'introduire, quel que soit le niveau du LDL-cholestérol, une statine ayant démontré une efficacité sur la réduction du risque de complication ischémique (atorvastatine, simvastatine) (Recommandations de grade A).
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Source : AFSSAPS, HAs. TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Actualisation)
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Date de la source : 28-11-2006
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelle stratégie de prise en charge médicamenteuse recommander ?
Thème : Confusion aiguë chez la personne âgée : prise en charge initiale de l'agitation
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : La prise en charge et le traitement des causes de la confusion aiguë permettent dans la plupart des cas une amélioration de la symptomatologie.
Le traitement symptomatique médicamenteux n'est destiné qu'à traiter ponctuellement les symptômes gênants (anxiété majeure ou agitation sévère) pour le patient et son entourage.
Si ce traitement est nécessaire, il est recommandé de privilégier une monothérapie et une durée la plus courte possible (24 à 48 heures maximum).
Lors de l'instauration du traitement, il est recommandé d'administrer une première dose et d'en évaluer l'effet avant de renouveler la prescription.
Si le traitement doit être poursuivi, il est recommandé d'en reconsidérer les indications pluriquotidiennement et de l'arrêter dès le contrôle des symptômes gênants qui ont motivé la prescription.
Du fait de la variabilité des symptômes gênants au cours du nycthémère, l'évaluation de l'efficacité et de la tolérance du traitement doit avoir lieu aussi bien le jour que la nuit.
Chez les patients déjà traités par un psychotrope, avant de débuter tout nouveau traitement médicamenteux, il est recommandé de rechercher un changement récent du traitement (arrêt brutal ou introduction d'une nouvelle molécule, augmentation des doses) pouvant être à l'origine de la confusion aiguë.
En cas d'arrêt brutal et récent d'un traitement psychotrope, en particulier par benzodiazépine, il est recommandé de suspecter un syndrome de sevrage à l'origine de la confusion et de réintroduire à doses faibles ce traitement.
En cas de prescription d'un neuroleptique, il est recommandé :
- de commencer systématiquement par une dose plus faible que chez l'adulte (1/4 à 1/2 dose) .
- d'éviter la forme injectable qui est moins bien tolérée en particulier au plan cardio-vasculaire .
- de privilégier les formes buvables et orodispersibles.
En cas de prescription d'une benzodiazépine, il est recommandé de :
-> commencer systématiquement par une dose plus faible que chez l'adulte (1/4 à 1/2
-> de privilégier l'emploi d'une benzodiazépine per os, d'action rapide et de durée d'action courte, tels que l'alprazolam, le lorazépam, l'oxazépam.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles /
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Date de la source : 00-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle stratégie médicamenteuse adopter ?
Thème : Spondylarthrites
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : Les traitements actuels sont symptomatiques. Ils visent à lutter contre la douleur, la raideur et le retentissement fonctionnel de la maladie. L'efficacité du traitement doit être évaluée à l'aide des critères de jugement correspondants (voir chapitre 10 : surveillance et suivi du patient). La stratégie thérapeutique dépend de la forme clinique (axiale ou périphérique).

Antalgiques
Quelle que soit la présentation clinique de la spondylarthrite, et à tous les stades de la maladie, selon l'intensité de la douleur, il est recommandé de proposer un traitement antalgique à base de paracétamol ou d'opioïdes faibles (dextropropoxyphène, tramadol, codéïne, dihydrocodéïne), seul ou en association avec les traitements de première ou de deuxième intention. Bien que leur efficacité n'ait pas été validée pour les spondylarthrites, le recours aux opioïdes forts est parfois nécessaire.

8.1 Spondylarthrites à prédominance axiale
Médicaments symptomatiques de première intention
AINS
Lors des phases douloureuses, il est recommandé de débuter un traitement par un AINS per os (grade A) en recherchant la dose minimale efficace, sans dépasser la dose maximale définie par l'AMM. Le traitement est limité à la période symptomatique.
Les différentes molécules disponibles sont efficaces (grade A) notamment sur la douleur, la raideur, la durée du dérouillage matinal, l'incapacité fonctionnelle et l'activité de la maladie. Il n'y a pas d'argument pour privilégier une molécule par rapport aux autres, y compris au regard de leur sélectivité vis à vis de la cyclo-oxygénase 2. La tolérance de la phénylbutazone et du piroxicam étant moins bonne que celle des autres AINS, ces molécules ne sont pas recommandées en première intention.
En cas d'échec (inefficacité ou mauvaise tolérance), il est recommandé de changer d'AINS car il existe des différences individuelles d'efficacité et de tolérance.
Le risque gastro-duodénal augmente avec la dose d'AINS (niveau de preuve 1 sur des critères endoscopiques). Le caractère dose-dépendant du risque d'ulcère symptomatique et de saignement digestif a été confirmé par des études épidémiologiques. Le risque de lésions gastriques et duodénales augmente également avec la durée du traitement (niveau de preuve 1). Le traitement préventif par inhibiteurs de la pompe à protons ou par misoprostol est efficace (niveau de preuve 1).
Si l'administration prolongée d'AINS à une dose élevée est nécessaire, il est recommandé de lui associer un gastroprotecteur efficace (inhibiteur de la pompe à protons ou misoprostol - prescription hors AMM). Il convient de rappeler que ce traitement préventif n'est recommandé par l'Afssaps que dans les situations suivantes :
- âge supérieur à 65 ans .
- antécédent d'ulcère gastrique ou duodénal, compliqué ou non compliqué. Dans ce cas une infection à Helicobacter pylori doit être recherchée et traitée .
- association d'antiagrégant plaquettaire, notamment d'aspirine à faible dose et de clopidogrel, et/ou de corticoïdes et/ou d'anticoagulant. Ces associations doivent de principe être évitées.

Corticoïdes
Les corticoïdes par voie orale n'ont pas démontré leur efficacité dans les formes axiales de spondylarthrite. Ils sont jugés efficaces chez certains patients (sur la base de données empiriques) en cas de contre indication, d'échec ou d'intolérance aux AINS. Leur utilisation doit être limitée à de courtes périodes et aux posologies minimales efficaces notamment pour éviter une corticodépendance. Le suivi du patient doit comporter l'évaluation de l'efficacité et de la tolérance.
Les infiltrations locales de corticoïdes, en particulier des sacro-iliaques, peuvent également être utilisées (grade C).

Médicaments de deuxième intention (traitements de fond conventionnels et anti-TNF)
Le traitement de 2e intention ne doit être envisagé qu'après l'échec du traitement symptomatique de première intention, qui se définit comme une utilisation infructueuse, sur une période minimale de 3 mois au total, d'au moins 3 AINS différents employés à leur posologie maximale préconisée par l'AMM ou tolérée.
Dans cette situation, les seuls médicaments ayant démontré leur efficacité6 sur la douleur, l'incapacité fonctionnelle et l'activité de la maladie sont les anti-TNF (niveau de preuve 1) mais leur impact sur l'évolution de la maladie et les dommages structuraux n'est pas établi. Il reste des incertitudes sur leurs effets indésirables, notamment à long terme7. La prescription initiale des anti-TNF dans les spondylarthrites est hospitalière et réservée aux spécialistes en rhumatologie ou en médecine interne (voir les conditions de délivrance en annexe 6). Les molécules disposant de l' AMM pour cette indication sont l'étanercept, l'adalimumab et l'infliximab.
Il est recommandé de prescrire un anti-TNF en cas d'échec du traitement de première intention (grade A), sous réserve que les conditions suivantes soient réunies :
1. le diagnostic de spondylarthrite est avéré8 .
2. la maladie est active : constatation à au moins deux reprises (à 3 mois d'intervalle) d'une activité de la spondylarthrite (BASDAI supérieur à 4) .
3. la maladie est sévère (cf. § 2.2 page 9) .
4. malgré la prise d'AINS à la dose maximale recommandée ou tolérée.
Si ces conditions ne sont pas réunies, il est possible de recourir à la sulfasalazine (2 à 3 g par jour dans les essais cliniques, prescription hors AMM), sous réserve de l'évaluation de sa tolérance. Son efficacité est modeste dans les formes axiales de spondylarthrite, portant surtout sur la raideur matinale (niveau de preuve 1). Elle est vraisemblablement plus importante en cas d'atteinte périphérique associée (niveau de preuve 2).
Avant la mise en route du traitement de 2e intention, il est recommandé d'apprécier avec chaque patient et pour les différentes options thérapeutiques la balance entre le bénéfice attendu compte tenu de la sévérité de la maladie et le risque potentiel encouru, puis d'en évaluer rigoureusement la tolérance, conformément à leur RCP.
Pour conclure à l'inefficacité d'un anti-TNF, il doit avoir été administré conformément à son AMM spécifique : durée maximale recommandée en cas d'absence d'amélioration, posologie (cf annexe 6).
Les modalités thérapeutiques des anti-TNF sont identiques, qu'il s'agisse de formes axiales pures ou de formes à prédominance axiale associées à des enthésites périphériques.
L'absence de données suffisantes dans la littérature ne permet pas de préciser :
- la hiérarchie de prescription des 3 anti-TNF disposant actuellement de l'AMM en France pour cette pathologie. Aucune étude publiée n'a comparé directement l'efficacité de ces 3 traitements. Le choix entre ces molécules doit prendre en compte pour chaque patient : les données de tolérance et d'efficacité et les pathologies associées. les modalités d'administration . les souhaits et attentes du patient .
- des schémas d'adaptation des doses d'anti-TNF et du rythme d'administration en fonction de la réponse clinique, notamment dans les formes évoluant par poussées .
- l'alternative la plus pertinente en cas de remplacement d'un anti-TNF par un autre .
- l'utilité d'associer du méthotrexate aux anti-TNF dans le but d'augmenter l'efficacité du traitement.
Sur le plan économique, la littérature ne permet pas de conclure avec un degré de certitude suffisant sur le caractère significativement plus coût-efficace d'un traitement par rapport à un autre. À court terme, les rapports coût-efficacité des anti-TNF sont élevés (au-delà des seuils généralement acceptés). À long terme, les coûts ont tendance à diminuer mais l'impact budgétaire engendré par ces traitements demeure important.
En l'absence de données suffisantes dans la littérature il n'est pas recommandé d'utiliser le léflunomide, un antagoniste du récepteur de l'interleukine-1 ou un bisphosphonate.

Spondylarthrites à prédominance arthritique périphérique
Spondylarthrites avec arthrite périphérique
(NB : la stratégie de prise en charge des spondylarthrites périphériques à prédominance enthésitique est à adapter au cas par cas à partir des mêmes critères).

Médicaments symptomatiques de première intention
Le choix des traitements de première intention doit prendre en compte le contexte local et/ou
général et en particulier les éventuelles manifestations extra articulaires associées.
Il est recommandé d'utiliser en première intention :
- un AINS, selon les mêmes modalités que pour les formes axiales (grade C) .
- ou une infiltration intra articulaire d'un corticoïde retard en cas de monoarthrite, voire d'oligoarthrite (grade B).

En cas d'inefficacité ou de contre indication ou d'intolérance aux AINS, il est possible de prescrire une corticothérapie par voie générale. Elle est notamment proposée en cas de poussée de maladie inflammatoire chronique de l'intestin (MICI) associée.
La corticothérapie doit être administrée à la posologie minimale efficace et se limiter aux poussées évolutives, notamment pour éviter une corticodépendance. Le suivi du patient doit comporter l'évaluation de l'efficacité et de la tolérance.

Médicaments de deuxième intention (traitements de fond conventionnels et anti-TNF)
Un traitement de fond est justifié :
- en cas de contre indication, d'échec ou d'intolérance des médicaments de première intention (AINS ± corticothérapie locale) .
- ou du fait des pathologies associées, selon leur sévérité (MICI, psoriasis, uvéite).
En l'absence de données formelles, il est recommandé d'apprécier avec chaque patient et pour les différentes options thérapeutiques la balance entre le bénéfice attendu compte tenu de la sévérité de la maladie, et le risque potentiel encouru. Il est proposé de débuter le traitement de fond par l'une des molécules conventionnelles suivantes :
- sulfasalazine (hors AMM) .
- léflunomide .
- méthotrexate.
o Il est conseillé d'utiliser des doses de méthotrexate progressivement croissantes sans dépasser 25 mg/semaine. Il est justifié de poursuivre ce traitement pendant 3 mois avant de conclure à l'échec du méthotrexate.
Les autres traitements conventionnels de fond n'ont pas fait la preuve d'un rapport bénéfices/risques suffisant. Ils ne sont pas recommandés dans cette indication.

Utilisation des anti-TNF
Les anti-TNF ont démontré leur efficacité sur la douleur, l'incapacité fonctionnelle et la qualité de vie (niveaux de preuve 1 et 2), mais il reste des incertitudes sur leurs effets indésirables à long terme. Dans les formes de spondylarthrite avec arthrite périphérique active et sévère, il est recommandé de passer à un traitement de deuxième intention par anti-TNF (grade A) si les conditions suivantes sont réunies :
1. le diagnostic de spondylarthrite est avéré13 .
2. la maladie est active : constatation à au moins deux reprises (à 3 mois d'intervalle) de 3 articulations gonflées et douloureuses simultanément .
3. la maladie est sévère (cf. § 2.2 page 9) .
4. malgré la prise d'AINS à la dose maximale recommandée ou tolérée, éventuellement associée à un médicament de fond (en particulier dans le rhumatisme psoriasique) et/ou à des thérapeutiques locales (en particulier, injections intra-articulaires de corticoïdes).

L'absence de données suffisantes dans la littérature ne permet pas de préciser :
- hiérarchie de prescription des 3 molécules disposant actuellement de l'AMM en France pour cette pathologie : l'adalimumab, l'étanercept, et l'infliximab. Aucune étude publiée n'a comparé directement l'efficacité de ces 3 traitements. Le choix entre ces molécules doit prendre en compte pour chaque patient : les données de tolérance et d'efficacité et les pathologies associées . les modalités d'administration . les souhaits et attentes du patient .
- des schémas d'adaptation des doses d'anti-TNF et du rythme d'administration en fonction de la réponse clinique, notamment dans les formes évoluant par poussée .
- l'alternative la plus pertinente en cas de remplacement d'un anti-TNF par un autre anti-TNF .
- l'utilité de l'association du méthotrexate aux anti-TNF dans le but d'augmenter l'efficacité du traitement.

Les manifestations non rhumatologiques des spondylarthrites font l'objet d'une prise en charge spécifique et spécialisée au cas par cas.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en oeuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles et Service évaluation économique et santé publique
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Date de la source : 00-12-2008
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle stratégie mettre en place en cas d'iso-imunisation ?
Thème : Grossesses à risque : orientation des femmes enceintes entre les maternités en vue de l'accouchement
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Allo-immunisation érythrocytaire
Il est recommandé que les femmes enceintes ayant une allo-immunisation anti-D ou toute autre agglutinine irrégulière potentiellement responsable d'une anémie foetale bénéficient d'un suivi échographique par un échographiste ayant une pratique de dépistage de l'anémie foetale et travaillant en lien avec un centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal ou un centre d'hémobiologie périnatale.
Chaque établissement doit connaître le ou les centres de référence d'hémobiologie périnatale avec lesquels il peut collaborer.
Il est recommandé que les femmes enceintes dont le foetus a une anémie foetale liée à une allo-immunisation soient prises en charge dans des maternités pourvues d'un centre de médecine anténatale et d'un service de néonatologie ou de réanimation néonatale en fonction de l'âge gestationnel et du poids estimé.

Allo-immunisation plaquettaire
Pour les femmes enceintes ayant une allo-immunisation plaquettaire, avec un antécédent d'hémorragie sévère ou de thrombopénie foetale sévère et dans le cas où le foetus est porteur des alloantigènes concernés, il est recommandé que le suivi et l'accouchement soient réalisés par une équipe obstétrico-pédiatrique qui dispose de l'expérience de la prise en charge des allo-immunisations plaquettaires.

Il est recommandé que l'accouchement soit planifié en collaboration entre l'équipe obstétricale et pédiatrique et si nécessaire en concertation avec le centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal et le centre d'hémobiologie qui a posé le diagnostic. La disponibilité immédiate de plaquettes compatibilisées pour le nouveau-né doit être assurée. La structure pédiatrique doit être adaptée au terme et au poids de naissance estimé du nouveau-né.
Pour les femmes enceintes avec un antécédent d'allo-immunisation plaquettaire et dont le nouveau-né n'est pas porteur des alloantigènes, l'accouchement peut avoir lieu dans tout type de maternité.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-12-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle stratégie thérapeutique mettre en oeuvre ?
Thème : Asthme enfant
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Voir le fichier à télécharger en bas de page


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Source : HAs, SP²F. Asthme de l'enfant de moins de 36 mois : diagnostic, prise en charge et traitement en dehors des épisodes aigus
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Date de la source : 25-05-2009
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quelle stratégies générale mettre en place pour le sevrage ?
Thème : Addictions (Prise en charge des consommateurs de cocaïne)
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : Quelle que soit la stratégie choisie, en ambulatoire ou à l'hôpital, avec ou sans intervention spécialisée, la prise en charge doit s'adapter à la situation clinique de la personne et répondre à ses besoins et ses attentes.
Garantir le secret professionnel constitue une condition indispensable au cadre thérapeutique.
L'existence de facteurs ayant un impact sur la réponse au traitement et la persistance de son effet souligne l'importance d'établir un programme thérapeutique structuré et individualisé.
La réduction effective de la consommation de cocaïne comme celle d'autres substances est très souvent corrélée au nombre de tentatives, à la fréquence et à l'adhésion au processus thérapeutique.
La prise en charge individuelle est la plus utilisée et la plus adaptée. Néanmoins, les prises en charge en groupe fournissent un complément utile (renforcement de l'adhésion à la prise en charge et offre de structures d'appui).
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Date de la source : 00-05-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle stratégies spécifique doit-elle être mis en place chez la femme enceinte ?
Thème : Addictions (Prise en charge des consommateurs de cocaïne)
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Compte tenu de ses complications, une consommation de cocaïne doit être recherchée lors de l'interrogatoire d'une femme enceinte, en plus de celle d'autres substances psychoactives. Ce repérage doit faire l'objet d'une attention particulière lors de la première consultation de suivi de grossesse qui a lieu avant 10 semaines d'aménorrhée ou lors de l'entretien prénatal précoce.
En cas de consommation, il est recommandé :
- d'informer des risques et des complications .
- d'adapter la surveillance de la grossesse .
- de mettre en place ou de renforcer avec le médecin traitant la prise en charge

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Date de la source : 00-05-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Quelle surveillance pour les patients non traités ?
Thème : Hépatite C
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : Trois situations différentes peuvent être distinguées :
- le patient n'a pas de lésions ou des lésions minimes à la PBH. Le risque évolutif est faible, mais justifie une surveillance qui comporte un examen clinique et un dosage semestriel des transaminases. Une nouvelle PBH n'est pas préconisée avant 5 ans sauf en cas d'augmentation des transaminases ou d'existence de cofacteurs favorisant la progression de la fibrose .
- le patient a des transaminases normales à des examens répétés et n'a pas eu de PBH. Si les transaminases restent normales, une surveillance clinique et un contrôle semestriel des transaminases suffisent. En cas d'augmentation des transaminases, une PBH doit être rediscutée si un traitement est envisagé .
- le patient a une cirrhose, prouvée ou non par PBH. La surveillance doit être renforcée en raison des risques de décompensation ou de CHC. Aucun schéma de surveillance n'ayant été validé, l'attitude suivante reposant sur des pratiques professionnelles usuelles peut être préconisée :
-> pour le dépistage du CHC : dosage de l'a-foetoprotéine et échographie abdominale tous les 6 mois. La surveillance doit être plus étroite lorsqu'il existe des facteurs prédictifs d'évolution péjorative vers le CHC (âge supérieur à 50 ans, sexe masculin, consommation d'alcool, insuffisance hépatocellulaire, élévation de l'a-foetoprotéine),
-> pour la recherche de varices oesophagiennes ou gastriques : fibroscopie oeso-gastro-duodénale tous les 1 à 4 ans.
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Source : ANAES, AFEF, SNFGE, SPILF, SNFMI, FNPRRH. Traitement de l'hépatite C
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Date de la source : 01-02-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles attitudes adopter dans le suivi d'une IRC?
Thème : Insuffisance rénale
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : Stade 1 Maladie rénale chronique* DFG sup 60
Diagnostic étiologique et traitement
Ralentir la progression
Prise en charge des facteurs de risque cardio-vasculaire et des comorbidités : hypertension artérielle, dyslipidémie, tabagisme, diabète
Éviction des produits néphrotoxiques
Stade 2 Insuffisance rénale modérée 30 sup DFG inf 59
Diagnostic, prévention et traitement des complications, des comorbidités, des pathologies associées physiques ou cognitives :
- hypertension artérielle .
- déséquilibre nutritionnel protéino-énergétique .
- anémie .
- anomalie du métabolisme phosphocalcique et atteintes osseuses (ostéite fibreuse, ostéomalacie, ostéopathie adynamique) .
- acidose métabolique et hyperkaliémie.
Préserver le capital veineux pour les futurs abords vasculaires
Vaccination contre le virus de l'hépatite B
Stade 3 Insuffisance rénale sévère 15 sup DFG inf 29
Information et préparation au traitement de suppléance : dialyse péritonéale, hémodialyse en centre ou hors centre, transplantation rénale avec donneur cadavérique ou donneur
vivant
4 Insuffisance rénale terminale DFG < 15 ou traitement de suppléance † (dialyse ou transplantation)
Prise en charge palliative
Ou traitement de suppléance † (dialyse et/ou transplantation)
L'indication du traitement de suppléance dépend du DFG et du contexte clinique
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Source : ANAES. Diagnostic de l'insuffisance rénale chronique chez l'adulte
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Date de la source : 01-09-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles bithérapies utiliser chez le patient diabétique ?
Thème : Diabète
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Echec des monothérapies : HbA1C > 6,5 % après 6 mois d'une des monothérapies
Si malgré une monothérapie à dose maximale l'HbA1c est > à 6.5% on a alors recours à une
des bithérapies suivantes 7:
- metformine + insulinosécréteur
- metformine + glitazone
- metformine + inhibiteur des alphaglucosidases
- insulinosécréteur + glitazone,en cas d'intolérance avérée et persistante à la metformine ou de contre-indication de celle-là.
- ou encore insulinosécréteur + inhibiteurs des alphaglucosidases (si hyperglycémie post-prandiale importante mais avec une moindre efficacité sur l'HbA1c que les autres associations)

Une insulinopénie prédominante et l'élévation progressive de l'HbA1c en particulier associée à un IMC < 27 kg/m² orientent vers une association metformine + insulinosécréteur : sulfamide (recommandation de grade B) ou glinide (recommandation de grade C), après s'être assuré de l'absence de cétonurie pouvant témoigner d'un passage à l'insulinorequérance dans le cadre d'un diabète de type 2.
Une surcharge pondérale marquée, en faveur d'une insulinorésistance prédominante associée à un IMC >27 kg/m² orientent vers une association metformine + glitazone (Accord professionnel). Il convient de garder à l'esprit que le délai d'obtention d'un effet hypoglycémiant est plus long à obtenir avec une glitazone qu'avec les autres ADO. La faible tolérance digestive de l'association metformine + inhibiteur des alphaglucosidases peut constituer un facteur limitant son utilisation
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Source : AFSSAPS, HAs. TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Actualisation)
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Date de la source : 28-11-2006
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles classes d'antihypertenseurs utiliser chez le patient cardiaque ?
Thème : HTA
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Chez le patient hypertendu coronarien stable, les classes thérapeutiques recommandées en première intention sont les bêta-bloquants et les inhibiteurs calciques de longue durée d'action (grade B).
Chez le patient hypertendu coronarien en post-infarctus du myocarde, il est recommandé d'utiliser en première intention un IEC ou un bêta-bloquant (grade B).
En cas d'insuffisance cardiaque par dysfonction systolique, les IEC ou en cas d'intolérance, un ARA-II (ayant l'AMM pour cette indication) (grade A), les diurétiques (diurétiques de l'anse ou thiazidiques) (grade B), et les bêta-bloquants (grade A) (ayant l'AMM dans cette indication) se sont avérés bénéfiques.
Les antialdostérones à faible dose peuvent être proposés en association avec ces traitements, dans le cadre d'une insuffisance cardiaque par dysfonction systolique de grade NYHA III et IV, en l'absence d'insuffisance rénale et d'hyperkaliémie (grade A).
La conduite de ces traitements nécessite une surveillance étroite de la fonction rénale et de la kaliémie (grade B).
Complément : Cette recommandation a été retirée par la HAs le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en oeuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ADULTES ATTEINTS D'HYPERTENSION ARTÉRIELLE ESSENTIELLE ACTUALISATION 2005
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles classes thérapeutiques peuvent être utilisées ?
Thème : Confusion aiguë chez la personne âgée : prise en charge initiale de l'agitation
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : Il est rappelé qu'aucun médicament n'a obtenu l'autorisation de mise sur le marché pour l'indication « confusion aiguë de la personne âgée ».

Neuroleptiques
Actuellement dans la pratique quotidienne certains neuroleptiques et en particulier l'halopéridol sont utilisés dans cette indication. Néanmoins, très peu de données sont disponibles dans la littérature concernant leur utilisation en cure courte chez les personnes âgées, aussi bien en termes d'efficacité que de tolérance.
Ces traitements, quelle que soit leur classe thérapeutique, peuvent tous entraîner des effets indésirables majeurs chez les personnes âgées en cas de traitements prolongés.
Aussi bien en ce qui concerne l'efficacité que les effets indésirables, les données actuellement disponibles, ne permettent pas de choisir entre les neuroleptiques classiques et les neuroleptiques atypiques.
Les personnes âgées qui présentent une confusion ont fréquemment des troubles cognitifs préexistants. En présence de ces troubles, la prescription de neuroleptiques risque d'entraîner plus fréquemment la survenue de certains effets indésirables (hypotension, chute, syndrome extrapyramidal, troubles de la déglutition, troubles de la marche, etc.) et d'aggraver, voire de révéler, une pathologie démentielle sous-jacente jusque-là inconnue.
Dans le cas d'une maladie à corps de Lévy, une administration de neuroleptiques même a faible dose peut avoir des conséquences graves (sédation excessive, voire coma).

Benzodiazépines
Il n'existe pas de données dans la littérature concernant l'emploi des benzodiazépines en cas de confusion aiguë de la personne âgée.
Chez les personnes âgées l'effet sédatif peut être majeur avec une grande variabilité interindividuelle. Selon le résumé des caractéristiques du produit (RCP), les benzodiazépines de demi-vie courte et d'élimination rapide ont une indication dans le traitement symptomatique des manifestations anxieuses sévères et/ou invalidantes.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles /
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Date de la source : 00-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles classes thérapeutiques privilégier chez un patient hypertendu avec problème rénal ?
Thème : HTA
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : En cas de maladie rénale ou d'insuffisance rénale, le contrôle de la pression artérielle nécessite le plus souvent une association thérapeutique.
Après avoir éliminé une sténose de l'artère rénale, les classes thérapeutiques recommandées en première intention sont celles qui agissent sur le système rénineangiotensine, soit les IEC ou en cas d'intolérance les ARA-II, associés en première intention à un diurétique thiazidique ou à un diurétique de l'anse en fonction de la sévérité de l'atteinte rénale.
Un diurétique de l'anse est recommandé en cas d'insuffisance rénale sévère (DFG
< 30 ml/mn) (grade A).
Complément : Cette recommandation a été retirée par la HAs le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l'expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l'engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d'appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d'intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en oeuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l'attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d'intérêts, et dotée aujourd'hui d'une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d'indépendance de l'expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d'information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l'indépendance de l'institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d'intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d'intérêt d'un expert ou l'absence d'une ou plusieurs déclarations publiques d'intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l'attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, l'actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l'année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s'agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d'état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d'un épisode dépressif caractérisé de l'adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d'hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l'ensemble des experts et membres des services de l'institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n'est pas remise en cause. Durant la phase d'actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l'ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ADULTES ATTEINTS D'HYPERTENSION ARTÉRIELLE ESSENTIELLE ACTUALISATION 2005
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles comorbidités rechercher ?
Thème : Alzheimer (diagnostic et prise en charge)
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Diagnostic différentiel
Outil d'aide à la décision : La recherche de comorbidités (dépression, anxiété, maladie cardio-vasculaire, dénutrition, insuffisance rénale, trouble métabolique, apnées du sommeil, complication iatrogène, prise de toxiques, etc.) est importante dans l'évaluation d'un patient avec une démence. Elle doit être effectuée lors :
- du diagnostic .
- de toute aggravation brutale des troubles cognitifs ou comportementaux.

La dépression est une comorbidité fréquente et curable qu'il convient de rechercher.
Complément : La Haute Autorité de Santé retire la recommandation de bonne pratique Diagnostic et prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées (communiqué de la HAs en date du 20 octobre 2011.
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Source : HAs. Diagnostic et prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quelles compétences doit acquérir le patient en ce qui concerne son environnement ?
Thème : Asthme
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : À cette étape, l'éducation thérapeutique doit amener le patient à acquérir les compétences suivantes :
- agir sur la présence de facteurs asthmogènes dans son environnement domestique et sa vie sociale et professionnelle .
- adapter ses activités quotidiennes et de loisirs en fonction de la pollution atmosphérique .
- programmer, avec l'aide du médecin, l'arrêt du tabac .
- agir sur son environnement pour réduire le risque lié à l'exposition tabagique passive.
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Source : ANAES. Education thérapeutique du patient asthmatique - Adulte et adolescent. Juin 2001
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Date de la source : 01-06-2001
Type de document : Information du patient

Titre : Quelles compétences doit acquérir un patient en ce qui concerne son traitement ?
Thème : Asthme
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : À cette étape, l'éducation thérapeutique doit amener le patient à acquérir les
compétences suivantes :
- expliquer l'action des médicaments en s'aidant éventuellement des mécanismes de l'asthme .
- utiliser correctement un aérosol-doseur standard (éventuellement avec une chambre d'inhalation) ou autodéclenché ou un dispositif à poudre .
- interpréter la valeur observée du DEP et les symptômes ressentis pour se situer dans l'une des trois zones d'autogestion du traitement .
- adapter son traitement en tenant compte du plan de traitement écrit et défini avec le médecin, en cas d'exacerbation .
- adapter son traitement en fonction des risques présents dans son environnement personnel, social, et lors d'un changement de contexte .
- expliquer à son entourage la maladie et la conduite à tenir lors d'une crise d'asthme .
- sélectionner les informations utiles concernant sa maladie, son traitement (revues, magazines, Internet).
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Source : ANAES. Education thérapeutique du patient asthmatique - Adulte et adolescent. Juin 2001
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Date de la source : 01-06-2001
Type de document : Information du patient

Titre : Quelles compétences peuvent faitre partie d'un contrat éducatif ?
Thème : Asthme
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Télécharger le fichier lié (en bas de page)
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Source : ANAES. Education thérapeutique du patient asthmatique - Adulte et adolescent. Juin 2001
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Date de la source : 01-06-2001
Type de document : Information du patient

Titre : Quelles doivent être les conditions de prise en charge d'un patient devant bénéficier d'une chirurgie de l'obésité ?
Thème : Obésité
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : La prise en charge pluridisciplinaire préopératoire du patient doit s'inscrire dans le cadre d'un projet personnalisé. Elle comporte (figure 1) (accord professionnel) :
- une consultation initiale auprès d'un praticien (médecin ou chirurgien) expérimenté dans la prise en charge chirurgicale de l'obésité, membre de l'équipe pluridisciplinaire. Cette consultation permet d'orienter ou non vers une indication de chirurgie .
- une information du patient .
- une évaluation et une prise en charge du patient au plan somatique et psychologique, et un programme personnalisé d'éducation thérapeutique .
- l'annonce au patient du résultat de la concertation pluridisciplinaire.
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Source : HAs. Obésité : prise en charge chirurgicale chez l'adulte
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Date de la source : 06-04-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles données de l'interrogatoire et de l'examen clinique qui donnent une orientation diagnostique en cas de syncope réflexe ?
Thème : Syncopes
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Syncopes réflexes
Absence de cardiopathie
Antécédents de nombreuses syncopes
Après un facteur déclenchant soudain et inattendu (son, odeur, douleur, vision)
Station debout prolongée ou espaces confinés, surpeuplés, surchauffés
Syncopes associées à des nausées, des vomissements
Au cours d'un repas ou au cours de la période postprandiale
Lors de la toux, de la miction, de la défécation
Lors d'un mouvement de rotation de la tête
Lors d'une pression sur le sinus carotidien (tumeurs, rasage, collier serré)
Après un effort

Syncopes liées à une hypotension orthostatique
Lors du passage du décubitus ou de la position assise à la position debout
Après l'introduction ou le changement de dose d'un traitement hypotenseur
Station debout prolongée, notamment dans un endroit chaud
Chez un patient présentant une dysautonomie

Syncopes d'origine cardiaque
Présence d'une cardiopathie structurelle connue
Pendant, juste après un effort ou en décubitus
Précédées par des palpitations ou un angor
Histoire familiale de mort subite
Traitement allongeant le QT ou susceptible d'entraîner une hypokaliémie

Insuffisance vertébrobasilaire par vol vasculaire sous-clavier
Lors de mouvements répétés des membres supérieurs
Différence de pression artérielle ou de pouls entre les deux bras
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Source : HAs. Pertes de connaissance brèves de l'adulte : prise en charge diagnostique et thérapeutique des syncopes
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles en sont les complications ?
Thème : Obésité enfant
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Le retentissement à court terme de l'obésité chez l'enfant peut être multiple.
- Psychosocial chez certains enfants et adolescents avec une mauvaise estime de soi, une insatisfaction par rapport à la silhouette actuelle ou souhaitée, une souffrance psychique, des troubles anxieux et dépressifs (études de niveau 3 et 4).
- Cardio-vasculaire et métabolique :
-> hypertension artérielle (études de niveau 2 et 3) .
-> hyperinsulinisme et insulinorésistance (études de niveau 2 et 3) .
-> hypertriglycéridémie, HDL-cholestérol bas (études de niveau 2 et 3).
- Respiratoire:
-> syndrome d'apnée du sommeil (études de niveau 4) .
-> asthme (études de niveau 3).
- Ostéo-articulaire et trouble de la statique :
-> genu valgum (études de niveau 4) .
-> épiphysiolyse de la tête fémorale (études de niveau 4).
- Morphologique :
-> adipomastie, gynécomastie, enfouissement de la verge .
-> vergetures.
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Source : ANAES. Prise en charge de l'obésité de l'enfant et de l'adolescent
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Date de la source : 01-09-2003
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quelles étiologies faut il rechercher ?
Thème : Neuropathie périphérique
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : - l'existence d'un diabète en cours de traitement, son équilibre, ses complications et son ancienneté .
- la consommation déclarée d'alcool (CDA)3 : recherche d'une consommation régulière et
excessive d'alcool (> 30 g/j4 c'est-à-dire d'après l'OMS 3 verres/j pour un homme et 2 verres/j pour une femme), notamment dans un contexte de troubles nutritionnels (alcoolocarentiel). Pour faciliter le diagnostic de consommation problématique d'alcool, il est recommandé d'utiliser un questionnaire validé5 .
- une éventuelle affection en cours de traitement et notamment la prise de médicaments, afin
d'identifier les produits potentiellement neurotoxiques (vincristine, cisplatine, vinblastine,
doxyrobutine, isoniazide, métronidazole, éthambutol, nitrofurantoïne, colistine, dapsone,
traitement antipaludéen, traitements antirétroviraux, etc.) (cf. annexe 3 ) . il est recommandé
en cas d'incertitude de se reporter au résumé des caractéristiques du produit (RCP) .
- des éventuels antécédents familiaux de neuropathie .
- un syndrome d'immunodéficience acquise (sida) .
- une maladie systémique .
- un cancer, une hémopathie .
- une hypothyroïdie .
- une insuffisance rénale chronique .
- une hépatite ou une situation à risque .
- une exposition passée ou actuelle à des agents neurotoxiques soit dans l'environnement soit dans l'alimentation (plomb6, mercure7, polyacrylamide8, etc.) .
- la notion de séjours prolongés en pays tropicaux (lèpre, maladie de Chagas, etc.).
Complément : Voir tableau P11/12:13
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Source : HAs. Prise en charge diagnostique des neuropathies périphériques (polyneuropathies et mononeuropathies multiples)
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Date de la source : 25-10-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles étiologies retenir dans l'iRC ?
Thème : Insuffisance rénale
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Néphropathie glomérulaire
- HTA Oedèmes ATCD de protéinurie, d'hématurie,
- Protéinurie >3 g/24h ou > 300 mg/mmol de créatinine Protéinurie associée à une hématurie et/ou cylindres hématiques
- Reins symétriques, contours réguliers Atrophie harmonieuse à un stade évolué
Néphropathie tubulo-interstitielle
- HTA absente ou modérée et tardive, ATCD d'infections urinaires récidivantes, uropathie,
goutte, maladie métabolique
- Protéinurie de faible débit (souvent < 1g/24h) Leucocyturie sans germes Cylindres leucocytaires
- Atrophie rénale asymétrique, contours bosselés
Atteinte vasculaire parenchymateuse
- HTA ancienne Facteurs de risque cardiovasculaire Protéinurie faible
- Reins de taille symétrique
Atteinte rénovasculaire
- HTA sévère résistant à une bithérapie synergique Souffle Facteurs de risque cardiovasculaire
Protéinurie faible
- Reins de taille asymétrique (petit rein du côté de la sténose)
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Source : ANAES. Diagnostic de l'insuffisance rénale chronique chez l'adulte
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Date de la source : 01-09-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles explorations hématologiques proposer?
Thème : Grossesse
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Anémie, drépanocytose et thalassémie
Le dépistage de l?anémie peut se faire au début de la grossesse (à la première consultation en cas de facteurs de risque) et est prescrit obligatoirement lors de la consultation du 6e mois. Une éventuelle anémie est alors à explorer et à traiter sans retard (grade B).
Une recherche d?hémoglobine anormale est effectuée pour les populations à risque originaires d?Afrique, du bassin méditerranéen, des Antilles et/ou ayant des antécédents familiaux.

Groupe sanguin et recherche d?agglutinines irrégulières
Le groupe sanguin et le phénotypage rhésus et Kell doivent être déterminés dès le début de la grossesse. Dans le cas où le rhésus de la femme enceinte est négatif, on conseille de tester le père.
La recherche d?agglutinines irrégulières (RAI) doit être systématique au début de la grossesse et à 28 SA quel que soit le rhésus maternel.
Chez les femmes rhésus négatif et les femmes ayant un antécédent de transfusion une nouvelle recherche est réalisée au cours des 6e, 8e et 9e mois de grossesse. En cas de positivité de la RAI, une identification et un titrage sont obligatoires.
Lorsque des signes d?appel d?allo-immunisation foeto-maternelle sont décelés (cinétique des agglutinines irrégulières, souffrance foetale), un avis spécialisé est recommandé. Des conseils sur la prise en charge peuvent être obtenus auprès du Centre national de référence en hémobiologie périnatale (CNRHP) créé en 2004 pour :
? la prévention et la prise en charge clinique et échographique des femmes immunisées et de suivi postnatal des enfants nés de mère allo-immunisée ;
? l?établissement des indications et mise en oeuvre des exsanguino-transfusions in utero et les transfusions in utero ;
? les indications de l?immunoprophylaxie RH et l?adaptation de la posologie des immunoglobulines anti-D en fonction des données biologiques établies dans ses laboratoires.
Le test de génotypage foetal dans le sang maternel est en cours de validation et sa diffusion est à l?étude.
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Source : HAs. Comment mieux informer les femmes enceintes ?
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Date de la source : 02-05-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles femmes enceintes doivent bénéficier d'un repérage d'une intoxication au plomb ?
Thème : Saturnisme
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Doivent bénéficier d'un repérage les femmes :
- habitant dans un lieu à risque identifié (habitat ou site industriel) .
- vivant dans un logement antérieur à 1949 s'il est dégradé .
- exerçant elles-mêmes ou leur conjoint une profession à risque .
- ayant des activités à risque :
- exposition au Pb au cours des loisirs,
- utilisation d'ustensiles de cuisine en terre ou céramique ou étain non alimentaire,
- utilisation de cosmétiques et médicaments traditionnels,
- comportement de pica,
- exposition au Pb dans l'enfance.
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Source : ANAES, SFP,SFSP. INTOXICATION PAR LE PLOMB DE L'ENFANT ET DE LA FEMME ENCEINTE
Prévention et prise en charge médico-sociale
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Date de la source : 11-12-2003
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles formation et quel soutien pour les professionnels ?
Thème : Alzheimer et maladies apparentées : prise en charge des troubles du comportement perturbateurs
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé que tous les professionnels soient formés sur les troubles du comportement (facteurs de risques, symptômes, etc.) et leur prévention.
Les intervenants professionnels doivent connaître les difficultés d'adaptation de la personne atteinte de la maladie d'Alzheimer ou d'une maladie apparentée et le risque de situation de crise.
Les professionnels doivent être formés à des principes spécifiques d'aide, de bientraitance dans les soins, mais aussi de résolution de situations difficiles. Il faut développer la formation aux techniques de relation au patient, en particulier lors de certaines actions qui peuvent être l'occasion de troubles du comportement : actes de la vie quotidienne intime tels que repas, toilette, habillage. Ces techniques ont pour buts :
- d'augmenter le sentiment d'efficacité .
- de limiter les risques de détresse, d'épuisement .
- d'éviter des attitudes qui pourraient être inadaptées et générer d'autres troubles.

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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles information fournir au patient ?
Thème : Polyarthrite rhumatoïde
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Dans le cadre de la PR, l'ETP est complémentaire de la prise en charge médicale, réalisée si possible par une équipe pluridisciplinaire en accord avec le médecin spécialisé en rhumatologie et le médecin traitant. Elle contribue au développement de compétences qui permettent au patient de :
- connaître et comprendre la maladie et les traitements médicamenteux et non médicamenteux .
- acquérir les gestes respectant les règles de protection articulaire .
- mettre en oeuvre des modifications de son mode de vie (équilibre diététique, programme d'activité physique, etc.) .
- prévenir des complications évitables .
- faire face aux problèmes occasionnés par la maladie, etc. .
- impliquer son entourage dans la gestion de la maladie, des traitements et des répercussions qui en découlent.
L'ETP a fait la preuve de son efficacité concernant l'amélioration de la qualité de vie évaluée par le patient atteint de PR (niveau de preuve 2). Les bénéfices observés sur la douleur, les capacités fonctionnelles et le « faire face » sont de faible pertinence clinique.
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Source : HAs. Polyarthrite rhumatoïde : aspects thérapeutiques hors médicaments et chirurgie - aspects médico-sociaux et organisationnels
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Date de la source : 21-05-2007
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quelles informations apporter à une femme souffrant d'incontinence ?
Thème : Incontinence urinaire
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Il est nécessaire d'informer la patiente des différentes possibilités thérapeutiques afin d'aboutir à une décision partagée. Le but de cette information est de faire comprendre à la patiente que le choix du traitement dépend du type d'incontinence, de la gêne qu'elle ressent et de ses souhaits, en fonction des contraintes thérapeutiques.
S En cas d'incontinence urinaire d'effort, la patiente est informée et rassurée sur les modalités précises de la rééducation périnéo-sphinctérienne : toucher vaginal avec testing musculaire, utilisation éventuelle d'une sonde intra-vaginale pour l'électrostimulation ou le biofeedback (à prescrire), nombre de séances initiales (10 à 20), nécessité éventuelle de prolongation après évaluation au terme des séances initiales. Il est recommandé d'insister sur l'importance d'un travail personnel d'autorééducation entre chaque séance de rééducation.
La patiente est également informée des possibilités de la chirurgie, soit d'emblée (par exemple en cas d'incontinence d'effort vécue comme très invalidante par la patiente), soit après échec de la rééducation périnéo-sphinctérienne. Les différentes interventions proposées dépendent du mécanisme de l'incontinence urinaire (défaut de soutien du col vésical ou de l'urètre, ou insuffisance sphinctérienne) et ne se limitent pas aux interventions de type TVT.
S En cas d'incontinence urinaire par impériosité, la patiente est informée de l'intérêt de l'adaptation des apports liquidiens, des modalités de la reprogrammation du comportement mictionnel (y compris celles de la tenue d'un catalogue mictionnel), des autres modalités de la rééducation (électrostimulation, rééducation périnéosphinctérienne) et des avantages et inconvénients des différents anticholinergiques.
Si un traitement par anticholinergique est envisagé, la patiente est prévenue des effets econdaires (sécheresse buccale, constipation, troubles cognitifs), du délai d'apparition de l'efficacité maximale (qui peut aller jusqu'à 5 à 8 semaines) et de la nécessité de consulter en l'absence d'efficacité après ce délai (surtout s'il s'agit d'un traitement anticholinergique « d'épreuve » prescrit sans bilan urodynamique préalable) ou en cas d'infection urinaire ou de difficultés à uriner.
En deuxième intention, en cas d'échec des traitements précédents, la patiente est informée de la possibilité d'autres thérapeutiques telles qu'une neuromodulation des racines sacrées, après demande d'un avis urologique.
S En cas d'incontinence mixte, la patiente est informée des différentes possibilités thérapeutiques (rééducation, traitement anticholinergique) en fonction des symptômes présentés.
S En cas d'incontinence par regorgement, la patiente est informée de la nécessité d'un avis urologique pour connaître le mécanisme à l'origine de l'incontinence et décider du type de traitement.
S Quel que soit le type de l'incontinence, il est recommandé de bien informer la patiente du rôle potentiellement aggravant sur l'incontinence urinaire et les troubles mictionnels des médicaments cités au paragraphe III, en particulier de ceux pris sans ordonnance, et de l'aider à identifier les facteurs hygiéno-diététiques qui peuvent majorer l'incontinence (apports liquidiens excessifs, consommation de boissons alcoolisées ou contenant de la caféine, etc.).
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Source : ANAES. Prise en charge de l'incontinence urinaire de la femme en médecine générale
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Date de la source : 01-05-2003
Type de document : Information du patient

Titre : Quelles informations communiquer au moment de l'orientation ?
Thème : Grossesses à risque : orientation des femmes enceintes entre les maternités en vue de l'accouchement
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Pour les professionnels de santé
- La nécessité d'une cohérence dans les discours des différents professionnels de santé est fondamentale. Il est recommandé que les professionnels de santé communiquent entre eux avant d'informer la femme enceinte.
- Avec l'accord de la femme enceinte, une copie complète du dossier médical et un courrier explicatif doivent être transmis au médecin qui va assurer dès lors le suivi de la grossesse.
- Il est recommandé de toujours informer la femme enceinte des échanges d'informations entre les professionnels de santé.
- Il est proposé que la femme enceinte dispose de son dossier de suivi de grossesse ou ait un accès direct en cas de dossier informatisé. Cependant, les établissements de santé ont une obligation de conservation et d'archivage des dossiers médicaux.
Pour les femmes enceintes
Avant d'organiser l'orientation, il est recommandé de donner à la femme enceinte des informations sur :
- les raisons de l'orientation, qu'elles soient d'ordre médical, logistique ou organisationnel, le délai estimé de cette orientation et le mode de transport prévu, en s'assurant de sa bonne compréhension .
- l'équipe de professionnels de santé qui va la prendre en charge .
- l'établissement vers lequel elle doit être orientée et ses prestations .
- les différentes options d'hébergement possibles pour son entourage à proximité de l'établissement .
- la possibilité et les modalités d'une réorientation éventuelle.
Il est recommandé de faire le point avec la femme enceinte sur :
- sa situation socioprofessionnelle .
- sa situation familiale, notamment le nombre d'enfants à sa charge .
- les complications pratiques et d'organisation engendrées par cette orientation.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-12-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles informations donner à la femme enceinte lors de la réorientation?
Thème : Grossesses à risque : orientation des femmes enceintes entre les maternités en vue de l'accouchement
Chapitre : Information du patient Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Dès l’orientation, il est recommandé d’informer la femme enceinte de la possibilité d'une réorientation vers la maternité d'origine, les professionnels de santé devant insister sur la complémentarité des maternités de type I, II et III. L’information et l’accompagnement des femmes enceintes sur les possibilités de réorientation doivent être une préoccupation primordiale des équipes soignantes.

Lors de la proposition de réorientation, il est recommandé d’informer la femme enceinte sur :
- la diminution du risque et les motifs qui permettent cette réorientation .
- l’équipe de professionnels de santé qui va la prendre en charge .
- l’établissement vers lequel elle doit être réorientée et ses prestations .
- les compétences des structures de soins de proximité.

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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-12-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles informations donner à un patient désirant une chirurgie bariatrique?
Thème : Obésité
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : L’information du patient doit porter sur (accord professionnel) :
 les risques de l’obésité .
 les différents moyens de prise en charge de l’obésité .
 les différentes techniques chirurgicales :
- leur principe (explicité au mieux à l’aide de schémas),
- leurs bénéfices respectifs : estimations sur la perte de poids à court et long terme, absence de données à long terme disponibles pour certaines techniques, bénéfices pour la santé et les comorbidités,
- leurs risques et inconvénients respectifs : mortalité périopératoire, effets indésirables,
complications précoces et tardives, conséquences nutritionnelles, réinterventions,
irréversibilité, signes cliniques qui doivent alerter .
 les limites de la chirurgie (notamment en termes de perte de poids) .
 les bénéfices et inconvénients de la chirurgie sur la vie quotidienne, les relations sociales et familiales .
 les bénéfices et les inconvénients de la chirurgie en matière de grossesse et de contraception .
 la nécessité d’une modification du comportement alimentaire et du mode de vie avant et après l’intervention .
 la nécessité d’un suivi médical et chirurgical la vie durant, l’obésité étant une maladie chronique et en raison du risque de complications tardives .
 la nécessité de suivre un programme d’éducation thérapeutique .
 le soutien possible d’associations de patients .
 la possibilité de recours à la chirurgie réparatrice et reconstructrice.
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Source : HAs. Obésité : prise en charge chirurgicale chez l’adulte
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Date de la source : 06-04-2009
Type de document : Information du patient

Titre : Quelles informations donner à un patient pouvant bénéficier d'un traitement substitutif aux opiacés?
Thème : Addictions (opiacés)
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Information du patient
Une présentation simple, claire et précise du TSO (un traitement de relativement longue durée, qui vise à supprimer non seulement le manque, mais l’appétence, qui doit être distingué du sevrage, et dont on peut envisager l’arrêt à plus ou moins long terme) doit être faite.

La discussion porte sur :
- le partage des connaissances sur les TSO, la négociation et la définition du cadre de prise en charge, le début de l’alliance thérapeutique .
- la définition des droits, obligations et responsabilités de chacun .
l’ensemble du dispositif local (CSST, réseau, structures sociales, centres d’hébergement, couverture sociale, etc.) .
- le choix conjoint du pharmacien (binôme minimum), avec lequel le médecin prend contact.

L’information porte également sur :
- les effets des MSO et les risques encourus en cas de prise d’autres traitements édicamenteux (BZD notamment) .
- les risques encourus en cas de persistance de pratiques à risque (seringues partagées, etc.) .
- la conduite à tenir en cas d’accident (surdose opiacée par association méthadone/héroïne . risque de sevrage brutal par association héroïne/BHD, etc.) .
- la grossesse (sous TSO, les femmes retrouvent une fertilité qui avait été réduite par l’héroïne) et les risques pour le nouveau-né .
- le risque mortel pour les enfants en cas d’absorption même minime de sirop de méthadone : alerter le patient sur ce point .
- certains effets secondaires (par exemple, sueurs avec la méthadone) .
- la conduite automobile et l’exercice d’emplois à risque en cas de prise de MSO.
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Source : FFA, ANAES. Stratégies thérapeutiques pour les personnes dépendantes des opiacés :
place des traitements de substitution
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Date de la source : 24-06-2004
Type de document : Information du patient

Titre : Quelles informations donner aux autres professionnels de l'équipe hospitalière et aux professionnels extérieurs?
Thème : Syndrome du bébé secoué
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Les informations communiquées à l’intérieur de l’équipe de soin doivent se limiter à ce qui est strictement nécessaire à chaque professionnel en vue d’établir le diagnostic ou d’assurer les soins ou l’évaluation pluridisciplinaire de la situation ou la protection de l’enfant.
L’obligation de secret quant aux informations communiquées s’applique, au-delà des membres du personnel, à toutes les personnes en relation, de par leurs activités, avec les établissements de santé (association d’aide aux malades, bénévoles, par exemple).
En ce qui concerne les professionnels extérieurs à l’établissement hospitalier, parmi lesquels les professionnels médico-sociaux, il importe que leur soient communiquées les informations qui leur sont nécessaires dans le cadre de leur mission, à des fins de protection, qu’il s’agisse d’évaluer la situation, de décider d’une protection, de prendre en charge ou d’assurer le suivi de l’enfant.

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Source : SOFMER. Audition publique. Syndrome du bébé secoué. Audition piblique. Recmmandations de la commission d’audition.
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles informations donner aux parents? Quels sont leurs droits?
Thème : Syndrome du bébé secoué
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : L’équipe hospitalière doit concilier le besoin de dialogue et l’obligation d’information des parents avec l’efficacité de l’enquête.
Les parents doivent être informés du signalement sauf si cela est contraire à l’intérêt de l’enfant, ainsi que de la possibilité de porter plainte contre X s’ils ne nient pas le secouement, mais l’attribuent à une autre personne.
Le signalement fait partie du dossier judiciaire et non du dossier médical, et ne peut être communiqué aux parents que par l’autorité judiciaire.

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Source : SOFMER. Audition publique. Syndrome du bébé secoué. Audition piblique. Recmmandations de la commission d’audition.
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles informations donner en début de grossesse?
Thème : Grossesse
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : ? Donner une information orale étayée par une information écrite : alimentation et mode de vie, risques infectieux alimentaires, organisation des soins au sein d’un réseau périnatalité, droits et avantages liés à la maternité, examens de dépistage, risques spécifiques liés à la consommation ou l’usage de toxiques (tabac, alcool, médicaments, drogues).
? Faire un examen clinique : observation de la femme, prise de la pression artérielle, mesure du poids, examen des seins dans le cadre d’un dépistage du cancer du sein, examen de l’état veineux des membres inférieurs, etc.
? Identifier un besoin de suivi complémentaire et orienter la femme vers une filière de soins spécifiques.
? Établir le diagnostic de grossesse : examen clinique, HCG qualitatif en cas de doute seulement.
? Établir la déclaration de grossesse et fixer la date présumée d’accouchement.
? Établir avec la femme enceinte ou le couple un projet de suivi de grossesse et de naissance. Les informer sur le déroulement de la grossesse, l’accouchement et la naissance, la programmation des consultations prénatales, la participation aux séances de préparation à la naissance et à la parentalité, les dates du congé maternité, l’allaitement maternel.
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Source : HAs. Comment mieux informer les femmes enceintes ?
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Date de la source : 02-05-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles informations donner en fonction du niveau de risque de la grossesse?
Thème : Grossesses à risque : orientation des femmes enceintes entre les maternités en vue de l'accouchement
Chapitre : Information du patient Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de donner des informations sur le niveau de risque de la grossesse. Un temps d’information, de conseil de prévention doit être adapté à la femme enceinte et à son environnement familial et à son cadre de vie.
Il est recommandé de proposer systématiquement à toute femme en cours de grossesse une éducation visant à :?• la compréhension de la physiologie de la grossesse .?• la reconnaissance de symptômes significatifs pouvant survenir tout au long de la grossesse.
L’information doit être adaptée en cas d’antécédent obstétrical ou d’affection préexistante ou nouvelle pouvant avoir une incidence sur la grossesse. Le contenu et la compréhension de l’information délivrée doivent être vérifiés au fil du suivi.

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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-12-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles informations donner lors de la prescription d'un traitement hypnotique?
Thème : Insomnie
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Le groupe de travail recommande d’informer les patients sur la durée du traitement, le
nécessaire respect de la dose prescrite, l’heure de la prise, le délai moyen d’action du
produit prescrit, ses effets résiduels possibles et leur durée moyenne, notamment sur la
vigilance et la mémoire (les avertissements mentionnés sur les notices accompagnant les
produits peuvent être insuffisants) et les modalités d’arrêt. L’arrêt du traitement doit être
prévu dès la prescription et les effets indésirables lors de l’arrêt sont à signaler aux patients.
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Source : SFTG. HAs. Prise en charge du patient adulte se plaignant d’insomnie en médecine générale. 2006

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Date de la source : 05-03-2007
Type de document : Information du patient

Titre : Quelles informations fournir à un patient demandant un dosage des PSA?
Thème : Cancer prostate
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : 1. Qu’est-ce que la prostate ? À quoi sert-elle ?
La prostate est une glande qu’on ne trouve que chez l’homme. Elle est entourée d’une capsule fibromusculaire et composée de cellules glandulaires. Elle est normalement de la taille d’une châtaigne. Elle se situe sous la vessie, en avant du rectum, au carrefour des voies urinaires (urètre) et des voies génitales. Elle secrète l’un des composants du sperme et joue un rôle dans la reproduction.

2. Qu’est-ce que le cancer de la prostate ? Quelles en sont les conséquences ?
Le cancer de la prostate correspond à la transformation maligne progressive de cellules
glandulaires dont la croissance devient anarchique. Les cellules acquièrent progressivement la capacité de se multiplier, constituant ainsi une ou plusieurs tumeurs. On parle à ce stade de cancer localisé ou intracapsulaire. Ces cellules peuvent ensuite éventuellement migrer hors de la prostate, essentiellement vers les ganglions lymphatiques et les os, entraînant des métastases. On parle alors de cancer non localisé ou extracapsulaire.

3. Quels en sont les signes évocateurs ?
Cette maladie reste très longtemps occulte. À un stade très évolué, le cancer de la prostate peut être responsable de signes urinaires et de douleurs osseuses, en particulier au niveau de la colonne vertébrale lombaire. Le cancer de la prostate localisé ne donne pas de signes urinaires. Les troubles urinaireshabituellement attribués à la prostate sont essentiellement le fait de l’adénome prostatique, tumeur bénigne très fréquente mais qui peut coexister avec le cancer.

4. Le cancer de la prostate est-il fréquent ?
La fréquence de ce cancer augmente avec l’âge. Il survient rarement avant 50 ans. Il s’agit du cancer le plus fréquent chez l’homme de plus de 50 ans. La moitié de ces cancers est diagnostiquée après l’âge de 74 ans. En 2000, on a estimé à environ 40 000 les nouveaux cas de cancer de la prostate diagnostiqués en France.

5. Le cancer de la prostate est-il toujours mortel ?
En 2000, ce cancer a été responsable d’environ 10 000 décès. Chez l’homme, il s’agit de la
deuxième cause de mortalité par cancer en France, après le cancer du poumon. Compte tenu du temps de progression de ce cancer vers le stade métastatique, les patients atteints peuvent néanmoins mourir d’une autre maladie dans l’intervalle. Un certain nombre d’entre eux en est atteint jusqu’à la fin de leur vie sans le savoir et sans en être gênés. À titre indicatif, au-delà de 80 ans, plus de 4 hommes sur 10 ont un cancer de la prostate sans en ressentir de symptômes.

6. Le cancer de la prostate est-il héréditaire ?
Parfois. Plus le nombre de personnes atteintes d’un cancer de la prostate dans une famille est
important, plus le risque d’avoir un cancer de la prostate est élevé. Un cancer de la prostate est considéré comme héréditaire lorsque 3 cas au moins ont été identifiés chez des parents au 1er ou au 2e degré ou seulement 2 cas mais survenu avant 55 ans. Dans ce cas, le risque d’avoir un cancer de la prostate est multiplié par un facteur de l’ordre de 10. En cas de forme familiale ne répondant pas à ces critères (forme dite non héréditaire) le risque d’avoir un cancer de la prostate est multiplié par 2 ou par 3,5. Les formes héréditaires représentent de l’ordre de 5 à 10 % de la totalité des cancers de prostate, les formes familiales en représentant en tout 5 à 25 %.

7. Le risque de cancer de la prostate varie-t-il en fonction des origines ethniques ?
Oui. L’incidence de cancer de la prostate est plus élevée en Europe et aux États-Unis qu’en Asie. Aux États-Unis, les chercheurs ont montré que les Afro-Américains avaient environ 3 fois plus de risque que les autres populations d’avoir un cancer de la prostate.
8. L’alimentation influence-t-elle la survenue du cancer de la prostate ?
Le rôle protecteur de la tomate et de ses dérivés dans l’apparition du cancer de la prostate, n’a pas été démontré, pas plus d’ailleurs que le rôle aggravant des matières grasses, et notamment les acides gras insaturés.
9. Les relations sexuelles influencent-elles la survenue du cancer de la prostate ?
Non. Le lien entre les relations sexuelles et la survenue du cancer de la prostate n’est pas
démontré. En revanche, il semble exister un lien entre la survenue du cancer de la prostate et le fait d’avoir eu antérieurement certaines infections sexuellement transmissibles telles que la syphilis et la gonococcie.
10. Peut-on prévenir l’apparition du cancer de la prostate ?
Aucune méthode et aucune plante médicinale n’ont fait preuve de leur efficacité dans la prévention de l’apparition du cancer de la prostate. Aucun médicament n’a reçu le visa des autorités sanitaires pour la prévention du cancer de la prostate.
11. En quoi consiste le dépistage individuel ?
Il s’agit d’un dépistage proposé individuellement sur la base de facteurs de risque personnels, par exemple âge ou antécédents familiaux, ou réalisé à la demande du patient. Son objectif est d’aboutir à un diagnostic le plus précoce possible, c’est-à-dire à des stades où le cancer est encore curable. Deux examens peuvent être proposés : le toucher rectal et le dosage sanguin du PSA.
À l’examen clinique, le toucher rectal permet en effet parfois de sentir un nodule dur au niveau de la prostate. Cette perception est néanmoins inconstante. L’association des 2 examens est la plus performante. Si vous envisagez un dosage sanguin du PSA, il vous faut savoir que le diagnostic du
cancer de la prostate ne sera confirmé qu’après la réalisation de biopsies prostatiques. Cet
examen nécessite le prélèvement d’échantillons de prostate, le plus souvent sous anesthésie locale. Ils sont ensuite examinés au microscope. L’échographie n’a d’utilité que pour guider les biopsies à l’intérieur de la prostate. De plus aucune technique d’imagerie médicale ne permet le diagnostic de cancer de la prostate.
12. Que signifie « PSA » ? Qu’est-ce que le PSA ?
« PSA » correspond aux initiales, en langue anglaise, de « Antigène spécifique de prostate ». Il s’agit d’une protéine non toxique et qui n’est produite que par la prostate. Elle est présente dans le sperme, où elle joue un rôle dans la reproduction. Le PSA est aussi présent dans le sang (normalement en quantité très faible) ce qui permet son dosage. Un PSA élevé peut éventuellement être évocateur de la présence d’un cancer de la prostate. Ce test ne nécessite pas d’être à jeun.
13. À partir de quel seuil, un « PSA » est-il anormal ?
La valeur du PSA doit être interprétée par le médecin en fonction du contexte clinique. Une valeur supérieure à 4 microgrammes par litre (mg/l) [ou nanogrammes par millilitre (ng/ml)] est généralement considérée comme anormale. Ceci dépend néanmoins de l’âge de la personne et de la taille de sa prostate.
14. Si un homme a un PSA supérieur à la normale, quel risque a-t-il d’avoir un cancer de la prostate ?
Lorsque la valeur du PSA est supérieure à 4 ng/ml, un cancer de la prostate est diagnostiqué environ 3 fois sur 10 avec la biopsie prostatique de confirmation.
15. Quelles sont les autres raisons qui peuvent conduire à une augmentation du PSA ?
Certains événements physiologiques (l’éjaculation par exemple) peuvent entraîner des variations peu importantes et qui ne gênent généralement pas l’interprétation du résultat. Le toucher rectal n’entraîne pas de modification importante du PSA. Une élévation importante du PSA peut avoir lieu à la suite de certaines maladies comme les infections urinaires ou la prostatite aiguë ou suite à certains gestes chirurgicaux comme un examen endoscopique de la vessie, une biopsie de prostate ou encore une résection endoscopique de prostate.
16. Si le PSA est normal, cela signifie-t-il que l’on n’a rien ?
Lorsque le PSA est normal, cela signifie 9 fois sur 10 qu’il n’y a pas de cancer. En revanche, il se peut qu’une anomalie soit quand même détectable avec le toucher rectal. Ceci explique l’intérêt de combiner le toucher rectal et le PSA pour faire le diagnostic du cancer de la prostate.
17. Si le PSA est normal, faudra-t-il revenir consulter et quand ?
Si le PSA et le toucher rectal sont normaux, il faut considérer qu’il n’y a actuellement pas de cancer de la prostate. Il est inutile de répéter les examens dans l’immédiat. Si le PSA est normal, chez un homme âgé de 75 ans ou plus, il ne sera pas nécessaire de refaire un autre examen de ce type à l’avenir. Si le PSA est normal, chez un homme âgé de moins de 75 ans, le médecin lui indiquera
quand précisément il sera utile de revenir faire un test : ce peut être dans 1 an, dans 2 ans, 3 ans ou même plus, généralement pas moins d’1 an. Le délai pertinent à respecter avant de réaliser un nouveau PSA varie en fait en fonction de la valeur précédente du PSA.
18. « Quels pourraient être les avantages et les inconvénients à faire un PSA ? »
Principaux avantages Principaux inconvénients
- Si le résultat est normal, cela pourra rassurer celui qui le fait.
- Le test peut être faussement négatif et rassurer à tort celui qui le fait.
- Il permet de détecter le cancer avant que les symptômes ne se développent.
- Il peut rendre anxieux et induire des examens médicaux inutiles.
- Il permet de détecter le cancer à un stade précoce, ce qui pourrait permettre
de démarrer un traitement plus tôt.
- Il peut détecter des cancers d’évolution lente ou des formes tardives pour lesquels, aucun soin n’aurait été nécessaire.
- Si le traitement est efficace, il peut permettre d’éviter les conséquences d’un cancer métastatique ou une mort prématurée.
- Les traitements du cancer ont des effets secondaires qui peuvent affecter la vie quotidienne.
- Le traitement peut, dans certains cas, ne pas être efficace.
19. Qu’est-ce qu’une biopsie ? Cela fait-il mal ?
Les biopsies prostatiques sont le plus souvent pratiquées en ambulatoire, sous antibioprophylaxie et sous anesthésie locale. Sous contrôle échographique, plusieurs échantillons de tissu prostatique sont prélevés à l’aiguille, dans différentes zones de la prostate (généralement au moins 6 prélèvements sont pratiqués). Il s’agit d’un examen qui peut être douloureux et qui peut parfois provoquer des saignements (dans les urines, le sperme ou le rectum), et plus rarement des infections ou une inflammation (de l’ordre du pour-cent).
20. Si la biopsie est normale, peut-on quand même avoir un cancer de la prostate ?
Oui. Des biopsies négatives n’écartent pas totalement le diagnostic de cancer de la prostate, et ne permettent pas d’éliminer la survenue ultérieure de cette maladie. Cependant, si les éléments cliniques ou biologiques continuent d’indiquer un risque de cancer de la prostate, les biopsies peuvent être refaites. Si le dosage du PSA est resté anormal alors que la biopsie est négative, il y a un risque maximum de 1 sur 4 qu’une nouvelle biopsie soit positive et qu’on détecte un cancer de la prostate.
21. En cas de diagnostic d’un cancer de la prostate, quels examens faudra-t-il faire ?
Le stade de développement du cancer s’apprécie essentiellement sur les données de l’examen clinique de la prostate, sur la valeur du PSA et sur les résultats des biopsies prostatiques. Quelques examens peu nombreux sont cependant nécessaires pour compléter le diagnostic et peuvent être proposés. Des examens tels que le scanner abdominopelvien ou l’imagerie par résonance magnétique peuvent être réalisés afin de juger de l’extension du cancer en dehors de la
prostate. Ce bilan peut également être complété par une scintigraphie osseuse. Cet examen permet de vérifier l’absence de métastase osseuse.
22. Quelles sont les possibilités thérapeutiques ?
Après en avoir discuté avec un spécialiste, plusieurs options peuvent être proposées en fonction des caractéristiques du cancer, de l’âge du patient et des éventuelles pathologies associées :
• l’abstention-surveillance avec un traitement différé .
• la chirurgie (« prostatectomie totale ») .
• la radiothérapie externe .
• la curiethérapie.
L’HIFU (ultrasons focalisés à haute intensité, ablaterm®) reste une technique en cours d’évaluation. Les traitements hormonaux isolés ne sont habituellement pas utilisés dans le traitement des formes localisées.
23. Quelle surveillance est proposée aux personnes qui choisissent de ne pas se traiter ? Si on retarde le traitement peut-on encore les traiter ?
La surveillance repose sur un examen clinique et un dosage du PSA périodique. Elle peut être appropriée ou envisageable pour certains types de tumeurs sans que l’on sache pour l’instant dire si cette option vous fait réellement perdre des chances. En cas d’évolution, un traitement adapté peut être proposé. Il est de toute façon toujours possible, à n’importe quel moment, de changer d’avis et de discuter avec le médecin de l’opportunité d’un traitement.
24. Si le cancer de la prostate n’est pas traité, comment évolue-t-il ? Peut-on en mourir ?
S’il s’agit d’une forme évolutive, le cancer de la prostate risque d’entraîner des difficultés à uriner, éventuellement une rétention complète des urines, ou encore d’empêcher le fonctionnement rénal en ralentissant l’écoulement des urines des reins vers la vessie. Il risque également de s’étendre en dehors de la prostate par envahissement direct des tissus et des organes situés près de la prostate. Les métastases au niveau du foie et des poumons sont rares, alors que les métastases
osseuses sont plus fréquentes et douloureuses. Le décès survient en général au stade métastatique, c’est-à-dire en moyenne environ 15 ans après le diagnostic. Ce chiffre n’est cependant qu’une moyenne, il existe en effet des formes plus ou moins agressives.
25. Quels sont les principes de chaque traitement ?
Le traitement chirurgical curatif consiste à enlever complètement la prostate. La vessie, qui se trouve au-dessus de la prostate est ensuite suturée à l’urèthre qui se trouve au-dessous de la prostate. Une sonde urinaire est laissée en place le temps de la cicatrisation. Cette intervention se pratique le plus souvent au travers d’une incision abdominale au-dessus du pubis. Elle peut également être pratiquée par coelioscopie ou par incision du périnée. L’ablation de la prostate s’accompagne de l’ablation des vésicules séminales. L’hospitalisation en rapport avec cette opération dure généralement de 1 à 2 semaines. La radiothérapie externe consiste, après repérage préalable de la prostate par radiographie, à délivrer des rayonnements qui provoquent préférentiellement la mort des cellules prostatiques anormales. Cette technique nécessite plusieurs séances de courte irradiation sur plusieurs semaines (6 à 8). La curiethérapie consiste, grâce à un guidage par échographie réalisée sous anesthésie, en l’implantation permanente de grains d’iode radioactifs ou en l’implantation temporaire de grains d’iridium 192 dans la prostate. Ces grains émettent des radiations qui détruisent les cellules avoisinantes. La portée de ces radiations est très faible et reste confinée à la prostate. L’implantation dure environ 2 ou 3 heures, l’hospitalisation environ 2 jours.
26. Quelles sont les chances de guérison sous traitement ?
Les chances de guérison dépendent surtout du degré d’avancement auquel est découvert le cancer et des caractéristiques de la tumeur. Quand le cancer est localisé, 7 à 9 personnes sur 10 sont encore vivantes 10 ans après le diagnostic ou le traitement. Chez une partie des patients, alors qu’il n’y a aucun symptôme clinique de récidive, la concentration sérique en PSA remonte après traitement : c’est la récidive biologique. Elle peut nécessiter de mettre en oeuvre un nouveau traitement.
27. Le traitement peut-il avoir des conséquences sexuelles ?
Tous les traitements du cancer de la prostate risquent d’entraîner des troubles sexuels et notamment des difficultés d’érection qui peuvent faire l’objet d’un traitement médical. Le traitement des difficultés d’érection n’est cependant pas toujours efficace. Par ailleurs, la prostatectomie totale entraîne une absence d’éjaculation définitive.
28. Peut-on encore avoir des enfants après le traitement ?
Si le patient a un projet d’enfant, il lui sera nécessaire de faire congeler du sperme avant le
traitement et de recourir aux techniques de procréation médicale assistée.
29. Le traitement peut-il avoir des conséquences au niveau urinaire ?
Oui. La prostatectomie totale entraîne un risque d’incontinence urinaire non négligeable (cf. tableau suivant) mais le plus souvent transitoire. L’incontinence disparaît généralement en quelques mois. Des fuites peuvent néanmoins survenir au cours d’efforts plus ou moins importants. La radiothérapie externe et la curiethérapie peuvent entraîner des envies d’uriner fréquentes et/ou urgentes. Ces troubles peuvent apparaître pendant ou à distance du traitement.
30. Au final, quels sont les effets indésirables des traitements qui sont proposés ?
Les principaux effets indésirables possibles de la prostatectomie totale sont l’absence d’éjaculation, les difficultés d’érection et l’incontinence urinaire. Les conséquences possibles de la radiothérapie ou de la curiethérapie sont les troubles de l’érection, les troubles de la vessie et les troubles digestifs.
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Source : ANAES, AFU. Éléments d’information des hommes envisageant la réalisation
d’un dépistage individuel du cancer de la prostate
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Date de la source : 01-09-2004
Type de document : Information du patient

Titre : Quelles informations rechercher en cas d'infection active?
Thème : Hépatite C
Chapitre : Bilan Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Avant tout examen complémentaire, il est nécessaire de recenser les informations suivantes :
- âge, sexe, contexte socio-familial .
- antécédents personnels, en particulier d'anomalies thyroïdiennes, de troubles
neuro-psychiatriques (épilepsie, dépression), de manifestations auto-immunes, etc. .
- date et mode présumés de la contamination .
- conduite addictive ancienne ou actuelle .
- traitements en cours : contraceptif, psychotrope, antihypertenseur, antidiabétique oral, hypolipémiant .
- statut vaccinal vis-à-vis des virus des hépatites A et B.
L’enquête clinique cherche des signes extra-hépatiques éventuellement liés à l'infection virale
C (asthénie, arthralgies, myalgies, signes cutanés), des signes physiques de cirrhose
(hépatomégalie, manifestations d’insuffisance hépatocellulaire et d’hypertension portale) ou
des éléments en faveur d’une comorbidité (index de masse corporelle élevé, signes
d’imprégnation alcoolique).
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Source : ANAES, AFEF, SNFGE, SPILF, SNFMI, FNPRRH. Traitement de l’hépatite C
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Date de la source : 01-02-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles interventions non médicamenteuses sont possibles?
Thème : Alzheimer et maladies apparentées : prise en charge des troubles du comportement perturbateurs

Outil d'aide à la décision : Il s’agit d’interventions sur la qualite? de vie, sur le langage (orthophonie), sur la cognition (stimulation cognitive, revalidation cognitive), sur la stimulation sensorielle, sur l’activite? motrice, sur les activite?s occupationnelles. Des prises en charge globales peuvent associer plusieurs types d’interventions (psychomotricite?, ergothe?rapie, etc.).

Dans le cadre de troubles du comportement, ces interventions n’ont pas apporte? la preuve de leur efficacite? du fait de difficulte?s me?thodologiques. La plupart de ces interventions avaient pour cible les troubles cognitifs. Elles sont, tant en ambulatoire qu’en institution, un e?le?ment de la prise en charge the?rapeutique globale. Elles peuvent e?tre propose?es a? titre individuel ou collectif et doivent e?tre pratique?es par un personnel forme?.7
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles interventions peuvent être proposées aux aidants naturels ?
Thème : Alzheimer : suivi médical des aidants naturels
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé d’informer l’aidant naturel sur :
• la maladie qui touche son proche .
• les éléments de sa participation au plan de soin personnalisé du patient .
• l’existence des aides disponibles, notamment de la part d’associations de patients ou de ?familles de patients. ?Dans les recommandations professionnelles sur le diagnostic et la prise en charge de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées, un choix d’interventions est proposé pour les aidants naturels :
- psycho-éducation individuelle ou en groupe .
- groupe de soutien avec d’autres aidants, adapté à leurs besoins, dépendant entre autres de la sévérité de la maladie d’Alzheimer ou apparentée .
- support téléphonique ou par Internet .
- cours de formation sur la maladie d’Alzheimer ou apparentée, les services, la ?communication et la résolution des problèmes .
- psychothérapie individuelle ou familiale. ?
Ces interventions peuvent être proposées par les associations de familles, les centres locaux d’information et de coordination, les accueils de jour, les réseaux, etc.3 ?Ces interventions ont pour objectifs de sortir l’aidant naturel de son isolement et de lui conserver une vie sociale et un projet de vie adaptés à sa situation. ?En l’absence de données nationales, celles des travaux internationaux sur l’efficacité de ces interventions suggèrent qu’une prise en charge diversifiée et prolongée est à privilégier. ?Les structures dites de répit, dont les accueils de jour et les hébergements temporaires de proximité, peuvent permettre de soulager le fardeau des aidants naturels quand elles sont adaptées à leurs besoins. ?

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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles / Fe?vrier 2010
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Type de document : Recommandation

Titre : Quelles interventions pour quels objectifs?
Thème : Polyarthrite rhumatoïde
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Prise en charge
Complément : Tableau p25
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Source : HAs. Polyarthrite rhumatoïde : aspects thérapeutiques hors médicaments et chirurgie - aspects médico-sociaux et organisationnels
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Date de la source : 21-05-2007
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quelles maladies CV ou rénales faut il rechercher chez un patient hypertendu?
Thème : HTA
Chapitre : Dépistage Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Insuffisance rénale (DFG < 60 ml/min) ou protéinurie > 500 mg/j.
• Accident ischémique transitoire (AIT) et accident vasculaire cérébral (AVC)
• Insuffisance coronarienne
• Artériopathie des membres inférieurs et aorto-iliaque
Complément : Cette recommandation a été retirée par la HAs le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l’expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l’engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d’appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d’intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l’attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d’intérêts, et dotée aujourd’hui d’une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d’indépendance de l’expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d’information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l’indépendance de l’institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d’intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d’intérêt d’un expert ou l’absence d’une ou plusieurs déclarations publiques d’intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l’attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, l’actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l’année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s’agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d’état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l’ensemble des experts et membres des services de l’institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n’est pas remise en cause. Durant la phase d’actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l’ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ADULTES ATTEINTS D’HYPERTENSION ARTÉRIELLE ESSENTIELLE ACTUALISATION 2005
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles mesures complémentaires du traitement de fond faut il mette en oeuvre?
Thème : Asthme enfant
Chapitre : Education thérapeutique de l'enfant Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Dans tous les cas l’exposition au tabac est formellement déconseillée (grade B) : une information et une aide au sevrage tabagique doivent être proposées à l’entourage. Il est recommandé d’éviter l’exposition aux autres irritants.

Aucune conclusion définitive ne peut être dégagée des études actuelles de prévention
secondaire chez l’enfant de moins de 36 mois asthmatique non sensibilisé.

Chez l’enfant de moins de 36 mois asthmatique sensibilisé, il est recommandé de réduire
l’exposition aux allergènes identifiés et d’éviter l’exposition aux moisissures visibles.

Les mesures d’hygiène sont recommandées en période d’infection virale saisonnière pour en
prévenir la diffusion.

La vaccination contre la grippe saisonnière fait l’objet d’une recommandation du Haut Conseil de la santé publique en France chez l’enfant asthmatique :
- de 0 à 6 mois : vaccination de l’entourage .
- enfant de plus de 6 mois : vaccination selon le calendrier vaccinal. La posologie est de deux demi-doses à un mois d’intervalle pour la primo-vaccination puis une demi-dose/an jusqu’à l’âge de 36 mois.

Le traitement systématique d’un reflux gastro-oesophagien n’est pas recommandé en l’absence de symptôme digestif évocateur.
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Source : HAs, SP²F. Asthme de l’enfant de moins de 36 mois : diagnostic, prise en charge et traitement en
dehors des épisodes aigus
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Date de la source : 25-05-2009
Type de document : Information du patient Recommandation

Titre : Quelles mesures conseiller pour éviter l'ostéoporose?
Thème : Ostéoporose
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : ? Activité physique
L’inactivité physique est un facteur de risque d’ostéoporose reconnu.
L’exercice physique a un effet bénéfique sur la DMO : chez l’enfant et l’adolescent, il joue un rôle prépondérant dans l’établissement du pic de masse osseuse . à tout âge, l’intérêt d’une activité physique est incontesté . selon l’Afssaps, l’activité physique doit être réalisée en charge, pendant une heure 3 fois par semaine . l’INPES conseille 30 minutes de marche par jour . chez la femme ménopausée, l’exercice ralentit la diminution de la masse osseuse, et ce bénéfice persiste même si la femme abandonne cette activité . chez le sujet âgé, en plus du bénéfice pour la masse osseuse, l’exercice entretient la musculature et l’équilibre et diminue le risque de chute et de fracture.
? Apport vitaminocalcique
Une carence vitaminocalcique est un important facteur de risque d’ostéoporose.
Un apport suffisant en calcium et vitamine D doit être en particulier assuré chez le sujet jeune, dans la période de constitution de la masse osseuse (l’Inpes recommande trois produits laitiers par jour, en sachant qu’il est possible de trouver du calcium dans des eaux minérales en cas de rejet ou d’intolérance au lait).
Chez l’adulte ou le sujet âgé, un apport calcique alimentaire du même ordre est en général suffisant. Une supplémentation en calcium est nécessaire en cas de carence, mais elle est inutile chez les sujets non carencés.
Le plus souvent, dans la population générale, il n’y a pas de carence d’apport calcique, mais une carence en vitamine D. C’est particulièrement vrai chez les sujets âgés, d’autant plus chez ceux qui ne bénéficient que d’une faible exposition solaire. Une supplémentation en vitamine D est donc souvent utile sur ce terrain, notamment chez les sujets vivant en institution.
? Lutte contre le tabagisme et l’alcoolisme
Le tabagisme et l’alcoolisme sont corrélés à une diminution de la DMO.
Néanmoins, pour ces facteurs, les seuils de risque de fracture ne sont pas connus. L’un des effets du sevrage tabagique et de la maîtrise de la consommation d’alcool est la réduction du risque d’ostéoporose.
? Maintien d’un poids et d’un IMC normaux
Un faible poids et un faible indice de masse corporelle (IMC) sont aussi corrélés à un risque accru d’ostéoporose et de fracture ostéoporotique.
Néanmoins, pour ces facteurs, les seuils de risque de fracture ne sont pas connus. L’un des effets d’un retour à un poids ou à un IMC normal est la réduction du risque d’ostéoporose.
Ces mesures hygiénodiététiques sont à encourager, en particulier chez les personnes à risque d’amaigrissement, de carence alimentaire ou d’inactivité physique, comme les personnes âgées ou les patients séropositifs pour le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Pour ces derniers, les Recommandations françaises sur la prise en charge médicale des patients séropositifs rappellent également ces règles hygiénodiététiques.
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Source : HAs. Prévention, diagnostic et traitement de l’ostéoporose. Note de synthèse Juillet 2006
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Date de la source : 01-03-2001
Type de document : Information du patient

Titre : Quelles mesures hygienodiététiques conseiller?
Thème : Insuffisance rénale
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Les mesures hygiéno-diététiques conseillées sont :
• un apport modérément restreint en protéines de 0,8 g/kg/j (grade B) .
• le traitement d’une éventuelle dyslipidémie selon les recommandations existantes (accord professionnel) .
• un apport liquidien de base, ni restreint, ni forcé, proche de 1,5 l/j (accord professionnel) .
• l’arrêt du tabac selon les recommandations existantes (accord professionnel). Les patchs nicotiniques ne sont pas contre-indiqués .
• un apport énergétique de 30 à 35 kcal/kg/j (accord professionnel). En cas d’obésité, l’apport énergétique doit être adapté.
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Source : ANAES. Moyens thérapeutiques pour ralentir la progression de l’insuffisance rénale chronique chez l’adulte
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Date de la source : 01-09-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles mesures particulières?
Thème : Chute personne âgée
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Trois situations particulières nécessitent des mesures spécifiques.

Chez les personnes âgées confinées à leur domicile ou en institution ou actives de plus de 80 ans, la carence en vitamine D semble plus fréquente qu’il n’était supposé jusqu’à maintenant. Pour ce motif, et sans qu’il semble nécessaire de prouver la carence biologique, une supplémentation vitaminique avec au moins 800 UI/j de cholécalciférol (ou 100 000 UI tous les 4 mois) ou par calcitriol en cas d’insuffisance rénale est recommandée (grade B).

Chez les personnes âgées à risque élevé de chute vivant en institution spécialisée et en établissement de soins de long séjour, les programmes éducatifs intégrés aux interventions multifactorielles en groupe (prise de conscience du risque et conseils de prévention) augmentent l’efficacité de ces interventions (grade B).

Chez les personnes âgées à risque élevé de fracture de hanche, il est recommandé d’utiliser les protections de hanche (grade A).

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Source : SFDRMG. HAs. Prévention des chutes accidentelles chez la personne âgée.2005
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Date de la source : 01-11-2005
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles pathologies auto immunes sont elles corrélées avec une urticaire chronique?
Thème : Urticaire
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Pathologies auto-immunes : les études ne montrent d’association significative qu’avec la présence des auto-anticorps (AC) de la thyroïdite de Hashimoto : AC antithyroperoxydase et/ou AC antithyroglobuline.
Trois études prospectives cas-témoins montrent des chiffres de prévalence de pathologie thyroïdienne auto-immune variant de 11 à 14 % chez les patients porteurs d’urticaire chronique, versus 4 à 6 % dans une population témoin.
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Source : ANAES, SFD. Prise en charge de l’urticaire chronique
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Date de la source : 01-01-2003
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quelles pathologies dépister au cours de la grossesse?
Thème : Grossesse
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : Diabète
Il est recommandé de rechercher un diabète méconnu précocement au cours de la grossesse (dès la première consultation) s’il existe des facteurs de risque de diabète de type 2 (histoire familiale de diabète, surpoids, antécédent de diabète gestationnel).
En ce qui concerne le diabète gestationnel, les données scientifiques ne permettent pas en 2005 de conclure sur les modalités de dépistage et de diagnostic.
Les résultats des études internationales en cours [Hyperglycemia and Adverse Pregnancy Outcome (HAPO)] devraient venir confirmer l’intérêt de dépister le diabète gestationnel pour identifier une population à haut risque de développer ultérieurement un diabète de type 2. Dans cette attente, les pratiques de dépistage locales peuvent être poursuivies.

13.2 Pré-éclampsie
La pré-éclampsie se définit par des chiffres tensionnels supérieurs à 140/90 mmHg et une protéinurie supérieure à 300 mg/24 h ou une croix à la bandelette, survenant après 20 SA. Déterminer le plus précocement possible le risque de pré-éclampsie permet d’établir un programme de consultations prénatales adapté.
Chaque fois que la pression artérielle est mesurée pendant la grossesse, un échantillon d’urine devrait être recueilli à la recherche d’une protéinurie (grade C).
Tout professionnel de santé doit pouvoir prendre la pression artérielle en utilisant un équipement standard et dans des conditions techniques similaires durant le suivi prénatal pour que la comparaison soit valable (grade C).
Chez les femmes à risque et en l’absence d’un antécédent personnel de prééclampsie, aucune mesure préventive ne se révèle efficace.
Les femmes enceintes doivent être informées des symptômes de pré-éclampsie et pouvoir les reconnaître : maux de tête, troubles visuels à type de vision floue ou sensation d’éclairs, acouphènes, douleurs épigastriques, vomissements, oedème soudain du visage, des mains et des pieds, prise de poids brutale (grade C).

13.3 Menace d’accouchement prématuré
Chez une femme symptomatique (contractions utérines douloureuses), un toucher vaginal pour évaluer le col est indispensable pour diagnostiquer une menace d’accouchement prématuré. Il évalue la consistance du col, sa longueur, sa dilation et sa position.
Chez une femme enceinte asymptomatique, l’échographie par voie endovaginale et le taux de fibronectine foetale ne doivent pas être utilisés pour diagnostiquer une menace d’accouchement prématuré car ils n’ont pas une bonne valeur prédictive, même si leurs résultats sont associés à un risque accru de naissance prématurée (grade B).
13.4 Placenta prævia
La plupart des insertions basses du placenta détectées à l’échographie à 20 SA igreront vers le fond utérin spontanément avant la naissance. Seules les femmes dont le placenta est bas inséré à l’échographie de 32 SA devraient bénéficier d’une échographie supplémentaire à 36 SA. Si l’échographie abdominale n’est pas précise, proposer une échographie par voie endovaginale (grade C).
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Source : HAs. Comment mieux informer les femmes enceintes ?
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Date de la source : 02-05-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles précautions prendre chez un patient diabétique devant subir une intervention chirurgicale importante
Thème : Diabète
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Le recours à l’insuline ordinaire par voie intraveineuse en perfusion continue ou en bolus et à une substitution glucosée est souvent nécessaire justifiant une hospitalisation au moins la veille de l’intervention.
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Source : AFSSAPS, HAs. TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Actualisation)
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Date de la source : 28-11-2006
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles précautions prendre lors d'un traitement anticholinergique chez la personne âgée?
Thème : Incontinence urinaire
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Dans le cas particulier de la personne âgée fragilisée1, il est proposé de plus :
• de faire préalablement au traitement une évaluation des fonctions cognitives et de les surveiller au cours du traitement anticholinergique .
• de réaliser une échographie vésicale par voie sus-pubienne pour éliminer un résidu post-mictionnel avant de prescrire un anticholinergique .
• de diminuer la posologie initiale de l’oxybutynine, de la toltérodine et du chlorure de trospium de moitié par rapport aux posologies indiquées, et pour l’oxybutynine d’espacer les prises (2 prises au lieu de 3, une le matin, une le soir) .
• de surveiller particulièrement l’apparition d’un globe vésical.
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Source : ANAES. Prise en charge de l’incontinence urinaire de la femme en médecine générale
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Date de la source : 01-05-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles prises en charge proposer à la phase d'état?
Thème : Polyarthrite rhumatoïde
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Objectif prioritaire : freiner la détérioration fonctionnelle, maintenir un niveau d’activité correct, faciliter les activités quotidiennes
· kinésithérapie : gain d’amplitudes articulaires, renforcement musculaire isométrique ou
dynamique et activités aérobies +/- en charge, balnéothérapie
· ergothérapie
· aides techniques
· +/- aménagement de l’environnement
· orthèses de fonction
· pédicurie-podologie : orthèses plantaires et des orteils, soins de pédicurie et chaussage
· éducation thérapeutique
· soutien psychologique
· +/- assistant de service social et médecin du
travail
· +/- cure thermale
· +/- physiothérapie antalgique
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Source : HAs. Polyarthrite rhumatoïde : aspects thérapeutiques hors médicaments et chirurgie - aspects médico-sociaux et organisationnels
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Date de la source : 21-05-2007
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quelles questions peut on poser pour évaluer l'acquisition de compétences par le patient?
Thème : Asthme
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Perception du problème
Que savez-vous sur ?
Expérimentation Comment allez-vous essayer concrètement ?
Application dans la vie quotidienne Comment comptez-vous faire ?
Quelles sont les difficultés que vous prévoyez ?
Interprétation d’un événement
Comment avez-vous vécu cet épisode ?
Maintien des comportements Comment pourriez-vous continuer de faire ?
Qualité de vie
Parmi vos activités familiales, sociales, professionnelles, de loisirs, quelles sont celles que vous
avez dû réduire ou abandonner ?
Que voudriez-vous entreprendre que votre asthme vous empêche de faire ?
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Source : ANAES. E?ducation the?rapeutique du patient asthmatique – Adulte et adolescent. Juin 2001
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Date de la source : 01-06-2001
Type de document : Information du patient

Titre : Quelles questions poser au patient suspect de migraine?
Thème : Migraine
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : A. Au moins 5 crises répondant aux critères B à D.
B. Crises de céphalées durant de 4 à 72 heures (sans traitement).
C. Céphalées ayant au moins 2 des caractéristiques suivantes :
- unilatérale .
- pulsatile .
- modérée ou sévère .
- aggravation par les activités physiques de routine, telles que montée ou descente d’escaliers.
D. Durant les céphalées au moins l’un des caractères suivants :
- nausée et/ou vomissement .
- photophobie et phonophobie.
E. L’examen clinique doit être normal entre les crises. En cas de doute, un désordre organique doit être
éliminé par les investigations complémentaires appropriées.
* Le terme de migraine sans aura a remplacé celui de migraine commune.

Si les 5 critères A, B, C, D, E sont présents, il s’agit d’une migraine sans aura au sens strict
du terme (code 1.1 de la classification IHS).

Si l’un des critères A, B, C ou D n’est pas rempli en totalité, il s’agit d’une migraine sans
aura probable (code 1.7 de la classification IHS).

Critères de la migraine avec aura* (adaptés d’après les critères IHS).
A. Au moins 2 crises répondant au critère B.
B. Au moins 3 des 4 caractéristiques suivantes :
- un ou plusieurs symptômes de l’aura totalement réversibles .
- le symptôme de l’aura se développe progressivement sur plus de 4 minutes et si plusieurs
symptômes sont associés, ils surviennent successivement .
- la durée de chaque symptôme n’excède pas 60 minutes .
- la céphalée fait suite à l’aura après un intervalle libre maximum de 60 minutes, mais parfois
commence avant ou pendant l’aura.
C. L’examen clinique doit être normal entre les crises. En cas de doute, un désordre organique doit être
éliminé par les investigations complémentaires appropriées.
* Le terme de migraine avec aura a remplacé ceux de migraine classique ou migraine accompagnée.

Il existe 4 types d’auras : visuelles (les plus fréquentes, 99 % des auras, anciennement
dénommées migraines ophtalmiques), sensitives, aphasiques et motrices. Si les 3 critères A,
B et C sont présents, il s’agit d’une migraine avec aura typique (code 1.2.1 de la
classification IHS).

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Source : HAs. Prise en charge et thérapeutique de la migraine chez l’adulte et chez l’enfant : aspects cliniques et économiques. 2002.
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Date de la source : 03-02-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles sont les anomalies ECG pouvant orienter vers une origine cardiaque de la syncope?
Thème : Syncopes
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : Bloc bifasciculaire (BBG ou BBD associé à un HBAG ou HBPG)
 Autres anomalies de la conduction intraventriculaire (durée QRS ? 0,12 secondes)
 BAV du 2e degré Mobitz 1, bradycardie sinusale asymptomatique (< 50/minute), bloc sino-auriculaire
 Arrêt sinusal > 3 secondes en l’absence de médicaments chronotropes négatifs
 Préexcitation des complexes QRS
 Intervalle QTc prolongé
 Intervalle QTc court
 BBD avec sus-décalage du segment ST dans les dérivations V1 à V3 (syndrome de Brugada)
 Ondes T négatives dans les dérivations précordiales droites et onde epsilon évoquant une dysplasie arythmogène du ventricule droit
 Ondes Q évoquant un infarctus du myocarde
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Source : HAs. Pertes de connaissance brèves de l’adulte : prise en charge diagnostique et thérapeutique
des syncopes
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles sont les associations à éviter?
Thème : Addictions (Prise en charge des consommateurs de cocaïne)
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : En raison de la majoration du risque de complications somatiques, de polydépendance, etc., il est recommandé d’éviter les associations de produits, notamment :
- cocaïne et alcool .
- cocaïne et benzodiazépines .
- cocaïne et amphétamines et/ou MDMA (3,4-méthylène-dioxy-méthylamphétamine ou ecstasy) .
- cocaïne et opiacés (« speed ball ») .
- cocaïne et GBL (gamma-butyrolactone).

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Date de la source : 00-05-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les associations de médicament particulièrement efficace dans la prise en charge d'une HTA?
Thème : HTA
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : En pratique, les associations préférentielles suivantes sont recommandées :
• bêta-bloquant et diurétique thiazidique .
• diurétique thiazidique et IEC (ou diurétique thiazidique et ARA-II) .
• bêta-bloquant et inhibiteur calcique de type dihydropiridine .
• inhibiteur calcique et IEC (ou inhibiteur calcique et ARA-II) .
• inhibiteur calcique et diurétique thiazidique.
L’étape ultérieure est le recours à une trithérapie antihypertensive devant comprendre un
diurétique thiazidique.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la HAs le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l’expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l’engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d’appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d’intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l’attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d’intérêts, et dotée aujourd’hui d’une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d’indépendance de l’expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d’information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l’indépendance de l’institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d’intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d’intérêt d’un expert ou l’absence d’une ou plusieurs déclarations publiques d’intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l’attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, l’actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l’année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s’agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d’état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l’ensemble des experts et membres des services de l’institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n’est pas remise en cause. Durant la phase d’actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l’ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ADULTES ATTEINTS D’HYPERTENSION ARTÉRIELLE ESSENTIELLE ACTUALISATION 2005
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles sont les causes cardiaques de syncope?
Thème : Syncopes
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic positif
Outil d'aide à la décision : Une syncope en rapport avec une arythmie ou un trouble de la conduction est diagnostiquée sur l’ECG en cas de :
 bradycardie sinusale < 40/minute .
 bloc sino-auriculaire ou pauses sinusales répétées > 3 secondes .
 bloc auriculo-ventriculaire de 2e degré Mobitz II, ou de 3e degré .
 bloc de branche alternant .
 tachycardie paroxystique ventriculaire .
 dysfonctionnement d’un stimulateur cardiaque avec des pauses cardiaques.
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Source : HAs. Pertes de connaissance brèves de l’adulte : prise en charge diagnostique et thérapeutique
des syncopes
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles sont les causes d'HTA secondaires?
Thème : HTA
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic différentiel
Outil d'aide à la décision : • Alcool
• HTA iatrogène (AINS, contraception oestro-progestative, corticoïdes, ciclosporine, tacrolimus,
vasoconstricteurs nasaux, etc.)
• HTA toxique (réglisse, ectasy, amphétamines, cocaïne, etc.)
• Maladies rénales, insuffisance rénale
• Sténose de l’artère rénale
• Syndrome d’apnée du sommeil
• Hyperaldostéronisme primaire
• Phéochromocytome
• Coarctation de l’aorte (passée inaperçue dans l’enfance)
• Formes monogéniques d’HTA qui sont rares
Complément : Cette recommandation a été retirée par la HAs le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l’expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l’engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d’appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d’intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l’attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d’intérêts, et dotée aujourd’hui d’une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d’indépendance de l’expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d’information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l’indépendance de l’institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d’intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d’intérêt d’un expert ou l’absence d’une ou plusieurs déclarations publiques d’intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l’attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, l’actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l’année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s’agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d’état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l’ensemble des experts et membres des services de l’institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n’est pas remise en cause. Durant la phase d’actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l’ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ADULTES ATTEINTS D’HYPERTENSION ARTÉRIELLE ESSENTIELLE ACTUALISATION 2005
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles sont les causes de thromboses veineuses cérébrales?
Thème : AVC
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic positif
Outil d'aide à la décision : ÉTATS PROTHROMBOTIQUES (54 %)
· Grossesse et post-partum
· Anomalies constitutionnelles de l’hémostase (déficit en antithrombine III, protéine C, protéine S, mutation du facteur V Leiden, facteur II, etc.)
· Syndromes myéloprolifératifs
· Affections systémiques (maladie de Behçet, lupus, antiphospholipides)
· Cancer
· Médicaments (contraception oestroprogestative, corticoïdes, etc.)

TROUBLES DE LA CIRCULATION VEINEUSE (3 %)
· Hypoperfusion (déshydratation, insuffisance cardiaque, etc.)
· Malformations artério-veineuses (fistules durables)

LÉSIONS DIRECTES DES VEINES ET DES SINUS DURAUX (16 %)
· Infections de voisinage (sphère ORL)
· Tumeurs solides de voisinage (méninge, boîte crânienne)
· Leucémies et lymphomes
· Méningite chronique
· Traumatismes crâniens ouverts ou fermés

AUTRES CAUSES (6 %)

CAUSES INDÉTERMINÉES (21 %)
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Source : ANAES. Prise en charge initiale des patients adultes atteints d’accident vasculaire cérébral.
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Date de la source : 01-09-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles sont les CI à la chirurgie bariatrique?
Thème : Obésité
Chapitre : Informatuon du patient Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Les contre-indications de la chirurgie bariatrique sont représentées par (accord rofessionnel) :
 les troubles cognitifs ou mentaux sévères .
 les troubles sévères et non stabilisés du comportement alimentaire .
 l’incapacité prévisible du patient à participer à un suivi médical prolongé .
 la dépendance à l’alcool et aux substances psychoactives licites et illicites .
 l’absence de prise en charge médicale préalable identifiée .
 les maladies mettant en jeu le pronostic vital à court et moyen terme .
 les contre-indications à l’anesthésie générale.
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Source : HAs. Obésité : prise en charge chirurgicale chez l’adulte
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Date de la source : 06-04-2009
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles sont les CI CV à une CO?
Thème : Contraception
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : La littérature ne permet pas de déterminer comment associer les facteurs pour l’estimation
du risque cardio-vasculaire global dans le cadre d’une prescription oestroprogestative.

Néanmoins, il est possible d’indiquer qu’un âge  35 ans ou une obésité ou une
consommation excessive de cigarettes ( 15/j) ou un antécédent de migraine sans signe neurologique focal ne constituent pas individuellement (en l’absence de cumul des facteurs de risque) une CI à une contraception oestroprogestative.

En revanche, constituent une CI à la contraception oestroprogestative :
• l’association des facteurs précédents entre eux (notamment « âge  35 ans + consommation de cigarettes ») .
• la présence, même isolée, d’un facteur de risque parmi les suivants :
– migraine avec signes neurologiques focaux11, ou lorsqu’elle apparaît ou s’aggrave sous traitement (antécédent ou épisode en cours),
– HTA (antécédent12 ou épisode en cours),
– diabète avec complications vasculaires éventuellement associées
(rétinopathie, néphropathie, neuropathie, etc.),
– dyslipidémie.
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Source : AFSSAPS, ANAES, INPES. Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme
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Date de la source : 01-12-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles sont les cibles thérapeutiques de la prise en charge d'une IRC?
Thème : Insuffisance rénale
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Les cibles thérapeutiques pour ralentir la progression de l’IRC (seuils consensuels extrapolés
à partir d’essais randomisés) sont à la fois :
• une pression artérielle inférieure à 130/80 mmHg, et plus basse si possible .
• une protéinurie résiduelle la plus basse possible, au maximum 0,5 g/j.
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Source : ANAES. Moyens thérapeutiques pour ralentir la progression de l’insuffisance rénale chronique chez l’adulte
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Date de la source : 01-09-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles sont les compétences à acquérir au cours de séances de PNP?
Thème : Périnatalité
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Tableau p35 à 40
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Source : HAs. Préparation à la naissance et à la parentalité (PNP)
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Date de la source : 01-11-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles sont les compétences à acquérir par le patient en ce qui concerne l'activité physique?
Thème : Asthme
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : À ce stade, l’éducation thérapeutique doit amener le patient à acquérir les compétences suivantes :
- pratiquer l’exercice physique régulièrement en fonction de sa tolérance à l’effort .
- améliorer sa tolérance à l’effort.
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Source : ANAES. E?ducation the?rapeutique du patient asthmatique – Adulte et adolescent. Juin 2001
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Date de la source : 01-06-2001
Type de document : Information du patient

Titre : Quelles sont les complications somatiques et psychiatriques associées à la consommation de cocaïne?
Thème : Addictions (Prise en charge des consommateurs de cocaïne)
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Repérage
Outil d'aide à la décision : La consommation de cocaïne est associée à une augmentation du risque de complications cardio-vasculaires, neurologiques, ORL, infectieuses, dermatologiques et psychiatriques et, pour la femme enceinte, de complications obstétricales et périnatales. Les complications les plus fréquemment rencontrées sont citées dans le tableau 1.
Les consommations concomitantes d’alcool, de cannabis et de tabac augmentent le risque de complications.
La consommation de cocaïne base (crack, freebase) associée à certains facteurs sociaux favorise des conduites sexuelles à risque augmentant la possibilité de contracter une infection sexuellement transmissible. L’usage de cocaïne base aggraverait l’évolution de l’infection due au VIH.

Complications

Respiratoires (lors de la consommation de cocai?ne base (crack, free base) inhale?e: Bronchospasme Pneumothorax He?morragies, Crack lung (1). ?
ORL lors d’usage chronique par voie nasale: Le?sions de la cloison nasale
Infections naso-sinusiennes lie?es aux le?sions de la cloison nasale
?
Dermatologiques: Le?sions pieds-mains chez des consommateurs de crack

Psychiatriques: Pharmacopsychose (e?tat de?lirant induit par la cocai?ne) Paranoi?a induite par la cocai?ne. De?pression et tentatives de suicide Attaques de panique

Obste?tricales et pe?rinatales: ?
Complications maternelles :
- cardio-vasculaires : HTA, arythmie, AVC, cardiopathie ische?mique
- he?morragiques
- risque accru d’e?clampsie
- he?matome re?troplacentaire
- avortements spontane?s
Complications fœtales :
- retard de croissance intra-ute?rin dose-de?pendant, touchant poids, taille et pe?rime?tre cra?nien
- pre?maturite?

(1) Le terme « crack lung » désigne un syndrome respiratoire aigu faisant suite à l’inhalation de crack ou free base et associant fièvre, toux, difficultés respiratoires et fortes douleurs thoraciques.
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Date de la source : 00-05-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les conditions optimales d'utilisation de l'automesure tensionnelle?
Thème : HTA
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Les conditions optimales d’utilisation de l’automesure tensionnelle ont été proposées par le Comité français de lutte contre l’HTA : elles constituent la règle dite « des 3 » : 3 mesures consécutives en position assise le matin et le soir, pendant 3 jours, en période d’activité habituelle.
Il est recommandé d’utiliser préférentiellement un appareil de mesure huméral, à choisir parmi la liste des appareils validés (disponible sur le site de l’Afssaps).
Complément : Cette recommandation a été retirée par la HAs le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l’expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l’engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d’appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d’intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l’attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d’intérêts, et dotée aujourd’hui d’une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d’indépendance de l’expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d’information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l’indépendance de l’institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d’intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d’intérêt d’un expert ou l’absence d’une ou plusieurs déclarations publiques d’intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l’attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, l’actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l’année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s’agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d’état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l’ensemble des experts et membres des services de l’institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n’est pas remise en cause. Durant la phase d’actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l’ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ADULTES ATTEINTS D’HYPERTENSION ARTÉRIELLE ESSENTIELLE ACTUALISATION 2005
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les conséquences de l'excès de poids?
Thème : Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Repérage
Outil d'aide à la décision : Les personnes ayant une obe?site? sont victimes de nombreuses discriminations qui touchent toutes les dimensions de la vie.
Il est recommande? que le me?decin en mesure l’impact.
Il est recommande? que le me?decin prenne en compte aussi les pre?occupations lie?es a? l’image corporelle, l’estime de soi et la repre?sentation de la maladie.
Complément : L’obe?site? est une maladie chronique. L’exce?s de poids augmente la morbidite?. La mortalite? totale augmente avec l’IMC essentiellement a? partir d’un IMC ? 28 kg/m2 sauf pour les patients a?ge?s.
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Source : HAs: Surpoids et obe?site? de l’adulte : prise en charge me?dicale de premier recours. Septembre 2011.
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les conséquences pour l'enfant du non-signalement?
Thème : Syndrome du bébé secoué
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : L’enfant ne peut bénéficier d’une protection judiciaire que si le procureur de la République est saisi . l’enquête pénale, une indemnisation ultérieure et la désignation d’un administrateur ad hoc dépendent également de ce signalement.


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Source : SOFMER. Audition publique. Syndrome du bébé secoué. Audition piblique. Recmmandations de la commission d’audition.
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les contre-indications à la saignée?
Thème : Hémochromatose
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : • l’anémie par carence martiale importante (< 11 g/dl notamment lorsqu’elle peut être la conséquence de précédentes soustractions veineuses) .
• l’hypotension artérielle (PAS < 100 mmHg) .
• l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs sévère, des antécédents d’ischémie aiguë artérielle d’origine thrombotique d’un membre ou d’accident vasculaire cérébral récents (< 6 mois) .
• une fréquence cardiaque < 50 ou > 100 batt./min. .
• la grossesse (il n’y a pas, d’après le groupe de travail, de risque majeur à suspendre le traitement pendant 9 mois . dans les 6 mois suivant l’accouchement, le seuil d’hémoglobinémie de référence retenu par l’EFS pour les dons du sang est de 12,5 g/dl) .
• un réseau veineux très insuffisant ou inaccessible (membre supérieur) .
• la survenue d’une pathologie intercurrente entraînant une altération de l’état général.
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Source : HAs. Prise en charge de l’hémochromatose liée au gène HFE (hémochromatose de type 1)
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles sont les contre-indications à un sevrage alcoolique ambulatoire?
Thème : Addictions (Alcool)
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Le sevrage ambulatoire est plus accessible mais comporte des contre-indications :
· alcoologiques : dépendance physique sévère . antécédents de delirium tremens ou de crise
convulsive généralisée . échec d’un essai sincère d’un sevrage ambulatoire .
· somatiques : affection somatique sévère justifiant une hospitalisation .
· psychiatriques : syndrome dépressif ou autre pathologie psychiatrique sévère associée .
dépendance associée à certains produits psycho-actifs .
· socio-environnementales : demande pressante de l’entourage familial ou professionnel .
entourage non coopératif . processus avancé de désocialisation.
Selon les critères des études et les caractéristiques des malades, de 10 à 30 % des malades sont exclus du sevrage ambulatoire.
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Source : ANAES. Objectifs, indications et modalités du sevrage du patient alcoolodépendant
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Date de la source : 17-03-1999
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les contre-indications d'un DIU?
Thème : Contraception
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Les CI à la pose d’un DIU au cuivre comprennent essentiellement (cf. certification CE et détail dans le présent document) :
• les antécédents ou l’existence de pathologies (dont certaines anomalies) utérines ou
trophoblastiques .
• pathologie vaginale récente ou en cours, saignements vaginaux/génitaux inexpliqués .
• diverses situations à risque infectieux (IST, infection génitale haute [en cours, datant de moins de 3 mois ou récurrente], infection puerpérale en post-partum, avortement septique, valvulopathies, etc.) .
• l’hypersensibilité à l’un des composants .
• une grossesse suspectée ou avérée .
• le post-partum (entre 48 h et 4 semaines [d’après l’OMS]).
À ces CI, il convient d’ajouter, pour le DIU au LNG, les quelques CI inhérentes à
l’utilisation d’un progestatif (similaires à celles de la contraception microprogestative de
l’implant à l’étonogestrel).
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Source : AFSSAPS, ANAES, INPES. Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme
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Date de la source : 01-12-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles sont les contre-indications des progestatifs?
Thème : Contraception
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : En l’état, de même que l’indiquent leurs AMM, et en plus des cas d’hypersensibilité à l’un des composants et des cas de grossesse suspectée ou avérée, les méthodes progestatives restent donc contre-indiquées en cas :
• d’accidents thrombo-emboliques veineux évolutifs .
• d’antécédents d’accidents thrombo-emboliques veineux (sauf pour les microprogestatifs, l’implant à l’étonorgestrel et le DIU au lévonorgestrel) .
• d’antécédents ou d’accidents thrombo-emboliques artériels (sauf pour les microprogestatifs, l’implant à l’étonorgestrel et le DIU au lévonorgestrel) .
• de tumeurs sensibles aux progestatifs . cancer du sein et cancer de l’endomètre .
• d’hémorragie génitale non expliquée .
• de présence ou d’antécédents de pathologie hépatique sévère, tant que les paramètres hépatiques ne sont pas normalisés.
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Source : AFSSAPS, ANAES, INPES. Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme
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Date de la source : 01-12-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles sont les définitions des termes Appel, Assistant de régulation médicale, etc?
Thème : Modalités de prise en charge d'un appel de demande de soins non programmés dans le cadre de la régulation médicale
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Appel • Communication téléphonique émanant d’un patient ou d’un tiers, pour une demande de soins ou de secours.
Assistant de Régulation Médicale (ARM)
• Assure une prise en charge initiale de l’appel sous la responsabilité du médecin régulateur (MR).
• A reçu une formation spécifique à la gestion des appels d’urgence.
• Pendant les séquences de temps où il pratique cette activité, l’ARM se consacre exclusivement à celle-ci.
Centre de Régulation médicale (CRM)
• Soit une structure hospitalière (Samu-Centre 15), soit une structure libérale interconnectée avec le Samu-Centre 15.
• Est exclusivement dédié, équipé et adapté à l’activité de régulation, (sécurisation des locaux, outils technologiques et d’informations, etc.).
• Est ouvert 24h/24 ou un relais est organisé, lorsqu’un centre de régulation médicale est fermé.
Régulation Médicale
• Acte médical pratiqué au téléphone par un médecin régulateur.
• Apporte une prise en charge adaptée à chaque situation de façon équitable sur tout le territoire.
• Assure une écoute et une réponse permanente aux urgences médicales et/ou aux demandes de soins non programmés.
Médecin régulateur (MR)
• Soit médecin urgentiste pour les appels relatifs à l’aide médicale urgente, soit médecin généraliste pour les appels dits de permanence des soins ambulatoire.
• La fonction de médecin régulateur est, pendant la période où elle est assurée, exclusive de toute autre fonction.
Permanence des soins ambulatoire (PDSA) et Aide médicale urgente (AMU)
• L’organisation de la PDSA, repose sur l’instauration d’une régulation préalable à l’accès au médecin de permanence, durant les heures de fermeture des cabinets médicaux.
• L’AMU assurée par un établissement de santé, organise et apporte aux patients les soins d'urgence appropriés à leur état.
• Les régulations médicales AMU et PDSA sont organisées conjointement soit en un même lieu, soit au moyen d’une interconnexion des centres de régulation médicale.DE BONNE
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Source : HAs. Modalités de prise en charge d’un appel de demande de soins non programmés dans le cadre de la régulation médicale
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Date de la source : 00-03-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les différentes réponses à l'urgence?
Thème : Modalités de prise en charge d'un appel de demande de soins non programmés dans le cadre de la régulation médicale
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Conseil médical sans mise en œuvre de moyens
• Pour une demande d’information générale, et/ou en réponse à une demande spécifique de conseil, ou si le médecin régulateur juge que l’appel ne nécessite pas en urgence une consultation médicale.
• Est consigné dans le dossier de régulation médicale du patient.
Prescription médicamenteuse par téléphone
• Correspond à trois situations :
- rédaction et transmission d’une ordonnance écrite,
- prescription d’un médicament présent dans la pharmacie familiale,
- adaptation d’un traitement (notamment lorsque le médecin traitant n’est pas joignable).
Orientation vers une consultation médicale non programmée
• Si nécessité d’une consultation médicale immédiate hors détresse vitale et si le patient peut se déplacer.
• Préciser à l’appelant les coordonnées du lieu de consultation en s’assurant au préalable que le patient a les moyens de s’y rendre.
Transport sanitaire en ambulance
• Si l’état du patient ne nécessite pas l’intervention immédiate d’un médecin auprès de lui mais que son état clinique requiert un transport allongé et/ou sous surveillance.
Sapeurs pompiers ou secouristes
• Si nécessité d’une équipe de secouriste afin de prendre en charge, sans délai, une détresse vitale ou de pratiquer en urgence, des gestes de secourisme.
Intervention d’un effecteur médical
• Si nécessité d’une consultation médicale immédiate hors détresse vitale et si le patient ne peut pas se déplacer : envoi du médecin traitant, ou d’un médecin généraliste de proximité, ou d’un médecin de la permanence des soins ambulatoire.
• En cas d’urgence vitale avérée ou suspectée :
- le médecin régulateur a recours à une équipe médicale mobile d’urgence et de réanimation .
- une équipe secouriste de proximité est simultanément envoyée, chaque fois que cela est nécessaire.

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Source : HAs. Modalités de prise en charge d’un appel de demande de soins non programmés dans le cadre de la régulation médicale
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Date de la source : 00-03-2011

Titre : Quelles sont les différents types de syncopes?
Thème : Syncopes
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic positif
Outil d'aide à la décision : Syncope re?flexe
Syncope vasovagale : • typique
• atypique
Syncope par hypersensibilite? du sinus carotidien
Syncope situationnelle :
• toux, e?ternuements
• stimulation gastro-intestinale (de?glutition, de?fe?cation, douleur visce?rale)
• miction
• manœuvre de Valsalva
• lever de poids
• douleur intense

Hypotension orthostatique
Dysautonomie :
• syndromes dysautonomiques primaires (Parkinson, atrophie multisystémique)
• syndromes dysautonomiques secondaires (neuropathie diabétique, amyloïde)
Syncope orthostatique d’origine médicamenteuse ou alcoolique

Hypovolémie ou déshydratation
• hémorragie
• diarrhée
i• nsuffisance surrénalienne

Insuffisance veineuse

Hypotension orthostatique postprandiale

Causes cardiaques, cardiovasculaires ou vasculaires
Arythmies cardiaques (cause principale) :
• dysfonctionnement sinusal (dont maladie de l’oreillette)
• maladies du système de conduction auriculo-ventriculaire
• tachycardies paroxystiques supraventriculaires ou ventriculaires
• syndromes héréditaires (QT long, Brugada)
• dysfonctionnement d’un appareil implanté
• arythmies d’origine médicamenteuse
Cardiopathie ou maladie cardiopulmonaire structurelle :
• valvulopathie
• infarctus-ischémie aiguë du myocarde
• myocardiopathie obstructive
• myxome de l’oreillette
• dissection aortique aiguë
• péricardite, tamponnade
• embolie pulmonaire, hypertension pulmonaire
Syndrome de vol vasculaire sous-clavier

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Source : HAs. Pertes de connaissance brèves de l’adulte : prise en charge diagnostique et thérapeutique
des syncopes
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles sont les étapes de la régulation et les missions des intervenants de cette régulation?
Thème : Modalités de prise en charge d'un appel de demande de soins non programmés dans le cadre de la régulation médicale
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : ETAPES
Recueil d’informations auprès de l’appelant
• Étape d’écoute (sans interprétation).
• Étape de questionnement (pour préciser les motifs de l’appel).
• Étape d’explication (état de santé, hypothèses diagnostics, risques potentiels, possibilités de prise en charge).
• Étape de vérification (compréhension et accord des modalités de prise en charge proposée).
Décision prise par le médecin régulateur
Suivi médical et opérationnel
Orientation et préparation de l’accueil du patient

MISSIONS DE L’ASSISTANT DE REGULATION MEDICALE (ARM)
• Recevoir et prendre en charge l’appel.
• Renseigner les éléments non médicaux et le motif de recours.
• Répondre aux éventuelles demandes de renseignement d’ordre général et en informer le médecin régulateur.
• Transmettre les informations de façon précise et synthétique au MR sans les interpréter.
• Assurer la mise en oeuvre et le suivi des décisions notifiées par le médecin régulateur.
• Déclencher une intervention selon un protocole préétabli dans des cas particuliers.

MISSIONS DU MEDECIN REGULATEUR (MR)
• Analyse de la demande sur la base : du motif de recours . du contexte ayant motivé
l’appel . des signes et les symptômes décrits et perçus par le patient . des antécédents médicaux, des demandes et des attentes du patient.
• Au terme de cette analyse, le MR qualifie la demande de soins et, si possible, établit une ou des hypothèses diagnostiques.

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Source : HAs. Modalités de prise en charge d’un appel de demande de soins non programmés dans le cadre de la régulation médicale
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Date de la source : 00-03-2011

Titre : Quelles sont les grandes lignes de la prise en charge thérapeutique?
Thème : Anorexie mentale
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : Objectif pondéral
- Il est recommandé de discuter avec le patient de l’objectif de poids à atteindre, progressivement, afin de le rassurer. Cet objectif pondéral est déterminé en fonction de l’âge, des antécédents pondéraux et du poids permettant de restaurer les menstruations et l’ovulation pour les femmes. Pour la plupart des patients, un arrêt de la perte de poids est le premier objectif avant d’envisager un gain de poids. Dans la phase de reprise, un gain de 1 kg par mois en ambulatoire semble un objectif mesuré et acceptable.

? En début de renutrition, une surveillance du bilan hydroélectrolytique, dont la phosphorémie, est recommandée (potentielles complications cardio-vasculaires).

Objectifs des interventions psychologiques
? Les objectifs des soins psychologiques sont individuels et familiaux. Le choix de la psychothérapie est fait en fonction du patient, voire de son entourage, de son âge, de sa motivation et du stade d’évolution de la maladie.
? Les formes de psychothérapie (individuelle, familiale ou de groupe) les plus usuelles sont les thérapies de soutien, les psychothérapies psychodynamiques ou d’inspiration analytique, les thérapies comportementales et cognitivo-comportementales (TCC) et les thérapies systémiques et stratégiques. Les thérapies familiales sont recommandées pour les enfants et les adolescents (grade B). Les approches motivationnelles ont montré leur
intérêt en début de prise en charge.
? Il est recommandé que la psychothérapie choisie dure au moins 1 an après une amélioration clinique significative. En raison de la dimension de chronicité de l’anorexie mentale, cette prise en charge s’étend souvent sur plusieurs années.

Complément : Nous invitons le lecteur à consulter le texte de la recommandation pour prendre connaissance du détail de la prise en charge.
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Source : Association franc?aise pour le de?veloppement des approches spe?cialise?es des troubles du comportement alimentaire (AFDAS-TCA), Fe?de?ration franc?aise de psychiatrie (FFP) Unite? 669 de l’Inserm, dans le cadre d’un partenariat me?thodologique, logistique et financier avec la Haute Autorite? de Sante? (HAS). Anorexie mentale : prise en charge
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Date de la source : 00-06-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les indications de l'hospitalisation?
Thème : Confusion aiguë chez la personne âgée : prise en charge initiale de l'agitation
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : La confusion aiguë est une situation d’urgence médicale. Elle nécessite un diagnostic étiologique rapide et une prise en charge médicale.
Il est recommandé d’hospitaliser le patient en urgence quand un ou plusieurs des critères suivants sont présents :
- un état clinique menaçant le pronostic vital ou fonctionnel .
- la dangerosité du patient pour lui-même ou son entourage, en particulier en cas de ?confusion hyperactive difficilement gérable par l’entourage ou empêchant un examen ?clinique complet .
- en cas de difficulté ou d’impossibilité à réaliser les examens complémentaires ?nécessaires en ambulatoire .
- quand l’arrêt d’un traitement potentiellement responsable de la confusion nécessite ?une surveillance médicalisée pluriquotidienne .
- quand la prise en charge sur le lieu de vie (EHPAD ou domicile) n’est pas possible ?(patient seul à domicile, absence ou insuffisance d’aide familiale ou professionnelle, etc.). ?Si le patient n’a pas été hospitalisé en urgence, une hospitalisation devra être organisée secondairement dans un service adapté si les premières mesures diagnostiques et thérapeutiques mises en œuvre hors de l’hôpital se sont avérées inefficaces .
- le patient ne s’hydrate ou ne s’alimente plus suffisamment .
- l’entourage professionnel ou familial ne permet plus de garantir la qualité des soins. ?
Dans le cas où, après avoir éliminé une cause organique, la confusion est liée à un état dépressif caractérisé et sévère avec des symptômes délirants ou un risque suicidaire (mélancolie délirante), il est recommandé d’hospitaliser le patient dans un service de psychiatrie.

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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles /
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Date de la source : 00-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les indications de la chirurgie bariatrique?
Thème : Obésité
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : La chirurgie bariatrique est indiquée par décision collégiale, prise après discussion et concertation pluridisciplinaires (accord professionnel), chez des patients adultes réunissant l’ensemble des conditions suivantes :
 patients avec un IMC ³ 40 kg/m2 ou bien avec un IMC ³ 35 kg/m2 associé à au moins une comorbidité susceptible d’être améliorée après la chirurgie (notamment maladies cardio-vasculaires dont HTA, syndrome d’apnées hypopnées obstructives du sommeil et autres troubles respiratoires sévères, désordres métaboliques sévères, en particulier diabète de type 2, maladies ostéo-articulaires invalidantes, stéatohépatite non alcoolique) (grade B) .
 en deuxième intention après échec d’un traitement médical, nutritionnel, diététique et
psychothérapeutique bien conduit pendant 6-12 mois (grade B) .
 en l’absence de perte de poids suffisante ou en l’absence de maintien de la perte de poids (grade B) .
 patients bien informés au préalable (accord professionnel), ayant bénéficié d’une évaluation et d’une prise en charge préopératoires pluridisciplinaires (grade C) .
 patients ayant compris et accepté la nécessité d’un suivi médical et chirurgical à long terme (accord professionnel) .
 risque opératoire acceptable (accord professionnel).
Une perte de poids avant la chirurgie n’est pas une contre-indication à la chirurgie bariatrique
déjà planifiée, même si le patient a atteint un IMC inférieur au seuil requis (accord
professionnel).
Des données préliminaires (études comparatives randomisées monocentriques, d’effectif
faible et de suivi court) ont montré que la chirurgie bariatrique pourrait améliorer les
comorbidités, en particulier le diabète de type 2, chez des sujets avec IMC entre 30 et
35 kg/m2. Néanmoins, en l’absence de données établies sur une population plus large et à
plus long terme, on ne peut recommander pour l’instant la chirurgie bariatrique chez des
sujets diabétiques avec IMC entre 30 et 35 kg/m2 (accord professionnel).
Les données actuelles, hétérogènes et de faible niveau de preuve, ne permettent pas
d’établir le rapport bénéfice/risque de la chirurgie bariatrique au-delà de 60 ans. Après
60 ans, l’indication doit être posée au cas par cas en fonction de l’âge physiologique et des
comorbidités associées (grade C).
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Source : HAs. Obésité : prise en charge chirurgicale chez l’adulte
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Date de la source : 06-04-2009
Type de document : Information du patient

Titre : Quelles sont les indications de la crème EMLA chez l'enfant?
Thème : Douleur
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : La crème EMLA est recommandée pour toute effraction cutanée superficielle douloureuse. Son intérêt est majeur chez les enfants ayant des gestes douloureux à répétition. Elle est insuffisante lorsque la profondeur de l’effraction cutanée dépasse quelques millimètres.

L’utilisation de la crème EMLA, probablement antalgique lors de la réalisation de vaccinations ou injections, est laissée à la décision du médecin et de la famille en fonction des antécédents de l'enfant et de son appréhension. Elle peut être recommandée pour la réalisation d’une IDR d’autant que le geste, ainsi moins douloureux, en est facilité et sa lecture n'en sera pas perturbée.
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Source : Évaluation et stratégies de prise en charge de la douleur aiguë en ambulatoire chez l’enfant de 1 mois à 15 ans
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Date de la source : 26-09-2001
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les indications de la DMO?
Thème : Ostéoporose
Chapitre : Examens complémentaires Sous-chapitre : Imagerie
Outil d'aide à la décision : 1) Dans la population générale, quels que soient l’âge et le sexe :
a) en cas de signes d’ostéoporose :
- découverte ou confirmation radiologique d'une fracture vertébrale (déformation du corps vertébral) sans contexte traumatique ni tumoral évident .
- antécédent personnel de fracture périphérique survenue sans traumatisme majeur (sont exclues de ce cadre les fractures du crâne, des orteils, des doigts et du rachis cervical).
b) en cas de pathologie ou traitement potentiellement inducteur d’ostéoporose :
- lors d’une corticothérapie systémique prescrite pour une durée d’au moins trois mois consécutifs, à une dose > 7,5 mg/jour d’équivalent prednisone (il est préférable de faire l’examen au début) .
- antécédent documenté de : hyperthyroïdie évolutive non traitée, hypercorticisme, hyperparathyroïdie primitive, ostéogenèse imparfaite ou hypogonadisme prolongé (incluant l’androgénoprivation chirurgicale [orchidectomie] ou médicamenteuse [traitement prolongé par un analogue de la Gn-RH]).

2) Chez la femme ménopausée (y compris pour les femmes sous THM à des doses utilisées inférieures aux doses recommandées pour la protection osseuse), indications supplémentaires (par rapport à la population générale) :
a) antécédent de fracture du col fémoral sans traumatisme majeur chez un parent au premier degré .
b) indice de masse corporelle < 19 kg/m2 .
c) ménopause avant 40 ans quelle qu’en soit la cause .
d) antécédent de prise de corticoïdes d’une durée d’au moins 3 mois consécutifs, à une dose ? 7,5 mg/jour d’équivalent prednisone.
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Source : HAs. Prévention, diagnostic et traitement de l’ostéoporose. Note de synthèse Juillet 2006
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Date de la source : 01-03-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles sont les indications de la MAPA?
Thème : HTA
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : La MAPA est plus particulièrement indiquée pour évaluer le mode de variation de la PA nocturne, pour rechercher une variabilité inhabituelle, par exemple au cours d’une dysautonomie diabétique ou primitive, chez les patients atteints d’un syndrome d’apnée du sommeil ou chez les patients insuffisants rénaux chroniques et dans les cas où l’automesure n’est pas réalisable.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la HAs le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l’expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l’engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d’appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d’intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l’attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d’intérêts, et dotée aujourd’hui d’une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d’indépendance de l’expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d’information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l’indépendance de l’institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d’intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d’intérêt d’un expert ou l’absence d’une ou plusieurs déclarations publiques d’intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l’attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, l’actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l’année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s’agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d’état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l’ensemble des experts et membres des services de l’institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n’est pas remise en cause. Durant la phase d’actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l’ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ADULTES ATTEINTS D’HYPERTENSION ARTÉRIELLE ESSENTIELLE ACTUALISATION 2005
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Date de la source : 01-05-2007
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les indications du TDR
Thème : Maladies infectieuses
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Le recours à un TDR sur sang total ou sur sérum/plasma (selon les conditions locales) par un professionnel de santé dans une structure d’offre de soins (service d’urgences médicales, unité d’hospitalisation, salle de naissance, etc.) peut être utile dans les situations d’urgences suivantes, après obtention du consentement éclairé de la personne concernée :
 Accident professionnel d’exposition au sang : un TDR peut être proposé au patient source.
 Accident d’exposition sexuelle : un TDR peut être proposé aux deux partenaires aux urgences hospitalières ou dans le cadre des dispositifs intervenant dans la prise en charge des accidents d’exposition aux liquides biologiques.
 Accouchement chez les femmes enceintes dont le statut sérologique par rapport au VIH n’est pas connu ou chez les femmes enceintes ayant eu une exposition supposée au VIH depuis la réalisation du dernier test de dépistage au cours de la grossesse : un TDR peut être proposé à la femme enceinte.
 Urgence diagnostique devant la survenue d’une pathologie aiguë évocatrice du stade SIDA : un TDR peut être proposé au patient.
Dans tous ces cas, un test ELISA combiné devra être réalisé le plus rapidement possible
quel que soit le résultat du TDR.

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Source : HAs. Dépistage de l’infection par le VIH en France. Modalités de réalisation des tests de dépistage
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Date de la source : 01-10-2008
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les indications du THS?
Thème : Ménopause
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : L'indication du THS n'est pas remise en question dans le traitement des troubles du climatère que sont par exemple les bouffées de chaleur, les sudations nocturnes et la sécheresse vaginale (niveau de preuve 1). Le THS est efficace dans l'amélioration de la qualité de vie en relation avec les symptômes liés à la ménopause. il n'est pas démontré qu'il le soit en l'absence de symptômes du climatère. Les études ne permettent pas de conclure à un effet positif ou négatif des THS sur l’incontinence urinaire (niveau de preuve 2).
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Source : ANAES, AFSSAPS. Traitements hormonaux substitutifs de la ménopause
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Date de la source : 11-05-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles sont les indications préférentielles de contraception en fonction du terrain?
Thème : Contraception
Chapitre : Bilan Sous-chapitre : Prise en charge
Complément : Télécharger le fichier lien (lien en bas de page)
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Source : AFSSAPS, ANAES, INPES. Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme
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Date de la source : 01-12-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles sont les informations à communiquer au moment de l'orientation?
Thème : Grossesses à risque : orientation des femmes enceintes entre les maternités en vue de l'accouchement
Chapitre : Information du patient Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de donner des informations sur le niveau de risque de la grossesse. Un temps d’information, de conseil de prévention doit être adapté à la femme enceinte et à son environnement familial et à son cadre de vie.

Il est recommandé de proposer systématiquement à toute femme en cours de grossesse une éducation visant à :?• la compréhension de la physiologie de la grossesse .?• la reconnaissance de symptômes significatifs pouvant survenir tout au long de la grossesse.
L’information doit être adaptée en cas d’antécédent obstétrical ou d’affection préexistante ou nouvelle pouvant avoir une incidence sur la grossesse. Le contenu et la compréhension de l’information délivrée doivent être vérifiés au fil du suivi.

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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-12-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les informations à transmettre au patient?
Thème : Spondylarthrites
Chapitre : Information du patient Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Les principales informations qu’il est recommandé que le praticien soit à même de transmettre sont les suivantes.

Pronostic des spondylarthrites
L’évolution symptomatique des spondylarthrites est imprévisible mais demeure le plus souvent compatible avec une vie sociale et professionnelle normale chez un patient informé, éduqué, traité et accompagné.?Au quotidien les principaux symptômes de la maladie (douleur, fatigue, etc.) demeurent peu visibles au plan individuel. Leur quantification est recommandée (EVA) pour une meilleure prise en compte de leurs répercussions sur la qualité de vie.
Il existe des formes sévères qui peuvent évoluer vers une atteinte structurale invalidante.?Une activité professionnelle normale doit être encouragée. L’adaptation du poste de travail ou la mise en invalidité sont discutées s’il existe des éléments de sévérité.
À l’échelle individuelle, les principaux facteurs semblant indiquer un moins bon pronostic sont à prendre en considération lorsqu’ils surviennent au cours des deux premières années de la maladie :
- atteinte coxo-fémorale .?autre atteinte périphérique .
- âge de début précoce de la maladie (< 16 ans) .
- sexe masculin .
- faible efficacité des AINS .
- vitesse de sédimentation supérieure à 30 mn à la première heure .
- le tabagisme est associé à un moins bon pronostic dans plusieurs études.

Spondylarthrite et grossesse
La spondylarthrite n’a pas d’incidence sur la fertilité et le déroulement de la grossesse.
Un désir de procréation nécessite de reconsidérer la prise en charge thérapeutique.
L’effet de la grossesse sur l’activité de la spondylarthrite est variable. ?
Spondylarthrite et transmission familiale
Le gène HLA B27 n’est pas le seul déterminant génétique des spondylarthrites. La présence de ce gène ne permet pas à elle seule d’affirmer le diagnostic et son absence n’exclut pas le diagnostic.
Aussi, en l’absence de symptôme évocateur de spondylarthrite, la recherche de l’HLA B27 au sein de la famille d’un patient atteint de spondylarthrite n’a pas d’intérêt.
La probabilité de transmission à un parent du premier degré (par exemple : enfant d’un patient atteint) serait environ de 10 %. ?
Manifestations extra rhumatologiques nécessitant le recours urgent au spécialiste
La survenue de manifestations ophtalmologiques évocatrices d’uvéite nécessite l’avis urgent d’un ophtalmologiste pour confirmation diagnostique et prise en charge thérapeutique immédiate dans le but de prévenir la survenue de complications.
En dehors des complications aiguës liées aux traitements, telles que la survenue d’un ulcère gastro-duodénal lié aux AINS, l’apparition de manifestations intestinales ?évocatrices de maladies inflammatoires chroniques des intestins ne nécessite que rarement une prise en charge spécialisée en urgence.

Spondylarthrites et vaccination
Les vaccinations habituelles doivent être réalisées chez les patients atteints de spondylarthrite. La vaccination antigrippale peut être pratiquée quel que soit le traitement en cours. L’utilisation de vaccins vivants atténués, vaccin contre la fièvre jaune ou BCG par exemple, est contre indiquée en cas de traitement par anti-TNF ou immunosuppresseur.

Sources d’informations pour le patient
Plusieurs brochures d’informations sont distribuées par les associations de patients atteints de spondylarthrite: Association française des spondylarthritiques (AFS), Spondylis, Association de lutte contre la spondylarthrite ankylosante et les spondylarthropathies apparentées, notamment.
Les principales associations de patients atteints de spondylarthrite sont indiquées en annexe 5.


Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l’expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l’engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d’appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d’intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l’attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d’intérêts, et dotée aujourd’hui d’une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d’indépendance de l’expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d’information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l’indépendance de l’institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d’intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d’intérêt d’un expert ou l’absence d’une ou plusieurs déclarations publiques d’intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l’attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, l’actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l’année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s’agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d’état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l’ensemble des experts et membres des services de l’institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n’est pas remise en cause. Durant la phase d’actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l’ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles et Service e?valuation e?conomique et sante? publique
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Date de la source : 00-12-2008
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les informations indispensables à recueillir avant de prescrire?
Thème : Prescription médicamenteuse par téléphone (ou téléprescription) dans le cadre de la régulation médicale
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Les informations nécessaires au traitement de l’appel (coordonnées du patient et de l’appelant, antécédents médicaux, histoire de la maladie, etc.), mais non spécifiques à l’acte de prescription par téléphone, sont recueillies conformément aux bonnes pratiques de régulation.
Une prescription par téléphone (téléprescription) ne peut être envisagée qu’après avoir recueilli et validé les informations suivantes :
- confirmation du nom et prénom du patient et son lien avec l’appelant .
- l’âge et le sexe du patient .
- les antécédents d’allergie .
- s’il y a une grossesse ou un allaitement en cours .
- les traitements en cours :
- les traitements au long cours éventuels,
- ceux prescrits récemment,
- ceux pris en automédication dans les dernières 24 h .
- s’il y a déjà eu une consultation médicale pour les symptômes motivant l’appel.
En cas de prescription accompagnée d’une ordonnance écrite, ces informations sont complétées par :
- le poids déclaré du patient .
- les coordonnées du médecin traitant, si possible .
- le nom et l’adresse de la pharmacie déterminée avec le patient (pharmacie de garde ou pharmacie choisie par le patient, selon les possibilités) et à laquelle le médecin régulateur adressera l’ordonnance.

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Source : HAS/Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-02-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les interventions non-médicamenteuses à proposer?
Thème : Spondylarthrites
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : Les interventions thérapeutiques non médicamenteuses sont complémentaires des traitements médicamenteux et ne s’y substituent pas. Elles doivent être systématiquement envisagées lors de l’élaboration du projet thérapeutique global quel que soit le stade d’évolution de la maladie.
Le recours à ces interventions nécessite un examen clinique détaillé qui permet de définir avec le patient des objectifs thérapeutiques en fonction de l’activité et du stade d’évolution de la maladie. Sa répétition permet de suivre les bénéfices obtenus par le traitement.
Ce chapitre concerne les formes axiales de spondylarthrite. Pour les formes périphériques, il est recommandé par analogie de s’inspirer de la prise en charge des polyarthrites rhumatoïdes, décrite dans les recommandations « Polyarthrite rhumatoïde : aspects thérapeutiques hors médicaments et chirurgie - aspects médico-sociaux et organisationnels 2007 » (www.has- sante.fr).

9.1 Traitements physiques
Les principaux objectifs sont l’entretien de la mobilité rachidienne, de la force musculaire, de la forme physique générale, la prévention des déformations, la conservation de la capacité respiratoire et la lutte contre la douleur.
La prise en charge rééducative, recommandée à tous les stades de la maladie, doit être adaptée à l'état clinique du patient. Une évaluation précoce spécifique (en termes de déficience, d'incapacité et de handicap) est recommandée. Elle est réalisée par un masseur- kinésithérapeute (bilan-diagnostic en kinésithérapie) et/ou un médecin de médecine physique et de réadaptation et/ou le rhumatologue à la phase initiale de la maladie, et pourra être renouvelée en fonction de l'évolution.
Il est recommandé de réaliser la kinésithérapie préférentiellement en séances individuelles, plus efficaces à court terme que les séances en groupe et a fortiori que les autoprogrammes seuls (grade B). La réalisation des séances de kinésithérapie doit être encadrée par un bilan de début et de fin de soins adressé au médecin prescripteur. Dans tous les cas, un autoprogramme comportant quelques exercices (exercices actifs et exercices autopassifs : postures par ex.), doit être enseigné par le masseur-kinésithérapeute afin d'impliquer le patient dans la prise en charge de sa maladie. Le masseur-kinésithérapeute doit s'assurer qu’ils sont compris et correctement réalisés.
Les activités physiques et sportives sont recommandées. Elles doivent être compatibles avec l'état général et physique du malade, notamment sur le plan ostéo articulaire et cardiovasculaire.

Forme axiale de spondylarthrite
La faiblesse des preuves disponibles ne permet pas de hiérarchiser les techniques, méthodes et actions qui, selon la phase de la spondylarthrite, peuvent être utilisées. Les principes de base dont il est recommandé de s’inspirer pour la prise en charge du patient sont présentés dans le
Formes périphériques de spondylarthrite
Il est recommandé d’évaluer systématiquement et au cas par cas l’utilité des orthèses plantaires pour les atteintes de l’arrière pied (enthésite calcanéenne). Pour les autres localisations, se référer par analogie aux recommandations sur la polyarthrite rhumatoïde (recommandations professionnelles de la HAS : « Polyarthrite rhumatoïde : aspects thérapeutiques hors médicaments et chirurgie - aspects médico-sociaux et organisationnels 2007 »

9.2 Autres traitements non médicamenteux

? Ostéopathieetchiropraxie
L’absence de preuves dans la littérature ne permet pas de recommander l’ostéopathie et la chiropraxie dans la prise en charge des spondylarthrites. Les techniques de manipulation vertébrale sont contre indiquées en cas d’ankylose rachidienne.

? Créno-balnéothérapie (thermalisme)
La crénothérapie avec exercices en groupe est supérieure à la rééducation hebdomadaire à domicile sur un indice composite et par rapport au naproxène sur la douleur, la raideur et la fonction, dans des études de niveau de preuve 2.?La créno-balnéothérapie peut être proposée dans la prise en charge des spondylarthrites, sans que les données de la littérature et l’avis des professionnels permettent d’en préciser les indications.

? Prise en charge chirurgicale
Les données disponibles ne permettent pas de dégager des spécificités pour la chirurgie prothétique de la hanche dans le cadre de la spondylarthrite par rapport à ses indications habituelles hors spondylarthrite. L’indication doit être posée au cas par cas en tenant compte de la douleur et de l’incapacité fonctionnelle sous traitement, de l’atteinte structurale et des souhaits et attentes du patient.
La faiblesse des données de la littérature ne permet pas d’établir la place de la chirurgie rachidienne dans la prise en charge des spondylarthrites.
La mise en place d’essais cliniques prospectifs destinés à préciser l’efficacité, la sécurité et les indications de ces deux types de chirurgie dans le cadre de la spondylarthrite est recommandée.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l’expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l’engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d’appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d’intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l’attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d’intérêts, et dotée aujourd’hui d’une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d’indépendance de l’expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d’information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l’indépendance de l’institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d’intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d’intérêt d’un expert ou l’absence d’une ou plusieurs déclarations publiques d’intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l’attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, l’actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l’année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s’agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d’état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l’ensemble des experts et membres des services de l’institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n’est pas remise en cause. Durant la phase d’actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l’ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles et Service e?valuation e?conomique et sante? publique
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Date de la source : 00-12-2008
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les interventions permettant de prévenir la récidive des chutes et leurs complications chez une personne âgée faisant des chutes répétées?
Thème : Chute personne âgée
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de proposer une évaluation multifactorielle, première étape de toute démarche visant à prendre en charge une personne âgée qui fait des chutes répétées. Cette évaluation doit reposer sur l'utilisation de tests validés et standardisés.

Il est recommandé de proposer à toute personne faisant des chutes répétées, quel que soit son lieu de vie, une intervention associant plusieurs axes de prise en charge qui sont (grade C) :

- la révision si possible de la prescription des médicaments, si la personne prend un médicament associé au risque de chute et/ou si la personne est polymédicamentée .
- la correction ou le traitement des facteurs prédisposants ou précipitants modifiables (incluant les facteurs environnementaux de risque de chute) .
- le port des chaussures à talons larges et bas (2 à 3 cm), à semelles fines et fermes avec une tige remontant haut .
- la pratique régulière de la marche et/ou toute autre activité physique .
- un apport calcique alimentaire compris entre 1 et 1,5 gramme par jour .
- l’utilisation d’une aide technique à la marche adaptée au trouble locomoteur identifié .
- la correction d’une éventuelle carence en vitamine D par un apport journalier d'au moins 800 UI.

En cas d’ostéoporose avérée, il est recommandé de débuter un traitement antiostéoporotique.

L’éducation de la personne âgée faisant des chutes répétées et de ses aidants est nécessaire à la mise en oeuvre de la prise en charge.

Les données de la littérature ne permettent pas de conclure à un intérêt des protecteurs de hanche pour la prévention des fractures de l’extrémité supérieure du fémur, en raison, principalement, d'une mauvaise acceptabilité du dispositif et d'une mauvaise observance sur le long terme.

Lors d'un trouble de la marche et/ou de l'équilibre, il est recommandé de prescrire des séances de kinésithérapie incluant :
- un travail de l'équilibre postural statique et dynamique .
- un renforcement de la force et de la puissance musculaire des membres inférieurs (grade C).
D’autres techniques, incluant la stimulation des afférences sensorielles ou l’apprentissage du relevé du sol, peuvent être aussi proposées.

Ces interventions peuvent impliquer d’autres professionnels de la rééducation, tels que les ergothérapeutes et les psychomotriciens.

Ces pratiques doivent être régulières avec des exercices d'intensité faible à modérée (grade C).

Il est recommandé de poursuivre des exercices en autorééducation, entre et après les séances, encadrés par un professionnel, afin de prolonger les acquis de la rééducation dans la vie quotidienne (grade C).
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Source : SFGG – HAS (service des bonnes pratiques professionnelles) / Avril 2009
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Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les interventions visant à augmenter l'activité physique?
Thème : Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : L’activite? physique englobe notamment les loisirs, les de?placements (par exemple la marche ou le ve?lo), les activite?s professionnelles, les ta?ches me?nage?res, les activite?s ludiques, les sports ou l’exercice planifie?, dans le contexte quotidien familial ou communautaire.

Une analyse des activite?s quotidiennes et des capacite?s physiques du patient doit e?tre syste?matiquement re?alise?e avant d’apporter des conseils (cf. fiche annexe 2).
L’e?ducation the?rapeutique vise a? encourager les patients a? augmenter leur activite? physique me?me s’ils ne perdent pas de poids et a? re?duire le temps consacre? a? des activite?s se?dentaires.
L’activite? physique quotidienne doit e?tre pre?sente?e comme indispensable au me?me titre que le sommeil ou l’hygie?ne corporelle.
L’e?valuation du risque cardio-vasculaire global doit e?tre re?alise?e avant la reprise d’une activite? physique. En fonction de son intensite? et des comorbidite?s, elle peut justifier un avis cardiologique.(Accord professionnel)

Les patients doivent e?tre encourage?s a? effectuer au moins 150 minutes (2 h 30) par semaine d’activite? physique d’intensite? mode?re?e (annexe4). Cette activite? physique peut e?tre fractionne?e en une ou plusieurs sessions d’au moins 10 minutes.
Pour en retirer un be?ne?fice supple?mentaire pour la sante? les adultes devraient augmenter la dure?e de leur activite? physique d’intensite? mode?re?e de fac?on a? atteindre 300 minutes (5 h) par semaine ou pratiquer 150 minutes par semaine d’activite? physique d’intensite? soutenue, ou une combinaison e?quivalente d’activite? d’intensite? mode?re?e et soutenue.(Grade B)

Le type d’activite? physique doit e?tre explique? et ne?gocie? avec le patient en fonction de ses possibilite?s et de sa motivation.
Tout nouvel effort par rapport a? la situation ante?rieure doit e?tre valorise? et encourage?.
Le me?decin peut avoir recours a? un professionnel en activite?s physiques adapte?es en cas d’objectif the?rapeutique initial non atteint ou en cas de demande du patient.(Accord professionnel)
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Source : HAs: Surpoids et obe?site? de l’adulte : prise en charge me?dicale de premier recours. Septembre 2011.
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les lésions observées?
Thème : Syndrome du bébé secoué
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : ? Lésions observées en cas de secouement
Sont susceptibles d’être lésés dans le SBS les méninges, l’encéphale, l’œil et la moelle épinière. D’autres lésions peuvent être associées : lésions du cou et du rachis cervical, fractures des membres, des côtes, du crâne, ecchymoses et hématomes des téguments, des muscles du cou.
- Lésions intracrâniennes :
o hématomes sous-duraux (HSD)
o habituellement plurifocaux qui peuvent être associés à des hémorragies sous-arachnoïdiennes,
o mais l’HSD peut être unifocal,
o une hémorragie au niveau de la faux du cerveau ou de la fosse postérieure est très évocatrice du diagnostic,
o les hématomes sous-duraux ne sont pas constants dans le SBS .
o lésions cérébrales : elles peuvent être anoxiques, œdémateuses ou à type de contusion.

Hémorragies rétiniennes :
- les hémorragies rétiniennes (HR) sont quasi pathognomoniques de SBS quand elles sont multiples, profuses ou éclaboussant la rétine jusqu’à sa périphérie, avec parfois rétinoschisis hémorragique, pli rétinien périmaculaire (HR de type 3,) .
- mais d’autres types d’HR peuvent se voir .
- elles sont absentes dans environ 20 % des cas. Elles ne sont donc pas indispensables au diagnostic, mais leur présence est un argument fort en faveur du diagnostic de secouement.

Lésions cutanées: les ecchymoses sont, en l’absence de cause médicale, très évocatrices de mauvais traitements chez un enfant qui ne se déplace pas seul.

Lésions osseuses: les lésions osseuses sont évocatrices de mauvais traitements, particulièrement les fractures de côtes ou les images de cals costaux, les arrachements métaphysaires, les appositions périostées.

Lésions des muscles du cou, du rachis ou de la moelle cervicale.

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Source : SOFMER. Audition publique. Syndrome du bébé secoué. Audition piblique. Recmmandations de la commission d’audition.
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les manifestations d'un syndrome de sevrage alcoolique?
Thème : Addictions (Alcool)
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Le syndrome de sevrage associe de façon variable plusieurs types de manifestations. Dans la grande majorité des cas :
· troubles subjectifs : anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, cauchemars .
· troubles neurovégétatifs : sueurs, tremblements, tachycardie, hypertension artérielle .
· troubles digestifs : anorexie, nausées, vomissements.
Dans les heures qui suivent, ce tableau peut s’aggraver ou se compliquer :
· de signes confusionnels : troubles de la concentration, de la mémoire, du jugement .
· d’hallucinations .
· de delirium .
· de convulsions .
· d’hyperthermie.
Le syndrome est résolutif, spontanément ou sous traitement, en 2 à 5 jours.
L’apparition plus tardive ou la persistance de ces troubles au delà de ce délai doit faire évoquer
d’autres addictions associées, en particulier aux benzodiazépines (BZD).
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Source : ANAES Objectifs, indications et modalités du sevrage du patient alcoolodépendant

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Date de la source : 17-03-1999
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles sont les mentions obligatoires et les mentions complémentaires recommandées à faire figurer sur l'ordonnance?
Thème : Prescription médicamenteuse par téléphone (ou téléprescription) dans le cadre de la régulation médicale
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : En cas de prescription de médicaments non présents dans la pharmacie familiale, une ordonnance écrite peut être nécessaire pour la délivrance des médicaments par le pharmacien et/ou pour leur remboursement. Cette prescription doit pouvoir être clairement identifiée comme une prescription faite par téléphone, en portant par exemple la mention « Téléprescription ».
Cette ordonnance écrite devra être transmise, à la pharmacie déterminée avec le patient, de préférence par courriel sécurisé ou, en cas d’impossibilité, par télécopie.
Il est recommandé de rappeler à l’appelant de se munir de la carte Vitale du patient avant de se rendre à la pharmacie.
Le pharmacien doit pouvoir vérifier l’origine et l’identité du prescripteur. Ces informations doivent donc être mentionnées sur l’ordonnance écrite.
Afin de standardiser et d’améliorer la traçabilité des prescriptions écrites transmises à distance, il est recommandé que des ordonnances types, facilement identifiables, soient mises à la disposition de tous les centres de régulation.
Sur l’ordonnance écrite, il est recommandé de faire figurer au minimum les mentions figurant dans le modèle type (annexe 2).
Ainsi, il est recommandé de mentionner pour chaque médicament prescrit le nom commercial, la DCI, et si besoin la forme galénique, de préciser le dosage préconisé et de s’assurer que ce dosage est bien adapté à l’âge et au poids du patient.

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Source : HAS/Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-02-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les mesures à prendre plus spécifiquement en EHPAD?
Thème : Confusion aiguë chez la personne âgée : prise en charge initiale de l'agitation
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : - Le comportement habituel du patient étant bien connu du personnel soignant et/ou de l’entourage, il est recommandé d’évoquer une confusion devant tout changement important de cet état.
- Devant tout signe de confusion, il est recommandé de rechercher, entre autres, une cause liée à l’environnement du patient (changement d’un membre de l’équipe soignante, décès d’un voisin de table ou de chambre, conflits familiaux ou avec le personnel soignant) qui peut être à l’origine de la confusion, en particulier chez les patients atteint de démence. Chaque fois que cela est possible, il est recommandé d’y apporter des mesures correctrices.

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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles /
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Date de la source : 00-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les mesures non médicamenteuses à préconiser chez le patient hypertendu?
Thème : HTA
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : • la limitation de la consommation en sel (NaCl) jusqu’à 6 g/j (cf. table de composition des aliments éditée par l’Afssa) .
• une réduction du poids en cas de surcharge pondérale, afin de maintenir l’IMC4 (indice de masse corporelle) en dessous de 25 kg/m2, ou, à défaut, afin d’obtenir une baisse de 10 % du poids initial .
• la pratique d’une activité physique régulière, adaptée à l’état clinique du patient, d’au moins 30 min environ, 3 fois par semaine .
• la limitation de la consommation d’alcool à moins de 3 verres de vin ou équivalent par jour chez l’homme et 2 verres de vin ou équivalent par jour chez la femme .
• l’arrêt du tabac, associé si besoin à un accompagnement du sevrage tabagique .
• un régime alimentaire riche en légumes, en fruits et pauvre en graisses saturées
(graisse d’origine animale).
Complément : Cette recommandation a été retirée par la HAs le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l’expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l’engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d’appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d’intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l’attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d’intérêts, et dotée aujourd’hui d’une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d’indépendance de l’expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d’information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l’indépendance de l’institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d’intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d’intérêt d’un expert ou l’absence d’une ou plusieurs déclarations publiques d’intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l’attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, l’actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l’année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s’agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d’état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l’ensemble des experts et membres des services de l’institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n’est pas remise en cause. Durant la phase d’actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l’ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ADULTES ATTEINTS D’HYPERTENSION ARTÉRIELLE ESSENTIELLE ACTUALISATION 2005
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Information du patient

Titre : Quelles sont les mesures non médicamenteuses de prise en charge?
Thème : Confusion aiguë chez la personne âgée : prise en charge initiale de l'agitation
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Mesures générales
La prise en charge d’une confusion nécessite avant tout le traitement du ou des facteurs déclenchants.
Parallèlement, quels que soient le lieu de soin ou la gravité du syndrome confusionnel, il est recommandé de débuter la prise en charge par des mesures non médicamenteuses. Ces mesures, sous la forme d’une prise en charge relationnelle individuelle, suffisent à elles seules, dans un nombre important de cas, à désamorcer l’agitation du patient et à diminuer son angoisse.
Ces mesures non médicamenteuses comprennent :
- l’accueil de la personne âgée dans un lieu approprié (pièce individuelle avec fenêtre, endroit calme) .
- une attitude du personnel soignant favorisant l’apaisement (se présenter, se mettre face à la personne âgée, établir et maintenir un contact visuel, la nommer, lui expliquer pourquoi elle est là, ne pas entrer en opposition avec elle, s’entretenir avec elle de façon calme et posée, en utilisant des mots simples, etc.) .
- l’attention aux messages non verbaux (mimiques, gestes, etc.), en favorisant l’utilisation de cette forme de communication chez le personnel soignant en plus du langage oral afin de renforcer la compréhension .
- le maintien le plus possible des appareils auditifs et visuels pour éviter l’isolement sensoriel et favoriser la communication .
- le maintien des objets personnels (ne pas retirer systématiquement tous les objets personnels) .
- l’absence d’obscurité totale durant la nuit .?- le non-recours à une contention physique en première intention .
- l’alitement non systématique en favorisant si possible la mobilité physique .
- l’adaptation de l’environnement pour éviter le risque de fugue du patient.
Il est recommandé que ces mesures non médicamenteuses soient poursuivies tout au long prise en charge y compris la nuit.

Plus spécifiquement aux urgences
Si possible favoriser la présence de la famille et/ou de l’entourage proche lorsqu’ils ont un rôle apaisant auprès de la personne âgée .?
- éviter la multiplicité des intervenants soignants auprès du patient .?- évaluer le rapport bénéfice-risque de tous les actes invasifs (voie veineuse, sonde vésicale, etc.) qui peuvent aggraver la confusion .
- en cas de nécessité de la pose d’une voie veineuse préférer un cathéter veineux périphérique court obturé et protégé à une perfusion à demeure .
- élimination urinaire et fécale: respecter et favoriser le degré d’autonomie fonctionnelle de la personne âgée en évitant d’imposer systématiquement au patient des protections .
- en cas de suspicion d’une rétention urinaire, afin d’éviter un sondage vésical systématique qui du fait de son caractère douloureux, peut aggraver l’état confusionnel du patient, il est recommandé de confirmer si possible le diagnostic de globe vésical par un échographe vésical portable au lit du patient, plutôt que par un sondage vésical exploratoire.
Dès le diagnostic de confusion établi, il est recommandé que les explorations complémentaires soient réalisées le plus rapidement possible puis que le patient soit dirigé vers un service hospitalier adapté, afin d’écourter le séjour dans le service des urgences.
En l’absence de cause nécessitant une prise en charge spécifique dans un service adapté (neurologie, réanimation, psychiatrie, etc.), il est recommandé que le patient bénéficie le plus vite possible d’un avis gériatrique et d’une orientation en service de gériatrie ou en service de médecine à orientation gériatrique (court séjour gériatrique).
Une admission directe dans un secteur gériatrique sans passage par les urgences est aussi recommandée chaque fois qu’elle est possible.

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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles /
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Date de la source : 00-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les modalités d'échanges entre régulateurs et effecteurs?
Thème : Modalités de prise en charge d'un appel de demande de soins non programmés dans le cadre de la régulation médicale
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Appel d’un professionnel de santé ou de secours dans l’exercice de ses fonctions (effecteur) vers un CRM pour une demande d’intervention
• Si appel d’un médecin : choix de l’intervention établi de façon collégiale entre le médecin et le MR.
• Si appel d’un sapeur-pompier ou d’un non-médecin : choix de l’intervention établi par le MR.
• En cas de détresse vitale : mise en oeuvre a minima de l’intervention demandée par l’effecteur (sauf impossibilité), voire plus si le MR le juge nécessaire.
Appel d’un CRM vers un professionnel de santé ou de secours (sapeur-pompier, secouriste, ambulancier) pour une demande d’intervention
• Si le CRM demande l’intervention d’un médecin :
_ demande faite directement par le MR auprès du médecin effecteur, dans la mesure du possible,
_ le médecin effecteur tient informé le CRM de la prise en charge du patient.
• Si le CRM demande l’intervention d’un non-médecin : un bilan est transmis au CRM pour chaque intervention.
• Le dossier patient n’est clôturé qu’après avoir eu l’assurance que la prise en charge du patient a bien été relayée ou est terminée.
Suivi d’un appel et retour d’information
• Les modalités du suivi sont formalisées et mentionnées dans le dossier patient.
• En cas d’intervention d’un effecteur : le bilan des effecteurs est transmis au CRM.
• En cas de seul conseil médical : les modalités du suivi sont définies pour chaque appel par le MR.
• Dans tous les cas, le patient est informé qu’en cas d’aggravation ou de persistance des symptômes, nécessité de reprendre contact avec le CRM et/ou avec son médecin traitant.
• Un retour d’information par le CRM vers le médecin traitant désigné par le patient est effectué, sauf avis contraire du patient.

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Source : HAs. Modalités de prise en charge d’un appel de demande de soins non programmés dans le cadre de la régulation médicale
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Date de la source : 00-03-2011

Titre : Quelles sont les modalités d'intervention lorsque le patient est un enfant?
Thème : Prescription médicamenteuse par téléphone (ou téléprescription) dans le cadre de la régulation médicale
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Les appels pour un enfant constituent des motifs fréquents de régulation médicale. Selon les données de la littérature, ils représentent environ 20 à 25 % des appels.
Pour tout appel concernant un enfant, il est recommandé que figurent systématiquement dans le dossier informatique : l’âge, le poids déclaré actuel de l’enfant et le type de relation qui lie l’appelant au patient.
En cas de prescription dans la pharmacie familiale, il est recommandé de rappeler à l’appelant de toujours utiliser des présentations pédiatriques unitaires et de ne se servir que des cuillers, pipettes, dosettes ou seringues fournies par le fabricant avec le médicament et présentes dans l’emballage.
Lorsque cela est possible il est préférable de conseiller un médicament déjà pris par l’enfant dans le passé.
Chez l’enfant de moins de 1 an il est recommandé de privilégier l’examen médical.
Chez l’enfant de moins de 3 mois, il est recommandé de s’abstenir de toute prescription médicamenteuse téléphonique.
En cas d’appel pour un patient mineur, il est recommandé de vérifier auprès de l’appelant qu’il détient l’autorité parentale et dans le cas contraire, que celui qui la détient ne peut être joint dans le cadre de l’urgence.

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Source : HAS/Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-02-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les modalités de suivi à recommander et comment transmettre l'information entre médecin régulateur et médecins du patient?
Thème : Prescription médicamenteuse par téléphone (ou téléprescription) dans le cadre de la régulation médicale
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé que toute prescription par téléphone, ayant conduit ou non à l’envoi d’une ordonnance, soit mentionnée et identifiée comme telle dans le dossier de régulation médicale. Il est recommandé que ce dossier soit accessible à tous les médecins régulateurs qui seraient amenés à prendre le relais du médecin régulateur prescripteur.
Il est recommandé de préciser au patient qu’il devra informer son médecin traitant de la prescription par téléphone et lui transmettre l’éventuelle ordonnance.
Il est recommandé de favoriser la mise en place d’outils informatiques au niveau des centres de régulation permettant l’envoi de courriers automatisés aux médecins des patients.
Enfin, dès lors qu’il en a été informé, le suivi de la prescription relève de la compétence du médecin traitant, ou d’un autre médecin auquel elle serait notifiée.

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Source : HAS/Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-02-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les modalités de surveillance biologique d'un traitement de l'hyperthyroïdie?
Thème : Thyroïde
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Les modalités de la surveillance biologique de l’hyperthyroïdie avérée dépendent du type de traitement.
• Traitement par antithyroïdiens de synthèse (ATS)
À la phase d’acquisition de l’euthyroïdie , après instauration du traitement, un dosage de la T4L ou de la T3L (s’il s’agit d’une hyperthyroïdie à T3) est à réaliser à partir de la 4e semaine. L’obtention de l’euthyroïdie est affirmée par la normalisation de la T4L (ou de la T3L) dont le dosage est répété selon la clinique. Le dosage de la TSH n’est d’aucune utilité à cette phase du traitement.
À la phase d’entretien, une fois l'euthyroïdie obtenue (notamment en cas de maladie de Basedow), les modalités de surveillance dépendent de l'option thérapeutique. Soit le traitement est poursuivi par ATS seul, soit des hormones thyroïdiennes sont associées pour compenser une hypothyroïdie iatrogène induite par les ATS à dose fixe. Dans le premier cas, le dosage de T4L (ou T3L) est à répéter (en fonction des données cliniques) pour adapter la dose des ATS. Dans le second cas, le plus courant, il suffit de doser la TSH et la T4L (ou T3L) tous les 3 à 4 mois durant toute la période de traitement restante (la durée totale est en moyenne de 18 mois).
En raison de la toxicité hématologique des ATS, une surveillance de la NFS et des plaquettes est indispensable tout au long du traitement : tous les 10 jours pendant les 2 premiers mois, puis lors de chaque contrôle de la fonction thyroïdienne tout au long du traitement ou lors de la survenue d’une infection fébrile notamment ORL.
Le dosage des anticorps antirécépteurs de la TSH est utile dans la prédiction d’une récidive de la maladie de Basedow (grade B). Lorsqu'ils restent élevés à la fin du traitement médical, la rechute est quasi inéluctable et précoce. Une surveillance annuelle clinique et biologique en cas d’anomalie clinique (TSH, T4L ou T3L) est nécessaire dans les 2 à 3 années suivant l’arrêt du traitement en raison du risque de récidive.
• Traitement par iode radioactif
Les patients traités par l’iode radioactif doivent être contrôlés toutes les 4 à 6 semaines par un dosage de la T4L (ou de la T3L) durant les 3 premiers mois de traitement. Par la suite la surveillance se fera selon la situation clinique. L’objectif du traitement étant d’éradiquer l’hyperthyroïdie au prix d’un risque important d’hypothyroïdie à moyen ou à long terme, il est recommandé de doser la TSH et la T4L dans les 3 à 6 mois qui suivent le traitement.
Une surveillance annuelle basée sur le dosage de la TSH seule est recommandée dans le but de reconnaître une éventuelle hypothyroïdie iatrogène ou une récidive de l’hyperthyroïdie.
• Traitement chirurgical
Après thyroïdectomie, la surveillance postopératoire se fonde sur le dosage de la TSH et de la T4L dès le premier mois, puis tous les 3 mois pendant 1 an. Par la suite la surveillance sera annuelle avec dosage de la TSH.
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Source : ANAES. DIAGNOSTIC ET SURVEILLANCE BIOLOGIQUES DE L’HYPERTHYROÏDIE DE L’ADULTE
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Date de la source : 01-02-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles sont les modalités pratiques de mise en oeuvre des traitements d'une MTEV durant la grossesse?
Thème : Gynécologie
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Une HBPM à dose curative (enoxaparine ou dalteparine avec une posologie initiale de 100 unités anti-Xa/kg/12 h) en maintenant une héparinémie anti- Xa comprise entre 0,5 et 1 U/ml est le traitement offrant le meilleur rapport bénéfice/risque (grade B) et celui-ci doit être poursuivi jusqu’au terme de la grossesse.
• Au cours du 1er trimestre de la grossesse, l’utilisation d’une HNF calcique par voie SC ou
d’une HNF sodique par voie IV permet de se conformer à l’AMM actuelle.
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Source : ANAES. THROMBOPHILIE ET GROSSESSE PRÉVENTION DES RISQUES THROMBOTIQUES MATERNELS ET PLACENTAIRES
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Date de la source : 14-03-2003

Titre : Quelles sont les particularités de l'aide au sevrage tabagique chez le patient diabétique?
Thème : Diabète
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : L’aide à l’arrêt du tabac, proprement dite, reposera en première intention, après l’évaluation de la dépendance envers la nicotine par le test de Fagerström, sur la prescription de substituts nicotiniques (patch, gomme, pastille, inhaleur) aux patients dépendants. La prescription de substituts nicotiniques est destinée à prévenir les symptômes du sevrage tabagique.
Le bupropion LP, du fait de ses interactions avec les hypoglycémiants oraux et l’insuline (risque majoré de convulsions) et de l’absence d’étude chez le diabétique, doit rester un médicament de deuxième intention pour prévenir les symptômes du sevrage tabagique (Accord professionnel). La dose maximale prescrite autorisée de bupropion LP chez le diabétique est de 150 mg/jour.
Lors de l’arrêt du tabac, il existe un risque important de déséquilibre du diabète lié à la
polyphagie réactionnelle et à la modification transitoire de la sensibilité à l’insuline. Le
déséquilibre du diabète devra être anticipé et traité (Accord professionnel).
La seule réduction de la consommation de tabac par les substituts nicotiniques peut être une alternative chez les patients très dépendants ne pouvant être sevrés (Accord professionnel).
Le recours à une prise en charge spécialisée en centre de tabacologie ou dans un centre traitant les addictions doit être proposé aux patients fortement dépendants et/ou souffrant de coaddictions multiples et/ou présentant un terrain anxio-dépressif (Recommandations de grade B).
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Source : AFSSAPS, HAs. TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Actualisation)
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Date de la source : 28-11-2006
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles sont les particularités de l'anorexie mentale masculine?
Thème : Anorexie mentale
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : L’anorexie mentale masculine (10 % des cas traite?s) a les particularite?s suivantes :
- lles formes restrictives pures sont plus rares . l’IMC initial est plus e?leve? .
- l’hyperactivite? physique est plus fre?quente que l’hyperinvestissement intellectuel.
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Source : Association franc?aise pour le de?veloppement des approches spe?cialise?es des troubles du comportement alimentaire (AFDAS-TCA), Fe?de?ration franc?aise de psychiatrie (FFP) Unite? 669 de l’Inserm, dans le cadre d’un partenariat me?thodologique, logistique et financier avec la Haute Autorite? de Sante? (HAS). Anorexie mentale : prise en charge
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Date de la source : 00-06-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les particularités de l'asthme professionnel?
Thème : Asthme
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : Le suivi des asthmes professionnels doit comporter 2 volets complémentaires et indissociables, médical et socioprofessionnel.
Un suivi médical prolongé est recommandé pour les patients qui ne sont plus exposés au risque car des symptômes et l’hyperréactivité bronchique non spécifique persistent dans plus de 50 % des cas (grade C).
Les enjeux professionnels (détermination de l’aptitude au poste de travail) et médicolégaux
(réparation) renforcent la nécessité d’évaluations objectives de la maladie par spirométrie et test à la méthacholine.
La suppression ou la diminution de l’exposition au risque, et la préservation de l’emploi et/ou des revenus, nécessitent un travail en réseau autour du malade – médecins, travailleurs sociaux, intervenants des structures de reclassement professionnel. Les principaux outils utilisables sont la déclaration de maladie professionnelle, la demande de reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) et la visite de pré-reprise auprès du médecin du travail.
Complément : http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_272363/recommandations-pour-le-suivi-medical-des-patients-asthmatiques-adultes-et-adolescents
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Source : AFSSAPS, ANAES. Recommandations pour le suivi médical des patients asthmatiques adultes
et adolescents
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Date de la source : 01-09-2004
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les particularités de l'HTA chez la personne âgée?
Thème : HTA
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : L’HTA systolique isolée5 est plus fréquente chez le sujet âgé. Il est recommandé de la prendre en charge au même titre que l’HTA systolo-diastolique (grade A).
Il a été démontré que la réduction de la pression artérielle diminuait l’incidence des événements cardio-vasculaires, l’insuffisance cardiaque, les AVC et le risque de démence chez le patient âgé de plus de 60 ans et ce jusqu’à l’âge de 80 ans, dans l’HTA systolique isolée et l’HTA systolo-diastolique (grade A).
Au-delà de 80 ans, les bénéfices du traitement antihypertenseur sont en cours d’évaluation. Cependant, les données actuelles justifient l’intervention thérapeutique chez ces patients, en raison d’un bénéfice sur la prévention des AVC (grade B). 5 Appelée aussi HTA systolique pure : définie par une PAS > 140 et une PAD < 90.
En pratique, il est recommandé d’adapter la prise en charge tensionnelle en fonction de la sévérité des comorbidités, de l’atteinte des organes cibles, du risque iatrogène, de la tolérance, de l’espérance de vie et de la qualité de vie du patient.
L'objectif théorique du traitement chez l’hypertendu âgé, jusqu’à 80 ans, est d’obtenir une PAS/PAD < 140/90 mmHg.
Toutefois, cet objectif doit être modulé en fonction du niveau de pression artérielle initiale, si cette PA est très élevée (PAS > 180 mmHg), une diminution de 20 à 30 mmHg est déjà un résultat acceptable.
En pratique au-delà de 80 ans, l’objectif thérapeutique est d’atteindre une PAS < 150 mmHg, en l’absence d’hypotension orthostatique (grade B).
Le traitement non médicamenteux a fait la preuve de son efficacité. Toutefois, chez le sujet très âgé (> 80 ans), il est souvent difficile à mettre en oeuvre. Il est recommandé de ne pas proposer de restriction sodée.
Il est recommandé d’initier un traitement antihypertenseur, dans un premier temps, par une monothérapie à faible dose, en particulier après 80 ans.
La baisse de la pression artérielle chez le patient âgé hypertendu de plus de 65 ans sera
progressive.
La tolérance clinique (en particulier la recherche d’une hypotension orthostatique) et la tolérance biologique (créatinine, kaliémie, natrémie notamment) seront régulièrement
vérifiées (lors de l’initiation du traitement, puis au minimum 2 fois par an et à l’occasion de
pathologies intercurrentes).
Chez ces patients âgés, le maniement de certaines classes thérapeutiques, dont les diurétiques, les IEC et les ARA-II, justifie une surveillance régulière de la fonction rénale (créatinine sérique et DFG : notamment en cas de prescription conjointe de médicaments à potentiel néphrotoxique (ex. : AINS sur une courte durée).
Au-delà de 80 ans, il est recommandé de ne pas dépasser la prescription de plus de 3 antihypertenseurs et de se contenter de la baisse tensionnelle obtenue avec ces
thérapeutiques.
En dehors des cas particuliers, les classes thérapeutiques recommandées en première intention chez le patient âgé sont les diurétiques thiazidiques ou les inhibiteurs calciques de type dihydropyridine de longue durée d’action (grade A).
Une évaluation de la fonction cognitive est recommandée chez l’hypertendu de plus de 75 ans au moyen d’une échelle MMSE en raison du risque de survenue de démence et afin d’évaluer le risque de mauvaise observance du traitement.
En cas de score < 24 au MMSE6 il est recommandé d’adresser le patient à un spécialiste.
Chez le sujet âgé et chez le sujet athéroscléreux, lorsqu’un examen échographique a été prescrit pour un autre motif que l’HTA, il est souhaitable de profiter de cet examen pour vérifier l’absence d’anévrysme de l’aorte compte tenu de la prévalence élevée de cette lésion chez le sujet âgé.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la HAs le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l’expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l’engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d’appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d’intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l’attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d’intérêts, et dotée aujourd’hui d’une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d’indépendance de l’expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d’information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l’indépendance de l’institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d’intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d’intérêt d’un expert ou l’absence d’une ou plusieurs déclarations publiques d’intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l’attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, l’actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l’année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s’agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d’état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l’ensemble des experts et membres des services de l’institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n’est pas remise en cause. Durant la phase d’actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l’ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ADULTES ATTEINTS D’HYPERTENSION ARTÉRIELLE ESSENTIELLE ACTUALISATION 2005
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles sont les particularités de la polyradiculopathie chonique?
Thème : Neuropathie périphérique
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Étant donné ses implications thérapeutiques spécifiques, la présence de l’une des manifestations suivantes doit orienter vers une PRNC :
• déficit sensitivo-moteur diffus affectant les 4 membres .-
• déficit moteur proximal .
• aréflexie diffuse .
• troubles sensitifs débutant par les membres supérieurs .
• atteinte associée d’un ou plusieurs nerfs crâniens .
• évolution par poussées.
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Source : HAs. Prise en charge diagnostique des neuropathies périphériques (polyneuropathies et mononeuropathies multiples)
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Date de la source : 25-10-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles sont les particularités de la prise en charge à domicile de l'IVG médicamenteuse ?
Thème : IVG par méthode médicamenteuse
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : L'administration du misoprostol à domicile est considérée comme acceptable par les patientes. La fréquence des complications de l'IVG à domicile (hémorragies sévères) est comparable à celle des IVG réalisées en milieu hospitalier. En cas de prise en dehors du domicile, il existe un risque d’expulsion sur le trajet du retour au domicile de la patiente. Il est donc possible de proposer l’administration de misoprostol à domicile.
L’administration de misoprostol à domicile nécessite certaines précautions :
• distance entre le domicile de la patiente et le centre hospitalier référent limitée (délai de ?transport de l’ordre de 1 heure) et possibilité de le joindre ou de s'y rendre 24 h/24 .
• choix laissé à la patiente du lieu de réalisation de l'IVG, hôpital ou domicile .
• délivrance d'informations à la patiente sur la conduite à tenir en cas de survenue d’effets indésirables, tels que les hémorragies et la douleur, avec support écrit comportant les références de l’établissement à consulter .
• remise d’une fiche de liaison à la patiente contenant les éléments essentiels de son dossier médical, destinée au médecin de l’établissement médical .
• prise en charge « anticipée » de la douleur survenant à domicile par une prescription d’antalgiques de palier 1 (ibuprofène ou fénoprofène à dose antalgique) et 2 (paracétamol associé à l’opium, la codéine . tramadol seul ou en association avec le paracétamol). Un arrêt de travail peut être également envisagé par avance . il est préférable que la patiente ne soit pas seule à son domicile lors de l’expulsion .
• limitation à 7 SA de cette méthode ambulatoire (les douleurs sont plus importantes à des âges gestationnels plus avancés) .
• importance d'insister sur la nécessité de la visite de contrôle pour vérifier la vacuité utérine, 14 à 21 jours après l'IVG, comportant au minimum un examen clinique et le recours facile au dosage plasmatique de ?-hCG ou bien à l'échographie pelvienne.
?Outre ces précautions, les modalités pratiques de réalisation nécessitent, le jour de la prise de mifépristone :
• que les comprimés de misoprostol soient confiés à la patiente pour qu'elle les prenne à ?domicile 36 à 48 heures plus tard .
• qu'une prescription systématique d’antalgiques de palier 1 et 2 (cf. ci-dessus) soit faite à ?la patiente avant son retour à domicile, en lui expliquant bien comment les utiliser .
• la prévention de l’iso-immunisation Rhésus chez les femmes Rhésus négatif par une injection de 200 ?g d’immunoglobulines anti-D par voie intraveineuse ou intramusculaire.

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Source : HAs. Interruption volontaire de grossesse par me?thode me?dicamenteuse. Recommandation. De?cembre 2010
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Date de la source : 00-12-2010

Titre : Quelles sont les particularités de la prise en charge en début de maladie?
Thème : Polyarthrite rhumatoïde
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Objectif prioritaire : faire accepter au patient sa maladie et prévenir ses conséquences fonctionnelles
· soutien psychologique
· éducation thérapeutique (protection articulaire +++)
· activités physiques
· autoprogramme d’exercices
· +/- orthèses plantaires préventives
· +/- assistant de service social et médecin du travail
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Source : HAs. Polyarthrite rhumatoïde : aspects thérapeutiques hors médicaments et chirurgie - aspects médico-sociaux et organisationnels
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Date de la source : 21-05-2007
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quelles sont les particularités du traitement de l'ostéoporose cortisonique?
Thème : Ostéoporose
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Cette forme d’ostéoporose doit être prévenue.
Sa prévention doit être envisagée lors d’une corticothérapie prolongée (supérieure à 3 mois),
administrée par voie générale, à des doses supérieures ou égales à 7,5 mg/jour d’équivalent
prednisone.
???? En cas d’antécédent de fracture ostéoporotique, un traitement doit être systématiquement instauré.
???? En l’’absence d’antécédent de fracture ostéoporotique, un traitement devra être envisagé si le T-score rachidien ou fémoral est < -1,5 .
L’effet néfaste des corticoïdes sur l’os étant maximal dès les premiers mois de traitement, le
traitement devra être instauré dès le début de la corticothérapie afin de prévenir efficacement la perte de masse osseuse.
Chez la femme non ménopausée, le risque d’un traitement par bisphosphonate en cas de
grossesse n’est pas connu.
L’étidronate (forme dosée à 400 mg), chez la femme ménopausée, et le risédronate (forme dosée à 5 mg), chez l’ensemble des patients, ont l’AMM et sont remboursés dans l’ostéoporose cortisonique. L’alendronate (forme dosée à 5 mg) a l’AMM chez l’ensemble des patients, mais n’est pas remboursé.
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Source : HAs. Prévention, diagnostic et traitement de l’ostéoporose. Note de synthèse Juillet 2006
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Date de la source : 01-03-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles sont les patientes à risque de patlhologie vasculaire placentaire?
Thème : Gynécologie
Chapitre : Dépistage Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : • Patientes ayant un risque élevé de PVP
- d’après les antécédents cliniques :
o HTA chronique : augmente le risque de PE (x 3 à 5), de MFIU et de RCIU,
o maladie rénale compliquée (grade A) ou greffe rénale,
o diabète compliqué (risque de PE x 5),
o lupus systémique actif ou avec APL ou avec atteinte rénale,
o SAPL (augmentation du risque de PVP grave),
o maladie de système active avec atteinte rénale ou viscérale,
o thrombocytémie essentielle .
- d’après le statut obstétrical :
o antécédent personnel de PE sévère (risque de PE x10 à 15, d’HRP x10), d’éclampsie, de MFIU, d’HRP (risque d’HRP x 4 à 5) ou d’hypotrophie sévère,
o anomalies franches du doppler des artères utérines à 24 semaines d’aménorrhée (SA). La réalisation du doppler est recommandée dans une population à risque élevé, (c’est-à-dire chez des patientes ayant un antécédent de PVP ou un autre facteur de risque de PVP) dans laquelle il est discriminant, mais pas en population générale .
- d’après le statut biologique :
o taux significatifs et persistants d’anticorps antiphospholipides (APL) (anticorps anticardiolipine [ACL] d’isotype IgG), avec anticoagulant circulant (ACC) de type lupique (LA) : augmentent les pertes foetales après 12 SA (dans environ 1/3 des cas) et le risque de RCIU, de PE et de MFIU,
o thrombophilie avec facteur V Leiden ou FII 20210A à l’état homozygote, ou
anomalies combinées ou déficit en AT : augmente les pertes foetales après 28 SA (x 3 à 4).
• Patientes ayant un risque modéré de PVP
- d’après les antécédents cliniques :
o âge < 20 et > 40 ans : risque de PE x 2 à 3,
o obésité (IMC > 30) : risque de PE x 2,
o antécédent familial de PE (risque jusqu’à x 5),
o élévation modérée du risque (x 1,5) dans les populations afro-antillaises,
o cocaïne : augmente le risque d’HRP (grade C),
o tabagisme élevé : risque augmenté d’HRP (x 2), de RCIU et de mortalité périnatale . diminution des PE (x 0,5),
o lupus et autres maladies de système en rémission,
o diabète équilibré .
- d’après le statut obstétrical :
o primiparité : augmente le risque de PE (environ x 5),
o grossesse obtenue avec un nouveau partenaire,
o hypoplasie utérine et malformations utérines, notamment le DES syndrome (syndrome d’exposition au diéthylstilbestrol),
o grossesse obtenue après procréation médicalement assistée,
o grossesses multiples : en cas de grossesse gémellaire risque augmenté de PE (x3), d’HRP (x 7) et de RCIU (x 2),
o diabète gestationnel : risque augmenté de PE (x 3),
o hCG > 2 MoM au 2e trimestre (test de dépistage d’anomalies chromosomiques) .
- d’après le statut biologique :
o facteur V Leiden ou FII 20210A à l’état hétérozygote, ou déficit isolé en PC ou PS,
o hyperhomocystéinémie.
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Source : ANAES. THROMBOPHILIE ET GROSSESSE PRÉVENTION DES RISQUES THROMBOTIQUES MATERNELS ET PLACENTAIRES
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Date de la source : 14-03-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles sont les personnes qui nécessitent un abord spécifique?
Thème : Addictions (Prise en charge des consommateurs de cocaïne)
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : Certaines circonstances nécessitent des précautions particulières en raison du risque potentiel d’évolution péjorative au cours de la prise en charge :
• âge précoce de début de la consommation .
• ancienneté de la consommation .
• célibat .
• instabilité de résidence .
• problèmes judiciaires .
• antécédent de traitement pour dépendance à l’alcool .
• polyconsommation de substances psychoactives .
• dépendance à la cocaïne .
• sévérité des problèmes addictifs .
• être un usager revendeur de cocaïne .
• présence de comorbidités psychiatriques (pathologies mentales et troubles de la personnalité). ?Isolément, la présence de chacun de ces critères ne conduit pas forcément à des difficultés au cours du soin, mais la combinaison de plusieurs d’entre eux implique une prise en charge structurée et intégrée avec des intervenants spécialisés en addictologie.

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Date de la source : 00-05-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les phases cliniques de la dépendance à la cocaïne?
Thème : Addictions (Prise en charge des consommateurs de cocaïne)
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Repérage
Outil d'aide à la décision : ? Effets aigus de la cocaïne
Le début des effets et les effets ressentis de la cocaïne dépendent de la voie d’administration, des individus et de la dose consommée.
La cocaïne produit un bref « rush » de plaisir et une constellation d’effets stimulants. Il s’agit d’une euphorie, d’une sensation de bien-être, d’une augmentation de l’énergie, d’idées de grandeur, d’une tachypsychie, d’une désinhibition, d’une hypervigilance, d’une augmentation de la concentration, d’une anorexie, d’un éveil sensoriel, d’une augmentation de l’intérêt et de l’excitation sexuelle (pouvant conduire à des conduites sexuelles à risque) et d’une insomnie. Sur le plan neurovégétatif, apparaissent une tachycardie, une hypertension artérielle, une dilatation pupillaire, une pâleur cutanée.
Le phénomène d’euphorie dure quelques minutes. Il s’agit du principal effet recherché par la majorité des consommateurs de cocaïne.
A cette phase d’euphorie succède une phase transitoire (quelques minutes à quelques heures) de « descente » caractérisée par des signes inverses : dysphorie, fatigue, irritabilité, perte de l’estime de soi, anxiété. Les usagers tentent fréquemment de gérer cette phase par la consommation d’autres psychotropes, ce qui peut être à l’origine de syndromes de dépendance secondaire.

? Sevrage de la cocaïne
Le tableau clinique comprend une dysphorie, un ralentissement psychomoteur, une irritabilité, une léthargie, une asthénie, un désintérêt sexuel, une bradypsychie, des altérations cognitives (mémoire, concentration, etc.), une baisse de l’estime de soi, une hyperphagie, une hypersomnie, une bradycardie et des signes physiques aspécifiques (sueurs, tremblements, polyalgies, etc.).
Ces symptômes peuvent durer plusieurs semaines. Plus ils sont sévères, plus le pronostic de la dépendance est défavorable.
Les consommateurs peuvent gérer ce syndrome de sevrage avec de l’alcool, du cannabis, des opiacés ou des médicaments psychotropes (benzodiazépines, hypnotiques), qui peuvent être à l’origine de syndromes de dépendance secondaire.
EN
? Craving
Le craving est le besoin irrésistible ou irrépressible de consommer. Il est important dans l’addiction à la cocaïne et est parfois assimilé à la dépendance psychologique. C’est une étape déplaisante, qui est rapidement soulagée par la prise de cocaïne. Le craving peut être décrit comme des pensées obsédantes autour du produit pouvant durer de quelques minutes à quelques heures. C’est un facteur de rechute même après un long temps d’abstinence.
Différentes situations peuvent déclencher un craving : la consommation de cocaïne, des facteurs environnementaux habituellement associés à la consommation, la cocaïne paraphernalia (matériel servant à l’usage de drogue) et les émotions positives ou négatives.
En pratique clinique, il doit être évalué au cours de l’entretien en termes de fréquence, d’intensité et de durée. Il peut être précisé par différents outils en cours de validation en langue française : le Cocaine Craving Questionnaire version brève (10 items) ou l’OCCS (Obsessive Compulsive Cocaine Scale).

? Perte de contrôle
La perte de contrôle fait partie de la définition de l’addiction. En effet, l’addiction peut être définie comme étant un processus complexe par lequel un comportement, pouvant à la fois produire du plaisir et soulager une tension interne, échappe aux tentatives de contrôle et persiste en dépit des conséquences négatives significatives qu’il entraîne.
Une altération de la prise de décision est également observée chez les personnes dépendantes à la cocaïne. Elles ont tendance à privilégier la récompense immédiate en dépit des conséquences négatives à long terme.

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Date de la source : 00-05-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les places des médicaments et de la chirurgie?
Thème : Obésité enfant
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : • Les traitements me?dicamenteux ne sont pas recommande?s chez l’enfant et l’adolescent dans la prise en charge du surpoids et de l’obe?site?.

• La chirurgie n’a pas d’indication dans la prise en charge de l’obe?site? de l’enfant et de l’adolescent. Son utilisation n’est pas recommande?e.
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Source : Has: Surpoids et obe?site? de l’enfant et de l’adolescent
(Actualisation des recommandations 2003) Me?thode « Recommandations pour la pratique clinique » RECOMMANDATIONS Septembre 2011
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quelles sont les préconisations de la Commissions d'Audition Publique concernant l'accès aux soins des personnes en situation de handicap?
Thème : Accès aux soins des personnes en situation de handicap
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Les obstacles pour un acce?s aux soins courants sont multiples, complexes et varie?s, mais des pistes de re?ponses existent qui doivent s’appuyer sur des principes forts et partage?s :
1. Donner aux personnes en situation de handicap la liberte? de choisir leurs soignants ainsi que les modalite?s et les lieux de soins. Ceci constitue un pre?alable e?thique incontournable, au me?me titre qu’assurer sur toute l’e?tendue du territoire l’e?galite? de traitement entre personnes en situation de handicap demandeurs de soins.
2. Consolider dans leur ro?le d'acteur les personnes en situation de handicap, leur famille et leurs aidants en accroissant leurs capacite?s et leur autonomie par le soutien de dispositifs d'information, d'orientation et d'accompagnement personnalise?s et coordonne?s.
3. De?velopper l'offre de formation tant initiale que continue pour les professionnels de sante? afin d’ame?liorer leur connaissance des proble?matiques du champ du handicap, les accompagner par l'e?change de bonnes pratiques et les soutenir pour remplir leurs obligations en matie?re d'accessibilite?.
4. Amplifier la mise en place de formules d'accompagnement individualise? au sein du syste?me de sante? (par exemple interpre?tes – me?diateurs en communication alternative, dont la langue des signes franc?ais pour les sourds) et des aides techniques en particulier a? la mobilite?, et instaurer les soutiens et relais ne?cessaires pour les familles et les autres aidants.
5. Satisfaire a? l’exigence de traitement non discriminatoire des personnes en situation de handicap, ce qui n’exclut pas des actions spe?cifiques mais doit d’abord reposer sur la mise en e?tat des structures de droit commun pour qu’elles puissent re?pondre aux besoins de ces personnes, sans que ces dernie?res ne soient contraintes d’emprunter des circuits spe?cifiques ou de satisfaire a? des formalite?s particulie?res. Lorsque des actions spe?cifiques sont ne?cessaires, comme la cre?ation d’instances ou d’e?quipes ressources, elles doivent se faire au mieux a? l’inte?rieur ou a? proximite? des structures de droit commun.
Tant par diffe?rents e?crits que lors de deux journe?es denses de de?bat public, les contributions des personnes en situation de handicap, de leurs familles et autres aidants, des soignants, des e?quipes me?dico-sociales et des associations ont permis d’e?tablir les principaux constats re?capitule?s ci-apre?s et de proposer en regard des pistes concre?tes de re?ponse
Certains obstacles importants a? l’acce?s aux soins sont de l’ordre de l’invisible : le handicap, dans son ve?cu potentiellement douloureux et son image sociale redoute?e, envahit le champ des pre?occupations de la personne concerne?e, des familles, des soignants et e?quipes d’accompagnement. Ces e?le?ments obe?rent souvent la reconnaissance du droit a? la sante? globale et la ne?cessite? d’y acce?der pour les personnes concerne?es. Beaucoup d’autres obstacles trouvent leur racine dans le manque d’accessibilite? (architecturale, informationnelle...) de notre socie?te?, dans le manque de formation et d’information des acteurs, enfin dans une organisation complexe et cloisonne?e de l’offre de services et de soins de?veloppe?e au be?ne?fice des inte?resse?s.
? L’e?limination des obstacles repe?re?s passe par une mobilisation de la socie?te? dans son ensemble. Il est clair qu’un ro?le essentiel incombe aux pouvoirs publics en matie?re d’e?diction de normes, pour de?gager des moyens financiers et pour assurer la re?gulation ne?cessaire. Mais il appartient aussi aux professionnels de la sante? et du me?dico-social ainsi qu’aux familles et aux personnes en situation de handicap elles-me?mes de prendre leur part de l’effort a? accomplir. Les ambitions qu’il faut nourrir ne se re?aliseront que si elles sont partage?es. Les strate?gies cohe?rentes qu’il faut savoir de?gager et mettre en œuvre ne porteront leurs fruits qu’a? ce prix.
Il existe un manque d’information et de formation chez tous les acteurs, tant sur les de?ficiences et leurs traitements que sur l’appre?hension globale de la sante? chez les personnes dont les de?ficiences masquent trop souvent les besoins communs a? toute personne : pre?vention des maladies et accidents, de?pistages, bonnes pratiques (lutte contre l’obe?site? et les addictions par exemple), possibilite?s de recours aux e?quipes de sante? publique (protection maternelle et infantile, sante? scolaire, e?ducation pour la sante?,...), traitement de la douleur, recours aux soins palliatifs, etc.
? L’utilisation de mate?riel pe?dagogique adapte? aux diffe?rents types de handicap et aux diffe?rentes tranches d’a?ge est pre?conise?e (livret d’accueil adapte?, fiche sans langage e?crit, posters avec supports visuels, vide?os, etc.). L’Institut National de Pre?vention et d’Education de la Sante? (INPES) devrait e?tre sollicite? pour construire et diffuser des outils ge?ne?ralistes qui seront adapte?s au cas par cas par les accompagnants.
? L’utilisation d’une « fiche de liaison de vie quotidienne » devrait permettre a? la personne de se faire comprendre plus facilement sur ses habitudes de vie et sur les principales caracte?ristiques de sa situation clinique, en vue d’e?viter des erreurs majeures d’orientation et de prise en charge, notamment aux urgences. Un carnet de sante? de?tenu par la personne handicape?e elle-me?me ou ses aidants la rend acteur de sa sante?, il est aussi le garant du lien entre soins spe?cifiques et soins courants.
? Des annuaires recensant les ressources disponibles, notamment celles apportant des re?ponses de proximite? adapte?es (incluant les services de?partementaux d’urgence et d’hospitalisation accessibles aux personnes handicape?es) doivent e?tre constitue?s et partage?s entre personnes en situation de handicap, familles, aidants et e?quipes soignantes. Il importe que ces annuaires, e?ventuellement e?tablis avec l’aide des maisons de?partementales des personnes handicape?es (MDPH), soient rendus interrogeables a? distance.
? Des formations devraient e?tre propose?es aux professionnels sur une e?thique de la relation base?e sur la confiance re?ciproque, la co-de?cision e?claire?e en sante?, de fac?on a? ce qu’ils puissent s’adapter aux besoins spe?cifiques des personnes handicape?es.
? Une information large doit e?tre diffuse?e sur tous les dispositifs de me?diation et de recours existants pour les personnes (de la me?diation jusqu'a? la saisine de la Haute Autorite? de lutte contre les discriminations et pour l’e?galite? [HALDE]).

La conception des projets de soins ou d’accompagnement souvent ne prend pas en compte toutes les formes de soins de base, ni me?me la pre?vention des accidents et des maladies intercurrentes, le de?pistage et les soins palliatifs.

? Encourager les e?tablissements me?dico-sociaux, qu’ils soient prestataires de soins ou simples facilitateurs d’acce?s aux soins, a? formaliser et mettre en pratique une de?marche globale de soins. Celle-ci s’inscrit sur un double niveau : collectif (composante du projet d'e?tablissement) et individuel, notamment dans les documents de contractualisation re?glementaires (contrat de se?jour, projet personnalise?, livret d’accueil, etc.).

? Inclure dans les de?marches d'e?valuation et de certification des e?tablissements et services la ve?rification de la re?alisation du projet global de soins (notamment lors de l’e?valuation externe conduite a? partir de 2010 par l’Agence Nationale d’E?valuation Sociale et Me?dico-sociale [ANESM]).

? Pre?ciser le ro?le d’un me?decin coordonnateur au sein de ces structures. Ce ro?le existe, mais avec une grande he?te?roge?ne?ite? des missions et des pratiques et les moyens n’en sont pas toujours donne?s aux e?tablissements alors que des mode?les existent dont on peut s’inspirer (Etablissement d'He?bergement pour Personnes A?ge?es De?pendantes : EHPAD).

? Favoriser l’e?laboration et la diffusion de recommandations de bonnes pratiques portant notamment sur la surveillance me?dicale re?gulie?re des personnes par type de handicap et par tranche d’a?ge ainsi que sur leur acce?s a? l’e?ducation pour la sante? et a? la pre?vention ge?ne?rale.

La mise en accessibilite?, dont l’obligation est rappele?e par la loi de 2005, subit des retards conside?rables : inaccessibilite? des transports et des lieux de soins publics et prive?s, insuffisance des signale?tiques, inadaptation des mate?riels, ... . Ces situations ge?nent l’acce?s aux soins des personnes en situation de handicap et compromettent leur liberte? de choix.
? Au-dela? des obligations le?gales concernant les e?tablissements recevant du public, planifier la mise en accessibilite? des e?tablissements de sante? et des locaux des professionnels de sante? d’ici 2015 (notamment signale?tique adapte?e a? tous les types de handicap, ame?nagement architectural des locaux, mate?riels de?die?s aux soins adapte?s aux besoins spe?cifiques, dispositifs de compensation tel qu’accompagnement, interpre?te, outils d’aide a? la communication,...).
? Pour les personnes avec un handicap moteur, ge?ne?raliser les aides techniques a? la mobilite? (table e?lectrique, le?ve personne). Les aides lie?es a? la personne doivent e?tre accepte?es dans tous les lieux de soins y compris en cas d’hospitalisation (par exemple prothe?ses et fauteuil roulant).
? Optimiser l’accueil des personnes en situation de handicap et des aidants par la cre?ation d’une « cellule handicap » dans chaque e?tablissement de sante?.
? Pre?voir des aides a? l’investissement ou des de?ductions fiscales afin de permettre aux professionnels libe?raux de faire face a? leurs obligations en matie?re d’accessibilite?.
? Afin de garantir l’acce?s aux urgences pour les personnes en situation de handicap, permettre de contacter le 15 (urgences) par fax ou par SMS, mettre en place le Centre National de Relais pour l’acce?s aux urgences des personnes sourdes, dont le principe pourrait e?tre e?tendu aux autres handicaps, mettre en œuvre la recommandation de la Socie?te? Franc?aise de Me?decine d’Urgences (SFMU, 2004) sur l’accessibilite? des services d’urgences aux personnes en situation de handicap et en garantir l’application.

Pour les personnes ayant des troubles de la communication l’accompagnement humain, indispensable a? toutes les personnes en situation de handicap, ne?cessite d’e?tre renforce? et comple?mente?. En effet, ce type de difficulte?s laisse souvent les soignants de?munis et induit des errements dans le diagnostic ou l’orientation, voire aboutit a? des ne?gligences passives.
? Des outils d’aide a? la communication existent (par exemple pictogrammes). Il reviendrait a? la Caisse Nationale de Solidarite? pour l’Autonomie (CNSA) de les recenser, de les valider puis de les diffuser.
? Concernant les personnes sourdes, des unite?s d’accueil et de soins re?pondant aux crite?res de?crits dans la circulaire du 20 avril 2007 doivent e?tre cre?e?es dans chaque grande ville.
? Un me?tier d’interme?diation pourrait e?tre de?fini et cre?e?, tant pour les personnes sourdes que pour celles pre?sentant des troubles de l’e?locution. Il devrait a? l’avenir e?tre e?largi a? d’autres situations de handicap.

Le manque de disponibilite? des professionnels est aggrave? par l’e?volution de?mographique de?favorable des professionnels de sante? (carence en me?decins, infirmiers, kine?sithe?rapeutes,...) ainsi que par certains impe?ratifs de rentabilite?, alors que la situation de handicap exige plus de temps pour e?couter et comprendre les besoins et attentes des personnes handicape?es, localiser leur douleur, communiquer avec elles,....
? Re?viser la tarification/cotation des actes prodigue?s aux personnes en situation de handicap (ou en pre?voir une) pour tenir compte des surcou?ts et du surcroi?t de temps qu’ils comportent, afin de ne pas dissuader les professionnels de les accomplir ou de ne pas en laisser la charge aux personnes en situation de handicap (interpre?tes, mate?riel et personnels supple?mentaires, dure?e des consultations et des soins).
? Introduire un tarif pre?fe?rentiel de consultation a? un taux double ou triple du tarif conventionnel actuel pour les personnes reconnues handicape?es par les MDPH.
? Une partie de ces surcou?ts rele?ve clairement de la notion de compensation du handicap et devrait trouver une imputation budge?taire finale correspondante.

La coordination des soins – dont ceux non lie?s au handicap – constitue un autre enjeu majeur. Il existe notamment un de?ficit d’e?coute de la personne en situation de handicap et de sa famille par les soignants, des difficulte?s de communication au sein des e?tablissements et services spe?cialise?s, entre les soignants et les aidants, ainsi qu’un cloisonnement entre le sanitaire, le me?dico-social et le social. Ces e?le?ments sont source de ga?chis et de redondances, voire de conflits et d’inefficacite?. Les tentatives actuelles de coordination des acteurs du soin se soldent souvent par une complexification et un empilement des dispositifs, centre?s sur les soins spe?cialise?s et sans valeur ajoute?e objectivable pour les be?ne?ficiaires.

? Favoriser la coordination des acteurs et des projets de soins autour de la personne selon des formules rendant lisible un parcours de soins cohe?rent dans les territoires de sante? en privile?giant les re?ponses de proximite?, avec trois objectifs : 1/ Lever les freins de l’acce?s aux soins. 2/ pre?venir, informer et conseiller les personnes . 3/ assurer la continuite? des soins.
? La coordination doit s’exercer a? plusieurs niveaux : au sein des e?tablissements et services me?dico-sociaux, entre les acteurs me?dico-sociaux et les professionnels de sante? exte?rieurs (par exemple mise en place de consultations pluridisciplinaires), entre les e?quipes hospitalie?res et me?dico-sociales, enfin en faveur des personnes a? domicile, de?pourvues d’un accompagnement approprie? par leur me?decin traitant.
?Dans les situations complexes, un coordonnateur devra e?tre identifie? parmi les intervenants me?dicaux, parame?dicaux ou sociaux. Diffe?rents mode?les devront e?tre expe?rimente?s ou recense?s puis e?value?s, ce ro?le pouvant e?tre confie? a? la CNSA.

Les cloisonnements propres a? la socie?te? franc?aise entre les secteurs sanitaire et me?dico-social constituent e?galement un obstacle a? l’acce?s aux soins de base, en termes de coordination mais e?galement d’offre de soins sur un territoire donne? :
? Dans le cadre de la future loi Ho?pital, Patients, Sante?, Territoire (HPST), le sche?ma re?gional d’organisation des soins (SROS) de premier recours doit inte?grer la dimension des besoins spe?cifiques des personnes en situation de handicap, sous son double aspect de l’acce?s aux dispositifs de droit commun et des adaptations en fonction du type de de?ficience et d’incapacite?.
? Les objectifs en matie?re de qualite? des soins et d’accueil des personnes en situation de handicap et de leur entourage doivent e?tre inclus dans les contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens (CPOM) passe?s entre l’e?chelon re?gional, les e?tablissements de sante? et les e?tablissements ou services me?dico-sociaux.
? Dans le cas ou? un acte spe?cifique doit e?tre pratique? au-dela? d’une consultation ordinaire d’un me?decin spe?cialiste, il convient d’organiser a? l’e?chelon de?partemental ou si besoin re?gional une consultation spe?cialise?e capable de re?aliser l’acte en question (par exemple anesthe?sie ge?ne?rale pour les soins bucco-dentaires chez une personnes en situation de handicap pre?sentant des troubles du comportement).
? Favoriser l’intervention des professionnels me?dico-sociaux dans les lieux de soins et, a? l’inverse, celle des professionnels de sante? dans les e?tablissements et services me?dico- sociaux. La re?glementation doit e?tre assouplie afin de permettre l’intervention de l’hospitalisation a? domicile (HAD) et des e?quipes mobiles de soins palliatifs au sein des e?tablissements me?dico-sociaux.
Les services d'accompagnement me?dico-social pour adultes handicape?s (SAMSAH), compte tenu de leur mission « d’accompagnement favorisant l’acce?s aux soins » sont a priori des services pouvant re?pondre a? la proble?matique d’acce?s aux soins non spe?cialise?s. Mais promouvoir un tel ro?le implique les conditions suivantes :
? Que leur cre?ation se justifie a? partir de l’analyse des attentes des personnes en situation de handicap - sur un territoire donne? – non ou mal prises en compte par les dispositifs de soins existants. Cette analyse doit porter sur l’offre de soins globale et inclure les soins non directement lie?s au handicap.

? Que soit pre?serve?e la souplesse du cadre re?glementaire laissant ouvert le choix et la nature des prestations de soins (dispensation, coordination, accompagnement) et les modalite?s de leur de?livrance (personnels salarie?s, libe?raux conventionne?s, partenariats). Il importe en particulier que les personnes admises soient autorise?es a? conserver tout ou partie de leurs intervenants me?dicaux ou parame?dicaux.
? Que les situations proble?matiques d’acce?s aux soins non spe?cialise?s soient repe?re?es tre?s en amont, dans une optique de pre?vention efficiente et que les personnes concerne?es se voient proposer, si besoin, l’aide d’un SAMSAH par les commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicape?es (CDAPH).
? Que la bonne utilisation du de?plafonnement des forfaits de soins garantisse l’ade?quation entre l’allocation de ressources et les charges en soins supporte?es par le service et ses modes d’organisation et de fonctionnement (comme pour les foyers d’accueil me?dicalise? (FAM) qui rele?vent de la me?me logique de forfait global de soins). Des outils de mesure des charges en soins doivent e?tre e?labore?s en collaboration avec les acteurs du secteur me?dico-social.
? Que la fonction de coordination soit de?finie dans ses modalite?s de mise en œuvre et reconnue par l’ensemble des partenaires afin d’en garantir le caracte?re effectif, et que soient e?value?s l’apport et la place des SAMSAH en matie?re d’acce?s aux soins et de coordination.

L’empilement et les contradictions des re?glementations successives et paralle?les, notamment en matie?re de tarification des e?tablissements et services, restreignent la solvabilite? et aggravent les ine?galite?s dans l’acce?s aux soins des personnes en situation de handicap. Pour les personnes he?berge?es ou accompagne?es par des e?tablissements ou services me?dicalise?s, les modes de tarification (forfaits soins a? la place) peuvent diminuer le reste a? charge de personnes aux revenus souvent faibles. Cependant, ils ont pour conse?quence de limiter le choix des intervenants et des lieux de soins sans pour autant garantir un meilleur acce?s a? l’ensemble des soins, notamment les soins courants.
? Simplifier les de?marches et les re?glementations dont la complexite? et les contradictions constituent actuellement une des barrie?res a? l’acce?s aux soins.
? Clarifier les textes fixant les conditions de calcul du pourcentage des ressources restant aux personnes en situation de handicap he?berge?es en e?tablissement. Il importe en particulier de rendre incontestable que les ressources prises en compte sont nettes des charges d’une couverture maladie comple?mentaire.
? Reprendre la re?flexion sur le crite?re d’inclusion ou d’exclusion des diffe?rentes cate?gories de soins dans la mission et le budget des e?tablissements. Si le crite?re de la mission de l’e?tablissement est retenu, pour toutes les cate?gories d’e?tablissements et de services, un travail pre?cis et transversal doit e?tre effectue? sur la de?finition de leur mission au regard des soins.
? Favoriser le de?veloppement des actions de pre?vention en les inte?grant aux missions des e?tablissements et services et, le cas e?che?ant, a? leurs budgets.
? Re?ajuster le seuil de la couverture maladie universelle (CMU) comple?mentaire pour que les titulaires de l'allocation adulte handicape? (AAH) puissent en be?ne?ficier.
? Disposer sur ces points d’un « chef de file » clairement identifie? au sein des administrations centrales et dont la compe?tence juridique soit solidement e?tablie.

Consolider un socle de connaissances e?pide?miologiques permettant d’e?valuer l’impact des politiques publiques ou des actions entreprises pour ame?liorer l’acce?s aux soins.
? En exploitant les donne?es anonymise?es contenues dans les dossiers des MDPH.
? En inte?grant la question de l’acce?s aux soins dans les enque?tes telles que l’enque?te de?cennale a? domicile Handicap, Incapacite?, De?pendance (HID), re?alise?e sous l’e?gide de l’INSERM et de l’INSEE et reconduite en 2008.
? En proce?dant a? une e?tude d'impact sur l’acce?s aux soins de toutes les politiques publiques.
Complément : Cette audition publique propose des pistes pour faciliter l’accès aux soins des personnes en situation de handicap. Nous avons choisi de présenter ces préconisations d’un seul tenant. Cet thème ne comporte donc qu’une seule fiche.
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Source : Audition publique : Acce?s aux soins des personnes en situation de handicap Paris, 22-23 octobre 2008
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Date de la source : 00-10-2008
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les premières mesures à prendre chez un patient diabétique hypertendu?
Thème : Diabète
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Les mesures hygiéno-diététiques (notamment la réduction pondérale et la diminution des apports sodés) doivent être encouragées chez tout patient atteint d’un diabète de type 2 hypertendu. Ces mesures peuvent suffire à normaliser les chiffres tensionnels chez les patients présentant une pression artérielle normale haute (PAS entre 130 et 139 ou PAD entre 85 et 89) ou une hypertension de grade 1 (PAS entre 140 et 159 ou PAD entre 90 et 99). elles sont, en outre, susceptibles de renforcer l’efficacité du traitement antihypertenseur (Recommandation de grade B). Si ces mesures ne sont pas suffisantes, un traitement médicamenteux doit être mis en route. 15
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Source : AFSSAPS, HAs. TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Actualisation)
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Date de la source : 28-11-2006
Type de document : Information du patient

Titre : Quelles sont les principales causes d'hémorragie intracérébrale?
Thème : AVC
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic positif
Outil d'aide à la décision : LÉSIONS OU MALFORMATION DES VAISSEAUX CÉRÉBRAUX
· Maladie des petites artères
· Angiopathie amyloïde
· Anévrysme sacculaire
· Malformation artério-veineuse
· Angiomes caverneux, angiomes veineux, télangiectasie
· Fistule durale
· Transformation hémorragique d’un infarctus cérébral
· Thrombose veineuse cérébrale
· Artérite septique et anévrysme mycotique
· Syndrome de Moya-Moya
· Dissection artérielle
· Fistule carotido-caverneuse

HYPERTENSION ARTÉRIELLE CHRONIQUE OU AIGUË

TROUBLES DE L’HÉMOSTASE
· Traitement anticoagulant, antiagrégant plaquettaire ou thrombolytique
· Anomalies des facteurs de coagulation
· Leucémie
· Thrombocytopénie

AUTRES CAUSES
· Tumeurs cérébrales
· Alcool
· Amphétamines, cocaïne et autres drogues sympathomimétiques
· Traumatisme
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Source : ANAES. Prise en charge initiale des patients adultes atteints d’accident vasculaire cérébral.
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Date de la source : 01-09-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles sont les principales causes des accidents ischémiques cérébraux?
Thème : AVC
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic positif
Outil d'aide à la décision : ARTÉRIOPATHIES
· Athérosclérose
· Maladie des petits vaisseaux/lacunes
· Angiopathies non inflammatoires
 Dissection
 Dysplasies artérielles (dolicho-ectasies, dysplasie fibromusculaire, hypoplasie), artériopathie post-radique, syndrome de Moya-Moya, syndrome de Sneddon, syndromes cutanéo-vasculaires, etc.
· Angiopathies inflammatoires
 Angéite isolée du système nerveux central
 Angéites systémiques : artérite de Takayasu, artérite de Horton, PAN, etc.
 Angéites associées à des maladies de système : lupus érythémateux disséminé, sarcoïdose, syndrome de Gougerot-Sjögren, maladie de Behçet, etc.
 Angéites associées à des cancers
 Angéites associées à la prise de médicaments ou drogues
· Angiopathies infectieuses
 Syphilis, tuberculose, méningites bactériennes, endocardites, neuroboréliose
 Zona, sida, cytomégalovirus, varicelle
 Cysticercose, rickettsiose, mycoplasme, malaria
· Angiopathie cérébrale réversible

CARDIOPATHIES EMBOLIGÈNES
· Risque emboligène élevé
 Fibrillation auriculaire (sauf « fibrillation auriculaire isolée »)
 Prothèses valvulaires mécaniques
 Rétrécissement mitral avec fibrillation auriculaire
 Infarctus du myocarde antérieur récent
 Endocardites infectieuses
 Cardiomyopathies dilatées
 Myxome
 Thrombus de l’oreillette ou du ventricule gauches
· Risque emboligène faible
 Prolapsus valvulaire mitral
 Foramen ovale perméable
 Anévrisme du septum interauriculaire
 Calcifications de l’anneau mitral
 Rétrécissement aortique calcifié

AFFECTIONS HÉMATOLOGIQUES ET ÉTATS PROTHROMBOTIQUES
· Polyglobulies
· Drépanocytose
· Thrombocytémie essentielle
· Leucémies, syndrome hyperéosinophilique
· Coagulopathies congénitales (ex. : déficit en AT3)
· Coagulopathies acquises (ex. : CIVD)
· Anticorps antiphospholipides
· Dysglobulinémies monoclonales
· États prothrombotiques divers de cause incertaine ou multifactorielle : grossesse, cancers, contraceptifs oraux, alcool
CAUSES DIVERSES
· Drogues (cocaïne, etc.) et médicaments
· Iatrogène : peropératoire, angiographie, etc.
· Hypotension systémique
· Traumatisme
· Migraine
· Embolies de matériel non thrombotique : embolies tumorale, graisseuse, gazeuse, amniotique,
fibro-cartilagineuse, particule étrangère (iatrogène)
· Maladies métaboliques rares : homocystinurie, maladie de Fabry, MELAS
· Maladies pulmonaires : fistule artério-veineuse pulmonaire, maladie de Rendu-Osler-Weber, thrombose des veines pulmonaires, tumeur pulmonaire ou médiastinale
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Source : ANAES. Prise en charge initiale des patients adultes atteints d’accident vasculaire cérébral.
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Date de la source : 01-09-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles sont les principales dimensions du diagnostic éducatif?
Thème : Asthme
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : · Dimension biomédicale de la maladie : qu’est-ce qu’il (elle) a ?
Ancienneté de l’asthme, son évolution, sa sévérité
Problèmes de santé annexes et importants pour le patient
Fréquence et motifs des hospitalisations
· Dimension socioprofessionnelle : qu’est-ce qu’il (elle) fait ?
Vie quotidienne, loisirs
Profession, activité
Hygiène de vie
Environnement social et familial
· Dimension cognitive : qu’est-ce qu’il (elle) sait sur sa maladie ? Comment se représente-t-il (elle) la
maladie, les traitements, les conséquences pour lui (elle) et ses proches ? Que croit-il (elle) ?
Connaissances antérieures sur la maladie
Croyances, représentations, conceptions
Mécanismes de la maladie
Facteurs déclenchant les crises d’asthme
Rôle et mode d’action des médicaments
Efficacité des traitements
Utilité de l’éducation
· Dimension psycho-affective : qui est-il (elle) ?
Stade dans le processus d’acceptation de la maladie (choc initial, déni, révolte, marchandage, dépression et enfin acceptation)
Situation de stress
Réactions face à une crise
Attitudes
· Projet du patient : quel est son projet ?
Repérage du projet initial
Présentation du projet comme réalisable par l’éducation
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Source : ANAES. ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT ASTHMATIQUE
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Date de la source : 01-06-2001
Type de document : Information du patient

Titre : Quelles sont les principales erreurs à éviter lors de la prescription d'hypnotique?
Thème : Insomnie
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : • Prescrire ou renouveler un hypnotique de façon systématique.
• Associer deux anxiolytiques ou deux hypnotiques.
• Renouveler une ordonnance sans réévaluer la situation du patient.
• Méconnaître une dépression ou un autre trouble psychiatrique.
• Négliger un symptôme évocateur de syndrome d’apnées du sommeil (ronflements sonores, somnolence diurne, céphalées au réveil, excès de poids).
• Prescrire un hypnotique en présence d’une pathologie respiratoire.
• Arrêter brutalement un traitement hypnotique.
• Insomnies chroniques : l’efficacité d’un traitement hypnotique prolongé n’a pas été démontrée . il peut parfois être un facteur d’entretien de l’insomnie, notamment en raison du rebond d’insomnie qu’il peut induire lorsqu’il est arrêté.
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Source : SFTG. HAs. Prise en charge du patient adulte se plaignant d’insomnie en médecine générale. 2006
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Date de la source : 05-03-2007
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les principales étiologies de la cirrhose?
Thème : Cirrhose
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Diagnostic positif
Outil d'aide à la décision : L’hépatopathie chronique identifiée chez un patient atteint de cirrhose est généralement due
à l’une ou plusieurs des causes suivantes :
- consommation excessive prolongée d’alcool .
- infection chronique par le virus de l'hépatite C (VHC) .
- surpoids et/ou diabète de type 2 (syndrome métabolique) .
- infection chronique par le virus de l'hépatite B (VHB) .
- hémochromatose génétique .
- hépatopathies auto-immunes (notamment cirrhose biliaire primitive).
Le traitement de la cause de la cirrhose doit être la première mesure à mettre en oeuvre pour
prévenir la survenue des complications. Des facteurs aggravants doivent éventuellement
être pris en charge : ils sont essentiellement liés au malade lui-même, tels que la consommation d’alcool ou de certains médicaments (cf. chapitre Usage des médicament), un surpoids, un diabète, une co-infection virale (grade C), la poursuite de la consommation de drogues par voie veineuse, ainsi que des facteurs de vulnérabilité sociale.
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Source : HAs. SURVEILLANCE DES MALADES ATTEINTS DE CIRRHOSE NON COMPLIQUÉE ET PRÉVENTION PRIMAIRE DES COMPLICATIONS
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Date de la source : 01-08-2008
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles sont les principales recommandations spécifiques à l'approche audiophonatoire?
Thème : Surdité de l'enfant : accompagnement des familles et suivi de l'enfant de 0 à 6 ans
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : ? Utiliser des gestes arbitraires ou iconiques en appui de l’oral (LPC, signes isolés de la LSF, codes familiaux) : ne plus proposer aux enfants sourds des programmes d’intervention précoce exclusivement en français parlé sans le soutien d’un support gestuel complémentaire.
? ProposerauxparentsquiontchoisiunprogrammeavecLPCd’apprendrelesclésdela LPC et de l’utiliser au domicile, si possible avant que l’enfant entre à l’école (grade C).
? Stimulerlavoieauditiveàl’aided’appareilsconventionnelsd’amplificationbilatéraux,pour tout enfant présentant une surdité bilatérale permanente dont le seuil auditif est > 40 dB HL dans les 3 mois qui suivent le diagnostic (ou avant 1 an si le diagnostic est posé dans les 6 premiers mois de la vie).
? Tenircomptedelacraintepossibledesparentsderencontrerdesdifficultésd’acceptation au sein de la famille ou de l’entourage social, car les aides auditives rendent visible la surdité, qui jusqu’alors ne l’était pas.
? Lorsque l’enfant présente les critères d’indication d’un implant cochléaire en cas de surdité congénitale ou acquise avant le développement du français parlé, informer les parents avant les 18 mois de l’enfant, et le plus tôt possible si l’enfant est plus âgé, que 😕
- l’implant cochléaire offre des possibilités de stimulation de la fonction auditive .
- les résultats attendus sur la perception auditive et le développement de la langue parlée seront meilleurs si l’implantation a lieu avant les 2 ans de l’enfant (grade C).
? Dispenseruneéducationauditiveparunprofessionnelspécialisé2foisparsemainesile seuil auditif est < 70 dB HL, 3 ou 4 fois par semaine si le seuil auditif est > 70 dB HL, pour développer l’intérêt puis la connaissance du monde sonore (bruits quotidiens et reconnaissance de la parole).
? Développerlescapacitésd’expressiondel’enfantparuntravailspécifiquedecontrôledu souffle et de la voix et par l’encouragement de l’expression de l’enfant en français parlé lors des activités de la vie quotidienne.


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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-12-2009

Titre : Quelles sont les principales recommandations spécifiques à l'approche visuogestuelle?
Thème : Surdité de l'enfant : accompagnement des familles et suivi de l'enfant de 0 à 6 ans
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : ? Privilégier la communication à partir des différentes afférences sensorielles demeurées actives, en particulier visuelles, et non à partir des afférences déficitaires.
? Proposer dans les lieux d’accueil de l’enfant un espace de jeu,d’activités et de rencontre où la LSF est utilisée au minimum 5 heures par semaine, si possible par plusieurs interlocuteurs sourds ou entendants.
? Intégrer dans les équipes d’accueil des professionnels sourds compétents formés à l’enseignement de la langue et à l’aspect relationnel et éducatif.
? Afin de placer l’enfant sourd dans un environnement en LSF selon des conditions équivalentes de stimulation, de transmission et de communication de la langue à celles proposées à un enfant ordinaire au regard du français parlé, il est nécessaire :
- que les interlocuteurs de l’enfant, en particulier ses parents et frères et sœurs ou les personnes qui en assurent la garde quotidienne, connaissent ou apprennent cette langue .
- de vérifier la nécessité ou non de proposer une aide à la famille en vue d’acquérir cette ?langue, en particulier de distinguer si la famille qui signe utilise du français signé ou la ?LSF .
- de proposer à la famille, selon le moment et en fonction des besoins repérés, des cours ?de LSF ou d’accompagnement à la communication en situation réelle dans les lieux habituels de l’enfant.


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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-12-2009

Titre : Quelles sont les principaux médicaments pour lesquels une prudence s'impose?
Thème : Cirrhose
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : AINS
Antidépresseurs tricycliques
Antivitamines K
Antirétroviraux (b)
Barbituriques
Benzodiazépines (c)
Carbamates
Clindamycine
Cyclines
Flécaïnide
Inhibiteurs de l'enzyme de conversion
Isoniazide
Lincomycine
Métronidazole
Péfloxacine
Pyrazinamide
Rifampicine
Sulfamides
Théophylline
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Source : HAs. SURVEILLANCE DES MALADES ATTEINTS DE CIRRHOSE NON COMPLIQUÉE ET PRÉVENTION PRIMAIRE DES COMPLICATIONS
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Date de la source : 01-08-2008
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles sont les prises en charges non médicamenteuses?
Thème : Addictions (Prise en charge des consommateurs de cocaïne)
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : Entretien motivationnel
L’entretien motivationnel (EM) est une thérapie semi-directive centrée sur le consommateur, visant sans confrontation à augmenter la motivation intrinsèque par l’exploration et la résolution de l’ambivalence.
L’EM seul n’a pas d’impact sur le taux d’abstinence dans le cadre de la prise en charge des consommateurs de cocaïne. Il doit être combiné à d’autres stratégies psychothérapeutiques pour avoir un effet sur le suivi, sur l’adhésion à la prise en charge et sur la réduction de la consommation, en particulier chez les consommateurs abuseurs ou dépendants (grade B). Un nombre limité de séances d’EM peut aider les abuseurs ou dépendants à la cocaïne au début de leur prise en charge.
Il est possible, avec l’accord préalable de la personne, d’ajouter un suivi effectué par téléphone par un professionnel formé aux addictions dans la semaine qui suit le ou les premiers entretiens. Cela permet de renforcer la décision de la personne pour entrer dans un programme thérapeutique.

Drug counseling
Le drug counseling est une approche éducative basée sur l’intervention d’un groupe de pairs. Cela consiste à donner des informations sur la cocaïne, ses dangers et à apporter une aide à la réduction, puis à l’arrêt des consommations en interaction avec un « counselor » et/ou un groupe de pairs. La supervision du « counselor » par un intervenant formé à la prise en charge des personnes présentant des conduites addictives fait partie intégrante de cette méthode. Cette méthode évaluée de manière positive dans la littérature internationale n’est pas encore développée en France.
Le drug counseling s’adresse aux consommateurs abuseurs ou dépendants. Il peut être utilisé à toutes les étapes de la prise en charge en complément des autres modalités thérapeutiques.
Dans l’attente du développement de cette méthode en France, la participation à des groupes d’autosupport (ASUD) et d’entraide (de type Narcotiques Anonymes, Cocaïne Anonymes) peut être proposée.

Psychothérapies
Les psychothérapies sont une composante importante de la prise en charge. Elles s’intègrent dans le cadre d’une approche multimodale dans les centres spécialisés. Elles s’adressent aux usagers dépendants.
Les principales psychothérapies adaptées pour la prise en charge des consommateurs de cocaïne sont :
- les thérapies psychodynamiques .
- la thérapie cognitive et comportementale (TCC) .
- les thérapies systémiques .
- les thérapies comportementales (gestion des contingences ou stratégie ?comportementale basée sur les récompenses, renforcement communautaire). ?
? Thérapies psychodynamiques ?Les thérapies psychodynamiques ont pour objectif de révéler les conflits intrapsychiques considérés comme sous-jacents au comportement addictif et de décaler la réflexion du patient en prenant en compte sa globalité psychologique. Ces thérapies travaillent sur les notions de responsabilité et de souffrance propres au sujet. ?Elles visent avant tout à :
- interroger la place du produit dans l’économie psychique et l’histoire singulière du ?sujet .
- restaurer une image de soi détériorée ou dévalorisée .
- favoriser le retour des émotions, des sentiments .
- entamer un travail de deuil, revaloriser les limites qui protègent .
- restaurer une image inconsciente du corps qui permette au sujet de mieux réagir face ?aux difficultés et aux tentations. ?
Elles s’inscrivent dans le cadre d’un suivi ambulatoire au long cours. Elles peuvent être proposées à des temps différents de la prise en charge selon l’évolution clinique et peuvent être complémentaires d’une TCC.

? Thérapie cognitive et comportementale
La TCC est une méthode globale qui s’intéresse non seulement à la consommation de cocaïne, mais aussi aux difficultés sous-jacentes en lien avec cette consommation. Elle comprend deux parties indissociables qui sont l’analyse fonctionnelle et l’acquisition de nouvelles compétences cognitives et comportementales, notamment pour faire face (« coping ») à la consommation et aux problèmes qui ont été à l’origine de la consommation et de son maintien.
Pour la cocaïne, généralement, les consommations sont intermittentes, alternant des périodes compulsives et des périodes d’arrêt. Les circonstances, les moments, les lieux de l’usage et les raisons cognitives et émotionnelles de la consommation sont primordiaux à aborder lors de l’analyse fonctionnelle.
Plusieurs études ont démontré l’efficacité de l’entraînement aux compétences pour faire face dans le traitement des patients dépendants à la cocaïne, en particulier pour les plus sévèrement dépendants (grade B): stratégies de coping opérantes, stratégies d’évitement et techniques d’affirmation de soi (gérer les relations interpersonnelles autrement que par la passivité ou l’agressivité).
Dans les premiers entretiens, il faut définir un objectif commun avec le patient. La psychothérapie doit s’intéresser à la fois à sa consommation et à son histoire personnelle et familiale.
Les thèmes abordés au cours des différentes séances sont notamment :
• faire face au craving et le gérer .
• renforcer la motivation .
• acquérir des compétences pour résister aux sollicitations .
• reconnaître des situations à risque de consommation .
• généraliser les stratégies pour faire face aux envies de consommer de la cocaïne .
• résoudre des problèmes urgents dont la non-résolution peut être un facteur de risque. ?Le thérapeute peut modifier l’ordre des séances en fonction du patient. Deux, voire 3 séances sont possibles par thème. ?La TCC envisagée doit être présentée au patient au début de sa prise en charge. Elle fait partie d’un programme thérapeutique structuré et doit durer au moins 12 semaines avec un suivi hebdomadaire. ?La TCC est habituellement proposée en ambulatoire, le plus souvent de manière individuelle. Elle a été évaluée dans différents groupes de consommateurs de cocaïne (dépendants à la cocaïne ou dépendants à la cocaïne et à l’alcool). Elle est particulièrement adaptée lorsqu’il existe des facteurs déclenchants aisément identifiés, lorsqu’il existe un craving important, c'est-à-dire une souffrance marquée liée à l’impossibilité de résister à la consommation. ?En ambulatoire, la TCC n’est généralement pas indiquée en première intention pour les patients :
- ayant un trouble psychotique ou bipolaire non stabilisé par les médicaments .
- en grande précarité .
- non stabilisés sur le plan somatique .
- ayant un usage problématique d’autres substances, à l’exception du tabac.
Ces patients nécessitent d’être stabilisés avant d’entamer une TCC.
En revanche, une mesure de soins sous contrainte (obligation de soins ou injonction thérapeutique) et l’existence d’un trouble de la personnalité ne sont pas des contre-indications à la TCC.

? Thérapies systémiques
La thérapie familiale est une modalité importante de prise en charge. Le soutien familial est un facteur primordial dans la reconstruction de la personne, le maintien dans un processus thérapeutique et le maintien d’une abstinence à long terme.

? Gestion des contingences (stratégie comportementale basée sur les récompenses)
La gestion des contingences est une technique purement comportementale basée sur le principe que tout comportement renforcé positivement a tendance à être répété. Elle a comme principal but d’instaurer ou de rétablir un comportement fondé sur un renforcement non lié à la prise de drogues. Des bons de valeur croissante sont remis en échange de dosages urinaires négatifs en cocaïne . leur valeur décroît si les dosages sont positifs.
Les données de la littérature montrent que la gestion des contingences favorise le début et le maintien de l’abstinence à la cocaïne. Cette approche thérapeutique a démontré son efficacité sur le taux de participation au programme, le début et la durée de l’abstinence sur une période de 3 mois chez les patients dépendants à la cocaïne (grade B) et chez les patients polyconsommateurs (cocaïne + alcool [grade C]), cocaïne + héroïne [grade B]).
Les objectifs de cette modalité de prise en charge sont multiples :
• abstinence .
• développement d’activités non associées à la recherche de drogues .
• augmentation de l’observance thérapeutique .
• régularité des consultations.
La gestion des contingences a un effet à court terme. Pour avoir un effet à long terme, il est nécessaire de la combiner à une autre approche thérapeutique, par exemple par TCC, renforcement communautaire ou accompagnement psychosocial.
En France, cette modalité thérapeutique n’a pas été évaluée. Elle ne répond pas à la conception de la prise en charge en France (différences culturelles, historiques, de système d’organisation de soins). Il est important de rappeler que l’accès aux services sociaux ne doit en aucun cas être conditionné à l’adhésion au traitement. L’accompagnement social proposé dans le cadre de la prise en charge en France peut renforcer la réduction des consommations et aider la personne à développer des activités non liées à la prise de substance. Néanmoins, compte tenu des effets positifs retrouvés dans la littérature, il est recommandé de réaliser des études cliniques pour évaluer cette modalité thérapeutique dans le contexte français.

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Date de la source : 00-05-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les professions considérées comme devant bénéficier du suivi?
Thème : Suivi post-professionnel après exposition à l'amiante
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : L’organisme de protection sociale reprend contact avec l’intéressé aux dates prévues selon la périodicité recommandée pour les examens TDM thoraciques afin de lui proposer de bénéficier de ceux-ci.
1. La définition des catégories d’expositions professionnelles à l’amiante renvoie à celle de la conférence de consensus de 1999 :?- expositions fortes : expositions certaines, élevées, continues et d’une durée supérieure ou égale à 1 an . exemples : activités professionnelles, entrant dans le cadre du secteur 1 et de leurs équivalents dans le secteur 3 (exemples : flocage, chantiers navals) . expositions certaines, élevées, discontinues et d’une durée supérieure ou égale à 10 ans (exemples : mécaniciens rectifieurs de freins de poids lourds, tronçonnage de l’amiante-ciment) .
- expositions intermédiaires : toutes les autres situations d’exposition professionnelle documentée. La majorité entre dans le cadre du secteur 3 .?- expositions faibles : expositions passives (exemples : résidence, travail dans un local contenant de l’amiante floqué non dégradé).

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Source : HAs Suivi post-professionnel apre?s exposition a? l’amiante Recommandations de la commission d’audition Avril 2010
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Date de la source : 00-05-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les psychothérapies recommandées?
Thème : Anorexie mentale
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : En fonction du champ théorique auquel elles se réfèrent, les différentes formes de psychothérapie offrent un cadre de travail, une compréhension du trouble et des objectifs de soin différents et complémentaires.
Le choix de la psychothérapie est fait en fonction du patient, voire de son entourage, de son âge, de sa motivation et du stade d’évolution de la maladie.
Les formes de psychothérapie (individuelle, familiale ou de groupe) les plus usuelles sont :
_ les thérapies de soutien .
_ les psychothérapies psychodynamiques ou d’inspiration analytique .
_ les thérapies comportementales et cognitivo-comportementales (TCC) .
_ les thérapies systémiques et stratégiques.
Les thérapies familiales sont recommandées pour les enfants et les adolescents (grade B). Les approches motivationnelles ont montré leur intérêt en début de prise en charge. Les approches corporelles, l’art-thérapie, la musicothérapie, etc. peuvent être proposées en association.

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Source : Association franc?aise pour le de?veloppement des approches spe?cialise?es des troubles du comportement alimentaire (AFDAS-TCA), Fe?de?ration franc?aise de psychiatrie (FFP) Unite? 669 de l’Inserm, dans le cadre d’un partenariat me?thodologique, logistique et financier avec la Haute Autorite? de Sante? (HAS). Anorexie mentale : prise en charge
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Date de la source : 00-06-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les qualifications pénales et les peines encourues par les auteurs?
Thème : Syndrome du bébé secoué
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Il n’existe pas de qualification pénale spécifique pour le secouement, mais celui-ci constitue dans tous les cas une infraction. Sont utilisées les qualifications pénales relatives aux violences involontaires ou volontaires avec circonstances aggravantes. Il convient de dissocier la volonté de l’acte de secouement de la volonté des conséquences de l’acte : le secouement ne peut être qualifié d’acte involontaire.

Le législateur a marqué de façon extrêmement nette, par l’importance des peines encourues, la sanction attachée à toute violence infligée à un mineur de 15 ans par un ascendant (les parents légitimes, naturels, ou adoptifs, les grands-parents si l’enfant leur a été confié) ou une personne ayant autorité sur lui (la nourrice, le mari ou concubin de celle-ci, ou un éventuel concubin de l’un des parents, ou encore toute personne qui a reçu mission de garder l’enfant). Le détail des peines encourues figure dans le rapport d’orientation.
A côté de l’auteur principal, d’autres personnes dans l’environnement de l’enfant peuvent être poursuivies pour n’avoir pas empêché un crime ou un délit contre l’enfant, ou pour non-assistance à personne en danger, ou pour, étant un ascendant ou une personne ayant autorité, avoir privé celui-ci de soins au point de compromettre sa santé.
Des peines complémentaires peuvent être prononcées : par exemple interdiction temporaire ou définitive faite à la personne chargée de garder l’enfant d’exercer son activité professionnelle.
? Quelles sont les conditions nécessaires à l’indemnisation de la victime?

Une indemnisation est possible dès lors que le secouement est retenu. Il est donc important qu’il le soit, même si l’auteur n’est pas identifié. Le signalement à l’autorité judiciaire est indispensable pour ouvrir la possibilité d’une indemnisation au long cours pour l’enfant qui a été victime d’un secouement.

La nomination d’un administrateur ad hoc pallie le fait que l’enfant n’a pas de capacité juridique.
L’existence de la CIVI est essentielle, que l’auteur des faits soit impécunieux ou qu’il n’ait pas été identifié. LA CIVI peut être saisie d’emblée, ou dans un délai de 3 ans à compter de la date de l’infraction, ou dans l’année suivant la décision judiciaire ayant définitivement statué sur l’action publique ou sur l’action civile engagée devant la juridiction répressive. La victime a jusqu’à son 21e anniversaire pour saisir la CIVI.

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Source : SOFMER. Audition publique. Syndrome du bébé secoué. Audition piblique. Recmmandations de la commission d’audition.
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les questions à poser pour identifier les signes de gravité?
Thème : Chute personne âgée
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé, en cas en chutes répétées, de poser systématiquement des questions standardisées afin d’identifier un ou des signes de gravité.
Pour rechercher les signes de gravité à l'interrogatoire, il est recommandé de poser à la personne âgée et/ou à son entourage proche des questions visant à identifier
1) les conséquences de la chute,
2) la pathologie responsable de la chute et
3) le risque et le terrain à risque de chute grave.

Elles portent sur la dernière chute, mais aussi sur celles dont se souviennent le chuteur et/ou son entourage, notamment celles survenues en présence de témoins.

• Questions portant sur les conséquences de la chute :
- Y a-t-il eu un traumatisme physique ?
- Le séjour au sol a-t-il dépassé une heure ?
- La personne a-t-elle pu se relever seule après la chute ?
- La personne a-t-elle pu se tenir debout sans aide après la chute ?
- La personne a-t-elle peur de faire une nouvelle chute ?
• Questions portant sur la pathologie responsable de la chute :
- Y a-t-il eu un malaise et/ou une perte de connaissance au moment de la ?chute ?
- Y a-t-il eu un déficit neurologique sensitivomoteur constitué ou transitoire ?
- Y a-t-il eu un trouble de la conscience ?
- Y a-t-il eu un vertige (en donnant la définition du vertige au patient : sensation ?erronée de déplacement rotatoire de l’espace ou du corps dans l’espace) ?
- Y a-t-il eu un état fébrile ou une pathologie infectieuse précédant la chute ?
- Y a-t-il eu prise d'un médicament hypoglycémiant ?
• Questions portant sur le risque et le terrain à risque de chute grave :
- Y a-t-il eu une augmentation de la fréquence des chutes ces dernières ?semaines ?
- La personne a-t-elle une ostéoporose sévère ?
- La personne prend-elle un (ou des) médicament(s) anticoagulant(s) ?
- La personne vit-elle seule ?
- La personne a-t-elle des aides à domicile ?

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Source : SFGG – HAS (service des bonnes pratiques professionnelles) / Avril 2009
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Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les questions à poser pour repérer l'anorexie mentale?
Thème : Anorexie mentale
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : Pour les populations a? risque, il est recommande? a? l’entretien de :
- poser syste?matiquement une ou deux questions simples sur l’existence de TCA telles que : « avez-vous ou avez-vous eu un proble?me avec votre poids ou votre alimentation ? » ou « est-ce que quelqu’un de votre entourage pense que vous avez un proble?me avec l’alimentation ? » .

- ou d’utiliser le questionnaire SCOFF-F (initialement DFTCA : de?finition franc?aise des troubles du comportement alimentaire, traduction franc?aise valide?e du SCOFF) en te?te a? te?te avec le patient, ou? deux re?ponses positives sont fortement pre?dictives d’un TCA :
1. Vous faites-vous vomir parce que vous vous sentez mal d’avoir trop mange? ?
2. Vous inquie?tez-vous d’avoir perdu le contro?le de ce que vous mangez ?
3. Avez-vous re?cemment perdu plus de 6 kg en 3 mois ?
4. Pensez-vous que vous e?tes gros(se) alors que d’autres vous trouvent trop mince ?
5. Diriez-vous que la nourriture domine votre vie ?
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Source : Association franc?aise pour le de?veloppement des approches spe?cialise?es des troubles du comportement alimentaire (AFDAS-TCA), Fe?de?ration franc?aise de psychiatrie (FFP) Unite? 669 de l’Inserm, dans le cadre d’un partenariat me?thodologique, logistique et financier avec la Haute Autorite? de Sante? (HAS). Anorexie mentale : prise en charge
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Date de la source : 00-06-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les recommandations d'ordre général?
Thème : Syndrome du bébé secoué
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : ? À l’intention des professionnels au contact de bébés
Nombre de secouements survenant dans le cadre des modes de garde (rares en crèche), la formation initiale et continue ainsi que le soutien des professionnels doivent être sans cesse renouvelés pour appeler à la vigilance.
D’une manière générale, tout professionnel susceptible de connaître, à un titre ou à un autre, des situations de secouement doit bénéficier d’une formation minimale sur cette problématique : il s’agit des professionnels médico-sociaux, des cadres de l’aide sociale à l’enfance, des magistrats, des policiers et des gendarmes, etc.
Lorsque les situations le justifient, il est recommandé de rechercher toutes les ressources mobilisables dans l’environnement familial pour aider au mieux les parents dans leurs fonctions parentales. D’une façon générale, les difficultés liées au contexte de vie des personnes s’occupant de l’enfant doivent attirer l’attention du professionnel qui en a connaissance.
4 « ... Des protocoles sont établis à cette fin entre le président du conseil général, le représentant de l'État dans le département, les partenaires institutionnels concernés et l'autorité judiciaire en vue de centraliser le recueil des informations préoccupantes au sein d'une cellule de recueil, de traitement et d'évaluation de ces informations ... »

? À l’intention des parents et des familles
Il est recommandé d’organiser régulièrement des campagnes de sensibilisation et d’information bien adaptées, sous différentes formes, et en tout lieu, en direction de toutes les personnes au contact des bébés sur les dangers du secouement pour l’enfant et les précautions à prendre.
Une sensibilisation des parents au danger du secouement, à la maternité et dans les jours qui suivent le retour de la maternité, devrait être systématique.
Les « lieux d’accueil enfants-parents » au sein desquels pourra s’améliorer ou se construire la relation enfant-parent sont des réponses à privilégier.
Il est important de mettre en œuvre des aides appropriées aux parents qui le demandent ou de le leur proposer. Le recours à des professionnels de la protection maternelle et infantile, notamment par des visites à domicile, doit être envisagé. Il en est de même des différentes formes d’aide à domicile (assurées par des travailleurs d’intervention sociale et familiale par exemple).

? Dans l’intérêt de l’enfant
Il est recommandé que la loi française s’inspire de la loi canadienne qui prévoit qu’un administrateur ad hoc puisse être nommé, autant que nécessaire, dans l’intérêt de l’enfant et dans le respect de ses droits.

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Source : SOFMER. Audition publique. Syndrome du bébé secoué. Audition piblique. Recmmandations de la commission d’audition.
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les recommandations pour le suivi en médecine du travail?
Thème : Poussière de bois (Recommandations pour la surveillance médico-professionnelle des travailleurs exposés à l'effet cancérigène des poussières de bois)
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : Pour le suivi en médecine du travail des salariés exposés aux poussières de bois, les recommandations hiérarchisées suivantes sont proposées :
R 1) La priorité est donnée à la prévention primaire, encadrée par les textes réglementaires en vigueur: il est recommandé que le médecin du travail, en tant que conseiller de l’employeur et des travailleurs, préconise - dans le cadre de ses missions, notamment lors de son action en milieu de travail - que toute mesure technique possible soit prise pour réduire l’exposition, en rappelant que la valeur limite contraignante actuelle française est de 1mg/m3 en concentration atmosphérique de poussières de bois mesurée sur 8 heures au poste de travail.
Les mesures de prévention collective doivent être prioritaires et suivre les préconisations des organismes de prévention. Lorsque la protection individuelle s'avère nécessaire, elle fait appel à des équipements de protection respiratoire (se référer à l’ED 780 de l’INRS, 2002).?La responsabilité de l’employeur est engagée conformément aux règles du code du travail. (Avis d’experts)
R 2) Il est recommandé que, lors de l’examen médical d’embauche et lors des examens médicaux ultérieurs, le médecin du travail vérifie et complète l’information du salarié sur le sujet.?Un document d’information sur les risques de cancer liés à l’exposition aux poussières de bois et sur les moyens de prévention, tel celui diffusé par l’Institut national de recherche et de sécurité (cf. annexe 1), peut être remis au salarié lors de l’examen médical d’embauche, en complément de l’information orale. Le médecin s’assurera de la compréhension du message apporté au travailleur.
Cette recommandation s’applique également aux médecins scolaires chargés du suivi des lycéens de la filière professionnelle « bois ».?(Avis d’experts)
* Dans le cas des artisans et dans celui des élèves des filières « bois » des lycées d’enseignement professionnel, ces recommandations s’adressent à tout médecin chargé de la prévention des risques professionnels.
R 3) Il est recommandé que, lors de l’examen médical d’embauche et lors des examens médicaux ultérieurs, une explication détaillée soit donnée au travailleur sur les modalités de la surveillance médicale (objectifs, contenu, chronologie, éventuels examens médicaux, suivi post professionnel, etc).
Les symptômes qui doivent amener à consulter en dehors des examens périodiques programmés doivent lui être clairement indiqués.?Cette information est reprise dans un document écrit.?(Avis d’experts)
R 4) Il est recommandé d’assurer le repérage et la traçabilité des données individuelles d’exposition.
R 4.1) Le repérage des expositions actuelles aux poussières de bois doit être effectué par l’employeur et la traçabilité des données individuelles d’exposition doivent être mentionnées sur la fiche individuelle d’exposition. Cette fiche, régulièrement mise à jour, doit être transmise par l’employeur au service de santé au travail.
Afin d’adapter la surveillance médicale en fonction de l’âge au début de l’exposition, de la durée et de l’intensité de l’exposition, il est demandé au médecin du travail d’enregistrer dans le dossier de médecine du travail les données d’exposition aux poussières de bois.
R 4.2) Pour les expositions passées, quel que soit le métier actuel, afin d’adapter la surveillance médicale en fonction de l’âge au début de l’exposition, de la durée et de l’intensité de l’exposition, il est demandé au médecin du travail d’enregistrer dans le dossier de médecine du travail les données d’exposition aux poussières de bois.
Ces données doivent être reconstituées, à l’aide de questionnaires inspirés de ceux utilisés en épidémiologie, reprenant les secteurs d’activité, les métiers, les postes de travail et les tâches réalisées et si possible, le type de machines. Elles comprendront notamment les périodes d’emploi et d’interruption utiles au calcul des paramètres d’exposition (latence, durée). Les données métrologiques disponibles seront également notées.
R 4.3) Cette description des expositions actuelles et passées permettra au médecin du travail de compléter l’attestation d’exposition au départ du salarié, en rappelant à l’employeur son obligation de délivrer ce document qui permet la continuité du suivi médical en post exposition et en post professionnel.?A défaut, le médecin du travail rédigera une fiche de liaison pour le médecin généraliste.
Cette traçabilité individuelle des expositions permettra également d’améliorer le niveau des connaissances dans le cadre d’études épidémiologiques (intérêt collectif).?(Avis d’experts)
R 5) Le suivi médical des travailleurs du bois :?Il est recommandé que, pour tous les travailleurs actuellement exposés aux poussières de bois ou qui l’ont été dans le passé, le médecin du travail recherche systématiquement, lors de l’examen médical périodique, une symptomatologie évoquant un processus tumoral naso-sinusien. Une fiche spécifique (cf. annexe 2), renseignée par le médecin du travail, est conservée dans le dossier médical.?(Avis d’experts)
R 6) Il n’est pas recommandé de faire une radiographie des sinus dans le cadre du diagnostic précoce d’un adénocarcinome naso-sinusien ni dans le cadre du dépistage de cette maladie chez un sujet asymptomatique en raison de la faible sensibilité de cet examen.?(Grade B)
R 7) Il n’est pas recommandé de faire un examen tomodensitométrique des sinus dans le cadre du diagnostic précoce d‘un adénocarcinome naso-sinusien ni dans le cadre de son dépistage chez un sujet asymptomatique, en raison de la faible spécificité de cet examen (qui conduit à la détection de nombreux faux résultats positifs) et en raison de son caractère irradiant.
(Grade B).
R 8) Il n’est pas recommandé à ce jour de faire une imagerie par résonance magnétique (IRM) des sinus en première intention dans le cadre du diagnostic précoce d’un adénocarcinome naso-sinusien ni dans celui de son dépistage. (Avis d’experts)
R 9) Il existe un certain nombre d’arguments (développement habituel de la tumeur à partir des fosses nasales, visualisation directe de la tumeur, simplicité de réalisation, bonne acceptabilité) en faveur du choix de la nasofibroscopie en première intention comme outil de dépistage des adénocarcinomes naso-sinusiens.
Il est recommandé, sous réserve de l’accord du salarié, de faire pratiquer par un spécialiste ORL un examen nasofibroscopique en dépistage ciblé de l’adénocarcinome naso-sinusien.?Deux fiches d’information sur la nasofibroscopie sont proposées en annexe 3 pour les travailleurs du bois qui souhaiteraient une information écrite.
(Avis d’experts)
R 10) Le protocole de dépistage par nasofibroscopie est proposé au-delà de la trentième année après le début de l’exposition . il s’adresse à tout travailleur exposé ou ayant été exposé aux poussières de bois pendant plus de 12 mois cumulés, lors de tâches d’usinage (sciage, fraisage, rabotage, perçage, ponçage) ou lors de toute activité documentée exposant à une concentration de poussières de bois de plus de 1 mg/m3 mesurée sur 8 heures. La nasofibroscopie est proposée tous les 2 ans.
(Grade B)

Source : HAS/Socie?te? franc?aise de me?decine du travail
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les recommandations spécifiques pour la réalisation de la TDM thoracique?
Thème : Suivi post-professionnel après exposition à l'amiante
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : Des recommandations techniques de réalisation orientées vers les pathologies à détecter et visant à limiter la dose de rayons X délivrée et une standardisation de la lecture doivent être proposées pour les examens réalisés dans le cadre du SPP « amiante ».

Les diagnostics de plaque(s) pleurale(s), de fibrose pleurale viscérale et d’asbestose doivent reposer sur des critères morphologiques et topographiques précis qui font l’objet d’une description sur le compte rendu permettant une conclusion non ambiguë.

Une double lecture effectuée par des radiologues ayant satisfait aux exigences d’une formation appropriée est recommandée, et une 3e lecture devra être faite par un expert en cas de discordance.

Une information et une formation sont dispensées à l’ensemble des acteurs intervenant dans ce champ, et en particulier les médecins traitants, radiologues et pneumologues. Les informations dispensées visent à faire connaître ces recommandations, les dispositifs de prise en charge et les conseils devant être prodigués aux sujets.

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Source : HAs Suivi post-professionnel apre?s exposition a? l’amiante Recommandations de la commission d’audition Avril 2010
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Date de la source : 00-05-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les situations à risque de dénutrition chez la personne âgée?
Thème : Alimentation personne âgée
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : - Psycho-socio-environnementales
Isolement social
Deuil
Difficultés financières
Maltraitance
Hospitalisation
Changement des habitudes de vie : entrée en institution
- Troubles bucco-dentaires
Trouble de la mastication
Mauvais état dentaire
Appareillage mal adapté
Sécheresse de la bouche
Candidose oro-pharyngée
Dysgueusie
- Troubles de la déglutition
Pathologie ORL
Pathologie neurodégénérative ou vasculaire
- Troubles psychiatriques
Syndromes dépressifs
Troubles du comportement
- Syndromes démentiels
Maladie d’Alzheimer
Autres démences
- Autres troubles neurologiques
Syndrome confusionnel
Troubles de la vigilance
Syndrome parkinsonien
- Traitements médicamenteux au long cours
Polymédication
Médicaments entraînant une sécheresse de la bouche, une dysgueusie, des troubles digestifs, une anorexie, une somnolence…
Corticoïdes au long cours
- Toute affection aiguë ou décompensation d’une pathologie chronique
Douleur
Pathologie infectieuse
Fracture entraînant une impotence fonctionnelle
Intervention chirurgicale
Constipation sévère
Escarres
- Dépendance pour les actes de la vie quotidienne
Dépendance pour l’alimentation
Dépendance pour la mobilité
- Régimes restrictifs
Sans sel
Amaigrissant
Diabétique
Hypocholestérolémiant
Sans résidu au long cours
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Source : HAs. Stratégie de prise en charge en cas de dénutrition protéino-énergétique chez la personne âgée. Recommandations. Avril 2007.
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Date de la source : 26-06-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles sont les situations à risque de maltraitance sexuelle intrafamiliale?
Thème : Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Repérage
Outil d'aide à la décision : Les données de la littérature n’ont pas permis d’identifier des facteurs de risque spécifiques de la maltraitance sexuelle intrafamiliale. Ce type de maltraitance peut survenir quel que soit le contexte familial et social, du plus favorisé au plus modeste.
Cependant, bien qu’aucune ne soit spécifique, certaines circonstances ont été rapportées comme pouvant être en lien avec des situations de maltraitance sexuelle intrafamiliale telles que :
- un mode de fonctionnement familial replié sur lui-même (peu ou pas de relations ?sociales avec l’extérieur, refus d’intervention extérieure, absence d’implication dans la ?vie communautaire locale, etc.) .
- l’absence de repère familial :
- problème de filiation, absence de repère généalogique,
- confusion des générations à l'intérieur de la famille (par ex. : adulte avec autorité ?ayant un faible écart d'âge avec le mineur, un des parents en situation de grande ?soumission vis-à-vis de l'autre, très jeune âge de la mère) .
- un climat familial équivoque (insuffisance de limites et d'interdits, érotisation des ?relations parents/enfants, non-respect de l’intimité, rôles et fonctions parentales non ?assumés, etc.) .
- la coexistence ou des antécédents de violence intrafamiliale : par ex. violence conjugale, ?maltraitance physique, psychologique, carence ou négligence .
- une situation favorisant un passage à l’acte de l’agresseur : des conduites addictives ?(alcoolisme, toxicomanie), une pathologie mentale .
- une rupture d’équilibre au sein de la famille (abandon moral du mineur, conflits fréquents au sein du couple, séparation du couple, deuil, etc.). ?
Ces situations doivent d’autant plus retenir l’attention lorsqu’elles sont associées entre elles, mais les maltraitances sexuelles intrafamiliales peuvent aussi survenir en l’absence des différentes circonstances mentionnées ci-dessus. ?Nous ne disposons pas d’études permettant d’avoir une évaluation précise de l’épidémiologie qui reste donc difficile à apprécier. Selon les données publiées, les maltraitances sexuelles intrafamiliales seraient plus fréquentes chez les filles et l’auteur de ces violences serait le plus souvent un homme, mais les rapports issus des pratiques professionnelles soulignent que le nombre de victimes chez les garçons est sous-estimé car ceux-ci sont plus réticents à se confier que les filles.
Il est recommandé d’envisager la possibilité d’une maltraitance sexuelle intrafamiliale :
- quel que soit le niveau socio-économique de la famille .
- quel que soit l’âge du mineur, et parfois même extrêmement tôt, dans les premiers mois ?de la vie .
- quel que soit le sexe du mineur .
- quel que soit le sexe et l’âge de l’auteur présumé :
o la maltraitance sexuelle peut être commise par des femmes mais elle reste méconnue car plus rarement évoquée,
o l’agresseur peut être mineur, parfois même plus jeune que la victime et plus particulièrement dans les circonstances à risque mentionnées précédemment qui ne sont cependant pas spécifiques de la maltraitance sexuelle intrafamiliale.

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Source : HAs. Repe?rage et signalement de l’inceste par les me?decins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur. Mai 2011
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les situations cliniques qui doivent faire évoquer le diagnostic de spondyalrthrite?
Thème : Spondylarthrites
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : Situations cliniques qui doivent amener à envisager le diagnostic de spondylarthrite
Le diagnostic des formes axiales est le plus souvent évoqué devant des consultations itératives pour des lombalgies inflammatoires, des douleurs fessières (pygalgies) à bascule ou des talalgies.
Leur identification est facilitée par la recherche des signes et symptômes listés dans les critères de classification des spondylarthrites (annexe 1).
?L’évolution se faisant typiquement par poussées entrecoupées de périodes de quiescence des symptômes, il s’agit typiquement d’un patient qui consulte de façon répétée pour ces mêmes symptômes, dont la persistance doit attirer l’attention.

Les manifestations ostéo articulaires des spondylarthrites sont caractérisées par la persistance des symptômes (> 3 mois) et le rythme inflammatoire des douleurs. Le rythme inflammatoire des douleurs est défini ainsi :
- prédominantes en deuxième partie de nuit et/ou au réveil .
- avec un dérouillage matinal supérieur à 30 minutes .
- pouvant s’améliorer par l’exercice et/ou les activités physiques
Manifestations axiales
- Rachialgies : douleurs rachidiennes de rythme inflammatoire et/ou raideur (> 3 mois).
- Pygalgies : douleurs fessières unilatérales, bilatérales ou à bascule pouvant irradier aux ?membres inférieurs . pseudo sciatique . rythme inflammatoire.
- Douleurs thoraciques antérieures persistantes de rythme inflammatoire, blockpnée ?(sensation de blocage thoracique). ?

Manifestations périphériques articulaires?Mono/oligo/polyarthrite, souvent asymétrique et prédominant aux membres inférieurs (pouvant ?toucher les interphalangiennes distales [IPD]). ?
Manifestations périphériques enthésitiques
- Talalgie : face postérieure ou inférieure, survenant dès le lever, s’améliorant habituellement au cours de la journée.
- Autres enthésites : particulièrement aux membres inférieurs.
- Poly-enthésites persistantes.
- Dactylite : aspect de doigt ou d’orteil en saucisse.
- Ostéite sans cause traumatique, infectieuse ou tumorale. ?
Manifestations extra rhumatologiques ?
? Dermatologiques
Antécédent personnel documenté ou lésions évocatrices de psoriasis :
- plaques érythémato-squameuses : coudes, genoux, cuir chevelu .
- plaques érythémateuses des muqueuses génitales ou buccales .
- ongles : onycholyse, hyperkératose, ponctuations unguéales.
Pustulose palmo-plantaire. ?
? Gastroentérologiques?
Antécédent personnel ou symptômes évocateurs de maladie inflammatoire chronique des intestins (MICI : maladie de Crohn, rectocolite hémorragique) : diarrhée ? 3 selles par jour de consistance anormale pendant plus de 15 jours, présence de sang ou de glaires dans les selles.

? Ophtalmologiques?Antécédent personnel ou symptômes évocateurs d’uvéite antérieure aiguë (iridocyclite ou iritis) : œil rouge et douloureux, souvent photophobie et baisse de la vision.

? Manifestationsextrarhumatologiquesévocatricesd’unearthriteréactionnelle?Arthrite précédée de moins d’un mois par une diarrhée, une urétrite, une cervicite non gonococcique ou une conjonctivite. ?
? Antécédents familiaux
Rhumatologique : spondylarthrite chez un parent du 1er ou du 2e degré.
Dermatologique : lésions évocatrices de psoriasis.
Gastroentérologique : MICI.

Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l’expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l’engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d’appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d’intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l’attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d’intérêts, et dotée aujourd’hui d’une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d’indépendance de l’expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d’information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l’indépendance de l’institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d’intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d’intérêt d’un expert ou l’absence d’une ou plusieurs déclarations publiques d’intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l’attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, l’actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l’année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s’agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d’état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l’ensemble des experts et membres des services de l’institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n’est pas remise en cause. Durant la phase d’actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l’ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles et Service e?valuation e?conomique et sante? publique
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Date de la source : 00-12-2008
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les situations de découverte (interrogatoire médical, signes physiques, comportements du mineur, comportements de l'entourage, etc.)?
Thème : Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Repérage
Outil d'aide à la décision : Les circonstances de découverte des maltraitances sexuelles sont variées, elles peuvent être :
- repérées par un professionnel de santé (médecin généraliste, pédiatre, médecin ?scolaire, pédopsychiatre, psychiatre, puéricultrice, infirmière scolaire, etc.), lors d’une consultation ou dans le cadre d’un suivi, face à des signes pour lesquels il n’y a pas d’explication rationnelle .
- repérées par un professionnel de l’enfance (assistante sociale, éducateur, ou professionnel exerçant au sein d’une école, une crèche, un centre de loisirs) ou par l’entourage plus ou moins proche de la victime (famille, amis, voisins) face à des signes suscitant le doute ou l'inquiétude et pour lesquels il souhaite demander un avis médical .
- révélées par le mineur lui-même à travers des propos évocateurs parfois explicites, émis auprès de son entourage qui sera alors à l’origine du dévoilement (camarade d’école, professeur, amis, famille, personnel travaillant auprès des enfants [école, crèche, centre de loisirs]) ou d’un professionnel de santé. ?Les faits évoqués par le mineur peuvent être actuels ou plus anciens et dévoilés alors qu’ils sont terminés.?Ces propos peuvent survenir sous la forme d’un dévoilement fortuit, à l’occasion d’un besoin de se confier (parfois en les présentant sous le couvert du « secret ») ou lors d’une révélation délibérée du mineur. ?
Le dévoilement du mineur ?Lors du dévoilement du mineur, il est recommandé de porter une attention particulière à l’attitude qui accompagne les propos du mineur et à interpréter cette attitude avec prudence et bienveillance.?En effet, certains mineurs peuvent présenter des comportements qui semblent parfois contradictoires :
o « dévoiler » tout en fuyant le regard de leur interlocuteur par gêne ou par malaise .
o en donnant quelques bribes d'éléments significatifs au milieu d'une conversation ayant ?trait à un autre sujet .
o en évoquant les faits tout en les banalisant (le professionnel se trouve alors face à un discours d'une grande gravité sans rapport avec l'attitude du mineur) .
o adopter une attitude de distanciation vis-à-vis des faits rapportés .
o rapporter les faits en attribuant les propos à un autre enfant . en parlant à la troisième ?personne .
o avoir une attitude provocante, agitée, en opposition permanente avec l’interlocuteur tout ?en se confiant et en demandant de l’aide. ?
Au cours de ces différentes modalités de dévoilement le mineur peut rapidement se rétracter ou varier dans ses déclarations. Il est donc recommandé que le professionnel soit en alerte afin d’être capable de l’entendre et de mettre en œuvre les mesures nécessaires pour sa protection. ?
En pratique, il est recommandé d’envisager une possible maltraitance sexuelle chez un mineur présentant un signe clinique sans explication cohérente et/ou en cas de changement de comportement inexpliqué, en particulier si ces manifestations persistent dans le temps ou sont répétées.

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Source : HAs. Repe?rage et signalement de l’inceste par les me?decins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur. Mai 2011
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les situations justifiant une intervention médicamenteuse?
Thème : Confusion aiguë chez la personne âgée : prise en charge initiale de l'agitation
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : En cas de confusion aiguë et si la prise en charge non médicamenteuse s’avère insuffisante, en complément de ces mesures non médicamenteuses, un traitement pharmacologique de courte durée (24 à 48 heures) peut être indiqué. Ce traitement sera institué après une évaluation individuelle de son rapport bénéfice-risque et il devra être notifié dans le dossier médical.
Le traitement pharmacologique a pour objectif la diminution des symptômes et se justifie dans les circonstances suivantes :
- symptômes comportementaux sévères (agitation importante) ou émotionnels (anxiété sévère), provoquant chez le patient une souffrance significative .
- symptômes mettant en danger le patient ou autrui .
- symptômes empêchant des traitements ou des examens indispensables à la prise en charge.

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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles /
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Date de la source : 00-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les situations pouvant faire l'objet d'une prescription médicamenteuse par téléphone lors de la régulation médicale?
Thème : Prescription médicamenteuse par téléphone (ou téléprescription) dans le cadre de la régulation médicale
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : ?Comment interpréter la notion «d’urgence» mentionnée dans la loi?

Les situations pour lesquelles une prescription médicamenteuse téléphonique lors de la régulation médicale pourrait être proposée sont les suivantes :
- demande de soins non programmés nécessitant un conseil médical ou thérapeutique ?(annexe 1 : niveau de gravité R4) pouvant aboutir à une prescription médicamenteuse (médicament présent ou absent de la pharmacie familiale), après avoir éliminé une urgence vitale ou une urgence vraie nécessitant un examen médical immédiat .
- situations nécessitant en urgence l’adaptation d’une prescription préalable (par exemple adaptation de posologies en fonction des résultats d’analyses biologiques, de l’état clinique du patient, etc.) alors que le patient et/ou le médecin régulateur n’ont pu joindre le médecin prescripteur.
?Elles nécessitent les conditions suivantes :
- le patient accepte une prescription médicamenteuse par téléphone et a bien compris les
détails de l’ordonnance ou de la prescription .
- le patient est informé qu’en cas de persistance des symptômes, de leur aggravation ou
d’apparition de nouveaux symptômes, la situation doit être réévaluée par un rappel au
médecin régulateur ou lors d’une consultation médicale .
- la nécessité d’un retour auprès du médecin traitant, dans les plus brefs délais .
- une prescription pour une durée limitée et non renouvelable. La limite de temps doit être
fonction de l’analyse par le médecin régulateur de la situation clinique du patient et de
son environnement. Cette durée doit être la plus courte possible et en aucun cas elle ne
peut dépasser 72 heures.

Ainsi, dès lors que le médecin régulateur a un doute sur le niveau de gravité de l’état du patient ou sur ses capacités de compréhension ou d’adhésion à la prescription, il est recommandé de ne pas procéder à une prescription par téléphone.

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Source : HAS/Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-02-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les spécificités en fonction de l'âge du mineur ou d'un éventuel handicap?
Thème : Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : Le risque de maltraitance sexuelle doit aussi bien être évoqué chez un enfant en bas âge ou chez un enfant porteur d’un handicap, qui sont des victimes potentielles particulièrement vulnérables.?Il est recommandé de recueillir les propos du mineur en tenant compte de son âge. En effet, les paroles des tout-petits correspondent le plus souvent à ce qu'ils ont vécu, et les mots utilisés doivent être décryptés en fonction de l’âge et des capacités de verbalisation. ?Dans le cas d’un handicap mental, la parole du mineur peut être complexe à déchiffrer et il est parfois difficile de faire répéter ou préciser les propos.
Il faut garder à l’esprit que les mineurs handicapés sont des victimes particulièrement fragiles compte tenu de leur handicap et de leurs difficultés d’expression.
Si besoin, pour avoir un avis ou se faire aider pour la conduite de l’entretien, il peut être utile de prendre contact avec le spécialiste qui suit le mineur pour son handicap. Cependant, il ne faut pas que cette démarche puisse constituer un retard au signalement par l’attente d’un rendez-vous auprès d’un spécialiste.

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Source : HAs. Repe?rage et signalement de l’inceste par les me?decins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur. Mai 2011
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les structures qui peuvent réaliser une IVG médicamenteuse ?
Thème : IVG par méthode médicamenteuse
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : La prise en charge de l'IVG médicamenteuse peut se faire soit en établissement de santé jusqu’à 9 SA (public ou privé) avec ou sans hospitalisation, soit hors établissement de santé par des médecins de ville jusqu’à 7 SA. Les médecins des Centres de planification et d’éducation familiale (CPEF) sont désormais autorisés à pratiquer des IVG médicamenteuses.
Les structures de prise en charge des IVG sont soit intégrées dans un établissement de soins ayant un service de gynécologie-obstétrique ou de chirurgie, soit en convention avec un établissement disposant d'un plateau technique permettant de prendre en charge l'ensemble des complications de l'IVG.
Un médecin de ville peut pratiquer des IVG médicamenteuses jusqu’à 7 SA. Il doit justifier d’une expérience professionnelle adaptée et avoir passé une convention avec un établissement de santé autorisé.

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Source : HAs. Interruption volontaire de grossesse par me?thode me?dicamenteuse. Recommandation. De?cembre 2010
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Date de la source : 00-12-2010

Titre : Quelles sont les suites à donner si le diagnostic du secouement est possible?
Thème : Syndrome du bébé secoué
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Dans l’hypothèse où le diagnostic du secouement est possible, l’équipe hospitalière doit s’interroger à propos de la situation de l’enfant : son retour chez lui pose-t-il la question d’un risque de danger? L’enfant a-t-il besoin d’une protection?
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Source : SOFMER. Audition publique. Syndrome du bébé secoué. Audition piblique. Recmmandations de la commission d’audition.
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les suites du signalement?
Thème : Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Le signalement permet d’initier les autres mesures estimées nécessaires par le procureur de la République pour évaluer la situation du mineur.
Suivant la gravité de cette situation, les mesures que peut prendre le procureur de la République comportent :
- en urgence, une intervention pour prendre toute mesure conservatoire vis-à-vis du mineur et notamment le « placement » du mineur (ordonnance de placement provisoire [OPP]) en attendant l'intervention du juge des enfants .
- l’intervention des autorités d'enquête (police, gendarmerie) qui pourront décider le placement en garde à vue de l’auteur présumé .
- la saisine du juge des enfants pour qu'il organise une évaluation approfondie de la situation du jeune et détermine la mesure de protection la mieux adaptée à sa situation .
- la transmission de l’information à la CRIP.
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Source : HAs. Repe?rage et signalement de l’inceste par les me?decins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur. Mai 2011
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les techniques contraceptives d'urgence?
Thème : Contraception
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : La contraception d'urgence désigne les méthodes contraceptives qu'une femme peut utiliser pour prévenir la survenue d'une grossesse après un rapport non protégé. Elle peut faire appel au DIU au cuivre ou à la contraception d’urgence hormonale. Parmi les alternatives hormonales disponibles en France, il est recommandé d’utiliser la méthode par progestatif seul (Norlevo®/Vikela®), plutôt que la méthode oestroprogestative Yuzpe. La contraception d’urgence par progestatif seul est en effet plus efficace que la méthode Yuzpe (niveau de preuve 1) et présente moins d'effets secondaires (niveau de preuve 1). Elle ne présente aucune CI. Elle est inefficace en cas de grossesse débutante.

La contraception d’urgence hormonale n’est pas efficace à 100 %. Elle est d’autant plus efficace qu’elle est utilisée plus précocement après le rapport non protégé. La fraction des grossesses prévenues par progestatif seul (Norlevo®/Vikela®) varie de 95 % lorsque la prise est réalisée avant 24 h à 58 % lorsqu’elle est réalisée entre 48 et 72 h. Cette efficacité doit être comparée avec les résultats bien meilleurs obtenus avec les DIU au cuivre dans le cadre d’une utilisation post-coïtale (taux d’échec de 0,1 à 0,2 %, quel que soit le moment du cycle) et avec un délai de pose possible jusqu’à 5 jours après la date estimée de l’ovulation. Le DIU au cuivre est à considérer comme la méthode la plus efficace en cas de rapport non protégé. La contraception d’urgence hormonale est néanmoins plus accessible que le DIU puisqu’elle peut être obtenue sans ordonnance et de manière anonyme en pharmacie (où elle est gratuite pour les mineures qui en font la demande), en centre de planification familiale ou dans les infirmeries scolaires.
Le DIU, quant à lui, ne peut être posé que lors d’une consultation médicale.
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Source : AFSSAPS, ANAES, INPES. Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme
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Date de la source : 01-12-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles sont les techniques de rééducation?
Thème : Incontinence urinaire
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Le travail manuel intravaginal des muscles du plancher pelvien
Cette technique est peu évaluée, elle permet de faire varier le type de contraction (concentrique, excentrique), de localiser la stimulation sur des faisceaux musculaires spécifiques et d’apprécier la qualité de la contraction. Cette technique renforce les muscles du plancher pelvien (grade C).
Les exercices du plancher pelvien
Cette technique peut être effectuée seule chez soi ou associée à un travail avec un rééducateur. Dans ce dernier cas l’amélioration de la force est plus importante avec une diminution du nombre de fuites pour des patientes présentant une incontinence urinaire liée à un effort (grade B).
Le biofeedback instrumental
Si l’état de la patiente le permet, cette technique permet d’objectiver la contraction des muscles du plancher pelvien, qu’elle soit correcte ou incorrecte, et donc d’aider la patiente à améliorer le recrutement musculaire. Le biofeedback instrumental améliore le contrôle de la miction chez des patientes présentant une incontinence urinaire liée à un effort ou mixte (grade C). La technique instrumentale est plus efficace que le feedback verbal (avec 2 doigts intravaginaux) (grade C).
L’électrostimulation fonctionnelle
Si l’état de la patiente le permet, cette technique consiste à utiliser des courants électriques pour provoquer une contraction musculaire (fréquence 50 Hz) ou pour provoquer une inhibition vésicale (fréquence 5 à 25 Hz). L’électrostimulation à visée de renforcement est efficace (grade C). Cette technique permet une amélioration de l’incontinence urinaire liée à un effort ou en cas d’incontinence urinaire par impériosité à condition de respecter les fréquences appropriées (grade C).
Les contre-indications à l’électrostimulation fonctionnelle sont :
- grossesse en cours .
- présence d’un pace-maker .
- hypoesthésie périnéale.
La rééducation comportementale
Cette rééducation est basée sur une prise de conscience des délais et des fréquences des
mictions (calendrier mictionnel entre autres). Elle est souvent associée à des exercices du plancher pelvien. Chez la femme de plus de 55 ans, cette technique est beaucoup utilisée.
Elle permet une amélioration de l’incontinence urinaire liée à un effort ou en cas d’impériosité (grade B).
Les cônes
Si l’état de la patiente le permet, cette technique consiste à utiliser des « cônes vaginaux »
de taille identique mais de poids différent. La patiente contracte les muscles du plancher
pelvien pour maintenir ces cônes en place. Cette technique améliorerait la force des muscles du plancher pelvien lors d’incontinence urinaire d’effort (grade C). Cependant, au regard des études fournies par la littérature et compte tenu de la difficulté du suivi pratique des patientes, de grandes réserves sont émises quant à l’efficacité des cônes vaginaux dans le cadre de la rééducation de l’incontinence urinaire de la femme.
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Source : ANAES. BILANS ET TECHNIQUES DE REEDUCATION PERINEO-SPHINCTERIENNE POUR LE TRAITEMENT DE L’INCONTINENCE URINAIRE CHEZ LA FEMME A L’EXCLUSION DES AFFECTIONS NEUROLOGIQUES
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Date de la source : 01-02-2000
Type de document : Information du patient

Titre : Quelles sont les techniques de soins à privilégier?
Thème : Alzheimer et maladies apparentées : prise en charge des troubles du comportement perturbateurs

Outil d'aide à la décision : Il est recommandé d’utiliser en première intention des techniques de soins appropriées aux troubles du comportement. Elles peuvent permettre de prévenir le déclenchement ou la majoration des troubles et d’éviter le recours à des traitements médicamenteux.
Les attitudes de communication suivantes sont données pour exemple et sont à adapter à chaque cas :
• éviter les différentes sources de distraction (télévision, radio, etc.)lors de la ?communication avec le patient .
• attirer son attention : se mettre face au patient, établir un contact visuel, attirer son ?attention par exemple en lui prenant doucement la main .
• utiliser des phrases courtes .
• éviter de transmettre plusieurs messages à la fois .
• utiliser les gestes pour faciliter la transmission du message .
• répéter le message si un doute persiste quant à sa compréhension .
• préférer les questions fermées .
• laisser le temps au patient pour qu’il puisse s’exprimer .
• ne pas négliger le langage du corps : rester détendu et souriant .
• ne pas hausser la voix .
• inclure la personne dans la conversation .
• pour les aidants professionnels, éviter d’être familier .
• ne pas obliger le patient à faire ce qu’il n’a pas envie de faire . dans ce cas, changer de ?sujet et réessayer plus tard .
• savoir rester patient. ?Les attitudes de soins suivantes sont données pour exemple et sont à adapter à chaque cas :
• éviter de faire à la place du patient ce qu’il est encore capable de faire : rechercher les
capacités restantes et les stimuler.
• installer une routine adaptée à ses habitudes (ne pas l’obliger à prendre un bain s’il a l’habitude de se doucher, etc.) .
• laisser au patient la possibilité de faire ses choix (par exemple pour les plats ou pour les vêtements). Ces capacités diminuent en fonction de l’évolution de la maladie .
• simplifier le quotidien au fur et à mesure de l’évolution de la maladie (par exemple, préférer les vêtements faciles à enfiler, éviter les plateaux-repas ou les tables trop encombrés, etc.) .
• décliner les différentes tâches en plusieurs étapes (par exemple après le choix des vêtements, les présenter dans l’ordre de l’habillage) .
• préserver l’intimité pour les soins et l’hygiène personnelle .
• aider pour les soins d’hygiène corporelle, qui peuvent être un moment de tension : veiller ?à la température de la salle de bains et de l’eau, préparer les objets de toilette à l’avance (savon, gant, brosse à dents, etc.), respecter le besoin de pudeur du patient, lui donner une instruction à la fois, le prévenir avant de lui faire un soin comme lui laver le visage .
• chercher des alternatives lorsqu’un soin peut être à l’origine d’un trouble du comportement .
• rassurer et réconforter la personne régulièrement lors d’un soin .
• laisser faire les comportements qui ne dérangent pas, à condition qu’ils ne soient pas ?dangereux .
• proposer une activité ou des alternatives qui ont une signification lorsqu’il existe certains ?troubles : pour une déambulation qui dérange proposer une autre activité répétitive comme plier le linge . pour une agitation, proposer d’écouter de la musique ou regarder l’album photo personnel du patient, etc. .
• ne pas insister lorsque le patient ne veut pas faire l’action demandée, ne pas le raisonner .
• laisser le patient se calmer lorsqu’il existe une agressivité verbale ou physique déclenchée par la présence de l’aidant.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles sont les vaccinations possibles durant la grossesse?
Thème : Grossesse
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Le calendrier vaccinal est régulièrement mis à jour sur le site Internet de l’Institut de veille sanitaire (InVS) (www.invs.sante.fr/beh).
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Source : HAs. Comment mieux informer les femmes enceintes ?
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Date de la source : 02-05-2005
Type de document : Document administratif

Titre : Quelles sont les variation des valeurs biologiques?
Thème : Grossesse
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Voir tableau p 43 de la recommandation.Téléchargeable via le lien en bas de page.
Complément : Voir tableau p 43 de la recommandation.
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Source : HAs. Comment mieux informer les femmes enceintes ?
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Date de la source : 02-05-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles stratégies thérapeutiques en cas d'atteinte ou non des cibles?
Thème : Insuffisance rénale
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : • Les cibles thérapeutiques sont atteintes : poursuite du traitement et de la surveillance. En cas d’effets secondaires spécifiques des IEC, notamment une toux gênante, remplacer l’IEC par un ARA2 (accord professionnel).
• Si PA > 130/80 mmHg : vérifier l’observance du traitement et de la restriction sodée. Au besoin, un diurétique thiazidique ou de l’anse en fonction de la sévérité de l’insuffisance rénale peut être prescrit en complément des IEC (grade C). En cas d’échec, associer une autre classe thérapeutique (bêtabloquant ou calciumbloquant) et demander un avis spécialisé néphrologique (accord professionnel).
• Si protéinurie > 0,5 g/j : augmenter progressivement la posologie de l’antagoniste du système rénine-angiotensine prescrit (jusqu’à la dose maximale autorisée par l’AMM) à condition d’une bonne tolérance clinique et biologique (accord professionnel). En cas de persistance d’une protéinurie élevée (> 0,5 g/j), le groupe de travail recommande d’associer un IEC à un ARA2 (grade B).
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Source : ANAES. Moyens thérapeutiques pour ralentir la progression de l’insuffisance rénale chronique chez l’adulte
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Date de la source : 01-09-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quelles suites donner selon la probabilité diagnostique?
Thème : Syndrome du bébé secoué
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Deux hypothèses sont envisagées :
• le diagnostic de secouement est hautement probable voire certain, ou probable .
• le diagnostic de secouement est possible. ?Un ensemble de recommandations pratiques est exposé ensuite.

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Source : SOFMER. Audition publique. Syndrome du bébé secoué. Audition piblique. Recmmandations de la commission d’audition.
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles suites donner si le diagnostic de secouement est hautement probable voire certain, ou probable?
Thème : Syndrome du bébé secoué
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : L’enfant doit être protégé et ses droits en tant que victime doivent être préservés.




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Source : SOFMER. Audition publique. Syndrome du bébé secoué. Audition piblique. Recmmandations de la commission d’audition.
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quelles suites le procureur de la République peut-il donner à un signalement?
Thème : Syndrome du bébé secoué
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Un signalement transmis au parquet peut donner lieu à l’ouverture d’un dossier d’assistance éducative et/ou à l’ouverture d’une enquête pénale. Deux procédures parallèles et complémentaires peuvent donc être diligentées. Parallèlement, un administrateur ad hoc peut être désigné.

L’administrateur ad hoc peut être désigné par le procureur de la République, le juge d’instruction, le juge des enfants, la juridiction saisie de l’infraction pénale, le juge des tutelles.
L’administrateur ad hoc a une mission juridique et un rôle de référent et d’accompagnateur. Il est indépendant vis-à-vis du juge et des parents, mais il doit tenir le juge informé des grandes phases de la procédure et de l’accomplissement de sa mission.
L’administrateur ad hoc peut saisir d’emblée la commission d’indemnisation des victimes d’infraction pénale (CIVI), sans attendre l’issue de la procédure judiciaire.

? Enquête pénale?Elle est confiée à un service de police ou de gendarmerie, le plus souvent spécialisé (brigade spécialisée des mineurs) sous le contrôle du parquet.
Les membres de l’équipe hospitalière et les professionnels au contact de la famille peuvent être auditionnés. Ils doivent dire et communiquer les éléments qu’ils connaissent pour les besoins de l’enquête. Le personnel hospitalier et les travailleurs sociaux ne peuvent opposer le secret professionnel à un officier de police judiciaire qui instrumente sous la direction et le contrôle d’une autorité judiciaire.
Si le médecin reçoit une réquisition dans le cadre d’une enquête préliminaire, il peut communiquer les éléments qu’il connaît, mais n’est pas obligé de le faire, il peut se retrancher derrière le secret professionnel.
En cours d’enquête ou d’instruction, le dossier médical peut être saisi. Cette procédure doit respecter un formalisme indispensable à la préservation du secret médical.
Il importe que les experts qui interviennent lors de l’ouverture d’une information soient compétents dans le domaine concerné: pédiatrie, ophtalmologie, neurologie, médecine physique et réadaptation, radiologie, voire biomécanique.

? Suites de l’enquête pénale
L’affaire peut :
• être classée sans suite si l’infraction n’a pas été établie par manque de preuves, ou parce ?qu’elle n’a pu être imputée à quiconque .
• donner lieu à une ouverture d’information, à la fin de laquelle le dossier peut faire l’objet ?d’un non-lieu ou bien d’un renvoi devant le tribunal correctionnel (en cas de qualification délictuelle de l’infraction) ou devant la cour d’assises (si qualification criminelle).

? Ouverture d’un dossier d’assistance éducative
Le juge des enfants, s’il est saisi, ordonne généralement une investigation et orientation éducative (IOE)3 avec une échéance de 6 mois (avec éventuellement placement immédiat de l’enfant), et peut décider ensuite soit une action éducative en milieu ouvert (AEMO), soit un placement de l’enfant en structure ou famille d’accueil.
Si le principe de la présomption d’innocence conduit, en cas de doute sur l’intention du préjudice ou sur l’identification de l’auteur des violences, à ne pas donner de suite sur le plan pénal, cela ne doit évidemment pas faire obstacle à la protection de l’enfant.

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Source : SOFMER. Audition publique. Syndrome du bébé secoué. Audition piblique. Recmmandations de la commission d’audition.
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quels antalgiques dans l'OMA de l'enfant?
Thème : Douleur
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : Pour la prise en charge de la douleur chez un enfant ayant une otite moyenne aiguë, le groupe recommande que la prescription initiale comporte des consignes de prise d’antalgiques systématique pendant 48 heures.
• Dans le cas d’une douleur légère à modérée, un antalgique de palier I sera prescrit en première intention de façon systématique. Une réévaluation de l’intensité de la douleur, après une ou deux prises d’antalgiques, conduira, si le soulagement est insuffisant ou en l’absence de retour à des activités de base : manger, dormir, parler, bouger, jouer, à une association à la codéine (enfant > 1 an).
• Dans le cas d’une douleur intense .
– chez l’enfant > 1 an : une association palier I-codéine sera prescrite d’emblée pendant 24 à 48 heures avec des réévaluations régulières pour l’adaptation du traitement .
– chez l’enfant de 6 mois à 1 an, l’ibuprofène est recommandé, éventuellement en association avec le paracétamol .
– chez l'enfant < 6 mois : en l’absence d’antalgique de palier II, une paracentèse à visée antalgique peut être discutée. L’alternative serait la prescription de faibles doses de morphine.
• Dans tous les cas, hormis si le tympan est ouvert, une association à un traitement local antalgique doit être proposée.
En cas de persistance de douleurs sévères après le deuxième jour, une paracentèse peut être
proposée après avis d'un spécialiste.
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Source : Évaluation et stratégies de prise en charge de la douleur aiguë en ambulatoire chez l’enfant de 1 mois à 15 ans
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Date de la source : 26-09-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels antidépresseurs utiliser dans les démences?
Thème : Alzheimer (diagnostic et prise en charge)
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Les antidépresseurs avec des effets anticholinergiques doivent être évités en raison d’un effet
délétère possible sur les fonctions cognitives.
Les antidépresseurs, notamment les IRS et le moclobémide, sont indiqués dans la dépression des patients déments à condition que le diagnostic différentiel avec l’apathie ait été correctement fait.
La présence d’une apathie sans syndrome dépressif ne justifie pas la prescription d’un
antidépresseur.
Les IRS sont également indiqués dans les comportements d’agitation, de désinhibition, d’anxiété
et d’irritabilité.
En cas d’anxiété chronique, les benzodiazépines ne doivent pas être prescrites au long cours et les IRS sont préconisés.
La trazodone a un intérêt dans certains troubles du comportement de la démence frontotemporale
: agitation, déambulation, troubles du comportement alimentaire. Le produit est délivré à titre exceptionnel, par l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps),
selon la procédure des autorisations temporaires d'utilisation (ATU).
Complément : La Haute Autorité de Santé retire la recommandation de bonne pratique Diagnostic et prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées (communiqué de la HAs en date du 20 octobre 2011.
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Source : HAs. Diagnostic et prise en charge de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quels antihypertenseur utiliser chez le patient diabétique?
Thème : HTA
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Les 5 classes thérapeutiques (IEC, ARA II, diurétique thiazidique, bêta-bloquant cardiosélectif, inhibiteur calcique) peuvent être utilisées en première intention dans l’hypertension artérielle du diabète de type 2 (grade B).
Cependant, les IEC chez les patients diabétiques de type 1 et les ARA-II chez les patients
diabétiques de type 2 ont montré un effet néphroprotecteur, à partir du stade de microalbuminurie (grade B).
Complément : Cette recommandation a été retirée par la HAs le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l’expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l’engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d’appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d’intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l’attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d’intérêts, et dotée aujourd’hui d’une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d’indépendance de l’expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d’information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l’indépendance de l’institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d’intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d’intérêt d’un expert ou l’absence d’une ou plusieurs déclarations publiques d’intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l’attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, l’actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l’année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s’agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d’état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l’ensemble des experts et membres des services de l’institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n’est pas remise en cause. Durant la phase d’actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l’ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ADULTES ATTEINTS D’HYPERTENSION ARTÉRIELLE ESSENTIELLE ACTUALISATION 2005
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels aspects cliniques peut prendre une urticaire?
Thème : Urticaire
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Certaines localisations sont d’emblée évocatrices d’une étiologie. Des lésions linéaires déclenchées par le grattage font évoquer un dermographisme. Une urticaire profonde des zones d’appui ou de pression oriente vers une urticaire retardée à la pression. Les urticaires cholinergiques sont caractérisées par un semis de petites papules entourées d’un halo érythémateux, de durée très brève inférieure à 2 heures, apparaissant après exposition à la chaleur, à l’effort ou une émotion. Le gonflement des lèvres ou de la sphère oro-pharyngée, notamment chez l’enfant, oriente vers une cause alimentaire, et chez l’adulte vers un angio-oedème médicamenteux.
Chez le petit enfant, l’angio-oedème et l’aspect ecchymotique des lésions sont plus fréquents.
Chez l’adulte, dans certaines formes atypiques, l’éruption prend un aspect annulaire, micro-papuleux ou purpurique. Une éruption fixe au-delà de 24 heures, peu prurigineuse, évoque une urticaire par vasculite (vasculite urticarienne). La vasculite urticarienne est un mauvais terme qui ne présage pas de l’association constante à une maladie systémique, car il existe d’authentiques urticaires « banales » au Prise en charge de l’urticaire chronique au cours du lupus érythémateux, et certaines urticaires sans manifestations systémiques correspondent à une vasculite histologique.
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Source : HAs. Indications du dosage des IgE spécifiques dans le diagnostic et le suivi des maladies allergiques
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Date de la source : 01-01-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels autres traitements sont efficaces?
Thème : Parkinson
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : · Bromocriptine : Quatre études de grade A rapportent une diminution significative des scores cliniques chez des patients fluctuants et observent une amelioration de la qualité de vie, l’une avec une majoration des dyskinésies.
Toutefois ces résultats restent controversés car non retrouvés dans d’autres études de même niveau de preuve.
· Lisuride : il apporte une réduction significative des scores moteurs et une augmentation de durée de l’état on.
· Ropinirole : deux essais cliniques de niveau A montrent que ce traitement diminue significativement les périodes off, permet de réduire les doses de LDopa mais augmente les dyskinésies.
· Piribédil : Dans deux études de niveau A le piribédil montrent une supériorité par rapport au placebo.
· Apomorphine sous cutanée (stylo injecteur et pompe) : Contre indiquée chez les malades confus ou déments. Elle peut provoquer une hypotension, des nausées et des vomissements prévenus par le dompéridone. Elle diminue la durée et la sévérité des périodes off chez les patients fluctuants.
ü Comparaison des différents agonistes dopaminergiques : Aucune étude ne montre une supériorité significative d’un agoniste par rapport à un autre mais, au total l’association de levodopa à un agoniste permet de raccourcir la durée des phases off.
ü On peut introduire, augmenter les doses ou changer de produit agoniste Les agonistes doivent être administrés à doses efficaces, les doses faibles pouvant avoir un effet paradoxal sur la symptomatologie. Le passage d’un agoniste à l’autre peut être rapide sans repasser par la progression posologique du début.
· Entacapone : Il augmente significativement la durée des périodes on et permet de réduire les doses de L-Dopa. Il augmente aussi parfois les dyskinésies.
· Amantadine : Elle est parfois efficace dans des dysinésies de milieu de dose induites par la LDopa.
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Source : ANAES, SFN. Conférence de consensus La Maladie de Parkinson : critères diagnostiques et thérapeutiques
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Date de la source : 01-03-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels compléments alimentaires ne sont pas utiles?
Thème : Grossesse
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : ? Zinc
La supplémentation en zinc n’a pas démontré son intérêt (grade A).
? Fluor
Il n’y a pas d’arguments pour proposer systématiquement une supplémentation en fluor.
? Compléments multivitaminés
L’intérêt des compléments alimentaires multivitaminés n’a pas été évalué, les dosages étant extrêmement variables selon les préparations. Une étude rétrospective unique évoque des cas de polymalformations liés à leur consommation pendant la grossesse.
? Compléments pouvant avoir des effets tératogènes
La vitamine A (pour une dose supérieure aux apports conseillés soit 700 microgrammes équivalent rétinol par jour) peut avoir des effets tératogènes.
Le foie et les produits à base de foie peuvent contenir de grande quantité de vitamine A et les femmes devraient éviter de les consommer (grade C)
(www.afssa.fr/ouvrage/fiche_apports_en_vitamine%20A.html).
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Source : HAs. Comment mieux informer les femmes enceintes ?
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Date de la source : 02-05-2005
Type de document : Information du patient Recommandation

Titre : Quels compléments alimentaires proposer en cas de carence?
Thème : Grossesse
Chapitre : Dépistage Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : ? Fer
Il est inutile de proposer de façon systématique des compléments en fer aux femmes enceintes. Ils ne profitent ni à la santé de la mère ni à celle du foetus et peuvent avoir des effets indésirables pour la mère (grade A). Dès le début de la grossesse, le recueil d’information doit permettre de repérer les carences martiales et dès lors de proposer un hémogramme.
? Vitamine D
L’apport de vitamine D durant la grossesse réduit les hypocalcémies néonatales. En l’absence de preuve suffisante quant à ses avantages, la vitamine D n’est pas systématiquement proposée aux femmes enceintes (grade A).
La vitamine D est prescrite systématiquement aux femmes qui s’exposent peu au soleil ou en cas de port de vêtements couvrants ou de faible apport alimentaire et pour les grossesses qui se développent en hiver. Dans ces cas, une dose unique de 100 000 UI administrée au début du 6e ou 7e mois est recommandée lorsque la supplémentation n’a pas été entreprise dès le début de la grossesse.
? Iode
Il n’y a pas d’argument pour proposer systématiquement une supplémentation en iode en dehors de populations carencées pour lesquelles cette supplémentation est efficace (grade A).
? Calcium
La supplémentation en calcium a un intérêt uniquement chez les populations carencées en prévention d’une pré-éclampsie (grade A).
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Source : HAs. Comment mieux informer les femmes enceintes ?
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Date de la source : 02-05-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels conseils donner à une femme enceinte désirant voyager?
Thème : Grossesse
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Les déplacements en voiture
Le port de la ceinture de sécurité est obligatoire et utile chez la femme enceinte. La ceinture trois points doit être placée au-dessus et sous le ventre et non sur celuici (grade B).
Les voyages en avion
Les femmes enceintes doivent être informées du risque apparemment plus élevé de thrombose veineuse durant les vols long-courrier, bien qu’il n’ait pas été démontré que ce risque soit plus important pendant la grossesse
Dans la population générale, le port de bas de contention adaptés est suffisant pour réduire ce risque (grade B). Il est conseillé également à la femme enceinte de déambuler le plus possible pendant le vol et de s’hydrater correctement.
La plupart des compagnies aériennes acceptent les femmes enceintes jusqu’à 36 SA. Il est souhaitable de se renseigner auprès de la compagnie avant le départ.
Les voyages à l’étranger
Des conseils personnalisés de prophylaxie doivent être donnés à la femme enceinte qui a l’intention de se rendre à l’étranger : vaccinations, risques infectieux, précautions générales d’hygiène (alimentaire, corporelle et générale) (www.invs.sante.fr/beh/).
Les modalités de prise en charge des éventuels soins dispensés à l’étranger peuvent varier : se renseigner auprès de sa caisse d’assurance maladie. Depuis juin 2004, la carte européenne d’assurance maladie remplace les principaux formulaires de séjour temporaire dans l’ensemble des États membres de l’Union européenne, y compris les 10 nouveaux membres (www.ameli.fr).
La plupart des contrats d’assistance couvrent la grossesse jusqu’à 28 SA : se renseigner auprès des compagnies avant de partir.
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Source : HAs. Comment mieux informer les femmes enceintes ?
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Date de la source : 02-05-2005
Type de document : Information du patient

Titre : Quels critères interviennent dans la décision d 'hospitaliser?
Thème : Bronchiolite
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Les critères cliniques de gravité à considérer pour un recours hospitalier, outre les situations à risque majeur précitées (cf. tableau 1) :
- Facteurs cliniques :
. importance de l’altération de l’état général
. intensité de la gêne respiratoire
. âge de l’enfant.
- Données anamnestiques devant tenir compte :
. de l’observation parentale de l’enfant (« malaise », troubles du comportement)
. des antécédents
. du caractère traînant de la gêne respiratoire.
- Données environnementales :
. capacités de la famille en termes de surveillance, de compréhension, d’accès aux soins
. conditions de vie de l’enfant et ressources sanitaires locales.
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Source : ANAES, URML IDF. Prise en charge de la bronchiolite du nourrisson
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Date de la source : 01-09-2000
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quels critères orientent ils vers une démence vasculaire?
Thème : Alzheimer (diagnostic et prise en charge)
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic différentiel
Outil d'aide à la décision : Critères résumés de démence vasculaire probable ou possible, NINDS-AIREN
Ces critères associent une démence avec la définition suivante, une maladie cérébro-vasculaire, et une relation entre les deux, établie soit par la survenue de la démence dans les 3 mois qui suivent l'accident vasculaire cérébral, soit par une évolution fluctuante, en marche d'escalier.
Les critères suivants permettent de diagnostiquer une démence vasculaire :
• Probable :
1/ Démence :
- déclin cognitif par rapport au niveau antérieur
- déclin mnésique et d'au moins 2 autres domaines cognitifs
- interférant avec les activités de la vie quotidienne
2/ Maladie cérébro-vasculaire :
- présence de signes focaux à l'examen neurologique
- preuve TDM ou IRM de lésion vasculaire cérébrale
3/ Relation entre les 2 affections ci-dessus, d'après :
- début de la démence dans les 3 mois après un AVC
- détérioration brusque des fonctions cognitives, ou aggravation fluctuante ou par à coups des déficits cognitifs
4/ Critères en faveur du diagnostic (facultatifs) :
- troubles de la marche, précoces
- antécédents d'instabilité, de chutes spontanées
- troubles du contrôle mictionnel
- paralysie pseudo-bulbaire, incontinence émotionnelle
- modification de la personnalité et de l'humeur
• Possible :
Mêmes que probable, sauf :
1/ Absence de preuve TDM ou IRM de lésion vasculaire cérébrale
2/ Ou absence de relation temporelle claire entre démence et AVC
3/ Ou début insidieux à évolution variable (plateau, amélioration)
• Certaine:
Mêmes que probable, plus :
1/ Signes histopathologiques de maladie cérébro-vasculaire
2/ Absence de dégénérescence neurofibrillaire et de plaques séniles
3/ Absence d'autres affections cliniques ou neuropathologiques pouvant être la cause de démence
Complément : La Haute Autorité de Santé retire la recommandation de bonne pratique Diagnostic et prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées (communiqué de la HAs en date du 20 octobre 2011.
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Source : HAs. Diagnostic et prise en charge de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quels dépistages de maladies infectieuses peut on proposer?
Thème : Grossesse
Chapitre : Dépistage Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision :  HIV
Une sérologie VIH doit être proposée en début de grossesse car des interventions prénatales appropriées peuvent réduire le risque de transmission de la mère à l’enfant (grade A). Le consentement de la femme est obligatoire.
Une femme séropositive est prise en charge par une équipe spécialisée.
 Streptocoque groupe B
Le dépistage du streptocoque B est recommandé entre 35 et 38 SA pour toutes les femmes enceintes (grade C).

Infections dont le dépistage est à proposer éventuellement
 Bactériurie asymptomatique
La bactériurie asymptomatique peut être diagnostiquée par un examen cytobactériologique des urines en début de grossesse. Son diagnostic et son traitement réduisent le risque de naissance prématurée (grade B). La pertinence du dépistage chez une population de femmes à bas risque obstétrical n’a pas été démontrée.
 Infection vaginale asymptomatique
Le dépistage d’une bactériose vaginale (germes anaérobies) peut être proposé au début du deuxième trimestre de la grossesse dans la mesure où le traitement diminue le risque de prématurité (grade A). La pertinence du dépistage en routine chez une population de femmes à bas risque obstétrical n’a pas été démontrée.
 Hépatite virale C
Une sérologie de l’hépatite C n’est pas systématique car il n’y a pas d’élément en faveur d’un rapport coût-efficacité favorable (grade C), sauf chez les populations à risque (personnes toxicomanes ou transfusées).
 Herpès génital
Le diagnostic et le traitement de l’herpès génital sont urgents en raison de la gravité du pronostic foetal. L’interrogatoire doit systématiquement rechercher les antécédents de lésions génitales évocatrices d’herpès chez la femme enceinte et son partenaire. L’intérêt d’une sérologie systématique chez la femme enceinte et son partenaire pour dépister des couples séro-discordants n’est pas démontré, cette pratique n’est pas recommandée.
Les signes cliniques doivent être recherchés systématiquement en particulier au dernier mois de grossesse. Lors des poussées, il est impératif de prouver l’herpès génital par des examens virologiques directs : 1) à tout moment si l’infection n’a jamais été démontrée par un examen virologique antérieur . 2) au cours du dernier mois de grossesse.
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Source : HAs. Comment mieux informer les femmes enceintes ?
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Date de la source : 02-05-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels diagnostics différentiels rechercher devant des troubles urinaires du bas appareil urinaire?
Thème : Hypertrophie bégnine de la prostate
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic différentiel
Outil d'aide à la décision : L’HBP est la cause la plus fréquente de TUBA chez l’homme de plus de 50 ans. Il est donc recommandé de faire le diagnostic positif d’HBP à partir du contexte clinique, de l’interrogatoire, de l’absence d’autre cause et du résultat du toucher rectal (accord professionnel)...
Chez un patient consultant pour des TUBA probablement liés à une HBP, il est proposé de rechercher par l’interrogatoire et l’examen clinique, en particulier, la notion d’hématurie, d’antécédents urologiques et de facteurs de risque de sténose de l’urètre, des anomalies neurologiques, une malposition ou une sténose du méat (accord professionnel).
Chez un patient porteur d’une HBP symptomatique, il est recommandé devant toute hématurie de rechercher une autre cause que l’HBP, l’hématurie n’étant attribuée à l’HBP que si cette recherche est négative (accord professionnel).
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Source : ANAES. Prise en charge diagnostique et thérapeutique de l’hypertrophie bénigne de la prostate
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Date de la source : 01-03-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels doivent être les conseils diététiques ?
Thème : Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : Il est nécessaire d'évaluer les habitudes alimentaires pour estimer les apports énergétiques et d'évaluer l'activité physique pour estimer la dépense énergétique (cf. fiche annexe 2).
Le médecin doit chercher à corriger un excès d'apports énergétiques et aider le patient à trouver un équilibre alimentaire à travers des modifications durables de ses habitudes alimentaires. (Accord professionnel)

Lorsqu'un amaigrissement est envisagé (surpoids avec comorbidité ou obésité), le conseil nutritionnel vise à diminuer la ration énergétique en orientant le patient vers une alimentation de densité énergétique moindre et/ou un contrôle de la taille des portions.(Grade B)

Dans le cadre de l'éducation thérapeutique, le médecin peut proposer des mesures simples et personnalisées adaptées au contexte et permettant au patient de retrouver une alimentation équilibrée et diversifiée (ne pas sauter de repas, contrôler les portions, ne pas se resservir, prendre le temps de manger, éviter le grignotage, diversifier les repas ....) (cf. fiche annexe 3).
Il est important de reconnaître et de lever les tabous alimentaires, les fausses croyances, les sources de frustration et de désinhibition.
Il peut être nécessaire de proposer au patient de modifier ses comportements d'achat des aliments, le mode de préparation des repas (cf. fiche annexe 3).
Les changements de comportement doivent être prolongés sur le long terme. L'arrêt de ces mesures expose à une rechute.
Les régimes très basses calories (moins de 1 000 Kcal par jour) ne sont pas indiqués sauf cas exceptionnels. Ils doivent être supervisés par un médecin spécialisé en nutrition.(Accord professionnel)

Il est recommandé d'informer le patient que la recherche de perte de poids sans indication médicale formelle comporte des risques en particulier lorsqu'il est fait appel à des pratiques alimentaires déséquilibrées et peu diversifiées.(Grade B)
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Source : HAs: Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours. Septembre 2011.
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quels dosages hormonaux en première intention devant une suspicion d'hyperthyroïdie?
Thème : Thyroïde
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : En première intention, le dosage de la TSH est nécessaire et suffisant. Les éventuels autres examens utiles au diagnostic sont réalisés en seconde intention en fonction du résultat de la TSH et du contexte clinique. En pratique, trois situations sont possibles.
Ø La TSH est normale
Le diagnostic d'hyperthyroïdie est éliminé compte tenu de la spécificité de ce dosage (grade C), sauf s’il existe une conviction clinique très forte de thyrotoxicose. Dans ce cas, le dosage de la TSH est complété par un dosage de la T4 libre. Si la T4L est augmentée, une hyperthyroïdie d’origine hypothalamohypophysaire, ou un syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes, est à envisager.
Ø La TSH est basse
Il est recommandé de doser, en deuxième intention, la T4L pour confirmer le diagnostic (grade C) et préciser l’intensité de l'hyperthyroïdie avant l'instauration d'une thérapeutique :
• la TSH est basse voire indétectable et la T4L élevée : hyperthyroïdie franche .
• une TSH basse voire indétectable avec un dosage de la T4L normal ou limite, poursuivre impérativement le bilan par un dosage de la T3 libre .
– chez un patient symptomatique, T3L augmentée : hyperthyroïdie à T3,
– chez un patient paucisymptomatique ou monosymptomatique, T3 libre normale : hyperthyroïdie infraclinique .
• cas particulier : lorsque la TSH est basse, mais voisine de l’intervalle de référence, il est recommandé, si la conviction clinique persiste, d’effectuer un nouveau dosage de la TSH avec une méthode de 3e génération connue pour sa bonne spécificité et un dosage de la T4L.
Il convient d’envisager, dans ce même temps, une enquête étiologique de l'hyperthyroïdie.
Ø La TSH est élevée
Lorsque la TSH est élevée et la conviction clinique d’hyperthyroïdie persiste, le dosage de la T4L doit être réalisé en seconde intention. Une T4L élevée évoquera une hyperthyroïdie d’origine hypothalamo-hypophysaire ou un syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes.
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Source : ANAES. DIAGNOSTIC ET SURVEILLANCE BIOLOGIQUES DE L’HYPERTHYROÏDIE DE L’ADULTE
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Date de la source : 01-02-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels éléments archiver au centre de régulation?
Thème : Prescription médicamenteuse par téléphone (ou téléprescription) dans le cadre de la régulation médicale
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé que soient archivés au centre de régulation 😕
- l’ordonnance téléprescrite .
- le récépissé d’envoi de ladite ordonnance au pharmacien .
- une copie de l’ordonnance validée retournée par le pharmacien.

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Source : HAS/Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-02-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quels éléments doit surveiller la famille du nourrisson?
Thème : Bronchiolite
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Le médecin dispense à la famille une information précise et s’assure de la bonne compréhension des signes d’aggravation tels que :
- Refus d’alimentation
- Troubles digestifs
- Changement de comportement
- Détérioration de l’état respiratoire
- Élévation thermique.
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Source : ANAES, URML IDF. Prise en charge de la bronchiolite du nourrisson
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Date de la source : 01-09-2000
Type de document : Information du patient Recommandation

Titre : Quels éléments explorer pour évaluer le degré d'urgence?
Thème : Dépression (crise suicidaire)
Chapitre : Dépistage Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Il est souhaitable d’explorer six éléments :
1. Le niveau de souffrance : désarroi ou désespoir, repli sur soi, isolement relationnel, sentiment de dévalorisation ou d’impuissance, sentiment de culpabilité.
2. Le degré d’intentionnalité : idées envahissantes, rumination, recherche ou non d’aide, attitude par rapport à des propositions de soins, dispositions envisagées ou prises en vue d’un passage à l’acte (plan, scénario).
3. Les éléments d’impulsivité : tension psychique, instabilité comportementale, agitation motrice, état de panique, antécédents de passage à l’acte, de fugue ou d’actes violents.
4. Un éventuel élément précipitant : conflit, échec, rupture, perte, …
5. La présence de moyens létaux à disposition : armes, médicaments, etc…
6. La qualité du soutien de l’entourage proche : capacité de soutien ou inversement
renforcement du risque dans le cas de familles « à transaction suicidaire ou mortifère ».
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Source : ANAES, FFP. La crise suicidaire : reconnaître et prendre en charge
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Date de la source : 01-10-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels éléments orientent ils vers une lombalgie symptomatique?
Thème : Lombalgie
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : L'évaluation initiale du patient vise à identifier les lombalgies dites symptomatiques avec :
– en faveur d’une fracture : une notion de traumatisme ou d’ostéoporose, une prise de corticoïdes, un âge supérieur à 60 ans (accord professionnel) .
– en faveur d’une néoplasie : un âge supérieur à 50 ans, une perte de poids inexpliquée, un antécédent tumoral ou un échec du traitement symptomatique. La vitesse de sédimentation et l’électrophorèse des protéines sanguines sont les premiers examens biologiques qui peuvent être réalisés dans ce cadre pathologique (accord professionnel) .
– en faveur d’une infection : une fièvre, une douleur à recrudescence nocturne, un contexte d'immunodépression, d'infection urinaire, de prise de drogue intraveineuse, de prise prolongée de corticoïdes. La numération formule sanguine, la vitesse de sédimentation, le dosage de la Protéine C Réactive (CRP) sont les premiers examens biologiques qui peuvent être réalisés dans ce cadre
pathologique (accord professionnel) .
– en faveur d’une pathologie inflammatoire : début progressif avant l’âge de 40 ans, forte raideur matinale, atteinte des articulations périphériques, iritis, signes d’appel cutanés, colites, écoulement urétral, antécédent familial de spondylarthropathie. La numération formule sanguine et la vitesse de sédimentation sont les premiers examens biologiques qui peuvent être réalisés dans ce cadre pathologique (accord professionnel).
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Source : ANAES. DIAGNOSTIC, PRISE EN CHARGE ET SUIVI DES MALADES ATTEINTS DE LOMBALGIE CHRONIQUE
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Date de la source : 01-12-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels éléments peuvent interférer avec une incontinence urinaire?
Thème : Incontinence urinaire
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic différentiel
Outil d'aide à la décision : L’incontinence urinaire peut également être liée à ou aggravée par :
• les infections urinaires basses à répétition .
• la vaginite atrophique .
• la constipation, le fécalome .
• le diabète sucré ou insipide, et toutes les causes de polyurie .
• les oedèmes en rapport avec une insuffisance cardiaque congestive ou une insuffisance veineuse (augmentation de la diurèse à certaines périodes, en particulier la nuit par redistribution nocturne des liquides) .
• la bronchite chronique et toutes les causes de toux chronique .
• l’existence d’une maladie neurologique .
• toutes les causes de réduction de la mobilité, liées à une pathologie organique ou psychique (dépression, syndrome confusionnel) .
• les troubles cognitifs .
• l’altération de l’état général, quelle qu’en soit la cause .
• la prise de médicaments favorisant l’incontinence urinaire, surtout en cas de polymédication :
- diurétiques,
- médicaments diminuant le tonus urétral (alpha-bloquants),
- médicaments favorisant une rétention urinaire et une incontinence par regorgement (antidépresseurs imipraminiques, antipsychotiques, antiparkinsoniens, antihistaminiques, analgésiques morphiniques, alphasympathomimétiques
— y compris en particulier certains médicaments vendus sans ordonnance comme les décongestionnants nasaux, bêtasympathomimétiques,
inhibiteurs calciques),
- médicaments à effet sédatif (psychotropes, antihistaminiques et analgésiques morphiniques déjà cités, hypnotiques et anxiolytiques) .
• des erreurs hygiéno-diététiques :
- apports hydriques excessifs, voire potomanie, ou mauvaise répartition des prises liquidiennes dans la journée,
- éventuellement consommation importante d’alcool, de café ou de boisson contenant de la caféine.
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Source : ANAES. Prise en charge de l’incontinence urinaire de la femme en médecine générale
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Date de la source : 01-05-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels en sont les critères diagnostiques?
Thème : Psychopathie
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic différentiel
Outil d'aide à la décision : La CIM-10 distingue la personnalité dyssociale et la personnalité émotionnellement labile.
Personnalité dyssociale - F60.2
Trouble de la personnalité habituellement repéré en raison de l'écart considérable qui existe entre le comportement et les normes sociales établies. Il est caractérisé par :
(a) une indifférence froide envers les sentiments d'autrui .
(b) une attitude irresponsable manifeste et persistante, un mépris des règles et des contraintes sociales .
(c) une incapacité à maintenir durablement des relations, alors même qu'il n'existe pas de difficulté à établir des relations .
(d) une très faible tolérance à la frustration et un abaissement du seuil de décharge de 'agressivité, y compris de la violence .
(e) une incapacité à éprouver de la culpabilité ou à tirer un enseignement des expériences, notamment des sanctions .
(f) une tendance nette à blâmer autrui ou à fournir des justifications plausibles pour expliquer un comportement à l'origine d'un conflit entre le sujet et la société. Le trouble peut s'accompagner d'une irritabilité persistante.
La présence d'un trouble des conduites pendant l'enfance ou l'adolescence renforce le diagnostic, mais un tel trouble n'est pas toujours retrouvé.
Personnalité émotionnellement labile - F60.3
Trouble de la personnalité caractérisé par une tendance à agir avec impulsivité et sans considération pour les conséquences possibles, associée à une instabilité de l'humeur. Les capacités d'anticipation sont souvent très réduites et des éclats de colère peuvent conduire à de la violence ou à des comportements explosifs . ceux-ci sont volontiers déclenchés lorsque les actes impulsifs sont contrariés ou critiqués par autrui. Deux variantes de ce trouble de la personnalité sont spécifiées . toutes deux ont en commun l'impulsivité et le manque de contrôle de soi.
F60.30 type impulsif
Les caractéristiques prédominantes sont l'instabilité émotionnelle et le manque de contrôle des impulsions. Des accès de violence ou des comportements menaçants sont courants, particulièrement lorsque le sujet est critiqué par autrui.
F60.31 type borderline
Plusieurs des caractéristiques de la personnalité émotionnellement labile sont présentes . de plus, l'image de soi, les objectifs et les préférences personnelles (y compris sexuelles) sont perturbés ou incertains et des sentiments permanents de vide sont habituellement présents. Une tendance à s'engager dans des relations intenses et instables conduit souvent le sujet à des crises émotionnelles et peut être associée à des efforts démesurés pour éviter les abandons et à des menaces répétées de suicide ou à des gestes auto-agressifs (ceux-ci peuvent également survenir sans facteurs déclenchants manifestes).
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Source : HAs. Prise en charge de la psychopathie
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Date de la source : 31-05-2006
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels en sont les critères diagnostiques?
Thème : Dépression
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic positif
Outil d'aide à la décision : Critères diagnostiques d’un épisode dépressif selon la CIM-10 d’après Boyer, 1999,
Dépression et santé publique.
A. Critères généraux (obligatoires)
G1. L’épisode dépressif doit persister au moins 2 semaines.
G2. Absence de symptômes hypomaniaques ou maniaques répondant aux critères d’un épisode maniaque ou hypomaniaque (F30) à un moment quelconque de la vie du sujet.
G3. Critères d’exclusion les plus couramment utilisés : l’épisode n’est pas imputable à l’utilisation d’une substance psychoactive (F10-19) ou à un trouble mental organique, selon la définition donnée en F00-F9.
B. Présence d’au moins deux des trois symptômes suivants :
(1) Humeur dépressive à un degré nettement anormal pour le sujet, présente pratiquement toute la journée et presque tous les jours, dans une large mesure non influencée par les circonstances, et persistant pendant au moins 2 semaines.
(2) Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour des activités habituellement agréables.
(3) Réduction de l’énergie ou augmentation de la fatigabilité.
C. Présence d’au moins un des sept symptômes suivants, pour atteindre un total d’au moins quatre symptômes :
(1) Perte de la confiance en soi ou de l’estime de soi.
(2) Sentiments injustifiés de culpabilité excessive ou inappropriée.
(3) Pensées de mort ou idées suicidaires récurrentes, ou comportement suicidaire de n’importe quel type.
(4) Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer (signalée par le sujet ou observée par les autres), se manifestant, par exemple, par une indécision ou des hésitations.
(5) Modification de l’activité psychomotrice, caractérisée par une agitation ou un ralentissement
(signalés ou observés).
(6) Perturbations du sommeil de n’importe quel type.
(7) Modification de l’appétit (diminution ou augmentation) avec variation pondérale correspondante.
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Source : ANAES. Prise en charge d'un épisode dépressif isolé de l'adulte en ambulatoire
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Date de la source : 20-05-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels est l'objectif thérapeutique d'un diabète de découverte récente?
Thème : Diabète
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de rechercher d’emblée et de maintenir durablement la quasi normalisation glycémique en retenant un objectif d’HbA1c < 6.5 % (Recommandation de grade B).
Le programme alimentaire et l’activité physique constituent la pierre angulaire du traitement initial du diabète (Recommandation de A).
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Source : AFSSAPS, HAs. TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Actualisation)
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Date de la source : 28-11-2006
Type de document : Recommandation

Titre : Quels examen clinique spécifique?
Thème : Chute personne âgée
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Voudriez-vous vous lever et faire quelques pas? (Timed up and go test) 1 à 2 minutes / un chronomètre / 3 tests successifs, précédés d’un test d’apprentissage non comptabilisé.
Le patient doit se lever d’un siège banal, faire environ 3 mètres, tourner, et revenir s’asseoir sans l’aide d’une autre personne (avec ou sans aide de type canne). Le déficit de mobilité commence au-delà de 20 secondes, est important au-delà de 29 secondes (Se : 87 %, Sp : 87 %)
Pouvez-vous tenir en équilibre sur une jambe? (test unipodal)
Considéré comme anormal si la personne âgée ne réussit pas à tenir sur une jambe au moins 5 secondes (Se : 37 %, Sp : 76 %)
Poussée sternale Un déséquilibre à la poussée est prédicteur du risque de chute (Se : 38 %, Sp : 94 %)
À rapprocher des sensations de déséquilibre yeux ouverts (Se : 17 %, Sp : 97 %) ou fermés (Se : 17 %,
Sp : 97 %) et de différents tests d’anticipation posturale décrits dans l'argumentaire

Que pensez-vous de …? Les personnes âgées fragiles s’arrêtent de marcher (walking and talking test) quand elles sont sollicitées sur un autre domaine d’attention, comme de réfléchir pour répondre à une question précise (Se : 48 %, Sp : 98 %)
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Source : SFDRMG. HAs. Prévention des chutes accidentelles chez la personne âgée.2005
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Date de la source : 01-11-2005
Type de document : Recommandation

Titre : Quels examens au 8ème mois?
Thème : Grossesse
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : Examens prescrits obligatoirement
? sérologie de la toxoplasmose en cas de négativité du résultat .
? deuxième détermination des groupes sanguins (ABO rhésus standard) si nécessaire .
? recherche d’agglutinines irrégulières chez la femme rhésus négatif ou antérieurement transfusée. Si la recherche est positive, l’identification et le titrage des anticorps sont obligatoires .
? glycosurie et albuminurie.
Examen à proposer systématiquement
? prélèvement vaginal avec recherche de streptocoque B entre 35 et 38 SA.
Examen à proposer éventuellement en fonction de la symptomatologie
? examen cytobactériologique des urines (ECBU).
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Source : HAs. Comment mieux informer les femmes enceintes ?
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Date de la source : 02-05-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels examens biologiques demander en cas de suspicion de carence en fer?
Thème : Choix des examens du métabolisme du fer en cas de suspicion de carence en fer
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Afin d’identifier une carence en fer, les marqueurs à doser sont :
- en priorité : la ferritine sérique . une ferritine abaissée affirme le diagnostic d’une carence en fer, et il est inutile de doser d’autres marqueurs du fer dans ce cas .
- en situation d’inflammation, d’insuffisance rénale chronique ou quand le résultat de la ferritine sérique n’est pas contributif (valeur normale ou élevée alors que la suspicion de carence en fer est forte) : le fer sérique associé à la transferrine (permettant le calcul du coefficient de saturation de la transferrine) peut aider au diagnostic.
- il convient de rappeler la nécessité de prendre en compte le contexte clinique et de réaliser préalablement l’hémogramme. ?Il n’y a pas d’indication à doser le fer seul et la combinaison fer sérique + ferritine sans la transferrine pour le diagnostic d’une carence martiale. ?La place des récepteurs solubles de la transferrine est limitée à de rares situations en milieu spécialisé. ?Par ailleurs, il paraît nécessaire de respecter certaines conditions de prélèvement : les marqueurs du métabolisme du fer doivent être prélevés à distance d’une inflammation aiguë . en cas de dosages répétés, il est préférable de les réaliser dans le même laboratoire . s’ils sont dosés, le fer sérique et la transferrine doivent être prélevés le matin à jeun. ?L’interprétation des résultats des marqueurs du métabolisme du fer n’est pas consensuelle pendant la grossesse et chez l’enfant.


Complément : II. CONTEXTE II.1 Examens biologiques disponibles pour l’exploration du métabolisme du fer L’examen de référence pour estimer la quantité de fer de l’organisme est l’analyse du fer contenu dans la moelle osseuse après coloration spécifique. Celle-ci est possible à partir de l'aspiration ou de la biopsie de moelle osseuse, et constitue donc un geste invasif. Les examens accessibles par un prélèvement veineux sont :?- le dosage du fer sérique, dont la particularité est l’importante variabilité intra- individuelle nycthémérale . - le dosage de la transferrine, qui est le transporteur plasmatique du fer . deux ?éléments théoriques sont calculés à partir de ce dosage pondéral de la transferrine : ?o lacapacitétotaledefixationenferdelatransferrine(CTFT). ???? CTFT (?mol/L) = transferrine (g/L) x 25, ou,????? CTFT (mg/L) = transferrine (g/L) x 1,395 . ?NB : la capacité totale de fixation en fer de la transferrine (CTFT) est aussi appelée capacité totale de saturation en fer de la transferrine (CTST), notamment dans la Nomenclature des actes de biologie médicale (NABM). ?o le coefficient de saturation en fer de la transferrine, qui correspond au rapport entre le fer sérique et la capacité totale de fixation en fer de la transferrine (fer sérique/CTFT) . - le dosage des récepteurs solubles de la transferrine, reflet de l’avidité cellulaire en fer pour l’érythropoïèse . - le dosage de la ferritine sérique, qui reflète les stocks en fer de l’organisme. II.2 II.2 Pathologies concernées Le fer est principalement utilisé pour la synthèse de l’hémoglobine. Un défaut d’apport ou d’utilisation du fer conduit à une érythropoïèse insuffisante, dont la manifestation ultime est la survenue d’une anémie. Le déficit en fer est le déficit nutritionnel le plus répandu dans le monde. Il touche en particulier les enfants, les adolescents, les femmes enceintes et les femmes en âge de procréer. En France par exemple, 25 % des femmes en période d’activité génitale sont concernées par un déficit en fer et 5 % par une anémie. Cette population a en effet une utilisation accrue de fer du fait de besoins augmentés (grossesse, croissance), d’apports insuffisants ou de pertes importantes (saignements gynécologiques). Chez l’homme ou, d’une manière générale chez le sujet âgé, la carence en fer est moins fréquente, plus souvent expliquée par des saignements occultes et peut révéler des lésions digestives (polypes, cancers, etc.). Du point de vue biologique, les marqueurs en faveur d’une anémie par carence en fer sont la diminution de la ferritine sérique (réserves) et du fer sérique, l’augmentation de la transferrine, la diminution importante du coefficient de saturation de la transferrine, et l’augmentation des récepteurs solubles de la transferrine (reflet de l’avidité cellulaire). L’utilisation du fer pour l’érythropoïèse peut également faire défaut du fait de mécanismes inflammatoires tels qu’ils sont observés, notamment dans les situations d’infections, de cancers, de maladies inflammatoires chroniques. Ces situations pathologiques génèrent la production de cytokines, dont l’effet est de réprimer les précurseurs érythropoïétiques au niveau central, et de rendre le fer indisponible en le séquestrant dans les cellules du système réticulo-endothélial. Dans ce cas, il ne s’agit donc pas d’une carence vraie. Du point du vue biologique, la ferritine est augmentée (protéine de la phase aiguë de l’inflammation), le fer sérique et la transferrine diminués (respectivement par rétention et par catabolisme) . le coefficient de saturation de la transferrine est normal ou diminué, mais de façon moindre que dans l’anémie ferriprive. Les récepteurs solubles de la transferrine ne sont pas augmentés. À côté de ces situations « typiques », l’interprétation du bilan du fer est plus délicate dans les contextes cliniques, qui associent une carence en fer et une modification des marqueurs du fer ayant une autre origine, telle que : augmentation de la ferritine indépendamment des réserves en fer dans l’inflammation, la cytolyse hépatique et musculaire, le diabète mal équilibré, l’éthylisme chronique, l’hyperthyroïdie, certains syndromes métaboliques . diminution de l’érythropoïèse par défaut d’érythropoïétine et fréquentes pathologies associées dans l’insuffisance rénale chronique . diminution de la transferrine en cas de dénutrition par exemple.
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Source : Has. Choix des examens du métabolisme du fer en cas de suspicion de carence en fer. Service d’évaluation des actes professionnels
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Date de la source : 00-03-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quels examens biologiques demander?
Thème : Neuropathie périphérique
Chapitre : Examens complémentaires Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : En dehors de toute étiologie évidente, le bilan biologique à réaliser en 1re intention comprend
les examens suivants :
• glycémie à jeun (recherche d’un diabète) .
• numération formule sanguine (recherche d’une anémie, d’une macrocytose, d’une hémopathie maligne) .
• gamma-glutamyl transférases, volume globulaire moyen (recherche d’une consommation
problématique d’alcool)9 .
• transaminases (recherche d’une hépatite) .
• créatininémie et débit de filtration glomérulaire estimé par la formule de Cockroft et Gault
(recherche d’une insuffisance rénale) .
• protéine C réactive ou vitesse de sédimentation (recherche d’un syndrome inflammatoire,
d’une hémopathie maligne) .
• thyréostimuline hypophysaire (recherche d’une hypothyroïdie).
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Source : HAs. Prise en charge diagnostique des neuropathies périphériques (polyneuropathies et mononeuropathies multiples)
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Date de la source : 25-10-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels examens biologiques prescrire devant une suspicion de maladie coeliaque?
Thème : Maladie coeliaque
Chapitre : Dépistage Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Les tests disponibles recherchent les anticorps antiréticuline de classe IgA, antigliadine de classe IgA et IgG, anti-endomysium de classe IgA et IgG, et antitransglutaminase de classe IgA et IgG.
Selon l’évaluation réalisée par la HAS, seule la recherche des anticorps anti-endomysium
et des anticorps antitransglutaminase a sa place dans le diagnostic de la maladie coeliaque.
Si elle est positive, elle permet de confirmer la suspicion clinique et de décider d’une biopsie
de l’intestin grêle. La recherche des anticorps antiréticuline et antigliadine, dont les performances sont inférieures, n’a plus sa place dans le diagnostic de la maladie coeliaque.
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Source : HAs. Quelles recherches d’anticorps prescrire dans la maladie coeliaque ?
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Date de la source : 31-01-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels examens biologiques sont utiles au diagnostic?
Thème : Polyarthrite rhumatoïde
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : En cas de suspicion de PR, il est recommandé, dès la première consultation, de prescrire par le
médecin, qu’il soit ou non spécialisé en rhumatologie, le bilan biologique pour le diagnostic positif de la PR :
· la recherche de facteur rhumatoïde (FR) IgM par technique Elisa ou néphélométrique (grade C). La recherche du FR par technique d’agglutination sur lame (Latex, Waaler-Rose) n’est pas recommandée .
· la recherche d’anticorps antiprotéines/peptides citrullinés par technique Elisa (grade C) .
· la mesure de la vitesse de sédimentation (VS) .
...En plus des éléments d’interrogatoire et d’examen clinique, il faut au minimum pour aider au
diagnostic différentiel prescrire :
· une recherche d’anticorps antinucléaires pour orienter vers une connectivite .
· un examen du liquide synovial à la recherche d’une arthropathie microcristalline et pour
éliminer une arthrite infectieuse .
· un hémogramme, à la recherche d’une leucopénie ou d’une lymphopénie orientant vers un
lupus ou un syndrome de Gougerot-Sjögren, une thrombopénie orientant vers un lupus .
· une recherche de protéinurie et d’hématurie (bandelette urinaire) et un dosage de
créatininémie, à la recherche d’une néphropathie, secondaire par exemple à une
connectivite ou contre-indiquant certains traitements .
· une radiographie du thorax à la recherche par exemple d’une sarcoïdose, d’une
tuberculose, etc.
· un dosage des ASAT et des ALAT.
En raison de sa complexité, le diagnostic différentiel est du ressort du médecin spécialisé en
rhumatologie, cependant certains de ces examens sont à prescrire dès la première
consultation par le médecin qu’il soit ou non spécialisé en rhumatologie.
· le dosage de la protéine C réactive (CRP).
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l’expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l’engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d’appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d’intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l’attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d’intérêts, et dotée aujourd’hui d’une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d’indépendance de l’expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d’information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l’indépendance de l’institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d’intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d’intérêt d’un expert ou l’absence d’une ou plusieurs déclarations publiques d’intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l’attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, l’actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l’année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s’agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d’état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l’ensemble des experts et membres des services de l’institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n’est pas remise en cause. Durant la phase d’actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l’ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. Polyarthrite rhumatoïde Diagnostic et prise en charge initiale
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Date de la source : 30-11-2007
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quels examens complémentaires demander au 9ème mois?
Thème : Grossesse
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : Examens prescrits obligatoirement
? sérologie de la toxoplasmose en cas de négativité du résultat à la consultation précédente .
? deuxième détermination des groupes sanguins (ABO rhésus standard) si non faite à l’examen du 8e mois .
? recherche d’agglutinines irrégulières chez la femme rhésus négatif ou récemment transfusée (si non faite à l’examen du 8e mois). Si la recherche est positive, l’identification et le titrage des anticorps sont obligatoires .
? glycosurie et albuminurie.
Examen à proposer systématiquement
? prélèvement vaginal avec recherche de streptocoque B (entre 35 et 38 SA) si non fait à la consultation du 8e mois.
Examen à proposer éventuellement en fonction de la symptomatologie
? examen cytobactériologique des urines (ECBU) en cas d’antécédents ou de diabète.
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Source : HAs. Comment mieux informer les femmes enceintes ?
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Date de la source : 02-05-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels examens complémentaires demander devant une MTEV durant la grossesse?
Thème : Gynécologie
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Voir tableau 4 page 26 dans la recommandation (accessible par le bouton de téléchargement en bas de page).
Complément : Il n’est pas recommandé de faire un dépistage systématique de facteurs de risque biologiques de MTEV ou de PVP chez la femme enceinte. Une recherche n’est justifiée que s’il existe à l'interrogatoire un contexte personnel ou familial (au 1er degré) documenté de MTEV (TVP y compris des veines ovariennes et du territoire cave supérieur, thromboses veineuses superficielles récidivantes, embolie pulmonaire) ou un contexte personnel de PVP sévère sans autre cause retrouvée, et sous réserve que ces résultats soient susceptibles de modifier la prise en charge thérapeutique. Dans le cas d’un déficit familial connu en PS, une femme enceinte apparentée directe est considérée a priori comme porteuse de l’anomalie jusqu’après son accouchement lorsqu’il devient possible de réaliser le dosage. La prescription dans les différentes situations cliniques est résumée dans le tableau 4.
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Source : ANAES. THROMBOPHILIE ET GROSSESSE PRÉVENTION DES RISQUES THROMBOTIQUES MATERNELS ET PLACENTAIRES
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Date de la source : 14-03-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels examens complémentaires faut il réaliser?
Thème : Incontinence urinaire
Chapitre : Examens complémentaires Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : S La recherche d’une infection urinaire par bandelette urinaire ou par examen cytobactériologique des urines (ECBU) est recommandée :
• chez toute femme présentant une incontinence par impériosité ou mixte .
• chez toute femme âgée ou qui porte régulièrement des protections à cause de son incontinence urinaire, quel que soit le type de l’incontinence urinaire .
• avant la réalisation d’un bilan urodynamique ou d’une cystoscopie.
S Il est recommandé de rechercher un résidu post-mictionnel par échographie vésicale sus-pubienne plutôt que par sondage dans les cas suivants :
• en cas d’incontinence d’effort ou mixte, uniquement si un traitement chirurgical est envisagé (la recherche systématique d’un résidu post-mictionnel n’est pas recommandée avant la prescription en première intention d’une rééducation périnéo-sphinctérienne) .
• en cas d’incontinence par impériosité ou mixte, uniquement si un traitement médicamenteux par anticholinergique est envisagé (dans ce cas la recherche d’un résidu post-mictionnel n’est proposée que si une rétention urinaire est suspectée et/ou s’il s’agit d’une patiente âgée).
Il a été démontré que la mesure quantitative du résidu post-mictionnel par échographie n’était pas fiable.
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Source : ANAES. Prise en charge de l’incontinence urinaire de la femme en médecine générale
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Date de la source : 01-05-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels examens complémentaires pratiquer?
Thème : Hémochromatose
Chapitre : Bilan Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : En l’absence d’hyperferritinémie (stades 0 et 1), aucun examen exploratoire particulier n’est recommandé en supplément de l’examen clinique et du bilan martial standard.
En cas d’hyperferritinémie (stades 2, 3 et 4), en plus de l’examen clinique et du bilan martial, il est recommandé que le bilan standard comprenne la recherche d’éventuelles atteintes :
• pancréatique (glycémie à jeun) .
• hépatique (transaminases, examen morphologique du foie par échographie en cas de signes cliniques ou de cytolyse) .
• cardiaque, notamment pour les stades 3 et 4 (échographie cardiaque) .
• gonadique s’il s’agit d’un homme (recherche de signes évocateurs, dosage de testostérone) .
• osseuse en présence de cofacteurs d’ostéoporose tels que hypogonadisme, ménopause, etc. (ostéodensitométrie).
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Source : HAs. Prise en charge de l’hémochromatose liée au gène HFE (hémochromatose de type 1)
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels examens de débrouillage demander?
Thème : Cirrhose
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Tableau n° 1. Examens biologiques sanguins nécessaires à la consultation spécialisée en vue du diagnostic de cirrhose
Tests biologiques sanguins
NFS-plaquettes (Thrombopénie, leuco-neutropénie, macrocytose)
Bilirubine totale, activité des Aaanine-aminotransférase (ALAT), aspartateaminotransférase
(ASAT), gglutamyl transférase (gGT) et phosphatases alcalines (PA) (Augmentation)
Électrophorèse des protéines (Bloc b-g Hypo-albuminémie)
Taux de prothrombine (TP) (Diminution)
Glucose (augmentation) , Triglycérides, Cholestérol (Valeurs anormales du bilan lipidique)
Ferritine (> 300 ?g/l chez un homme > 200 ?g/l chez une femme )
Coefficient de saturation de la transferrine (> 45 %)
Antigène HBs, Anticorps anti-HBs, Anticorps anti-HBc, Anticorps anti-VHC

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Source : HAs. CRITÈRES DIAGNOSTIQUES ET BILAN INITIAL DE LA CIRRHOSE NON COMPLIQUÉE
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Date de la source : 19-01-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels examens de dépistage pratiquer chez le jeune enfant?
Thème : Dépistage pédiatrique
Chapitre : Dépistage Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Consultation à 4 mois :
Poids, taille, périmètre crânien
Développement psychomoteur
Audition
Vision

Consultation à 9 mois :
Poids, taille, périmètre crânien
Développement psychomoteur
Audition
Vision
Saturnisme

Consultation à 2 ans :
Poids, taille, corpulence (IMC et recherche du rebond d’adiposité), périmètre crânien
Développement psychomoteur
Autisme
Audition
Vision
Saturnisme

Consultation à 3 ans :
Poids, taille, corpulence (IMC et recherche du rebond d’adiposité), périmètre crânien
Développement psychomoteur
Langage oral
Vision

Consultation à 4 ans :
Poids, taille, corpulence (IMC et recherche du rebond d’adiposité), périmètre crânien
Développement psychomoteur
Langage oral
Audition
Vision

Consultation à 6 ans, visite obligatoire réalisée en principe en médecine scolaire,
conformément au Code de la santé publique :
Poids, taille, corpulence (IMC), périmètre crânien
Développement psychomoteur
Langage oral et écrit
Audition
Vision
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Source : HAs. Propositions portant sur le dépistage individuel chez l’enfant de 28 jours à 6 ans, destinées aux médecins généralistes, pédiatres, médecins de PMI et médecins scolaires
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Date de la source : 01-09-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels examens peuvent ils être utiles en seconde intention pour dans l'enquête d'une hyperthyroïdie?
Thème : Thyroïde
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Anticorps anti-TPO (hyperthyroïdie auto-immune)
Anticorps antirécepteurs de la TSH (maladie de Basedow)
Thyroglobuline (thyrotoxicose factice)
Iodémie /Iodurie (hyperthyroïdie iatrogène)
VS, CRP (thyroïdite subaiguë de De Quervain)
Test à la TRH (adénome thyréotrope, résistance aux hormones thyroïdiennes)
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Source : ANAES. DIAGNOSTIC ET SURVEILLANCE BIOLOGIQUES DE L’HYPERTHYROÏDIE DE L’ADULTE
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Date de la source : 01-02-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels examens prescrire au 5ème mois?
Thème : Grossesse
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Examens prescrits obligatoirement
? recherche d’agglutinines irrégulières si rhésus négatif .
? sérologie de la toxoplasmose en cas de négativité du résultat .
? glycosurie et albuminurie.
Examen à proposer éventuellement
? examen cytobactériologique des urines (ECBU) en cas d’antécédents ou de diabète.
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Source : HAs. Comment mieux informer les femmes enceintes ?
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Date de la source : 02-05-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels examens prescrire au 6ème mois?
Thème : Grossesse
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : ? sérologie de la toxoplasmose en cas de négativité du résultat .
? numération formule sanguine .
? recherche de l’antigène HBs .
? recherche d’agglutinines irrégulières. Si la recherche est positive, l’identification et le titrage des anticorps sont obligatoires .
? glycosurie et albuminurie.
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Source : HAs. Comment mieux informer les femmes enceintes ?
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Date de la source : 02-05-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels examens prescrire le 7ème mois (préférentiellement au lieu prévu d'accouchement)?
Thème : Grossesse
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : Examens prescrits obligatoirement
? sérologie de la toxoplasmose en cas de négativité du résultat .
? glycosurie et albuminurie.
Examen à proposer systématiquement
? échographie obstétricale entre 31 et 32 SA : diagnostic tardif des malformations pour une meilleure prise en charge périnatale.
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Source : HAs. Comment mieux informer les femmes enceintes ?
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Date de la source : 02-05-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels examens prescrire lors de la première consultation?
Thème : Grossesse
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : Examens prescrits obligatoirement
? détermination des groupes sanguins (ABO et phénotypes rhésus complet et Kell). Si la femme ne possède pas de carte de groupe sanguin complète, deux prélèvements sont effectués .
? recherche d’une éventuelle incompatibilité de groupes sanguins entre la mère et l’enfant (recherche d’agglutinines irrégulières ou RAI). Si la recherche est positive, l’identification et le titrage des anticorps sont obligatoires .
? sérologie de la syphilis (TPHA-VDRL) .
? sérologie de la toxoplasmose sauf en cas de résultats écrits faisant considérer l’immunité comme acquise .
? sérologie de la rubéole sauf en cas de résultats écrits faisant considérer l’immunité comme acquise (datant de moins d’un an : possibles cas de ré-infestation) .
? glycosurie et albuminurie.
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Source : HAs. Comment mieux informer les femmes enceintes ?
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Date de la source : 02-05-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels examens prévoir lors du deuxième examen?
Thème : Grossesse
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : Examens prescrits obligatoirement
? sérologie de la toxoplasmose en cas de négativité du résultat à la consultation du 3e mois .
? glycosurie et albuminurie.

Examens à proposer systématiquement
? sérologie de la rubéole en cas de négativité du résultat à la consultation du 3e mois (jusqu’à 18 SA) .
? échographie obstétricale entre 20 et 22 SA : étude de l’écho-anatomie foetale et identification d’éventuelles anomalies.
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Source : HAs. Comment mieux informer les femmes enceintes ?
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Date de la source : 02-05-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels examens proposer lors de la première consultation?
Thème : Grossesse
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : Examens à proposer systématiquement
? échographie obstétricale entre 11 et 13 SA + 6 jours : détermination à ± 5 jours de la date de conception et du terme théorique de la grossesse, dépistage des malformations majeures à expression précoce et des signes d’appel de malformations foetales et d’anomalies
chromosomiques .
? marqueurs sériques pour le dépistage sanguin de la trisomie 21 associés à la mesure de la clarté nucale . recherche de maladies génétiques chez la femme ayant des antécédents familiaux et/ou personnels .
? caryotype foetal par amniocentèse ou choriocentèse si le taux du test sérique est élevé (> 1/250) ou en cas de clarté nucale anormale .
? information sur les risques de contamination materno-foetale par le VIH et proposition d’une sérologie VIH 1 et 2.

Examens à proposer éventuellement
? dépistage de l’anémie (NFS) en cas de facteurs de risque .
? examen cytobactériologique des urines (ECBU) .
? frottis cervical de dépistage des dysplasies cervicales si date de plus de 2 à 3 ans.
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Source : HAs. Comment mieux informer les femmes enceintes ?
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Date de la source : 02-05-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels examens réaliser en cas de suspicion de diverticulite?
Thème : Diverticulose colique
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Imagerie
Outil d'aide à la décision : Il n’est pas recommandé de réaliser de cliché d’ASP chez un patient cliniquement suspect de diverticulite.
Il n’est pas recommandé de réaliser un lavement aux hydrosolubles en première intention chez un patient cliniquement suspect de diverticulite.
Il est recommandé de réaliser un examen TDM à tous les patients cliniquement suspects de diverticulite du côlon et ce, à chaque épisode afin :
— d’établir le diagnostic positif (infiltration péricolique associée à la présence de diverticules) .
— de poser un diagnostic alterne .
— d’aider à la prise de décision thérapeutique en urgence (drainage d’un abcès, chirurgie en urgence) et à distance (nombre de poussées inflammatoires).
L’examen TDM doit être réalisé dans les 24 heures suivant l’admission des patients hospitalisés ou dans les 72 heures suivant la suspicion diagnostique et la mise en route du traitement antibiotique pour les patients non hospitalisés.
Il n’est pas recommandé de réaliser systématiquement une échographie abdominale chez un patient cliniquement suspect de diverticulite en dehors de situations cliniques particulières (suspicion de pathologie utéro-annexielle).
Chez un patient cliniquement suspect de diverticulite, l’IRM n’est pas recommandée. La coloscopie virtuelle est contre-indiquée.
Il n’est pas recommandé de réaliser une coloscopie chez un patient suspect de diverticulite.
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Source : HAs. Complications de la diverticulose colique
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Date de la source : 01-09-2007
Type de document : Recommandation

Titre : Quels hypnotiques utiliser?
Thème : Alzheimer (diagnostic et prise en charge)
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : Si la prescription d’un hypnotique s’avère indispensable, il faut préférer des molécules à durée d’action courte (zolpidem, zopiclone) et réévaluer régulièrement le traitement.
Complément : La Haute Autorité de Santé retire la recommandation de bonne pratique Diagnostic et prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées (communiqué de la HAs en date du 20 octobre 2011.
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Source : HAs. Diagnostic et prise en charge de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quels hypotenseurs choisir chez un patient diabétique?
Thème : Diabète
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Les 5 classes thérapeutiques (IEC, ARA2, diurétique thiazidique, bêtabloquant cardiosélectif, inhibiteur calcique) peuvent être utilisées en première intention en monothérapie dans l'hypertension du diabétique de type 2 (grade B).
Les IEC et les ARA2 ont montré un effet néphroprotecteur chez les patients diabétiques, dès le stade de la microalbuminurie (grade B). Pour cette raison, il est recommandé, de choisir en première intention, parmi les antihypertenseurs, un IEC ou un ARA2, chez les diabétiques hypertendus dès lors qu’ils sont porteurs d’une microalbuminurie.

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Source : AFSSAPS, HAs. TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Actualisation)
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Date de la source : 28-11-2006
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels médicaments peuvent être prescrits dans le cadre de la régulation médicale?
Thème : Prescription médicamenteuse par téléphone (ou téléprescription) dans le cadre de la régulation médicale
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Avant toute prescription médicamenteuse et lorsque c’est possible, il est recommandé de privilégier les conseils hygiéno-diététiques qui peuvent suffire à la prise en charge.
Dans ce contexte, l’information du patient est un élément essentiel de la prise en charge, elle concerne :
- les mesures non médicamenteuses pouvant être instaurées .
- les modalités de prise d’un médicament et ses éventuels effets secondaires, information ?qui pourra être complétée par le pharmacien en cas de dispensation en officine .
- la vérification de la compréhension du patient (reformulation par le patient, compréhension de l’utilité de la prescription, de sa nature et sa durée, des conditions de ?délivrance et des consignes de surveillance) .
- l’obtention du consentement du patient. ?
? Prescription médicamenteuse ?
Comme pour tout acte médical, le médecin régulateur peut prescrire toute thérapeutique qu’il est habilité à prescrire et qui lui semble la plus adaptée à l’état du patient. Il peut s’agir de médicaments à prescription facultative ou de médicaments à prescription obligatoire (cas des médicaments soumis à la réglementation des substances vénéneuses)
. ?Lors d’une prescription par téléphone, les médicaments à préconiser sont avant tout ceux dont l’administration temporaire présente le moins de risques pour le patient. Il est rappelé que parmi les produits listés, la liste I comprend les substances ou préparations et les médicaments et produits présentant les risques les plus élevés pour la santé.
?Il est recommandé de conseiller de préférence un médicament disponible dans la pharmacie familiale et de se limiter aux médicaments conditionnés sous forme unitaire tout en respectant la date et les conditions de péremption (en particulier pour les produits liquides reconstitués). ?Il est cependant rappelé que la pharmacie familiale n’est pas toujours la pharmacie personnelle du patient, il convient donc de préciser à l’appelant de vérifier que les présentations disponibles dans la pharmacie familiale sont bien adaptées à l’âge du patient.
?Il n’est pas possible de prescrire par téléphone des médicaments stupéfiants ou soumis à la réglementation des stupéfiants, car ces produits ne peuvent être prescrits que sur une ordonnance sécurisée et nécessitent une surveillance précise du patient lors de l’instauration du traitement.
?Dans le cas particulier des soins palliatifs, l’adaptation d’un traitement ne peut être envisagée que si, dans le cadre de la continuité des soins, l’accès au dossier médical du patient est possible (par exemple par l’intermédiaire d’un professionnel de santé en cas d’HAD). ?
? En cas de nécessité d’adaptation d’une prescription médicamenteuse antérieure et en l’absence du prescripteur initial ?
Dans le cadre d’une demande d'adaptation d'un traitement, il est recommandé de retracer l'anamnèse de la maladie, de procéder avec le patient à une relecture de l’ordonnance du médecin prescripteur et de vérifier sa bonne observance (ex. traitement suivi sans interruption, posologie prise en adéquation avec la prescription, respect des intervalles de prise, modalités d’administration adéquates). L'évolution de la maladie depuis la prise des médicaments est recherchée ainsi que leurs éventuels effets secondaires.

Il est recommandé de préciser au patient de transmettre les éléments de prescription au médecin prescripteur et/ou au médecin traitant dès que possible.
Dans le cadre d'un traitement chronique, en cas de rupture de traitement, il est recommandé de conseiller au patient de se rendre à la pharmacie avec son ancienne ordonnance.
Dans le respect des dispositions du Code de la santé publique (articles L. et R. 5125-23-1), à titre exceptionnel et sous réserve d’en informer le médecin prescripteur, dans le cadre de traitement initialement prévu pour au moins 3 mois, le pharmacien peut dispenser les médicaments nécessaires à la poursuite du traitement, dans la limite d'une seule boîte par ligne d'ordonnance.

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Source : HAS/Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-02-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quels médicaments proposer chez les femmes à risque d'ostéoporose?
Thème : Ostéoporose
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Trois bisphosphonates, l'alendronate (5 mg), l'ibandronate (2,5 mg) et le risédronate (5 mg), et le raloxifène sont indiqués selon leurs AMM dans la prévention de l'ostéoporose chez les femmes ménopausées à risque élevé d'ostéoporose.
Cependant, la CT n'a pas inclus cette indication dans le périmètre des indications remboursables (avis du 5 juillet 2006).
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Source : HAs. Prévention, diagnostic et traitement de l'ostéoporose. Note de synthèse Juillet 2006
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Date de la source : 01-03-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels médicaments sont le plus souvent en cause dans les CCQ?
Thème : Céphalées Chroniques Quotidiennes
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic positif
Outil d'aide à la décision : Les molécules actuellement les plus utilisées en cas de CCQ par abus médicamenteux sont : le paracétamol, la caféine, la codéine et les triptans. Le paracétamol, la caféine, la codéine sont souvent utilisés sous forme de spécialités associant plusieurs principes actifs (grade C). D'autres abus peuvent être associés, notamment un abus en hypnotiques et tranquillisants (benzodiazépines) (grade C).
Plusieurs facteurs influent sur la nature de l'abus médicamenteux :
· l'effet psychotrope de certaines molécules (caféine, codéine, dextropropoxyphène,
tramadol) .
· l'automédication et la facilité pour se procurer le traitement .
· la susceptibilité individuelle au développement d'une addiction.
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Source : CCQ (Céphalées chroniques quotidiennes) : Diagnostic, Rôle de l'abus médicamenteux, Prise en
charge. 2004.
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Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels médicaments utiliser comme antalgiques chez la personne âgée?
Thème : Douleur
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Le paracétamol est l'antalgique le moins toxique. Dans les douleurs faibles à modérées par excès de nociception, il doit être prescrit en première intention à une posologie de 500 mg toutes les 4 à 6 heures.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peuvent être utilisés en tenant compte de leur
toxicité digestive et rénale accrue chez les sujets âgés. La prévention des accidents gastriques des AINS fait partie des indications retenues pour l'autorisation de mise sur le marché (AMM) du misoprostol et de l'oméprazole 20 mg. La moindre toxicité digestive des AINS inhibiteurs sélectifs de la COX-2 doit être confirmée dans la population très âgée.
Les opioïdes dont la morphine peuvent être prescrits en première intention pour les douleurs
intenses nociceptives à la posologie initiale orale de 2,5 mg de chlorhydrate de morphine toutes les 4 heures, avec un ajustement progressif toutes les 24 heures. Le relais par une forme à libération prolongée pourra être pris une fois déterminée la dose quotidienne efficace.
Un supplément d'antalgie peut être nécessaire pour prévenir les douleurs induites, en particulier par la mobilisation et les soins. Un opioïde à libération immédiate peut être alors associé aux opioïdes à libération prolongée, et ce au moins 45 minutes avant la mobilisation ou le soin douloureux.
Pour les opioïdes et la morphine en particulier, la surveillance des effets secondaires chez la
personne âgée ayant des troubles de la communication verbale doit se focaliser sur les effets
respiratoires et neuropsychiques. Parmi les autres effets secondaires, la constipation doit être
précocement et systématiquement prévenue et la rétention d'urines recherchée.
Les douleurs neuropathiques peuvent nécessiter le recours à un traitement par antidépresseurs tricycliques ou antiépileptiques. Chez les personnes âgées, une grande attention doit être portée aux contre-indications et aux risques de syndrome confusionnel, de sédation, d'hypotension et de rétention d'urines. Les médicaments de ces classes ayant une indication dans la douleur selon l'AMM sont : l'amitriptyline et l'imipramine (algies rebelles), la carbamazépine et la phénytoïne (algies de la face).
Les traitements locaux et les thérapies non médicamenteuses peuvent permettre de limiter les posologies d'antalgiques ou le recours aux AINS.

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Source : ANAES. EVALUATION ET PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE DE LA DOULEUR CHEZ LES PERSONNES AGEES AYANT DES TROUBLES DE LA COMMUNICATION VERBALE
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Date de la source : 01-10-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels médicaments utiliser dans l'accompagnement au sevrage alcoolique?
Thème : Addictions (Alcool)
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Médicaments visant à réduire l’appétence pour l’alcool Deux produits appartiennent à cette catégorie : l’acamprosate et la naltrexone. L’efficacité a été démontrée, mais s’avère modérée, voire controversée, y compris chez les sujets compliants. En l’absence d’études comparatives, il est impossible de déterminer l’efficacité relative et la place de chaque produit.

Acamprosate
La durée du traitement recommandée par l’AMM est de 1 an à la posologie de 6 comprimés par jour, pour un poids supérieur à 60 kg et de 4 comprimés pour un poids inférieur à 60 kg. Quelques études randomisées ont montré à 3 mois et à 1 an un effet positif. Les effets indésirables sont limités. La diarrhée en est le principal . elle est dose dépendante. Il n’y a pas de caractère prédictif d’un sous-groupe de patients répondeurs.

Naltrexone
La durée du traitement recommandée par l’AMM est de 3 mois. Rien ne permet de déterminer la durée optimale du traitement. La posologie est de 1 comprimé par jour. Les effets indésirables les plus fréquemment rencontrés sont des nausées et des céphalées. La naltrexone ne doit jamais être utilisée chez des sujets en état de dépendance aux opiacés. Deux études randomisées contre placebo ont démontré une efficacité en termes d’amélioration d’abstinence en réduisant l’envie compulsive de boire (craving).
Médicament à effet antabuse

Disulfirame
Il n’y a pas d’indication pour l’induction volontaire, par le thérapeute, de crises aversives, et cette pratique ne saurait être recommandée.
Son utilisation provoque chez le sujet consommant de l’alcool, une réaction très désagréable, faite de sensations de malaises avec anxiété et troubles neuro-végétatifs. Des réactions graves ont été décrites pouvant aller jusqu’au coma, au collapsus cardiovasculaire, voire au décès. Lors du traitement, des complications graves comme des hépatites fulminantes, des réactions neuropsychiatriques, des névrites optiques et des neuropathies ont été décrites. Le nombre d’études contrôlées est faible, elles ne plaident pas en faveur de son utilisation dans le maintien de l’abstinence. Par contre, la consommation d’alcool, à la fois en quantité et en fréquence, est moindre chez les patients qui font l’expérience d’une réaction antabuse. La prise de position par rapport au traitement antabuse est plus complexe qu’il n’y paraît. La littérature livre peu d’arguments en faveur de son efficacité. Il ne fait plus partie du traitement de première intention, compte tenu du rapport bénéfices-risques défavorable et doit être réservé à des traitements ponctuels dans des situations ciblées.
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Source : ANAES Objectifs, indications et modalités du sevrage du patient alcoolodépendant
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Date de la source : 08-03-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels médicaments utiliser dans les CCQ?
Thème : Céphalées Chroniques Quotidiennes
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Accompagnement pharmacologique du sevrage ambulatoire Le groupe propose l’utilisation de l’amitriptyline en première intention (25 à 100 mg/j per os). D’autres options thérapeutiques peuvent être envisagées, notamment en cas d’intolérance ou de contre-indication à l’amitriptyline, telles que le valproate de sodium . d’autres anticomitiaux sont en cours d’évaluation.
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Source : CCQ (Céphalées chroniques quotidiennes) : Diagnostic, Rôle de l’abus médicamenteux, Prise en
charge. 2004.
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Date de la source : 01-09-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels objectifs de LDL Ch chez les patients diabétiques à risque modéré?
Thème : Diabète
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : L’objectif de LDL- cholestérol < 1.9 g/l est réservé au petit nombre de patients sans autre facteur de risque additionnel, dépourvu de microangiopathie* et dont le diabète évolue depuis moins de 5 ans .
· L’objectif est d’obtenir un LDL- cholestérol < 1.6 g/l chez les autres patients présentant au plus 1 facteur de risque additionnel à un diabète.
· L’objectif est d’obtenir un LDL- cholestérol < 1.3 g/l chez les patients présentant au moins 2 facteurs de risque additionnels à un diabète évoluant depuis moins de 10 ans.
L’utilisation d’une statine ayant l’AMM dans cette indication (atorvastatine,simvastatine) est recommandée.
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Source : AFSSAPS, HAs. TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Actualisation)
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Date de la source : 28-11-2006
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels peuvent être les signes d'appel d'une cirrhose?
Thème : Cirrhose
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Les principales anomalies évocatrices de cirrhose, que l’on peut découvrir fortuitement ou dans un contexte d’hépatopathie chronique, sont :
· des anomalies cliniques (foie dur, angiomes stellaires, splénomégalie) .
· des anomalies biologiques (thrombopénie, diminution du taux de prothrombine) .
· des anomalies endoscopiques (varices oesophagiennes) .
· des anomalies visibles en imagerie (foie à contour bosselé, dysmorphie du foie, signes
d'hypertension portale).
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Source : HAs. CRITÈRES DIAGNOSTIQUES ET BILAN INITIAL DE LA CIRRHOSE NON COMPLIQUÉE
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Date de la source : 19-01-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels professionnels de santé sont impliqués? Quel niveau d'intervention et quelles responsabilités peuvent être définis pour chaque intervenant?
Thème : Prescription médicamenteuse par téléphone (ou téléprescription) dans le cadre de la régulation médicale
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Le médecin régulateur
Dans le cadre d’une prescription téléphonique au cours d’une régulation médicale, le médecin régulateur a la compétence de prescrire en se fondant sur son analyse médicale. Il est responsable à la fois de la décision de faire une prescription médicale par téléphone et du contenu de cette prescription.
En fonction des moyens dont il dispose, le médecin régulateur veille à ce que tout médecin intervenant dans la continuité des soins soit informé de la prescription.

Le pharmacien
Lorsqu’une ordonnance écrite est transmise à un pharmacien, celui-ci a pour mission d’analyser l’ordonnance, de conseiller le patient et de prendre la décision de délivrer les médicaments.
Lors de la délivrance d’un médicament, avec ou sans prescription médicale, le pharmacien a un devoir de conseil et engage sa responsabilité.
Si une prescription est adressée par courriel (ou par télécopie) au pharmacien, il doit vérifier, comme pour toute prescription, l’exactitude des informations mentionnées sur l’ordonnance et nécessaires à sa bonne exécution (coordonnées du patient, âge, poids, et si besoin les traitements en cours, antécédents médicaux).
En cas doute sur la prescription et dans l’intérêt du patient, il est recommandé au pharmacien de rappeler le médecin régulateur prescripteur avant de délivrer le traitement. Si malgré tout le pharmacien estime préférable de refuser de le dispenser, selon les dispositions du Code de la santé publique (article R. 4235-61), il doit en informer immédiatement le médecin prescripteur.
Au plan organisationnel, il est recommandé que les pharmaciens puissent accéder aux centres de régulation par une ligne dédiée aux professionnels de santé.
À l’avenir lorsque que le dossier pharmaceutique de chaque patient aura été généralisé, le pharmacien pourra le consulter, avec l’accord du patient, afin de vérifier l’absence d’incompatibilité avec les autres traitements en cours avant de dispenser le traitement.

Le médecin traitant?
Enfin, dès lors qu’il en a été informé, le suivi de la prescription relève de la compétence du médecin traitant, ou d’un autre médecin auquel elle serait notifiée.

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Source : HAS/Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-02-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quels signes cliniques orientent ils vers une obésité syndromique?
Thème : Obésité enfant
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Diagnostic différentiel
Outil d'aide à la décision : Signes cliniques évoquant une obésité syndromique (syndrome de Prader Willi et autres )
Hypotonie néonatale
Anomalie faciale
Anomalie oculaire :
colobome
fente palpébrale étroite, mal positionnée
strabisme sévère
Petite taille
Anomalie du squelette :
syndactylie
polydactylie
cyphoscoliose
Surdité de perception
Microcéphalie et ou anomalie morphologique du crâne
Retard mental
Hypogonadisme
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Source : ANAES. Prise en charge de l’obésité de l’enfant et de l’adolescent
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Date de la source : 01-09-2003
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quels signes orientent vers une dégénérescence lobaire frontotemporale?
Thème : Alzheimer (diagnostic et prise en charge)
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic différentiel
Outil d'aide à la décision : Dégénérescences lobaires frontotemporales
A. DÉMENCE FRONTO-TEMPORALE CRITERES DIAGNOSTIQUES CLINIQUES
I - CRITERES DIAGNOSTIQUES PRINCIPAUX
- Début insidieux et évolution progressive.
- Déclin dans les conduites sociales et interpersonnelles.
- Trouble de l’autorégulation et du contrôle dans les conduites personnelles
- Émoussement émotionnel.
- Perte des capacités d’introspection (perte de conscience des symptômes mentaux).
II - CRITÈRES DIAGNOSTIQUES COMPLÉMENTAIRES
Troubles du comportement
- Déclin de l’hygiène corporelle et de la tenue vestimentaire.
- Rigidité mentale et difficultés à s’adapter.
- Distractibilité et manque de ténacité.
- Hyperoralité, changement des habitudes alimentaires.
- Persévérations et stéréotypies comportementales.
- Comportement d’utilisation.
Discours et langage
- Altération de l’expression orale : aspontanéité, réduction du discours, logorrhée.
- Discours stéréotypé.
- Écholalie.
- Persévérations.
- Mutisme.
Symptômes physiques
- Réflexes archaïques.
- Négligence du contrôle des sphincters.
- Akinésie, rigidité, tremblements.
- Pression artérielle basse et labile.
Examens complémentaires
Neuropsychologie : altération significative des « tests frontaux » en l’absence d’une amnésie sévère, d’une aphasie ou de troubles perceptifs et spatiaux.
EEG : normal malgré des signes cliniques évidents de démence.
Imagerie cérébrale (structurale ou fonctionnelle) : anomalies prédominant dans les régions antérieures frontales et/ ou temporales.
B. APHASIE NON FLUENTE PROGRESSIVE CRITÈRES DIAGNOSTIQUES CLINIQUES
I - CRITÈRES DIAGNOSTIQUES PRINCIPAUX
- Début insidieux et évolution progressive.
- Discours spontané non fluent avec au moins l’une des caractéristiques suivantes : agrammatisme, paraphasies phonémiques, anomie.
II - CRITÈRES DIAGNOSTIQUES COMPLÉMENTAIRES
Discours et langage
- Bégaiement ou apraxie bucco-faciale.
- Répétition altérée.
- Alexie, agraphie.
- Précocement : préservation du sens des mots
- Tardivement : mutisme.
Comportement
- Précocement : préservation des habiletés sociales.
- Tardivement : changements comportementaux similaires à ceux de la démence fronto-temporale.
Symptômes physiques
- Tardivement : atteinte des réflexes archaïques controlatéraux, akinésie, rigidité, tremblements.
Examens complémentaires :
Neuropsychologie : aphasie non fluente en l’absence d’amnésie sévère ou de désordres perceptifs et spatiaux.
EEG : normal ou ralentissement asymétrique mineur.
Imagerie cérébrale (structurale et/ou fonctionnelle) : anomalies asymétriques prédominant sur l’hémisphère dominant (habituellement gauche).
C. DÉMENCE SÉMANTIQUE (APHASIE SÉMANTIQUE + AGNOSIE ASSOCIATIVE)
CRITÈRES DIAGNOSTIQUES CLINIQUES
I - CRITÈRES DIAGNOSTIQUES PRINCIPAUX
- Début insidieux et évolution progressive.
- Troubles du langage caractérisés par :
- un discours spontané fluent mais peu informatif
- trouble sémantique se manifestant par une altération de l’évocation et de la compréhension des mots
- paraphasies sémantiques.
- Et/ou des troubles de la perception caractérisés par :
* prosopagnosie (altération de l’identification des visages familiers)
* et/ou agnosie associative (altération de l’identification de la fonction des objets).
- Préservation des capacités perceptives d’appariement et de reproduction de dessins.
- Préservation de la répétition de mots isolés.
- Préservation de la lecture à haute voix et de l’écriture sous dictée de mots réguliers.
II - CRITÈRES COMPLÉMENTAIRES
Discours et langage
- Logorrhée.
- Usage idiosyncratique des mots.
- Absence de paraphasies phonémiques.
- Dyslexie/dysorthographie de surface.
- Préservation des capacités de calcul.
Comportement
- Perte des capacités d’empathie et de sympathie dans la relation avec les autres.
- Limitation des intérêts.
- Avarice.
Symptômes physiques
- Réflexes archaïques absents ou présents tardivement.
- Akinésie, rigidité, tremblements.
Examens complémentaires
Neuropsychologie :
- atteinte sémantique profonde qui se manifeste par l’impossibilité de compréhension et d’évocation de mots et/ou de
l’identification d’objets et de visages connus.
- phonologie et syntaxe préservées, traitement de l’information perceptive correct, habiletés spatiales et mémoire du quotidien
non altérées.
EEG : normal.
Imagerie cérébrale (structurale et/ou fonctionnelle) : anomalies prédominant au niveau du lobe temporal antérieur (symétrique ou asymétrique).
D. CRITÈRES COMMUNS AUX TROIS SYNDROMES CLINIQUES DE DÉGÉNÉRESCENCE LOBAIRE FRONTO-TEMPORALE
I - CRITÈRES COMPLÉMENTAIRES
- Début avant 65 ans.
- Présence d’un même trouble chez les parents du premier degré.
- Paralysie bulbaire, faiblesse musculaire, fasciculation (association à une maladie des neurones moteurs présente dans une minorité de cas).
II - CRITÈRES DIAGNOSTIQUES D’EXCLUSION
a) Antécédents et clinique
- Début brutal avec AVC.
- Existence d’une relation entre le début du trouble et un traumatisme crânien.
- Amnésie sévère précoce.
- Désorientation spatiale précoce.
- Logoclonies, discours festinant (festination du discours, accélération) avec perte du cours de a pensée.
- Myoclonus.
- Atteinte cortico-spinale.
- Ataxie cérébelleuse.
- Choréo-athétose.
b) Examens complémentaires
- Imagerie cérébrale : prédominance d’anomalies (structurales ou fonctionnelles) à localisations postérieures ou centrales.
Lésions multifocales au scanner et à la RMN.
- Examens biologiques : présence d’un trouble métabolique ou inflammatoire comme la sclérose en plaques, la syphilis, le sida et l’herpès encéphalitique.
III - CRITÈRES DIAGNOSTIQUES RELATIFS D’EXCLUSION
- ATCD atypiques d’alcoolisme chronique.
- Hypertension.
- ATCD de maladie vasculaire (ex : angine de poitrine).
Complément : La Haute Autorité de Santé retire la recommandation de bonne pratique Diagnostic et prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées (communiqué de la HAs en date du 20 octobre 2011.
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Source : HAs. Diagnostic et prise en charge de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quels sont le facteurs de risque à rechercher chez un patient diabétique?
Thème : Diabète
Chapitre : Dépistage Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : Facteurs de risque :
- Antécédents familiaux de maladie coronaire précoce
- Infarctus du myocarde ou mort subite avant 55 ans chez le père ou chez un parent du 1er degré de sexe masculin,
- infarctus du myocarde ou mort subite avant 65 ans chez la mère ou chez un parent du 1er degré de sexe féminin
- Antécédents familiaux d’AVC constitué avant 45 ans
- Tabagisme actuel ou arrêté depuis moins de 3 ans
- Hypertension artérielle permanente traitée ou non
- HDL-cholestérol < 0,40 g/l (1,0 mmol/l) quel que soit le sexe
- Microalbuminurie (>30 mg/24 heures)
- Age
- homme de 50 ans ou plus
- femme de 60 ans ou plus
Facteur protecteur: HDL-cholestérol  0,60 g/l (1,5 mmol/l) : soustraire alors "un risque" au score de niveau de risque
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Source : AFSSAPS, HAs. TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Actualisation)
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Date de la source : 28-11-2006
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont le facteurs favorisant la prise de poids?
Thème : Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Repérage
Outil d'aide à la décision : Il est recommande? de rechercher les facteurs favorisant la prise de poids (tableau 2).
Il n’y a pas lieu de rechercher une hypothyroi?die, un Cushing, une acrome?galie en l’absence de signes cliniques d’appel.
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Source : HAs: Surpoids et obe?site? de l’adulte : prise en charge me?dicale de premier recours. Septembre 2011.
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les 3 niveaux de prise en charge?
Thème : Obésité enfant
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Le 1er recours : prise en charge de proximite? par le me?decin habituel.
Le me?decin habituel de l’enfant re?alise l’e?valuation initiale et de?cide des orientations ne?cessaires. Il peut e?tre accompagne? dans le suivi par un autre professionnel de proximite?, en fonction des besoins (die?te?ticien, psychologue, professionnel en activite?s physiques adapte?es, etc. dans le cadre ou non d’un re?seau).
Indications :
• surpoids ou obe?site? commune non complique?e .
• contexte familial favorable sugge?rant une capacite? a? mettre en œuvre les
changements propose?s .
• pas de proble?me psychologique et social majeur.
Le me?decin habituel coordonne les soins.

Le 2e recours : prise en charge multidisciplinaire organise?e a? l’e?chelle d’unterritoire, faisant appel a? des professionnels spe?cialise?s.
Indications :
• e?chec de la prise en charge de 1er recours .
• et/ou surpoids avec ascension brutale de la courbe d’IMC . • et/ou obe?site? avec d’e?ventuelles comorbidite?s associe?es . • et/ou contexte familial de?favorable .
• et/ou proble?matique psychologique et sociale .
Un suivi multidisciplinaire est recommande? (die?te?ticien et/ou psychologue ou psychiatre et/ou professionnel en activite?s physiques adapte?es, etc.).
Une e?quipe spe?cialise?e peut intervenir en apportant son expertise, en mettant a? disposition son plateau technique pour des explorations e?ventuelles, pour des se?ances d’e?ducation the?rapeutique de groupe, des ateliers d’activite? physique adapte?e ou pour des courts se?jours (< 2 mois) en SSR.
Le me?decin habituel coordonne les soins.

Le 3e recours : prise en charge organise?e a? une e?chelle re?gionale et coordonne?e par un me?decin et une e?quipe spe?cialise?s.
Indications :
• e?chec de la prise en charge de 2e recours .
• et/ou comorbidite?s se?ve?res .
• et/ou handicap dans la vie quotidienne ge?ne?re? par l’obe?site? .
• et/ou contexte familial tre?s de?favorable (carence e?ducative, maltraitance, composante psychiatrique et/ou sociale majeure).
Un suivi multidisciplinaire est indispensable.
Le me?decin et l’e?quipe spe?cialise?s peuvent intervenir en apportant leur expertise, en mettant a? disposition leur plateau technique. Le me?decin et l’e?quipe spe?cialise?s peuvent e?galement assurer la coordination des soins en lien avec le me?decin habituel, de?cider et re?aliser des orientations ne?cessaires (avis spe?cialise?s) et discuter des indications de se?jours en SSR courts (< 2 mois) ou prolonge?s (> 2 mois).


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Source : Has: Surpoids et obe?site? de l’enfant et de l’adolescent
(Actualisation des recommandations 2003) Me?thode « Recommandations pour la pratique clinique » RECOMMANDATIONS Septembre 2011
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quels sont les actes bucco-dentaires contre-indiqués en cas de risque d'endocardite infectieuse?
Thème : Maladies infectieuses
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Anesthésie locale intraligamentaire
Traitements des pulpes de dent non vivantes, y compris les reprises de soins canalaires.
Amputation radiculaire
Transplantation, réimplantation
Chirurgie apicale
Chirurgie parodontale
Chirurgie implantaire
Mise en place de matériaux de comblement
Chirurgie préorthodontique des dents incluses ou enclavées

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Source : SPILF, SFC. Prophylaxie de l’endocardite infectieuse Révision de la conférence de consensus de mars 1992 Recommandations 2002
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Date de la source : 01-04-2002
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les actes bucco-dentaires ne nécessitant pas d'antibiooprophylaxie d'endocardite?
Thème : Maladies infectieuses
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Actes de prévention (application de fluor, scellement de sillons)
Soins conservateurs
Soins prothétqiues non sanglants
Ablation post opératoire de suture
Pose de prothèse amovible orthodontique
Radiographie
Anesthésie non intraligamentaire.
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Source : SPILF, SFC. Prophylaxie de l’endocardite infectieuse Révision de la conférence de consensus de mars 1992 Recommandations 2002
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Date de la source : 01-04-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les actes de chirurgie réalisables sous AVK?
Thème : AVK
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Certaines chirurgies ou certains actes invasifs, responsables de saignements peu fréquents, de faible intensité ou aisément contrôlés, peuvent être réalisés chez des patients traités par un AVK dans la zone thérapeutique usuelle (INR compris entre 2 et 3).
Le traitement par AVK peut alors être poursuivi après avoir vérifié l’absence de surdosage. Toutefois, la prise d’autres médicaments interférant avec l’hémostase, ou 4 Le risque thrombotique des PVM en position mitrale, des PVM de 1re génération, ou lorsque le patient est porteur de 2 PVM, est supérieur au risque des PVM en position aortique, mais il n’a jamais été étudié dans un contexte d’hémorragie intracrânienne. l’existence d’une comorbidité, augmente le risque hémorragique et peut conduire à choisir l’interruption de l’AVK.
Ces situations concernent :
 la chirurgie cutanée (grade C) .
 la chirurgie de la cataracte (grade C) .
 les actes de rhumatologie de faible risque hémorragique (cf. annexe 1) .
 certains actes de chirurgie bucco-dentaire (se rapporter aux recommandations de la
Société francophone de médecine buccale et chirurgie buccale : www.societechirbuc.com) .
 certains actes d’endoscopie digestive (se rapporter aux recommandations de la
Société française d’endoscopie digestive : www.sfed.org).
Dans les autres cas, l’arrêt des AVK ou leur antagonisation en cas d’urgence est
recommandé.
La valeur de 1,5 (1,2 en neurochirurgie) peut être retenue comme seuil d’INR en dessous
duquel il n’y a pas de majoration des complications hémorragiques périopératoires.
Il est rappelé que les injections sous-cutanées peuvent être réalisées sans interruption
des AVK, mais que les injections intramusculaires présentent un risque hémorragique et
sont déconseillées.
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Source : HAs. Prise en charge des surdosages en antivitamines K, des situations à risque hémorragique
et des accidents hémorragiques chez les patients traités par antivitamines K en ville et en milieu hospitalier
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Date de la source : 03-09-2008
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les actes dentaires pour lesquels une antibioprophylaxie d'endocardite est recommandée?
Thème : Maladies infectieuses
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Elle est recommandée pour le groupe A et optionnelle pour le groupe B dans les cas suivants:
Mise en place d’une digue
Détartrage
Désondage
Traitements des dents à pulpe vivante
Soins prothétiques à risque de saignement
Avulsions
Freinectomie
Biopsie des glandes salivaires accessoires
Chirurgie osseuse
Orthopédie dento-faciale
Mise en place de bague
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Source : SPILF, SFC. Prophylaxie de l’endocardite infectieuse Révision de la conférence de consensus de mars 1992 Recommandations 2002
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Date de la source : 01-04-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les agents responsable d'urticaire non immunologique?
Thème : Urticaire
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Parfums et arômes: Baume du Pérou, acide cinnamique, cinnamaldéhyde, etc.
Conservateurs: Acide benzoïque, formaldéhyde, acide sorbique, benzoate de sodium, etc.
Ingrédients intervenant dans certaines préparations à usage topique : Éthanol, isopropanol, capsaïcine, teinture de benjoin, résorcine, salicylate de méthyle, esters de l'acide nicotinique,
codéine, diméthylsulfoxyde, essence de térébenthine, etc.
Règne animal :Chenilles, coraux, méduses, anémones de mer, cantharides, papillons de nuit, etc.
Règne végétal : Orties, cactus, algues, euphorbiacées, etc.
Aliments: Moutarde, poivre, thym, pulpe de grenade, etc.
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Source : ANAES, SFD. Prise en charge de l’urticaire chronique
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Date de la source : 01-01-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les agents responsables d'urticaire immunologique de contact?
Thème : Urticaire
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Protéines du latex: Gants chirurgicaux, matériel médical caoutchouté, préservatif, bonnet de bain, etc.
Produits capillaires : Colorants (PPD en particulier), persulfate d'ammonium (mécanisme peut-être également non immunologique ?), acrylates, etc.
Produits cosmétiques : Sésame, menthe, benzoate de sodium, chlorhexidine, menthol, parabens, etc.
Règne animal et produits dérivés : Chenilles processionnaires, rats (urine, poil et salive), asticots,
chironomides, pelage et sérum de bovins, liquide amniotique, placenta, sperme, etc.
Aliments et produits dérivés : Additifs de farine (alpha-amylase, cellulase), viandes diverses, riz, fruits, légumes, poissons, crustacés, fruits de mer, ail, oignon, etc.
Règne végétal : Ficus, lupin, tabac, chrysanthème, lichen, primevères, jacinthes, etc.
Médicaments : Chlorhexidine, polyvidone iodée, bêta-lactamines, acideacétyl-salicylique, lphatocopthérol (vitamine E), aminophénazone, benzophénones, chloramine, butylhydroxytoluène, chlorpromazine, diethyltoluamide, lindane, phénothiazines, pyrazolone, virginiamycine, etc.
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Source : ANAES, SFD. Prise en charge de l’urticaire chronique
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Date de la source : 01-01-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les approches psychologiques utiles dans l'aide au sevrage tabagique?
Thème : Sevrage tabagique
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : En France, dans le domaine de l’aide/accompagnement psychologique et comportemental à
l’arrêt du tabac, on distingue plusieurs approches :
1. le conseil minimal avec ses deux questions et la remise éventuelle d’une documentation :
• fumez-vous ?
• si oui, souhaitez-vous arrêter de fumer ?
2. l’intervention brève constituée du conseil minimal suivi d’une information sur les outils d’aide à l’arrêt du tabac, avec ou sans remise de documents, se fait avec encouragement et empathie .
3. l’entretien motivationnel constitué de quelques messages courts d’encouragement à l’arrêt du tabac et au maintien de celui-ci, adaptés au degré de motivation pour l’arrêt du tabac, peut utiliser les recommandations internationales : les « 5 A » :
• Ask : demander « fumez-vous ? »,
• Advise : conseiller « vous devriez arrêter de fumer »,
• Assess : évaluer la préparation à l’arrêt du tabac,
• Assist : aider à l’arrêt,
• Arrange : suivre la tentative d’arrêt .
4. la thérapie comportementale et cognitive (TCC). En tabacologie, cette technique repose sur plusieurs caractéristiques :
• une importance donnée à la dimension éducative et pédagogique,
• une approche scientifique (vérification et évaluation des pratiques tabagiques),
• une approche stratégique qui met en jeu des moyens pour atteindre des buts
clairement définis,
• un style de relation spécifique basée sur la coopération avec le sujet, l’alliance
thérapeutique.
Cette technique nécessite une formation spécifique.
5. La consultation psychologique est assurée par un psychologue ou un psychiatre.
Une revue systématique de la littérature a mis en évidence une efficacité significative de
toutes les approches psychologiques et/ou comportementales d’aide et d’accompagnement
à l’arrêt du tabac.
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Source : ANAES. Conférence de consensus. Grossesse et tabac.
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Date de la source : 30-11-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les autres critères diagnostiques possibles?
Thème : Alzheimer (diagnostic et prise en charge)
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic positif
Outil d'aide à la décision : Critères de diagnostic de la maladie d’Alzheimer, NINCDS-ADRDA
1. Critères de maladie d’Alzheimer probable :
- syndrome démentiel établi sur des bases cliniques et documenté par le Mini-Mental State Examination, le Blessed Dementia Scale ou tout autre test équivalent et confirmé par des preuves neuropsychologiques
- déficit d’au moins deux fonctions cognitives
- altérations progressives de la mémoire et des autres fonctions cognitives
- absence de trouble de conscience
- survenue entre 40 et 90 ans, le plus souvent au-delà de 65 ans
- en l’absence de désordres systémiques ou d’une autre maladie cérébrale pouvant rendre compte par eux-mêmes, des déficits mnésiques et cognitifs progressifs

2. Ce diagnostic de maladie d’Alzheimer probable est renforcé par :
- la détérioration progressive des fonctions telles que le langage (aphasie), les habilités motrices (apraxie) et perceptives (agnosie)
- la perturbation des activités de la vie quotidienne et la présence de troubles du comportement
- une histoire familiale de troubles similaires surtout si confirmés histologiquement
- le résultat aux examens standards suivants :
- normalité du liquide céphalo-rachidien
- EEG normal ou siège de perturbations non spécifiques comme la présence d’ondes lentes
- présence d’atrophie cérébrale d’aggravation progressive

3. Autres caractéristiques cliniques compatibles avec le diagnostic de maladie d’Alzheimer probable après exclusion d’autres causes :
- période de plateaux au cours de l’évolution
- présence de symptômes tels que dépression, insomnie, incontinence, idées délirantes, illusions, hallucinations, réactions de catastrophe, désordres sexuels et perte de poids. Des anomalies neurologiques sont possibles surtout aux stades évolués de la maladie, notamment des signes moteurs tels qu’une hypertonie, des myoclonies ou des troubles de la marche.
- crises comitiales aux stades tardifs
- scanner cérébral normal pour l’âge

4. Signes rendant le diagnostic de maladie d’Alzheimer probable incertain ou improbable :
- début brutal
- déficit neurologique focal tel que hémiparésie, hypoesthésie, déficit du champ visuel, incoordination motrice à un stade précoce
- crises convulsives ou troubles de la marche en tout début de maladie

5. Le diagnostic clinique de la maladie d’Alzheimer possible :
- peut être porté sur la base du syndrome démentiel, en l’absence d’autre désordre neurologique, psychiatrique ou systémique susceptible de causer une démence, en présence de variante dans la survenue, la présentation ou le cours de la maladie .
- peut être porté en présence d’une seconde maladie systémique ou cérébrale susceptible de produire un syndrome démentiel mais qui n’est pas considérée comme la cause de cette démence .
- et pourrait être utilisé en recherche clinique quand un déficit cognitif sévère progressif est identifié en l’absence d’autre cause identifiable.
6. Les critères pour le diagnostic de maladie d’Alzheimer certaine sont :
- les critères cliniques de la maladie d’Alzheimer probable .
- et la preuve histologique apportée par la biopsie ou l’autopsie.
Complément : La Haute Autorité de Santé retire la recommandation de bonne pratique Diagnostic et prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées (communiqué de la HAs en date du 20 octobre 2011.
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Source : HAs. Diagnostic et prise en charge de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quels sont les bénéfices attendus d'une perte de poids intentionnelle sur les co-morbidités?
Thème : Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Repérage
Outil d'aide à la décision : Il faut souligner l’intérêt de la perte de poids chez des personnes ayant une obésité pour réduire les comorbidités associées. En particulier, une perte de poids de 5 % à 10 %, maintenue :
- améliore le profil glucidique et lipidique .
- diminue le risque d’apparition du diabète de type 2 .
- réduit le handicap lié à l’arthrose .
- réduit la mortalité toutes causes confondues, la mortalité par cancer et la mortalité par ?diabète dans certains groupes de patients .
- diminue la pression sanguine .
- améliore les capacités respiratoires des patients avec ou sans asthme.

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Source : HAs: Surpoids et obe?site? de l’adulte : prise en charge me?dicale de premier recours. Septembre 2011.
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les cardiopathies à risque d'endocardite infectieuse?
Thème : Maladies infectieuses
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Groupe A : Cardiopathies à haut risque
• Prothèses valvulaires (mécaniques, homogreffes ou bioprothèses)
• Cardiopathies congénitales cyanogènes non opérées et dérivations chirurgicales (pulmonaire-systémique)
• Antécédents d’endocardite infectieuse
Groupe B : Cardiopathies à risque moins élevé
• Valvulopathies : IA, IM, RA*,
• PVM* avec IM et/ou épaississement valvulaire
• Bicuspidie aortique
Les situations dites « à faible risque d’endocardite infectieuse » sont, entre autres :
• les communications interauriculaires type ostium secundum ou type sinus venosus .
• les antécédents de plus de 6 mois de réparation chirurgicale des communications interventriculaires et des communications interauriculaires sans shunt résiduel .
• les antécédents de plus de 6 mois de fermeture percutanée des communications interauriculaires ou des foramen ovale sans shunt résiduel .
• les antécédents de plus de 6 mois de fermeture chirurgicale ou percutanée de canal artériel sans shunt résiduel
• les antécédents de plus de 6 mois de plastie valvulaire mitrale chirurgicale en l’absence de fuite résiduelle (y compris avec anneau prothétique) .
• les antécédents de pontages coronaires .
• les angioplasties coronaires avec ou sans mise en place d’endoprothèse .
• les cardiomyopathies dilatées sans insuffisance mitrale significative .
• le rétrécissement mitral pur .
• une régurgitation valvulaire minime uniquement détectée en échographie doppler .
• le prolapsus valvulaire mitral sans régurgitation et sans épaississement valvulaire anormal .
• les souffles valvulaires fonctionnels .
• les antécédents de maladie de Kawasaki sans dysfonction valvulaire .
• les antécédents de rhumatisme articulaire aigu sans dysfonction valvulaire .
• les antécédents de transplantation cardiaque (en l’absence d’anomalie valvulaire).
• Cardiopathies congénitales non cyanogènes sauf CIA*
• Cardiomyopathie hypertrophique obstructive (avec souffle à l’auscultation)
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Source : SPILF, SFC. Prophylaxie de l’endocardite infectieuse Révision de la conférence de consensus de mars 1992 Recommandations 2002

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Date de la source : 01-04-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les conseils diététiques généraux ?
Thème : Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : Un patient en excès de poids nécessite une éducation diététique, des conseils d'activité physique, une approche psychologique et un suivi médical que le médecin généraliste peut assurer dans bon nombre de cas.

Si les objectifs thérapeutiques ne sont pas atteints malgré la prise en charge, au bout de 6 mois à un an le médecin peut faire appel à d'autres professionnels en accord avec le patient, et tout en continuant à le suivre (diététicien ou médecin spécialisé en nutrition, psychologue et/ou psychiatre, professionnels en activités physiques adaptées).

Le médecin du travail peut aussi être une aide et un relais de la prise en charge, en modifiant par exemple, si le besoin s'en faisait sentir, les rythmes ou les horaires de travail (pour certains patients ayant un travail de nuit ou un travail posté).

Il est nécessaire de considérer et de sensibiliser l'entourage proche des patients en excès de poids. Le cas échéant, il peut être intéressant de l'associer à la démarche thérapeutique.
Il est nécessaire de donner les informations dans un style et un langage qui conviennent à la personne et à son entourage
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Source : HAs: Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours. Septembre 2011.
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les conseils thérapeutiques pour les patients avec obsésité?
Thème : Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : ?Etablir avec le patient des objectifs de re?duction ponde?rale re?alistes (avec en moyenne une perte de poids de 1 a? 2 kg/mois), en de?finissant des moyens adapte?s dans le cadre d’un contrat the?rapeutique.
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Source : HAs: Surpoids et obe?site? de l’adulte : prise en charge me?dicale de premier recours. Septembre 2011.
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les conseils thérapeutiques pour les patients en surpoids?
Thème : Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Il est ne?cessaire d’informer le patient des be?ne?fices pour sa sante? a? ne pas prendre de poids (Grade B)

Il est recommande? de lui donner des conseils (voir infra) pour e?viter une prise de poids. (Accord professionnel)

En cas de de?sir de perdre du poids, alerter la personne sur les risques des re?gimes trop restrictifs et de?se?quilibre?s. (Grade B).
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Source : HAs: Surpoids et obe?site? de l’adulte : prise en charge me?dicale de premier recours. Septembre 2011.
Cliquer ici pour visualiser le lien
Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les critères d'appréciation de l'efficacité du traitement?
Thème : Dépression
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Critères d’appréciation :
-intensité des symptômes,
-risque suicidaire
-statut fonctionnel,
-observance,
-effets secondaires,
-comorbidités psychiatriques (y compris l’abus d’alcool ou d’autres drogues),
-comorbidités organiques,
-virage maniaque
L’appréciation de la gravité de ces critères guide les propositions thérapeutiques
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Source : ANAES. Prise en charge d'un épisode dépressif isolé de l'adulte en ambulatoire
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Date de la source : 20-05-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les critères d'efficacité du traitement de fond?
Thème : Migraine
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : Le traitement est jugé efficace lorsqu’il réduit la fréquence des crises d’au moins 50 %. Il est
important de tenir compte également de la diminution de la consommation des traitements
de la crise, de l’intensité et de la durée des crises.
L’évaluation se fait au terme de 3 mois.
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Source : HAs. Prise en charge et thérapeutique de la migraine chez l’adulte et chez l’enfant : aspects cliniques et économiques. 2002.
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Date de la source : 03-02-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les critères d'hospitalisation à temps plein?
Thème : Anorexie mentale
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Critères d'hospitalisation
Outil d'aide à la décision : L’indication d’hospitalisation ne repose pas sur un seul critère, mais sur leur association et leur évolutivité.
L’hospitalisation sous contrainte ne doit être utilisée que lorsque le risque vital est engagé et que des soins consentis sont impossibles.

Critères somatiques d’hospitalisation

Anamnestiques
• Perte de poids rapide : plus de 2 kg/semaine
• Refus de manger : aphagie totale
• Refus de boire
• Lipothymies ou malaises d’allure orthostatique
• Fatigabilité voire épuisement évoqué par le patient

Cliniques
• IMC < 14 kg/m2 au-delà de 17 ans, ou IMC < 13,2 kg/m2 à 15 et 16 ans, ou IMC
< 12,7 kg/m2 à 13 et 14 ans
• Ralentissement idéique et verbal, confusion
• Syndrome occlusif
• Bradycardies extrêmes : pouls < 40/min quel que soit le moment de la journée
• Tachycardie
• Pression artérielle systolique basse (< 80 mmHg)
• PA < 80/50 mmHg, hypotension orthostatique mesurée par une augmentation de la fréquence cardiaque > 20/min ou diminution de la PA > 10-20 mmHg
• Hypothermie < 35,5°C
• Hyperthermie

Paracliniques
• Acétonurie (bandelette urinaire), hypoglycémie < 0,6 g/L
• Troubles hydroélectrolytiques ou métaboliques sévères, en particulier : hypokaliémie, hyponatrémie, hypophosphorémie, hypomagnésémie (seuils non précisés chez l‘enfant et l’adolescent)
• Élévation de la créatinine (> 100 ?mol/L)
• Cytolyse (> 4 x N)
• Leuconeutropénie (< 1 000 /mm3)
• Thrombopénie (< 60 000 /mm3)

Anamnestiques
• Importance et vitesse de l’amaigrissement : perte de 20 % du poids en 3 mois
• Malaises et/ou chutes ou pertes de connaissance
• Vomissements incoercibles
• Échec de la renutrition ambulatoire

Cliniques
• Signes cliniques de déshydratation
• IMC < 14 kg/m2
• Amyotrophie importante avec hypotonie axiale
• Hypothermie < 35 °C
• Hypotension artérielle < 90/60 mmHg
• Fréquence cardiaque :
_ bradycardie sinusale FC < 40/min
_ tachycardie de repos > 60/min si IMC < 13 kg/m2

Paracliniques
• Anomalies de l’ECG en dehors de la fréquence cardiaque
• Hypoglycémie symptomatique < 0,6 g/L ou asymptomatique si < 0,3 g/L
• Cytolyse hépatique > 10 x N
• Hypokaliémie < 3 mEq/L
• Hypophosphorémie < 0,5 mmol/L
• Insuffisance rénale : clairance de la créatinine < 40 mL/min
• Natrémie :
_ < 125 mmol/L (potomanie, risque de convulsions)
_ >150 mmol/L (déshydratation)
• Leucopénie < 1 000 /mm3 (ou neutrophiles < 500 /mm3)

Critères psychiatriques d’hospitalisation
Risque suicidaire
• Tentative de suicide réalisée ou avortée
• Plan suicidaire précis
• Automutilations répétées

Comorbidités
Tout trouble psychiatrique associé dont l’intensité justifie une hospitalisation :
• dépression
• abus de substances
• anxiété
• symptômes psychotiques
• troubles obsessionnels compulsifs

Anorexie mentale
• Idéations obsédantes intrusives et permanentes, incapacité à contrôler les pensées obsédantes
• Renutrition : nécessité d’une renutrition par sonde naso-gastrique, ou autre modalité nutritionnelle non réalisable en ambulatoire
• Activité physique : exercice physique excessif et compulsif (en association avec une autre indication d’hospitalisation)
• Conduites de purge (vomissements, laxatifs, diurétiques) : incapacité à contrôler seul des conduites de purge intenses

Motivation, coopération
• Échec antérieur d’une prise en charge ambulatoire bien conduite
• Patient peu coopérant, ou coopérant uniquement dans un environnement de soins très structuré
• Motivation trop insuffisante, rendant impossible l’adhésion aux soins ambulatoires

Critères environnementaux d’hospitalisation
Disponibilité de l’entourage
• Problèmes familiaux ou absence de famille pour accompagner les soins ambulatoires
• Épuisement familial
Stress environnemental
• Conflits familiaux sévères
• Critiques parentales élevées
• Isolement social sévère
Disponibilité des soins
• Pas de traitement ambulatoire possible par manque de structures (impossibilité du fait
de la distance)
Traitements antérieurs
• Échec des soins ambulatoires (aggravation ou chronicisation)

? Il est recommandé que le patient stabilise le poids atteint au sein du service hospitalier avant sa sortie, afin de diminuer le risque de rechute.

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Source : Association franc?aise pour le de?veloppement des approches spe?cialise?es des troubles du comportement alimentaire (AFDAS-TCA), Fe?de?ration franc?aise de psychiatrie (FFP) Unite? 669 de l’Inserm, dans le cadre d’un partenariat me?thodologique, logistique et financier avec la Haute Autorite? de Sante? (HAS). Anorexie mentale : prise en charge
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Date de la source : 00-06-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les critères d'instauration de traitement par abatacept?
Thème : Polyarthrite rhumatoïde
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : L’abatacept en association au méthotrexate est indiqué dans le traitement des PR certaines,
actives, modérées à sévères, en cas de réponse insuffisante ou d’intolérance à d’autres
traitements de fond, dont au moins un anti-TNFa, et en dehors des contre-indications
(grade A).
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l’expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l’engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d’appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d’intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l’attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d’intérêts, et dotée aujourd’hui d’une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d’indépendance de l’expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d’information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l’indépendance de l’institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d’intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d’intérêt d’un expert ou l’absence d’une ou plusieurs déclarations publiques d’intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l’attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, l’actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l’année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s’agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d’état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l’ensemble des experts et membres des services de l’institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n’est pas remise en cause. Durant la phase d’actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l’ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. Polyarthrite rhumatoïde Prise en charge en phase d’état
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Date de la source : 30-11-2007
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quels sont les critères d'instauration de traitement par anakinra?
Thème : Polyarthrite rhumatoïde
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : L’anakinra en association au méthotrexate est indiqué chez les patients ayant une PR
certaine, active et évolutive après échec d’au moins un traitement de fond et en dehors d’une
contre-indication (grade B).
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l’expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l’engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d’appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d’intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l’attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d’intérêts, et dotée aujourd’hui d’une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d’indépendance de l’expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d’information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l’indépendance de l’institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d’intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d’intérêt d’un expert ou l’absence d’une ou plusieurs déclarations publiques d’intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l’attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, l’actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l’année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s’agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d’état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l’ensemble des experts et membres des services de l’institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n’est pas remise en cause. Durant la phase d’actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l’ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. Polyarthrite rhumatoïde Prise en charge en phase d’état
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Date de la source : 30-11-2007
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quels sont les critères d'institution d'un traitement par anti TNF alpha?
Thème : Polyarthrite rhumatoïde
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Pour instaurer un traitement anti-TNFa dans la PR, le diagnostic doit être certain, la PR doit être active ou évolutive, réfractaire à au moins un traitement de fond classique, et les contreindications doivent être respectées :
· le diagnostic de PR doit être certain, répondant aux critères de l’ACR 1987 et affirmé par un médecin spécialisé en rhumatologie .
· la PR doit être active ou évolutive (grade A). L’activité inflammatoire est affirmée par un médecin spécialisé en rhumatologie et doit être persistante depuis au moins 1 mois. Elle est soit :
 soit « très active » (DAS 28 > 5,1),
 soit « active » (DAS 28 > 3,2) et associée à une corticodépendance. Il n’y a pas de critères unanimement reconnus pour définir une corticodépendance. Il est proposé de la définir comme une impossibilité de diminuer la posologie sous un seuil de 0,1 à 0,15 mg/kg/j d’équivalent prednisone sans réactivation de la maladie .
· la PR doit également comporter des signes objectifs d’activité inflammatoire :
 soit cliniques (synovites),
 soit biologiques (élévation de la VS ou de la CRP) .
· la PR doit être évolutive :
 soit PR active comme défini précédemment,
 soit PR ayant une progression structurale définie par l’apparition ou l’aggravation de lésions radiographiques à 2 examens successifs .
· la PR doit être en échec à au moins un traitement de fond classique :
 la PR doit, dans la majorité des cas, avoir eu un échec ou une réponse insuffisante au méthotrexate maintenu pendant au moins 3 mois à la dose maximale tolérée sans dépasser habituellement 25 mg par semaine .
 en cas d’intolérance ou de contre-indication au méthotrexate, la PR doit avoir eu un échec ou une insuffisance de réponse à un autre traitement de fond classique ayant montré une efficacité structurale (tel que le léflunomide ou la sulfasalazine) maintenu pendant au moins 3 mois à doses maximales tolérées, sans dépasser 20 mg par jour pour le léflunomide et 3 g par jour pour la sulfasalazine.
Dans certains cas, les anti-TNFa peuvent être néanmoins proposés en première intention
chez des patients atteints de PR n’ayant jamais reçu de traitement de fond classique et ayant une maladie très évolutive, avec notamment une atteinte structurale radiographique précoce (grade A).
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l’expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l’engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d’appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d’intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l’attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d’intérêts, et dotée aujourd’hui d’une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d’indépendance de l’expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d’information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l’indépendance de l’institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d’intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d’intérêt d’un expert ou l’absence d’une ou plusieurs déclarations publiques d’intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l’attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, l’actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l’année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s’agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d’état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l’ensemble des experts et membres des services de l’institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n’est pas remise en cause. Durant la phase d’actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l’ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. Polyarthrite rhumatoïde Prise en charge en phase d’état
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Date de la source : 30-11-2007
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quels sont les critères d'un épisode dépressif majeur?
Thème : Dépression
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic positif
Outil d'aide à la décision : Critères d’un épisode dépressif majeur, DSM-IV-TR
A. Au moins cinq des symptômes suivants doivent avoir été présents pendant une même période d’une durée de deux semaines et avoir représenté un changement par rapport au fonctionnement antérieur . au moins un des symptômes est soit (1) une humeur dépressive, soit (2) une perte d’intérêt ou de plaisir.
N.B. : Ne pas inclure des symptômes qui sont manifestement imputables à une affection médicale générale, à des idées délirantes ou à des hallucinations non congruentes à l’humeur.
(1) Humeur dépressive présente pratiquement toute la journée, presque tous les jours, signalée par le sujet (p. ex., pleure). N.B : Éventuellement irritabilité chez l’enfant et l’adolescent.
(2) Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités, pratiquement toute la journée, presque tous les jours (signalée par le sujet ou observée par les autres).
(3) Perte ou gain de poids significatif en l’absence de régime (p. ex., modification du poids corporel en un mois excédant 5 %), ou diminution ou augmentation de l’appétit presque tous les jours. N.B. : Chez l’enfant, prendre en compte l’absence de l’augmentation de poids attendue.
(4) Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours.
(5) Agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours (constaté par les autres, non limité à un sentiment subjectif de fébrilité ou de ralentissement intérieur).
(6) Fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours.
(7) Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirante) presque tous les jours (pas seulement se faire grief ou se sentir coupable d’être malade).
(8) Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision presque tous les jours (signalée par le sujet ou observée par les autres).
(9) Pensées de mort récurrentes (pas seulement une peur de mourir), idées suicidaires récurrentes sans plan précis ou tentative de suicide ou plan précis pour se suicider.
B. Les symptômes ne répondent pas aux critères d’épisode mixte.
C. Les symptômes induisent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
D. Les symptômes ne sont pas imputables aux effets physiologiques directs d’une substance (p. ex., une substance donnant lieu à abus, un médicament) ou d’une affection médicale générale (p. ex., hypothyroïdie).
E. Les symptômes ne sont pas mieux expliqués par un deuil, c’est-à-dire après la mort d’un être cher, les symptômes persistent pendant plus de deux mois ou s’accompagnent d’une altération marquée du fonctionnement, de préoccupations morbides, de dévalorisation, d’idées suicidaires, de symptômes psychotiques ou d’un ralentissement psychomoteur.
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Source : HAs. Diagnostic et prise en charge de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les critères de choix de la classe thérapeutique?
Thème : Confusion aiguë chez la personne âgée : prise en charge initiale de l'agitation
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : Le choix de la classe thérapeutique est orienté en fonction des symptômes de confusion qui nécessitent une intervention médicamenteuse. Il est recommandé d’utiliser en cas d’agitation sévère :
- avec une anxiété prédominante : une benzodiazépine ayant un pic d’action rapide et une demi-vie courte .
- avec des troubles productifs (hallucinations, délire) : un neuroleptique le plus adapté au profil du patient. ?On ne dispose pas non plus de données dans la littérature concernant le méprobamate en cas de confusion aiguë de la personne âgée. En l’absence de données issues d’essais cliniques chez la personne âgée, le méprobamate doit être utilisé avec précaution dans cette population. De ce fait, il n’est pas recommandé en première intention. Selon le RCP, il peut être utilisé sous sa forme injectable dans les états aigus d’anxiété ou d’agitation, en deuxième intention, pour une durée la plus courte possible (de 1 à 3 j) et en diminuant la posologie chez les sujets âgés.

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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles /
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Date de la source : 00-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les critères des mises en place d'un traitement de fond?
Thème : Migraine
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de mettre en place un traitement de fond :
• en fonction de la fréquence, de l’intensité des crises, mais aussi du handicap familial,
social et professionnel généré par les crises .
• dès que le patient consomme, depuis 3 mois, 6 à 8 prises de traitement de crise par mois
et cela même en cas d’efficacité, afin d’éviter l’abus médicamenteux par une sur-
utilisation d’antimigraineux de crise (non spécifiques et/ou spécifiques).
L’instauration d’un traitement de fond doit s’associer à une démarche d’éducation du patient
à qui il faut expliquer que le traitement de fond ne supprime pas les crises mais réduit leur
fréquence et leur intensité. La tenue d’un agenda des crises permet de mieux apprécier
l’efficacité du traitement de fond.
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Source : HAs. Prise en charge et thérapeutique de la migraine chez l’adulte et chez l’enfant : aspects cliniques et économiques. 2002.
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Date de la source : 03-02-2003
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les critères diagnostiques d'une CCQ?
Thème : Céphalées Chroniques Quotidiennes
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic positif
Outil d'aide à la décision : La céphalée doit :
· être présente plus de 15 jours par mois .
· évoluer depuis plus de 3 mois .
· avoir une durée quotidienne supérieure à 4 heures sans traitement.
Lors de la première consultation, il est recommandé de demander au patient de tenir un agenda de ses céphalées précisant leur date de survenue, leur durée et les médicaments utilisés. Cet agenda, rapporté lors de la consultation suivante, permet de confirmer le diagnostic de CCQ. (pour l’agenda: voir lien)
Trois tableaux cliniques différents sont possibles :
· les céphalées ont les caractéristiques sémiologiques de la migraine
· les céphalées ont les caractéristiques sémiologiques de céphalées de tension
· il existe un fond céphalalgique permanent auquel s’ajoutent des crises d’allure migraineuse.
Ces 3 tableaux cliniques peuvent être ou non associés à un abus médicamenteux.
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Source : CCQ (Céphalées chroniques quotidiennes) : Diagnostic, Rôle de l’abus médicamenteux, Prise en
charge. 2004.
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Date de la source : 01-09-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les critères diagnostiques de l'anorexie mentale ?
Thème : Anorexie mentale
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : Il est possible d’utiliser l’une des seux classifications (CIM 10 ou DSM IV).

Crite?res CIM-10 de l’anorexie mentale F50.0
Le diagnostic repose sur la pre?sence de chacun des e?le?ments suivants :

A.- Poids corporel infe?rieur a? la normale de 15 % (perte de poids ou poids normal jamais atteint) ou index de masse corporelle de Quetelet infe?rieur ou e?gal a? 17,5). Chez les patients pre?pube?res, prise de poids infe?rieure a? celle qui est escompte?e pendant la pe?riode de croissance.
B.- La perte de poids est provoque?e par le sujet par le biais d’un e?vitement des « aliments qui font grossir », fre?quemment associe? a? au moins une des manifestations suivantes : des vomissements provoque?s, l’utilisation de laxatifs, une pratique excessive d’exercices physiques, l’utilisation de « coupe-faim » ou de diure?tiques.
C.- Une psychopathologie spe?cifique consistant en une perturbation de l’image du corps associe?e a? l’intrusion d’une ide?e surinvestie : la peur de grossir. Le sujet s’impose une limite de poids infe?rieure a? la normale, a? ne pas de?passer.
D.- Pre?sence d’un trouble endocrinien diffus de l’axe hypothalamo-hypophyso-gonadique avec ame?norrhe?e chez la femme (des saignements vaginaux peuvent toutefois persister sous the?rapie hormonale substitutive, le plus souvent dans un but contraceptif), perte d’inte?re?t sexuel et impuissance chez l’homme. Le trouble peut s’accompagner d’un taux e?leve? d’hormone de croissance ou de cortisol, de modifications du me?tabolisme pe?riphe?rique de l’hormone thyroi?dienne et d’anomalies de la se?cre?tion d’insuline.
E.- Quand le trouble de?bute avant la puberte?, les manifestations de cette dernie?re sont retarde?es ou stoppe?es (arre?t de la croissance . chez les filles, absence de de?veloppement des seins et ame?norrhe?e primaire . chez les garc?ons, absence de de?veloppement des organes ge?nitaux). Apre?s la gue?rison, la puberte? se de?roule souvent normalement . les re?gles n’apparaissent toutefois que tardivement.
Diagnostic diffe?rentiel : le trouble peut s’accompagner de sympto?mes de?pressifs ou obsessionnels, ainsi que de traits de personnalite? faisant e?voquer un trouble de la personnalite? . dans ce cas, il est parfois difficile de de?cider s‘il convient de porter un ou plusieurs diagnostics. On doit exclure toutes les maladies somatiques pouvant e?tre a? l’origine d’une perte de poids chez le sujet jeune, en particulier une maladie chronique invalidante, une tumeur ce?re?brale et certaines maladies intestinales comme la maladie de Crohn et les syndromes de malabsorption.

Crite?res DSM-IV-TR de l’anorexie mentale Le diagnostic repose sur la pre?sence de chacun des e?le?ments suivants :
A.- Refus de maintenir le poids corporel au niveau ou au-dessus d’un poids minimum normal pour l’a?ge et pour la taille (p. ex., perte de poids conduisant au maintien du poids a? moins de 85 % du poids attendu, ou incapacite? a? prendre du poids pendant la pe?riode de croissance conduisant a? un poids infe?rieur a? 85 % du poids attendu).
B.- Peur intense de prendre du poids ou de devenir gros, alors que le poids est infe?rieur a? la normale.
C.- Alte?ration de la perception du poids ou de la forme de son propre corps, influence excessive du poids ou de la forme corporelle sur l’estime de soi, ou de?ni de la gravite? de la maigreur.
D.- Chez les femmes post-pube?res, ame?norrhe?e c.-a?-d. absence d’au moins trois cycles menstruels conse?cutifs (une femme est conside?re?e comme ame?norrhe?ique si les re?gles ne surviennent qu’apre?s administration d’hormones, par exemple œstroge?nes).
Type restrictif (restricting type) : pendant l’e?pisode actuel d’anorexie mentale, le sujet n’a pas, de manie?re re?gulie?re, pre?sente? de crises de boulimie ni recouru aux vomissements provoque?s ou a? la prise de purgatifs (c.-a?-d. laxatifs, diure?tiques, lavements).
Type avec crises de boulimie/vomissements ou prise de purgatifs (binge-eating/purging type) : pendant l’e?pisode actuel d’anorexie mentale, le sujet a, de manie?re re?gulie?re, pre?sente? des crises de boulimie et/ou recouru aux vomissements provoque?s ou a? la prise de purgatifs (c.-a?-d. laxatifs, diure?tiques, lavements).
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Source : Association franc?aise pour le de?veloppement des approches spe?cialise?es des troubles du comportement alimentaire (AFDAS-TCA), Fe?de?ration franc?aise de psychiatrie (FFP) Unite? 669 de l’Inserm, dans le cadre d’un partenariat me?thodologique, logistique et financier avec la Haute Autorite? de Sante? (HAS). Anorexie mentale : prise en charge
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Date de la source : 00-06-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les critères diagnostiques de la démence d'alzheimer?
Thème : Alzheimer (diagnostic et prise en charge)
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic positif
Outil d'aide à la décision : Critères diagnostiques de la démence de type Alzheimer, DSM-IV-TR
A. Apparition de déficits cognitifs multiples, comme en témoignent à la fois :
1. une altération de la mémoire (altération de la capacité à apprendre des informations nouvelles ou à se rappeler les informations apprises antérieurement) .
2. une (ou plusieurs) des perturbations cognitives suivantes :
a. aphasie (perturbation du langage)
b. apraxie (altération de la capacité à réaliser une activité motrice malgré des fonctions motrices intactes)
c. agnosie (impossibilité de reconnaître ou d’identifier des objets malgré des fonctions sensorielles intactes)
d. perturbation des fonctions exécutives (faire des projets, organiser, ordonner dans le temps, avoir une pensée abstraite).
B. Les déficits cognitifs des critères A1 et A2 sont tous les deux à l’origine d’une altération significative du fonctionnement social ou professionnel et représentent un déclin significatif par rapport au niveau de fonctionnement antérieur.
C. L’évolution est caractérisée par un début progressif et un déclin cognitif continu.
D. Les déficits cognitifs des critères A1 et A2 ne sont pas dus :
1. à d’autres affections du système nerveux central qui peuvent entraîner des déficits progressifs de la mémoire et du fonctionnement cognitif (par exemple : maladie cérébro-vasculaire, maladie de Parkinson, maladie de Huntington, hématome sous-dural, hydrocéphalie à pression normale, tumeur cérébrale) .
2. à des affections générales pouvant entraîner une démence (par exemple : hypothyroïdie, carence en vitamine B12 ou en folates, pellagre, hypercalcémie, neurosyphilis, infection par le VIH) .
3. à des affections induites par une substance.
E. Les déficits ne surviennent pas de façon exclusive au cours de l’évolution d’un syndrome confusionnel.
F. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble de l’Axe I (par exemple : trouble dépressif majeur, schizophrénie).
Codification fondée sur la présence ou l’absence d’une perturbation cliniquement significative du comportement :
Sans perturbation du comportement : si les troubles cognitifs ne s’accompagnent d’aucune perturbation cliniquement significative du comportement.
Avec perturbation du comportement : si les troubles cognitifs s’accompagnent d’une perturbation cliniquement significative (par exemple : errance, agitation) du comportement.
Préciser le sous-type :
À début précoce : si le début se situe à 65 ans ou avant.
À début tardif : si le début se situe après 65 ans.
Complément : La Haute Autorité de Santé retire la recommandation de bonne pratique Diagnostic et prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées (communiqué de la HAs en date du 20 octobre 2011)
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Source : HAs. Diagnostic et prise en charge de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quels sont les critères diagnostiques selon les lésions observées ? Chez un enfant de moins de 1 an, après élimination des diagnostics différentiels ?
Thème : Syndrome du bébé secoué
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : Le diagnostic de traumatisme crânien infligé par secouement est hautement probable, voire certain, si :
- hémorragies intracrâniennes extra-axiales (HSD, hémorragies sous-arachnoïdiennes) plurifocales,
- ET HR profuses ou éclaboussant la rétine jusqu'à la périphérie,
- ET histoire clinique absente, fluctuante ou incompatible avec les lésions cliniques ou l'âge de l'enfant. La coexistence de ces trois éléments diagnostiques, tels qu'ils sont décrits, fait porter le diagnostic de traumatisme crânien infligé, vraisemblablement par secousses.
Association possible avec :
- des lésions cérébrales hypoxiques .
- des lésions cervicales (hématome intracanalaire, lésions médullaires, lésions de la jonction occipito-vertébrale ou cervico-dorsale) .
- la description d'un secouement violent par une personne qui y a assisté.

Le diagnostic de traumatisme crânien infligé par secouement est probable si :
- hémorragies intracrâniennes extra-axiales plurifocales, avec ou sans HR de tous les types,
- OU BIEN hémorragie extra-axiale unifocale avec HR de type 2 ou 3,
- ET histoire clinique absente, fluctuante, ou incompatible avec les lésions constatées ou avec l'âge de l'enfant.
- En cas d'HSD unifocal et d'HR limitées au pôle postérieur (type 1), avec une histoire clinique absente, fluctuante, ou incompatible avec les lésions constatées ou avec l'âge de l'enfant, il n'y a pas de consensus au sein de la commission d'audition pour déterminer si le diagnostic de secouement doit être considéré comme probable ou comme possible.

Le diagnostic de traumatisme crânien infligé par secouement est possible si :
* HSD unifocal, o ET histoire clinique absente, fluctuante, ou incompatible avec les lésions constatées ou avec l'âge de l'enfant.
- Le diagnostic de secouement peut être écarté si
- HSDunifocal,avecéventuellementfracturelinéaireetecchymoseenregard,
- ET histoire clinique constante, compatible avec les lésions et avec l'âge de l'enfant, et décrivant un traumatisme crânien accidentel violent.
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Source : SOFMER. Audition publique. Syndrome du bébé secoué. Audition piblique. Recmmandations de la commission d'audition.
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les critères indiquant un contrôle de l'asthme?
Thème : Asthme enfant
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Le groupe de travail propose de retenir comme critères de contrôle total :
- l’absence de symptôme diurne et nocturne .
- l’absence de recours aux bronchodilatateurs de courte durée d’action .
- une activité physique normale .
- pas d’absentéisme (de la crèche ou du travail pour les parents) .
- l’absence de recours aux soins pour asthme.

Cependant en tenant compte de la variabilité saisonnière de l’asthme de l’enfant et du nourrisson, le groupe de travail propose, en accord avec le NHLBI9, d’accepter dans les critères de bon contrôle la survenue d’une exacerbation dans l’année.
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Source : HAs, SP²F. Asthme de l’enfant de moins de 36 mois : diagnostic, prise en charge et traitement en
dehors des épisodes aigus
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Date de la source : 25-05-2009
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quels sont les critères médicaux permettant, chez un enfant de moins de 1 an, de poser le diagnostic de traumatisme crânien infligé et plus précisément de secouement, les diagnostics différentiels ayant été écartés?
Thème : Syndrome du bébé secoué
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic différentiel
Outil d'aide à la décision : ? Conduite à tenir selon la situation clinique
• Enfant décédé : l’autopsie (elle requiert le consentement des parents) est recommandée devant toute mort inattendue. A fortiori en cas de suspicion de traumatisme crânien infligé : faire un signalement au procureur de la République qui peut ordonner une autopsie médico-légale.
• Détresse neurologique aiguë inaugurale : scanner cérébral en urgence à la recherche d’hémorragies intracrâniennes????recherche des autres signes.
• Signes orientant vers une atteinte neurologique ou certains signes non spécifiques (vomissements, troubles respiratoires, pâleur, bébé douloureux) :
- palpation de la fontanelle et mesure du périmètre crânien .
- noter une association de signes .
- rechercher d’autres signes de maltraitance .
- description éventuelle d’un geste de secouement. ?L’essentiel est d’évoquer un secouement et de faire un bilan complet, dont un scanner cérébral et un examen du fond d’œil.
?Devant toute suspicion de secouement, le médecin doit faire part aux parents de son inquiétude sur l’état de l’enfant et de la nécessité absolue d’hospitaliser l’enfant.
?éventuellement trois quarts, pour voir les côtes, le rachis dorsal et lombaire haut . face et profil du bassin, permettant de voir le rachis lombaire moyen, radiographies de profil du rachis lombo-sacré, radiographies de face et de profil du rachis cervical, radiographies du crâne de face et de profil et autres incidences si nécessaire) et de tous les segments de membres. ?
Ont une grande valeur diagnostique :
• une histoire incohérente, absente ou non compatible avec les lésions constatées et l’âge de l’enfant .
• des HSD plurifocaux, en particulier au niveau de la faux du cerveau ou de la fosse postérieure .
• des HR profuses ou éclaboussant la rétine jusqu’à la périphérie, avec hémorragies en dôme ou en placard, ou à un pli rétinien périmaculaire.

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Source : SOFMER. Audition publique. Syndrome du bébé secoué. Audition piblique. Recmmandations de la commission d’audition.
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les critères orientant vers un démence à corps de Lewy?
Thème : Alzheimer (diagnostic et prise en charge)
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic différentiel
Outil d'aide à la décision : Proposition de traduction pour les critères révisés pour le diagnostic clinique de la démence à corps de Lewy (DCL)
1. Manifestation centrale (essentielle pour le diagnostic d’une probable ou possible DCL)
· Déclin cognitif progressif dont la sévérité entraîne un retentissement sur l’autonomie et les relations sociales ou professionnelles.
· Une altération mnésique, au premier plan ou persistante, n’est pas nécessairement présente pendant les stades précoces, mais devient habituellement patente avec l’évolution.
· Des déficits observés aux tests d’attention et des fonctions exécutives et l’atteinte des capacités visuo-spatiales peuvent être au premier plan.
2. Signes cardinaux (deux signes sont suffisants pour le diagnostic d’une DCL probable, un pour une DCL possible)
· Fluctuations cognitives avec des variations prononcées de l’attention et de la vigilance
· Hallucinations visuelles récurrentes typiquement bien détaillées et construites
· Caractéristiques motrices spontanées d’un syndrome parkinsonien.
3. Manifestations évoquant une DCL (la présence d’au moins une de ces manifestations en plus d’au moins un signe cardinal est suffisante pour le diagnostic de DCL probable, et en l’absence de signe cardinal pour le diagnostic de DCL possible
· Troubles du sommeil paradoxal (qui peuvent précéder la démence de plusieurs années)
· Hypersensibilité aux neuroleptiques
· Anomalie (réduction) de fixation du transporteur de dopamine dans le striatum en tomographie d’émission monophotonique ou du MIBG (Méta-iodo-benzyl-guanidine) en scintigraphie myocardique.
4. Symptômes en faveur d’une DCL (souvent présents mais manquant de spécificité)
· Chutes répétées et syncopes
· Pertes de connaissance brèves et inexpliquées
· Dysautonomie sévère pouvant survenir tôt dans la maladie telle qu’une hypotension orthostatique, une incontinence urinaire, etc.
· Hallucinations autres que visuelles
· Idées délirantes systématisées
· Dépression
· Préservation relative des structures temporales internes à l’IRM ou au scanner
· Diminution de fixation généralisée du traceur de perfusion en TEMP ou TEP avec réduction de l’activité occipitale
· Ondes lentes sur l’EEG avec activité pointue transitoire dans les régions temporales
5. Le diagnostic de DCL est moins probable en présence :
· d’une maladie cérébro-vasculaire se manifestant par des signes neurologiques focaux ou sur l’imagerie cérébrale
· d’une affection physique ou de toute autre affection cérébrale suffisante pour expliquer en partie ou en totalité le tableau clinique.
Complément : La Haute Autorité de Santé retire la recommandation de bonne pratique Diagnostic et prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées (communiqué de la HAs en date du 20 octobre 2011.
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Source : HAs. Diagnostic et prise en charge de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quels sont les critères orientant vers un démence vasculaire?
Thème : Alzheimer (diagnostic et prise en charge)
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic différentiel
Outil d'aide à la décision : Critères de démence vasculaire, DSM-IV-TR
A. Apparition de déficits cognitifs multiples, comme en témoignent à la fois :
(1) une altération de la mémoire (altération de la capacité à apprendre des informations nouvelles ou à se rappeler les informations apprises antérieurement) .
(2) une (ou plusieurs) des perturbations cognitives suivantes :
a. aphasie (perturbation du langage)
b. apraxie (altération de la capacité à réaliser une activité motrice malgré des fonctions motrices intactes)
c. agnosie (impossibilité de reconnaître ou d’identifier des objets malgré des fonctions sensorielles intactes)
d. perturbation des fonctions exécutives (faire des projets, organiser, ordonner dans le temps, avoir une pensée abstraite).
B. Les déficits cognitifs des critères A1 et A2 sont tous les deux à l’origine d’une altération significative du fonctionnement social ou professionnel et représentent un déclin significatif par rapport au niveau de fonctionnement social ou professionnel antérieur.
C. Signes et symptômes neurologiques en foyer (p. ex., exagération des réflexes ostéo-tendineux, réflexe cutané plantaire en extension, paralysie pseudo-bulbaire, troubles de la marche, faiblesse d’une extrémité) ou mise en évidence d’après les examens complémentaires d’une maladie cérébro-vasculaire (p. ex., infarctus multiples dans le cortex et la substance blanche sous-corticale) jugée liée étiologiquement à la perturbation.
D. Les déficits ne surviennent pas exclusivement au cours de l’évolution d’un syndrome confusionnel.
Codification fondée sur les caractéristiques prédominantes :
Avec syndrome confusionnel : si un syndrome confusionnel est surajouté à la démence.
Avec idées délirantes : si les idées délirantes sont la caractéristique prédominante.
Avec humeur dépressive : si l’humeur dépressive (notamment des tableaux cliniques comportant les critères symptomatiques d’un épisode dépressif majeur) est la caractéristique prédominante, on ne fait pas un diagnostic séparé de troubles de l’humeur dus à une affection médicale générale.
Non compliquée : ce sous-type est utilisé si aucun des symptômes ou syndromes ci-dessus ne prédomine dans le tableau actuel.
Spécifier si : (peut s’appliquer à n’importe lequel des sous-types cités ci-dessus).
Avec perturbation du comportement : s’il existe une perturbation du comportement cliniquement significative (p. ex. errance)
Complément : La Haute Autorité de Santé retire la recommandation de bonne pratique Diagnostic et prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées (communiqué de la HAs en date du 20 octobre 2011.
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Source : HAs. Diagnostic et prise en charge de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quels sont les critères permettant d'orienter la réponse?
Thème : Modalités de prise en charge d'un appel de demande de soins non programmés dans le cadre de la régulation médicale
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Les critères permettant d’orienter la réponse.
• Le choix de la réponse à un appel s’appuie sur les critères médicaux identifiés au cours de l’échange avec l’appelant, en cas de doute la réponse est adaptée au niveau potentiellement le plus grave.
• Le critère économique (solvabilité ou coût de l’opération) ne constitue pas un facteur limitant la prise en charge.

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Source : HAs. Modalités de prise en charge d’un appel de demande de soins non programmés dans le cadre de la régulation médicale
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Date de la source : 00-03-2011

Titre : Quels sont les dépistage obligatoires ?
Thème : Grossesse
Chapitre : Dépistage Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Rubéole
En l’absence de résultats écrits faisant considérer l’immunité comme acquise, la sérologie est proposée de façon mensuelle jusqu’à 18 SA.
La recherche d’IgM est demandée en cas de notion de contage, de signes cliniques ou échographiques ou si les taux d’IgG sont très élevés.
La vaccination proposée juste après la naissance, en cas d’absence d’immunité, offre une protection lors de futures grossesses. Elle doit être associée à une contraception.
Syphilis
La détection de la syphilis doit être prescrite au début de la grossesse car le traitement de la syphilis est bénéfique à la mère et au foetus (grade B).
Toxoplasmose
En l’absence de résultats écrits faisant considérer l’immunité comme acquise, la surveillance sérologique mensuelle est systématique durant la grossesse et dans les jours qui suivent l’accouchement. Pour l’information à délivrer sur les mesures préventives, se reporter au chapitre sur les risques infectieux alimentaires.
Hépatite virale B
La recherche de l’antigène HBs doit être proposée à la consultation prénatale du 6e mois afin que des mesures efficaces puissent être prises après l’accouchement pour diminuer le risque de transmission de la mère à l’enfant (grade A).
La vaccination de l’entourage, si séronégatif, permet de diminuer le risque de transmission.
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Source : HAs. Comment mieux informer les femmes enceintes ?
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Date de la source : 02-05-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les diagnostics diférentiels?
Thème : Asthme enfant
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic différentiel
Outil d'aide à la décision : · Obstruction des voies aériennes proximales
- Dynamique :
o dyskinésie (malacie) trachéale
o dyskinésie (malacie) bronchique
- Mécanique :
o corps étranger inhalé
o anomalie des arcs aortiques
o kyste bronchogénique
o sténose trachéale
o sténose bronchique
o tumeur
o adénopathie
o granulome (tuberculose, mycobactérie atypique, corps étranger)
o compression par une cavité cardiaque dilatée
· Obstruction des petites voies aériennes
- Mucoviscidose
- Dysplasie bronchopulmonaire
- Dyskinésie ciliaire primitive
- Séquelle grave de virose (bronchiolite oblitérante)
· Pathologie d’aspiration
- Reflux gastro-oesophagien
- Fistule oesotrachéale
- Troubles de déglutition
· Cardiopathie congénitale
- Shunt gauche droit
- Cardiomégalie
· Pneumopathies répétées en contexte d’immunodépression
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Source : HAs, SP²F. Asthme de l’enfant de moins de 36 mois : diagnostic, prise en charge et traitement en
dehors des épisodes aigus
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Date de la source : 25-05-2009
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : quels sont les diagnostics différentiels du secouement?
Thème : Syndrome du bébé secoué
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic différentiel
Outil d'aide à la décision : Le diagnostic différentiel principal est le traumatisme crânien accidentel.

Des diagnostics médicaux, plus rares, doivent également être éliminés :
• troubles de l’hémostase congénitaux ou acquis (thrombopénies) .
• malformations artério-veineuses cérébrales, exceptionnelles avant 1 an .
• maladies métaboliques (très rares) :
- acidurie glutarique : diagnostic par chromatographie des acides organiques urinaires,
- maladie de Menkes : diagnostic par dosage du cuivre sérique et de la céruléoplasmine .
• l’ostéogenèse imparfaite est parfois citée comme diagnostic différentiel, mais le tableau d’ensemble est très différent et il n’est pas établi de lien de cause à effet avec la présence d’HSD.

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Source : SOFMER. Audition publique. Syndrome du bébé secoué. Audition piblique. Recmmandations de la commission d’audition.
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les différents stades d'une escarre?
Thème : Escarre
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Stade I : Le premier stade est une altération observable d’une peau intacte, liée à la pression et se manifestant par une modification d'une ou de plusieurs des caractéristiques suivantes en comparaison avec la zone corporelle adjacente ou controlatérale : température de la peau (chaleur ou froideur), consistance du tissu (ferme ou molle) et/ou sensibilité (douleur, démangeaisons). Chez les personnes à la peau claire, l’escarre apparaît comme une rougeur persistante localisée, alors que chez les personnes à la peau pigmentée, l’escarre peut être d’une teinte rouge, bleue ou violacée persistante.
Stade II : Perte d’une partie de l’épaisseur de la peau. cette perte touche l'épiderme, le derme ou les deux. L’escarre est superficielle et se présente cliniquement comme une abrasion, une phlyctène ou une ulcération peu profonde.
Stade III : Perte de toute l’épaisseur de la peau avec altération ou nécrose du tissu souscutané
. celle-ci peut s’étendre jusqu'au fascia, mais pas au-delà. L’escarre se présente cliniquement comme une ulcération profonde avec ou sans envahissement des tissus environnants.
Stade IV : Perte de toute l’épaisseur de la peau avec destruction importante des tissus, ou
atteinte des muscles, des os, ou des structures de soutien (par exemple des tendons, des articulations). Un envahissement et des fistules peuvent être associés au stade IV de l’escarre
Complément : .
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Source : ANAES. Prévention et traitement des escarres de l’adulte et du sujet âgé
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Date de la source : 01-11-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les différents stades de l'hémochromatose?
Thème : Hémochromatose
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic positif
Outil d'aide à la décision : Le stade 0 est caractérisé par une absence de toute expression phénotypique c’està-dire CS-Tf < 45 % et ferritinémie normale. Ce stade correspond à une phase asymptomatique (au sens de symptôme clinique ou biologique).
Le stade 1 est caractérisé par une augmentation (> 45 %) du coefficient de saturation de la transferrine (CS-Tf) sans élévation de la ferritinémie au-delà de la normale (< 300 ?g/l chez l’homme et < 200 ?g/l chez la femme). Ce stade correspond à une phase préclinique.
Le stade 2 est caractérisé par une augmentation conjointe du CS-Tf (> 45 %) et de la ferritinémie (> 300 ?g/l chez l’homme et > 200 ?g/l chez la femme) sans expression clinique ou biologique d’atteinte viscérale ou métabolique. Ce stade correspond également à une phase préclinique.
Le stade 3 est caractérisé par une augmentation conjointe du CS-Tf (> 45 %) et de la
ferritinémie (> 300 ?g/l chez l’homme et > 200 ?g/l chez la femme) avec une expression clinique qui correspond à une morbidité pouvant affecter la qualité de vie (asthénie, impuissance, signes ostéo-articulaires, diabète, hépatopathie débutante, troubles du rythme cardiaque, mélanodermie).
Le stade 4 est caractérisé par une augmentation conjointe du CS-Tf (> 45 %) et de la ferritinémie (> 300 ?g/l chez l’homme et > 200 ?g/l chez la femme) avec une expression clinique qui correspond à des symptômes compromettant le pronostic vital (cirrhose, carcinome hépato-cellulaire, diabète requérant de l’insuline, insuffisance cardiaque diastolique).

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Source : HAs. Prise en charge de l’hémochromatose liée au gène HFE (hémochromatose de type 1)
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quels sont les différents types de dermographisme?
Thème : Urticaire
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Type de dermographisme Délai d’apparition Durée des lésions
Immédiat 2-5 minutes 30 minutes
Intermédiaire 30 minutes à 2 heures 3 à 9 heures
Retardé 4 à 6 heures 24 à 48 heures
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Source : ANAES, SFD. Prise en charge de l’urticaire chronique
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Date de la source : 01-01-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les différents types de mélanome?
Thème : Mélanome
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Diagnostic différentiel
Outil d'aide à la décision :  Le mélanome à extension superficielle (SSM) : tache de contour irrégulier polycyclique, de couleur inhomogène polychrome (noir, marron, rouge, achromique), non palpable ou palpable selon sa phase d’évolution. Croissance lente (mois à années) 70-80 % des mélanomes.
 Le mélanome nodulaire (MN) : nodule de couleur noire (parfois achromique), ferme, arrondi, pouvant s’ulcérer, se recouvrir d’une croûte, suinter ou saigner. Croissance rapide (semaines à mois) 4-18 % des mélanomes.
 Le mélanome de Dubreuilh : tache pigmentée, inhomogène, allant du noir au marron foncé, observée sur les zones photo-exposées chez le sujet âgé (visage principalement).
 Le mélanome acral-lentigineux : observé sur les paumes ou plantes (tache brune ou noire au contour irrégulier), les ongles (bande mélanique > 6 mm de large, pigmentation irrégulière), les zones cutanées non exposées au soleil.
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Source : HAs. Stratégie de diagnostic précoce du mélanome
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Date de la source : 23-11-2006
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les effets indésirables du traitement attendus?
Thème : Hépatite C
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : 2.1. Effets indésirables des interférons
¨ Certains effets indésirables, quoique compatibles avec la poursuite du traitement, sont fréquents et altèrent la qualité de vie : syndrome pseudo-grippal (fièvre, frissons, céphalées, courbatures, etc.), fatigue, anorexie, perte de poids, diarrhée, rashs cutanés, alopécie, inflammation au point d’injection. Le syndrome pseudo-grippal peut être prévenu par une prise de paracétamol contemporaine de l’injection (sans dépasser 3 g par jour) ou, en cas d’inefficacité, de dextropropoxyphène ou d’ibuprofène (en l’absence de cirrhose pour ce dernier).
¨ Les effets secondaires psychiatriques sont parmi les plus graves. Ils peuvent aller d'une
irritabilité ou d'une instabilité de l'humeur à un syndrome dépressif sévère (1/3 des patients).
La poursuite du traitement associée à la prescription d'antidépresseur doit être discutée au cas par cas après avis spécialisé, en fonction des symptômes psychiatriques, de la sévérité del'atteinte hépatique et des facteurs prédictifs de réponse au traitement antiviral.
¨ Les complications thyroïdiennes à type d'hyper ou d'hypothyroïdie sont fréquentes,
nécessitant un dosage de la TSH tous les 3 mois en règle générale, et 1 fois par mois en cas
d’anomalies préexistantes.
¨ Les effets indésirables hématologiques, neutropénie et thrombopénie, peuve nt survenir très
rapidement après le début du traitement. Ils sont plus marqués avec l’IFN PEG qu’avec l’IFN
standard. La stabilisation du nombre des plaquettes est souvent rapide, mais la neutropénie
peut s'accentuer tout au long du traitement. La survenue de complications hématologiques est
plus fréquente chez les patients ayant une neutropénie ou une thrombopénie préexistante,
notamment en cas de cirrhose. Ces effets indésirables nécessitent une surveillance de
l’hémogramme, 2 fois le 1er mois, puis 1 fo is par mois pendant toute la durée du traitement.
Des études complémentaires sont nécessaires afin d’évaluer l’intérêt des facteurs de
croissance hématopoïétiques pour pallier ces effets indésirables.
¨ Des complications plus rares peuvent être observées : pneumopathie interstitielle,
anomalies rétiniennes, atteintes dermatologiques (prurit, sécheresse cutanée ou aggravation
d'un psoriasis).
¨ Les IFN sont contre-indiqués en cas de grossesse.
2.2. Effets secondaires de la ribavirine
La principale complication de la ribavirine est la survenue d'une anémie hémolytique qui
justifie une surveillance régulière de l’hémogramme, à la même fréquence que pour les IFN.
Une diminution de la posologie doit être envisagée en cas d’anémie sévère. Des études
complémentaires sont nécessaires pour évaluer l’intérêt de l’érythropoïétine dans cette
indication.
La ribavirine est également responsable de nausées, de sécheresse cutanée, de prurit, de toux et d’hyperuricémie. Elle est formellement contre-indiquée chez la femme enceinte en raison de son pouvoir tératogène. Une contraception des 2 partenaires est indispensable pendant le traitement. La contraception doit être poursuivie pendant 4 mois après arrêt de la ribavirine en cas de traitement chez une femme et 7 mois chez un homme. Une surveillance mensuelle des b-HCG et trimestrielle de la créatininémie et de l’uricémie est recommandée.
2.3. Cas particulier des sujets co-infectés par le VIH et traités par ddI ou d4T
Il convient d’assurer une surveillance accrue clinique (poids, lipodystrophie) et biologique
(hémogramme, transaminases, lipase, créatine phosphokinase). Toute anomalie significative
faisant suspecter une cytopathie mitochondriale (potentiellement responsable d’acidose
lactique gravissime) doit conduire à un dosage de la lactatémie et à une modification
éventuelle du traitement antirétroviral. Ce risque semble plus élevé en cas de cirrhose.
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Source : ANAES, AFEF, SNFGE, SPILF, SNFMI, FNPRRH. Traitement de l’hépatite C
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Date de la source : 01-02-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les effets secondaires de la contraception orale d'urgence?
Thème : Contraception
Chapitre : Information du patient Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Il est également recommandé que la consultante soit rassurée sur le caractère généralement modéré des effets indésirables qui peuvent survenir. Pour la contraception d’urgence progestative seule (Norlevo®/Vikela®), il s’agit essentiellement de nausées (20 %
des cas), vomissements (5 % des cas), fatigue (20 % des cas), douleurs abdominales (15 à 20 % des cas), céphalées (15 à 20 % des cas), vertiges (10 à 15 % des cas), tension mammaire (10 à 15 % des cas) et de spotting (moins de 5 % des cas).
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Source : AFSSAPS, ANAES, INPES. Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme
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Date de la source : 01-12-2004
Type de document : Information du patient

Titre : Quels sont les éléments cliniques des états limites à manifestation psychopathique?
Thème : Psychopathie
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Diagnostic positif
Outil d'aide à la décision : Clinique du passage à l’acte
Passages à l’acte hétéro-agressifs
Passages à l’acte auto-agressifs :
- automutilations
- tentatives de suicide
Décompensations psychiatriques brutales et réversibles
Dépressions à l’emporte-pièce
Décompensations psychotiques aiguës et réversibles
Labilité thymique et émotionnelle
Évolution cyclothymique possible
Addictions et conduites de prise de risque
Alcool
Drogues illicites
Médicaments
Comportement de prises de risque
Troubles anxieux face au sentiment de vide
Intolérance aux fluctuations du niveau d’angoisse

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Source : HAs. Prise en charge de la psychopathie
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Date de la source : 31-05-2006
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les éléments clinqiues devant faire évoquer une PR?
Thème : Polyarthrite rhumatoïde
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : La probabilité d’évolution vers une polyarthrite persistante (c’est-à-dire susceptible d’évoluer plus de 6 mois sans traitement de fond) et donc possiblement une PR est d’autant plus élevée qu’il existe plusieurs des symptômes ou signes cliniques suivants :
· une raideur matinale supérieure à 30 minutes .
· une durée d’évolution des symptômes supérieure à 6 semaines (grade C) .
· une arthrite touchant au moins 3 articulations (grade C) .
· une arthrite touchant les poignets ou les métacarpophalangiennes (MCP) et les interphalangiennes proximales (IPP) des mains (grade C) .
· une douleur à la pression des métatarsophalangiennes (MTP) (grade C) .
· une atteinte symétrique.
À ce stade, il est fortement recommandé d’adresser le patient pour avis spécialisé en rhumatologie (grade C).
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l’expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l’engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d’appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d’intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l’attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d’intérêts, et dotée aujourd’hui d’une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d’indépendance de l’expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d’information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l’indépendance de l’institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d’intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d’intérêt d’un expert ou l’absence d’une ou plusieurs déclarations publiques d’intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l’attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, l’actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l’année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s’agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d’état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l’ensemble des experts et membres des services de l’institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n’est pas remise en cause. Durant la phase d’actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l’ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. Polyarthrite rhumatoïde Diagnostic et prise en charge initiale
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Date de la source : 30-11-2007
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quels sont les éléments de surveillance biologique?
Thème : Insuffisance rénale
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : La surveillance sur le plan biologique :
– estimation de la filtration glomérulaire par la formule de Cockcroft et Gault afin d’évaluer la progression de l’IRC .
– ionogramme plasmatique comportant kaliémie, natrémie et bicarbonates .
– phosphorémie, calcémie .
– hémogramme .
– protides plasmatiques .
– albuminémie .
– protéinurie des 24 heures .
– urée, sodium et créatinine sur les urines de 24 heures.
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Source : ANAES. Moyens thérapeutiques pour ralentir la progression de l’insuffisance rénale chronique chez l’adulte
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Date de la source : 01-09-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les éléments du suivi?
Thème : Cirrhose
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : Examens biologiques
· Bilirubine totale et activité des ASAT, ALAT, gGT et PA
· TP, albumine
· NFS-plaquettes
· afoeto-protéine
Examens morphologiques
· Échographie abdominale couplée au Doppler effectuée par un opérateur expérimenté
· Endoscopie oeso-gastro-duodénale
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Source : HAs. CRITÈRES DIAGNOSTIQUES ET BILAN INITIAL DE LA CIRRHOSE NON COMPLIQUÉE
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Date de la source : 19-01-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les enfants à risque?
Thème : Saturnisme
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : l’utilisation d’un questionnaire standardisé visant à apprécier la présence de facteurs de risque d’exposition au Pb doit être recommandée et comprendre la recherche des informations suivantes en deux étapes :
- séjour régulier dans un logement construit avant 1949 ? Si oui, y a-t-il de la peinture écaillée accessible à l’enfant ?
- habitat dans une zone proche d’une source d’exposition industrielle ?
- occupation professionnelle ou activités de loisirs des parents (apport de poussières par les chaussures, les vêtements de travail) ?
- tendance de l’enfant au comportement de pica1 ?
- connaissance d’un frère, d’une soeur ou d’un camarade intoxiqué par le Pb ?
- certains facteurs individuels associés à des composantes environnementales d’une exposition au Pb doivent être recherchés et faire doser la PbS :
- familles en situation de précarité (niveau de revenus, bénéficiaires d’aides sociales),
- populations itinérantes (gens du voyage : terrain pollué, maniement de matériels pollués),
- travaux de rénovation dans le lieu de vie de l’enfant, en cas d’habitat construit avant 1949,
- immigration récente.
Le jury recommande également :
- d’inclure des items à renseigner concernant l’exposition au Pb lors des examens donnant lieu à l’établissement des certificats de santé des 8e jour, 9e et 24e mois. Le recueil de ces informations doit faire partie intégrante du suivi de tout enfant au cours des 6 premières années de la vie .
- d’étendre ce type de recueil au-delà de 7 ans, en particulier chez les jeunes filles, en prévision d’une future grossesse lorsque des facteurs de risques sont identifiés .
- soit systématiquement dépisté autour d’un cas avéré de saturnisme infantile l’ensemble des enfants exposés à la même source de plomb.
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Source : ANAES, SFP,SFSP. INTOXICATION PAR LE PLOMB DE L’ENFANT ET DE LA FEMME ENCEINTE
Prévention et prise en charge médico-sociale
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Date de la source : 11-12-2003
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les examens à réaliser devant la découverte d'une HTA?
Thème : HTA
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : Les examens complémentaires recommandés dans le cadre du bilan initial sont :
• créatininémie et estimation du débit de filtration glomérulaire (DFG : formule de Cockcroft et Gault1) .
• bandelette réactive urinaire (protéinurie, hématurie) et quantification si positivité .
• kaliémie (sans garrot) .
• prélèvements à jeun : glycémie, cholestérol total et HDL-cholestérol, triglycérides, calcul du LDL-cholestérol (formule de Friedewald2) .
• ECG de repos.
La décision et la stratégie thérapeutique sont fondées sur le niveau de pression artérielle et le risque cardio-vasculaire global, évalués à partir de l'anamnèse (antécédents personnels et familiaux), de l'examen clinique et du bilan complémentaire. Cette évaluation permet d’identifier les facteurs de risque, une atteinte des organes cibles et/ou une maladie cardiovasculaire, cérébro-vasculaire ou rénale associée.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la HAs le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l’expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l’engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d’appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d’intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l’attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d’intérêts, et dotée aujourd’hui d’une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d’indépendance de l’expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d’information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l’indépendance de l’institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d’intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d’intérêt d’un expert ou l’absence d’une ou plusieurs déclarations publiques d’intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l’attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, l’actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l’année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s’agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d’état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l’ensemble des experts et membres des services de l’institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n’est pas remise en cause. Durant la phase d’actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l’ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ADULTES ATTEINTS D’HYPERTENSION ARTÉRIELLE ESSENTIELLE ACTUALISATION 2005
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les examens paracliniques à réaliser lors du bilan de chutes répétées?
Thème : Chute personne âgée
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Repérage
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de réaliser les examens suivants :
- ionogramme sanguin à la recherche d’une hyponatrémie .
- dosage sérique de la vitamine D (25OHD) .
- hémogramme en cas de signes d’appel d’anémie .
- ECG en cas de signes d’appel cardiaques .
- dosage de l'HbA1c chez les personnes diabétiques.

Il n’est pas utile de réaliser à titre systématique les examens suivants : EEG, imagerie cérébrale, examen écho-Doppler des artères cérébrales, Holter-ECG des 24 heures, échographie cardiaque.
Ces examens ne sont réalisés qu’en fonction d’indications guidées par les données de l’évaluation clinique et de l’ECG.

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Source : SFGG – HAS (service des bonnes pratiques professionnelles) / Avril 2009
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Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les examens à réaliser dans le suivi du THS?
Thème : Ménopause
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : En cas de prescription ou de renouvellement d’un THS, il n’est recommandé aucune surveillance particulière autre que le bilan cardio-vasculaire d’usage et la palpation des seins. Les femmes doivent être incitées à participer régulièrement au dépistage organisé du cancer du sein par mammographie, notamment en début de traitement.
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Source : ANAES, AFSSAPS. Traitements hormonaux substitutifs de la ménopause
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Date de la source : 11-05-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les examens complémentaires de deuxième intention pour évoquer le diagnostic?
Thème : Spondylarthrites
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : Les examens de 2è intention ne sont utilisés que si le bilan de 1ère intention n’est pas concluant.
Dans cette optique, chaque examen supplémentaire doit être choisi en fonction de :
- la performance de l’examen, qui dépend des éléments diagnostiques déjà recueillis (le ?nombre d’éléments évocateurs, leur nature et leur intensité doivent être pris en compte) .
- la présentation clinique du patient (forme clinique prédominante, douleur, gêne ?fonctionnelle, sévérité) .
- l’impact attendu sur la prise en charge thérapeutique .
- les risques potentiels liés aux traitements envisagés. ?
? HLA B27?En présence de signes cliniques ou radiologiques évocateurs mais sans certitude diagnostique, la positivité du HLA B27 renforce le faisceau d’arguments en faveur d’une spondylarthrite. Sa négativité n’élimine pas le diagnostic. ?
? Imagerie
?Forme axiale de spondylarthrite ?
En l’absence de lésion radiographique évidente, un avis spécialisé est nécessaire pour juger de l’intérêt d’une imagerie complémentaire :
- IRM des sacro-iliaques et/ou du rachis à la recherche de signes inflammatoires .
- scanner des sacro-iliaques à la recherche de lésions structurales, si la radiographie des ?sacro-iliaques est douteuse.?Leur normalité n’exclut pas le diagnostic.
- La scintigraphie osseuse n’est pas recommandée pour faire le diagnostic de sacro-iliite.

Formes périphériques de spondylarthrite ?
L’IRM et le scanner des sacro-iliaques ne sont pas recommandés pour le diagnostic s’il n’existe pas de symptômes axiaux.?Une IRM à la recherche de signes d’enthésite (centrée sur le site le plus symptomatique) n’est justifiée que si le résultat permet d‘adapter la prise en charge. ?La scintigraphie osseuse est utile en cas de suspicion d’ostéite, en permettant de rechercher d’autres sites osseux atteints. ?Des algorithmes schématisant les stratégies diagnostiques adaptées aux différentes formes cliniques sont proposés en annexe 4.

Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l’expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l’engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d’appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d’intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l’attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d’intérêts, et dotée aujourd’hui d’une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d’indépendance de l’expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d’information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l’indépendance de l’institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d’intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d’intérêt d’un expert ou l’absence d’une ou plusieurs déclarations publiques d’intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l’attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, l’actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l’année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s’agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d’état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l’ensemble des experts et membres des services de l’institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n’est pas remise en cause. Durant la phase d’actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l’ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles et Service e?valuation e?conomique et sante? publique
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Date de la source : 00-12-2008
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les examens complémentaires de première intention pour évoquer le diagnostic?
Thème : Spondylarthrites
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens complémentaires
Outil d'aide à la décision : Les investigations complémentaires utiles au diagnostic des spondylarthrites diffèrent selon la ?présentation clinique prédominante. ?Le diagnostic de spondylarthrite est difficile à établir, notamment quand peu d’éléments sont présents pour l’étayer. La prescription en routine d’examens spécialisés telles que la recherche de l’antigène HLA B27 et l’imagerie – hors radiographie conventionnelle – n’est pas justifiée. La confirmation du diagnostic est du ressort du spécialiste en rhumatologie ou en médecine interne. ?
? Biologie de l’inflammation?
Forme axiale prédominante de spondylarthrite ?
L’absence de syndrome inflammatoire biologique est fréquente au cours des spondylarthrites axiales et ne doit pas exclure le diagnostic. Inversement, la présence de rachialgies et d’un syndrome inflammatoire doit faire évoquer également d’autres diagnostics (diagnostic différentiel avec des pathologies infectieuses ou malignes notamment). ?
Formes périphériques prédominantes de spondylarthrite ?
L’absence de syndrome inflammatoire biologique n’exclut pas le diagnostic.?La réalisation d’un bilan immunologique comportant les facteurs rhumatoïdes, les anticorps anti- peptide cyclique citrulliné (anti-CCP) et les anticorps antinucléaires peut être utile pour rechercher d’autres rhumatismes inflammatoires. ?
? Radiographies?Forme axiale prédominante ?Il est nécessaire de réaliser des radiographies standard comprenant : le bassin de face, le rachis lombaire de face et de profil incluant la jonction dorso-lombaire. L’interprétation des clichés au niveau des articulations sacro-iliaques est délicate, et la normalité des radiographies ne permet pas d’éliminer le diagnostic. ?Des radiographies centrées sur les articulations périphériques ne sont pas nécessaires en l’absence d’antécédents douloureux ou de signes cliniques. ?
Forme périphérique prédominante ?Il est nécessaire de réaliser des radiographies des sites douloureux. ?
Une radiographie du bassin et des radiographies du rachis lombaire incluant la jonction dorso- lombaire peuvent être utiles au diagnostic. La normalité de ces radiographies n’exclut pas le diagnostic.

Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l’expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l’engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d’appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d’intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l’attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d’intérêts, et dotée aujourd’hui d’une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d’indépendance de l’expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d’information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l’indépendance de l’institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d’intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d’intérêt d’un expert ou l’absence d’une ou plusieurs déclarations publiques d’intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l’attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, l’actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l’année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s’agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d’état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l’ensemble des experts et membres des services de l’institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n’est pas remise en cause. Durant la phase d’actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l’ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles et Service e?valuation e?conomique et sante? publique
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Date de la source : 00-12-2008
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les examens paracliniques à demander pour rechercher les signes de gravité?
Thème : Chute personne âgée
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Repérage
Outil d'aide à la décision : Pour rechercher les signes de gravité, il est recommandé de faire les examens complémentaires suivants à toute personne faisant des chutes répétées :
- s’il y a une douleur aiguë et/ou une impotence fonctionnelle : faire des radiographies ?osseuses de la zone considérée .
- si la personne est restée au sol plus d'une heure : doser les CPK et la créatinine ?sérique .
- s’il y a une notion de malaise et/ou une perte de connaissance : faire un ECG standard ?12 dérivations .
- si la personne est diabétique : mesurer la glycémie. ?
Il est recommandé de ne pas faire une imagerie cérébrale en dehors d’une indication précise reposant sur les données de l’examen clinique.


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Source : SFGG – HAS (service des bonnes pratiques professionnelles) / Avril 2009
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Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les facteurs aggravants à rechercher systématiquement?
Thème : Asthme enfant
Chapitre : Education thérapeutique de l'enfant Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Les principaux facteurs déclenchants et/ou aggravants identifiés dans les recommandations sont :
 avant tout les infections virales (favorisées par le mode de garde en crèche ou collectivité) .
 les allergènes respiratoires et alimentaires .
 l’exercice, les émotions (rires, pleurs, excitation, etc.) .
 les pathologies ORL (infection, rhinite) .
 la pollution intérieure (tabac essentiellement et composés organiques volatiles) et extérieure .
 le reflux gastro-oesophagien (RGO) .
 des conditions socio-économiques défavorables.
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Source : HAs, SP²F. Asthme de l’enfant de moins de 36 mois : diagnostic, prise en charge et traitement en
dehors des épisodes aigus
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Date de la source : 25-05-2009
Type de document : Information du patient Recommandation

Titre : Quels sont les facteurs ayant un impact sur le traitement?
Thème : Addictions (Prise en charge des consommateurs de cocaïne)
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : ? Alliance thérapeutique
L’un des éléments importants à rechercher dans la phase d’instauration de la prise en charge est une alliance thérapeutique (AT) de bonne qualité car elle favorise le maintien dans les programmes de soins. L’AT n’a pas par elle-même d’effet sur la réponse thérapeutique. Elle permet d’avoir un support dans lequel un changement peut s’opérer. L’AT doit être évaluée tout au long de la thérapie et les techniques de prise en charge utilisées doivent être adaptées en fonction de cette évaluation.

? Facteurs liés au consommateur lui-même
Le consommateur de cocaïne est le premier et principal acteur capable de modifier sa consommation. Certains consommateurs peuvent développer des stratégies qui leur permettent soit de réguler, soit d’interrompre leur consommation. Les stratégies utilisées sont notamment :
• être capable d’abstinence périodique .
• être capable de refuser de la cocaïne quand elle est offerte .
• consommer à faibles doses et/ou à faible fréquence .
• consommer uniquement dans des situations particulières .
• ne pas centrer ses activités sur la recherche de cocaïne .
• éviter que la consommation ne prenne le dessus sur d’autres activités .
• rationaliser les occasions de consommer de la cocaïne. ?Ces stratégies s’inscrivent dans un processus de régulation (ou d’arrêt) en trois phases :
• une phase de motivation .
• une phase d’action .
• une phase de maintien. ?Dans le cadre de la construction d’un programme de prise en charge, ces stratégies personnelles, mises en place par le consommateur, doivent être identifiées, reconnues et renforcées, car elles peuvent constituer des éléments d’appui pour adapter la prise en charge. ?Les jeunes consommateurs participent peu à des programmes de soins et, quand ils le font, ils ont tendance à arrêter rapidement leur participation. Le faible degré de motivation au changement et d’engagement dans le traitement augmente le risque d’échec. Dans la première phase de la prise en charge, un travail spécifique pour susciter et renforcer la motivation au changement est nécessaire. Un accompagnement spécifique, impliquant notamment des pédopsychiatres et/ou des spécialistes des addictions dans cette population, est nécessaire pour les jeunes consommateurs. ?
? Rôle de l’environnement ?L’existence d’un soutien social améliore la réponse au traitement. Selon les cas, l’entourage peut être constitué :
- de la famille (conjoints, parents, enfants) .
- d’amis .
- des enseignants ou des éducateurs chez les jeunes .
- de collègues ou de travailleurs sociaux chez les adultes. ?
L’entourage permet 😕
• de repérer plus précocement les usages à risque (usage précoce, cumul des ?consommations, recherche d’excès, répétition des modalités de consommation, facteurs individuels de vulnérabilité) et l’usage nocif . ?
• d’aider à modifier la consommation soit en conseillant et en accompagnant la réduction, voire l’arrêt de la consommation, soit en orientant vers des professionnels de santé .
- d’accompagner la phase de modification des consommations.?Des difficultés sociales peuvent également faire obstacle à la démarche : absence d'emploide papiers, de résidence fixe, problèmes judiciaires, etc.

? Facteurs liés aux produits et aux modes d’administration
La quantité consommée, la fréquence et la durée de consommation sont des facteurs importants à prendre en compte. Plus ils augmentent, plus le risque d’échec de la prise en charge est important.
L’utilisation de la voie intraveineuse et l’inhalation sont associées à une moins bonne réponse au traitement.

? Comorbidités
La présence de comorbidités, notamment psychiatriques, peut compliquer la prise en charge. Il est important de différencier un trouble psychiatrique préexistant de symptômes psychiatriques induits par la prise de cocaïne. La stratégie thérapeutique est à envisager de manière globale, permettant, le cas échéant, une prise en charge adaptée des comorbidités somatiques et psychiatriques.

? Polyconsommation
La polyconsommation est un facteur important à prendre en compte, notamment la polydépendance. Une dépendance à l’alcool concomitante d’une dépendance à la cocaïne au début de la prise en charge augmente le risque d’échec.

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Date de la source : 00-05-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les facteurs de mauvais pronostic?
Thème : Polyarthrite rhumatoïde
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Au sein du faisceau d’arguments cliniques, biologiques et d’imagerie qui permet d’établir le
diagnostic, la présence précoce de l’un des éléments suivants constitue un facteur de mauvais
pronostic en cas de PR initiale :
· pour le pronostic structural :
 un syndrome inflammatoire biologique intense et persistant,
 la présence du FR IgM,
 la présence d’anticorps antiprotéines/peptides citrullinés,
 des érosions précoces en imagerie (grade C) .
· pour le pronostic fonctionnel :
 un score HAQ supérieur ou égal à 0,5,
 une maladie active (grade C) définie par exemple par un score du DAS 28 supérieur à 3,2,
 des érosions précoces en imagerie (grade C) .
· pour le pronostic vital : les manifestations systémiques sont rares au début, mais sont de
mauvais pronostic vital.
Les facteurs de mauvais pronostic sont un élément important dans le choix d’une stratégie
thérapeutique de fond.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l’expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l’engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d’appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d’intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l’attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d’intérêts, et dotée aujourd’hui d’une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d’indépendance de l’expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d’information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l’indépendance de l’institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d’intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d’intérêt d’un expert ou l’absence d’une ou plusieurs déclarations publiques d’intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l’attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, l’actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l’année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s’agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d’état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l’ensemble des experts et membres des services de l’institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n’est pas remise en cause. Durant la phase d’actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l’ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. Polyarthrite rhumatoïde Diagnostic et prise en charge initiale
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Date de la source : 30-11-2007
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quels sont les facteurs de risque CV dont il faut tenir compte?
Thème : Contraception
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : En termes de risque cardio-vasculaire, si l’on souhaite une méthode continue efficace, le DIU au cuivre est une méthode utilisable sans restriction sous condition de respect des CI (par ex. les valvulopathies cardiaques sont CI en raison d’un risque potentiel d’endocardite6).

S’agissant de la contraception oestroprogestative, les principales situations à risque cardiovasculaire lors de son utilisation comprennent :
• pour le risque thrombo-embolique veineux :
– les thrombophilies documentées, qu’elles soient héréditaires (antécédents familiaux
thrombo-emboliques veineux profonds ayant touché 1 ou plusieurs sujets de moins
de 50 ans) ou acquises7,
– l’obésité (indice de masse corporelle [IMC = poids/taille²] > 30 kg/m2),
– un âge élevé (le risque augmente avec l’âge),
– une intervention chirurgicale avec immobilisation prolongée, le post-partum, un
avortement au 2e trimestre .
• pour le risque thrombo-embolique artériel :
– les antécédents personnels d’accident thrombo-embolique artériel (maladie coronarienne, AVC, etc.),
– un âge élevé (notamment au-delà de 35 ans),
– une consommation de cigarettes  15 par jour (seuil OMS),
– l’hypertension artérielle (HTA) (> 140/90 mmHg) et les antécédents d’HTA,
– les antécédents personnels de migraine (y compris cataméniale),
– le diabète avec complications vasculaires éventuellement associées (rétinopathie,
néphropathie, neuropathie, etc.),
– la dyslipidémie8,
– l’obésité,
– certaines affections cardio-vasculaires (coronaropathies, valvulopathies cardiaques,
fibrillation auriculaire, etc.),
– une anamnèse familiale positive (par ex. une thrombose artérielle chez un parent du 1er degré à un âge relativement jeune).

Les accidents personnels thrombo-emboliques veineux profonds ou artériels (qu’il
s’agisse d’antécédents ou d’épisodes en cours), certaines affections cardio-vasculaires
(citées ci-dessus) et l’identification d’anomalies biologiques liées à une thrombophilie
congénitale9 ou acquise10 constituent des contre-indications formelles et définitives à la
prescription d’une contraception oestroprogestative. Dans toutes ces situations, il est
recommandé, par précaution, d’adopter une contraception non hormonale. Le cas échéant,
si une contraception hormonale est souhaitée, il est possible de prescrire une contraception
par progestatif seul (microprogestatifs ou implant ou DIU au lévonorgestrel mais « à
distance de tout antécédent thrombo-embolique veineux profond »).
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Source : AFSSAPS, ANAES, INPES. Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme
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Date de la source : 01-12-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les facteurs de risque d'asthme aigu grave?
Thème : Asthme
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Facteurs de risque d’asthme aigu grave et de mort par asthme (niveau de preuve 3) :
- conditions socio-économiques défavorisées .
- adolescent et sujet âgé .
- antécédent d’asthme « presque fatal » ou de séjour en réanimation pour asthme .
- VEMS < 40 % de la théorique .
- degré de réversibilité sous bêta-2 mimétique supérieur à 50 % .
- visites fréquentes aux urgences ou chez le médecin généraliste ou hospitalisations tératives .
- éosinophilie sanguine élevée (> 1 000/mm3) .
- patients « mauvais percepteurs » de leur obstruction bronchique .
- consommation tabagique supérieure à 20 paquets-année .
- mauvaise observance et/ou déni de la maladie .
- utilisation de 3 médicaments (ou plus) pour l’asthme .
- arrêt d’une corticothérapie dans les 3 mois.
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Source : AFSSAPS, ANAES. Recommandations pour le suivi médical des patients asthmatiques adultes
et adolescents
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Date de la source : 01-09-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les facteurs de risque de l'amblyopie?
Thème : Dépistage pédiatrique (amblyopie)
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de considérer les situations cliniques suivantes comme des situations favorisant l’apparition d’un facteur amblyogène :
• la prématurité, surtout en cas d’âge gestationnel inférieur à 32 semaines révolues et/ou
d’association avec une rétinopathie du prématuré et/ou une complication cérébrale de la
prématurité (grade B) .
• le petit poids de naissance, inférieur à 2 500 grammes, surtout s’il est inférieur à 1 500 grammes (grade B) .
• l’infirmité motrice cérébrale, les troubles neuromoteurs (grade C) .
• les anomalies chromosomiques, en particulier la trisomie 21 (grade C) .
• les craniosténoses (grade C) et les malformations de la face .
• les embryofoetopathies .
• une exposition in utero à la cocaïne et/ou à l’alcool et/ou au tabac (grade C) .
• des antécédents familiaux de troubles de la réfraction (hypermétropie, myopie, anisométropie) ou de strabisme, y compris l’existence d’un strabisme chez un jumeau (grade C).
Chez ces enfants, il est recommandé un bilan visuel à la naissance et il est proposé un examen ophtalmologique comprenant une étude de la réfraction après cycloplégie, si possible entre 3 et 12 mois, même en l’absence de signes d’appel.
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Source : ANAES. DÉPISTAGE PRÉCOCE DES TROUBLES DE LA FONCTION VISUELLE CHEZ L’ENFANT POUR PRÉVENIR L’AMBLYOPIE
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Date de la source : 11-06-2004
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les facteurs de risque de l'obésité?
Thème : Obésité enfant
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : • Deux facteurs sont constamment associés à l’obésité de l’enfant et sont des signes d’alerte :
? la précocité du rebond d’adiposité (avant l’âge de 5 ans) (études de niveau 2) .
? l’obésité chez l’un ou les deux parents (études de niveau 2 et 3).
• D’autres facteurs sont inconstamment associés à l’obésité :
? la sédentarité (inactivité physique) (études de niveau 2, 3 et 4) .
? une absence d’implication affective et éducative parentale dans l’enfance (études de niveau 2, 3 et 4) .
? un niveau socio-économique bas (études de niveau 3 et 4) .
? un surpoids à la naissance (études de niveau 3 et 4).
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Source : ANAES. Prise en charge de l’obésité de l’enfant et de l’adolescent
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Date de la source : 01-09-2003
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quels sont les facteurs de risque de mélanome à rechercher?
Thème : Mélanome
Chapitre : Dépistage Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision :  Nævus atypiques n O 2.
 Lésions mélanocytaires (nævus communs) > 40.
 Antécédents personnels ou familiaux de mélanome.
 Phototype I, antécédents de brûlures solaires.
 Cheveux roux ou blonds, couleur de peau claire.
 Éphélides (taches de rousseur) nombreuses.
 Nævus congénital géant (diamètre > 20 cm).
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Source : HAs. Stratégie de diagnostic précoce du mélanome
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Date de la source : 23-11-2006
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les facteurs de risque de mélanome autre que clinique à rechercher?
Thème : Mélanome
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision :  Sujets ayant vécu dans des pays très ensoleillés (exposition de risque liés solaire aiguë et intense) de par leur profession ou leur activité au mode de vie de loisirs. ou à la profession
 Pour le mélanome de Dubreuilh uniquement, les sujets avec du patient : un métier en extérieur (moniteurs sportifs, marins, agriculteurs, ouvriers du bâtiment et des travaux publics).  Les antécédents personnels de cancer cutané autre qu’un mélanome.
 Les antécédents d’exérèse d’une lésion cutanée (rechercher les cicatrices d’intervention et le résultat de l’examen anatomo-pathologique s’il y en a eu un).
 Les traitements immunosuppresseurs.
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Source : HAs. Stratégie de diagnostic précoce du mélanome
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Date de la source : 23-11-2006
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les facteurs de risque de troubles auditifs chez l'enfant?
Thème : Dépistage pédiatrique
Chapitre : Dépistage Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Les facteurs de risque retenus par le groupe de travail sont en période néonatale :
- l’histoire familiale d’atteinte de l’audition et éventuellement de prothèse auditive avant 50 ans .
- une hospitalisation de plus de 48 heures en période néonatale.
En dehors de la période néonatale, d’autres facteurs conduisent à une surveillance de l’audition :
- inquiétude parentale ou de l’entourage sur l’audition, le langage ou le développement de l’enfant .
- otite séro-muqueuse d’une durée d’au moins 3 mois.
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Source : HAs. Propositions portant sur le dépistage individuel chez l’enfant de 28 jours à 6 ans, destinées aux médecins généralistes, pédiatres, médecins de PMI et médecins scolaires
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Date de la source : 01-09-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les facteurs de risque utilisés pour définir le risque cardio vasculaire global?
Thème : HTA
Chapitre : Dépistage Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Âge (> 50 ans chez l’homme et > 60 ans chez la femme)
• Tabagisme (tabagisme actuel ou arrêté depuis moins de 3 ans)
• Antécédents familiaux d’accident cardio-vasculaire précoce
? infarctus du myocarde ou mort subite avant l’âge de 55 ans chez le père ou chez un parent du premier degré de sexe masculin
? infarctus du myocarde ou mort subite avant l’âge de 65 ans chez la mère ou chez un parent du premier degré de sexe féminin
? AVC précoce (< 45 ans)
• Diabète (diabète traité ou non traité)
• Dyslipidémie
? LDL-cholestérol ?1,60 g/l (4,1 mmol/l)
? HDL-cholestérol ? 0,40 g/l (1 mmol/l) quel que soit le sexe
Complément : Cette recommandation a été retirée par la HAs le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l’expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l’engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d’appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d’intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l’attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d’intérêts, et dotée aujourd’hui d’une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d’indépendance de l’expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d’information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l’indépendance de l’institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d’intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d’intérêt d’un expert ou l’absence d’une ou plusieurs déclarations publiques d’intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l’attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, l’actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l’année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s’agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d’état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l’ensemble des experts et membres des services de l’institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n’est pas remise en cause. Durant la phase d’actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l’ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ADULTES ATTEINTS D’HYPERTENSION ARTÉRIELLE ESSENTIELLE ACTUALISATION 2005
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les facteurs prédisposants et les facteurs déclenchants?
Thème : Confusion aiguë chez la personne âgée : prise en charge initiale de l'agitation
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : La survenue d’une confusion est souvent multifactorielle. Elle résulte d’une interaction entre deux types de facteurs de risque : les facteurs prédisposants et les facteurs déclenchants.
Plus les facteurs prédisposants sont importants, moins l’élément déclenchant a besoin d’être sévère pour provoquer une confusion. De plus, le cumul de plusieurs facteurs prédisposants majore le risque de confusion.
Les principaux facteurs prédisposants sont :
- démence avérée ou troubles cognitifs chroniques sous-jacents
- immobilisation, aggravée par une contention physique
- déficit sensoriel (visuel ou auditif)
- comorbidités multiples
- dénutrition
- polymédication
- antécédents de confusion, notamment postopératoire
- troubles de l’humeur, en particulier états dépressifs

Les principaux déclanchants sont :
- infectieux :
- pneumonie
- infection urinaire
- méningite, encéphalite
- autre infection
- iatrogéniques (iatrogénie médicamenteuse)
- effets indésirables médicamenteux
- sevrage des benzodiazépines, d’autres psychotropes, d’opiacés
- cardiovasculaires
- syndrome coronaire aigu
- trouble du rythme ou de la conduction
- embolie pulmonaire
- état de choc
neurologiques (non infectieuses)
- accident vasculaire cérébral
- hématome sous-dural
- hémorragie méningée
- épilepsie (état per ou postcritique)
- traumatisme crânien
- encéphalopathie carentielle
- métaboliques, endocriniens
- hypoglycémie
- hyponatrémie, hypernatrémie
- déshydratation
- hypercalcémie
- hypoxie (anémie, insuffisance respiratoire ou cardiaque)
- insuffisance rénale aiguë
- encéphalopathie carentielle
- métaboliques, endocriniens - hypoglycémie
- hyponatrémie, hypernatrémie
- déshydratation
- hypercalcémie
- hypoxie (anémie, insuffisance respiratoire ou cardiaque)
- insuffisance rénale aiguë
- psychiatriques, psychologiques
- dépression, deuil, stress psychologique
- généraux
- intervention chirurgicale et anesthésie générale,
- douleurs aiguës
- rétention aiguë d’urine, état subocclusif sur fécalome
- fièvre isolée
- traumatismes ostéoarticulaires ou des parties molles
- facteurs environnementaux dont la contention physique
- privation sensorielle aiguë (visuelle ou auditive) et/ou de sommeil
- toxiques
- - intoxication alcoolique, sevrage alcoolique
- - intoxication au monoxyde de carbone

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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles /
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Date de la source : 00-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les facteurs pronostiques du carcinome basocellulaire
Thème : Basocellulaire
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : 1.1. Facteurs cliniques
Les facteurs cliniques sont (grade C) :
• la localisation .
• la taille .
• les formes mal limitées ou sclérodermiformes .
• les formes récidivées.
Pour la localisation, 3 zones topographiques à risque de récidive sont retenues :
• une zone à bas risque de récidive : tronc et membres .
• une zone à risque intermédiaire de récidive : front, joue, menton, cuir chevelu et cou .
• une zone à haut risque de récidive : nez et zones péri-orificielles de l’extrémité céphalique.
La taille (plus grand diamètre de la tumeur) à partir de laquelle le risque de récidive peut être considéré comme augmenté varie en fonction de la topographie :
• supérieure à 1 centimètre pour les zones à haut risque de récidive .
• supérieure à 2 centimètres sur les zones à bas risque et à risque intermédiaire de récidive.
L’âge, la durée d’évolution et le sexe ne sont pas des facteurs de risque de récidive (grade
C). Les données disponibles sont insuffisantes pour déterminer si l’immunosuppression et
la radio thérapie antérieure sont des facteurs de risque de récidive.
III.1.2. Facteurs histologiques
Les facteurs histologiques sont les formes histologiques agressives définies ici comme les
sous-types sclérodermiformes et infiltrants et les formes métatypiques (grade C). En cas
d’association, le pronostic global dépend de la composante de plus mauvais pronostic.
Les données sont insuffisantes pour déterminer si l’engainement périnerveux et d’autres
aspects particuliers de la composante stromale ou épithéliale sont des facteurs de risque de
récidive.
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Source : ANAES. PRISE EN CHARGE DIAGNOSTIQUE ET THÉRAPEUTIQUE DU CARCINOME BASOCELLULAIRE DE L’ADULTE
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Date de la source : 01-03-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les facteurs pronostiques?
Thème : Asthme enfant
Chapitre : Education thérapeutique de l'enfant Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Les études de cohorte qui avaient un suivi prolongé ont montré que les facteurs pronostiques de persistance et/ou de rechute dans l’enfance étaient :
- l’exposition au tabac dans la petite enfance .
- la sensibilisation allergénique précoce (avant 3 ans) et persistante aux pneumallergènes
domestiques (acariens, chat, chien) .
- la sensibilisation aux trophallergènes .
- l’atopie parentale .
- la présence d’une obstruction bronchique et d’une hyperréactivité bronchique aux explorations fonctionnelles respiratoires (si elles sont réalisées) .
- la fréquence élevée des symptômes respiratoires dans la petite enfance.
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Source : HAs, SP²F. Asthme de l’enfant de moins de 36 mois : diagnostic, prise en charge et traitement en
dehors des épisodes aigus
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Date de la source : 25-05-2009
Type de document : Information du patient Recommandation

Titre : Quels sont les fondamentaux de la diététique chez un patient diabétique?
Thème : Diabète
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : L’objectif de la prise en charge diététique est la correction des principales erreurs alimentaires qualitatives : celle-ci repose sur la réduction des lipides surtout saturés, réduction dont les effets bénéfiques sur les glycémies peuvent être jugés en quelques jours.
Une réduction des sucres simples et de la consommation d’alcool est aussi nécessaire.
La mise en place d'un régime modérément hypocalorique est nécessaire sachant qu'un
amaigrissement même limité (-5% du poids corporel) apporte un bénéfice glycémique très
significatif.
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Source : AFSSAPS, HAs. TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Actualisation)
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Date de la source : 28-11-2006
Type de document : Information du patient

Titre : Quels sont les FR de l'incontinence urinaire?
Thème : Incontinence urinaire
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Les facteurs de risque d’incontinence urinaire sont :
• l’augmentation de l’âge, en particulier pour l’incontinence urinaire par impériosité .
• la ou les grossesses antérieures .
• les antécédents d’accouchement par voie vaginale et de traumatismes gynécoobstétricaux en général : forceps, ventouses, déchirures (le rôle aggravant ou protecteur de l’épisiotomie n’est pas prouvé) .
• la parité (trois enfants ou plus) .
• les antécédents de chirurgie pelvienne (hystérectomie) ou abdominale .
• l’obésité .
• l’activité physique intensive .
• l’énurésie dans l’enfance.
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Source : ANAES. Prise en charge de l’incontinence urinaire de la femme en médecine générale
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Date de la source : 01-05-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les FR de MTEV identifiés
Thème : Gynécologie
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Facteurs de risque tirés de l’anamnèse :
- antécédents personnels avérés de TVP ou d’embolie pulmonaire, d’autant plus importants qu’ils sont survenus à un âge jeune, sans facteur déclenchant, et qu’ils sont répétés .
- antécédents familiaux de même nature, documentés.
• Facteurs de risque tirés de la clinique :
- âge > 35 ans .
- obésité avec indice de masse corporelle > 30 ou poids > 80 kg .
- HTA .
- varices .
- maladie thrombogène sous-jacente (syndrome néphrotique, MICI, infection, etc.) .
- multiparité .
- alitement prolongé .
- pré-éclampsie (PE) .
- césarienne, surtout en urgence.
• Facteurs de risque tirés de la biologie :
- constitutionnels :
o déficit en antithrombine (AT),
o déficit en protéine C (PC),
o déficit en protéine S (PS),
o facteur V Leiden,
o allèle 20210A du gène de la prothrombine (FII 20210A) .
- acquis :
o syndrome des anticorps antiphospholipides (SAPL),
o hyperhomocystéinémie.
Complément : Pour la stratification en risque élevé, moyen,, léger voir lien p 8 (cliquer sur le lien bas de page)
Source : ANAES. THROMBOPHILIE ET GROSSESSE PRÉVENTION DES RISQUES THROMBOTIQUES MATERNELS ET PLACENTAIRES
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Date de la source : 14-03-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les impératifs de la prise en charge initiale d'un patient diabétique?
Thème : Diabète
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Des mesures hygiénodiététiques, l’exercice physique, une perte de poids
 La recherche de la normalisation glycémique définie par une hémoglobine glyquée(HbA1c) inférieure à 6,5 % (pour une norme du sujet sain allant jusqu’ à 5,5 ou 6 %)(Recommandation de grade B).
 Une prise en charge précoce et stricte des cofacteurs de risque :
- Pression Artérielle : contrôle tensionnel strict < 130 /80 mmHg (Recommandation de grade B).
- Lipides : cibles pour le LDL-cholestérol graduées selon un niveau de risque cardiovasculaire
croissant :
- LDL- cholestérol < 1.9 g/l n’est réservé qu’au petit nombre de patients sans autre facteur
de risque additionnel, dépourvu de microangiopathie* et dont le diabète évolue depuis moins
de 5 ans (Recommandation de grade B)
- LDL- cholestérol < 1.6 g/l chez les autres patients présentant au plus un facteur de risque
additionnel (Recommandation de grade B)
- LDL- cholestérol < 1.3 g/l chez les patients présentant au moins deux facteurs de risque additionnels à un diabète évoluant depuis moins de 10 ans. (Recommandation de grade B)
- LDL- cholestérol < 1 g/l
- chez les patients en prévention secondaire
- ou à risque équivalent :
- soit ayant une atteinte rénale (albuminurie >300 mg/j ou DFG <60ml/min),
- soit un diabète évoluant depuis plus de 10 ans et au moins deux facteurs de risque additionnels
(Recommandation de grade B)
- Arrêt du tabac (Recommandation de grade C)
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Source : AFSSAPS, HAs. TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Actualisation)
Cliquer ici pour visualiser le lien
Date de la source : 28-11-2006
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les indications de statine chez un patient hypertendu?
Thème : HTA
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Chez l'hypertendu non diabétique, en prévention primaire, une statine ayant montré son efficacité sur le risque coronarien est proposée :
• pour atteindre un taux de LDL-cholestérol < 1,6 g/l (4,1 mmol/l), si le patient présente un autre facteur de risque cardio-vasculaire en plus de l’HTA .
• pour atteindre un taux de LDL-cholestérol < 1,3 g/l (3,4 mmol/l), si le patient présente 2 autres facteurs de risque cardio-vasculaire en plus de l’HTA.
Chez l'hypertendu diabétique, une statine est proposée en prévention primaire :
• pour atteindre un taux de LDL-cholestérol < 1,3 g/l (3,4 mmol/l) .
• pour atteindre un taux de LDL-cholesterol < 1 g/l (2,6 mmol/l), si le patient présente un autre facteur de risque cardio-vasculaire en plus de l’HTA et du diabète, et/ou une atteinte rénale et/ou une microalbuminurie.
Ce traitement ne sera débuté que si les taux de LDL-cholestérol recommandés ne sont pas atteints après 3 mois de mesures hygiéno-diététiques.
En prévention secondaire, un traitement par statine est proposé en cas de maladie coronarienne avérée pour atteindre un taux de LDL-cholestérol < 1 g/l.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la HAs le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l’expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l’engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d’appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d’intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l’attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d’intérêts, et dotée aujourd’hui d’une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d’indépendance de l’expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d’information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l’indépendance de l’institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d’intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d’intérêt d’un expert ou l’absence d’une ou plusieurs déclarations publiques d’intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l’attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, l’actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l’année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s’agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d’état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l’ensemble des experts et membres des services de l’institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n’est pas remise en cause. Durant la phase d’actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l’ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ADULTES ATTEINTS D’HYPERTENSION ARTÉRIELLE ESSENTIELLE ACTUALISATION 2005
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les indications des techniques de masso kinésithérapie?
Thème : Polyarthrite rhumatoïde
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Le massage n’est pas recommandé comme technique isolée (accord professionnel).
Les mobilisations passives et les postures sont recommandées pour entretenir ou restaurer les amplitudes articulaires (accord professionnel).
Le renforcement musculaire est recommandé à tous les stades de la PR (grade B). Ses modalités doivent être adaptées à l’état général et articulaire du patient.
La pratique régulière d’activités physiques aérobies5 favorisant l’endurance cardio-respiratoire est fortement recommandée à tout patient atteint de PR (grade B).
Les activités aérobies d’intensité modérée ou forte (60 à 85 % de la fréquence cardiaque maximale), y compris les activités en charge avec impact articulaire modéré6, sont recommandées aux patients atteints de PR stable (grade B) et même active7 (accord professionnel).
Les techniques globales de kinésithérapie visant à maintenir les capacités fonctionnelles au déplacement (transferts9, marche) sont recommandées pour toute atteinte grave entraînant une restriction de ces capacités dans la vie quotidienne (grade C).
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Source : HAs. Polyarthrite rhumatoïde : aspects thérapeutiques hors médicaments et chirurgie - aspects médico-sociaux et organisationnels
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Date de la source : 21-05-2007
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quels sont les lieux d'accompagnement et de suivi?
Thème : Surdité de l'enfant : accompagnement des familles et suivi de l'enfant de 0 à 6 ans
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : ? Les lieux d’accueil, d’accompagnement et de suivi sont nombreux (structures sanitaires, médico-sociales, sociales, professionnels libéraux, associations, etc.).
? Ladiversitédesstructuresetdesservicesestnécessairepourpermettreuneadaptation de l’accompagnement et du suivi, en fonction des besoins particuliers de l’enfant et du projet éducatif.
? Identifier au sein de chaque structure et région les approches proposées et les moyens spécifiques mis à disposition des enfants ou des familles. Un recensement national des structures serait utile.
? Organiser le lien entre les programmes d’intervention précoce et les lieux de vie et de scolarisation de l’enfant afin d’assurer une continuité des moyens de communication mis à sa disposition, que les professionnels exercent au sein d’une structure, d’un réseau informel ou en libéral.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-12-2009

Titre : Quels sont les marqueurs d'atteinte rénale?
Thème : Insuffisance rénale
Chapitre : Examens complémentaires Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Définition des marqueurs d’atteinte rénale : protéinurie, microalbuminurie chez le diabétique de type 1, hématurie, leucocyturie, anomalies morphologiques
Microalbuminurie : 20-200 ?g/min ou 30-300 mg/24 heures ou rapport albuminurie/créatininurie > 2 mg/mmol
Protéinurie > 300 mg/24 heures ou : rapport protéinurie/créatininurie > 200 mg/g
Hématurie pathologique : GR > 10/mm3 ou 10 000/ml
Leucocyturie pathologique : GB > 10/mm3 ou 10 000/ml
Anomalies morphologiques à l’échographie rénale : asymétrie de taille, contours bosselés, reins de petites tailles ou gros reins polykystiques, néphrocalcinose, calcul, hydronéphrose
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Source : ANAES. Diagnostic de l’insuffisance rénale chronique chez l’adulte
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Date de la source : 01-09-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les médicaments allongeant l'espace QT?
Thème : Syncopes
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic différentiel
Outil d'aide à la décision : Amiodarone Cordarone®, Corbionax®
Amisulpride Solian®
Arsenic Trisénox®
Bépridil Unicordium®
Chlorpromazine Largactil®
Clarithromycine Naxy®, Mononaxy®, Zéclar®, Monozéclar®
Cyamémazine Tercian®
Disopyramide Rythmodan®, Isorythm®
Dolasétron Anzemet®
Dropéridol Droleptan®
Ebastine Kestin®, Kestin Lyo®
Érythromycine
Fluphénazine Modécate®, Moditen®
Halofantrine Halfan®
Halopéridol Haldol®
Indapamide Preterax®, Fludex®, Bipreterax®
Lévofloxacine Tavanic®
Lévomépromazine Nozinan®
Méthadone
Mizolastine Mizollen®
Moxifloxacine Izilox®
Penfluridol Sémap®
Pentamidine Pentacarinat®
Perphénazine Trilifan®
Pimozide Orap®
Pipampérone Dipipéron®
Pipotiazine Piportril®
Propériciazine Neuleptil®
(hydro)quinidine Sérécor®
Sotalol Sotalex®
Spiramycine Rovamycine®
Sulpiride Dogmatil®, Synédil®
Sultopride Barnétil®
Tiapride Tiapridal®
Voriconazole Vfend®
4.7
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Source : HAs. Pertes de connaissance brèves de l’adulte : prise en charge diagnostique et thérapeutique
des syncopes
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les médicaments ayant une indication dans l'HBP?
Thème : Hypertrophie bégnine de la prostate
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : • il n’y a pas d’essai de méthodologie satisfaisante permettant d’établir la supériorité de l’une des trois classes thérapeutiques : alpha-bloquants, inhibiteurs de la 5-alpharéductase,
phytothérapie. L’efficacité des trois classes est qualifiée de modérée par l’AFSSAPS .
• les alpha-bloquants peuvent être proposés pour traiter les TUBA en rapport avec l’HBP (grade B). Ils sont significativement plus efficaces que le placebo. La supériorité de l’un ou l’autre des alpha-bloquants n’a pas été démontrée. Leurs effets secondaires sont peu fréquents et entraînent rarement l’arrêt du traitement .
• les inhibiteurs de la 5-alpha-réductase peuvent être également recommandés pour traiter les TUBA en rapport avec l’HBP (grade B). Dans les essais cliniques, leur supériorité sur le placebo n’a été démontrée que lorsque le volume prostatique était supérieur à 40 ml. Ils induisent une baisse iatrogène du PSA .
• les traitements phytothérapeutiques (Serenoa Repens, Pygeum Africanum) n’ont pas fait l’objet d’études de méthodologie satisfaisante les comparant au placebo (une seule étude comparant Serenoa Repens à un alpha-bloquant, la tamsulosine, n’a montré aucune différence d’efficacité entre les deux médicaments sur les symptômes ou la débitmétrie). Ils peuvent cependant être recommandés pour traiter les TUBA en rapport avec l’HBP (grade B pour Serenoa Repens, accord professionnel pour Pygeum Africanum).
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Source : ANAES. Prise en charge diagnostique et thérapeutique de l’hypertrophie bénigne de la prostate
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Date de la source : 01-03-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les médicaments diminuant l'efficacité d'une contraception orale?
Thème : Contraception
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : En raison d’une diminution de l’efficacité contraceptive l’association d’une contraception
hormonale avec les traitements suivants est déconseillée :
• inducteurs enzymatiques (augmentation du métabolisme hépatique) : certains anticonvulsivants (phénobarbital, phénytoïne, phosphophénytoïne, primidone, carbamazépine, topiramate) . rifabutine . rifampicine . griséofulvine . millepertuis (CI) .
• certains inhibiteurs de protéases du VIH (par ex. ritonavir, nelfinavir, lopinavir, elfavirenz et névirapine) : risque de diminution de l’efficacité contraceptive due à une diminution du taux d’oestrogènes. Une contraception non hormonale devra être utilisée .
• modafinil : risque de diminution de l’efficacité contraceptive pendant le traitement et un cycle après l’arrêt du traitement par le modafinil.
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Source : AFSSAPS, ANAES, INPES. Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme
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Date de la source : 01-12-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les médicaments indiqués dans la prise en charge?
Thème : Asthme enfant
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Les CSI sont les médicaments essentiels dans le traitement de fond de l’asthme (grade A) à
partir du stade persistant léger à modéré : les posologies, modalités d’administration et durées
de traitement doivent être particulièrement bien suivies chez l’enfant de mois de 36 mois.

Les B2CA sont essentiellement utilisés pour le traitement des symptômes. Cependant ils
peuvent être utiles en traitement de fond, en association avec les corticostéroïdes inhalés.

Les bêta-2 mimétiques de longue durée d’action ne sont pas recommandés chez le nourrisson (absence d’étude).

Le cromoglycate de sodium n’a plus sa place dans le traitement de l’asthme.

La corticothérapie par voie générale n’a pas de place dans le traitement de fond. Elle n’est
indiquée que dans le traitement des exacerbations.
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Source : HAs, SP²F. Asthme de l’enfant de moins de 36 mois : diagnostic, prise en charge et traitement en
dehors des épisodes aigus
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Date de la source : 25-05-2009
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quels sont les moyens alternatifs efficaces dans les nausées?
Thème : Grossesse
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Il convient d’attirer l’attention des femmes sur le fait que l’efficacité et l’innocuité des thérapies complémentaires ou alternatives ont été insuffisamment évaluées pendant la grossesse comme la médecine par les plantes, l’hypnose et l’aromathérapie. Seuls le gingembre et l’acupuncture sont efficaces pour les nausées (grade A).
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Source : HAs. Comment mieux informer les femmes enceintes ?
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Date de la source : 02-05-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les objectifs à atteindre chez un patient hypertendu?
Thème : HTA
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Le bénéfice du traitement antihypertenseur est corrélé à la baisse des chiffres tensionnels.
(grade A).
Dans le cas d’une HTA (hormis en cas de diabète ou d’atteinte rénale) il est recommandé de faire baisser les chiffres tensionnels en dessous de 140 mmHg pour la PAS et 90 mmHg pour la PAD.
Chez le patient diabétique, l’objectif tensionnel est une PA < 130/80 mmHg.
Chez le patient insuffisant rénal, l’objectif est une PA < 130/80 mmHg et une protéinurie < 0,5 g/j.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la HAs le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l’expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l’engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d’appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d’intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l’attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d’intérêts, et dotée aujourd’hui d’une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d’indépendance de l’expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d’information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l’indépendance de l’institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d’intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d’intérêt d’un expert ou l’absence d’une ou plusieurs déclarations publiques d’intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l’attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, l’actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l’année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s’agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d’état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l’ensemble des experts et membres des services de l’institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n’est pas remise en cause. Durant la phase d’actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l’ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ADULTES ATTEINTS D’HYPERTENSION ARTÉRIELLE ESSENTIELLE ACTUALISATION 2005
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les objectifs de la prise en charge d'une IRC?
Thème : Insuffisance rénale
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : Les principaux objectifs de cette prise en charge sont :
• d’assurer un état nutritionnel satisfaisant (albuminémie ? 35 g/l) .
• d’assurer un équilibre du bilan hydrosodé (absence d’oedème) .
• de maintenir la phosphorémie ? 1,3 mmol/l .
• de maintenir la kaliémie ? 5,5 mmol/l .
• de maintenir un équilibre acido-basique satisfaisant : bicarbonates plasmatiques entre 23 et 27 mmol/l .
• de réaliser une réévaluation critique régulière des prescriptions (médicaments néphrotoxiques, adaptation posologique selon le DFG, etc.) .
• de maintenir un taux d’hémoglobine entre 11 et 12 g/dl.
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Source : ANAES. Moyens thérapeutiques pour ralentir la progression de l’insuffisance rénale chronique chez l’adulte
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Date de la source : 01-09-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les objectifs des premières consultations?
Thème : Anorexie mentale
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : En l’absence de signes de gravité immédiate, les objectifs des premières consultations doivent
être une confirmation du diagnostic, une information sur l’anorexie mentale et la recherche
d’une alliance thérapeutique.

- Confirmation du diagnostic
Les premiers échanges sont cruciaux et déterminent la prise en charge ultérieure. Il est
recommandé d’adopter une attitude empathique, authentique, chaleureuse et professionnelle
pour permettre au patient d’exprimer les signes susceptibles de conforter le diagnostic
d’anorexie mentale (et, avec son accord, avec l’aide de sa famille et de son entourage) :
· préoccupations nouvelles pour ce qui a trait à l’alimentation .
· préoccupations excessives autour de l’image du corps .
· conduites de restriction alimentaire : comptage des calories, tri alimentaire, exclusions
alimentaires, évitement des repas, dissimulation de nourriture .
· conduites de purge : vomissements provoqués, recours aux laxatifs ou aux diurétiques .
· hyperactivité physique, hyperinvestissement scolaire ou professionnel.
Ces éléments ne sont pas toujours tous présents mais l’existence de plusieurs d’entre eux
associée à une perte de poids importante doit faire évoquer un TCA. Il est alors recommandé
de confirmer le diagnostic d’anorexie mentale par la présence de chacun des critères
diagnostiques d’une des classifications internationales (CIM-10 et DSM-IV-TR . voir question spécifique).
L’absence d’au moins un critère diagnostique révèle une anorexie mentale subsyndromique.
Lorsque le diagnostic d’anorexie mentale est établi, il est recommandé de pratiquer un examen
clinique complet à la recherche de signes de gravité (voir question spécifique, et dans la perspective d’aider le patient à prendre conscience du retentissement global de sa conduite. Un
électrocardiogramme, un ionogramme sanguin et un hémogramme sont recommandés lors de
la prise en charge initiale.

Information du patient et recherche d’alliance
Il est recommandé :
· de nommer la maladie avec tact et sans stigmatisation et de souligner qu’elle est un mode
d’adaptation comportementale à un mal-être pré-existant .
· d’affirmer d’emblée que cette maladie peut devenir chronique, avec des conséquences
potentiellement graves à court et long terme et nécessite des soins médicaux et
psychiques .
· d’expliquer l’objectif des soins : restauration du poids indispensable, avec un objectif de
guérison plus large comprenant une dimension psychologique, sociale et relationnelle.
Le déni des troubles est un obstacle à la prise en charge fréquent et important . l’entourage
comme le soignant peuvent y participer. Il est prioritaire d’instaurer une relation de qualité entre
le praticien, le patient et l’entourage pour l’établissement d’une alliance thérapeutique.

Rôle du praticien de premier recours
Après le repérage, selon sa compétence et ses capacités à établir une alliance thérapeutique,
le médecin de premier recours peut se positionner en médecin coordinateur des différents
intervenants (cf. chapitre 3.2) ou orienter le patient vers un autre confrère pour une prise en
charge spécifique.
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Source : Association franc?aise pour le de?veloppement des approches spe?cialise?es des troubles du comportement alimentaire (AFDAS-TCA), Fe?de?ration franc?aise de psychiatrie (FFP) Unite? 669 de l’Inserm, dans le cadre d’un partenariat me?thodologique, logistique et financier avec la Haute Autorite? de Sante? (HAS). Anorexie mentale : prise en charge
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Date de la source : 00-06-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les objectifs tensionnels chez un patient diabétique?
Thème : Diabète
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Chez le diabétique, les chiffres tensionnels devront être abaissés en dessous de 130/80 mmHg (Recommandation de grade B).
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Source : AFSSAPS, HAs. TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Actualisation)
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Date de la source : 28-11-2006
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les objectifs thérapeutiques chez les patients avec obésité?
Thème : Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : Il est recommande? d’avoir pour objectif une perte ponde?rale de 5 % a? 15 % par rapport au poids initial.
Cet objectif est re?aliste pour l’ame?lioration des comorbidite?s et de la qualite? de vie. Il est recommande? de prendre en charge les comorbidite?s associe?es.
Le maintien de la perte de poids est essentiel.
Stabiliser le poids est de?ja? un objectif inte?ressant pour les personnes ayant une obe?site? qui sont en situation d’e?chec the?rapeutique.
Il faut e?tre attentif a? l’ame?lioration du bien-e?tre, de l’estime de soi et de l’inte?gration sociale du patient.
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Source : HAs: Surpoids et obe?site? de l’adulte : prise en charge me?dicale de premier recours. Septembre 2011.
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les objectifs thérapeutiques chez les patients en surpoids?
Thème : Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : Il n’y a aucun argument pour inciter a? perdre du poids un patient en simple surpoids stable et sans comorbidite? associe?e, mais il est important de pre?venir une prise de poids supple?mentaire.
Quand son tour de taille est e?leve? (? 80 cm chez la femme, ? 94 cm chez l’homme), l’objectif est de pre?venir une prise de poids supple?mentaire et de re?duire le tour de taille car un tour de taille e?leve? est un facteur de risque de diabe?te et de maladie cardio-vasculaire (inde?pendamment de l’IMC).

En cas de comorbidite? associe?e, l’objectif est de perdre du poids et/ou de re?duire le tour de taille.
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Source : HAs: Surpoids et obe?site? de l’adulte : prise en charge me?dicale de premier recours. Septembre 2011.
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les objectifs thérapeutiques d'une prise en c harge de l'obésité?
Thème : Obésité enfant
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : La prise en charge doit être précoce et modulée selon l’âge avec les objectifs opérationnels suivants :
• stabiliser l’indice de masse corporelle lorsque l’obésité est de degré 1, le diminuer lorsque l’obésité est de degré 2 .
• modifier de façon durable les comportements de l’enfant et de sa famille vis-à-vis de l’alimentation et le mode de vie, notamment lutter contre la sédentarité .
• pratiquer régulièrement une activité physique.
Le médecin aidera à la compréhension et à l’acceptation des objectifs qui vont être définis avec l’enfant et sa famille tout en préservant l’équilibre psychologique de l’enfant.
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Source : ANAES. Prise en charge de l’obésité de l’enfant et de l’adolescent
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Date de la source : 01-09-2003
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quels sont les outils du dépistage?
Thème : Poussière de bois (Recommandations pour la surveillance médico-professionnelle des travailleurs exposés à l'effet cancérigène des poussières de bois)
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Outil
Outil d'aide à la décision : La recherche de signes fonctionnels ORL (obstruction nasale persistante, épistaxis...) est utile lors de la consultation, leur spécificité étant accrue s’ils sont unilatéraux et d’aggravation progressive. Cependant, le diagnostic ne peut pas reposer sur ces seuls signes, compte tenu de leur caractère tardif et aspécifique.

La radiographie standard des sinus de la face n’est pas un examen utile au dépistage des tumeurs naso-sinusiennes en raison de sa faible sensibilité (niveau de preuve 2).
10) La tomodensitométrie (TDM) des sinus de la face n’est pas assez spécifique : elle entraînerait l’apparition d’un trop grand nombre de faux positifs avec leurs conséquences
possiblement iatrogènes (réalisation d’autres examens complémentaires voire investigation chirurgicale) (niveau de preuve 3).?C’est, en outre, un examen irradiant et son coût est assez élevé (niveau de preuve 1).

L’imagerie par résonance magnétique (IRM) apparaît être plus spécifique et sensible que la TDM (niveau de preuve 3). C’est un examen non irradiant, mais son utilisation est limitée par sa disponibilité actuellement faible sur l’ensemble du territoire français
L’IRM pourrait être utilisée comme test de référence pour évaluer la spécificité et la sensibilité des autres examens utiles pour le dépistage des tumeurs naso-sinusiennes.

Dans l’attente d’une évaluation de sa sensibilité et de sa spécificité pour le dépistage des adénocarcinomes naso-sinusiens induits par l’exposition à des poussières de bois, la nasofibroscopie rassemble plusieurs critères exigés pour un test de dépistage d’un processus tumoral (simplicité, disponibilité, bonne tolérance, faible coût).
Les adénocarcinomes naso-sinusiens induits par l’inhalation de poussières de bois se développant toujours à partir des fosses nasales, il est probable que la nasofibroscopie soit un examen suffisamment sensible pour le diagnostic précoce de la maladie . elle est aujourd’hui un des éléments de tout examen médical initial effectué par un otorhinolaryngologiste pour un patient suspect d’une maladie naso-sinusienne (avis d’experts).

Source : HAS/Socie?te? franc?aise de me?decine du travail
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les outils pour aider l'analyse de l'appel?
Thème : Modalités de prise en charge d'un appel de demande de soins non programmés dans le cadre de la régulation médicale
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Les outils pour aider l’analyse de l’appel
• Dossiers patients : dont l’accès par le médecin régulateur (MR) est à favoriser, en fonction de la législation en vigueur.
• Procédures de régulation médicale : élaborées en interne par les centres de régulation et déclinées sous la forme de protocoles de régulation médicale.
• Guides des sociétés savantes ou professionnelles.
• Entreprise d’interprétariat téléphonique qui propose une traduction en direct : en cas d’appel en langue étrangère.
• Coordination avec le Centre National de relais des appels d’urgence des personnes déficientes auditives, en cas d’appel d’un patient sourd ou malentendant.

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Source : HAs. Modalités de prise en charge d’un appel de demande de soins non programmés dans le cadre de la régulation médicale
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Date de la source : 00-03-2011

Titre : Quels sont les paramètres définissant le contrôle acceptable de l'asthme?
Thème : Asthme
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : 1- Symptômes diurnes < 4 jours/semaine
2- Symptômes nocturnes < 1 nuit/semaine
3- Activité physique Normale
4- Exacerbations Légères*, peu fréquentes
5- Absentéisme professionnel ou scolaire Aucun
6- Utilisation de bêta-2 mimétiques d’action rapide < 4 doses/semaine
7- VEMS ou DEP > 85 % de la meilleure valeur personnelle
8- Variation nycthémérale du DEP (optionnel) < 15 %
* Exacerbation légère : exacerbation gérée par le patient, ne nécessitant qu’une augmentation transitoire (pendant quelques jours) de la consommation quotidienne de bêta-2 agoniste d’action rapide et brève.
· Le contrôle inacceptable est défini par la non-satisfaction d’un ou de plusieurs critères de contrôle. Il nécessite une adaptation de la prise en charge.
· Le contrôle acceptable est le minimum à rechercher chez tous les patients. Il est atteint lorsque tous les critères du tableau ci-dessus sont satisfaits.
· Le contrôle optimal (c’est-à-dire « le meilleur ») correspond :
- soit à l’absence ou à la stricte normalité de tous les critères de contrôle .
- soit à l’obtention, toujours dans le cadre d’un contrôle acceptable, du meilleur
compromis pour le patient entre le degré de contrôle, l’acceptation du
traitement et la survenue éventuelle d’effets secondaires.
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Source : AFSSAPS, ANAES. Recommandations pour le suivi médical des patients asthmatiques adultes
et adolescents
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Date de la source : 01-09-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les particularités de la migraine chez l'enfant?
Thème : Migraine
Chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : La migraine de l’enfant se distingue de celle de l’adulte par :
• des crises plus courtes (2 à 48 heures chez l’enfant de moins de 15 ans pour l’IHS) .
• une localisation bilatérale plus fréquente .
• des troubles digestifs souvent au premier plan .
• une pâleur inaugurale fréquente.

Comme chez l’adulte, pour ne pas priver certains enfants d’une prise en charge adaptée, il
est recommandé d’utiliser le code 1.7 de la classification IHS « Migraine sans aura probable,
remplissant l’ensemble des critères diagnostiques à l’exception d’un seul ». En effet, les
critères IHS pour le diagnostic de migraine sans aura ont une sensibilité encore plus faible
chez l’enfant que chez l’adulte.
Il est recommandé de tenir un agenda des crises afin d’aider l’enfant et sa famille à identifier
les facteurs déclenchants, à évaluer l’efficacité des traitements et de permettre au médecin
d’apprécier la sévérité de la migraine (fréquence, intensité des crises, signes digestifs
associés) et son retentissement sur la vie quotidienne (absentéisme scolaire).
Les molécules suivantes sont recommandées chez l’enfant et l’adolescent (accord
professionnel) :
• en première intention :
• l’ibuprofène chez l’enfant de plus de 6 mois .
• puis :
• le diclofénac chez l’enfant dont le poids est supérieur à 16 kg,
• le naproxène chez l’enfant de plus de 6 ans ou dont le poids est supérieur à 25 kg,
• l’aspirine en monothérapie ou en association au métoclopramide,
• le paracétamol en monothérapie ou en association au métoclopramide,
• le tartrate d’ergotamine chez l’enfant de plus de 10 ans.

Dans le traitement de la crise de migraine modérée à sévère, chez l’adolescent de 12 à 17
ans le sumatriptan spray nasal (10 à 20 mg) est efficace (grade A).

Les données de la littérature ne sont pas suffisantes pour conclure à l’efficacité :
• du sumatriptan par voie orale et injectable chez l’enfant et l’adolescent .
• du sumatriptan spray nasal chez l’enfant de 5 à 12 ans.

. Traitement non médicamenteux
La relaxation, le rétrocontrôle (biofeedback) et les thérapies cognitives et comportementales
de gestion du stress peuvent être recommandés (grade B). Ces traitements sont plus efficaces
que les bêta-bloquants (grade B).
III.6.2. Traitement médicamenteux
Il est recommandé de faire appel au traitement médicamenteux de fond après échec des
traitements non pharmacologiques (accord professionnel).

En l’absence de preuve scientifiquement établie, les molécules suivantes peuvent être
recommandées, en cas d’échec des traitements non médicamenteux ou de crises
migraineuses particulièrement fréquentes et sévères (accord professionnel) :
• la flunarizine chez l’enfant de plus de 10 ans, 5 mg/jour .
• la dihydroergotamine, 5 à 10 mg/jour .
• le pizotifène chez l’enfant de plus de 12 ans, 1 mg/jour .
• le propranolol, 2 à 4 mg/kg/jour .
• le métoprolol, 25 à 50 mg/jour .
• l’oxétorone, 15 à 30 mg/jour .
• l’amitryptiline, 3 à 10 mg/jour.

Il est recommandé d’utiliser ces molécules à faibles doses, afin de limiter les effets
indésirables, à type de sédation notamment.
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Source : HAs. Prise en charge et thérapeutique de la migraine chez l’adulte et chez l’enfant : aspects cliniques et économiques. 2002.
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Date de la source : 03-02-2003
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les patients à précaution particulière?
Thème : Benzodiazépines
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Certaines situations nécessitent des précautions particulières, notamment une décroissance des posologies plus lente et un suivi renforcé :
 dépression caractérisée .
 insomnie chronique .
 troubles anxieux caractérisés (trouble panique, troubles obsessionnels compulsifs, troubles anxieux généralisés) .
 troubles cognitifs, démence .
 échecs de tentatives antérieures d’arrêt .
 surconsommation régulière d’alcool (sans dépendance).
Par ailleurs, les situations suivantes peuvent bénéficier d’une prise en charge spécialisée, réalisée en lien avec le médecin traitant :
 consommation de BZD à dose très élevée .
 insomnie rebelle .
 dépendance à l’alcool ou autre dépendance .
 consommation associée d’autres psychotropes .
 troubles psychiatriques sévères.
Il n’est pas souhaitable d’arrêter les BZD chez des patients en fin de vie.

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Source : HAs. Modalités d’arrêt des benzodiazépines et médicaments apparentés chez le patient âgé
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les patients à risque de maladie rénale?
Thème : Insuffisance rénale
Chapitre : Dépistage Sous-chapitre : Antécédents personnels
Outil d'aide à la décision : antécédents familiaux de néphropathie, diabète, hypertension artérielle, maladie athéromateuse, maladie systémique avec atteinte rénale potentielle (amylose, sclérodermie, lupus, sarcoïdose), insuffisance cardiaque, insuffisance hépatique, goutte, dysglobulinémie monoclonale, prise prolongée ou consommation régulière de médicaments néphrotoxiques (lithium, anti-inflammatoires non stéroidiens, antiviraux, ciclosporine, tacrolimus, IEC, antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II, diurétiques, antalgiques).
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Source : ANAES. Diagnostic de l’insuffisance rénale chronique chez l’adulte
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Date de la source : 01-09-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les points clés des pratiques recommandées?
Thème : Annonce d'un dommage associé aux soins
Chapitre : Information du patient Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : À faire
Voici les points clés du processus d’annonce. Il est important de ne pas oublier que cette démarche est centrée sur les besoins du patient, et nécessite donc un ajustement au cas par cas.
La préparation à l’annonce
_ En établissement de santé, élaborer une politique d’annonce d’un dommage associé aux soins qui décrit les objectifs, le déroulement de la démarche, les moyens mis à disposition, notamment pour le soutien aux professionnels impliqués. Prévoir des actions de communication autour de cette politique.
_ Se former à la gestion d’un dommage (gestion des risques et communication avec le patient).
_ Rechercher le partage d’expériences auprès d’autres collègues, favorisant ainsi soutien, conseils et amélioration des pratiques.
_ Après la survenue d’un dommage, atténuer les conséquences de l’événement indésirable, tout en anticipant la continuité des soins.
_ Entreprendre l’analyse des causes de l’événement indésirable.
_ Selon le degré d’urgence, préparer l’entretien avec le patient : synthétiser les faits connus et certains, déterminer qui assistera au rendez-vous et qui le dirigera, planifier le moment et le lieu du rendez-vous, décider de ce qui sera dit au patient, anticiper ses besoins (notamment linguistiques avec la présence d’un interprète, etc.).
La réalisation de l’annonce
_ Disposer de suffisamment de temps pour permettre au patient de s’exprimer et poser des questions.
_ Être à l’écoute du patient et utiliser un langage compréhensible (à adapter en fonction de son interlocuteur).
_ Adopter une attitude sincère, transparente et empathique.
_ Se prononcer sur des faits connus et vérifiés.
_ Reconnaître le dommage subi par le patient et exprimer des regrets.
_ Expliquer les causes connues du dommage et les conséquences pour le devenir du patient.
_ En cas d’erreur avérée, présenter des excuses.
_ Le cas échéant, assurer au patient que des actions d’amélioration seront entreprises.
_ Selon les besoins, proposer au patient un soutien médical, psychologique, social ou spirituel.
_ Proposer au patient un référent unique pour le suivi de la démarche.
_ Tracer l’échange avec le patient dans le dossier médical.
_ Débriefer en équipe suite à l’entretien avec le patient et partager les informations échangées avec lui.

Les suites de l’annonce
_ Prévoir des rendez-vous de suivi avec le patient lorsque le besoin est identifié.
_ Fournir des informations additionnelles à mesure qu’elles sont connues.
_ Informer le patient des actions correctives mises en oeuvre si l’investigation des causes n’était pas achevée lors du 1er rendez-vous.
_ Mettre en oeuvre les offres de soins et de soutien proposées.
_ Réitérer ses regrets voire présenter de nouveau des excuses.
_ Avec l’accord du patient, informer le médecin traitant du dommage et de ce qui lui a été dit.
_ Tracer les rendez-vous de suivi dans le dossier médical.
_ Sur du long terme, organiser le retour d’information aux professionnels concernés, l’évaluation et la mesure d’impact de la démarche.
_ Se préoccuper des suites psychologiques et professionnelles des soignants impliqués dans la prise en charge
du patient.

À ne pas faire
La conduite à ne pas tenir peut s’opposer symétriquement aux précédentes préconisations. Cependant certains points méritent d’être signalés.
_ Nier ses propres émotions ou les renvoyer au patient en guise de « défense ».
_ Rester isolé alors qu’un soutien extérieur serait nécessaire.
_ Refuser que le patient soit accompagné lors de l’entretien d’annonce du dommage.
_ Manifester de l’agressivité.
_ Utiliser le jargon médical.
_ Spéculer sur les faits.
_ Blâmer une personne.
_ Nier ou dissimuler le dommage du patient.
_ Culpabiliser le patient.
_ Nier sa propre responsabilité le cas échéant.
_ Fournir au patient des informations contradictoires.

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Source : HAs. Annonce d’un dommage associé aux soins Guide destiné aux professionnels de santé
exerçant en établissement de santé ou en ville. Mars 2011
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Date de la source : 00-03-2011
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les principales informations à donner au patient?
Thème : Dépression
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Il est proposé d’informer le patient, et si nécessaire son entourage avec son accord:
- des différentes possibilités de traitements (médicamenteux ou psychothérapiques) qui doivent être explicitées.
- des limites éventuelles des traitements et les recours en cas d’efficacité insuffisante d’un premier traitement,
- des possibilités de soutien dans le champ social et associatif. Dans ce cadre, trois associations peuvent être utiles :
France-Dépression .
la Fédération nationale d’(ex)patients en psychiatrie (Fnap-Psy) .
l’Union nationale des amis et familles de malades psychiques (Unafam)
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l’expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l’engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d’appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d’intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l’attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d’intérêts, et dotée aujourd’hui d’une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d’indépendance de l’expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d’information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l’indépendance de l’institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d’intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d’intérêt d’un expert ou l’absence d’une ou plusieurs déclarations publiques d’intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l’attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, l’actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l’année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s’agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d’état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l’ensemble des experts et membres des services de l’institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n’est pas remise en cause. Durant la phase d’actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l’ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte. 2007
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Type de document : Information du patient

Titre : Quels sont les principaux aliments riche en histamine ou histamino libérateurs?
Thème : Urticaire
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Fromages fermentés: Emmenthal, parmesan, roquefort, gouda, camembert, cheddar
Charcuterie: Saucisson, jambon, foie de porc et toute la charcuterie emballée
Blanc d’oeuf
Poissons, coquillages, crustacés: Thon, sardine, saumon, anchois, maquereau, oeufs de poissons, conserves de poissons, poissons séchés, poissons fumés
Légumes : Tomate, épinard, petits pois, choux, choucroute
Fruits : Frais, jus, confitures, glaces et sorbets Banane (et farine en contenant) Fraises
Noix, noisettes (praliné, glace, biscuits, bonbons, céréales) Agrumes (orange, pamplemousse, citron, mandarine, clémentine) Cacahuètes
Chocolat et cacao
Boissons alcoolisées fermentées ou distillées: Bière, vin, vin de noix, liqueur de noisette
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Source : ANAES, SFD. Prise en charge de l’urticaire chronique
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Date de la source : 01-01-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les principaux diagnostics différentiels d'un AIT?
Thème : Accident Ischémique Transitoire (AIT)
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic différentiel
Outil d'aide à la décision : Les AIT peuvent faire discuter les diagnostics différentiels suivants.
- Affections neurologiques :
 migraine avec aura .
 crise épileptique focale .
 autres :
- tumeurs cérébrales,
- malformations vasculaires cérébrales,
- hématome sous-dural,
- hémorragie cérébrale,
- sclérose en plaques,
- ictus amnésique,
- myasthénie,
- paralysie périodique,
- narcolepsie.
- Affections non neurologiques :
 troubles métaboliques (notamment hypoglycémie) .
 vertige de cause ORL (maladie de Ménière, vertige positionnel paroxystique bénin, névrite vestibulaire) .
 syncope .
 hypotension orthostatique .
 syndrome d’hyperventilation .
 hystérie, simulation .
 troubles psychosomatiques.
- En cas de cécité monoculaire transitoire :
 amaurose liée à une hypertension artérielle maligne .
 glaucome aigu .
 hypertension intracrânienne .
 thrombose de la veine centrale de la rétine .
 névrite optique rétro-bulbaire .
 décollement de rétine.
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Source : ANAES. Prise en charge diagnostique et traitement immédiat de l’accident ischémique transitoire de l’adulte
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Date de la source : 03-05-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les principaux facteurs de vulnérabilité lors d'une grossesse?
Thème : Périnatalité
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision :  Définition de la vulnérabilité
La vulnérabilité est une caractéristique « principalement psychologique qui signifie être dans une condition non protégée et donc susceptible d’être menacé du fait de circonstance physique, psychologique ou sociologique ».
 Principaux facteurs de vulnérabilité
? Les antécédents obstétricaux mal vécus : précédente grossesse ou naissance compliquée ou douloureuse.
? Les problèmes de type relationnel, en particulier dans le couple : avec comme conséquence l’isolement et un sentiment d’insécurité par absence de soutien de l’entourage.
? La violence domestique, en particulier conjugale.
? Le stress traduit la relation entre une situation qui se modifie et une personne confrontée à cette situation : challenge à surmonter ou menace à laquelle elle peut succomber. Le stress est sous-tendu par la perception personnelle à la fois des exigences de la situation et de ses capacités.
? L’anxiété est un processus de blocage cognitif avec des manifestations somatiques, à la différence de la peur (de l’accouchement par exemple) qui se nomme et peut être exprimée par la femme enceinte.
? Les troubles du sommeil du début de grossesse peuvent être un signe d’alerte
d’une anxiété ou d’une dépression.
? Un épisode dépressif durant la grossesse se caractérise par une perte d’intérêt ou de plaisir (perte de l’élan vital) pour presque toutes les activités.
? La dépression du post-partum est fréquente. Selon les études, sa prévalence varie de 3 à 10 % selon le moment du post-partum où elle est étudiée. Elle se dépiste au moyen d’un instrument d’auto-évaluation, validé et traduit en français (EPDS : Edinburgh Postnatal Depression Scale), son utilisation avant la naissance n’est pas recommandée.
? La dépendance ou l’addiction (alcool, tabac, drogue, médicaments) entraîne des effets néfastes physiques ou psychologiques chez la femme enceinte et des conséquences physiques chez le nouveau-né qu’il convient d’anticiper.
? La précarité est l’absence d’une ou de plusieurs sécurités, notamment celle de l’emploi, permettant aux personnes et aux familles d’assumer leurs obligations et leurs responsabilités.
? Le risque social est lié à des événements dont la survenue incertaine et la durée variable pourraient mettre en danger la capacité d’un individu ou d’un ménage à répondre à ses besoins à partir de ses ressources disponibles financières ou autres (maladie, chômage, changement de la composition familiale : enfants, parent isolé ou rupture conjugale).
? La naissance à haut risque psycho-affectif après l’annonce pré et postnatale d’une maladie, d’une malformation ou d’un handicap.
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Source : HAs. Préparation à la naissance et à la parentalité (PNP)
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Date de la source : 01-11-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les principaux médicaments contre indiqués?
Thème : Cirrhose
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Liste non exhaustive des médicaments contre-indiqués (a) en cas de cirrhose sévère (Child-Pugh B et C)
Neurosédatifs et psychotropes
Aminosides
Anti-inflammatoires non stéroïdiens
Antirétroviraux
Antivitamines K
Ergotamine
Inhibiteurs de l'enzyme de conversion
Tétracyclines et dérivés
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Source : HAs. SURVEILLANCE DES MALADES ATTEINTS DE CIRRHOSE NON COMPLIQUÉE ET PRÉVENTION PRIMAIRE DES COMPLICATIONS
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Date de la source : 01-08-2008
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les principaux risques iatrogèniques?
Thème : Dépression
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : Les principaux risques iatrogènes.
- hypotension orthostatique et les troubles d’équilibre (risque chutes)
- risque d’hyponatrémie existe avec les ISRS. Il est majoré en cas de coprescription avec un diurétique (surveillance ionogramme). Un syndrome confusionnel, des convulsions et peuvent donc survenir.
- Augmentation des effets des anticoagulants oraux (AVK):contrôler plus fréquemment l’INR.
-risque interactions médicamenteuses accru chez PA
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l’expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l’engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d’appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d’intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l’attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d’intérêts, et dotée aujourd’hui d’une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d’indépendance de l’expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d’information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l’indépendance de l’institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d’intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d’intérêt d’un expert ou l’absence d’une ou plusieurs déclarations publiques d’intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l’attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, l’actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l’année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s’agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d’état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l’ensemble des experts et membres des services de l’institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n’est pas remise en cause. Durant la phase d’actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l’ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte. 2007
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Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les principes de la prise en charge?
Thème : Obésité enfant
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : L’objectif est l’amélioration de la qualité de vie et la prévention des complications

• Un suivi re?gulier et prolonge? d’au minimum 2 ans est recommande?.

Il est recommande? que la prise en charge :
• soit fonde?e sur les principes de l’e?ducation the?rapeutique du patient .
• prenne en compte l’alimentation, l’activite? physique et la se?dentarite?, l’e?quilibre des rythmes de vie, les aspects psychologiques et socio-e?conomiques .
• implique les parents et/ou les adultes responsables de l’enfant ou de l’adolescent . • obtienne l’adhe?sion de l’enfant ou de l’adolescent et de sa famille .
• veille a? ne pas culpabiliser, blesser ou stigmatiser.
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Source : Has: Surpoids et obe?site? de l’enfant et de l’adolescent
(Actualisation des recommandations 2003) Me?thode « Recommandations pour la pratique clinique » RECOMMANDATIONS Septembre 2011
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quels sont les principes généraux de la prise en charge des spondylarthrites?
Thème : Spondylarthrites
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : La prise en charge des spondylarthrites doit être une démarche globale, médicamenteuse, physique, éducative et chirurgicale, complétée par des mesures sociales et professionnelles.?La prise en charge physique s’adresse à tous les patients quel que soit le stade de leur maladie. Les traitements médicamenteux ne sont pas systématiques.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l’expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l’engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d’appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d’intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l’attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d’intérêts, et dotée aujourd’hui d’une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d’indépendance de l’expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d’information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l’indépendance de l’institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d’intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d’intérêt d’un expert ou l’absence d’une ou plusieurs déclarations publiques d’intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l’attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, l’actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l’année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s’agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d’état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l’ensemble des experts et membres des services de l’institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n’est pas remise en cause. Durant la phase d’actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l’ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles et Service e?valuation e?conomique et sante? publique
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Date de la source : 00-12-2008
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les principes généraux de la prise en charge médicamenteuse du sevrage alcoolique?
Thème : Addictions (Alcool)
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : La prescription médicamenteuse ne doit pas occulter l’importance fondamentale de la prise en
charge psychologique et sociale.
Les mouvements d’entraide doivent être impliqués dès le temps du sevrage.
Les BZD sont les médicaments de première intention du traitement préventif du syndrome de
sevrage.
La durée du traitement par BZD, prescrites à doses dégressives, ne doit pas excéder 7 jours sauf complication.
La prescription personnalisée est à développer. Elle peut être aidée par l’usage des échelles
d’évaluation de la sévérité des symptômes, à valider en français.
L’hydratation doit être orale chez le malade conscient.
La thiamine doit être prescrite systématiquement de façon préventive (par voie parentérale en cas de signes cliniques de carence).
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Source : ANAES Objectifs, indications et modalités du sevrage du patient alcoolodépendant

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Date de la source : 17-03-1999
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les principes généraux qui régissent une orientation?
Thème : Grossesses à risque : orientation des femmes enceintes entre les maternités en vue de l'accouchement
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Pour toutes les pathologies, le lieu d’accouchement doit être adapté au terme de la grossesse, à l’estimation du poids fœtal et au traitement nécessaire pour la mère.

Le diagnostic de retard de croissance intra-utérin nécessite la détermination exacte du terme de la grossesse. Avant de suspecter un retard de croissance, il est recommandé de recalculer le terme de la grossesse et de vérifier la méthode utilisée pour le calcul du terme (par exemple une échographie de datation réalisée entre 7 et 12 semaines d’aménorrhée).

Les femmes enceintes à haut risque hémorragique doivent être prises en charge dans un centre approprié et qualifié, doté d’un dépôt de produits sanguins labiles sur place, d’un service de soins intensifs pour adultes, de moyens humains associés à un plateau technique adapté (chirurgie +/- embolisation artérielle). L’orientation en vue de l’accouchement doit faire l’objet d’une discussion pluridisciplinaire entre les équipes anesthésiques et obstétricales.

Il est recommandé d’informer précocement les femmes enceintes ayant un haut risque d’accouchement prématuré de la possibilité d’une orientation nécessaire, d’un transfert en urgence et de la séparation mère-enfant.

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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-12-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les principes qui régissent le choix d'une maternité?
Thème : Grossesses à risque : orientation des femmes enceintes entre les maternités en vue de l'accouchement
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Trois types de maternités sont définis en fonction du niveau de l’offre de soins néonatals, à partir de critères décrits dans les décrets n° 98-899 et n° 98-900 du 9 octobre 1998. Pour chaque type de maternité, il n’y a pas toujours de superposition entre la prise en charge du risque fœtal et celle du risque maternel. En effet, cette typologie ne porte que sur les moyens d’hospitalisation néonatale et n’intègre pas l’offre de soins en réponse au risque maternel. Elle ne tient pas compte de la disponibilité dans l’établissement d’autres secteurs de soins pouvant avoir une importance majeure dans la prise en charge de certaines complications de la grossesse et de l’accouchement, tels que les services de réanimation, de soins intensifs et de spécialités pour adultes ou le plateau technique.

De ce fait et en raison de l’hétérogénéité des réseaux de périnatalité sur le territoire national en termes de nombre, répartition et offre globale de soins des établissements, il n’est pas possible de définir précisément et systématiquement le type de maternité adapté à l’accouchement en fonction des différentes situations cliniques possibles. C’est pourquoi l’application optimale des recommandations par les professionnels concernés nécessite avant tout une bonne connaissance préalable de l’offre de soins et une participation active au réseau périnatal existant.

Lorsque l’orientation d’une femme enceinte est envisagée, il est recommandé de s’assurer au cas par cas de la disponibilité des plateaux techniques nécessaires à la prise en charge de la pathologie de la femme enceinte :?- service de réanimation pour adultes .
- service de soins intensifs ou continus pour adultes .?- service de radiologie avec possibilité d’embolisation artérielle .
- services de spécialités médicales ou chirurgicales.

Quels que soient le risque ou la complication, le lieu d’accouchement doit être adapté au terme de la grossesse, à l’estimation du poids fœtal et au traitement maternel nécessaire.

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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-12-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les risques spécifiques liés au tabac durant la grossesse?
Thème : Sevrage tabagique
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Il existe un lien de causalité (association statistiquement significative, relation dose - effet, réversibilité à l’arrêt, mécanisme physiopathologique pour expliquer l’effet) entre le tabagisme maternel pendant la grossesse et la survenue de :
• troubles de la fertilité masculine et féminine .
• GEU .
• avortements spontanés .
• anomalies du déroulement de la grossesse (prématurité, RCIU, HRP, RPM, L’émergence de connaissances de plus en plus nombreuses sur le rôle du tabac chez la femme enceinte souligne l’importance non seulement de l’intoxication active et/ou passive de la femme, mais également de celle du compagnon. D’où la nécessité d’une prise de conscience par tous les intervenants de santé et par les couples des bénéfices de l’arrêt du tabac, de préférence avant la conception ou du moins le plus rapidement possible au cours de la grossesse.
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Source : ANAES. Conférence de consensus. Grossesse et tabac.
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Date de la source : 30-11-2004
Type de document : Information du patient

Titre : Quels sont les risques pour les professionnels qui ne signalent pas?
Thème : Syndrome du bébé secoué
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : ? Pour le médecin
Pour le médecin, l’article 44 du Code de déontologie médicale impose, sauf circonstances particulières qu’il apprécie en conscience, d’alerter les autorités judiciaires, médicales ou administratives en cas de sévices ou privation sur un mineur de 15 ans. En cas de sévice grave, c’est le signalement qui est préconisé par le conseil de l’ordre des médecins Si le médecin n’alerte aucune de ces autorités, il s’expose aux sanctions de l’art. 223-6 du Code pénal.
Le fait que cette obligation soit assortie d’une clause de conscience n’en supprime nullement le caractère impératif, ce qui impose au médecin d’avoir à s’expliquer sur les circonstances particulières qui l’ont amené à ne pas alerter les autorités. Le médecin qui invoque la clause de conscience doit veiller toutefois à ce que des mesures de protection efficaces soient mises en place afin d’éviter la répétition du secouement ou de violences faites à l’enfant.
En cas de décès, si le secouement paraît hautement probable, le médecin qui délivre le certificat de décès doit mentionner que ce décès pose des problèmes médico-légaux, faute de quoi il s’exposerait à des sanctions pénales pour infraction de faux et à des sanctions disciplinaires.

? Pour les autres professionnels?Les personnes soumises au secret professionnel peuvent ou non ne pas dénoncer des crimes et mauvais traitements, mais ont en tout cas une obligation de porter assistance à personne en péril.

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Source : SOFMER. Audition publique. Syndrome du bébé secoué. Audition piblique. Recmmandations de la commission d’audition.
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les risques pour les professionnels qui signalent?
Thème : Syndrome du bébé secoué
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Quels sont les risques pour les professionnels qui signalent?
Il n’y a pas de risque hors le cas où le signalement serait assimilé à une dénonciation calomnieuse, c’est-à-dire s’il peut être prouvé que son rédacteur a agi de mauvaise foi, avec l’intention de nuire. Le dernier alinéa de l’article 226-14 du Code pénal dispose que « le signalement aux autorités compétentes effectué dans les conditions prévues au présent article ne peut faire l’objet d’aucune sanction disciplinaire ».

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Source : SOFMER. Audition publique. Syndrome du bébé secoué. Audition piblique. Recmmandations de la commission d’audition.
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les rôles du médecin généraliste dans la prise en charge initiale?
Thème : AVC
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé que le médecin traitant informe les patients à risque (antécédents
vasculaires, HTA, diabète, artériopathie des membres inférieurs, etc.) ainsi que leur
entourage des principaux signes de l’AVC. Il doit préconiser devant les symptômes l’appel
immédiat au Samu Centre 15 avant même tout appel à son cabinet. Il doit expliquer
l’importance de noter l’heure des premiers symptômes (accord professionnel).

En cas d’appel direct à son cabinet ou à son centre d'appel d’un patient présentant des
signes évoquant un AVC, le médecin traitant doit transférer l'appel au Samu Centre 15 et au
mieux rester en ligne pour permettre l'établissement d'une conférence à trois (appelant,
médecin traitant, médecin régulateur du Samu Centre 15) (accord professionnel).

Les messages clés à diffuser aux professionnels prenant en charge des AVC comprennent
la nécessité de (accord professionnel) :
 considérer tout déficit neurologique brutal, transitoire ou prolongé, comme une urgence
absolue .
 noter l’heure exacte de survenue des symptômes .
 connaître l’efficacité de la prise en charge en UNV .
 connaître les traitements spécifiques de l’AVC.
L’AIT est une urgence et justifie une prise en charge neuro-vasculaire immédiate pour
confirmer le diagnostic, préciser l’étiologie et instaurer le traitement en urgence (grade C).
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Source : Has. Accident vasculaire ce?re?bral : prise en charge pre?coce (alerte, phase pre?hospitalie?re, phase hospitalie?re initiale, indications de la thrombolyse)
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Date de la source : 00-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les seuils définissant une HTA?
Thème : HTA
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Les seuils de PAS et PAD définissant une HTA par l’automesure tensionnelle et la MAPA sont plus bas que ceux fixés pour la mesure au cabinet médical. L’équivalent pour un seuil de 140/90 mmHg au cabinet médical est (moyenne des mesures) :
• automesure = 135/85 mmHg .
• MAPA éveil : = 135/85 mmHg .
• MAPA sommeil : = 120/70 mmHg .
• MAPA 24 h : = 130/80 mmHg.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la HAs le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l’expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l’engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d’appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d’intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l’attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d’intérêts, et dotée aujourd’hui d’une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d’indépendance de l’expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d’information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l’indépendance de l’institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d’intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d’intérêt d’un expert ou l’absence d’une ou plusieurs déclarations publiques d’intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l’attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, l’actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l’année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s’agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d’état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l’ensemble des experts et membres des services de l’institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n’est pas remise en cause. Durant la phase d’actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l’ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ADULTES ATTEINTS D’HYPERTENSION ARTÉRIELLE ESSENTIELLE ACTUALISATION 2005
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les signes anthropométriques à suivre?
Thème : Anorexie mentale
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé
- de suivre syste?matiquement les courbes de croissance en taille, poids et corpulence chez les enfants et adolescents pour identifier toute cassure des courbes et calculer leur l’indice de masse corporelle2 (IMC) .
- de calculer et suivre l’IMC chez les adultes.

Titre : Quels sont les signes cliniques d'une neuropathie périphérique?
Thème : Neuropathie périphérique
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Les symptômes sensitifs les plus fréquents sont les suivants :
• paresthésies (picotement, fourmillement, sensation de froid, etc., en l’absence de stimulation), dysesthésies (par exemple au contact des draps) et hypoesthésie localisée le plus souvent aux membres inférieurs .
• douleurs souvent à prédominance nocturne, mal calmées par les antalgiques usuels (brûlures, froid douloureux, sensations d’étau, de piqûre ou de marche sur du gravier, parfois réveillés par le contact), notamment au niveau des membres inférieurs . le questionnaire DN4 (cf. annexe 1) peut être utilisé pour diagnostiquer des douleurs neuropathiques .
• troubles de l’équilibre majorés par la perte du contrôle visuel.
Parmi ces symptômes, les paresthésies, les douleurs et l’hypoesthésie ont la plus forte sensibilité. En complément, compte tenu de leur spécificité élevée, il est recommandé de rechercher les symptômes suivants : troubles sensitifs subjectifs distaux (tels engourdissement des extrémités ou impression de marcher sur du coton ou du sable, parfois sensation de chaleur ou de brûlure).
? Sémiologie clinique motrice
Le symptôme moteur le plus fréquent est la faiblesse musculaire, en particulier des loges antéro-externes des jambes se traduisant par un steppage.
En complément, compte tenu de leur spécificité élevée orientant vers certaines étiologies, il est recommandé de rechercher :
• une faiblesse proximale ou diffuse, orientant vers une polyradiculonévrite chronique .
• des pieds creux, des orteils en griffe, orientant vers une neuropathie héréditaire .
• des crampes musculaires au repos, des fasciculations et plus rarement une amyotrophie
distale des membres supérieurs, orientant vers une neuropathie motrice.
? Symptômes neurovégétatifs
La sémiologie peut avoir une composante autonome, avec notamment les éléments suivants :
• malaises orthostatiques ou post-prandiaux .
• troubles de la sudation .
• troubles mictionnels .
• troubles de l’érection et de l’éjaculation .
• diarrhée motrice, sensation de plénitude gastrique .
• symptômes trophiques .
• apparition d’une hyperkératose puis d’une ulcération indolore aux points d’appui de la plante
des pieds, signe le plus spécifique.
? Spécificités de l’enfant
Les circonstances de révélations chez l’enfant peuvent être particulières :
• troubles de l’écriture .
• chez le nourrisson hypotonie aréflexique .
• chez le petit enfant (< 4 ans) retard d’acquisition motrice, pieds plats valgus.
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Source : HAs. Prise en charge diagnostique des neuropathies périphériques (polyneuropathies et mononeuropathies multiples)
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Date de la source : 25-10-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les signes cliniques habituels d'une hyperthyroïdie?
Thème : Thyroïde
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : L'expression clinique de l'hyperthyroïdie est variable. Les signes fonctionnels les plus fréquemment retrouvés sont :
– la tachycardie, les palpitations, les troubles du rythme dont la fibrillation auriculaire,
– l'amaigrissement paradoxal (appétit conservé),
– l'asthénie physique (signe du tabouret),
– la thermophobie, la polydipsie, l'hypersudation,
– l'irritabilité, l’émotivité, l'agitation psychomotrice,
– les tremblements,
– l’accélération du transit intestinal .
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Source : ANAES. DIAGNOSTIC ET SURVEILLANCE BIOLOGIQUES DE L’HYPERTHYROÏDIE DE L’ADULTE
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Date de la source : 01-02-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les signes comportementaux de l'entourage évocateurs?
Thème : Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Repérage
Outil d'aide à la décision : Lorsque le mineur est accompagné d’un ou de ses parents ou d’un membre de son entourage, il est recommandé de porter une attention particulière au comportement de l’adulte vis-à-vis du mineur, vis-à-vis du professionnel ainsi qu’à l’attitude des adultes entre eux.
Ainsi, vis-à-vis du mineur, certaines attitudes peuvent faire suspecter une maltraitance, par exemple :
- parent ou adulte ayant une proximité corporelle exagérée ou inadaptée avec le mineur .
- parent ou adulte intrusif s’imposant à la consultation médicale .
- ou, au contraire, indifférence notoire de l’adulte vis-à-vis du mineur (absence de regard, de geste, de parole).
De même, vis-à-vis des intervenants, certaines attitudes des parents ou de l’entourage peuvent inciter le praticien à rechercher un risque de maltraitance :
- refuser ou tarder à consulter pour apporter les soins nécessaires au mineur .
- refuser d’expliquer les circonstances ou donner des explications vagues, incohérentes ?voire fluctuantes au cours du temps .
- minimiser, banaliser ou contester les symptômes du mineur .
- dénigrer ou accuser le mineur .
- refuser les investigations médicales ainsi que tout suivi social sans raison valable .
- avoir une attitude agressive ou sur la défensive envers les professionnels de santé.
Lors de l’entretien, il faut garder à l’esprit que l’accompagnateur (parent ou adulte de l’entourage) peut être l’auteur ou un témoin passif.

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Source : HAs. Repe?rage et signalement de l’inceste par les me?decins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur. Mai 2011
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les signes comportementaux du mineur évocateurs?
Thème : Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Repérage
Outil d'aide à la décision : D’une façon générale, toute modification du comportement habituel du mineur, pour laquelle il n’existe pas d’explication claire, peut être évocatrice d’une maltraitance. Il n’existe pas de manifestations spécifiques de la maltraitance sexuelle, cependant certains signes peuvent orienter vers ce type de maltraitance :
- un comportement sexuel anormal par rapport à l’âge du mineur ou de l’adolescent
- un comportement de refus (refus de manger, refus de voir un membre de la famille sans ?raison exprimée, refus de grandir, refus scolaire) .
- un comportement de mise en danger, fugues .
- l’expression de peurs inexpliquées, une hyper vigilance, des réactions de sursaut ?exagéré, une phobie des contacts physiques .
- des comportements émotionnels excessifs, répétés et/ou disproportionnés et non ?adaptés à l’âge du mineur ou non expliqués par des facteurs extérieurs. ?Quel que soit son âge, l’enfant peut aussi s’exprimer à travers le dessin ou le jeu, l’attention de l’observateur peut alors être attirée par leur caractère inhabituel ou non adapté à l’âge du mineur. ?Chez l’adolescent, certains signes d’appel ou modes d’expression du dévoilement doivent attirer plus particulièrement l’attention.
Ainsi, il est recommandé d’évoquer la question de maltraitance sexuelle en cas de :
- tentative de suicide .
- fugue, conduites à risque .
- conduites d’addictions précoces: tabagisme, alcoolisation et/ou toxicomanie, ?comportement alimentaire compulsif .
- actes de violence envers les autres, automutilation dont les scarifications
- demande précoce de contraception .
- interruption volontaire de grossesse (IVG) isolée ou à répétition .
- changements fréquents de partenaires, actes de prostitution. ?
Chez les adolescents, le dévoilement peut aussi prendre la forme d’une lettre explicite adressée aux parents, à un membre de l’entourage, ou d’un journal intime ou d’un « journal virtuel » par Internet révélant les faits et laissé intentionnellement en évidence afin d’être découvert. ?
Il est aussi recommandé de rechercher une maltraitance sexuelle sous-jacente, face à une grossesse précoce, un déni de grossesse, ou une parentalité précoce, non désirée voire refusée ou suscitant une angoisse excessive, ?

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Source : HAs. Repe?rage et signalement de l’inceste par les me?decins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur. Mai 2011
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les signes d'alerte à repérer?
Thème : Obésité enfant
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Repérage
Outil d'aide à la décision : • Rebond d’adiposite? pre?coce (plus il est pre?coce, plus le risque de devenir obe?se est e?leve?)
• Ascension continue de la courbe IMC depuis la naissance.
• Changement rapide de couloir de la courbe IMC vers le haut.
• Si le rapport tour de taille / taille est > 0,5, l’enfant pre?sente un exce?s de graisse abdominale associe? a? un risque cardio-vasculaire et me?tabolique accru.
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Source : Has: Surpoids et obe?site? de l’enfant et de l’adolescent
(Actualisation des recommandations 2003) Me?thode « Recommandations pour la pratique clinique » RECOMMANDATIONS Septembre 2011
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quels sont les signes d'alerte de difficultés ou d'une souffrance psychique de l'enfant sourd?
Thème : Surdité de l'enfant : accompagnement des familles et suivi de l'enfant de 0 à 6 ans
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Repérage
Outil d'aide à la décision : Les signes d'appel suivants, non spécifiques, peuvent être révélateurs de difficultés voire de souffrance psychique de l’enfant sourd :
- des troubles du regard (regard fuyant ou trop persistant) .
- des pleurs fréquents inexpliqués .
- une altération du développement psychomoteur .
- des troubles du sommeil (difficultés d'endormissement) ou de l'appétit .
- un retard d'acquisition de la propreté .
- un retrait, une tristesse voire un repli ou une agitation excessive .
- une angoisse de séparation qui se maintient au-delà de la période habituelle .
- un retard persistant d’acquisition du langage .
- un trouble de l'attention .
- une modification brutale ou progressive du comportement, des difficultés relationnelles avec des enfants du même âge.


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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-12-2009

Titre : Quels sont les signes d'appel au niveau de la sphère génito-anale?
Thème : Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Repérage
Outil d'aide à la décision : Certains signes cliniques de la sphère génito-anale, sans être spécifiques, peuvent être évocateurs d’une maltraitance sexuelle, en particulier :
- s’ils sont observés chez l’enfant prépubère (ces signes étant moins évocateurs chez ?l’adolescent) .
- si aucune cause médicale n’est retrouvée ou si aucune pathologie médicale n’est ?diagnostiquée .
- d’autant plus, s’ils sont répétés. ?
Les signes les plus évocateurs sont :
- les saignements, les pertes génitales .
- les irritations ou les prurits génitaux .
- les douleurs génitales ou anales .
- les troubles mictionnels .
- les infections urinaires récurrentes chez la fille prépubère.
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Source : HAs. Repe?rage et signalement de l’inceste par les me?decins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur. Mai 2011
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les signes d'appel chez le mineur?
Thème : Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Repérage
Outil d'aide à la décision : Quels sont les signes d’appel chez le mineur?
Aucun des signes d’appel rapportés (ci-dessous) n’est caractéristique d’une maltraitance sexuelle.?Cependant, ces signes sont d’autant plus évocateurs lorsque
- ils s’associent entre eux .
- ils se répètent .
- ils s'inscrivent dans la durée .
- ils ne trouvent pas d’explications rationnelles.

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Source : HAs. Repe?rage et signalement de l’inceste par les me?decins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur. Mai 2011
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les signes d'appel de l'amblyopie?
Thème : Dépistage pédiatrique (amblyopie)
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Avant 6 mois Les signes d’appel sont :
• une anomalie objective au niveau des paupières, des globes oculaires, des conjonctives, de la cornée, des pupilles .
• un strabisme : tout strabisme constant avant 4 mois est pathologique, tout strabisme même intermittent après 4 mois est pathologique .
• un nystagmus .
• un torticolis .
• une anomalie du comportement évoquant un trouble visuel :
– manque d’intérêt aux stimuli visuels, absence de clignement à la lumière dès les premiers jours,
– absence du réflexe de fixation (déplacement de l’oeil en réponse à un stimulus) après 1 mois,
– absence du réflexe de clignement à la menace après 3 mois, du réflexe de poursuite oculaire (incapacité à maintenir une fixation durable sur une cible en mouvement) après 4 mois,
– retard d’acquisition de la préhension des objets (normalement présente entre 4 et 5 mois),
– pauvreté de la mimique, absence de sourire, plafonnement ou errance du regard, signe oculo-digital (l’enfant se touche fréquemment les yeux). Ces anomalies, surtout l’errance du regard et le signe oculo-digital, doivent faire évoquer une malvoyance profonde et imposent un examen
ophtalmologique rapide.
Ces signes d’appel sont importants à connaître car ils restent valables quel que soit l’âge de
l’enfant.

De 6 mois à jusqu'à l’acquisition de la parole
En plus des signes précédents, les comportements suivants sont également à considérer comme signe d’appel d’un trouble visuel : enfant qui se cogne, tombe fréquemment, bute sur les trottoirs ou les marches d’escaliers, plisse des yeux ou fait des grimaces, ferme un oeil au soleil, semble photophobe.

Après l’acquisition de la parole (l’enfant d’âge verbal)
En plus des signes précédents, les signes fonctionnels suivants signalés par l’enfa nt sont
également à prendre en compte : picotements et brûlures oculaires, gène visuelle en vision de loin ou en vision de près, diplopie, céphalées (évocatrices d’un trouble visuel quand elles surviennent en fin de journée ou après fixation prolongée).
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Source : ANAES. DÉPISTAGE PRÉCOCE DES TROUBLES DE LA FONCTION VISUELLE CHEZ L’ENFANT POUR PRÉVENIR L’AMBLYOPIE
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Date de la source : 11-06-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les signes de gravité à rechercher?
Thème : Chute personne âgée
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Repérage
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé, en cas de chutes répétées, de prendre en charge de manière rapide et adaptée les patients concernés.
Il est recommandé, chez la personne âgée faisant des chutes, de rechercher systématiquement et dans un premier temps tous les signes de gravité mettant en jeu le pronostic vital et/ou fonctionnel.
Les signes de gravité des chutes peuvent être classés en trois catégories liées aux :
• conséquences de la chute .
• pathologies responsables de la chute .
• caractère répétitif de la chute (c'est-à-dire au moins deux chutes sur une période de 12 ?mois).
Rechercher les signes de gravité liés aux conséquences de la chute et aux pathologies responsables de la chute
Dans un premier temps, il est recommandé de rechercher systématiquement, devant toute personne âgée faisant des chutes répétées, les signes de gravité liés aux conséquences de la chute et/ou aux pathologies responsables de la chute car ces signes nécessitent une prise en charge spécifique immédiate (grade C).
Ces signes de gravité sont 😕
• ceux directement liés à la chute. Il s’agit :
- des traumatismes physiques modérés ou sévères tels que les fractures, les luxations, les hématomes intracrâniens ou périphériques volumineux, les traumatismes de la face et les lacérations cutanées de grande taille et/ou dépassant l’hypoderme,
- de l’impossibilité de se relever du sol avec séjour au sol supérieur à une heure et ses conséquences potentielles incluant entre autres une rhabdomyolyse, une hypothermie (température corporelle ? 35 °C), des escarres, des pneumopathies d'inhalation et une déshydratation,
- des signes d’un syndrome post-chute ou de désadaptation psychomotrice, qui est une complication fonctionnelle des chutes à l'origine d'une incapacité motrice, psychologique et/ou cognitive totale ou partielle, caractérisée par une hypertonie oppositionnelle ou extrapyramidale, une rétropulsion et une phobie de la station debout . ?

• et/ou ceux liés à une maladie aiguë responsable de la chute : principalement les troubles du rythme ou de conduction, les accidents vasculaires cérébraux, l'insuffisance cardiaque, l'infarctus du myocarde, les maladies infectieuses, ainsi que l'hypoglycémie chez les patients diabétiques. ?

Rechercher les signes de gravité liés à la récidive?

Il est recommandé de repérer toute personne présentant un risque important de ?récidive de chute. ?Ce risque est particulièrement élevé en présence : ?
• d'une augmentation récente de la fréquence des chutes .
• d'un nombre de facteurs de risque de chute ? 3 définis dans la recommandation .
• d'un trouble de l’équilibre et/ou de la marche évalué par une station unipodale ?? 5 secondes [1] et un score au timed up & go test [2] ? 20 secondes.?
Il est recommandé d'évaluer la gravité potentielle d’une nouvelle chute en ?identifiant systématiquement les trois principales situations à risque. ?
Ces trois situations à risque sont :
• une ostéoporose avérée définie par un T-score < -2,5 DS à l’ostéodensitométrie et/ou un ?antécédent de fracture ostéoporotique .
• la prise de médicaments anticoagulants .
• l'isolement social et familial et/ou le fait de vivre seul.


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Source : SFGG – HAS (service des bonnes pratiques professionnelles) / Avril 2009
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Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les signes de rebond lors du sevrage de BZD?
Thème : Benzodiazépines
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : Effet rebond: Réapparition de signes cliniques antérieurs au traitement dont l’intensité est augmentée.
Le plus souvent : anxiété et insomnie.
Apparition quelques heures à quelques jours après la dernière prise.
Atténuation progressive (1 à 3 semaines).
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Source : HAs. Modalités d’arrêt des benzodiazépines et médicaments apparentés chez le patient âgé
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les signes devant attirer l'attention de non professionnel chez l'enfant?
Thème : Dépression (crise suicidaire)
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : L’expression d’idées et d’intentions suicidaires est rare.
La crise psychique peut s’exprimer par des problèmes somatiques mal étiquetés, un isolement,
des troubles de la communication et de l’apprentissage, une hyperactivité, une encoprésie, des
blessures à répétition, des préoccupations exagérées pour la mort, une tendance à tenir la
place de souffre-douleur de la part des autres.
Sont décrits comme facteurs de vulnérabilité, l'isolement affectif, les bouleversements
familiaux, l'entrée au collège, un contexte de maltraitance.
Les premières attitudes recommandées sont les suivantes : ne pas chercher à résoudre le
problème seul, parler avec l’enfant sans que cela soit intrusif, signaler les signes repérés à la
famille, les signaler au médecin scolaire qui fera le lien avec le médecin généraliste et/ou le
médecin spécialiste.
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Source : ANAES, FFP. La crise suicidaire : reconnaître et prendre en charge
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Date de la source : 01-10-2000
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les signes devant attirer l'attention de non professionnels chez une personne âgée?
Thème : Dépression (crise suicidaire)
Chapitre : Information du patient Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Chez la personne âgée
Les idées suicidaires sont rarement exprimées, et lorsqu’elles le sont, elles ne doivent pas être banalisées par l’entourage.
Les manifestations de la crise psychique peuvent comporter une attitude de repli sur soi, un
refus de s’alimenter, un manque de communication, une perte d’intérêt pour les activités, un
refus de soin et des gestes suicidaires.
Le contexte de vulnérabilité peut comporter une dépression, des maladies somatiques
notamment sources de handicap et de douleur, les conflits, le changement d’environnement.
Un autre facteur est le veuvage pour les hommes.
Les premières attitudes recommandées sont les suivantes : être attentif à la possibilité d’une
dépression, envisager une souffrance somatique et une maltraitance devant un changement
comportemental.
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Source : ANAES, FFP. La crise suicidaire : reconnaître et prendre en charge
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Date de la source : 01-10-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les signes devant attirer l'attention chez des non professionnel pour un patient adulte?
Thème : Dépression (crise suicidaire)
Chapitre : Information du patient Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Chez l’adulte
Les idées suicidaires sont peu exprimées en dehors de la relation avec le médecin ou de façon très manifeste dans la famille.
Les manifestations de la crise psychique sont : l’ennui, le sentiment de perte de rôle, d’échec,
d’injustice, de décalage et de perte d’investissement au travail, les difficultés relationnelles (y
compris celles de couple), l’incapacité à supporter une hiérarchie, les arrêts de travail à
répétition ou au contraire le surinvestissement au travail, les consultations répétées chez le
médecin (douleur, sensation de fatigue,…).
Le contexte de vulnérabilité dépend beaucoup du statut conjugal, social et professionnel et
peut être aggravé par un climat délétère, voire de harcèlement dans le travail. Parmi les autres
facteurs, on trouve les toxicomanies, le sida, la violence ou l’atteinte narcissique et
l’émigration.
Les premières attitudes recommandées sont les suivantes : l’entourage proche doit essayer
d’établir un lien et une relation de confiance en adoptant une attitude de bienveillance,
d’écoute, de dialogue et d’alliance qui favorisera le recours aux réseaux d’aide et au soin.
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Source : ANAES, FFP. La crise suicidaire : reconnaître et prendre en charge
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Date de la source : 01-10-2000
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les signes devant attirer l'attention chez un non professionnel chez l'adolescent?
Thème : Dépression (crise suicidaire)
Chapitre : Information du patient Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Chez l’adolescent
L’expression d’idées et d’intentions suicidaires était jadis jugée « banale » à l’adolescence.
On s’accorde actuellement à les considérer comme un motif suffisant d’intervention et de
prévention.
La crise psychique peut s’exprimer par un infléchissement des résultats scolaires, des conduites excessives et déviantes, une hyperactivité, une attirance pour la marginalité, des conduites ordaliques, des conduites d’anorexie et de boulimie, des prises de risque inconsidérées, notamment au niveau sexuel, une violence sur soi et sur autrui, des fugues.
L’adolescence est une période de particulière vulnérabilité à laquelle peuvent se surajouter l’isolement affectif, les ruptures sentimentales et les échecs, notamment scolaires, les conflits
d’autorité.
Les premières attitudes recommandées sont les suivantes : créer un climat d’empathie avec le
jeune qui va permettre son accompagnement vers les professionnels de l’établissement
(médecin, infirmière, psychologue ou assistante scolaires), la famille et le médecin traitant .
utiliser les réseaux spécialisés existants.
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Source : ANAES, FFP. La crise suicidaire : reconnaître et prendre en charge
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Date de la source : 01-10-2000
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les signes devant attirer l'attention d'un non professionnel chez des patients psychiatriques?
Thème : Dépression (crise suicidaire)
Chapitre : Information du patient Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Chez les personnes atteintes de troubles psychiques avérés
Les idées suicidaires peuvent être exprimées ou à l’inverse totalement dissimulées.
La crise suicidaire est constituée d’une alternance de moments à haut risque et de moments
d’accalmie, sur un fond de variabilité permanente. Certains signes peuvent marquer une
aggravation du risque, qu’il peut être difficile de repérer parmi des signes qui sont déjà
présents : isolement, rupture des contacts habituels, réduction et abandon des activités,
exacerbation de tous les signes de maladie.
Le contexte de vulnérabilité est la maladie, au sein de laquelle des événements d’allure nsignifiante peuvent avoir un impact très important.
Les premières attitudes recommandées sont les suivantes : prendre contact avec le ou les
thérapeutes habituels, assurer la sécurité par rapport à des objets ou des médicaments
dangereux.
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Source : ANAES, FFP. La crise suicidaire : reconnaître et prendre en charge
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Date de la source : 01-10-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les signes du syndrome de sevrage?
Thème : Benzodiazépines
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : Intensité modérée:
Agitation
Anxiété, nervosité
Céphalées
Diaphorèse
Diarrhée
Dysphorie
Étourdissement
Faiblesses ou raideurs musculaires
Fatigue
Goût métallique dans la bouche
Impatience
Insomnie
Irritabilité
Léthargie
Manque de motivation
Perte d’appétit
Sensibilité accrue aux bruits et aux odeurs
Trouble de concentration
Sévère:
Cauchemars
Confusion
Convulsions (rare)
Délire
Dépersonnalisation
Distorsion perceptuelle
Fasciculations
Hypotension orthostatique
Mauvaise coordination ou incoordination motrice
Nausées, vomissements
Tachycardie, palpitations
Tremblements
Vertiges
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Source : HAs. Modalités d’arrêt des benzodiazépines et médicaments apparentés chez le patient âgé
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les signes évocateurs d'une anorexie mentale?
Thème : Anorexie mentale
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : Chez l’enfant (en l’absence de critères spécifiques et dès l’âge de 8 ans) :
- Ralentissement de la croissance staturale
- Changement de couloir, vers le bas, lors du suivi de la courbe de corpulence (courbe de l’indice de masse corporelle)
- Nausées ou douleurs abdominales répétées


Chez l’adolescent (outre les changements de couloir sur la courbe de croissance staturale ou la courbe de corpulence) :
- Ralentissement de la croissance staturale
- Changement de couloir, vers le bas, lors du suivi de la courbe de corpulence (courbe de l’indice de masse corporelle)
- Nausées ou douleurs abdominales répétées
- Adolescent amené par ses parents pour un problème de poids, d’alimentation ou d’anorexie
- Adolescent ayant un retard pubertaire
- Adolescente ayant une aménorrhée (primaire ou secondaire) ou des cycles irréguliers (spanioménorrhée) plus de 2 ans après ses premières règles
- Hyperactivité physique
- Hyperinvestissement intellectuel

Chez l’adulte :
- Perte de poids > 15 %
- IMC < 18,5 kg/m2
- Refus de prendre du poids malgré un IMC faible
- Femme ayant une aménorrhée secondaire
- Homme ayant une baisse marquée de la libido et de l’érection
- Hyperactivité physique
- Hyperinvestissement intellectuel
- Infertilite

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Source : Association franc?aise pour le de?veloppement des approches spe?cialise?es des troubles du comportement alimentaire (AFDAS-TCA), Fe?de?ration franc?aise de psychiatrie (FFP) Unite? 669 de l’Inserm, dans le cadre d’un partenariat me?thodologique, logistique et financier avec la Haute Autorite? de Sante? (HAS). Anorexie mentale : prise en charge
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Date de la source : 00-06-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les signes évocateurs d'une atteinte du territoire vertébro-basilaire?
Thème : Accident Ischémique Transitoire (AIT)
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision :  troubles moteurs et/ou sensitifs bilatéraux ou à bascule d’un épisode à l’autre, touchant la face et/ou les membres .
 perte de vision dans un hémichamp visuel homonyme (hémianopsie latérale homonyme) ou dans les 2 hémichamps visuels homonymes (cécité corticale) . l’hémianopsie latérale homonyme peut être observée également dans les AIT carotides.
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Source : ANAES. Prise en charge diagnostique et traitement immédiat de l’accident ischémique transitoire de l’adulte
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Date de la source : 03-05-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les signes généraux évocateurs?
Thème : Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Repérage
Outil d'aide à la décision : Les signes observés peuvent prendre des formes très variées, avec la manifestation de symptômes non spécifiques de ce type de maltraitance.?Ce peut être, par exemple, des troubles du comportement alimentaire, des troubles du sommeil, des difficultés scolaires ou des signes somatiques et fonctionnels non spécifiques (douleurs abdominales isolées, céphalées, etc.) ?
Des signes de négligence ou de maltraitance physique ou psychologique vis-à-vis du mineur peuvent aussi faire penser à une possible maltraitance sexuelle associée. ?Il est rappelé que ces signes généraux, bien qu’hétérogènes, peuvent être un mode d’expression important des répercussions psychologiques de la maltraitance sexuelle sur le mineur.
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Source : HAs. Repe?rage et signalement de l’inceste par les me?decins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur. Mai 2011
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les signes physiques à rechercher?
Thème : Repérage et signalement de l'inceste par les médecins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision : Il est rappelé que chez les victimes de maltraitance sexuelle, les signes physiques restent rares.?Les signes cliniques évocateurs d’une maltraitance sexuelle, quand ils existent, peuvent être très variés dans leur typologie (génito-anaux, gastro-intestinaux, manifestations somatiques, psychosomatiques, etc.) et dans leur intensité (troubles discrets à symptômes massifs). ?Il est recommandé de rechercher, en plus des signes de maltraitance sexuelle, des signes de maltraitance physique ou d’autres signes non spécifiques associés.?Les principaux signes généraux rapportés sont des signes somatiques et fonctionnels, tels que par exemple :
- des douleurs abdominales isolées fréquentes .
- des céphalées isolées récurrentes .
- l’apparition récente d’une énurésie ou d’une encoprésie. ?
Ces signes sont d’autant plus évocateurs s’ils s’associent entre eux, et/ou s’ils sont d’apparition brutale et/ou s’ils motivent des consultations ou des demandes d’entretien répétées depuis peu de temps. ?Quelles que soient les manifestations observées, il est recommandé, en présence de ces signes, de penser au diagnostic de maltraitance sexuelle si aucune autre cause n’a été retrouvée pour expliquer cette manifestation.?Il est recommandé de noter dans le dossier médical tous les signes observés, y compris les signes physiques généraux qui ont motivé la consultation. ?

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Source : HAs. Repe?rage et signalement de l’inceste par les me?decins : reconnaitre les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur. Mai 2011
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les soins autres que bucco-dentaires nécessitant une antibioprophylaxie d'endocardite?
Thème : Maladies infectieuses
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Voir lien, annexes p 10 et 11
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Source : SPILF, SFC. Prophylaxie de l’endocardite infectieuse Révision de la conférence de consensus de mars 1992 Recommandations 2002
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Date de la source : 01-04-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les symptômes à rechercher?
Thème : Alzheimer et maladies apparentées : prise en charge des troubles du comportement perturbateurs
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : Opposition: Attitude verbale ou non verbale de refus d’accepter des soins, de s’alimenter, d’assurer son hygiène, de participer à toute activité.

Agitation: Comportement moteur ou verbal excessif et inapproprie?.


Agressivite?: Comportement physique ou verbal menac?ant ou dangereux pour l’entourage ou le patient.

Comportements moteurs aberrants : Activite?s re?pe?titives et ste?re?otype?es, sans but apparent ou dans un but inapproprie? : de?ambulations, gestes incessants, attitudes d’agrippement, etc.
?
De?sinhibition: Comportement inapproprié? par rapport aux normes sociales ou familiales : remarques grossie?res, attitudes sexuelles incongrues, comportement impudique ou envahissant.
?
Cris: Vocalisations compre?hensibles ou non, de forte intensite? et re?pe?titives.

Ide?es de?lirantes: Perceptions ou jugements errone?s de la re?alite?, non critique?s par le sujet. Les the?mes les plus fre?quents sont la perse?cution (vol, pre?judice), la non-identification (de?lire de la pre?sence d’un imposteur ou de sosies), l’abandon, la jalousie.

Hallucinations: Perceptions sensorielles sans objet re?el a? percevoir, alors que les illusions sont des de?formations ou des interpre?tations de perceptions re?elles. Elles sont le plus souvent visuelles.
?
Troubles du rythme veille/sommeil: Troubles de la dure?e, de la qualite? du sommeil, mais aussi par une inversion du cycle nycthe?me?ral, de?passant le cadre polyphasique du sommeil physiologique de la personne a?ge?e.
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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les symptômes de confusion aiguë à rechercher ?
Thème : Confusion aiguë chez la personne âgée : prise en charge initiale de l'agitation
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : La confusion aiguë est un diagnostic clinique qui peut être difficile à porter chez une personne âgée.
La confusion aiguë doit être évoquée quand la personne âgée présente un changement rapide de son comportement habituel ou en cas d’inversion récente du rythme nycthéméral (veille-sommeil).
Dans ce cas, les signes de la confusion à rechercher sont :
- une perturbation de la conscience de soi et de son environnement (par exemple le patient ne sait plus qui il est, ne reconnaît pas sa famille) .
- un trouble de l’attention (par exemple, les questions doivent être répétées à plusieurs reprises, le patient est facilement distrait par des stimuli extérieurs) .
- des troubles cognitifs (troubles de la mémoire, en particulier de la mémoire des faits récents, désorientation temporo-spatiale, discours parfois décousu, voire incohérent) .
- un trouble de la vigilance (obnubilation, perturbation du cycle normal veille/sommeil incluant l’inversion du rythme nycthéméral) .
- des troubles psychiatriques (interprétation erronée des perceptions sensorielles, hallucinations).
Tous ces symptômes peuvent générer une grande anxiété (perplexité anxieuse) et une agitation chez le patient. Le début brutal ou rapidement progressif et la fluctuation des signes dans la journée avec une recrudescence vespérale des symptômes sont caractéristiques 1 de la confusion.
Il en existe différents tableaux cliniques qui nécessitent tous la même stratégie diagnostique :
- des formes incomplètes .
- des formes hyperactives, dominée par l’agitation avec plus fréquemment des interprétations erronées, des perceptions sensorielles ou des hallucinations .
- des formes hypoactives plus difficiles à diagnostiquer où prédominent une apathie, voire un état d’obnubilation.

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Source : HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles /
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Date de la source : 00-05-2009
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les symptômes évocateurs d'un accident du territoire carotide?
Thème : Accident Ischémique Transitoire (AIT)
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Examen clinique
Outil d'aide à la décision :  cécité monoculaire .
 troubles du langage (aphasie) .
 troubles moteurs et/ou sensitifs unilatéraux touchant la face et/ou les membres . ces symptômes traduisent le plus souvent une ischémie du territoire carotide mais en l’absence d’autres signes il n’est pas possible de trancher entre une atteinte carotide et vertébro-basilaire.
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Source : ANAES. Prise en charge diagnostique et traitement immédiat de l’accident ischémique transitoire de l’adulte
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Date de la source : 03-05-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les traitements actifs dans la prévention de la perte osseuse?
Thème : Ménopause
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Le THS, comme les biphosphonates, le raloxifène et la tibolone, ont démontré un effet préventif de la perte osseuse post-ménopausique mesurée par ostéodensitométrie. Avec le THS, cette augmentation de densité minérale osseuse (niveau de preuve 1) est particulièrement nette la première année, puis tend vers un plateau . elle est dose-dépendante et s'observe avec tous les schémas thérapeutiques.
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Source : ANAES, AFSSAPS. Traitements hormonaux substitutifs de la ménopause
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Date de la source : 11-05-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les traitements de l'hémochromatose?
Thème : Hémochromatose
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Les saignées constituent le traitement de référence. Elles ont démontré leur efficacité sur la survie des patients (niveau de preuve 4) et la régression (variable) de certaines des
complications associées à la surcharge martiale. Ce traitement permet d’éviter l’installation de complications irréversibles (niveau de preuve 4), ceci étant néanmoins fonction du degré d’observance...
Le traitement par chélation du fer constitue une alternative à utiliser en 2nde intention dans les rares cas de contre-indications ou de non-faisabilité (réseau veineux insuffisant) de la soustraction veineuse. Seule la déféroxamine (Desféral®) dispose d’une AMM dans le traitement de l’hémochromatose primitive
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Source : HAs. Prise en charge de l’hémochromatose liée au gène HFE (hémochromatose de type 1)
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les traitements médicamenteux de l'obésité?
Thème : Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Traitement
Outil d'aide à la décision : L’orlistat est actuellement le seul me?dicament ayant une indication dans l’obe?site? autorise? en France, non rembourse?. Au regard de son efficacite? modeste, des effets inde?sirables, notamment digestifs, et des interactions me?dicamenteuses (entre autres avec les anticoagulants et les contraceptifs oraux), la prescription d’orlistat n’est pas recommande?e.

La prescription de traitements me?dicamenteux visant a? entrai?ner une perte de poids et n’ayant pas d’AMM dans le surpoids ou l’obe?site? est proscrite.

Il n’y a pas d’effet de?montre? de l’acupuncture, de l’acupression, des supple?ments alimentaires, de l’home?opathie, de la the?rapie par l’hypnose dans le traitement de l’exce?s de poids.
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Source : HAs: Surpoids et obe?site? de l’adulte : prise en charge me?dicale de premier recours. Septembre 2011.
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Date de la source : 00-09-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Quels sont les traitements non chirurgicaux efficaces?
Thème : Parodontopathie
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : — Traitements mécaniques
Les études évaluant l’efficacité du détartrage-surfaçage ne permettent pas de conclure avec un niveau de preuve. Les recommandations suivantes sont fondées sur un accord professionnel.
Le détartrage suivi d'un polissage est recommandé pour le traitement de la gingivite.
Le détartrage-polissage et le surfaçage radiculaire sont recommandés pour le traitement des
parodontites.
Le détartrage-surfaçage des lésions interradiculaires semble concourir à la réduction de la
profondeur de poche mais semble sans effet sur le niveau de l’attache. Les résultats des études sont discordants.
— Antiseptiques par voie locale
Les antiseptiques pour lesquels des données issues d'études randomisées ont été identifiées sont la chlorhexidine et la sanguinarine.
La sanguinarine sur vecteur biodégradable n'apporte aucune amélioration significative sur les paramètres cliniques (profondeur de sondage, gain d'attache), comparée au détartragesurfaçage
(grade C).
La chlorhexidine sous forme de vernis semble sans effet sur la profondeur de sondage, le niveau d'attache, le saignement au sondage et la flore bactérienne (grade C).
La chlorhexidine sur vecteur biodégradable (non encore disponible en France) peut être proposée en association au détartrage-surfaçage dans le traitement de poches profondes (> 5 mm) (grade B).
L’irrigation sous- gingivale d’antiseptique peut être proposée en association au étartragesurfaçage
bien qu’il n’y ait pas d’étude en démontrant l’efficacité (accord professionnel).
— Antibiotiques
· L’antibiothérapie par voie locale
L’utilisation de l’antibiothérapie locale à libération contrôlée, seule, n’a pas d’intérêt démontré pour le traitement des parodontites (accord professionnel). Elle peut être proposée en adjuvant à une thérapeutique mécanique (accord professionnel).
L’irrigation sous-gingivale d’antibiotiques dans le cadre du traitement de la parodontite n’est pas recommandée (accord professionnel).
· L’antibiothérapie par voie générale
L’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS) propose de préciser les indications de l’antibiothérapie dans le traitement curatif des parodontites selon le risque d’infection du sujet. Deux groupes sont ainsi définis (cf. Annexe) :
- les sujets sans risque d’infection reconnue (sujet considéré comme sain) .
- les sujets à risque d’infection. Ils sont distingués en deux groupes de sujets à risque : groupe A correspondant à un risque d’infection identifiée localement et/ou d’infection générale (septicémie) et groupe B correspondant à un risque d’infection liée à une localisation secondaire de la bactérie, c’est-à-dire à un nouveau foyer infectieux situé à distance du foyer primaire (endocardite
infectieuse, infection sur prothèse articulaire).
L’antibiothérapie est recommandée chez les sujets à risque A et B au cours du traitement
des parodontites.
L’antibiothérapie est non justifiée chez les sujets sains au cours des gingivites chroniques
et de l’abcès parodontal, son intérêt est non déterminé lors des parodontites chroniques. En
2e intention, l'antibiothérapie peut être associée au traitement mécanique.
Le choix de l’antibiotique est également guidé par la forme clinique, par la sévérité de
l’infection ou éventuellement adapté au résultat de l’antibiogramme.
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Source : ANAES. PARODONTOPATHIES : DIAGNOSTIC ET TRAITEMENTS
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Date de la source : 01-05-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les types d'incontinence urinaire?
Thème : Incontinence urinaire
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic positif
Outil d'aide à la décision : Il existe cliniquement trois grands types d’incontinences :
· l’incontinence urinaire d’effort, qui est la perte involontaire d’urine à l’effort (rire, toux, éternuement, sport et autres activités physiques) .
· l’incontinence urinaire par impériosité, qui est la perte involontaire d’urine, précédée par un
besoin d’emblée urgent et non inhibable. Ces épisodes de fuite peuvent survenir au repos, la
nuit, sans notion d’effort .
· l’incontinence urinaire mixte, qui est constituée par l’association des deux types précédents
d’incontinence.
Il faudra reconnaître les autres pertes d’urine qui ne sont pas de l’incontinence (regorgement,
fistule, urination, perte post-mictionnelle).
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Source : ANAES. BILANS ET TECHNIQUES DE REEDUCATION PERINEO-SPHINCTERIENNE POUR LE TRAITEMENT DE L’INCONTINENCE URINAIRE CHEZ LA FEMME A L’EXCLUSION DES AFFECTIONS NEUROLOGIQUES
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Date de la source : 01-02-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sont les valeurs seuils d'albuminurie et de protéinurie?
Thème : Insuffisance rénale
Chapitre : Examens complémentaires Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Albuminurie normale < 30 mg/24 heures
Microalbuminurie : 20-200 ?g/min ou 30-300 mg/24 heures ou rapport albuminurie/créatininurie > 2mg/mmol
Protéinurie > 300 mg/24 heures ou rapport protéinurie/créatininurie > 200 mg/g (22 mg/mmol)
Complément : Remarque: La microalbuminurie ou paucialbuminurie La microalbuminurie, terme quantitatif, désigne une albuminurie peu importante (pauci albuminurie) et non détectée par les méthodes traditionnelles de mesure ou de dépistage (bandelette) de la protéinurie. Le dosage peut être effectué sur les urines de 24 heures (résultat en mg/24h) ou sur les urines de 4 heures (ou sur les urines de la nuit) (résultat en ?g/min) ou sur un échantillon d’urine, exprimé en rapport de concentration albumine/créatinine en mg/mmol ou en mg/g. Le dosage de la microalbuminurie doit être effectué à 3 reprises et le diagnostic de microalbuminurie à caractère permanent est affirmé lorsqu’au moins deux des trois examens objectivent une microalbuminurie. Une microalbuminurie est un marqueur d’atteinte rénale chez le sujet diabétique de type 1. La protéinurie Elle peut être recherchée à la bandelette urinaire, en cas de positivité, elle doit être confirmée et quantifiée sur les urines de 24 heures ou sur un échantillon urinaire par le rapport protéinurie/créatininurie à n’importe quel moment de la journée lorsque le recueil des urines sur 24 heures n’est pas possible. Elles sont exprimées soit en mg/24 heures, soit en mg/g ou en mg/mmol pour le rapport protéine/créatinine sur échantillon urinaire.
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Source : ANAES. Diagnostic de l’insuffisance rénale chronique chez l’adulte
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Date de la source : 01-09-2002
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels sports sont déconseillés pendant la grossesse?
Thème : Grossesse
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Commencer ou continuer une activité sportive modérée pendant la grossesse est possible. Les femmes enceintes doivent être mises en garde contre les dangers potentiels de certains sports, comme les sports de contact, les sports violents et les jeux de raquettes énergiques qui peuvent provoquer des traumatismes au niveau de l’abdomen, des chutes et de trop grandes contraintes sur les articulations. Pour exemple, la pratique de l’aérobic est déconseillée car elle entraîne une augmentation du risque d’accouchement prématuré (grade A). La plongée sous-marine est contre-indiquée en raison du risque de malformations foetales ou d’accidents de décompression (grade C).
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Source : HAs. Comment mieux informer les femmes enceintes ?
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Date de la source : 02-05-2005
Type de document : Information du patient

Titre : Quels tests d'orientation allergologiques pratiquer et chez qui?
Thème : Allergologie
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Chez l’enfant de moins de 3 ans, les tests d’orientation sont indiqués en cas d’urticaire et/ou de sifflements récidivants et/ou de dermatite atopique et/ou de symptômes digestifs dont l’origine infectieuse ou autre est exclue. Concernant les trophallergènes, ces tests doivent inclure les allergènes les plus fréquemment rencontrés à cet âge : lait, oeuf, blé, arachide, poisson, et noisette.
Chez l’enfant plus grand, les tests d’orientation peuvent comporter, soit uniquement des trophallergènes, soit des trophallergènes associés à des pneumallergènes. En effet, la recherche d’une sensibilisation à des pneumallaergènes peut orienter la recherche vers certains types d’allergie alimentaire.
Chez l’adulte les tests d’orientation à l’aide de mélange de trophallergènes végétaux ont peu d’indication en raison de la très grande diversité des aliments d’origine végétale impliqués. La demande de plusieurs tests de composition différente, est une alternative peu utile en raison de la fréquence des sensibilisations polliniques pouvant conduire à des tests positifs par co-réactivité, d’interprétation délicate et parfois sans signification clinique.
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Source : HAs. Indications du dosage des IgE spécifiques dans le diagnostic et le suivi des maladies allergiques
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Date de la source : 01-05-2005
Type de document : Recommandation

Titre : Quels tests de repérage utiliser?
Thème : Alzheimer (diagnostic et prise en charge)
Chapitre : Repérage Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Il n’y a pas d’accord professionnel concernant le choix des autres tests de repérage à effectuer dans le cadre d’une évaluation des fonctions cognitives d’un patient suspect de maladie d’Alzheimer. Parmi les tests utilisés et de passation brève, on peut citer :
· épreuve de rappel des 5 mots .
· tests de fluence verbale .
· test de l’horloge .
· Memory Impairment Screen (MIS) .
· 7 minutes test .
· GPCog .
· etc.
Complément : La Haute Autorité de Santé retire la recommandation de bonne pratique Diagnostic et prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées (communiqué de la HAs en date du 20 octobre 2011.
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Source : HAs. Diagnostic et prise en charge de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quels thérapies non médicamenteuses mettre en oeuvre lors d'une poussée inflammatoire?
Thème : Polyarthrite rhumatoïde
Chapitre : Coordination des soins Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : Objectif prioritaire : prévenir les déformations articulaires et pertes de force musculaire
· kinésithérapie
mobilisation articulaire active aidée ou passive
renforcement musculaire isométrique contre résistance manuelle, infradouloureux
· ergothérapie
· orthèses de repos
· +/- aides techniques
· thermothérapie
· soutien psychologique
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Source : HAs. Polyarthrite rhumatoïde : aspects thérapeutiques hors médicaments et chirurgie - aspects médico-sociaux et organisationnels
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Date de la source : 21-05-2007
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quels traitements adjuvants dans l'AVC ischémique?
Thème : AVC
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Les médicaments à visée neuroprotectrice ne sont pas recommandés, car aucune étude
n’a démontré leur efficacité (grade A). Une évaluation de ces produits dans les 3 heures après l’AVC devrait être réalisée.
L’hémodilution n’est pas recommandée dans le traitement de l’AVC ischémique aigu
(grade B).
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Source : ANAES. Prise en charge initiale des patients adultes atteints d’accident vasculaire cérébral.
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Date de la source : 01-09-2002
Type de document : Recommandation

Titre : Quels traitements adjuvants dans la prise en charge d'une CCQ?
Thème : Céphalées Chroniques Quotidiennes
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Quatre types de prise en charge psychothérapeutique peuvent être proposés :
· soutien : il consiste en des entretiens comprenant une écoute des difficultés rencontrées par le patient et un encouragement bienveillant. Il est toujours utile :
· pendant le sevrage,
· après le sevrage pour éviter une rechute précoce .
· relaxation (grade C) .
· prise en charge de type cognitivo-comportementale. Elle comprend :
1. éducation au problème de l’abus d’antalgiques,
2. auto-observation par la tenue d’un agenda,
3. relaxation avec ou sans biofeedback,
4. gestion du stress,
5. gestion de l’utilisation des médicaments.
L’efficacité à court et à long terme de ce type de prise en charge est étayée par des études randomisées (grade B). L’efficacité est meilleure chez les patients n’ayant pas de céphalées permanentes .
· psychothérapie d’inspiration analytique qui peut être conseillée dans certains cas.

— Autres techniques d’accompagnement
À condition d’être couplées à un sevrage et à la mise en place d’un traitement de fond de la
céphalée préexistante, d’autres techniques sont utilisées :
· neurostimulation acupuncturale (grade C) .
· physiothérapie (grade C) .
· acupuncture .
· thérapies manuelles.
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Source : CCQ (Céphalées chroniques quotidiennes) : Diagnostic, Rôle de l’abus médicamenteux, Prise en
charge. 2004.
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Date de la source : 01-09-2004
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels traitements d'appoint aux BZD lors du sevrage alcoolique?
Thème : Addictions (Alcool)
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : Autres psychotropes
- le méprobamate a été très employé en France. Son action n’a cependant pas été démontrée dans des études contrôlées. Il n’a pas d’activité anti-comitiale propre et son risque létal en cas d’intoxication volontaire est important,
- le tétrabamate est l’association d’un carbamate et de phénobarbital. Il a une efficacité comparable aux benzodiazépines sur l’intensité du syndrome de sevrage. Il paraît plus efficace sur les tremblements . son efficacité anti-comitiale est moins bien documentée que celle des BZD. Il présente surtout une toxicité hépatique parfois grave,
- les barbituriques ont une efficacité démontrée (uniquement pour ceux de longue durée d’action), mais exposent aux risques de dépression respiratoire. Ils ont un profil de tolérance inférieur à celui des benzodiazépines,
- les neuroleptiques dont le tiapride ont une activité moindre que les BZD. Leur tolérance est également moins bonne et ils sont potentiellement épileptogènes. Leur prescription n’est à envisager qu’en cas d’accident de sevrage, - le clométiazole, non disponible en France, est d’efficacité démontrée mais d’utilisation moins sûre que les BZD.
Les traitements associés
· Les béta-bloquants et la clonidine diminuent les signes d’hyperactivité adrénergique de sevrage mais n’apportent pas de protection vis-à-vis des crises comitiales. Ils ne doivent pas être utilisés seuls.
· La prescription de magnésium n’est à envisager qu’en cas d’hypokaliémie.
· L’hydratation. Les apports hydriques doivent être suffisants mais sans hyperhydratation
qui peut être nocive. Les perfusions sont à éviter chez le malade conscient.
· La thiamine (vitamine B1). La carence en thiamine, fréquente chez l’alcoolodépendant peut provoquer des troubles graves, neurologiques ou cardiaques. Le sevrage peut en favoriser l’apparition, en particulier en cas d’apport glucosé associé. Il est nécessaire d’administrer à titre préventif de la thiamine, en général per os, à tout patient débutant un sevrage. L’absorption étant diminuée en cas d’abus d’alcool ou de malnutrition, l’administration parentérale, de préférence par perfusion intraveineuse une fois par jour voire deux, doit être préconisée en cas de signes cliniques de carence pendant la première semaine. A distance du sevrage l’arrêt de la vitaminothérapie doit être envisagée en fonction de l’évolution clinique. La posologie proposée est 500 mg par jour.
· Pyridoxine. La prescription de pyridoxine (vitamine B6) a un support physiopathologique
(carence pouvant favoriser les crises convulsives) mais ne doit pas être prolongée (risque
de neuropathie périphérique). En cas de prescription simultanée de B1 et de B6, il est conseillé d’associer la vitamine PP en tant que cofacteur.
· Il n’y a pas d’indication de la vitamine B12.
· La prescription d’acide folique est à discuter chez la femme enceinte pour diminuer les risques de malformation foetale.
La place du traitement vitaminique dans le traitement du sevrage alcoolique justifie la demande du remboursement des vitamines en cas de traitement ambulatoire.
Une évaluation de la prescription d’antioxydants (vitamines C, E… ) durant le sevrage
mérite d’être conduite.
Aucune des méthodes thérapeutiques non conventionnelles, aussi appelées alternatives, n’a
montré intérêt.
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Source : ANAES Objectifs, indications et modalités du sevrage du patient alcoolodépendant
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Date de la source : 17-03-1999
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quels traitements en cas de fractures de fragilité?
Thème : Ostéoporose
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Lorsque le patient a une fracture de fragilité (ou un antécédent de fracture de fragilité) et que
l’ostéodensitométrie montre une ostéoporose (T-score ? -2,5), un traitement est nécessaire. Six médicaments sont disponibles en France à ce jour :
???? les médicaments de la classe des bisphosphonates :
???? l’alendronate 10 et 70 mg,
???? le risédronate 5 et 35 mg,
???? l’étidronate 400 mg, dont la place est limitée en raison d’un niveau de preuve d’efficacité antifracturaire inférieur à celui de l’alendronate et du risédronate,
???? l’ibandronate (ce dernier n’est pas encore commercialisé en France à la date d’élaboration de cette note . son action n’est démontrée que sur les fractures vertébrales) .
???? le raloxifène (modulateur sélectif des récepteurs aux estrogènes, SERM), est référentiellement utilisé chez les patientes à faible risque de fracture non vertébrale (col du fémur) .
???? le ranélate de strontium réduit le risque de fracture vertébrale ou de hanche.
???? le tériparatide (parathormone) est réservé aux formes sévères, avec au moins deux fractures vertébrales.
Dans l’ostéoporose avec fracture liée à l’âge chez la femme ménopausée (ostéoporose postménopausique), tous ces médicaments ont l’AMM et sont remboursés par l’Assurance Maladie.
Chez l’homme, seul l’alendronate 10 mg a l’AMM et est remboursé.
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Source : HAs. Prévention, diagnostic et traitement de l’ostéoporose. Note de synthèse Juillet 2006
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Date de la source : 01-03-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels traitements locaux dans la crise hémorroïdaire?
Thème : Hémorroïde
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : Les modalités thérapeutiques locales sont : le froid, les bains de siège, anesthésiques locaux, topiques comportant un prokinétique ou un véinotonique, laxatifs locaux. Il n’existe pas de données dans la littérature validant l’utilisation des topiques locaux au cours de la maladie hémorroïdaire externe ou interne. Ils peuvent être proposés en cure courte dans le traitement des manifestations fonctionnelles (douleurs, saignements) de la maladie hémorroïdaire externe ou interne (grade C).
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Source : HAs. HÉMORROÏDOPEXIE CIRCULAIRE PAR AGRAFAGE
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Date de la source : 12-07-2005
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels traitements lors d'une MTEV durant une grossesse?
Thème : Gynécologie
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Les médicaments pour le traitement curatif ou préventif de la MTEV, pendant la grossesse ou
en post-partum, sont l’héparine non fractionnée (HNF) par voie intraveineuse (IV) ou SC, les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) par voie SC, les éparinoïdes et les antagonistes de la vitamine K (AVK).
Les HBPM ont l’avantage d’être plus faciles d’emploi que l’HNF, d’avoir une surveillance
biologique limitée et des effets indésirables moindres.
L’utilisation des AVK chez la femme enceinte est limitée à la prophylaxie antithrombotique
des patientes porteuses de prothèses valvulaires cardiaques mécaniques.

L’HNF ne traverse pas la barrière placentaire et n’est pas responsable d’hémorragie foetale
ou néonatale. Elle ne passe pas dans le lait maternel et ne constitue pas une contreindication
à l’allaitement maternel.
• Deux HBPM, l’enoxaparine et la dalteparine, sont actuellement utilisables en France durant les 2e et 3e trimestres de la grossesse. Les HBPM ne sont pas recommandées au cours du 1er trimestre de la grossesse car les données disponibles quant à leur sécurité d’emploi durant cette période ne sont pas jugées suffisantes. Les HBPM sont autorisées chez la femme qui allaite.
• Les AVK passent la barrière placentaire, sont tératogènes et responsables d’hémorragies
chez le foetus. L’utilisation des AVK est formellement proscrite entre 6 et 12 SA, et des
anomalies cérébrales ont été décrites quel que soit le terme de la grossesse. Les AVK sont
peu recommandés en fin de grossesse du fait du délai de leur réversibilité d’action et de
leur effet anticoagulant chez le foetus et le nouveau- né (risque d’hémorragie intracrânienne
post-traumatique). En France, les AVK n'ont pas d'AMM chez les femmes allaitantes.
• Pour l’aspirine, le risque tératogène paraît globalement faible. Un risque accru (x 2) de
survenue de laparoschisis a cependant été évoqué. Il n’a pas été observé de complications
hémorragiques maternelles ou foetales lors de son utilisation pendant plusieurs mois à
faibles doses.
L’aspirine n’a pas d’indication dans la MTEV (grade A). Elle est utilisée en cas d’antécédent
de PVP (grade B), notamment pour prévenir la survenue d’une PE et d’un RCIU, bien qu’elle
n’ait pas l’autorisation de mise sur le marché (AMM) dans ces indications. Son administration
doit être précoce. Elle n’a pas d’effet curatif.
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Source : ANAES. THROMBOPHILIE ET GROSSESSE PRÉVENTION DES RISQUES THROMBOTIQUES MATERNELS ET PLACENTAIRES
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Date de la source : 14-03-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels traitements médicamenteux utiliser?
Thème : Bronchiolite
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : Bronchodilatateurs
Les bronchodilatateurs disponibles sont l’épinéphrine, la théophylline les anticholinergiques de
synthèse et les bêta-2 mimétiques.
Aucune de ces thérapeutiques n’a l’AMM dans cette indication.
L'épinéphrine par voie intramusculaire ou en aérosol n'est pas utilisée en France. Son efficacité
reste à prouver dans les bronchiolites.
Ni les théophyllines par voie orale, ni les anticholinergiques sous forme de solution à nébuliser
n’ont fait la preuve de leur efficacité.
Les bêta-2 mimétiques sous forme d’aérosol doseur (spray) n’ont pas fait la preuve de leur
efficacité dans cette indication. En milieu hospitalier, administrés en nébulisation avec de
l’oxygène, ils améliorent parfois certains enfants sur un plan clinique, à très court terme. Aucune
évaluation n’a permis de montrer leur efficacité pour diminuer la fréquence du recours à
l’hospitalisation ou la durée de celle-ci.
Les bêta-2 mimétiques en nébulisation peuvent entraîner une désaturation lorsqu’ils sont
administrés sans oxygène, surtout chez l’enfant de moins de 3 mois.
Ces médicaments n’ont donc pas leur place dans la stratégie de prise en charge de la première
bronchiolite (grade B).
Corticoïdes
La revue de la littérature suggère, pour la plupart des études, l'inefficacité des corticoïdes par
voie systémique, à l'inverse de ce qui a été démontré dans l'asthme (grade B).
L'utilisation de la corticothérapie inhalée en phase aiguë d'une bronchiolite n'a pas d'influence
sur l'évolution immédiate (grade A). Cette utilisation au décours d’une première bronchiolite n’a
pas démontré son efficacité pour réduire le nombre de récidives (grade A).
Antiviraux
L’action de la ribavirine sur le VRS a été démontrée in vitro et chez l’animal.
Chez l'homme, son efficacité est à l'heure actuelle sérieusement mise en doute. La difficulté
pratique de son emploi (appareillage spécifique de nébulisation, durée d'administration,
contrainte pour le personnel soignant exposé) et son coût élevé sont incompatibles avec sa
délivrance en routine et en ambulatoire.
Antibiothérapie
Elle n'est pas indiquée en première intention. Il est rappelé que les antibiotiques disponibles n'ont aucun effet sur les agents viraux responsables de la bronchiolite.
L'indication d'une antibiothérapie se discute devant un ou plusieurs des signes suivants faisant
craindre une surinfection bactérienne ou une fragilité particulière :
- fièvre = 38,5 °C pendant plus de 48 heures .
- otite moyenne aiguë .
Prise en charge de la bronchiolite du nourrisson/Texte long/page 15
- pathologie pulmonaire ou cardiaque sous-jacente .
- foyer pulmonaire radiologiquement documenté .
- élévation de la C Reactive Protein (CRP) et/ou des polynucléaires neutrophiles.
Si un antibiotique doit être utilisé, on s’orientera vers un antibiotique efficace sur les trois
germes les plus fréquemment rencontrés (Haemophilus influenzae, Streptococcus pneumoniae,
Moraxella catarrhalis) (grade A).
Antitussifs
La toux de la bronchiolite, permettant l'évacuation des sécrétions bronchiques, doit être
respectée. Il n'y a donc pas d'indication des antitussifs dans cette pathologie.
Mucolytiques et mucorégulateurs
En l'absence d'étude convaincante il n'y a pas d'indication de prescription des mucolytiques et
des mucorégulateurs per os.
Les fluidifiants bronchiques ne doivent pas être utilisés en nébulisations car ils sont inutiles et
peuvent induire un bronchospasme.
Oxygénothérapie
En milieu hospitalier l'oxygénothérapie est indiquée pour les bronchiolites entraînant une
désaturation inférieure à 94 %.
Il n’y a pas d’impossibilité théorique à l'administration d'oxygène à domicile chez le nourrisson
atteint de bronchiolite aiguë, cependant de nombreux obstacles pratiques s’y opposent.
L'organisation en urgence d'un monitorage et d'une formation des familles pour une période très courte est peu réaliste.
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Source : ANAES, URML IDF. Prise en charge de la bronchiolite du nourrisson
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Date de la source : 01-09-2000
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quels traitements non médicamenteux proposer?
Thème : Lombalgie
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Le repos au lit n’est pas recommandé (accord professionnel).
Bien qu’il n’existe pas d’étude attestant de leur efficacité, les massages peuvent être proposés au début d’une séance de rééducation en préparation des autres techniques (accord professionnel).
Il n’est pas recommandé d’utiliser les ionisations, les ondes électromagnétiques et le
rayonnement laser dont l’efficacité n’a pas été démontrée.
Les travaux concernant la stimulation électrique transcutanée (TENS) semblent montrer une efficacité antalgique pendant la période d’application (grade C). Des études complémentaires sont nécessaires pour montrer la place réelle de ce traitement dans la prise en charge des lombalgiques chroniques.
La place de l’électro-acupuncture reste à définir car elle aurait un effet antalgique à court terme sans qu'il soit possible de recommander une technique particulière (grade C).
La balnéothérapie peut avoir un effet antalgique et sur la fonction à court terme (grade C), mais il n’est pas démontré à long terme. Cette modalité thérapeutique peut être proposée.
L’exercice physique est efficace à court terme dans le traitement à visée antalgique et fonctionnelle de la lombalgie chronique par rapport à l’absence de traitement ou à un placebo (grade B).
Il est impossible de conclure sur l’éventuelle supériorité d’un type d’exercice par rapport à l’autre (flexion ou extension), les résultats des études existantes, de faible qualité, étant contradictoires.
L’exercice physique, quelle que soit sa forme, est donc recommandé, mais aucune technique ne l’est en particulier. Il faut noter que ces résultats ne sont obtenus que chez des patients motivés et observants.
Les manipulations vertébrales peuvent être proposées pour le traitement à visée antalgique de la lombalgie chronique car elles ont un effet antalgique à court terme (grade B). Elles ont un effet antalgique équivalent à la kinésithérapie (grade C) et supérieur aux AINS seuls, à l’acupuncture et à l’école du dos (grade B). Le groupe de travail rappelle qu’il s’agit d’un acte médical qui doit être précédé d’un bilan clinique et paraclinique.
Le groupe ne recommande pas les tractions vertébrales dont l’efficacité n’est pas démontrée dans la lombalgie chronique (accord professionnel).
La preuve de l’efficacité des écoles du dos ne comportant qu’un programme d’éducation n’est pas faite dans la lombalgie chronique (grade B). Leur association à des séances d’exercice physique a une efficacité antalgique à court terme (grade B).
Les prises en charge multidisciplinaires associant, dans des proportions qui restent à définir, des séances d’éducation et de conseils, des exercices physiques intensifs supervisés ou non par un kinésithérapeute à une prise en charge psychologique sont recommandées pour le traitement à visée antalgique, fonctionnelle et dans une moindre mesure pour le retour au travail des lombalgiques chroniques (grade B).
Le thermalisme peut être proposé dans la prise en charge du lombalgique chronique car il a un effet antalgique et contribue à restaurer la fonction (grade B).
L’intérêt d’une contention lombaire reste à démontrer dans la lombalgie chronique.
Elle ne doit pas être un traitement de première intention (accord professionnel).
Les thérapies comportementales sont efficaces sur l’intensité de la douleur et le comportement vis-à-vis de la douleur en comparaison à un placebo ou à une liste d’attente (grade C). Aucune technique n’est supérieure aux autres. Les thérapies comportementales associées à un autre traitement (exercice physique, kinésithérapie, etc.) semblent plus efficaces sur la douleur que ce même traitement seul (grade C).
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Source : ANAES. DIAGNOSTIC, PRISE EN CHARGE ET SUIVI DES MALADES ATTEINTS DE LOMBALGIE CHRONIQUE
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Date de la source : 01-12-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels traitements proposer?
Thème : Incontinence urinaire
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : - Traitement de l’incontinence urinaire d’effort
S La rééducation périnéo-sphinctérienne, seule ou associée au biofeedback ou à l’électrostimulation, est recommandée dans l’incontinence d’effort. L’utilisation de plusieurs techniques rééducatives semble plus efficace que la pratique d’une seule (grade B pour la rééducation périnéo-sphinctérienne, grade C pour le biofeedback ou l’électrostimulation). Cette rééducation peut être effectuée par un kinésithérapeute ou une sage-femme.
Elle est proposée en première intention chez une patiente motivée, sans troubles cognitifs et valide, sauf en cas d’incontinence urinaire d’effort très invalidante qui peut bénéficier d’emblée d’un traitement chirurgical après avis spécialisé.
En l’absence de disparition ou d’amélioration des symptômes après une rééducation bien conduite (10 à 20 séances), il est recommandé de prendre un avis spécialisé, afin d’envisager les possibilités d’un éventuel traitement chirurgical.
S Un traitement pharmacologique par anticholinergique n’est pas recommandé dans l’incontinence urinaire d’effort sans symptômes d’impériosité associés.
- Traitement de l’incontinence urinaire par impériosité
Traitements comportementaux et rééducation
Les traitement comportementaux (adaptation des apports liquidiens, reprogrammation mictionnelle, tenue d’un calendrier mictionnel), la rééducation périnéo-sphinctérienne et l’électrostimulation fonctionnelle (avec des fréquences de courant visant à inhiber le détrusor) sont recommandés (grade C).
Ces différentes modalités peuvent être associées afin de réaliser une rééducation visant à inhiber les contractions vésicales. Elles peuvent être proposées en première intention chez une patiente motivée, sans troubles cognitifs et valide.
Traitement pharmacologique
S Un traitement par anticholinergique peut également être proposé en première intention ou après échec d’un traitement comportemental et/ou d’une rééducation (grade B). Il est prescrit :
• après élimination d’une infection urinaire et d’une rétention urinaire .
• en l’absence de contre-indications à l'utilisation des anticholinergiques et en l’absence d’un traitement par anticholinestérasiques déjà en cours. Il peut être associé à la tenue d’un calendrier mictionnel et à des mesures éducatives (répartition des boissons dans la journée, adaptation des horaires de prise des médicaments diurétiques).
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Source : ANAES. Prise en charge de l’incontinence urinaire de la femme en médecine générale
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Date de la source : 01-05-2003
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels troubles dysautonomiques peuvent ils apparaître?
Thème : Parkinson
Chapitre : Clinique Sous-chapitre : Suivi
Outil d'aide à la décision : L’hypotension orthostatique
Souvent iatrogène. Des mesures simples peuvent être initiées (bas de contention, augmentation des apports sodés, adaptation du traitement) et, en cas d’hypotension orthostatique symptomatique, on emploie des médicaments plus spécifiques dompéridone, fludrocortisone, sympathicomimétiques., Seule la midodrine a cependant fait l’objet d’essais validés.
Les troubles urinaires
Pollakiurie nocturne, urgences mictionnelles, dus à une hyperactivité du détrusor, sont les
symptômes les plus fréquents, d’autant plus invalidants que le malade voit sa mobilité réduite par l’akinésie. Il convient d’éliminer et de traiter une pathologie associée (affection prostatique, troubles de la statique pelvienne).
Les troubles sexuels
Impuissance chez l’homme, pour laquelle il faut éliminer une cause iatrogène et évaluer le rôle d’un état anxio dépressif associé. Une hypersexualité peut survenir, en général secondaire à un traitement par agoniste dopaminergique.
Les troubles digestifs
Constipation : extrêmement fréquente chez les parkinsoniens. Les premières mesures sont hygiénodiététiques, aliments riches en fibres, absorption de plusieurs verres d’eau, exercices physiques. Si possible arrêt des anticholinergiques, au besoin recours à des laxatifs.
Dysphagie : fréquemment présente même si les complications (pneumopathies de déglutition)
n’apparaissent qu’aux phases tardives de la maladie Elle peut contribuer à une mauvaise absorption des traitements antiparkinsoniens. Le traitement consiste, dans un premier temps, à équilibrer au mieux le traitement antiparkinsonien, puis à adapter la consistance et la nature de l’alimentation, enfin de recourir à des thérapeutiques, en particulier le domperidone.
L’hypersalivation est souvent très invalidante sur le plan social On peut utiliser les anticholinergiques ou les tricycliques voire des infiltrations de toxine botulique dans les glandes parotides (Pal et al 2000).
L’hypersudation souvent liée aux périodes off est améliorée par l’adaptation du traitement
parkinsonien.
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Source : ANAES, SFN. Conférence de consensus La Maladie de Parkinson : critères diagnostiques et thérapeutiques
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Date de la source : 01-03-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels troubles sont ils susceptibles d'orienter vers une démence à l'interrogatoire?
Thème : Alzheimer (diagnostic et prise en charge)
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic positif
Outil d'aide à la décision : Pour chacune des fonctions cognitives, les symptômes évoquant une détérioration intellectuelle
doivent être recherchés :
· trouble de la mémoire des faits récents et des faits anciens (biographie du patient) .
· trouble de l'orientation temporo-spatiale .
· trouble des fonctions exécutives, du jugement et de la pensée abstraite .
· trouble du langage .
· difficulté à réaliser des gestes et des actes de la vie courante malgré des fonctions motrices
intactes (apraxie) .
· difficulté ou impossibilité à reconnaître des personnes ou des objets, malgré des fonctions
sensorielles intactes (agnosie).
Complément : La Haute Autorité de Santé retire la recommandation de bonne pratique Diagnostic et prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées (communiqué de la HAs en date du 20 octobre 2011.
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Source : HAs. Diagnostic et prise en charge de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Quels troubles thymiques redouter?
Thème : Parkinson
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : La dépression peut survenir à n’importe quelle phase de la maladie et est très fréquente. Elle peut être améliorée par un simple traitement dopaminergique ou nécessiter un traitement spécifique classique, même si le choix d’un antidépresseur reste difficile.
L’anxiété ou les attaques de panique souvent liées à l’invalidité motrice peuvent être le reflet
d’une fluctuation végétative. Leur traitement repose sur l’optimisation du traitement
antiparkinsonien et une prise en charge psychiatrique.
Les troubles cognitifs : des troubles de type frontal sont très souvent retrouvés aux tests, sont
souvent peu gênants mais imposent d’éviter les anticholinergiques. La démence est le plus souvent
de type fronto sous cortical et atteint en cours d’évolution environ 30% des malades.
La psychose dopaminergique est fréquente chez les patients âgés et peut être déclenchée par les
agonistes dopaminergiques. Elle peut se manifester par des accès délirants, des hallucinations, une hypersexualité ou des actes de violence. Il faut traiter tout problème médical associé, réduire voire arrêter les traitements, notamment psychotropes, diminuer progressivement ou arrêter les
traitements antiparkinsoniens qui peuvent perturber le fonctionnement cérébral (anticholinergiques,
amantadine, selegiline et agonistes) réduire au minimum nécessaire les doses de L-Dopa. Si ces
mesures restent insuffisantes, il pourra être institué un traitement par clozapine en respectant
strictement ses règles d’utilisation.
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Source : ANAES, SFN. Conférence de consensus La Maladie de Parkinson : critères diagnostiques et thérapeutiques
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Date de la source : 01-03-2000
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels type de pansement utiliser?
Thème : Pansements
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Tableau de pansements
Complément : http://www.unaformec.org/SFDRMG/URIAP/pages/pansements.html
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Source : Les pansements
Indications et utilisations recommandées
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Date de la source : 21-11-2008
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Quels vaccins sont ils recommandés chez le patient cirrhotique?
Thème : Cirrhose
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : ? Vaccination anti-VHA et anti-VHB
En cas d’hépatite aiguë, la mortalité est augmentée chez les patients cirrhotiques (niveau de preuve 4). Il existe donc un risque spécifique pour ces patients en cas d’infection par le VHB ou le VHA (en particulier lors d’un voyage en zone d’endémie).
Il est recommandé de vacciner contre le VHA avant que la cirrhose ne soit compliquée
5. En pratique, il est recommandé de réaliser systématiquement une recherche d'IgG anti-VHA afin de ne vacciner que les personnes non immunes.
Il est recommandé de proposer la vaccination contre le VHB à tous les malades cirrhotiques,
quelle que soit la cause de l’hépatopathie 6.

? Vaccination contre le virus de la grippe
En raison des risques de morbidité augmentés (niveau de preuve 4), la vaccination contre la
grippe peut être proposée chez les malades atteints de cirrhose.

? Vaccination antipneumococcique
L'incidence et la morbi-mortalité des pneumopathies à pneumocoque sont plus élevées chez
les malades cirrhotiques (niveau de preuve 4). Il est donc recommandé de réaliser une
vaccination antipneumococcique chez ces malades, quelle que soit la cause de l’hépatopathie, notamment en cas d’antécédents d'infection à pneumocoque.

? Autres vaccinations
L'utilisation de vaccins à germes vivants atténués présente un risque potentiel en cas
d'immunodépression, notamment en cas de cirrhose. L’intérêt et le rapport bénéfice/risque
de la vaccination sont à discuter au cas par cas.
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Source : HAs. SURVEILLANCE DES MALADES ATTEINTS DE CIRRHOSE NON COMPLIQUÉE ET PRÉVENTION PRIMAIRE DES COMPLICATIONS
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Date de la source : 01-08-2008
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Qui dépister dans la famille
Thème : Hémochromatose
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Lorsqu'une hémochromatose génétique HFE a été découverte chez un malade, il convient de l'informer des avantages et des inconvénients d’une démarche de dépistage familial pour les membres de sa famille et des probabilités pour chacun d’eux d’être homozygote et d’être malade.
Il est recommandé d’informer tous les membres de la fratrie du probant1 sur l’opportunité d’entreprendre un dépistage biologique et génétique. Parallèlement, il est conseillé d’informer sur l’opportunité de se faire dépister les enfants majeurs et les parents naturels du sujet probant. L’information des apparentés relève du seul probant.
Lorsqu’un dépistage familial est envisagé, il est recommandé d’accompagner systématiquement tout test génétique d’un dosage du CS-Tf et d’un dosage de la ferritinémie.
Chez un sujet hétérozygote pour la mutation C282Y, aucun suivi n’est nécessaire sauf anormalité des paramètres biologiques indiquant une surcharge martiale.
La conduite sera adaptée en fonction du niveau de l’anomalie, de l’âge et du sexe du ou des parents concernés. La confirmation génétique chez les parents n’interviendra qu’en fonction des résultats des premiers tests biologiques et après confirmation de leur valeur supérieure à la normale. Pour la mère du probant, les dosages du CS-Tf et de la ferritinémie sont suffisants s’il n’existe pas de désir de grossesse ou si celleci est ménopausée.
Pour les apparentés au 2nd degré (oncles, tantes, cousins), la démarche d’information peut être adaptée et proposée en fonction des données de l’arbre généalogique.
Compte tenu de l’histoire naturelle de la maladie, le dépistage, biologique ou génétique, chez les enfants mineurs du probant n’est qu’exceptionnellement utile.
Selon les textes réglementaires en vigueur, étant non nécessaire, il n’est donc pas légitime de le réaliser que ce soit sous la forme d’un dépistage biologique ou génétique.
Le groupe de travail, considérant la difficulté pratique de réaliser et d’interpréter les
enquêtes génétiques, souligne l’importance que ces enquêtes soient réalisées dans
les centres ou réseaux agréés.
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Source : HAs. Prise en charge de l’hémochromatose liée au gène HFE (hémochromatose de type 1)
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Information du patient

Titre : Qui doit bénéficier d'un dépistage de l'hépatite C?
Thème : Maladies infectieuses
Chapitre : Dépistage Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : - sujets ayant reçu des produits sanguins stables avant 1988 ou des produits sanguins labiles avant 1992 ou une greffe de tissu, de cellules ou d’organe avant 1992. La transfusion n’étant pas toujours connue, il convient de dépister le VHC chez les sujets ayant pu être transfusés du fait de la gravité des traitements médicaux ou chirurgicaux effectués : intervention chirurgicale lourde, séjour en réanimation, accouchement difficile, hémorragie digestive, etc. Une attention particulière doit être portée à repérer les sujets qui ont pu être transfusés du fait de soins en néonatalogie ou en pédiatrie : anciens grands prématurés, enfants nés avec une pathologie grave, antécédents d’exsanguinotransfusion, etc. .
- sujets ayant utilisé au moins une fois dans leur vie des drogues par voie intraveineuse, quelle que soit la date d’utilisation. De plus, les toxicomanes qui restent actifs doivent être dépistés régulièrement .
- enfants nés de mère séropositive pour le VHC .
- patients hémodialysés .
- sujets découverts séropositifs pour le VIH.
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Source : ANAES. DÉPISTAGE DE L’HÉPATITE C - POPULATIONS À DÉPISTER ET MODALITÉS DU DÉPISTAGE
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Date de la source : 01-01-2001
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Qui doit pouvoir bénéficier d'un suivi post-exposition à l'amiante?
Thème : Suivi post-professionnel après exposition à l'amiante
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Les personnes ayant été exposées professionnellement à l’amiante doivent pouvoir bénéficier d’un suivi post-professionnel (SPP) quel que soit leur régime de protection sociale (salariés, travailleurs indépendants, fonction publique, etc.).
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Source : HAs Suivi post-professionnel apre?s exposition a? l’amiante Recommandations de la commission d’audition Avril 2010
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Date de la source : 00-05-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Qui peut signaler?
Thème : Syndrome du bébé secoué
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : Toute personne ayant connaissance de mauvais traitements sur mineur, toute personne exerçant dans un établissement public ou privé ayant connaissance de la situation de mineur en danger ou susceptible de l’être, toute autorité publique ou tout fonctionnaire amené à connaître dans l’exercice de ses fonctions un crime ou un délit, doit aviser sans délai l’autorité compétente.

Il importe de se référer aux articles 226-13 et 226-14 du Code pénal qui définissent le secret professionnel. Les autres articles importants du Code pénal, du Code de l’action sociale et des familles, du Code de procédure pénale, du Code de déontologie médicale (article 44), sont détaillés dans le rapport d’orientation de l’audition publique.

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Source : SOFMER. Audition publique. Syndrome du bébé secoué. Audition piblique. Recmmandations de la commission d’audition.
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Qules traitements pour l'hypotension orthostatique?
Thème : Syncopes
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : Les propositions thérapeutiques ci-dessous ne s’appuient pas sur des démonstrations
formelles, mais peuvent être proposées au cas par cas :
 utilisation de ceintures abdominales, de bas ou de vêtements de contention élastique .
 utilisation de chaises pliantes portables .
 surélévation de la tête du lit .
 pratique d’exercices physiques de contre-pression (croiser les jambes, s’accroupir) .
 réalisation d’exercices musculaires des jambes, de l’abdomen (natation) .
 expansion chronique du volume intravasculaire en encourageant une prise de sel plus
importante que la normale et une prise de liquide de 2 à 2,5 litres par jour .
 fludrocortisone (utilisation hors AMM) à faible dose (0,1 à 0,2 mg/j) .
 midodrine, validée mais n’est pas simple d’utilisation .
 l’association (hors AMM) de la midodrine et de la fludrocortisone a été proposée.
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Source : HAs. Pertes de connaissance brèves de l’adulte : prise en charge diagnostique et thérapeutique
des syncopes
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Date de la source : 22-09-2008
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Qulles indications pour le dosage des apo B?
Thème : Métabolisme
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Examens biologiques
Outil d'aide à la décision : Indications médicales
Le dosage de l’apolipoprotéine B ne présente un impact sur la prise en charge thérapeutique que dans le cadre quelques maladies génétiques rares (dyslipidémies d’origine génétique, ...) ainsi que pour des formes extrêmes de dyslipidémies complexes. Le dosage ne doit être réalisé que sur prescription médicale et dans le cadre de consultations spécialisées.
Dans les cas de diabète, de syndrome métabolique, de résistance à l’insuline, de dyslipidémies génétiques, l’intérêt potentiel de l’utilisation du dosage de l’apolipoprotéine B chez les patients est suggéré . il reste néanmoins à démontrer l’utilité de ce dosage grâce à des études cliniques adaptées . le dosage de l’apolipoprotéine B reste donc dans le domaine de la recherche clinique dans ce contexte.
Indication technique
Le dosage de l’apolipoprotéine B ne peut être réalisé que si la concentration en triglycérides de l’EAL est supérieure à 3,4 g/L (3,9 mmol/L), et sur prescription médicale. Face à une concentration en triglycérides de l’EAL supérieure à 3,4 g/L, le clinicien peut :
– soit traiter directement le patient afin de faire diminuer sa concentration en triglycérides en dessous du seuil de 3,4 g/L, ce qui lui permettra de connaître la concentration de CLDL calculée après une seconde EAL et d’adapter ensuite la conduite thérapeutique . dans cette option, un dosage d’apolipoprotéine B ou de LDL direct n’est pas nécessaire .
– soit demander un dosage de l’apolipoprotéine B ou le dosage direct du C-LDL après cette première EAL pour obtenir une estimation de la concentration en particules proathérogènes.
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Source : HAs. PLACE DES DOSAGES DES APOLIPOPROTEINES A1 ET B DANS LE BILAN LIPIDIQUE
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Date de la source : 17-09-2008
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Qulles sont les indications de l'oxygénothérapie hyperbare?
Thème : Oxygénothérapie hyperbare
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : Indications
Les indications retrouvées dans la littérature sont l’intoxication au monoxyde de carbone, accident de décompression, embolie gazeuse, infections bactériennes anaérobies ou mixtes des tissus mous, ischémie aiguë des tissus mous, surdité brusque, greffes de peau et lambeaux musculo-cutanés, les abcès intracrâniens, pleuro-pulmonaires, hépatiques, ostéomyélite chronique réfractaire, lésions radio-induites, retards à la cicatrisation, neuroblastome de stade IV.
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Source : HAs. Oxygénothérapie hyperbare. CCAM
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Date de la source : 31-01-2007
Type de document : Recommandation

Titre : Qu’est ce que le DAS 28?
Thème : Polyarthrite rhumatoïde
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Outil
Complément : p 26 et 27Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l’expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l’engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d’appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d’intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l’attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d’intérêts, et dotée aujourd’hui d’une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d’indépendance de l’expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d’information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l’indépendance de l’institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d’intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d’intérêt d’un expert ou l’absence d’une ou plusieurs déclarations publiques d’intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l’attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, l’actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l’année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s’agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d’état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l’ensemble des experts et membres des services de l’institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n’est pas remise en cause. Durant la phase d’actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l’ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. Polyarthrite rhumatoïde Prise en charge en phase d’état
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Date de la source : 30-11-2007
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Qu’est-ce que la régulation médicale téléphonique?
Thème : Prescription médicamenteuse par téléphone (ou téléprescription) dans le cadre de la régulation médicale
Chapitre : Stratégie de prise en charge Sous-chapitre : Organisation de la prise en charge
Outil d'aide à la décision : La régulation médicale des appels permet de garantir à la population une écoute médicale permanente afin de déclencher la réponse la mieux adaptée à la nature des appels et de permettre si besoin l’accès immédiat aux soins.
Les communications reçues dans un centre de régulation sont enregistrées, les patients sont préalablement informés de cette disposition.
Les médecins exerçant la régulation sont les médecins régulateurs des Centres 15 et/ou des centres d’appel des associations de permanence des soins en interconnexion avec le SAMU-Centre 15.
La régulation médicale est un enchaînement d’actes médicaux, comportant :
- un colloque singulier avec l’appelant .
- un interrogatoire méthodique .
- une évaluation de la gravité de la situation en se basant sur les symptômes décrits par ?l’appelant .
- une analyse des risques et un débat sur le rapport bénéfice/risque .
- la recherche d’un consentement éclairé .
une décision médicale à partir de protocoles de régulation .
- l’enregistrement dans un dossier médical .
- l’organisation d’un suivi. ?Comme tout acte médical, la régulation médicale engage la responsabilité du médecin qui l’accomplit. ?Dans ce contexte, en cas de prescription par téléphone, certaines spécificités de la régulation médicale doivent être prises en compte :
- le médecin prescripteur ne connaît pas le patient .
- l’appelant peut ne pas être le patient .
- l’impossibilité pour le médecin prescripteur de procéder à un examen physique .
- la prescription par téléphone peut être envisagée en cas de classification de degré ?d’urgence R3 ou R4(1). ?La régulation médicale des appels, malgré l’absence d’un examen physique, peut aboutir à un simple conseil médical, ce conseil pouvant être un conseil thérapeutique. Ce dernier peut prendre la forme d’une prescription médicamenteuse si le médecin régulateur juge que l’examen physique du patient peut être différé et n’est pas indispensable à la prescription d’un médicament. Dans ce cadre, l’existence ou non d’un examen physique préalable par un médecin dans les jours précédents pour les mêmes symptômes doit être prise en compte.
?L’appel d’un patient pour une demande de soins non programmé peut être une urgence réelle ou une urgence ressentie par le patient.
- le médecin régulateur s’est identifié auprès du patient .?le patient accepte une prescription médicamenteuse par téléphone et a bien compris les détails de l’ordonnance ou de la prescription .?le patient est informé qu’en cas de persistance des symptômes, de leur aggravation ou d’apparition de nouveaux symptômes, la situation doit être réévaluée par un rappel au médecin régulateur ou lors d’une consultation médicale . la nécessité d’un retour auprès du médecin traitant, dans les plus brefs délais .?une prescription pour une durée limitée et non renouvelable. La limite de temps doit être fonction de l’analyse par le médecin régulateur de la situation clinique du patient et de son environnement. Cette durée doit être la plus courte possible et en aucun cas elle ne peut dépasser 72 heures.

Après l’examen de la situation et l’analyse de l’état du patient avec les informations dont il dispose par téléphone, le médecin régulateur identifie le niveau de gravité de l’urgence (cf. annexe 1). En fonction de ce niveau de gravité, il prend la décision de déclencher ou pas une intervention médicale par les moyens les plus appropriés. S’il décide de ne pas déclencher de moyen, le médecin régulateur apprécie alors la nécessité ou non d’une prescription médicamenteuse par téléphone. En cas de doute, celui-ci doit bénéficier au patient.

1) R3 = recours à la permanence des soins, le délai ne constituant pas un facteur de risque en soi . une prescription médicamenteuse d’attente peut être proposée, R4 = conseil médical ou prescription médicamenteuse par téléphone. (cf. annexe 1)

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Source : HAS/Service des bonnes pratiques professionnelles
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Date de la source : 00-02-2009
Type de document : Recommandation

Titre : S'agit il d'un épisode dépressif caractérisé?
Thème : Dépression
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : Critères dg EDC selon (CIM-10)
A. Critères généraux (obligatoires)
G1. L’épisode dépressif doit persister au moins 2 semaines.
G2. Absence de symptômes hypomaniaques ou maniaques à un moment quelconque de la vie du sujet.
G3. Critères d’exclusion les plus couramment utilisés : l’épisode n’est pas imputable à l’utilisation d’une substance psychoactive ou à un trouble mental organique.
B. Présence d’au moins 2 des 3 symptômes suivants :
(1) Humeur dépressive à un degré nettement anormal pour le sujet, présente pratiquement toute la journée et presque tous les jours, dans une large mesure non influencée par les circonstances, et persistant pendant au moins 2 semaines.
(2) Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour des activités habituellement agréables.
(3) Réduction de l’énergie ou augmentation de la fatigabilité.
C. Présence d’au moins 1 des 7 symptômes suivants, pour atteindre un total d’au moins 4 symptômes :
(1) Perte de la confiance en soi ou de l’estime de soi.
(2) Sentiments injustifiés de culpabilité excessive ou inappropriée.
(3) Pensées de mort ou idées suicidaires récurrentes, ou comportement suicidaire.
(4) Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer (signalée par le sujet ou observée par les autres), se manifestant, par exemple, par une indécision ou des hésitations.
(5) Modification de l’activité psychomotrice, caractérisée par une agitation ou un ralentissement (signalés ou observés).
(6) Perturbations du sommeil de n’importe quel type.
(7) Modification de l’appétit (diminution ou augmentation) avec variation pondérale correspondante.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l’expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l’engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d’appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d’intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l’attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d’intérêts, et dotée aujourd’hui d’une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d’indépendance de l’expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d’information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l’indépendance de l’institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d’intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d’intérêt d’un expert ou l’absence d’une ou plusieurs déclarations publiques d’intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l’attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, l’actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l’année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s’agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d’état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l’ensemble des experts et membres des services de l’institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n’est pas remise en cause. Durant la phase d’actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l’ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte. 2007
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Type de document : Aide à la consultation

Titre : S'agit-il d'une récidive, d'une rémission partielle, d'une forme chronique?
Thème : Dépression
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic différentiel
Outil d'aide à la décision : > On parle d'un EDC récidivant (selon CIM-10)
"trouble caractérisé par la survenue répétée d'épisodes dépressif, en l'absence de tout antécédent d'épisode, en l'absence de tout antécédent d'épisodes indépendants d'exaltation de l'humeur et d'augmentation de l'énergie (manie)"
>On parle de rémission partielle si persistent des symptômes résiduels, les plus caractéristiques :
_ les troubles du sommeil, de l’alimentation et les troubles sexuels .
_ la sensation de fatigue .
_ l’anxiété psychique ou physique .
_ la réactivité exagérée aux stress sociaux .
_ la persistance de l’idéation dépressive, voire suicidaire .
_ le pessimisme .
_ la baisse de l’estime de soi .
_ l’existence d’une dysphorie modérée, de difficultés d’investissement
_ un manque de motivation ou un émoussement affectif.
Parmi les troubles dépressifs, c’est peut-être pour les symptômes résiduels que la distinction entre le normal (remaniements de la personnalité induits par l’épisode dépressif) et le pathologique est la plus difficile à faire.
>On parle d'une forme chronique d'EDC: il s’agit d’un EDC dont la symptomatologie persiste pendant une durée de 2 ans au moins.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l’expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l’engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d’appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d’intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l’attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d’intérêts, et dotée aujourd’hui d’une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d’indépendance de l’expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d’information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l’indépendance de l’institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d’intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d’intérêt d’un expert ou l’absence d’une ou plusieurs déclarations publiques d’intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l’attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, l’actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l’année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s’agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d’état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l’ensemble des experts et membres des services de l’institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n’est pas remise en cause. Durant la phase d’actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l’ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte. 2007
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Type de document : Aide à la consultation

Titre : Sous quelles formes se présente la cocaïne?
Thème : Addictions (Prise en charge des consommateurs de cocaïne)
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : La cocaïne se présente sous deux formes :
- une forme chlorhydrate (poudre blanche) obtenue à partir de la feuille de coca, destinée à être consommée par voie intranasale (sniff) ou par voie intraveineuse (injection) .
- une forme base (cailloux, galettes) obtenue après adjonction de bicarbonate de soude ou d’ammoniaque au chlorhydrate de cocaïne et destinée à être inhalée (fumée).
La consommation de cocaïne base s’est étendue en France métropolitaine sous deux formes :
- préalablement basée, appelée crack et vendue à des usagers très précaires, ?relativement concentrés dans le nord-est francilien, dans les grandes villes françaises ?et dans les Antilles-Guyane .
- basée par les usagers eux-mêmes, appelée free base et vendue dans les milieux ?festifs.?
L’intérêt de cette distinction tient au fait que les uns vont déclarer consommer du crack alors ?que les autres vont parler de free base ou simplement de cocaïne (éventuellement basée). ?
La voie de consommation la plus fréquente est la voie intranasale. C’est pratiquement la seule en milieu festif techno où elle est utilisée par 98 % des consommateurs. C’est également la plus fréquente en population générale. ?La cocaïne peut également être inhalée (fumée), essentiellement sous la forme basée. Elle est à l’origine de consommations compulsives. La cocaïne achetée déjà basée (crack) est principalement consommée par des groupes d’usagers spécifiques très désinsérés . les consommateurs plus insérés consomment le même produit, basé après achat (free base). Ce dernier connaît également une grande diffusion en milieu festif. ?L’injection de cocaïne est surtout le fait des usagers qui utilisent déjà la voie intraveineuse pour d’autres produits. Elle concerne surtout les usagers les plus désinsérés (la moitié des consommateurs de cocaïne dans les CAARUD4), mais pas uniquement. Elle est parfois expérimentée par des usagers qui ne sont pas rencontrés dans les dispositifs visant les usagers de drogues les plus désinsérés. Elle est à l’origine de consommations compulsives à haut risque, notamment sur le plan infectieux.

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Date de la source : 00-05-2010
Type de document : Recommandation

Titre : Sur quels critères baser le suivi?
Thème : Polyarthrite rhumatoïde
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Traitement de fond
Outil d'aide à la décision : Il est recommandé de recueillir les éléments suivants pour évaluer l’activité de la maladie :
· le nombre d’articulations gonflées (NAG), le nombre d’articulations douloureuses (NAD) .
· les critères d’interrogatoire suivants : l’échelle visuelle analogique (EVA) d’évaluation globale de l’activité par le patient, la durée de la raideur matinale et l’intensité de la douleur .
· l'appréciation globale de l'activité par le médecin .
· les paramètres biologiques : VS, CRP .
· le calcul du DAS 2810 .
· la recherche régulière de manifestations extra-articulaires (nodules rhumatoïdes, vascularite, manifestation cardiaque, pulmonaire, neurologique, etc.).
Il est recommandé de mesurer l’efficacité thérapeutique sur l’activité de la maladie en utilisant notamment le DAS 28 :
· lorsque le score du DAS 28 final est inférieur ou égal à 3,2 :
 une bonne réponse thérapeutique se définit par une amélioration du score du DAS 28 supérieure à 1,2,
 une réponse thérapeutique modérée se définit par une diminution du score du DAS 28 supérieure à 0,6 et inférieure ou égale à 1,2,
 une non-réponse thérapeutique se définit par une diminution du score du DAS 28 inférieure ou égale à 0,6.
· lorsque le score du DAS 28 final est inférieur ou égal à 5,1 et supérieur à 3,2 :
 une réponse thérapeutique modérée se définit par une diminution du score du DAS 28 au moins supérieure à 0,6,
 une non-réponse thérapeutique se définit par une diminution du score du DAS 28 inférieure ou égale à 0,6.
· lorsque le score du DAS 28 final est supérieur à 5,1 :
 une réponse thérapeutique modérée se définit par une diminution du score du DAS 28 supérieure à 1,2,
 une non-réponse thérapeutique se définit par une diminution du score du DAS 28 inférieure ou égale à 1,2.
Complément : Cette recommandation a été retirée par la Has le 19 septembre 2011. Communiqué de la HAs: Indépendance de l’expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements Conformément à l’engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d’appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d’intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l’attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS. Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d’intérêts, et dotée aujourd’hui d’une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d’indépendance de l’expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d’information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS. En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l’indépendance de l’institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d’intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d’intérêt d’un expert ou l’absence d’une ou plusieurs déclarations publiques d’intérêts. Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l’attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, l’actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l’année. Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s’agit de : Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) . Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) . Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) . Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d’état (septembre 2007) . Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte (avril 2007) . Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle (juillet 2005). La HAS tient à saluer le travail de l’ensemble des experts et membres des services de l’institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n’est pas remise en cause. Durant la phase d’actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l’ensemble des connaissances disponibles. *voir communiqué de presse du 20 mai 2011
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Source : HAs. Polyarthrite rhumatoïde Prise en charge en phase d’état
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Date de la source : 30-11-2007
Type de document : Aide à la consultation Recommandation

Titre : Sur quels critères peut-on prescrire un hypnotique?
Thème : Insomnie
Chapitre : Traitement Sous-chapitre : Traitement aigu
Outil d'aide à la décision : Critères de prescription d’un hypnotique
Le prescripteur doit s’appuyer sur les éléments suivants :
- le profil d’insomnie du patient (insomnie d’endormissement, difficulté de maintien du
sommeil ou réveil matinal prématuré) .
- le délai d’action du produit (Tmax) et sa durée, liée à la dose utilisée et à sa demi-vie
- le risque d'interactions médicamenteuses, notamment avec d’autres psychotropes
(éviter si possible de cumuler plusieurs médicaments psychotropes) .
- l’état physiologique du patient (âge, état rénal et hépatique), qui conditionne sa
sensibilité et la capacité d’élimination du produit .
- le type d’activités susceptibles d’être pratiquées par le patient au décours de la prise
du produit.

Il est recommandé que les hypnotiques soient prescrits seulement pour de courtes périodes, en accord strict avec les indications autorisées : de quelques jours à 4 semaines maximum,

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Source : SFTG. HAs. Prise en charge du patient adulte se plaignant d’insomnie en médecine générale. 2006
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Date de la source : 05-03-2007
Type de document : Aide à la consultation

Titre : Sur quels éléments planifier le suivi lors de prescription d'hypnotique?
Thème : Insomnie
Chapitre : Suivi Sous-chapitre : Interrogatoire
Outil d'aide à la décision : - réévaluer la situation: programmer une seconde consultation à l’issue de la durée de prescription
- si la situation semble devoir durer plusieurs semaines, voire plus longtemps proposer un traitement non médicamenteux

- réévaluer les prescriptions d’hypnotiques effectuées par un autre prescripteur, notamment chez les patients venant d’effectuer un séjour en institution (hôpital, maisons de personnes âgées) et revenant à leur domicile, les conditions de sommeil pouvant fortement différer.

- programmer le sevrage: l’effet rebond peut être limité ou évité par le choix de produits à demi-vie courte ou moyenne, à la plus faible dose efficace, et une diminution progressive de la dose

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Source : SFTG. HAs. Prise en charge du patient adulte se plaignant d’insomnie en médecine générale. 2006

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Date de la source : 05-03-2007
Type de document : Recommandation

Titre : Sur quoi doit porter l'éducation du patient?
Thème : Pied personne âgée
Chapitre : Education thérapeutique Sous-chapitre : Information du patient
Outil d'aide à la décision : Elle comporte :
• la surveillance au quotidien de l’état de la peau et des phanères :
– inspecter ou faire inspecter ses pieds,
– apprendre à reconnaître un cor ou un durillon susceptible de mal évoluer,
– rechercher les signes d’une macération interdigitale et une éventuelle fissuration,
– savoir détecter une « phlyctène » plantaire,
– reconnaître les signes d’un ongle incarné débutant (hypercourbure, pénétration dans le sillon, douleur, etc.),
– savoir gérer une petite plaie,
– savoir consulter en urgence si nécessaire .
• le respect d’une bonne hygiène du pied :
– lavage quotidien en contrôlant la température de l’eau en cas de troubles de la sensibilité,
– séchage soigneux,
– hydratation de la peau .
• l’apprentissage de la coupe d’ongles adaptée en émoussant les angles avec une lime aux bords non tranchants .
• l’apprentissage des gestes et des objets à éviter :
– éviter de marcher pieds nus,
– ne pas utiliser pour les soins des instruments tranchants ou piquants (coupe-cors, lames de rasoir, etc.),
– éviter l’emploi de produits irritants, de coricides en cas de troubles sensitifs ou vasculaires .
• l’apprentissage du choix d’un chaussage adapté permettant :
– d’éviter les contraintes surtout en cas de déformations de l’avant-pied,
– d’éviter que le pied ne glisse en avant, en préférant une chaussure à talon bas ou compensé avec assise horizontale sous le talon du pied,
– d’éviter les glissades grâce à un semelage antidérapant,
– une bonne fixation de la chaussure au pied,
– une mise en décharge d’une zone fragile,
– de s’adapter à la présence de pansements .
• l’inspection et la palpation de l’intérieur de la chaussure afin de rechercher les causes de blessures possibles .
• l’apprentissage de la mise en place des orthèses d’orteils .
• le port régulier et la surveillance des orthèses d’orteils et/ou des orthèses plantaires.
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Source : HAs. LE PIED DE LA PERSONNE ÂGÉE : APPROCHE MÉDICALE ET PRISE EN CHARGE DE PÉDICURIE-PODOLOGIE
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Date de la source : 01-07-2005
Type de document : Information du patient

Titre : Un HSD peut-il survenir lors d'un désordre de la circulation du LCR?
Thème : Syndrome du bébé secoué
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic différentiel
Outil d'aide à la décision : Un HSD peut survenir en cas de drainage de LCR trop important, de déshydratation majeure, également comme complication de kyste arachnoïdien en postopératoire. Mais il s’agit dans tous ces cas d’un contexte diagnostique particulier.
Ostéogenèse imparfaite
L’ostéogenèse imparfaite constitue un diagnostic différentiel pour les fractures diaphysaires et non métaphysaires. En revanche, même si 2 articles font état de la survenue d’un HSD chez des enfants ayant une ostéogenèse imparfaite, un lien entre celle-ci et la survenue d’HSD n’est pas établi. L’HSD ne fait pas partie de la symptomatologie habituelle de l’ostéogenèse imparfaite.
Nouveau saignement au décours d’un HSD
Un nouveau saignement peut survenir à partir des capillaires d’une membrane néoformée, qu’il y ait nouveau secouement ou pas.

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Source : SOFMER. Audition publique. Syndrome du bébé secoué. Audition piblique. Recmmandations de la commission d’audition.
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Une contraception orale est elle CI chez une patiente ayant présenté un AVC?
Thème : AVC
Chapitre : Prévention Sous-chapitre : Prise en charge
Outil d'aide à la décision : · Un antécédent d’AIT ou d’infarctus cérébral constitue une contre-indication formelle et définitive à la prescription d’une contraception oestroprogestative.
· Il est recommandé d’adopter une contraception non hormonale. Le cas échéant, si une contraception hormonale est souhaitée, il est possible de prescrire une contraception par
progestatif seul (microprogestatifs ou implant ou DIU au lévonorgestrel).
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Source : HAs. Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire
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Date de la source : 01-03-2008
Type de document : Recommandation

Titre : Uue savons-nous du risque lié à l'exposition aux poussières de bois,
Thème : Poussière de bois (Recommandations pour la surveillance médico-professionnelle des travailleurs exposés à l'effet cancérigène des poussières de bois)
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Repérage
Outil d'aide à la décision : Pathologies cancéreuses imputables à l’exposition à des poussières de bois :
1) L’association entre l’exposition aux poussières de bois et l’apparition d’adénocarcinome naso-sinusien est forte (niveau de preuve 2) . elle est plus faible pour les cancers naso- sinusiens de type épidermoïde.
2) Pour les autres localisations de cancer, les études disponibles ne permettent pas de conclure (niveau de preuve 2).

Identification du ou des types de poussières de bois (essences, granulométrie), exclusivement ou plus fréquemment en cause :
3) Du fait des connaissances actuelles, il est pertinent de ne distinguer, en termes de risque de cancers associés, ni la nature du bois (dur ou tendre), ni la répartition granulométrique des poussières (niveau de preuve 3).

Relation dose-effet, identification des seuils d’effet pour l’intensité moyenne de l’exposition, pour la valeur des pics d’exposition, pour la durée de l’exposition ou pour l’exposition cumulée :
4) Le risque d’apparition d’adénocarcinome naso-sinusien augmente avec la durée et l'intensité de l’exposition aux poussières de bois ainsi qu’avec la latence (délai écoulé depuis le début de l'exposition) :
- des excès de risque sont rapportés dès que l’exposition est au moins égale à un an .
- le risque est augmenté dès que la concentration atmosphérique de poussières de bois est supérieure à 1mg/m3 .
- des excès de risque sont rapportés pour une latence au-delà de 20 ans, la latence moyenne étant de 40 ans (niveau de preuve 2).

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Source : HAS/Socie?te? franc?aise de me?decine du travail
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Titre : Y a-t-il des nourrissons prédisposés à la survenue d'un hématome sous-dural?
Thème : Syndrome du bébé secoué
Chapitre : Diagnostic Sous-chapitre : Diagnostic
Outil d'aide à la décision : Expansion des espaces sous-arachnoïdiens
La constatation d’un élargissement des espaces péricérébraux coexistant avec un HSD est à l’origine de 2 hypothèses.
? Première hypothèse : l’élargissement observé des espaces péricérébraux entre dans le cadre d’une expansion des espaces sous-arachnoïdiens (EESA), entité qui prédisposerait à la survenue de l’HSD
Il n’a pas été trouvé d’arguments dans la littérature permettant d’étayer l’hypothèse selon laquelle l’EESA est un facteur favorisant d’HSD chez le nourrisson.
? Deuxième hypothèse : l’élargissement observé des espaces péricérébraux est la conséquence d’un traumatisme crânien antérieur méconnu

Deux études prospectives plaident pour le fait que l’élargissement des espaces péricérébraux objectivé à la phase initiale d’un traumatisme crânien correspond non à une EESA, mais à des lésions séquellaires d’un traumatisme crânien antérieur méconnu.

Une étude de suivi d’une cohorte de nourrissons ayant une EESA et de nourrissons secoués au plan de l’évolution des images cérébrales serait très utile à la connaissance de l’histoire naturelle de ces entités.

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Source : SOFMER. Audition publique. Syndrome du bébé secoué. Audition piblique. Recmmandations de la commission d’audition.
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Date de la source : 00-05-2011
Type de document : Recommandation

Dernière mise à jour : 27/04/2023 09:28:34

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